En juin 1940, le maréchal Pétain veut arrêter la lutte armée contre l'Allemagne. Le président du conseil Paul Reynaud et le général de Gaulle veulent continuer le combat mais ne sont pas entendus. L'armistice est signé. De Gaulle décide de se rendre à Londres pour chercher de l'aide auprès du Premier ministre Winston Churchill et ainsi poursuivre le conflit devenu mondial. De son côté, Yvonne, son épouse, voit l'ennemi avancer dangereusement et décide donc de prendre la route avec leurs enfants. En Angleterre, le général reste sans nouvelles de sa famille et s'apprête à prononcer un discours qui va changer le cours de sa vie et de l'Histoire...
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00:00 (Musique)
00:14 Il est l'heure sans honte et sans déshonneur de reconnaître notre défaite.
00:19 Et que proposez-vous, Monsieur le Marshal ?
00:21 On doit s'entendre avec l'Allemagne et rebâtir la France sur des bases nouvelles.
00:26 Monsieur le Président, vous ne pouvez pas laisser les Allemands entrer dans Paris sans la moindre opposition.
00:29 Mais nous nous battons, vous le savez bien, et nous perdons.
00:31 En langage militaire, ça s'appelle une désertion.
00:33 Je ne vous permets pas de gauche !
00:35 Quoi que nous fassions, cette guerre sera mondiale. Décidons de continuer le combat ailleurs.
00:39 (Musique)
00:49 Mon Césaire douloureuse, c'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat.
00:56 Personne ne veut résister à la disparition de la France.
01:00 Je retourne cette famille à l'ombre pour tenter d'arracher le soutien de Turchie.
01:03 Ce n'est pas une chance, nous devons construire nos propres forces.
01:05 On va t'apprendre à risquer longtemps. Il faut quitter la maison.
01:07 Charles, mon grand amour, je ne sais pas où tu es et je ne sais pas où je vais.
01:12 Je suis dans la situation d'une mère qui doit protéger ses enfants et qui va pourtant prendre le risque de les entraîner vers la mort.
01:17 Je suis surtout un homme qui a tout quitté, son pays, ses fonctions, qui a laissé sa famille dans un pays à feu et à sang.
01:24 (Musique)
01:28 Sachez que vous risquiez d'être inquiétés à tout moment.
01:30 On parle de condamnation.
01:31 Vous êtes dégradé et déchu de la nationalité française.
01:35 Tu n'as pas le choix, tu dois continuer.
01:37 (Musique)
01:40 Les Mouks sont les seules armes qui me restent.
01:43 (Musique)
01:46 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]