Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #180minutesInfo du lundi au vendredi
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00:00:00 Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour un nouveau numéro de 180 minutes info.
00:00:04 Toujours un plaisir de passer à cet après-midi en votre compagnie.
00:00:07 Dans un instant votre journal présenté par Mathieu Devese, mais avant cela, c'est l'heure de l'éphéméride.
00:00:12 *Musique*
00:00:16 Passionné d'art et de collection, retrouvez votre programme avec eBay, l'e-commerce original.
00:00:20 *Musique*
00:00:22 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:00:28 *Musique*
00:00:33 Chers amis bonjour, nous souhaitons aujourd'hui une très bonne fête à toutes les Solanges dont la Sainte Patronne fut une martyr de la pureté.
00:00:42 Voici son histoire. Nous sommes à la fin du IXe siècle dans le Berry, Solange est une jeune bergère.
00:00:49 Elle est très pieuse et elle est très belle.
00:00:52 Elle s'appelle Solange et elle est très amoureuse de son fils.
00:00:58 Elle s'appelle Solange et elle est très amoureuse de son fils.
00:01:01 Elle s'appelle Solange et elle est très amoureuse de son fils.
00:01:04 Elle s'appelle Solange et elle est très amoureuse de son fils.
00:01:07 Elle s'appelle Solange et elle est très amoureuse de son fils.
00:01:10 Elle s'appelle Solange et elle est très amoureuse de son fils.
00:01:13 Elle s'appelle Solange et elle est très amoureuse de son fils.
00:01:16 Elle s'appelle Solange et elle est très amoureuse de son fils.
00:01:19 Elle s'appelle Solange et elle est très amoureuse de son fils.
00:01:22 Elle s'appelle Solange et elle est très amoureuse de son fils.
00:01:25 Elle s'appelle Solange et elle est très amoureuse de son fils.
00:01:28 Elle s'appelle Solange et elle est très amoureuse de son fils.
00:01:31 Elle s'appelle Solange et elle est très amoureuse de son fils.
00:01:34 Elle s'appelle Solange et elle est très amoureuse de son fils.
00:01:37 Elle s'appelle Solange et elle est très amoureuse de son fils.
00:01:40 Et je vous laisse avec la très courte prière prononcée par Sainte Solange
00:01:45 alors qu'elle était pourchassée.
00:01:47 Jésus, mon Jésus, secourez-moi.
00:01:51 C'est tout pour aujourd'hui.
00:01:53 A demain, chers amis.
00:01:55 Ciao.
00:01:57 - Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère
00:02:01 Colin McArthur et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:02:05 - C'était votre programme avec eBay.
00:02:08 Et pour encore plus d'art et de collection, rendez-vous sur eBay.
00:02:11 L'e-commerce original.
00:02:13 - Dans un instant, les débats de 180 minutes info,
00:02:15 mais avant cela, c'est l'heure de votre journal.
00:02:18 Et on commence cette édition avec ces deux policiers
00:02:20 qui ont été grièvement blessés.
00:02:22 C'était hier soir à Paris.
00:02:23 Un homme qui venait d'être interpellé s'est emparé de l'arme
00:02:26 d'un fonctionnaire au commissariat du 13e arrondissement.
00:02:29 Il a ensuite ouvert le feu.
00:02:31 Le pronostic vital de l'un des policiers est toujours engagé.
00:02:34 Retour sur les faits avec Maxime Legay.
00:02:36 - C'est aux alentours de 22h30 hier soir que le drame a eu lieu.
00:02:42 Alors qu'une équipe de police a interpellé un individu
00:02:45 auteur d'une agression au cutter d'une femme,
00:02:48 les policiers prennent en charge l'agresseur
00:02:50 dans ce commissariat du 13e arrondissement de Paris.
00:02:53 Une fois à l'intérieur des locaux, ce dernier subtilise
00:02:56 l'arme d'un des fonctionnaires et tire sur les agents de police.
00:02:59 - Nous avons deux fonctionnaires de police qui ont été blessés gravement,
00:03:06 qui ont été pris en charge par les sapeurs-pompiers de Paris.
00:03:09 D'abord par leurs collègues, dont je veux saluer le courage,
00:03:12 et par les sapeurs-pompiers de Paris qui ont pris immédiatement
00:03:15 en charge nos deux fonctionnaires de police qui sont gravement blessés
00:03:19 et qui ont été évacués immédiatement vers les hôpitaux.
00:03:22 - Le pronostic vital de l'un des policiers est engagé.
00:03:25 L'agresseur a également été blessé par un tir de riposte au thorax
00:03:28 et conduit à l'hôpital.
00:03:30 Sur place, un des témoins raconte le vent de panique
00:03:33 qui a gagné le quartier.
00:03:35 - Ça a couru partout en fait.
00:03:37 C'est facile, ça a couru partout.
00:03:39 Nous au début on croyait que c'était le feu,
00:03:41 parce qu'on voit deux voitures de pompiers arriver.
00:03:43 On croyait que c'était le feu, mais à la fin de compte non.
00:03:45 On a vu le SAMU arriver en fin de deux voitures je crois,
00:03:47 et ils sont tous arrêtés devant le coulisse arrière.
00:03:49 Plusieurs enquêtes ont été ouvertes à ce stade,
00:03:52 dont l'une pour tentative de meurtre sur la femme victime
00:03:55 de l'agression à l'arme blanche.
00:03:57 Une autre pour tentative de meurtre sur personne dépositaire
00:04:00 de l'autorité publique.
00:04:02 - Et on reviendra dans les débats sur cet événement de la nuit dernière.
00:04:06 Dans le reste de l'actualité, l'enquête qui avance après l'enlèvement
00:04:09 et la séquestration d'un adolescent, c'était dimanche dernier à Reims.
00:04:13 - Deux personnes ont été interpellées.
00:04:15 Au nom de la famille du principal auteur de l'agression et de sa mère,
00:04:18 je vous propose d'écouter le procureur de la République de Reims.
00:04:21 - Il ne se souvient plus de rien jusqu'à ce qu'il se retrouve
00:04:24 dans un appartement.
00:04:26 Dans cet appartement, il y avait plusieurs personnes,
00:04:28 dont le frère de son ex-petite amie.
00:04:31 Et cette ex-petite amie, il l'a vue passer dans le couloir en pleurs
00:04:35 et le crâne rasé.
00:04:37 Il a également vu la maman de la petite amie,
00:04:42 et donc du grand frère, qui n'est pas intervenu à son secours.
00:04:47 À un moment, il a entendu qu'on allait l'emmener dans la cave.
00:04:51 Il a à nouveau visiblement perdu connaissance
00:04:54 et s'est retrouvé dans la rue sans avoir la moindre idée
00:04:57 de la manière dont il avait pu quitter ou non l'appartement,
00:05:00 volontairement ou non.
00:05:02 - On vous en parle depuis ce matin à Nice,
00:05:04 après avoir été agressé.
00:05:06 Un couple souhaite déménager.
00:05:08 - L'homme avait demandé à des jeunes alcoolisés
00:05:10 de quitter sa cage d'escalier.
00:05:12 Il pointe aussi du doigt la responsabilité de l'épicerie
00:05:15 qui fournit ces jeunes en alcool.
00:05:17 Un reportage de Franck Triviaud et Mathilde Couvilleur-Flornois.
00:05:20 - Mercredi soir, des jeunes alcoolisés sont installés
00:05:23 dans l'entrée de l'immeuble de Franck et sa femme.
00:05:26 Il leur demande de quitter les lieux, mais rapidement,
00:05:28 la conversation prend une tournure plus violente.
00:05:31 - Le plus vindicatif a commencé à insulter mon épouse.
00:05:34 Et là, je l'ai prise sur le call-back
00:05:36 et je l'ai repoussée sur la contre-allée.
00:05:39 A peine j'avais repoussé la personne,
00:05:42 le deuxième individu m'a pris par derrière
00:05:46 et il m'a fait un étanglement.
00:05:48 Une fois à terre, j'ai reçu des coups
00:05:50 de la part du premier délégérant.
00:05:52 - Depuis deux ans, Franck se bat contre l'épicerie
00:05:55 de son quartier qui fournit illégalement ses jeunes.
00:05:57 Vente d'alcool après 23h, guetteurs, trafic de cigarettes.
00:06:01 Pour ce ténor, cette épicerie crée de la délinquance.
00:06:04 - Ce commerce est clairement un point de ralliement
00:06:06 pour toute la délinquance du quartier, voire plus.
00:06:10 Depuis que ce commerce est arrivé,
00:06:13 le quartier est en train de, au niveau sécurité,
00:06:16 n'est plus du tout le même.
00:06:18 - Après plusieurs plaintes et des contrôles de police,
00:06:20 la préfecture a décidé de ne pas fermer ce commerce.
00:06:23 Franck et sa femme se sentent abandonnées.
00:06:26 Aujourd'hui, le couple craint des représailles
00:06:28 et pense quitter l'immeuble
00:06:30 si aucune réponse ferme n'est apportée.
00:06:32 - C'est l'une de vos priorités, le pouvoir d'achat,
00:06:35 mais les prix de certains produits alimentaires s'envolent.
00:06:38 - C'est notamment le cas du sucré.
00:06:40 Plus de 6 euros la pâte à tartiner,
00:06:42 plus de 2 euros la bouteille de soda.
00:06:44 Alors quel impact sur le pouvoir d'achat des consommateurs ?
00:06:47 Elément de réponse avec Maxime Lavandier,
00:06:49 Antoine Durand et Jean-Laurent Constantini.
00:06:52 - A la sortie des supermarchés, vous êtes nombreux
00:06:55 à constater une hausse de prix sur vos tickets de caisse.
00:06:58 - On n'a même plus les prix des produits.
00:07:00 Il y a des produits qui coûtaient 50 centimes,
00:07:02 maintenant ils sont 1,30 euros.
00:07:04 - Certains produits sont plus impactés que d'autres.
00:07:07 - Surtout les boissons, jambon...
00:07:10 - Le fromage, ça a monté.
00:07:12 Les fruits, ça a monté.
00:07:14 Les légumes qui coûtaient 1 euro,
00:07:16 aujourd'hui ça monte à 2,99 euros.
00:07:21 - Une augmentation qui oblige ces consommateurs
00:07:24 à modifier leurs habitudes.
00:07:26 - On fait plusieurs magasins.
00:07:28 Si dans un magasin, un tel produit est moins cher,
00:07:31 on va là-bas, vice-versa.
00:07:33 - On a beaucoup plus d'élastomarques.
00:07:35 - Avant, je faisais facilement des courses pour une semaine.
00:07:38 Maintenant, je les fais plus pour 2-3 jours.
00:07:40 - Comme l'explique l'économiste Marc Twaty,
00:07:42 le prix des produits alimentaires ne reviendra pas
00:07:45 à celui connu en 2021.
00:07:47 - Quand on nous dit que l'inflation se stabilise,
00:07:49 voire elle baisse, c'est une arnaque.
00:07:51 L'inflation qui baisse, ça ne veut pas dire que les prix baissent.
00:07:54 Les prix augmentent moins vite.
00:07:56 C'est ce qu'on appelle la désinflation.
00:07:58 Les prix, malheureusement, continuent d'augmenter.
00:08:00 - Selon l'INSEE, les prix à la consommation
00:08:02 augmentent de 0,5% entre mars et avril.
00:08:05 - Tout de suite l'écho.
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00:08:25 - Ce chiffre d'habitants sur 74 est millionnaire à Paris
00:08:28 et en Ile-de-France, on a un total de 165 000 millionnaires.
00:08:31 La capitale française en 7e position.
00:08:34 Très loin derrière New York.
00:08:37 C'est le résultat d'une étude réalisée par un cabinet de conseil
00:08:40 basée en Suisse.
00:08:42 Les précisions de Lomiguillot.
00:08:44 - Il y aurait près de 165 000 millionnaires à Paris
00:08:47 et en Ile-de-France selon le cabinet Enlay & Partners.
00:08:51 Ça fait 1 pour 75 habitants.
00:08:54 Paris est même la 7e ville au monde
00:08:56 où on compte le plus de millionnaires.
00:08:59 Après New York, San Francisco, Tokyo, Singapour, Londres
00:09:03 qui résistent bien malgré le Brexit.
00:09:06 Et enfin Los Angeles.
00:09:08 Mais alors attention, il faut quand même préciser
00:09:10 que la valeur de la résidence principale
00:09:12 a été prise en compte par le cabinet pour son calcul
00:09:16 et pour établir ainsi recenser le nombre de millionnaires.
00:09:19 En clair, à Paris, il suffit d'être propriétaire
00:09:22 d'un appartement de 100 m2 pour se retrouver millionnaire
00:09:26 même si cela est virtuel.
00:09:28 On parle de dollars, ce qui fait un peu moins en euros.
00:09:31 C'est donc la flambée des prix de l'immobilier
00:09:34 ces dernières années qui explique la hausse de 13%
00:09:37 du nombre de millionnaires à Paris.
00:09:39 Car lorsqu'on regarde le nombre de personnes
00:09:42 qui possèdent 100 millions et plus,
00:09:44 là, Paris se retrouve moins bien classée.
00:09:47 Preuve qu'une fois retirés les millionnaires immobiliers,
00:09:50 nous avons moins d'investisseurs,
00:09:52 moins d'entrepreneurs à succès
00:09:54 et moins de financiers que dans les pays asiatiques.
00:09:57 A noter enfin que la ville de Nice
00:10:00 est également présente dans ce classement,
00:10:03 à la 44ème place, avec un peu plus de 26 000 millionnaires recensés
00:10:07 et même 9 milliardaires.
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00:10:26 - Fin de cette édition. Dans un instant, place au débat.
00:10:29 Restez bien avec nous.
00:10:31 A tout de suite après une très courte coupure pub.
00:10:37 - De retour sur le plateau de 180 minutes info.
00:10:40 Dans un instant, les débats avec mes invités
00:10:42 qui m'accompagnent pour cette première heure.
00:10:44 Je vous présente Caroline Yadan, députée Renaissance de Paris.
00:10:47 Bonjour, merci d'être avec nous.
00:10:48 Alberto Toscano, journaliste, écrivain,
00:10:50 auteur de Camarades balabanophes chez Armand Colin.
00:10:53 Celia Barotte, spécialiste des questions de justice et de police
00:10:58 au service de la rédaction et Thomas Bonnet
00:11:00 en charge des questions politiques.
00:11:03 Mes avances là, c'est de rappeler les principales actualités avec vous, Maxime.
00:11:06 - Et Mathieu. - Mathieu, excusez-moi.
00:11:08 - C'est pas grave. Et nouveau guet-à-pan contre des policiers en Essonne.
00:11:11 Mercredi soir à Virichatillon, les forces de l'ordre ont été la cible
00:11:14 de jets de projectiles et de tirs de mortiers d'artifice.
00:11:17 Lors de cet affrontement qui a fait plusieurs blessés côté police,
00:11:20 un mineur a été interpellé et placé en garde à vue.
00:11:23 François-Xavier Bellamy, qualifie Mayotte de l'Ampédouza de l'océan indien,
00:11:27 la tête de liste LAR aux européennes.
00:11:29 Fait référence à la petite île italienne,
00:11:31 considérée comme l'une des portes d'entrée du continent européen pour les migrants.
00:11:35 En visite hier dans le département français,
00:11:37 il appelle à mobiliser le levier européen, je cite,
00:11:40 pour faire face aux défis migratoires.
00:11:42 Enfin, l'arc de triomphe illuminé, en bleu, c'était hier à l'occasion
00:11:46 de la journée de l'Europe. Même initiative pour le Colisée à Rome
00:11:49 ou encore la tour de Bélème à Lisbonne, objectif,
00:11:52 encourager les électeurs à voter lors des élections européennes.
00:11:56 - Donc pardonnez Mathieu. - Tout le temps.
00:12:00 - Ça peut m'arriver.
00:12:02 - On commence ces débats avec ce qui s'est passé ces derniers jours
00:12:06 autour de l'Eurovision, cette candidate pour Israël
00:12:09 qui a été qualifiée pour la finale de l'Eurovision.
00:12:12 Malgré les nombreux appels au boycott, vous voyez ces images,
00:12:16 ces différentes manifestations malheureusement qui ont eu lieu
00:12:19 dans la ville de Malmö, dans le sud de la Suède.
00:12:23 On va voir tout d'abord la prestation de cette très jeune femme,
00:12:27 interprète de Hurricane, et on en parle dans un instant.
00:12:30 [Musique]
00:12:57 Et face à ces appels au boycott, ces différentes manifestations,
00:13:01 Benhamin Netanyahou lui a apporté son soutien en expliquant
00:13:04 qu'elle avait d'ores et déjà gagné l'Eurovision compte tenu du fait
00:13:08 qu'elle s'était qualifiée malgré ces différentes manifestations.
00:13:11 - Eden, je veux te souhaiter bonne chance.
00:13:16 Tu sais quoi ? Tu as déjà gagné.
00:13:18 Car non seulement tu participes fièrement et de manière impressionnante
00:13:21 à l'Eurovision, mais tu affrontes avec succès une horrible vague d'antisémitisme.
00:13:26 Tu t'y opposes et tu représentes l'Etat d'Israël avec beaucoup d'honneur.
00:13:30 Alors sois béni et sache que lorsqu'ils te hureront, nous te créerons oura.
00:13:35 - Écoutez ce qu'en pensait Jonathan Arfi, président du CRIF,
00:13:40 qui était interrogé par Radio J, concernant justement cette pression
00:13:45 exercée à l'encontre de cette jeune femme.
00:13:48 - C'est la mise en acte d'un projet qui est la délégitimation de l'Etat d'Israël,
00:13:52 tout simplement. C'est l'occultation, l'effacement, autant que possible,
00:13:55 de l'Etat d'Israël, là où ils peuvent le faire.
00:13:58 Alors ils ne peuvent pas l'éradiquer physiquement et heureusement,
00:14:01 parce qu'Israël se défend, mais là où ils ont la main,
00:14:04 ceux qui ont ce projet en tête le mettent en acte.
00:14:08 Ils le mettent en acte en provoquant le boycott d'Israël artistique, culturel.
00:14:12 Ils le mettent en acte en essayant de le provoquer de manière académique
00:14:15 dans les universités. Et partout où ils le pourront,
00:14:18 ils essaieront de pousser à l'effacement de l'Etat d'Israël.
00:14:21 Donc nous devons là-dessus être extrêmement fermes, parce que ça n'est pas anecdotique,
00:14:25 c'est le révélateur extrêmement médiatique d'un phénomène idéologique.
00:14:30 - Caroline Yadam, vous partagez cette analyse de Yonathan Arfi ?
00:14:34 - Oui, bien sûr que je partage cette analyse. En fait, c'est insupportable.
00:14:38 C'est insupportable de se dire qu'une jeune fille de 20 ans
00:14:41 qui interprète une chanson magistrale, qui est magnifique,
00:14:45 on entend cette chanson, on a les frissons,
00:14:48 qui interprète une chanson de paix, et surtout qui interprète une chanson
00:14:53 en hommage à ses otages qui restent aux mains du Hamas,
00:14:57 puis cette prise pour cible, puis avoir l'obligation d'avoir 100 gardes du corps autour d'elle,
00:15:04 le chef des renseignements israéliens, et c'est rendu sur place,
00:15:08 parce que sa sécurité est extrêmement difficile à mettre en œuvre.
00:15:14 - Il y a eu même des renforts un peu partout dans la ville, y compris le renfort de pays voisins.
00:15:20 - C'est insupportable parce qu'en fait, elle symbolise l'essentialisation d'un peuple.
00:15:26 C'est-à-dire qu'on peut être évidemment contre une politique, et on l'a déjà dit,
00:15:30 on peut être contre la politique de Mélanie en Italie,
00:15:33 c'est pas pour ça qu'on va prôner la destruction de l'Italie.
00:15:36 Et bien pourtant, c'est ce qui se passe avec Israël,
00:15:39 et c'est pour ça qu'il y a évidemment une notion d'antisémitisme là-dedans,
00:15:44 une notion de haine des Juifs qui prend sa source dans la volonté de faire en sorte
00:15:50 que le peuple de trop, qui était le peuple juif, devienne l'État en trop.
00:15:57 Et je pense que la meilleure réponse à apporter à toute cette haine,
00:16:02 c'est d'abord la réponse de paix de cette chanson,
00:16:05 mais surtout c'est de tous participer au vote de l'Eurovision
00:16:09 pour faire en sorte aussi que cette magnifique chanson soit gagnante et gagne l'Eurovision.
00:16:17 Elle a été sélectionnée, il y a eu une grande mobilisation,
00:16:20 parce que n'oublions pas que la majorité des Français, près de 60% des Français,
00:16:25 encore aujourd'hui soutiennent avec vigueur l'État d'Israël,
00:16:30 parce que ces Français-là se rendent compte à quel point nous sommes encore une fois
00:16:35 dans un combat contre l'islamisme, un combat de la haine,
00:16:39 contre le combat contre la démocratie et contre les valeurs qui doivent tous nous animer
00:16:45 comme êtres humains, c'est-à-dire des valeurs de paix et des valeurs de droit humain.
00:16:49 Une chanson qui a dû être modifiée pour qu'elle puisse être qualifiée,
00:16:53 tout simplement parce qu'on estimait qu'il y avait des allusions à ce qui s'était passé en octobre dernier.
00:16:58 J'ai envie de dire "et pourquoi pas ?"
00:17:00 - Incroyable !
00:17:02 - On pourrait lire les paroles qui étaient contestées, c'est "dansons dans l'orage, nous n'avons rien à cacher,
00:17:07 ramène-moi à la maison et laisse le monde derrière".
00:17:09 Je ne suis pas sûr que... Voilà, on pourrait aussi avoir un débat sur cela,
00:17:13 tout simplement parce que, ne serait-ce que les paroles de la chanson ont dû être modifiées
00:17:19 pour qu'elles puissent ne serait-ce que participer au concours
00:17:22 avant même qu'il y ait ces différentes manifestations, ces différentes menaces à son encombre, malheureusement.
00:17:28 - Mais ça rend évident le contexte, qui est un contexte pas seulement anti-israélien,
00:17:35 c'est un contexte antisémite.
00:17:37 Parce que quand même les mots d'une chanson,
00:17:42 la chanson peut être belle ou moins belle, j'en sais rien,
00:17:47 mais c'est quand même une œuvre d'art, c'est une œuvre de l'expression humaine,
00:17:54 dont on a le droit de dire ce qu'on veut.
00:17:58 Et dans le cas spécifique, c'était le souvenir d'une tragédie qu'un peuple a vécue,
00:18:05 d'une tragédie où des femmes et des enfants ont été massacrés d'une façon incroyable.
00:18:13 Or, le fait d'empêcher de parler de ça est le révélateur du contexte actuel,
00:18:21 qui est un contexte de violences.
00:18:23 J'ai entendu...
00:18:27 - On va peut-être vous remettre juste quelques images,
00:18:30 on voit notamment le drapeau, et c'est assez symbolique de ce qui se passe,
00:18:35 le drapeau israélien avec cette étoile de David qu'on piétine,
00:18:39 c'est assez terrible ces images qui nous perviennent du sud de la Suède.
00:18:42 - Et d'intolérance.
00:18:44 Et moi j'ai vécu dans le passé, par exemple, de l'Italie,
00:18:48 l'expérience d'une génération qui croit se révolter pour de bonnes raisons,
00:18:54 et peut-être qu'en partie elle se révoltait pour de bonnes raisons,
00:18:58 dans les années 68, mais ensuite on a vu sortir de cette expérience
00:19:04 une violence horrible, la violence des brigades rouges, la violence du terrorisme.
00:19:08 Or, faisons attention à la violence, faisons attention à dédouaner
00:19:15 l'intolérance et la violence.
00:19:18 On doit développer une culture de tolérance,
00:19:20 et certainement pas une culture d'intolérance.
00:19:23 Et c'est important de le dire en faisant référence à un festival musical,
00:19:28 parce qu'au moins la culture, la chanson devrait être libre,
00:19:33 devrait être tolérée, devrait cacher un message de paix,
00:19:39 et certainement pas être une opportunité pour exprimer toute cette violence
00:19:44 qu'on a vue en Suède et qu'on risque voir d'ici quelques heures.
00:19:49 - Et on va poursuivre la discussion autour de ce qui se passe en Suède
00:19:52 tout au long de cette émission, on aura l'occasion d'y revenir,
00:19:56 mais je souhaitais absolument que nous débattions autour de ce qui s'est passé
00:20:00 hier soir à Paris, ces deux policiers grièvement blessés.
00:20:03 On va faire un point notamment sur l'avancée des différentes enquêtes
00:20:06 autour de ce qui s'est passé. Il me semble avec vous Célia Barod
00:20:08 qu'il y a trois enquêtes.
00:20:10 Premièrement, le résumé de ce qui s'est passé, signé Maxime Legay,
00:20:14 on en parle dans un instant.
00:20:16 - C'est aux alentours de 22h30 hier soir que le drame a eu lieu.
00:20:23 Alors qu'une équipe de police a interpellé un individu
00:20:26 auteur d'une agression au cutter d'une femme,
00:20:28 les policiers prennent en charge l'agresseur dans ce commissariat
00:20:32 du 13e arrondissement de Paris.
00:20:34 Une fois à l'intérieur des locaux, ce dernier subtilise l'arme
00:20:37 d'un des fonctionnaires et tire sur les agents de police.
00:20:40 - Nous avons deux fonctionnaires de police qui ont été blessés gravement,
00:20:46 qui ont été pris en charge par les sapeurs-pompiers de Paris,
00:20:49 d'abord par leurs collègues, dont je veux saluer évidemment le courage,
00:20:52 et par les sapeurs-pompiers de Paris qui ont pris immédiatement en charge
00:20:56 nos deux fonctionnaires de police qui sont gravement blessés
00:21:00 et qui ont été évacués immédiatement vers les hôpitaux.
00:21:02 - Le pronostic vital de l'un des policiers est engagé.
00:21:05 L'agresseur a également été blessé par un tir de riposte au thorax
00:21:09 et conduit à l'hôpital.
00:21:11 Sur place, un des témoins raconte le vent de panique qui a gagné le quartier.
00:21:15 - Ça a couru partout en fait.
00:21:17 C'est facile, ça a couru partout.
00:21:19 Nous au début on croyait que c'était le feu,
00:21:21 parce qu'on voit des voitures de pompiers arriver.
00:21:23 On croyait que c'était le feu, mais à la fin de compte non.
00:21:25 On a vu les samuels arriver, enfin deux voitures je crois,
00:21:27 une ou deux voitures de samuels, et ils sont tous arrêtés devant le comité arrière.
00:21:30 Plusieurs enquêtes ont été ouvertes à ce stade,
00:21:32 dont l'une pour tentative de meurtre sur la femme victime de l'agression à l'arme blanche,
00:21:37 une autre pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique.
00:21:42 - C'est Abbarod, vous êtes avec nous.
00:21:44 Il y a trois enquêtes distinctes qui ont été ouvertes.
00:21:46 Est-ce qu'on peut faire un point sur ces différentes enquêtes avec vous ?
00:21:48 - Oui, trois enquêtes ouvertes.
00:21:50 L'une pour tentative de meurtre sur la jeune femme,
00:21:53 l'autre pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique.
00:21:57 Donc il s'agit des policiers.
00:21:59 Et puis la troisième est confiée à l'IGPN pour violence volontaire avec arme
00:22:03 par personne dépositaire de l'autorité publique.
00:22:05 Puisque le mis en cause est hospitalisé,
00:22:07 il a été blessé suite à cette interpellation
00:22:10 et suite à cette riposte qu'il a faite lorsqu'il a utilisé et subtilisé l'arme des policiers.
00:22:17 L'enquête qui est confiée à l'IGPN est une enquête systématique
00:22:20 lorsque des policiers sont impliqués dans ce genre d'affaires.
00:22:23 Et les investigations devront notamment préciser les circonstances des faits,
00:22:27 l'identité du mis en cause, puisqu'il n'avait pas de carte d'identité lorsqu'il a été interpellé.
00:22:31 Il n'a pas souhaité non plus décliner son identité lors de sa garde à vue.
00:22:36 Et puis il va falloir déterminer ses liens avec la jeune femme qui l'a violemment agressée.
00:22:41 On a parlé au début de cette affaire de violence conjugale.
00:22:44 Il est important de rappeler que le préfet de police de Paris a qualifié cet acte de violence sur une femme.
00:22:49 Donc nous ne savons toujours pas si le mis en cause et la victime se connaissaient avant les faits.
00:22:54 On continuera de suivre cette enquête avec ces différentes enquêtes avec vous Célia.
00:22:57 Mais qu'est-ce que cela dit cet événement de notre société, d'une société peut-être de plus en plus violente,
00:23:03 de ce non-respect des autorités qui sont pourtant là pour "sécuriser" notre société ?
00:23:12 Je pense déjà qu'il ne faut pas faire une généralité,
00:23:15 il ne faut pas se saisir d'un fait tel que celui-ci, dramatique comme celui-ci, pour faire une généralité.
00:23:21 Avant toute chose, je voudrais vraiment avoir une vraie pensée d'abord pour ces policiers qui sont blessés, je crois grièvement.
00:23:32 Et je tiens vraiment à dire à quel point notre soutien,
00:23:38 qui est le soutien de l'immense majorité des Français aux policiers, est important.
00:23:44 Parce que ces policiers-là nous protègent, parce que la police nous permet d'exercer nos libertés au quotidien.
00:23:52 Et sans la police, nous vivrions dans une jungle.
00:23:56 Donc il est bon de le rappeler, surtout lorsque l'on entend des discours pour le moins discordants,
00:24:02 et des discours que l'on pourrait estimer comme diffamatoires vis-à-vis de la police.
00:24:07 Ce que je tiens à dire aussi, c'est que nous avons la chance d'avoir un ministre de l'Intérieur extrêmement impliqué,
00:24:16 qui n'a jamais la main qui tremble, qui a décidé, par notamment les lois que nous avons votées à l'Assemblée nationale,
00:24:24 d'augmenter considérablement, puisqu'il y a eu quand même 10 000 policiers de plus dans les rues,
00:24:30 y compris 200 brigades de gendarmerie en plus, avec une volonté de modernisation de la police.
00:24:36 Donc l'idée c'est que la police soit plus forte aussi, dans ses actions, dans ses formations, dans le matériel qu'elle utilise,
00:24:46 et être toujours derrière la police, et ne jamais laisser les discours, on peut appeler ça des discours de rejet et de haine vis-à-vis de la police, de prendre le dessus.
00:24:58 On aura l'occasion d'y revenir tout au long de cette émission.
00:25:01 On va avoir une très courte coupure pub, le journal dans un instant, et on poursuit la discussion autour notamment des européennes.
00:25:06 On va faire un point avec vous, avec le Rassemblement national, qui continue sa progression,
00:25:10 et la liste Renaissance qui baisse une nouvelle fois avec vous.
00:25:13 Thomas Bonnet, à tout de suite.
00:25:15 Et de retour sur le plateau de 180 minutes info, on démarre cette deuxième partie de cette première heure,
00:25:26 avec le journal présenté par Mathieu Deveze, à moins d'un mois des élections européennes.
00:25:29 Gabriel Attal s'est mobilisé en se rendant, comment on va le dire, à faire campagne, en se rendant cet été hier en Bretagne.
00:25:37 Effectivement, c'était à l'occasion de la journée de l'Europe, objectif donner l'exemple à son gouvernement
00:25:42 et soutenir la liste macroniste très en retard sur celle du Rassemblement national.
00:25:47 Michael Chahut.
00:25:49 Il arrive avec la cravate de Premier ministre, qui laisse tomber très vite pour la chemise ouverte du militant Renaissance en campagne.
00:25:57 Première étape à la crêperie, avec une quinzaine d'habitants castés par les députés locaux.
00:26:03 Vu de Bretagne, l'Europe, c'est loin.
00:26:05 Je demandais à M. Attal d'essayer de dire plus simplement les choses.
00:26:12 Qu'est-ce que l'Europe allait apporter au monde rural ?
00:26:14 Toutes les problématiques qui se traitent au niveau européen, pour eux, c'est de l'ébru.
00:26:20 Deuxième étape, dans une entreprise qui a obtenu 30 millions d'euros d'aide européenne pour développer des produits à base d'algues.
00:26:27 À la sortie, Gabriel Attal mouille la chemise pour convaincre les voisins venus en curieux.
00:26:33 On voit avec cet exemple-là, mais il y en a beaucoup d'autres en Bretagne, qu'on a besoin de l'Europe.
00:26:37 Elle n'est pas parfaite, mais on en a besoin.
00:26:39 Donc on compte sur vous le 9 juin.
00:26:42 Qu'est-ce qu'il faut faire le 9 juin ?
00:26:45 Voter pour Valérie Ayer.
00:26:47 J'entends par une oreille et je laisse sortir par l'autre.
00:26:52 Dernière étape sur le porte-vannes, Gabriel Attal a tombé la veste et retroussé les manches.
00:26:57 Distribution du programme électoral au grand public, plus enclin à faire des selfies qu'à parler Europe.
00:27:04 Une photo en vingt ans.
00:27:06 C'est le chef du gouvernement, oui ça peut déclencher des votes, j'en suis convaincu.
00:27:10 Je ne voterai pas pour le Premier ministre ou contre le Premier ministre. Je voterai pour l'Europe, ça c'est sûr.
00:27:15 Ce 9 mai, journée de l'Europe s'achève.
00:27:18 Le militant Attal s'engouffre dans son véhicule pour revêtir très vite son costume de Premier ministre.
00:27:24 Et cette question, faudra-t-il laisser son téléphone à la porte du collège ?
00:27:30 Question qui s'adresse bien évidemment aux collégiens.
00:27:32 C'est en tout cas le souhait de la ministre de l'Éducation.
00:27:35 Nicole Belloubet envisage l'installation de casiers dédiés.
00:27:39 Une expérimentation sera lancée au mois de septembre.
00:27:42 Les explications de Pauline Trevesner.
00:27:45 Les téléphones portables seront-ils bientôt bannis des établissements scolaires ?
00:27:49 La ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, envisage l'installation de casiers dédiés à ces appareils dès l'année prochaine.
00:27:57 Je trouve que c'est une bonne idée et que ça serait bien effectivement de les interdire.
00:28:02 Parce qu'ils ont tendance à passer trop de temps sur les portables.
00:28:05 Il y a les problèmes de harcèlement avec les réseaux sociaux.
00:28:09 Addictif pour les élèves, il est une source de distraction en classe.
00:28:13 Mais peut également s'avérer préjudiciable pour l'enseignant.
00:28:17 Les enseignants sont pris en photo ou filment à leur insu que des images circulent sur les réseaux sociaux,
00:28:26 TikTok et autres, justement avec parfois les enseignants pris pour cible.
00:28:33 L'utilisation des smartphones dans l'ensemble des écoles et collèges est déjà interdite par la loi depuis 2018.
00:28:39 Mais seul l'établissement décide de l'appliquer ou non.
00:28:43 Une mesure déjà utilisée dans certains établissements privés.
00:28:47 Et si vous êtes de passage dans la capitale cet été pour pouvoir assister à l'un des matchs
00:28:56 ou tout simplement par exemple à l'athlétisme au Stade de France, ce sera votre sésame pendant les Jeux Olympiques.
00:29:03 De quoi je parle, de quoi je parle Mathieu ?
00:29:04 Du QR Code.
00:29:06 Les inscriptions sur la plateforme débuteront lundi, c'est ce qu'a indiqué ce matin le préfet de police de Paris.
00:29:12 On l'écoute.
00:29:13 Pendant les Jeux Olympiques, autour des sites olympiques, uniquement autour des sites olympiques,
00:29:18 vous allez avoir un périmètre d'interdiction de circulation motorisée.
00:29:23 Les piétons pourront circuler librement dans ces zones d'interdiction de circulation,
00:29:27 les vélos, les trottinettes, mais en circulation motorisée ce sera interdit.
00:29:30 Comme les Jeux Olympiques durent 2 fois 15 jours, on a prévu de nombreuses dérogations pour les riverains, pour les hôteliers.
00:29:36 Il y avait une représentante de la profession sur votre antenne il y a quelques minutes.
00:29:40 Les riverains, les professionnels, les restaurateurs, les hôteliers, les prestataires de services, les médecins
00:29:45 doivent pouvoir entrer en véhicule dans ces zones où la règle est l'interdiction.
00:29:48 Ils bénéficient de dérogations.
00:29:50 Et c'est pour la gestion de ces dérogations motorisées que nous avons instauré un passe-jeu
00:29:56 qui sera un QR code ou une attestation numérique.
00:29:59 Dans le reste de l'actualité, des dizaines d'animaux maltraités ont été sauvés dans les Pyrénées-Orientales.
00:30:04 Ils ont été récupérés dans un évelage clandestin, c'était près de Perpignan.
00:30:09 Des chiens et des chats étaient notamment détenus dans des conditions d'hygiène épouvantables.
00:30:13 Je vous propose d'écouter la gérante d'un refuge qui leur est venu en aide.
00:30:17 On arrive sur les lieux avec mon équipe.
00:30:21 De là, on aperçoit un bord d'orcolis dans une véranda,
00:30:26 enfermée, avec juste le museau qui dépasse de la vitre qui est entreouverte.
00:30:32 On voit que l'endroit où ils se trouvent est rempli d'escriments.
00:30:37 On s'est présenté aux propriétaires des lieux qui nous ont fait le tour de la maison et l'intérieur de la maison.
00:30:44 On se rend compte que d'une, ils ne sont pas en règle.
00:30:47 C'est un élevage déclaré à moitié.
00:30:50 Ils ont un cacatoès qui est complètement déplumé par le stress, l'anxiété.
00:30:55 Les conditions de vie ne sont pas du tout adaptées.
00:30:58 Il y a des chihuahuas partout, des chochotes partout.
00:31:03 Il y a eu une bagarre de chiens également quand on était présent.
00:31:07 J'ai appelé tous les refuges du département qui m'ont tous rejoint là-bas.
00:31:11 On a pu extraire certains animaux.
00:31:14 C'est la fin de cette édition.
00:31:16 Retour des débats dans un instant dans 180 minutes info.
00:31:18 Après une très courte coupure pub.
00:31:20 A tout de suite.
00:31:21 De retour sur le plateau de 180 minutes info.
00:31:27 On entame ce débat autour des élections européennes avec ce nouveau sondage Opinion Way pour CNews, Europe 1 et le JDD, le Rassemblement National.
00:31:35 Vous allez le voir qu'il continue de progresser dans les intentions de vote pour les prochaines élections européennes.
00:31:39 31% de plus de points pour Jordan Bardella avec une majorité présidentielle menée par Valérie Ayé qui perd un point.
00:31:47 Les dynamiques pour l'instant commencent à illustrer la peine qu'a Valérie Ayé peut-être à faire campagne et à marquer des points au sein de la population.
00:31:59 On voit que sa campagne ne décolle pas.
00:32:02 Ce sondage a été réalisé avant l'entrée en campagne massive du gouvernement incarné par Gabriel Attal.
00:32:09 On verra s'il y a un effet.
00:32:10 On peut en douter parce que vu la popularité relative du gouvernement, pas certain que le fait qu'il s'implique dans cette campagne soit de nature à lancer une dynamique.
00:32:18 Mais on verra dans les prochains sondages.
00:32:20 Ce que l'on constate c'est que l'écart se creuse aussi entre Valérie Ayé et son principal rival aujourd'hui, Raphaël Glucksmann.
00:32:26 Il y a deux points d'écart seulement entre les deux listes.
00:32:28 Le problème c'est aussi de positionnement.
00:32:30 Valérie Ayé avait dit qu'il votait à 90% comme elle.
00:32:36 Ce n'est pas de nature à convaincre les électeurs de la choisir au profit de Raphaël Glucksmann.
00:32:41 En interne on a corrigé le tir.
00:32:44 Malgré tout, il y a encore des personnes qui n'ont pas eu les leçons.
00:32:49 Hier, Bernard Guetta a dit sur l'antenne d'une radio que pourquoi Raphaël Glucksmann ne rejoignait pas la majorité.
00:32:56 Bref, c'est compliqué de se distinguer.
00:32:59 Pourquoi Bernard Guetta ne réjouit pas Raphaël Glucksmann ?
00:33:03 On pourrait lui poser la question.
00:33:05 En tout cas, c'est difficile de se différencier de votre principal rival quand vous dites que lui ou nous c'est un peu la même chose.
00:33:11 Pour finir, on voit que la stratégie de la France Insoumise est assez inefficace.
00:33:15 Ils sont toujours autour du même score.
00:33:17 Malgré le fait qu'ils soient uniquement sur le thème de la situation proche-orient, ça n'a aucun impact sur les sondages.
00:33:22 Quant au Rassemblement National, on est sur un score historique.
00:33:26 Il y a une certaine prudence.
00:33:28 Jordan Bardella me confiait cette semaine qu'il était relativement prudent.
00:33:30 Il peut y avoir un effet.
00:33:32 Puisqu'il a annoncé grand vainqueur, les gens vont se dire que ce n'est pas nécessaire d'aller voter le 9 juin.
00:33:37 Il peut y avoir une forme de démobilisation qui pourrait lui être préjudiciable.
00:33:41 Est-ce qu'il peut y avoir un effet, Gabriella Thal, qui vient de rentrer en campagne ?
00:33:46 Je voudrais parler des sondages, mais aussi du fond.
00:33:50 Concernant les sondages, il faut se rappeler qu'il y a 5 ans, il y avait des sondages qui étaient à peu près similaires.
00:33:57 L'écart était un peu moins important.
00:33:59 La majorité présidentielle était autour de 17-18, lorsque le Rassemblement National était autour de 23-24.
00:34:06 C'est l'écart qui est assez considérable.
00:34:09 Il y avait 7-8 points d'écart.
00:34:11 Au final, nous avons eu exactement le même nombre de sièges.
00:34:15 Je crois qu'il faut être prudent.
00:34:17 On est en plein dedans, on n'est pas à la fin de la campagne, donc tout peut encore évoluer.
00:34:23 Ça, c'est pour les sondages.
00:34:25 Et puis, pour le fond.
00:34:27 Je suis profondément européenne.
00:34:32 Je suis quelqu'un de profondément européen.
00:34:35 Parce que je crois que l'Europe est indispensable pour être plus fort, que ce soit au niveau économique ou au niveau sécuritaire.
00:34:48 Et je ne voudrais pas qu'un parti qui soit un parti de capitulation, un parti de sortie de l'Europe, puisse l'emporter au Parlement européen.
00:35:00 Ils ne veulent plus sortir de l'Europe.
00:35:02 Ils ont voulu à un moment.
00:35:04 C'est intéressant.
00:35:06 Ils l'avaient dit très clairement il y a quelques années.
00:35:09 Aujourd'hui, ils ne disent plus complètement la même chose.
00:35:11 Sauf qu'ils disent qu'on ne veut pas appliquer les traités européens, on veut les appliquer à tout le moins différemment.
00:35:17 Sauf que je suis avocat, donc je sais un petit peu ce que ça veut dire des traités.
00:35:21 Soit on dit qu'on adhère, on prend un abonnement dans un club et on accepte les règles de ce club.
00:35:32 Ou alors on dit qu'on adhère mais on ne paye pas l'abonnement.
00:35:35 C'est à peu près ça, si vous voulez.
00:35:37 Donc lorsqu'on dit qu'on n'appliquera pas les traités tels qu'ils sont, ça veut dire au demeurant qu'on sortira de l'Europe.
00:35:44 Parce que les règles sont les mêmes pour tous au niveau du Parlement européen et au niveau de l'Europe.
00:35:50 Et au-delà de ça, rappelons-nous quand même la commission d'enquête de l'Assemblée nationale
00:35:57 qui a mis le doigt sur le fait que le RN était la courroie de transmission, je cite, du Kremlin.
00:36:06 Et nous sommes dans une situation aujourd'hui que nous n'avons pas connue avant.
00:36:12 C'est-à-dire qu'il y a un axe qui est l'axe Russie, Iran, Chine, qui est un axe très inquiétant, y compris pour notre sécurité.
00:36:24 Vous êtes un petit peu caricaturale. Après vous êtes en campagne, aussi ce qu'on peut comprendre.
00:36:28 Non, je ne suis pas caricaturale.
00:36:30 On décide que c'est Thierry Mariani qui vient remplacer Jordan Bardella. Et quand on sait qui est Thierry Mariani, qui est régulièrement invité à Russia Today,
00:36:45 et qui a même, je crois, des actions dans Russia Today, qui s'est rendu au Kremlin en 2014 pour dire qu'en définitive,
00:36:53 pour accéder à la demande de Poutine par rapport à ce qui concernait la Crimée et la Russie.
00:37:04 Là, la difficulté, c'est qu'effectivement, il n'y a pas de personnes qui peuvent apporter des propos contradictoires par rapport à tout ça.
00:37:11 Et lorsqu'on sait qu'il est visé par des trafics d'influence, aujourd'hui, lorsqu'on regarde les votes du RN au Parlement européen,
00:37:19 mais même au Parlement français, ils n'ont jamais participé.
00:37:24 Alors, soit ils se sont abstenus, soit ils ont voté contre, à la fois par rapport au soutien à l'Ukraine,
00:37:29 et à la fois par rapport aux textes sur les ingérences étrangères.
00:37:34 En tout cas, on a compris la stratégie de la majorité présidentielle, qui est une sorte de poutinisation du RN.
00:37:39 Non, non, non.
00:37:40 Non, mais c'est à peu près les mêmes...
00:37:42 Ce n'est pas une stratégie. Quand vous dites stratégie, vous dites que je suis insincère dans mes propos.
00:37:47 En tout cas, je l'entends comme ça.
00:37:48 Non seulement je ne suis pas insincère, mais j'estime qu'un parti qui va siéger avec l'AFD,
00:37:54 c'est-à-dire avec un parti allemand qui se rend à des fêtes néo-nazis,
00:37:59 et lorsqu'on a un parti qui est très clairement, par ses actes, par ses votes, par ses propos, par son entourage, qui est encore une fois...
00:38:07 Mais c'est vrai qu'on l'a vu avec Marine Le Pen, vous avez tout à fait raison, y compris Marine Le Pen, qui est parfois mal à l'aise par rapport à Assad.
00:38:13 On a un problème, surtout lorsqu'on sait à quel point le Kremlin est proche de l'Iran, et à quel point l'Iran, c'est le commandant-gouverneur des sept...
00:38:22 Je tente de vous apporter des arguments de contradiction, tout simplement parce qu'il n'y a pas de député du RN qui pourrait engager un duel.
00:38:28 On voit en un mot, l'objectif pour la majorité de convaincre sur les idées européennes.
00:38:32 On a vu Gabriel Attal hier très à la peine d'avancer des arguments pro-européens,
00:38:35 et finalement l'argument aujourd'hui se résume surtout à taper sur le RN et leurs alliés.
00:38:40 C'est vrai qu'on peut avoir peut-être Alberto Toscano si on se projette après ces élections européennes,
00:38:46 on verra bien les résultats de ces élections, mais la difficulté peut-être pour l'Europe,
00:38:51 c'est d'avoir un Parlement morcelé entre des personnes qui sont peut-être pour plus d'Europe,
00:38:57 et d'autres qui sont pour peut-être plus de liberté pour les États au sein de cette Europe.
00:39:01 Le problème dans la démocratie est que le peuple a le Parlement qu'il mérite, qu'il choisit.
00:39:07 Donc on verra quel sera le prochain Parlement européen, moi aussi j'espère qu'il sera européiste.
00:39:14 Mais une fois qu'on a dit ça, je crois qu'on doit se rendre compte que ces élections européennes ont vraiment deux visages.
00:39:23 Un visage effectivement communautaire et un visage national.
00:39:28 Dans les quatre principaux pays de l'Union, France, Allemagne, Italie et Espagne,
00:39:34 les gouvernements en place vivent ces élections comme un test de politique intérieure.
00:39:42 Et en particulier en France je crois, parce que madame la députée a absolument raison quand elle dit
00:39:48 qu'on peut considérer le Rassemblement national comme un parti particulier.
00:39:54 Mais à ce point-là on ne peut pas oublier le fait que le président de la République actuelle en France
00:40:00 a été élu parce qu'il y a eu le réflexe de considérer le Rassemblement national comme un parti particulier.
00:40:10 On aura l'occasion de poursuivre la discussion sur ce sujet dans un instant.
00:40:14 Je me permets juste de vous couper.
00:40:16 On va poursuivre la discussion autour des élections européennes, peut-être autour du Rassemblement national,
00:40:20 mais du fait effectivement que le président de la République a peut-être été élu
00:40:24 grâce à un rejet de Marine Le Pen au second tour en 2022.
00:40:27 Merci beaucoup Caroline Yadam. On poursuivra la discussion avec vous dans un instant.
00:40:31 Très courte coupure pub, l'heure des livres et on revient.
00:40:34 De retour sur le plateau de 180 minutes info, dans un instant vos débats,
00:40:42 mais avant cela le rappel des principales actualités de ce vendredi avec vous, Mathieu.
00:40:48 Je me suis trompé tout à l'heure donc j'ai eu peur une nouvelle fois.
00:40:51 C'est une véritable polémique qui secoue le concours de l'Eurovision.
00:40:55 La chanteuse Eden Golan pour Israël a été qualifiée en finale.
00:40:59 Et ce, malgré les nombreux appels au boycott, sa chanson avait vu sa version initiale modifiée
00:41:05 car elle faisait allusion à l'attaque du Hamas du 7 octobre.
00:41:08 Voyez ce sujet de la rédaction.
00:41:10 Ils étaient environ 12 000 à manifester contre la participation d'Israël à l'Eurovision.
00:41:20 Des drapeaux israéliens piétinés, des pancartes anti-Israël et des slogans appelant au boycott de l'Etat hébreu.
00:41:27 Parmi les manifestants pro-palestiniens, la jeune militante Greta Thunberg.
00:41:32 Des mobilisations qui obligent la délégation israélienne à prendre des mesures radicales pour protéger sa chanteuse.
00:41:40 Eden Golan, 20 ans, ne peut plus sortir de sa chambre si ce n'est pour répéter.
00:41:45 Elle est toujours accompagnée de plusieurs gardes du corps et n'a pas participé aux divers événements autour de la compétition.
00:41:51 Selon les médias israéliens, il s'agit du dispositif de protection le plus important pour l'Etat hébreu depuis 1974, après la guerre du Kippour.
00:41:59 La chanteuse Eden Golan espère que la finale prévue demain se déroulera dans les meilleures conditions.
00:42:04 Je pense que nous sommes tous ici pour une seule raison.
00:42:10 Et l'EBU prend toutes les précautions de sécurité pour que ce soit un lieu sûr et uni pour tout le monde.
00:42:16 Donc je pense que tout le monde est en sécurité et nous ne viendrons ici pour aucune autre raison.
00:42:26 Une nouvelle manifestation contre la participation de la chanteuse israélienne est prévue demain.
00:42:34 On retourne en France et on revient sur ce qui s'est passé hier soir dans la capitale. Deux policiers ont été grievement blessés.
00:42:40 Un homme qui venait d'être interpellé s'est emparé de l'arme d'un fonctionnaire au commissariat du 13e arrondissement.
00:42:46 Il a ensuite ouvert le feu. Le pronostic vital de l'un des policiers est toujours engagé.
00:42:51 Bonjour Dunia Tengour, vous êtes avec Pierre-François Altermat. Quelles sont les informations dont vous disposez ?
00:42:59 Bonjour Mathieu. C'est une scène d'une grande violence qui a eu lieu hier soir. Nous sommes devant le commissariat du 13e arrondissement.
00:43:06 Comme vous pouvez le constater sur ces images, il y a encore un périmètre de sécurité.
00:43:11 On vous rappelle les faits. Hier soir, une équipe de policiers est appelée vers 22h30 au domicile d'une femme qui vient de subir une attaque occultaire.
00:43:20 Une attaque extrêmement violente. L'homme est très vite interpellé et emmené ici dans ce commissariat.
00:43:27 On ne connaît pas vraiment les circonstances, mais c'est à ce moment-là que l'homme a réussi à saisir l'arme de l'un des policiers et a ouvert le feu sur deux d'entre eux.
00:43:37 Deux ont été grièvement blessés. Les secours sont arrivés très vite.
00:43:42 Comme vous l'avez dit, aujourd'hui, ce que l'on sait, c'est que l'un des policiers est dans un état très grave puisque son pronostic vital est engagé.
00:43:50 L'agresseur a été touché par des coups au thorax, mais son pronostic n'est pas engagé.
00:43:57 Ce qu'on peut vous dire, c'est que l'heure est au retour au calme, mais c'est quand même toute une profession qui est sous le choc.
00:44:05 Merci beaucoup. A vous. On poursuit ce journal avec cette enquête qui avance après l'enlèvement et la séquestration d'un adolescent à Reims. C'était dimanche dernier.
00:44:15 Deux personnes ont été interpellées. Il s'agit du principal auteur de l'agression et de sa mère. Je vous propose d'écouter le procureur de la République de Reims.
00:44:23 Il ne se souvient plus de rien jusqu'à ce qu'il se retrouve dans un appartement. Dans cet appartement, il y avait plusieurs personnes, dont le frère de son ex-petite amie.
00:44:33 Cet ex-petite amie l'a vu passer dans le couloir en pleurs et le crâne rasé. Il a également vu la maman de la petite amie et donc du grand frère, qui n'est pas intervenu à son secours.
00:44:50 À un moment, il a entendu qu'on allait l'emmener dans la cave. Il a à nouveau visiblement perdu connaissance et s'est retrouvé dans la rue sans avoir la moindre idée de la manière dont il avait pu quitter ou non l'appartement, volontairement ou non.
00:45:04 On pense sur la situation à Mayotte à présent avec cette épidémie de choléra, épidémie qui est contenue selon le ministre de la Santé, Frédéric Valtout.
00:45:12 Il s'est exprimé depuis Mayotte alors que l'épidémie a fait un premier mort, une petite fille de 3 ans. On écoute le ministre.
00:45:19 Sur place, la situation montre une lente élévation du niveau de personnes touchées. Aujourd'hui, il y a 65 personnes qui ont été touchées.
00:45:26 Je pense à cette petite fille qui malheureusement a succombé il y a moins de 48 heures, première victime du choléra ici à Mayotte dans une maladie qui est apparue le 18 mars.
00:45:40 C'est l'objet de mesures pour tenter autant que possible de la circonstruire. On voit qu'on n'arrive pour l'instant à n'avoir qu'un seul foyer et une intervention des services de santé sur la vaccination,
00:45:53 sur la prise en charge, sur l'accompagnement des personnes touchées qui permettent pour l'instant de circonstruire cette poussée du choléra.
00:46:01 C'est l'une de vos préoccupations, si ce n'est le pouvoir d'achat face au prix de l'alimentation qui s'envole en ce moment.
00:46:09 C'est notamment le cas du sucré. Plus de 6 euros la pâte à tartiner, 2 euros la bouteille de soda.
00:46:14 Alors quel impact sur le pouvoir d'achat des consommateurs ?
00:46:17 Element de réponse avec Maxime Lavandier, Antoine Durand et Jean-Laurent Constantini.
00:46:22 A la sortie des supermarchés, vous êtes nombreux à constater une hausse de prix sur vos tickets de caisse.
00:46:28 On n'a même plus les prix des produits. Il y a des produits qui coûtaient 50 centimes, maintenant ils sont 1,30 euros.
00:46:33 Et certains produits sont plus impactés que d'autres.
00:46:36 Surtout les boissons, mais aussi par exemple le jambon.
00:46:39 Le fromage, ça a monté. Les fruits, ça a monté. Les légumes qui coûtaient 1 euro, aujourd'hui ça monte à 2,99 euros.
00:46:51 Une augmentation qui oblige ces consommateurs à modifier leurs habitudes.
00:46:55 On fait plusieurs magasins. Si dans un magasin un tel produit est moins cher, on va là-bas, vice versa.
00:47:02 Acheter beaucoup plus de la sous-marque.
00:47:04 Avant je faisais facilement des courses pour une semaine, maintenant je les fais plus pour 2-3 jours.
00:47:09 Comme l'explique l'économiste Marc Twaty, le prix des produits alimentaires ne reviendra pas à celui connu en 2021.
00:47:15 Quand on nous dit que l'inflation se stabilise, voire elle baisse, c'est une arnaque.
00:47:20 L'inflation qui baisse, ça ne veut pas dire que les prix baissent.
00:47:22 Ça veut dire que les prix augmentent moins vite. C'est ce qu'on appelle la désinflation.
00:47:26 Et donc les prix malheureusement continuent d'augmenter.
00:47:28 Selon l'INSEE, les prix à la consommation ont augmenté de 0,5% entre mars et avril.
00:47:35 Passe au sport.
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00:47:49 Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:47:54 Et les supporters de l'OM forcément déçus après ce qui s'est passé hier.
00:47:58 Oui, la marche était véritablement trop haute.
00:48:00 Une défaite 3-0 de Marseille bien sûr contre la Talenta.
00:48:04 C'était en Italie. Retour sur le match et donc Marseille qui échoue aux portes de la finale.
00:48:09 Au cœur de la nuit italienne, l'Olympique de Marseille veut faire battre son cœur
00:48:14 et celui de ses supporters restait pour la plupart à 430 km de là.
00:48:21 Pour basculer dans la folie européenne et aller chercher la finale,
00:48:25 les hommes de Jean-Louis Gasset ont deux missions.
00:48:27 Emballer le match et prouver que l'OM est aussi une équipe qui s'est gagnée loin de ses terres.
00:48:33 Mais en face, la Talenta a tout aussi faim et le prouve.
00:48:37 Les bergamasques sont les plus dangereux et multiplient les assauts sur la cage de Paolo Pez.
00:48:49 Les fossés à eux sont trop approximatifs et à force de plier, ils finissent par rompre.
00:48:54 Sur le terrain, les Marseillais semblent perdus et complètement dépassés par l'enjeu.
00:49:12 A 1-0 à la pose, il existe malgré tout encore une lueur d'espoir
00:49:17 sur laquelle N'Diaye n'est d'ailleurs pas loin de capitaliser.
00:49:21 Mais quelques minutes plus tard, les choses se compliquent un peu plus pour l'OM.
00:49:28 Sonné, Marseille tente le tout pour le tout mais le sort ne lui sourit pas
00:49:41 et l'addition se corse même en fin de match.
00:49:46 L'OM, jamais en mesure d'inquiéter la Talenta, ne verra donc pas la finale de Ligue Europa.
00:49:51 Les bergamasques disputeront la première finale européenne de leur histoire.
00:49:57 C'était l'espoir.
00:49:58 Dans un instant, place au débat et on reviendra notamment sur cette polémique
00:50:20 autour de l'Eurovision et la présence d'Israël qui est contestée sur place.
00:50:25 On en parle dans un instant avec mes invités, à tout de suite.
00:50:27 Sur le plateau de 180 minutes info pour les débats avec mes invités pour cette seconde heure.
00:50:38 Avec moi autour de la table Alexis Isard, député Renaissance de l'Essonne,
00:50:41 Alberto Toscano, journaliste, écrivain, je le disais tout à l'heure,
00:50:44 auteur de "Camarades balabanoffes" chez Armand Colin qui vient de sortir
00:50:48 et Bernard Cohen Haddad qui nous rejoint également pour cette deuxième heure,
00:50:52 président Cercle de réflexion Étienne Marcel et auteur, on l'affiche également à l'écran,
00:50:57 de "L'avenir appartient" au PME aux éditions du Nod.
00:51:00 Thomas Bonnet, vous êtes resté également.
00:51:02 On parlera dans quelques instants des élections européennes de ce sondage CSA C-News,
00:51:08 Europe 1, le JDD avec le Rassemblement national qui prend en deux points la liste de Valérie Ayé
00:51:13 qui en perd un.
00:51:14 Mais avant cela, je vous souhaitais que nous revenions sur ce qui se passe en ce moment en Suède.
00:51:19 On va peut-être vous montrer quelques images, ces différentes manifestations
00:51:24 contre la présence d'Israël au sein de l'Eurovision.
00:51:29 Il y a eu cette prestation de cette jeune femme, disons-le, courageuse,
00:51:33 Hédène Vonnant, interprète de "Hurricane".
00:51:36 On regarde la prestation d'hier soir lors des demi-finales,
00:51:41 sa qualification pour les finales qui vont au lieu samedi, il me semble.
00:51:44 C'est bien cela ?
00:51:45 - Oui, je crois.
00:51:46 - Vous n'êtes pas un fan de l'Eurovision.
00:51:47 - Allez, on regarde et on voit les encouragements de Benhamin Netanyahou juste après ça.
00:51:53 * Extrait de "Hurricane" de Hedène Vonnant *
00:52:14 Hédène, je veux te souhaiter bonne chance.
00:52:19 Tu sais quoi ? Tu as déjà gagné.
00:52:22 Car non seulement tu participes fièrement et de manière impressionnante à l'Eurovision,
00:52:25 mais tu affrontes avec succès une horrible vague d'antisémitisme.
00:52:29 Tu t'y opposes et tu représentes l'État d'Israël avec beaucoup d'honneur.
00:52:33 Alors, sois béni et sache que lorsqu'ils te hurront, nous te créerons oura.
00:52:38 - Je disais "courageuse" tout à l'heure, tout simplement parce que sa sécurité a été renforcée,
00:52:44 sécurité personnelle, sécurité autour de l'organisation de cet événement qui a été renforcé.
00:52:49 Il y a même des renforts, il me semble, des pays voisins à la Suède face à la mobilisation,
00:52:56 contre la participation d'Israël à l'Eurovision.
00:52:59 Regardez ce sujet de la rédaction autour de ces différentes manifestations avec la présence notamment de Greta Thunberg.
00:53:06 Est-ce que ça vous étonne ou pas ? On en parle dans un instant.
00:53:09 * Extrait de "Hurricane" de Hedène Vonnant *
00:53:12 Ils étaient environ 12 000 à manifester contre la participation d'Israël à l'Eurovision.
00:53:18 Des drapeaux israéliens piétinés, des pancartes anti-Israël et des slogans appelant au boycott de l'État hébreu.
00:53:25 Parmi les manifestants pro-palestiniens, la jeune militante Greta Thunberg.
00:53:30 Des mobilisations qui obligent la délégation israélienne à prendre des mesures radicales pour protéger sa chanteuse.
00:53:38 Hedène Golan, 20 ans, ne peut plus sortir de sa chambre si ce n'est pour répéter.
00:53:43 Elle est toujours accompagnée de plusieurs gardes du corps et n'a pas participé aux divers événements autour de la compétition.
00:53:49 Selon les médias israéliens, il s'agit du dispositif de protection le plus important pour l'État hébreu depuis 1974, après la guerre du Kippour.
00:53:57 La chanteuse Hedène Golan espère que la finale prévue demain se déroulera dans les meilleures conditions.
00:54:03 Je pense que nous sommes tous ici pour une seule raison.
00:54:08 Et l'EBU prend toutes les précautions de sécurité pour que ce soit un lieu sûr et uni pour tout le monde.
00:54:19 Donc je pense que tout le monde est en sécurité et nous ne viendrons ici pour aucune autre raison.
00:54:24 Une nouvelle manifestation contre la participation de la chanteuse israélienne est prévue demain.
00:54:31 Donc vous l'avez compris, différentes manifestations, un appel au boycott et il y en a qui compare ce qui a été fait vis-à-vis de la Russie
00:54:40 par rapport à ce qui devrait être fait aujourd'hui vis-à-vis d'Israël, oubliant peut-être qu'au passage c'est totalement différent.
00:54:46 C'est la Russie qui a agressé l'Ukraine et c'est le Hamas qui a agressé, même plus qu'agressé Israël, qui a commis juste des actes terroristes.
00:54:56 Rima Hassan, la numéro 7 sur la liste LFI, a dit "Israël est pire que la Russie".
00:55:00 Partant de ce principe-là, ils veulent appliquer à Israël ce qui a été appliqué à la Russie,
00:55:05 c'est-à-dire des sanctions dans le milieu de la chanson, dans le milieu du sport, et aussi dans les universités,
00:55:11 la rupture des partenariats entre certaines universités et les universités russes.
00:55:16 Mais vous l'avez dit, la situation est très différente entre ce qui s'est passé vis-à-vis de la Russie et de l'Ukraine
00:55:20 et ce qui se passe actuellement entre Israël et le Hamas.
00:55:23 Autant plus qu'ils oublient peut-être qu'en Israël, c'est également dans les universités parfois qu'il y a des mouvements de protestation
00:55:29 contre la politique de Benjamin Netanyahou.
00:55:32 On écoute le sentiment vis-à-vis de cette comparaison, qui n'a pas lieu d'être, de Yonatan Harfi, président du CRIF,
00:55:39 qui a été interrogé par nos confrères de Radio-J.
00:55:41 La situation d'Israël ressemble plus à celle de l'Ukraine qu'à celle de la Russie, si on est précis sur le plan idéologique.
00:55:47 On a dans tous les cas un régime démocratique qui fait face à l'agression d'un régime totalitaire.
00:55:55 Ça devrait suffire à ce que la comparaison avec la Russie s'arrête immédiatement.
00:56:00 Israël est dans le cas de l'Ukraine, pas dans le cas de la Russie.
00:56:02 Mais au-delà de ça, évidemment, ce qui est intéressant, c'est que ceux qui disent ça n'ont jamais été chercher d'autres exemples
00:56:09 ou d'autres responsabilités ou d'autres acteurs à retirer des Jeux olympiques ou de l'Eurovision.
00:56:15 C'est évidemment, exclusivement parce qu'il s'agit d'Israël, qu'on va chercher ce type de comparaison.
00:56:20 Alexis Lizard, à qui profite le fait qu'il y ait cette alimentation, cette grande confusion par certains acteurs, d'ailleurs, politiques ?
00:56:29 C'est peut-être un élément de réponse, d'ailleurs.
00:56:31 Évidemment, à certains politiques, mais je crois que globalement, ça ne profite à personne.
00:56:35 C'est assez surprenant l'impression, quand on voit ces polémiques-là, que le 7 octobre n'a pas existé.
00:56:40 D'ailleurs, je ne suis pas énormément l'Eurovision, mais si j'ai bien compris, le texte en question, les paroles de la chanson, ont dû être écrites plusieurs fois pour faire disparaître le 7 octobre.
00:56:47 Elles ont dû être modifiées, c'est-à-dire qu'ils ont présenté un texte, tout simplement pour qu'elles puissent participer à l'Eurovision.
00:56:53 Je vais vous lire les paroles.
00:56:54 Ce qui était reproché à cette jeune femme, au texte qui était présenté, c'est qu'il y avait des allusions trop fortes, selon certains, vis-à-vis de ce qui s'est passé le 7 octobre dernier.
00:57:05 "Ecoutez bien, tout de même, dans l'orage, nous n'avons rien à cacher, ramène-moi à la maison et laisse le monde derrière, je te promets que ça n'arrivera plus jamais.
00:57:13 Je suis toujours mouillé par cette pluie d'octobre, pluie d'octobre."
00:57:17 D'ailleurs, le titre, qui devait s'appeler "October Rain", "Pluie d'octobre", a été, lui aussi, modifié.
00:57:23 On en est là. C'est-à-dire que ça a tout de même commencé, effectivement, avec la modification des paroles de cette chanson.
00:57:28 C'est dangereux. On a connu les attentats terroristes en France, on sait ce que c'est.
00:57:31 Et d'oublier que les attentats du 7 octobre ont eu lieu, ont existé, c'est oublier qu'il reste encore des otages, des personnes qui doivent être récupérées, des familles qui les attendent.
00:57:40 Et là, on a, d'une certaine manière, l'impression que l'opinion publique doit oublier ce qui s'est passé le 7 octobre et doit simplement se concentrer sur ce qui se passe aujourd'hui en Palestine.
00:57:49 Sauf que c'est les deux qui doivent être regardés. C'est la raison pour laquelle ces événements ont lieu et le commencement, cet attentat du 7 octobre, qui a causé la vie à des centaines et des milliers de personnes.
00:58:00 On souhaite faire oublier ce qui s'est passé le 7 octobre dernier, Bernard Cohen, Aden ?
00:58:05 Oui, complètement. Et puis, ceux qui, aujourd'hui, ne veulent pas qu'Israël chante et danse, ce sont les mêmes qui ne veulent pas que l'on fasse tout simplement l'école aux jeunes filles, qu'on leur apprenne à chanter,
00:58:17 que l'on aille au musée, que l'on aille tout simplement faire de la peinture, qu'on puisse lire des livres, que l'on soit dans l'esprit des Lumières.
00:58:25 C'est ça la réalité. Et qui ne s'offusque pas, quand dans certaines chansons de rappeurs, on parle de viol, de tirer sur les flics. C'est ça la réalité aujourd'hui.
00:58:34 Il y a deux poids, deux mesures. Ce qu'on reproche à cette chanteuse israélienne, c'est qu'elle est juive, qu'elle est belle et qu'elle sait chanter. C'est ça la réalité, rien d'autre.
00:58:42 Et on est dans un mouvement aujourd'hui d'obscurantisme culturel qui sert simplement à valider des thèses d'ancien système, d'ancien régime et d'ancien Moyen-Âge.
00:58:53 C'est extrêmement grave, ce n'est pas la démocratie, ce n'est pas la culture, ce n'est pas tout simplement l'éducation que nous souhaitons aujourd'hui.
00:59:00 Et ça peut aller très loin, on en a parlé au tout début de la journée, notamment dans l'heure des pros, à la télévision belge.
00:59:07 Cette demi-finale qui a été retransmise a été brièvement interrompue sur VRT par un message, regardez-le, de soutien à la Palestine, diffusé par un syndicat de la chaîne.
00:59:20 Donc l'écran noir que vous voyez, c'est ce qui a été diffusé hier soir, ceci est une action syndicale, on vous l'a traduit, nous condamnons les violations des droits de l'homme commises par l'État d'Israël.
00:59:29 De plus, l'État d'Israël détruit la liberté de la presse, c'est pourquoi nous interrompons brièvement l'image.
00:59:36 Voici ce qu'on pouvait lire en néerlandais sur ce message, vous en pensez quoi Alberto Toscano ?
00:59:40 Dire que l'État d'Israël détruit la liberté de la presse est particulièrement bête, parce que ça signifie ne pas connaître l'État d'Israël.
00:59:48 En Israël, il y a une liberté de la presse qui est parfaitement comparable à celle qu'il y a dans les pays européens.
00:59:55 On dit ce qu'on pense et on dit même des choses que parfois on ne voudrait pas entendre, mais on a le droit de les dire.
01:00:03 Israël c'est une démocratie, c'est un pays libre, et la différence entre Israël et d'autres pays de cette région est surtout là, la démocratie.
01:00:13 Évidemment dans la démocratie il y a aussi le fait que le Parlement qui est élu peut exprimer des positions qui sont parfois contestables.
01:00:21 Et je pense que dans ce gouvernement israélien il y a des positions que moi je n'approuve pas.
01:00:26 Mais une fois qu'on a dit ça, on a oublié, et on ne peut pas oublier, on voudrait oublier, et je pense qu'on ne peut pas oublier l'élément fondamental.
01:00:37 Israël a été agressé le 7 octobre et tout état du monde, une fois agressé de cette façon, aurait réagi.
01:00:46 Ils ont réagi mal, ils ont exagéré, ils ont fait… on peut discuter, mais tout état du monde a le droit de garantir sa propre sécurité.
01:00:55 Je crois que la population israélienne a souhaité, en soutenant même les protestations contre le gouvernement, a toujours souhaité exprimer cet élément fondamental.
01:01:07 Nous avons le droit à la sécurité, nous avons le droit de ne plus être agressés de cette façon.
01:01:14 Le pire c'est qu'il y a une instrumentalisation, on en parle depuis plusieurs semaines, plusieurs mois maintenant, de ce qui se passe sur place, ce conflit entre Israël et le Hamas.
01:01:23 Regardez ce que souhaite la France insoumise à travers les propos d'Alexis Corbière, qui utilise l'Eurovision, mais bon nombre d'événements,
01:01:33 depuis plusieurs semaines maintenant, pour tout simplement diviser la population, ici la population française. On l'écoute.
01:01:42 Ne prenons pas la discussion comme ça. C'est quoi le sujet ?
01:01:45 C'est sa demande en tout cas.
01:01:46 Le sujet c'est pas Eurovision, pardon, on aime, on n'aime pas, ça c'est de la chansonnette.
01:01:49 Le sujet actuellement c'est qu'il y a une réplique du gouvernement israélien suite au drame à l'horreur du 7 octobre,
01:01:57 totalement disproportionnée à tel point que la Cour de justice internationale a demandé de prendre au gouvernement israélien des mesures conservatoires,
01:02:04 parce qu'il y avait même les mots terribles, d'un risque génocidaire qui était possible.
01:02:08 À la mesure où M. Netanyahou a politisé l'Eurovision, je considère que nous avons raison aussi de dire de politiser,
01:02:13 et qu'il serait bon que, plutôt même à la limite que cette chanteuse ne chante pas, que M. Netanyahou retire ses troupes,
01:02:20 comme tout le monde lui demande. On ne peut pas avoir raison contre tout le monde.
01:02:22 On le disait à l'instant, Thomas Bonnet, tout est prétexte pour tenter d'alimenter cette petite musique et de fracturer la population française.
01:02:31 Espère-t-il capitaliser sur cela, mais je ne crois pas que ça marche.
01:02:34 On revient un peu toujours à la même chose, c'est-à-dire que la stratégie de la France insoumise,
01:02:39 c'est d'utiliser tous les prétextes, tous les moyens pour créer du clivage et pour s'adresser, pense-t-il,
01:02:46 à une partie de la population qui, il les imagine, pourrait être convaincue par leur posture contre l'État d'Israël.
01:02:53 On l'a déjà dit aussi, mais il faut quand même se rappeler que Jean-Luc Mélenchon n'a pas été au second tour de l'élection présidentielle
01:02:58 la dernière fois à 400 000 voix près. Il va essayer de les chercher, ces 400 000 électeurs,
01:03:03 et donc il est dans cette stratégie de l'outrance permanente.
01:03:06 Ils sont en train de politiser un concours de chant, parce que c'est quand même de ça dont il s'agit.
01:03:10 Il faut rappeler que l'Eurovision, c'est un concours de chant, et on est en train de demander à une chanteuse
01:03:14 de ne pas performer parce qu'elle serait d'un pays qui, à leurs yeux, n'a pas…
01:03:19 Enfin bref, on est vraiment… on marche sur la tête.
01:03:22 Et c'est aussi la limite, à mon sens, de la politisation extrême que l'on fait de certains événements,
01:03:26 que ce soit l'Eurovision, mais aussi les Jeux olympiques.
01:03:29 Il y a eu beaucoup de problèmes autour des athlètes russes, par exemple, qui vont figurer sous bannière neutre.
01:03:34 On a entendu, par conséquent, d'autres personnes demander à ce que les athlètes israéliens soient sous bannière neutre.
01:03:39 Bref, on s'en sort plus, donc je pense qu'il faut aussi sortir ces concours de chant et ces concours sportifs
01:03:44 d'une forme de politisation.
01:03:46 Et on fait un point, justement, sur ces élections européennes, avec ce dernier sondage Opinion Way pour CNews Europe 1,
01:03:50 et le JDD avec le Rassemblement national qui continue de progresser dans les intentions de vote
01:03:54 pour les prochaines élections européennes.
01:03:57 La liste de la majorité présidentielle poursuit sa chute,
01:04:01 était aux alentours de 19% il y a quelques semaines,
01:04:05 est aux alentours à présent de 16%.
01:04:08 Effectivement, on le voit, 7% pour la France insoumise.
01:04:12 Cette stratégie de tout conflictualiser qui ne marche pas.
01:04:15 Pour tenter d'apporter un tout petit peu de souffle, je me tourne vers vous, Alexis Isard, Valérie Ayé.
01:04:20 Il y a le gouvernement qui s'est mis en ordre de marche.
01:04:24 Gabriel Attal était hier en Bretagne.
01:04:26 Est-ce qu'il va y avoir un effet Attal, un effet gouvernement qui apporte son soutien à la tête de liste ?
01:04:32 Ou non, on le verra dans les prochains jours.
01:04:34 Mais en attendant, regardez ce sujet signé Mickaël Chailloux.
01:04:36 Bonjour.
01:04:37 Il arrive avec la cravate de Premier ministre,
01:04:40 qui laisse tomber très vite pour la chemise ouverte du militant Renaissance en campagne.
01:04:44 Première étape à la créperie, avec une quinzaine d'habitants
01:04:48 castés par les députés locaux.
01:04:50 Vu de Bretagne, l'Europe c'est loin.
01:04:52 Je demandais à M. Attal d'essayer de dire plus simplement les choses.
01:04:59 Qu'est-ce que l'Europe allait apporter au monde rural ?
01:05:02 Toutes les problématiques qui se traitent au niveau européen, pour eux, c'est de l'ébru.
01:05:08 Deuxième étape dans une entreprise qui a obtenu 30 millions d'euros d'aide européenne
01:05:12 pour développer des produits à base d'algues.
01:05:15 À la sortie, Gabriel Attal mouille la chemise pour convaincre les voisins venus en curieux.
01:05:20 On voit avec cet exemple-là, mais il y en a beaucoup d'autres en Bretagne, qu'on a besoin de l'Europe.
01:05:24 Elle n'est pas parfaite, mais on en a besoin.
01:05:26 On compte sur vous le 9 juin.
01:05:29 Qu'est-ce qu'il faut faire le 9 juin ?
01:05:32 Voter pour Valérie Ayé.
01:05:34 J'entends par une oreille et je laisse sortir par l'autre.
01:05:39 Dernière étape sur le port de Vannes, Gabriel Attal a tombé la veste et retroussé les manches.
01:05:45 Distribution du programme électoral au grand public, plus enclin à faire des selfies qu'à parler Europe.
01:05:51 Une photo, un vote.
01:05:53 C'est le chef du gouvernement, oui, ça peut déclencher des votes, j'en suis convaincu.
01:05:58 Je ne voterai pas pour le Premier ministre ou contre le Premier ministre.
01:06:01 Je voterai pour l'Europe, ça c'est sûr.
01:06:03 Ce 9 mai, journée de l'Europe s'achève.
01:06:05 Le militant Attal s'engouffre dans son véhicule pour revêtir très vite son costume de Premier ministre.
01:06:13 On aura peut-être l'occasion de réécouter cette séquence qui pour moi illustre un tout petit peu la difficulté de Valérie Ayé dans cette campagne.
01:06:21 Valérie Essay !
01:06:23 Je vois que vous n'en êtes pas en manque de petites...
01:06:29 Vous êtes un, disons-le, taquin vis-à-vis d'elle.
01:06:32 Valérie Ayé, tout simplement, qui est en déficit peut-être de notoriété vis-à-vis de Jordane Bardella ou Manon Aubry, peut-être le plus connu.
01:06:38 Qui était déjà tête de liste en 2019.
01:06:40 Qui était déjà tête de liste, tous les deux, effectivement, en 2019.
01:06:43 Ce qui n'était pas le cas de la candidate actuelle.
01:06:46 La question c'est, est-ce que c'est...
01:06:48 Est-ce qu'il y a un déficit de notoriété illustré là avec Gabriel Attal qui en campagne dit "Bien, c'est Valérie Ayé qui est presque à deux doigts déplé le nom de la candidate".
01:06:58 Je trouvais que ça illustrait un tout petit peu ça.
01:07:00 Ce qui est sûr, c'est que Valérie Ayé est la seule candidate tête de liste des principales listes qui n'était pas déjà candidate en 2019.
01:07:06 Donc forcément, elle a eu besoin de faire cette campagne de notoriété, d'aller se faire connaître, de montrer tout ce qu'elle a fait pendant cinq ans.
01:07:11 Parce que si elle n'était pas tête de liste en 2019, elle était bien présente sur la liste.
01:07:15 Et d'ailleurs, c'est par ses compétences qu'elle est montée.
01:07:17 Parce qu'elle n'était pas dans le top de la liste en 2019.
01:07:19 Et elle a été détectée comme talent jusqu'à devenir la présidente du troisième plus gros groupe au Parlement européen.
01:07:24 Ce qui est une responsabilité importante qui influe sur quasiment toutes les décisions qui sont prises au Parlement européen.
01:07:30 Aujourd'hui, ce qu'elle a besoin de faire, c'est de montrer aux Français tout le travail qu'elle a fait pendant cinq ans et tout le travail qui reste à faire.
01:07:35 Donc moi, je suis plutôt optimiste sur le fait que la campagne, elle commence aujourd'hui.
01:07:39 Là, si vous regardez un petit peu les sondages que vous avez montrés, le RN a 30%, nous à 15-16%.
01:07:44 En réalité, en 2019, le RN faisait 24-25%, ils ont gagné.
01:07:49 En 2014, le FN faisait 24%, ils ont gagné.
01:07:53 On voit bien la base, elle est là.
01:07:56 Aujourd'hui, il y a 5% de plus de nouveaux électeurs du Rassemblement national.
01:07:59 Il faut les voir, il faut le savoir.
01:08:01 Votre base, elle était plutôt autour de 20-22%.
01:08:06 Là, aujourd'hui, vous êtes à 15-16%.
01:08:08 Mais quand on regarde les scores ici, on voit bien que ces pourcentages de Français pro-européens qui ont envie d'un projet européen construit, ils sont toujours là.
01:08:16 Donc force à la majorité.
01:08:17 C'est pour ça que vous voyez les ministres, ils sont sur le terrain actuellement.
01:08:19 Ils vont l'être pendant un mois pour convaincre les Français qu'on a besoin d'Europe.
01:08:22 Il a fallu les pousser un petit peu.
01:08:24 Surtout, ils vont voter pour Raphaël Glucksmann, pour une partie d'entre eux.
01:08:27 Il y a beaucoup de l'électorat de gauche, de la Macronie, qui est en train d'échapper à la liste présidentielle.
01:08:34 Aussi, parce que vous n'arrivez pas à vous différencier de lui.
01:08:36 Je vous rappelle quand même que Valérie Réillet a démarré sa campagne en disant qu'elle votait 90% comme Raphaël Glucksmann.
01:08:42 Et encore hier, Bernadette Guetta a dit "Pourquoi il ne nous rejoint pas ? Finalement, on est un peu pareil."
01:08:46 Ce n'est pas la meilleure façon de se différencier de votre groupe.
01:08:48 Il est vrai que les sociodémocrates votent 80% comme le groupe que préside Valérie Réillet,
01:08:53 parce que le groupe de Valérie Réillet oriente les votes.
01:08:56 Mais Raphaël Glucksmann ne vote pas toujours pareil que les sociodémocrates auxquels il appartient.
01:08:59 Donc, ce n'est pas toujours exact.
01:09:01 La réalité, c'est que vous l'avez vu, il y a eu un meeting à la mutualité avec Valérie Réillet.
01:09:05 Un projet qui a été proposé, qui a été montré aux Français.
01:09:09 Maintenant, ça va être projet contre projet.
01:09:11 Et moi, j'attends de voir ce que propose Raphaël Glucksmann,
01:09:13 qui est très fort dans les journaux, dans les papiers qu'on peut lire.
01:09:18 Mais j'attends de voir sur les débats, dans les plateaux télé et sur les meetings,
01:09:23 s'il est capable d'avoir un projet plus construit que Valérie Réillet.
01:09:26 La réalité, c'est qu'aujourd'hui, il appartient au deuxième groupe du Parlement européen,
01:09:29 qui n'a fait avancer aucun sujet.
01:09:31 Je crois qu'on ne peut pas dire la même chose du groupe que préside Valérie Réillet,
01:09:34 qui a fait avancer tous les sujets pendant cinq ans et qui compte le faire encore pendant cinq ans.
01:09:37 Il y a un autre qui a peut-être aussi un déficit de notoriété, c'est François-Xavier Bellamy,
01:09:41 qui était pourtant tête de liste en 2019, mais qui tente de marquer des points avec des marqueurs forts.
01:09:46 On l'a vu notamment affronter, en quelque sorte, Louis Boyard lorsqu'il s'est rendu en tout début de semaine à Sciences Po.
01:09:54 Il a tenté de capitaliser sur cela.
01:09:56 Cet échange avec Louis Boyard, député de la France insoumise, a été relayé et vu sur les réseaux sociaux.
01:10:03 On en parlait tout à l'heure, plus de 4 millions de fois.
01:10:06 Aujourd'hui, il est à Mayotte et il estime que Mayotte est le Lampedusa de l'océan Indien, qu'il faut absolument aider les Mahorais.
01:10:15 "Je veux mobiliser le levier européen car nous croyons fermement que Mayotte est française et européenne pour que Frontex puisse intervenir ici à Mayotte."
01:10:24 Il est vrai que Mayotte et les autres dom-com français ne font pas partie de l'espace Schengen et à ce titre, l'agence Frontex,
01:10:29 ce que j'ai découvert et ce que peu de personnes savent, n'est pas compétente pour protéger les frontières extérieures de la France à Mayotte.
01:10:36 C'est intéressant son positionnement en ce moment et son entrée peut-être de manière beaucoup plus forte en campagne avec des idées symboliques sur ce qui se passe en ce moment dans l'actualité.
01:10:50 On a beaucoup parlé de ce qui s'est passé à Sciences Po, on a également beaucoup parlé de ce qui s'est passé et de ce qui se passe encore à Mayotte.
01:10:55 Moi je trouve qu'il essaie de faire une deuxième percée après sa percée Sciences Po, Russain Guillaume, qui a été extrêmement bien perçu.
01:11:01 C'est un candidat intelligent, il bénéficie aussi d'un parcours au Parlement européen, il a bien réussi.
01:11:10 Il a été à un moment pressenti pour être candidat à la présidentielle, ça n'a pas tellement marché puisque ses petits amis n'ont pas voulu de lui.
01:11:16 Aujourd'hui, on essaie quand même, et il essaie, de donner des petits coups de griffe à la politique du président de la République, mais aussi au Rassemblement national.
01:11:26 Parce que l'intervention de Mayotte, c'est sur le droit du sol, c'est sur l'insécurité, c'est sur le pouvoir d'archa.
01:11:31 Donc trois points qui sont sur les terres du Rassemblement national.
01:11:35 Moi je crois qu'il aura du mal, mais il y va et c'est un bon candidat et je crois qu'il faut voir s'il va faire un peu mieux que Valérie Pécresse, on est dans les 7%.
01:11:43 Donc ça fait partie aussi du baromètre, mais il a beaucoup d'intelligence, François-Xavier le bien-ami, il a de la stature.
01:11:52 Est-ce qu'il portera plus loin les valeurs de la droite républicaine et démocratique ? Ça fait partie aussi d'un enjeu.
01:11:59 Le fait d'avoir ces marqueurs forts qu'il tente d'imposer en ce moment dans le débat public autour de l'autorité, de l'éducation peut-être aussi, de la sécurité, du pouvoir d'achat,
01:12:09 ça peut entraîner une dynamique sondagière dans les prochaines semaines ?
01:12:14 On va le mesurer assez vite, dès la semaine prochaine on aura des intentions de vote qui auront suivi à la fois la scène de Sciences Po et éventuellement celle de Mayotte.
01:12:23 François-Xavier Bellamy est quelqu'un qui est relativement reconnu pour sa stature intellectuelle, les idées qu'il arrive à mettre dans le débat public.
01:12:32 Ce qu'il essaye maintenant de faire aussi c'est d'avoir la stature d'homme politique et d'homme qui incarne une forme d'autorité.
01:12:38 On voit une sorte de mue qui s'opère de la part de François-Xavier Bellamy.
01:12:42 Il se heurte malgré tout à certaines difficultés.
01:12:44 D'une part, il n'a pas vraiment eu son mot à dire sur la composition de sa liste avec des personnes qui l'ont été plus ou moins imposée, ce qui n'aide pas à être le chef, comme on dit à droite régulièrement.
01:12:55 L'autre difficulté c'est que le parti Les Républicains, on l'entend un peu en coulisses, est en train peut-être de se rapprocher d'une certaine manière du gouvernement.
01:13:04 C'est compliqué aussi de... - Et du dossier du Rassemblement National.
01:13:08 - Et aussi, ils sont en train aussi de nouer des alliances. - Un éclatement interne peut-être.
01:13:13 - C'est compliqué d'incarner une forme d'opposition et une proposition à droite quand votre parti est tiraillé entre ceux qui veulent se rapprocher d'Emmanuel Macron et ceux qui seraient peut-être plutôt tentés d'aller rejoindre Marine Le Pen.
01:13:23 - On aura l'occasion d'y revenir très prochainement dans les prochains jours et faire un point effectivement sur la progression ou non dans les sondages de François-Xavier Bellamy.
01:13:32 Je souhaitais que nous poursuivions la discussion autour de ce qui s'est passé hier soir à Paris, ces deux policiers grèvement blessés.
01:13:39 On fait le point avec ce sujet signé Maxime Legay et on en parle dans un instant.
01:13:45 C'est aux alentours de 22h30 hier soir que le drame a eu lieu.
01:13:50 Alors qu'une équipe de police a interpellé un individu, auteur d'une agression au cutter d'une femme, les policiers prennent en charge l'agresseur dans ce commissariat du 13ème arrondissement de Paris.
01:14:01 Une fois à l'intérieur des locaux, ce dernier subtilise l'arme d'un des fonctionnaires et tire sur les agents de police.
01:14:07 - Nous avons donc deux fonctionnaires de police qui ont été blessés gravement, qui ont été pris en charge par les sapeurs-pompiers de Paris.
01:14:17 D'abord par leurs collègues, dont je veux saluer évidemment le courage, et par les sapeurs-pompiers de Paris qui ont pris immédiatement en charge nos deux fonctionnaires de police qui sont gravement blessés et qui ont été évacués immédiatement vers les hôpitaux.
01:14:29 Le pronostic vital de l'un des policiers est engagé. L'agresseur a également été blessé par un tir de riposte au thorax et conduit à l'hôpital. Sur place, un des témoins raconte le vent de panique qui a gagné le quartier.
01:14:42 - Ça a couru partout en fait. C'est facile, ça a couru partout. Nous au début on croyait que c'était le feu, parce qu'on voit deux voitures de pompiers arriver. On croyait que c'était le feu, mais à fin de compte non.
01:14:52 On a vu le SAMU arriver en fin de deux voitures je crois, une ou deux voitures de SAMU, et ils sont tous arrêtés devant le commissariat.
01:14:57 Plusieurs enquêtes ont été ouvertes à ce stade, dont l'une pour tentative de meurtre sur la femme victime de l'agression à l'arme blanche. Une autre pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique.
01:15:09 On va écouter en longueur ce témoignage recueilli sur place par nos équipes, qui revient donc sur ce qui s'est passé.
01:15:15 - D'un coup ça arrive partout, des pompiers, des flics, des voitures de SAMU, enfin tout d'un coup. Je suis sorti dehors pour regarder ce qui s'est passé là-haut. Je voulais y aller, mais ils ont laissé personne passer. Personne, personne.
01:15:28 Parce qu'il y a archi précédent. Nous au début on croyait que c'était le feu, parce qu'on voit deux voitures de pompiers arriver. On croyait que c'était le feu, mais à fin de compte non.
01:15:34 On a vu le SAMU arriver en fin de deux voitures je crois, une ou deux voitures de SAMU, et ils sont tous arrêtés devant le commissariat.
01:15:39 On l'a su après que c'était des collègues qui se sont fait tirer dessus. Ça courait partout, ils étaient là choqués, on ne savait même pas ce que c'était. On voulait leur demander, personne ne parlait, c'était horrible.
01:15:48 Très rapidement après cet événement, le préfet de police Laurent Nulies s'est rendu sur place, on l'écoute.
01:15:53 - Nous avons pu nous entretenir avec eux. Il y a beaucoup d'émotions, suite à ces faits extrêmement graves.
01:16:01 Je veux saluer leur courage, leur réactivité pour rapidement intervenir et prendre en charge leurs deux collègues avant que les sapeurs-pompiers n'arrivent.
01:16:09 Mais encore une fois, les sapeurs-pompiers sont arrivés très vite. Nous avons une pensée pour nos deux fonctionnaires de police blessés qui sont actuellement prêts en charge dans les hôpitaux.
01:16:18 Nous sommes très préoccupés par leur entât de santé et on souhaite vraiment qu'ils se rétablissent très vite.
01:16:25 - Choc pour tous, pour tous les policiers bien évidemment de notre pays. Écoutez le sentiment du secrétaire national Allianz, Eric Henry,
01:16:32 qui estime que c'est tout simplement de plus en plus compliqué d'être policier dans notre pays.
01:16:38 - C'est un métier de plus en plus dangereux. Malheureusement, l'actualité le démontre au quotidien.
01:16:44 En 2023, c'est plus de 15 000 de mes collègues blessés. C'est une société de plus en plus violente.
01:16:50 Plus personne n'a peur de la police, il y a un refus total de l'autorité. Et malheureusement, il n'y a aucune mission banale.
01:16:58 Aucun événement n'est anodin. Chaque mission est dangereuse. Je le répète, j'espère que mes collègues vont s'en sortir sans aucune séquelle, que leur état de santé va s'améliorer.
01:17:09 Malheureusement, j'espère de tout cœur ne pas revivre ce genre de drame prochainement.
01:17:17 Parce que c'est insupportable de voir que cette société est violente, que les individus n'hésitent pas à faire feu sur mes collègues.
01:17:26 Et que chaque mission, qui peut paraître anodine pour un citoyen lambda, n'est pas anodine. Parce que ce métier-là est dangereux.
01:17:35 Je vous assure qu'en tant que responsable syndical, en tant que représentant du personnel, c'est insupportable de vivre ces moments-là.
01:17:41 - Alberto Toscano, qu'est-ce que cela dit de notre société aujourd'hui ?
01:17:44 - Il dit qu'il y a de plus en plus de violence. Et à ce titre, je voudrais vous raconter ce qui s'est passé hier à Milan.
01:17:54 C'est un épisode qui mérite des réflexions. Un jeune homme était en train de lancer des pierres dans une gare tout près de Milan, contre un train.
01:18:05 Et deux policiers sont intervenus. Il y a eu une dispute. Et cet homme a sorti un couteau. L'un de ces policiers est hospitalisé.
01:18:17 Son pronostic vital est engagé à Milan.
01:18:21 Mais la chose intéressante, entre guillemets, sur le plan politique, c'est que cet homme d'origine marocaine avait eu pour deux fois un décret d'expulsion.
01:18:36 Et il n'a jamais été expulsé d'Italie, y compris par le gouvernement actuel de Giorgio Meloni, qui dit qu'il faut expulser, mais que lui n'arrive pas à gérer ce dossier.
01:18:47 C'est dire si ce dossier et tout cet ensemble de questions méritent une réflexion profonde, froide et sérieuse, sans démagogie, sans populisme.
01:19:02 Effectivement, on va rester très prudent, puisque nous ne disposons pas de l'ensemble des éléments de ce dossier.
01:19:08 Mais ce n'est pas le premier fait comme cela auquel nous sommes confrontés. Il y a même une addition de faits qui peut bien évidemment nous amener à cette conclusion d'une société de plus en plus violente,
01:19:20 compte tenu aussi peut-être d'une immigration que les États n'arrivent pas à gérer aujourd'hui.
01:19:25 Oui, il y a une atteinte à l'autorité. On parle de policiers, de commissariats de police qui peuvent être agressés avec des tirs de mortier.
01:19:33 Mais là, on voit bien que c'était une opération, ça a été dit, simplement banale. On récupère quelqu'un qui utilise dans le commissariat une arme qui a été posée.
01:19:42 Donc, on voit bien que cette personne n'a aucune crainte de l'autorité de la police dans les locaux policiers.
01:19:48 C'est exactement la même chose pour les pompiers qui se font agresser dans un certain nombre de quartiers et les services de santé ou d'urgence qui vont dans les quartiers.
01:19:55 C'est pour ça qu'aujourd'hui, on a vraiment besoin à la fois d'une réponse pénale à la hauteur des actions afin qu'il y ait une grande rigueur pénale,
01:20:04 une grande aussi durée des peines et puis la capacité pour les forces de l'ordre de bénéficier d'un meilleur accompagnement.
01:20:11 On pense d'abord à ces deux personnels, ça a été dit par le préfet de police, mais à toutes celles et ceux qui dans le commissariat travaillent,
01:20:17 y compris les personnes qui devaient être là pour porter plainte. Le traumatisme de cette période et la difficulté aujourd'hui d'être en sécurité, y compris dans un commissariat de police.
01:20:28 C'est pour ça qu'on ne peut qu'applaudir la volonté, par exemple, de Franck Louvrier à La Baule d'armer aussi sa police municipale.
01:20:38 Ça fait partie de revenir dans l'état de droit, de revenir dans une sécurité, de revenir aussi dans le respect de l'autorité.
01:20:44 C'est valable pour les policiers, c'est valable pour les pompiers, c'est valable aussi, vous le savez très bien, pour les maires de certaines communes qui se font agresser et d'autres qui prennent la parole publique aujourd'hui.
01:20:53 Effectivement, nous faisons face avec ces isards à de plus en plus de menaces, d'agressions, parfois qui vont jusqu'à ces terribles drames.
01:21:02 On espère bien évidemment que ces deux policiers qui l'avons blessé vont s'en sortir au sein de notre société, que ce soit les policiers, les pompiers, les médecins, les élus également, les professeurs.
01:21:11 Et à ce moment-là, qu'est-ce qu'on fait ? Effectivement, on a écouté ces derniers mois le Premier ministre, que ce soit dans son discours de politique générale ou lorsqu'il est interrogé sur cette question,
01:21:21 expliquer que c'était le retour de la fermeté, que c'était la fin du pas de vague. Parfois, ce n'est pas d'ailleurs très apprécié par l'Élysée, le fait que comme si rien n'avait été fait avant son arrivée.
01:21:32 Mais voilà, très souvent, le reproche qu'on peut lui faire, c'est beaucoup de mots, mais en actes, c'est assez compliqué à voir, tout simplement parce que même s'il y a des moyens supplémentaires qui ont été mis vis-à-vis des policiers,
01:21:45 cela n'arrive pas à résoudre la situation. Ça va mettre du temps ?
01:21:49 Ça va mettre du temps. Une augmentation du budget de la justice de 50%, ça n'a jamais été vu avant. La réalité, je crois, c'est que lorsqu'on voit ce type d'événement...
01:21:57 Un rattrapage plutôt, puisque les personnes qui travaillent dans ce secteur-là savent très bien que pendant des années, des années, vous n'êtes pas comptable uniquement de ces sept dernières années,
01:22:08 vous êtes comptable de ce qui a été fait malheureusement ces 20, 30 dernières années, mais c'est plus un rattrapage, c'est le sentiment qu'ils ont, plus qu'une réelle augmentation.
01:22:16 La réalité, c'est que sur ce type d'attaque qui a lieu dans un commissariat, les peines n'ont cessé d'être augmentées. Ma majorité l'a fait, les majorités précédentes l'ont fait également.
01:22:28 La réalité, c'est que ça dissuade très peu. Le vrai problème, c'est le respect strict de tous les agents de l'État, par lié des policiers, des pompiers, des professeurs.
01:22:39 C'est que le moindre irrespect envers ces personnes-là soit sévèrement puni. Et je pense que c'est comme ça qu'on va arriver petit à petit à calmer en quelque sorte une certaine frange de la population
01:22:50 qui se croit tout permis envers ces personnes-là. Ça va comme l'a rappelé Gabriel Attal sur une autorité plus forte sur les jeunes, extrêmement importante.
01:22:58 Il l'a rappelé dans sa déclaration de politique générale, puis dans son discours de Viry-Châtillon. C'est de faire en sorte que plus aucun acte qui est à l'encontre d'un agent représentant l'État soit accepté.
01:23:12 C'est vrai que les intentions du Premier ministre sont lois, mais on l'attend au tournant que ce soit les oppositions ou bien les Français eux-mêmes qui parfois sont confrontés à ce même type d'événement.
01:23:24 Écoutez, pour m'entretenir parfois avec l'entourage du Premier ministre, je sais que le constat qu'il porte sur la situation est limpide, que ses intentions sont claires.
01:23:32 Le problème, c'est qu'il sort d'une part au périmètre qui est le sien. Il n'est que le Premier ministre. C'est déjà bien, vous allez me dire, mais il n'est que le Premier ministre.
01:23:39 C'est-à-dire que les décisions, les grandes décisions relèvent plutôt de l'Élysée. Et aussi parce qu'on voit quand même qu'au sein de ce gouvernement, tout le monde n'est pas sur la même longueur d'onde
01:23:48 quand il s'agit de parler de sécurité, d'autorité et de fermeté. Je prends l'exemple récent sur l'excuse de minorité.
01:23:55 Gabriel Attal a ouvert une réflexion sur le sujet. C'était à Viry-Châtillon et je sais que vous y étiez. Et très vite, on a vu Nicole Belloubet, enseigne garde d'ESSO, ministre de l'Éducation nationale,
01:24:03 le désavouer alors qu'elle n'est pas directement concernée. C'est délicat pour lui de devoir gérer à la fois ses intentions et de devoir aussi composer avec les équilibres de sa majorité.
01:24:13 C'est intéressant. Le Figaro qui signe aujourd'hui une enquête sur les violences routières. On parlait de violences globalement dans la société qui inquiètent les autorités malgré un traitement judiciaire des infractions à la sécurité routière
01:24:26 qui est en augmentation, notamment tout ce qui concerne les condamnations pour ODO urbain en très nette augmentation entre 2019 et 2022. On était à 534 par an. On est passé à 1270.
01:24:37 Donc il y a une amélioration tout de même, mais ce n'est pas assez. Ce qui est intéressant pourquoi je vous parle de ces violences routières, tout simplement parce que Pierre Lagache, le vice-président de la Ligue contre la violence routière,
01:24:48 explique que la route, c'est la société en pire et qu'effectivement les personnes qui se respectent de moins en moins sur la route, peut-être vous qui nous regardez aujourd'hui, vous faites le même constat que nous,
01:24:59 ça se retrouve également dans ces différents faits divers qui deviennent des faits de société. Peut-être un dernier mot pour conclure sur cette question autour de la table ?
01:25:09 Oui, c'est vrai que la route, c'est la société en pire, mais là aussi, il y a des lois à faire respecter et si à chaque fois que des policiers font un contrôle, les gens s'échappent et les policiers ne peuvent rien faire, alors ça deviendra de plus en plus la société en pire.
01:25:29 C'est bien de faire respecter la loi, mais faut-il l'appliquer ? Quand les policiers attrapent des délinquants et qu'on les retrouve dehors deux ou trois jours après, on a beau avoir tout l'arsenal législatif, il faut aller plus loin, y compris les mineurs.
01:25:44 On voit bien la multiplication d'un certain nombre d'actes d'incivilité, d'agression physique sur les personnels de police ou de représentants de l'autorité publique, c'est inadmissible aujourd'hui.
01:25:55 On ne peut pas avoir des personnels qui représentent l'État ou qui représentent la République qui soit chez eux dans leur vie privée, soit dans l'exercice de leur fonction face à une capacité d'agression physique, verbale ou tout simplement mortelle.
01:26:09 C'est extrêmement grave aujourd'hui, ce n'est pas à dire que le gouvernement ne fait pas son travail, mais on aimerait qu'il le fasse un peu mieux, plus rapidement, comme Gabriel Attal, rappelons-le, quand il était ministre de l'Éducation nationale, a serré la vis, ça a duré que quelques mois malheureusement.
01:26:23 On termine ce débat, comme on l'a commencé, finalement autour de l'Eurovision, non pas avec la représentante d'Israël, mais avec le représentant français qui lui aussi a du coffre.
01:26:34 Ça me tenait à cœur que nous voyions également tous ensemble la prestation hier de Slimane et on espère qu'il aura également ses chances samedi face à la représentante israélienne.
01:26:45 Écoutez.
01:26:48 Je t'aime, je sais pas pourquoi, je rejoue la scène, mais c'est toujours la même fin qui recommence, tu n'entends pas ma peine, on en fait quoi ?
01:27:08 Est-ce que tu m'aimes ? Est-ce que tu m'aimes ? Est-ce que tu m'aimes ? Est-ce que tu m'aimes ?
01:27:33 On retourne sur le plateau de 180 minutes info. Dans un instant, on poursuit la discussion autour de différents thèmes d'actualité avec mes invités que je vous présenterai.
01:27:41 Mais avant cela, le rappel des principales actualités de ce vendredi avec vous, Mathieu Devese.
01:27:48 Et on commence par ses propos tenus par Kenji Girac, le chanteur qui s'exprime pour la toute première fois, moins d'un mois après sa blessure par balle.
01:27:58 Il s'est exprimé sur son compte Instagram, vous allez le voir, "je me suis longuement excusé", dit-il, sur le réseau social, "auprès de ma famille et de mon équipe qui me soutient depuis le premier jour,
01:28:08 mais je tenais à m'excuser auprès de vous tous car je sais toute la peine et le souci que j'ai pu vous faire", dit-il, "j'aurais tant voulu vous rendre un peu de tout ce que vous m'avez donné en étant sur scène aujourd'hui pour fêter cet anniversaire".
01:28:20 Tout simplement parce qu'il y a dix ans, jour pour jour, Kenji Girac remportait "The Voice", l'émission à succès de nos confrères de TF1.
01:28:28 Dans le reste de l'actualité, deux policiers, on en parle depuis le début de cette émission, qui ont été grièvement blessés hier soir à Paris.
01:28:35 Oui, un homme qui venait d'être interpellé s'est emparé de l'arbre d'un fonctionnaire dans le commissariat du 13e arrondissement de la capitale.
01:28:42 Il a ensuite ouvert le feu, le pronostic vital de l'un des policiers est toujours engagé.
01:28:47 Retour sur les faits avec Maxime Legay.
01:28:50 C'est aux alentours de 22h30 hier soir que le drame a eu lieu.
01:28:55 Alors qu'une équipe de police a interpellé un individu, auteur d'une agression au cutter d'une femme, les policiers prennent en charge l'agresseur dans ce commissariat du 13e arrondissement de Paris.
01:29:06 Une fois à l'intérieur des locaux, ce dernier subtilise l'arme d'un des fonctionnaires et tire sur les agents de police.
01:29:12 Nous avons deux fonctionnaires de police qui ont été blessés gravement, qui ont été pris en charge par les sapeurs-pompiers de Paris.
01:29:22 D'abord par leurs collègues, dont je veux saluer évidemment le courage, et par les sapeurs-pompiers de Paris qui ont pris immédiatement en charge nos deux fonctionnaires de police qui sont gravement blessés et qui ont été évacués immédiatement vers les hôpitaux.
01:29:35 Le pronostic vital de l'un des policiers est engagé. L'agresseur a également été blessé par un tir de riposte au thorax et conduit à l'hôpital.
01:29:43 Sur place, un des témoins raconte le vent de panique qui a gagné le quartier.
01:29:47 Ça a couru partout en fait. C'est facile, ça a couru partout.
01:29:52 Nous au début on croyait que c'était le feu, parce qu'on voit deux voitures de pompiers arriver. On croyait que c'était le feu, mais à la fin de compte non.
01:29:57 On a vu le SAMU arriver, enfin deux voitures je crois, une ou deux voitures de SAMU, et ils sont tous arrêtés devant le commissariat.
01:30:02 Plusieurs enquêtes ont été ouvertes à ce stade, dont l'une pour tentative de meurtre sur la femme victime de l'agression à l'arme blanche.
01:30:09 Une autre pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique.
01:30:14 Nous en parlerons dans notre débat avec mes invités dans un instant. Ce couple qui souhaite déménager après avoir été agressé à Nice.
01:30:23 L'homme avait demandé tout simplement à des jeunes alcoolisés de quitter sa cage d'escalier. Il pointe aussi du doigt la responsabilité de l'épicerie qui fournit ces jeunes en alcool.
01:30:33 On écoute les victimes.
01:30:35 Nous avons eu la chance d'avoir monsieur Ciotti au téléphone, qui nous a dit qu'il prenait le dossier en considération avec monsieur le préfet, et ils vont essayer d'aller au plus vite.
01:30:47 Donc les choses semblent aller assez rapidement.
01:30:52 J'espère que monsieur Ciotti et monsieur Moutou de concert ont pris les choses bien en main et que la fermeture administrative de ce local sera définitive.
01:31:04 Et que du coup on retrouvera la quiétude qui existe même maintenant quand ce magasin est fermé.
01:31:11 Donc c'est clair d'être précis, quand ils sont là c'est un bordel sans nom. Et quand ils ne sont pas là, on retrouve la population niceoise, les gens aimables, on retrouve de l'ordre et une civilisation on va dire.
01:31:26 Messieurs Ciotti et Moutou, respectivement, députés des Alpes-Maritimes et préfets du département, on poursuit le reste de ce journal avec cette enquête qui avance après l'enlèvement, la séquestration d'un adolescent à Reims, c'était dimanche dernier.
01:31:39 Deux personnes ont été interpellées, il s'agit du principal auteur de l'agression et de sa mère, une agression sur fond de relations amoureuses. Le récit de Marie-Liège Chevalier et Jules Bedot.
01:31:49 Dans le quartier de la Croix-Rouge, à Reims dimanche soir, un adolescent de 16 ans a été retrouvé errant sur la voie publique, le visage tuméfié, une fracture au nez et une plaie au couteau.
01:32:01 Le jeune homme avait été victime d'un guet-apens de la part de la famille, de son ex-petite amie.
01:32:06 Il avait reçu un message d'un ami qui lui demandait de venir le rejoindre. Il est arrivé sur place, quatre hommes qui étaient dans une Renault Clio sont sortis.
01:32:14 Il a été frappé tout le long, en tout cas d'après ses dires, tout le long du trajet à tel point qu'il a perdu connaissance et que lorsqu'il s'est réveillé, il était au pied d'un immeuble.
01:32:26 Interrogé par les enquêteurs, l'adolescent assure avoir reconnu la mère et le frère de son ancienne petite amie. Une jeune fille qui avait été déclarée par sa famille comme étant partie en vacances au Tchad au moment des faits.
01:32:37 L'adolescente de 16 ans était en réalité en fuite et s'est présentée dans la nuit de mardi à mercredi au commissariat,
01:32:43 affirmant avoir été violentée et séquestrée par sa mère et ses frères qui avaient découvert sa relation amoureuse sur son téléphone.
01:32:50 La jeune fille a tenté de se jeter par la fenêtre, a été rattrapée de justesse par son frère qui a nouveau la roué de coups.
01:32:57 La mère et le frère, porteurs d'un bracelet électronique en raison de violences, seront déférés vendredi en vue d'une mise en examen.
01:33:03 Tous deux reconnaissent avoir porté des coups contre la jeune fille. Ils sont suspectés d'enlèvement et séquestration sans libération volontaire ainsi que de violences aggravées.
01:33:11 Et vous l'avez très certainement remarqué en faisant vos courses, les prix de certains produits alimentaires s'envolent, c'est notamment le cas du sucré.
01:33:19 Effectivement, plus de 6 euros la pâte à tartiner, 2 euros la bouteille de soda. Alors quel impact sur le pouvoir d'achat des consommateurs ?
01:33:27 Éléments de réponse avec Maxime Lavandier, Antoine Durand et Jean-Laurent Constantini.
01:33:31 A la sortie des supermarchés, vous êtes nombreux à constater une hausse de prix sur vos tickets de caisse.
01:33:38 On n'a même plus les prix des produits, il y a des produits qui coûtaient 50 centimes, maintenant ils sont 1,30 euros.
01:33:43 Et certains produits sont plus impactés que d'autres.
01:33:46 Surtout les boissons, mais aussi par exemple jambon.
01:33:49 Le fromage, ça a monté, les fruits, ça a monté. Les légumes qui coûtaient 1 euro, aujourd'hui ça monte à 2,99 euros.
01:34:00 Une augmentation qui oblige ces consommateurs à modifier leurs habitudes.
01:34:05 On fait plusieurs magasins, genre si dans un magasin un tel produit est moins cher, on va là-bas, vice versa.
01:34:12 Acheter beaucoup plus de la sous-marque.
01:34:14 Avant je faisais facilement des courses pour une semaine, maintenant je les fais plus pour 2-3 jours.
01:34:18 Comme l'explique l'économiste Marc Twaty, le prix des produits alimentaires ne reviendra pas à celui connu en 2021.
01:34:25 Quand on nous dit que l'inflation se stabilise, voire elle baisse, c'est une arnaque.
01:34:29 L'inflation qui baisse, ça ne veut pas dire que les prix baissent, ça veut dire que les prix augmentent moins vite.
01:34:34 C'est ce qu'on appelle la désinflation. Et donc les prix malheureusement continuent d'augmenter.
01:34:38 Selon l'INSEE, les prix à la consommation ont augmenté de 0,5% entre mars et avril.
01:34:44 Merci beaucoup Mathieu, on vous retrouve d'ici une petite trentaine de minutes pour un nouveau point sur l'actualité.
01:34:49 Quant à moi, je débute ce débat avec mes invités que je vous présente.
01:34:53 Bernard Cohen-Aden, vous êtes resté, président du cercle de réflexion Etienne Marcel et auteur de "L'Avenir appartient au PME aux éditions du Nod".
01:35:01 Et deux autres invités nous ont rejoints.
01:35:03 Maître Muriel Ouknin Melki, avocate, président de l'organisation juive européenne.
01:35:09 J'ai absolument besoin de votre éclairage sur ce qui se passe autour de l'Eurovision et de ses nombreuses menaces.
01:35:17 On va débuter par cela, autour de cette représentante d'Israël, Eden Colan, interprète de "Euro-Weekend"
01:35:24 qui s'est qualifiée pour la finale de l'Eurovision et à vos côtés, Edouard Lavollée, journaliste.
01:35:30 On débute justement ce débat autour de ce qui se passe dans le sud de la Suède, autour de ce qui se passe plus précisément en Malmeux
01:35:37 qui est le lieu où est organisée cette nouvelle édition de l'Eurovision. Regardez.
01:35:43 Ils étaient environ 12 000 à manifester contre la participation d'Israël à l'Eurovision.
01:35:52 Des drapeaux israéliens piétinés, des pancartes anti-Israël et des slogans appelant au boycott de l'État hébreu.
01:36:00 Parmi les manifestants pro-palestiniens, la jeune militante Greta Thunberg.
01:36:04 Des mobilisations qui obligent la délégation israélienne à prendre des mesures radicales pour protéger sa chanteuse.
01:36:11 Eden Colan, 20 ans, ne peut plus sortir de sa chambre si ce n'est pour répéter.
01:36:17 Elle est toujours accompagnée de plusieurs gardes du corps et n'a pas participé aux divers événements autour de la compétition.
01:36:23 Selon les médias israéliens, il s'agit du dispositif de protection le plus important pour l'État hébreu depuis 1974, après la guerre du Kippour.
01:36:31 La chanteuse Eden Colan espère que la finale prévue demain se déroulera dans les meilleures conditions.
01:36:36 Je pense que nous sommes tous ici pour une seule raison.
01:36:41 Et l'EBU prend toutes les précautions de sécurité pour que ce soit un lieu sûr et uni pour tout le monde.
01:36:48 Donc je pense que tout le monde est en sécurité et nous ne viendrons ici pour aucune autre raison.
01:36:58 Une nouvelle manifestation contre la participation de la chanteuse israélienne est prévue demain.
01:37:03 Jonathan Arfi, président du CRIF, qui a été interrogé sur ce qui se passe en Suède par nos confrères de radiologie.
01:37:16 La situation d'Israël ressemble plus à celle de l'Ukraine qu'à celle de la Russie, si on est précis sur le plan idéologique.
01:37:22 On a dans tous les cas un régime démocratique qui fait face à l'agression d'un régime totalitaire.
01:37:30 Ça devrait suffire à ce que la comparaison avec la Russie s'arrête immédiatement.
01:37:34 Israël est dans le cas de l'Ukraine, pas dans le cas de la Russie.
01:37:37 Mais au-delà de ça, évidemment, ce qui est intéressant, c'est que ceux qui disent ça n'ont jamais été chercher d'autres exemples
01:37:44 ou d'autres responsabilités ou d'autres acteurs à retirer des Jeux olympiques ou de l'Eurovision.
01:37:50 C'est évidemment, exclusivement parce qu'il s'agit d'Israël, qu'on va chercher ce type de comparaison.
01:37:55 Alors pourquoi dit-il cela ? Tout simplement parce que certains, y compris en France, notamment au sein de la classe politique,
01:38:01 appellent au boycott d'Israël dans cette compétition et font parfois le parallèle par rapport à ce qui s'est passé vis-à-vis de la Russie.
01:38:08 Sauf qu'ils oublient peut-être que c'est la Russie qui a agressé l'Ukraine et qu'ici c'est bien Israël qui a été agressé.
01:38:15 Et c'est un euphémisme par le Hamas, maître.
01:38:17 Oui, de toute manière, on le dit, vous le dites quasiment quotidiennement ici, sur vos plateaux AC News.
01:38:25 Israël a été profondément meurtri par ce qu'il s'est passé le 7 octobre.
01:38:33 Je n'ai pas les mots suffisants et je crois qu'il n'existe pas de mots suffisants pour dire à quel point ce qu'il s'est passé le 7 octobre a été dramatique pour Israël, pour la population d'Israël.
01:38:42 Et puis je le pense véritablement pour l'humanité tout entière.
01:38:46 Ce qui s'est passé a été d'une telle gravité et d'un tel désordre et d'une telle violence, on ne l'avait pas vu venir,
01:38:58 que aujourd'hui venir demander à cette jeune fille de 20 ans qui a perdu ses amis, on le sait, on connaît l'histoire de sa chanson qu'elle a écrite elle-même,
01:39:09 qui a perdu plusieurs de ses amis au festival de danse de Nova, qui avait été le spectacle d'un drame terrible aussi, on a vu les images.
01:39:19 On ne peut pas aujourd'hui ne pas savoir ce qu'il s'est passé exactement le 7 octobre.
01:39:24 Tout le monde est informé et cette jeune fille lorsqu'elle rédige son texte et qu'elle rend hommage à ses camarades, à ses amis qui ont trouvé la mort dans des conditions atroces le 7 octobre,
01:39:34 se voit obligée finalement de retravailler son texte pour que l'évocation de ce souvenir si douloureux soit édulcorée une première fois,
01:39:43 puis une deuxième fois parce qu'on considère qu'elle passe un message politique.
01:39:47 Mais alors c'est quoi finalement ? La musique est l'art et quand on écrit un texte de chanson, qu'est-ce qu'on y met derrière ?
01:39:52 Hormis les quelques chansons qu'on a pu voir hier à l'Eurovision qui ne représentent pas, qui ne signifient pas grand-chose,
01:40:01 lorsqu'on a un texte d'auteur, finalement qu'est-ce qu'on aimerait lui faire dire à cette jeune fille ?
01:40:05 Qu'est-ce qu'elle aurait pu dire et quel texte aurait été admis finalement ?
01:40:09 Est-ce que si elle avait présenté une chanson qui ne parlait absolument pas du 7 octobre, est-ce qu'on n'aurait pas eu la même levée de bouclier contre sa présence ?
01:40:16 Moi je crois qu'on aurait eu exactement la même chose.
01:40:18 Si elle arrive à le dire et qu'elle n'est pas coupée dans sa prestation,
01:40:21 puisque à la télévision belge la demi-finale de jeudi a été brièvement interrompue sur VRT par un message de soutien à la Palestine diffusé par un syndicat de la chaîne.
01:40:31 On va vous montrer ce qui a été diffusé à l'antenne.
01:40:34 Regardez cet écran noir avec ce message que nous vous avons traduit.
01:40:39 Ceci est une action syndicale.
01:40:41 En gros, nous condamnons les violations des droits de l'homme commises par l'État d'Israël.
01:40:46 De plus, l'État d'Israël détruit la liberté de la presse.
01:40:48 On ne sait pas très bien ce que cela vient faire ici.
01:40:51 Mais bref, c'est pourquoi nous interrompons brièvement l'image, ça en dit long, de l'état de nos sociétés au pluriel.
01:40:59 Oui, totalement. Il faut se rendre compte que les attentats du 7 octobre pour les Israéliens sont l'équivalent de notre Bataclan à nous.
01:41:06 C'est vrai que moi j'ai des amis israéliens et quand je leur parle j'ai l'impression de faire face à des blocs de peur.
01:41:10 C'est toujours une meursriciure, un traumatisme alors qu'on est 7 mois après le drame.
01:41:15 Et aujourd'hui on a une jeune de 20 ans qui se fait lyncher comme ça en place publique.
01:41:19 On appelle jour après jour à ce qu'elle ne puisse pas chanter.
01:41:23 Et j'imagine la douleur qu'elle peut ressentir au quotidien à un si jeune âge d'être empêchée d'exercer son art, ce qu'elle aime le plus au monde et en plus pour son pays.
01:41:32 Donc ce serait finalement un très beau symbole qu'elle gagne.
01:41:35 J'ai vu que sa cote était redescendue auprès des bookmakers mais aujourd'hui ça symbolise des compromissions d'une partie de l'Europe avec la cause palestinienne.
01:41:47 Il faut faire attention, il y a effectivement des paris qui à chaque fois sont faits.
01:41:52 Je crois qu'elle a été arrivée en deuxième position même dans les dernières heures.
01:41:58 Elle est peut-être redescendue mais selon mes dernières informations je l'avais en deuxième position.
01:42:03 La troisième position, je crois que Slimane qu'on a écouté tout à l'heure, n'a été non pas en deuxième, troisième ou quatrième position mais était dans les premiers.
01:42:10 Peut-être un mot également de vous Bernard Cohen Haddad avant qu'on évoque cette récupération politique, aussi cette instrumentalisation notamment de la France insoumise en ce moment dans notre pays autour de cette question.
01:42:20 On voit bien qu'en Europe il y a aujourd'hui une vraie fracture entre les amis de la liberté, de la liberté d'écrire, de penser et de chanter.
01:42:29 Et ceux qui sont des vrais négationnistes de notre histoire.
01:42:33 N'oublions pas la douleur des juifs européens, la Shoah en Europe.
01:42:40 Et ce qu'on montre à Malmö c'est une ville sous dictature d'intégrisme, d'islamo-gauchisme.
01:42:45 Il faut quand même le reconnaître et c'est cela aujourd'hui qu'il faut montrer, c'est cela qu'il faut retenir.
01:42:49 Pas uniquement qu'Eden ne peut pas chanter, elle ne peut pas ou elle ne veut pas chanter.
01:42:53 Certains lui refusent le droit tout simplement de s'exprimer.
01:42:56 Et c'est ça qui est grave, ou à des artistes ou à des sportifs de pouvoir tout simplement concourir.
01:43:02 On est dans une vision de la société qui est une vision d'ennemi de la liberté.
01:43:08 Et c'est cela qu'on doit retenir aujourd'hui, c'est cette minorité agissante qui va même bloquer un programme télévision au type d'un syndicalisme
01:43:18 avec une intrusion du frérisme musulman dans un certain nombre de catégories de la population.
01:43:23 C'est ça qui est extrêmement grave aujourd'hui.
01:43:25 Il y a certains partis politiques qui comptent capitaliser sur cette division des sociétés au pluriel
01:43:30 puisqu'on voit qu'il y a cette tentative au sein de l'Europe d'apporter cette question israélo-palestinienne au cœur du débat public
01:43:39 qui divise les peuples alors qu'elle ne devrait pas regarder et écouter plutôt ce que disait à ce sujet Alexis Corbière
01:43:47 qui fait partie de la France Insoumise, qui appelle au boycott notamment de cette jeune interprète.
01:43:53 Ne prenons pas la discussion comme ça. C'est quoi le sujet ?
01:43:56 C'est sa demande en tout cas.
01:43:57 Le sujet ce n'est pas Eurovision, pardon, on aime on n'aime pas, ça c'est de la chansonnette.
01:44:00 Le sujet actuellement c'est qu'il y a une réplique du gouvernement israélien suite au drame à l'horreur du 7 octobre
01:44:08 totalement disproportionnée à tel point que la Cour de justice internationale a demandé de prendre au gouvernement israélien des mesures conservatoires
01:44:15 parce qu'il y avait même les mots terribles d'un risque génocidaire qui était possible.
01:44:19 Dans la mesure où M. Netanyahou a politisé l'Eurovision, je considère que nous avons raison aussi de dire de politiser
01:44:25 et qu'il serait bon que plutôt même la limite que cette chanteuse ne chante pas, que M. Netanyahou retire ses troupes
01:44:31 comme tout le monde lui demande. On ne peut pas avoir raison contre tout le monde.
01:44:33 Alors en fait, moi ce qui me dérange profondément chez M. Corbière et chez ses acolytes de la France Insoumise
01:44:41 c'est que là le sujet de l'Eurovision en fait sert finalement à infuser l'antisémitisme.
01:44:47 Ils sont là en train de débattre.
01:44:49 Sous couvert d'antisionisme.
01:44:51 Sous couvert d'antisionisme, allons-y si vous voulez, mais enfin plus personne n'éduque aujourd'hui.
01:44:56 Et je crois qu'en fait cette promotion de leur idéologie qui permet d'infuser l'antisionisme ou l'antisémitisme
01:45:03 comme vous voulez, sous couvert d'humanisme, parce que c'est ça en fait qui se joue exactement.
01:45:08 Et M. Corbière est en train de se draper dans des oripeaux qui ne sont pas à lui en fait.
01:45:14 Ce n'est pas quelqu'un qui est bienveillant, ce n'est pas quelqu'un qui est bien pensant, ce n'est pas quelqu'un qui est humaniste.
01:45:18 Pas du tout, moi je n'y vois que de l'inculture et de l'intolérance. Véritablement.
01:45:22 Ensuite, la difficulté qu'on a aujourd'hui en France avec les LFistes, c'est qu'il n'y a plus aucune limite.
01:45:30 Dans l'expression de leurs paroles, ils ont considéré qu'ils avaient une expression qui était totalement libre
01:45:36 et qui ne respecte pas bien souvent le cadre légal.
01:45:40 Vous le savez, nous avons déposé des plaintes pour des apologies du terrorisme, pour des provocations à l'aile.
01:45:46 Et ces plaintes, certaines d'entre elles, sont suivies par le parquet de Paris.
01:45:50 Donc il va bien falloir à un moment donné qu'ils acceptent aussi de rendre des comptes en justice
01:45:54 et qu'ils viennent expliquer devant un tribunal le sens de leurs propos.
01:45:58 Parce que là, l'Eurovision, très bien, je suis atterrée de voir les 12 000 personnes qui manifestent
01:46:06 pour que cette jeune fille ne puisse pas chanter. Je n'ai pas d'autres mots.
01:46:09 Donc Greta Thunberg, on ne sait pas très bien pourquoi elle est présente.
01:46:13 Je pense qu'elle est dans un vide intellectuel terrible, cette jeune fille.
01:46:16 Une activiste qui vise à alerter les différents gouvernements vis-à-vis du réchauffement climatique.
01:46:23 Il me semble que la question qui est évoquée en ce moment est assez éloignée du sujet qu'elle porte.
01:46:28 Et c'est exactement ce que font certains LFistes aussi, c'est-à-dire qu'ils détournent finalement.
01:46:32 Ils se servent de leur idéologie pour infuser leur antisémitisme.
01:46:35 Greta Thunberg, on se demande bien ce qu'elle fait là au milieu de cette manifestation.
01:46:39 Mais enfin, je crois qu'elle a eu des propos aussi qui étaient très difficiles, très durs,
01:46:43 vis-à-vis de la communauté juive. Je crois qu'elle ne s'en est pas privée.
01:46:46 Je dis, moi, encore une chose, c'est qu'on doit réagir. Il doit y avoir un sursaut citoyen.
01:46:51 Il doit y avoir une prise de conscience.
01:46:53 Ce n'est pas normal qu'une jeune fille de 20 ans doit aller chanter avec autant d'escortes, autant de polices.
01:46:59 J'ai vu qu'il y avait des drones, qu'il y avait un hélicoptère, qu'il y avait une douzaine de véhicules de police.
01:47:04 Elle ne participe à rien d'autre, aux promotions ou autre.
01:47:07 Elle est privée de tout le côté festif de cette Eurovision.
01:47:13 Et il ne lui reste finalement que cette pression et la possibilité d'aller chanter sur scène.
01:47:17 Je l'ai trouvée brillante hier, je l'ai trouvée touchante.
01:47:19 J'étais émue en l'écoutant, j'étais émue en voyant les danseurs danser.
01:47:22 Je savais ce que ça évoquait.
01:47:24 Et je dis simplement aux citoyens français qui nous écoutent, réveillez-vous.
01:47:28 Réveillez-vous, il est temps de se réveiller.
01:47:30 Il est temps de s'opposer à ce qui est en train de se mettre en place en France depuis le 7 octobre.
01:47:35 Véritablement, lutter avec nous, lutter à nos côtés pour combattre cet antisémitisme.
01:47:38 Parce que cela n'est rien d'autre.
01:47:40 Jeune fille très courageuse, en tout cas à l'âge d'à peine 20 ans, qu'on aura l'occasion très certainement d'écouter.
01:47:46 Je ne sais pas si vous allez suivre l'Eurovision ou non.
01:47:49 On reviendra très certainement sur cette question.
01:47:52 Malheureusement, on l'imagine, il y aura des mobilisations autour de cet événement à Malmeux.
01:47:57 Samedi soir, on poursuit la discussion autour de ce qui s'est passé le week-end dernier à Reims.
01:48:02 Un adolescent de 16 ans a été attiré devant son domicile par une connaissance à lui à Reims.
01:48:06 Une fois sur place, il a été enlevé, séquestré par 5 individus.
01:48:09 Une enquête a été ouverte, confiée au service interdépartemental de la police judiciaire de Reims.
01:48:16 Le point sur l'enquête fait par le procureur de la République de Reims, François Schneider, qui s'est exprimé ce matin sur notre antenne.
01:48:23 Il a expliqué qu'il entretenait une relation avec une jeune fille de son lycée, âgée comme lui de 16 ans.
01:48:30 Et alors qu'il avait mis fin à son difficulté, son problème particulier,
01:48:34 il avait reçu un message d'un ami qui lui demandait de venir le rejoindre près de son immeuble.
01:48:40 Quand il est arrivé sur place, 4 hommes qui étaient dans une Renault Clio sont sortis,
01:48:45 le conducteur restant au volant du véhicule, et l'ont forcé à rentrer dans la voiture.
01:48:51 Il a été frappé tout le long, en tout cas d'après ses dires, tout le long du trajet, à tel point qu'il a perdu connaissance.
01:48:58 Et que lorsqu'il s'est réveillé, il était au pied d'un immeuble sur le quartier Croix-Rouge.
01:49:05 Et le profil du grand frère de cette jeune fille ?
01:49:10 Le jeune homme qui avait donné le rendez-vous, qui était finalement un guet-apens,
01:49:15 a confirmé avoir été sommé par le grand frère de donner un rendez-vous à son ex-petite amie, car il avait découvert leur liaison.
01:49:23 Elle expliquait que son grand frère avait découvert des photos et vidéos dans son téléphone,
01:49:28 qui confirmaient la relation avec le jeune homme, ce qui avait provoqué sa fureur et celle de sa mère.
01:49:34 Cette dernière, en tout cas d'après la jeune fille, était la plus virulente.
01:49:38 Elle lui avait craché dessus, toujours selon elle, l'insulté, et lui aurait mis un couteau sous la gorge.
01:49:44 La jeune fille a tenté de se jeter par la fenêtre, elle a été rattrapée de justesse par son frère, qui a nouveau la roué de coup.
01:49:52 Elle disait avoir été enfermée dans sa chambre, verrouillée, fenêtre et porte verrouillées.
01:49:57 Sa mère lui a ordonné d'enlever sa perruque, puisqu'elle portait une perruque, mais qui était collée au crâne,
01:50:01 ce qui était évidemment très compliqué, en tout cas d'après elle.
01:50:04 Et sa mère lui a coupé également les tresses qu'elle portait.
01:50:08 - On dit long sur l'état de notre société, notamment sur le modus operandi de ce qui s'est passé dimanche dernier.
01:50:14 - Ce que j'allais dire, ce qui choque encore le plus, c'est le procédé, le modus operandi, qui est de plus en plus violent,
01:50:20 de plus en plus barbare, qui paraît de plus en plus éloigné finalement de nos codes de société occidentale.
01:50:26 Et on a l'impression d'affaire à des barbares, à la fille qui voit ses cheveux coupés,
01:50:31 une sorte de crime d'honneur, comme au Moyen-Âge, où on se fait justice soi-même, vengeance soi-même.
01:50:39 Donc tous les éléments de l'enquête ne sont pas encore établis, je pense, mais pour l'instant,
01:50:43 les premiers qu'on affre, on croit dans le dos, et ça signe, oui, c'est l'un des nombreux symboles
01:50:47 de l'ensauvagement de la société et qui touche les plus jeunes aujourd'hui.
01:50:51 - Effectivement, le président de la République avait évoqué ce terme de décivilisation,
01:50:54 c'était-il il y a plusieurs mois lors d'un conseil des ministres, mais je ne sais pas si c'est de la décivilisation
01:51:00 qui consiste à ne plus respecter des règles non écrites, ou le changement de ces règles non écrites
01:51:08 qu'on tente d'imposer dans une société qui évolue, qui n'évolue pas dans la bonne direction, j'ai envie de dire.
01:51:15 - On est sur un système de loi anti-nature, c'est-à-dire qu'on a des règles de droit public,
01:51:20 de droit privé, et personne ne les respecte, c'est-à-dire que certains se font justice eux-mêmes
01:51:27 au mépris de l'autorité publique, au mépris tout simplement de la personne d'autrui,
01:51:34 et ça c'est extrêmement grave aujourd'hui, tout simplement parce qu'il y a bien un problème de pénalisation
01:51:40 de ces actes, il faut aussi le reconnaître. Il y a la capacité de se faire justice soi-même,
01:51:45 le grand frère n'est pas d'accord tout simplement avec le fait que la sœur sorte avec un garçon,
01:51:51 et la mère en rajoute, parce que vous l'avez entendu, la mère n'était pas la dernière à être la plus agressive
01:51:59 vis-à-vis de sa fille. Où va-t-on aujourd'hui ? On a vraiment besoin de remettre...
01:52:03 - C'est vrai qu'on se pose régulièrement la question "où sont les parents ?"
01:52:07 mais on se rend compte que ce n'est pas le premier événement où les parents sont complices de ce qui se passe,
01:52:12 on avait évoqué ça notamment avec le drame de Châteauroux.
01:52:14 - Bien entendu, là on voit bien qu'il y a une catégorie de personnes, une cellule familiale
01:52:22 qui se tient en dehors de la loi, en dehors des règles, et si la cellule familiale ne respecte plus
01:52:27 l'autorité publique, où va-t-on ? On est en dehors de toute capacité de valeur républicaine,
01:52:33 de l'esprit des Lumières, une capacité aussi d'intégration et de vivre ensemble.
01:52:37 C'est ça qui est problématique aujourd'hui. Il y a un délitement, vous l'avez dit Florian,
01:52:41 de la société, et une capacité aussi à ne pas pouvoir tout simplement répondre
01:52:49 à une vraie attente de sécurisation dans un certain nombre de quartiers.
01:52:53 À 16 ans, 15 ans, on a le droit d'avoir des petites aventures d'amour.
01:52:57 Ça fait partie de la beauté de la vie aussi.
01:53:00 - La pub dans un instant, on revient avec vous, Mathieu Devese et votre journal.
01:53:08 - De retour sur le plateau de 180 minutes info, on démarre cette dernière partie avec vous,
01:53:14 Mathieu Devese et votre journal. Faudra-t-il laisser son téléphone à la porte du collège ?
01:53:19 Cette question hante peut-être les collégiens de notre pays.
01:53:21 - C'est en tout cas le souhait de la ministre de l'Éducation, Nicole Belloubet,
01:53:25 envisage donc l'installation de casiers dédiés. Une expérimentation sera lancée au mois de septembre.
01:53:30 Les explications avec ce sujet de Pauline Tevsner.
01:53:34 Les téléphones portables seront-ils bientôt bannis des établissements scolaires ?
01:53:39 La ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, envisage l'installation de casiers dédiés à ces appareils dès l'année prochaine.
01:53:47 - Je trouve que c'est une bonne idée et que ça serait bien effectivement de les interdire
01:53:53 parce qu'ils ont tendance à passer trop de temps sur les portables.
01:53:56 Il y a les problèmes de harcèlement avec les réseaux sociaux.
01:53:59 Addictif pour les élèves, il est une source de distraction en classe, mais peut également s'avérer préjudiciable pour l'enseignant.
01:54:07 - Les enseignants sont pris en photo ou filment à leur insu que des images circulent sur les réseaux sociaux,
01:54:17 TikTok et autres, justement avec parfois les enseignants pris pour cible.
01:54:23 L'utilisation des smartphones dans l'enceinte des écoles et collèges est déjà interdite par la loi depuis 2018,
01:54:30 mais seul l'établissement décide de l'appliquer ou non, une mesure déjà utilisée dans certains établissements privés.
01:54:37 - Pour les Parisiens et Franciliens, l'autoroute A13 a rouvert partiellement dans le sens province-Paris.
01:54:45 - Effectivement, elle était fermée, souvenez-vous, depuis le 18 avril pour des raisons de sécurité
01:54:50 après des mouvements de terrain et la détection d'une fissure sur le secteur de Saint-Cloud.
01:54:55 Les travaux continuent et l'autre sens ne devrait pas être rouvert à la circulation avant le mois de juin.
01:55:01 - Un bug informatique empêche le retrait des automobilistes verbalisés.
01:55:06 - Depuis mi-novembre, des conducteurs n'ont pas été correctement débités de leurs points de permis.
01:55:11 C'est aussi un manque à gagner pour les centres de sensibilisation à la sécurité routière.
01:55:17 Écoutez ce professionnel du secteur.
01:55:19 - Ça a touché 600 000 conducteurs en France.
01:55:22 On s'est rendu compte, au mois de novembre 2023,
01:55:26 qu'il a été constaté une baisse de la demande dans les stages de sensibilisation à la sécurité routière.
01:55:32 Cette baisse s'est amplifiée en janvier 2024 et j'ai alerté, en ma qualité de président du syndicat national des professionnels du permis à point,
01:55:41 la DSR, la direction de la sécurité routière, que nous constations une baisse de l'ordre d'à peu près 35%.
01:55:49 Habituez-vous à ce terme QR code car ce sera votre sésame pendant les Jeux olympiques si vous êtes de passage dans la capitale.
01:55:57 Les inscriptions sur la fameuse plateforme débuteront lundi, c'est ce qu'a indiqué le préfet de police de Paris.
01:56:03 On l'écoute, c'était ce matin.
01:56:04 - Vous avez, pendant les Jeux olympiques, autour des sites olympiques, uniquement autour des sites olympiques,
01:56:09 vous allez avoir un périmètre d'interdiction de circulation motorisée.
01:56:14 Les piétons pourront circuler librement dans ces zones d'interdiction de circulation, les vélos, les trottinettes,
01:56:19 mais en circulation motorisée ce sera interdit.
01:56:21 Comme les Jeux olympiques durent deux fois 15 jours, on a prévu de nombreuses dérogations pour les riverains, pour les hôteliers.
01:56:27 Il y avait une représentante de la profession sur votre antenne il y a quelques minutes.
01:56:31 Les riverains, les professionnels, les restaurateurs, les hôteliers, les prestataires de services, les médecins
01:56:36 doivent pouvoir rentrer en véhicule dans ces zones où la règle est l'interdiction, où ils bénéficient de dérogations.
01:56:41 Et c'est pour la gestion de ces dérogations motorisées que nous avons instauré un passe-jeu,
01:56:47 qui sera un QR code ou une attestation numérique.
01:56:50 L'arc de triomphe illuminé en bleu.
01:56:52 C'était hier soir, à l'occasion de la journée de l'Europe, même initiative pour le Colisée à Rome
01:56:57 ou encore la tour de Bélème à Lisbonne, objectif encourager les électeurs à voter lors des élections européennes.
01:57:04 Et on l'a fait, et on l'a évoqué par une bonne nouvelle, même si cela a été dur pour ces dizaines d'animaux maltraités
01:57:10 qui ont été sauvés dans les Pyrénées-Orientales.
01:57:13 Oui, ils ont été récupérés dans un élevage clandestin, c'était près de Perpignan.
01:57:17 Des chiens et des chats étaient notamment détenus dans des conditions d'hygiène épouvantables.
01:57:22 Je vous propose d'écouter la gérante d'un refuge qui leur est venu en aide.
01:57:26 On arrive sur les lieux avec mon équipe.
01:57:30 De là, on aperçoit un bord d'orcolis dans une véranda, enfermée, avec juste le museau qui dépasse de la vide, qui est entreouverte.
01:57:41 On voit que l'endroit où ils se trouvent est rempli d'escriments.
01:57:46 On s'est présenté aux propriétaires des lieux qui nous ont fait le tour de la maison et de l'intérieur de la maison.
01:57:53 Et là, on se rend compte que d'une, ils ne sont pas en règle.
01:57:56 C'est un élevage déclaré à moitié.
01:57:59 C'est un cacatoès qui est complètement déplumé par le stress, l'anxiété.
01:58:04 Les conditions de vie ne sont pas du tout adaptées.
01:58:08 Il y a des chihuahuas partout, des chochotes partout.
01:58:12 Il y a eu une bagarre de chiens également quand on était présents.
01:58:16 J'ai appelé tous les refuges du département qui m'ont tous rejoint là-bas.
01:58:20 Et on a pu extraire certains animaux.
01:58:23 C'est la fin de cette édition. Merci beaucoup Mathieu.
01:58:25 Merci à vous. C'est un plaisir.
01:58:27 Et à vous à qui ?
01:58:28 À Simon Guilin, dédicataire dans Punchline.
01:58:30 Très beau, très beau teasing.
01:58:31 On vous retrouve mercredi matin, c'est ça ?
01:58:33 Effectivement.
01:58:34 Allez, merci beaucoup.
01:58:35 On poursuit les discussions avec mes invités.
01:58:37 Edouard Lavollée, Bernard Cohen à dad et Muriel Ouknin Melki.
01:58:41 Discussion autour de ce qui s'est passé hier soir à Paris.
01:58:44 Ces deux policiers grièvement blessés dans le 13e arrondissement de la capitale.
01:58:48 On rejoint sur place Dunia Tengo pour faire un point sur ce qui s'est passé.
01:58:52 Dunia Tengo qui est accompagnée de Pierre-François Altermat.
01:58:56 Elle nous raconte la situation.
01:58:58 Bonjour Florian.
01:59:01 Nous sommes ici dans le 13e arrondissement.
01:59:04 Il s'est passé une scène d'une grande violence.
01:59:07 Nous sommes devant le commissariat.
01:59:09 Ici, c'est le retour au calme.
01:59:11 On vous rappelle les faits.
01:59:13 Hier, une brigade de policiers a été appelée pour une intervention.
01:59:16 Il s'agissait d'une agression au cutter dans le domicile d'une femme.
01:59:21 Très vite, l'agresseur est interpellé et emmené ici,
01:59:24 dans le commissariat que vous voyez derrière moi.
01:59:27 On ne connaît pas les circonstances dans lesquelles le drame s'est passé.
01:59:31 L'agresseur a réussi à saisir l'arme d'un des policiers.
01:59:36 Il a ouvert le feu sur les policiers qui étaient présents.
01:59:40 Il en a touché deux grièvement.
01:59:42 Les secours sont très vite venus sur place.
01:59:45 Il y a un des deux policiers qui est dans un état très grave,
01:59:50 puisque son pronostic vital est engagé.
01:59:54 C'est le retour au calme.
01:59:57 C'est toute une profession qui est sous le choc.
02:00:00 - Merci à vous et à Pierre-François Altermat.
02:00:04 C'est très certainement ce que va nous dire le porte-parole du syndicat
02:00:08 F.C.F.T.C. Police, Axel Ronde, qui est en ligne avec nous.
02:00:12 Une profession qui est sous le choc.
02:00:14 Mais avant cela, écoutez le témoignage d'un habitant recueilli par nos équipes.
02:00:18 - D'un coup, ça arrive partout.
02:00:20 Des pompiers, des flics, des voitures de Samu.
02:00:23 Enfin, tout d'un coup.
02:00:24 Je suis sorti dehors pour regarder ce qui s'est passé là-haut.
02:00:27 Je voulais y aller, mais ils ont laissé personne passer.
02:00:30 Personne, personne.
02:00:31 C'était archi-impressionnant.
02:00:32 Nous, au début, on croyait que c'était le feu.
02:00:34 Parce qu'on voit deux voitures de pompiers arriver.
02:00:36 On croyait que c'était le feu.
02:00:37 Mais à la fin de compte, non.
02:00:38 On a vu le Samu arriver.
02:00:39 Enfin, deux voitures, je crois.
02:00:40 Une ou deux voitures de Samu.
02:00:41 Ils sont tous arrêtés devant le comité arrière.
02:00:43 Des collègues se sont fait tirer dessus.
02:00:45 Ça a couru partout.
02:00:46 Ils étaient là, choqués.
02:00:47 On ne savait même pas ce que c'était.
02:00:48 On allait leur demander.
02:00:49 Personne ne parlait.
02:00:50 C'était horrible.
02:00:51 - Nous sommes en direct avec Axel Ronde, je le disais à l'instant, porte-parole du
02:00:55 syndicat CFTC-Poly.
02:00:57 J'imagine que c'est toute une profession qui est sous le choc.
02:01:00 - Oui, bien évidemment, on est très inquiet pour un de nos collègues qui a été gravement
02:01:08 touché.
02:01:09 C'est un choc parce que ça a eu lieu à l'intérieur du commissariat de police, normalement
02:01:15 un endroit sanctuarisé.
02:01:17 Mais même là, on voit bien que les individus tentent par tous les moyens de s'échapper,
02:01:23 de s'enfuir et de saisir nos armes pour nous tirer dessus, pour nous tuer.
02:01:27 Parce que c'est carrément des tentatives de meurtre qui ont été perpétuitées par
02:01:32 cet individu.
02:01:33 - Il y a toujours un policier, visiblement, entre la vie et la mort.
02:01:37 Qu'est-ce que cela en dit de l'état dans lequel vous devez exercer aujourd'hui ?
02:01:43 Est-ce que vous vous faites face à de plus en plus d'agressions violentes qui peuvent
02:01:50 aller jusqu'à une saisie d'armes pour tirer ensuite sur des policiers, comme ce fut le
02:01:55 cas hier soir ?
02:01:56 - Vous savez, il y a 20 policiers qui sont blessés chaque jour dans notre pays, certains
02:02:02 assez gravement touchés dans leurs chaires.
02:02:05 Et puis là, on a bien vu, ce sont des tentatives de meurtre par arme à feu.
02:02:10 Donc, il a réussi effectivement à se saisir d'un pistolet SIG Sauer et a fait feu sur
02:02:16 nos deux collègues.
02:02:17 On le voit bien, les individus sont vraiment déterminés à tuer du flic maintenant.
02:02:23 Ils n'ont absolument plus peur de rien, ils n'ont plus aucun filtre.
02:02:27 Ils sont vraiment dans la confrontation permanente.
02:02:30 Même une fois qu'ils sont interpellés, ils continuent à essayer de nous attaquer,
02:02:36 à essayer de s'extraire.
02:02:38 Ça devient extrêmement compliqué de toujours continuer à faire notre travail sereinement.
02:02:45 Malgré cela, nous sommes déterminés à le faire et nous continuerons à mener à bien
02:02:50 nos missions de police.
02:02:51 - Face à cela, que faire face à ces augmentations d'actes violents qui peuvent aller jusqu'à
02:02:57 ces drames ?
02:02:58 Je rappelle qu'un policier, que ces deux policiers ont été gréamment blessés et
02:03:02 que vraisemblablement, un est toujours entre la vie et la mort.
02:03:05 - Écoutez, il faut une réponse pénale ferme.
02:03:09 Il faut que les personnes qui commettent des exactions soient sanctionnées à la hauteur
02:03:15 de leurs faits.
02:03:16 On voit bien que souvent, des individus réitères sont déjà interpellés et au continu, finalement,
02:03:22 sont déjà même condamnés par la justice.
02:03:24 Mais ils ne vont pas en prison.
02:03:26 Ils sont remis en liberté ou en attente de procès.
02:03:29 Ils n'ont aucune sanction.
02:03:31 Ils ont un sentiment total d'impunité.
02:03:33 C'est ce côté-là qu'il faut travailler.
02:03:35 Même pour des courtes peines, il faudrait mettre des personnes en prison.
02:03:39 Quand ils commettent une première infraction, une première attaque de fonctionnaires de
02:03:44 police, par exemple, il faut éviter la récidive au maximum parce qu'on sait très bien que
02:03:49 c'est ça qui, finalement, leur montre qu'ils peuvent continuer dans la criminalité et
02:03:58 continuer, finalement, à nous attaquer.
02:04:01 C'est vraiment cela qu'il faut réformer au niveau de la justice, le fait qu'on puisse
02:04:07 mettre des personnes pour des courtes durées, des courtes peines même.
02:04:11 Vraiment, on préfère qu'il y ait des courtes peines que rien du tout parce que souvent,
02:04:15 ces personnes repartent sans rien et sans aucune peine, sans aucune sanction.
02:04:20 Et finalement, pour eux, c'est tout naturel qu'ils peuvent continuer.
02:04:23 Ils sont plus ou moins, ils se sentent encouragés, finalement, par la société à continuer
02:04:29 leur méfait, à continuer à attaquer les personnes, à attaquer les policiers, à attaquer
02:04:33 les citoyens.
02:04:34 Et ça, ce n'est plus possible.
02:04:36 Il faut une réponse pénale extrêmement ferme.
02:04:40 Merci beaucoup, Axel Ronde.
02:04:41 Je rappelle que vous êtes le porte-parole du syndicat CFTC Police.
02:04:44 Est-ce que vous partagez ce même constat qu'il faut améliorer la sanction pénale,
02:04:50 peut-être avoir des sanctions plus courtes, mais qu'il y ait cette certitude de la peine
02:04:56 dès le premier délit ?
02:04:57 Vous savez, Florent Tartiff, il y avait un philosophe pénaliste qui s'appelle Beccaria.
02:05:02 Il disait que la certitude d'une peine, c'est ce qui permet de la justifier, et l'application
02:05:07 d'une peine.
02:05:08 Si vous n'avez pas cette certitude dans l'application de la peine, toute dissuasion à la commission
02:05:13 d'un acte est vaine.
02:05:15 Et on en est là, puisque même dans un endroit qui pourrait être considéré comme un sanctuaire,
02:05:20 un commissariat de police, on se saisit d'une arme pour tuer des policiers et pour braver
02:05:25 l'autorité publique.
02:05:26 C'est ça, aujourd'hui, qui n'est pas acceptable.
02:05:27 Et on pense tout d'abord à ces familles de policiers, aux policiers eux-mêmes et à
02:05:32 leurs collègues, ainsi qu'à celles et ceux qui étaient dans ce commissariat.
02:05:35 Aujourd'hui, il faut une réponse pénale extrêmement sûre, rapide, dure, je le dis,
02:05:41 et aussi une capacité de redonner aux représentants de l'autorité publique une valeur dans la
02:05:47 République et dans l'exercice quotidien de leur mission.
02:05:50 Edouard Lavolé ?
02:05:51 Très récemment, on a beaucoup d'exemples d'attaques de représentants de l'autorité,
02:05:56 que ce soit des pompiers, des professeurs, cette fois-ci des policiers.
02:05:59 Et c'est un peu la matrice de tous ces agresseurs, c'est s'attaquer à l'État, et un de ses
02:06:04 fondements, un de ses symboles.
02:06:05 Et c'est vrai que, pour revenir sur le côté plus politique, on peut porter aussi la France
02:06:09 insoumise, responsable de ce genre d'attaques, quand on entend beaucoup de leurs responsables
02:06:15 qui scandent en manifestant.
02:06:16 Responsables, faisons attention, mais oui, qui alimentent, disons, un terreau qui peut
02:06:20 ensuite amener à ce type d'attaque.
02:06:21 Un climat ambiant, un petit bruit de fond en scandant "toute la police tue", des slogans
02:06:25 à cables, en manifestation.
02:06:27 Et tout ce terreau-là fait qu'aujourd'hui, l'uniforme du policier n'est plus respecté,
02:06:32 sacralisé, comme vous l'avez dit, le commissariat n'est plus un sanctuaire, et permet ce genre
02:06:36 de scène qui est aujourd'hui déplorable, qui ne devrait pas se voir en France en 2024,
02:06:40 dans un pays comme la France.
02:06:41 Et donc c'est vrai que ce délitement, cette hérmonisation de la France est symbolisé
02:06:46 par ce genre d'agression qui est déplorable en 2024.
02:06:49 Vous évoquiez à l'instant la France insoumise, qui est en campagne, comme les autres parties
02:06:53 dans le cadre de cette campagne des Européennes.
02:06:55 Et on va aborder, toute dernière information, cette réaction du ministre des Armées, Sébastien
02:07:01 Lecornu, qui réagit notamment aux propos tenus par Marine Le Pen, qui elle aussi est
02:07:06 en campagne, aux côtés de Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement National,
02:07:10 ministre des Armées, qui dit ainsi "la dissuasion nucléaire est un sujet sérieux, qui mérite
02:07:15 un traitement de fonds, vous le voyez, éclairé et argumenté, l'extrême droite veut créer
02:07:21 une polémique électorale, cela ne sert pas les intérêts de la France et ce n'est
02:07:25 pas acceptable".
02:07:26 Excusez-moi, fin de citation.
02:07:29 Vous en pensez quoi de ces propos de Sébastien Lecornu, qui réagit notamment aux propos
02:07:36 tenus par Marine Le Pen, la présidente du groupe RN à l'Assemblée Nationale, qui
02:07:42 a publié notamment une tribune hier dans le Figaro, expliquant que partager la dissuasion
02:07:48 nucléaire, c'est l'abolir, réagissant notamment aux propos tenus par le président
02:07:53 de la République, c'était début mai.
02:07:54 Oui, ça fait écho, Marine Le Pen répondait au président de la République qui sur l'Europe
02:07:58 avait parlé d'un dôme de sécurité un peu comme Israël, mais à l'image européenne
02:08:04 et certains avaient tendu au partage de la force nucléaire.
02:08:09 Je crois qu'aujourd'hui la doctrine de la France doit rester celle du général De Gaulle,
02:08:13 c'est notre indépendance en matière de dissuasion nucléaire, la capacité de la France, y compris
02:08:18 dans un espace sécurisé européen, de bénéficier de son droit à utiliser une arme nucléaire,
02:08:24 y compris des forces plus conventionnelles, et là-dessus il serait dommage de partager,
02:08:30 ce serait même un risque pour notre souveraineté, de partager cette sécurité avec d'autres
02:08:36 dans un contexte aujourd'hui où aux portes de l'Europe on voit bien une menace militaire
02:08:40 et là, et où on voit la Suède et la Finlande qui intègrent le commandement de l'OTAN.
02:08:48 Donc il y a bien aujourd'hui un risque. Ne mélangeons pas les genres, la campagne européenne
02:08:53 ne sera pas sur la communauté européenne de défense, ça a été un échec et certains
02:08:59 ne l'ont pas voulu, en tout cas les pères de l'Europe. J'ai l'impression que là on est dans un feu d'artifice
02:09:05 aujourd'hui, la réalité c'est, est-ce que demain notre armée pourra disposer de sa capacité
02:09:11 à avoir des personnels mieux formés, mieux payés et plus sécurisés dans ce contexte
02:09:16 où aujourd'hui, je le redis, un certain nombre de nuages sur la liberté de l'Europe
02:09:22 et sur ses frontières du côté de l'Est sont menacés.
02:09:26 Alors là il n'y a que le début de la réaction de Sébastien Lecornu, je complète, la France est
02:09:32 et restera souveraine en matière de dissuasion nucléaire, il n'a jamais été question de partage
02:09:36 justement des armes ou de la dissuasion, mais nos intérêts vitaux ont une dimension européenne.
02:09:41 Il est vrai que le président de la République a peut-être joué sur cette ambiguité, d'où ses
02:09:45 nombreuses réactions en plein cœur de cette campagne des européennes, à commencer par celle de Marine Le Pen
02:09:50 qu'on commentait, vous en pensez quoi autour de cette table ?
02:09:53 J'ai quand même l'impression qu'il y a un vent de panique qui s'empare de la Macronie, on voit hier
02:09:57 une volonté peut-être de dramatiser effectivement l'événement.
02:10:00 Vous l'avez vu, je crois que c'était hier sur Roland l'Escure qui accusait Jordan Bardella d'avoir émis
02:10:04 une fake news sur les voitures automobiles, parce que Jordan Bardella avait dit qu'Apple avait investi
02:10:09 dans les voitures automobiles, on l'a accusé de fake news, mais il s'avérait que c'était vrai
02:10:12 qu'Apple avait voulu investir un milliard d'euros je crois, et donc on essaye un peu d'affubler le R.N.
02:10:16 du saut de l'incompétence, et pourtant mine de rien, là sur le fond du dossier je crois que,
02:10:22 alors peut-être qu'Emmanuel Macron a joué avec l'ambiguïté, mais en tout cas il y a une zone de flou
02:10:26 qui subsiste, donc je pense que ce type d'attaque va se répéter d'ici le scrutin du 9 juin,
02:10:31 surtout si la campagne de Valérie Aillet ne décolle pas, si les sondages ne décollent pas,
02:10:36 donc il faut s'habituer à ce genre d'attaque sur Twitter en plus, sur un média moderne,
02:10:41 qui vont se répéter et qui font partie aussi de la campagne, mais qui n'élève pas forcément le débat.
02:10:45 Murielle Ouatkine, Melki ?
02:10:47 Le temps jusqu'au 9 juin va être long.
02:10:50 Il reste un mois.
02:10:51 Il reste un mois et en fait on a juste envie de parler de vrais sujets.
02:10:55 Là on est sur un sujet qui est quand même très important, je ne suis pas du tout certaine qu'il sera au cœur.
02:11:00 C'est concernant ou peu concernant pour les Français ?
02:11:02 Ce n'est pas que c'est peu concernant, on a un vrai sujet avec notre armée en France,
02:11:07 on a de vraies décisions à prendre, c'est certainement pas au décours de la campagne
02:11:12 pour les élections européennes dans un mois qu'on va pouvoir solutionner et imaginer
02:11:16 toutes les solutions qui feront en sorte que notre armée soit encore plus efficiente,
02:11:21 encore plus efficace, encore mieux traitée, parce que vous l'évoquiez tout à l'heure,
02:11:25 il y a quand même un vrai problème pour nos militaires.
02:11:27 Le temps qu'il leur est réservé n'est vraiment pas enviable.
02:11:31 Je crois que ce sont des sujets qui méritent d'être traités en dehors des campagnes européennes,
02:11:37 la campagne électorale, c'est un sujet qu'on doit travailler sur le long terme, véritablement.
02:11:42 J'aimerais bien qu'on aborde les vraies questions dans le mois qui reste.
02:11:46 Espérons-le, on le verra dans les tous prochains jours,
02:11:49 si les questions qui intéressent réellement les Français.
02:11:52 Après, il est toujours complexe, par exemple, l'une des principales préoccupations des Français,
02:11:56 le pouvoir d'achat, il est parfois complexe au niveau européen d'agir sur cette question-là.
02:12:01 Il y a une volonté de part et d'autre peut-être de nationaliser cette élection,
02:12:04 on aura l'occasion très certainement d'en rediscuter lors d'un prochain débat.
02:12:08 Merci beaucoup à vous trois, on termine en musique, ça vous dit ?
02:12:11 Avec Slimane, la représentante israélienne qu'on a eu l'occasion d'écouter dans le courant de cette émission,
02:12:18 Slimane qui représente donc la France et qui a du coffre, je le disais tout à l'heure.
02:12:23 Je t'aime, je sais pas pourquoi, je rejoue la scène,
02:12:36 mais c'est toujours la même fin qui recommence, tu n'entends pas ma peine,
02:12:42 on en fait quoi ? Est-ce que tu m'aimes ?
02:12:52 Est-ce que tu m'aimes ? Est-ce que tu m'aimes ? Est-ce que tu m'aimes ?
02:13:03 Ouh la la !
02:13:05 *Applaudissements*