Chez les policiers, l'heure est au choc et à la stupeur. Jeudi soir, un individu s’est emparé de l’arme d’un policier et a blessé deux fonctionnaires au sein d'un commissariat du 13e arrondissement de Paris. Le pronostic vital de l'un d'entre eux est toujours engagé et l'enquête est en cours. Et selon Denis Jacob, secrétaire général Alternative Police, «près de 15.000 policiers blessés par an, c’est 40 par jour».
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00:00 L'émotion est immense, mais c'est surtout la colère qui règne,
00:04 parce qu'on le sait malheureusement quotidiennement,
00:07 mon collègue précédemment dans l'interview le rappelait,
00:11 près de 15 000 policiers blessés par an, c'est 40 par jour.
00:14 Donc forcément qu'on est en colère,
00:18 puisque là c'est le cœur même de notre lieu de travail qui a été touché,
00:22 un commissariat.
00:23 Alors c'est extrêmement rare, la dernière fois que c'est arrivé,
00:26 c'était où un collègue s'est fait dérober son arme,
00:29 c'était il y a un peu plus d'une vingtaine d'années,
00:31 mais aujourd'hui c'est jusque dans la sphère professionnelle du commissariat
00:36 que nous sommes atteints.
00:37 Alors on sait que quand on prend notre service,
00:39 on ne s'attend jamais à être confronté à ce genre de situation,
00:43 mais malheureusement on le prend en compte,
00:45 parce qu'aucune intervention de police n'est adhérente.
00:48 Là ils vont sur une agression,
00:51 des agressions on en gère des centaines et des centaines par jour,
00:55 qui aurait pu dire qu'au commissariat cet individu aurait réussi
00:58 à apprendre à dérober une arme de service et à tirer sur mes deux collègues.
01:02 Donc oui, aujourd'hui on a un sentiment de colère
01:06 parce qu'il n'y a plus aucune limite pour ce type d'individu
01:09 d'essayer de tuer du policier.
01:11 [Musique]
01:14 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]