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Juin 1944. Les alliés s'apprêtent à débarquer en Normandie. Alors que le plan est prêt depuis un mois, Churchill, le Premier ministre britannique, n'est pas du tout convaincu par cette invasion en terre française. Il craint un carnage. Il aurait préféré une attaque par la Méditerranée, frappant ainsi le "ventre mou" de l'Europe, mais sa requête a été rejetée par les alliés. Le général américain Eisenhower ne comprend pas ses réticences et veut mener cette attaque coûte que coûte. Ces quelques jours avant le débarquement sont l'occasion pour Churchill de se poser des questions sur son rôle politique...
Transcription
00:30General Eisenhower.
00:31Winston.
00:32Cette campagne sera la plus grande de toutes les forces alliées.
00:36Le potentiel d'un désastre est trop grand.
00:39Les plans pour D-Day ont été en place depuis plus de mois.
00:44Je ne peux pas conduire ça.
00:45Vous n'avez pas de choix.
00:47C'est comme si mon expérience, mon connaissance de la guerre ne comptait pour rien.
00:51L'invasion de la France doit être arrêtée.
00:54Non, monsieur, vous devez être arrêté.
00:56L'armée est prête ?
00:57Ok, allons-y.
00:58La moitié de ces hommes s'arrêteront demain.
01:01C'est assez !
01:02Ma fiancée est sur l'un de ces bateaux.
01:04Je ne veux pas entendre que l'homme que j'aime serait mort dans quelques heures.
01:09Essaye d'agir comme un héros, Winston,
01:11et peut-être les gens vont croire que ce sont nous.
01:14C'est le Premier ministre qui parle.
01:16Cette grande guerre est battue par des gens ordinaires.
01:23Ce n'est pas une guerre pour la gloire,
01:25c'est une guerre pour la liberté.
01:29Quand tout sera fini, qui serai-je ?
01:32Tu seras toujours le homme qui nous a mis à travers tout ça.

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