Ce matin, Guy Carlier était l'invité de Jordan de Luxe dans "Chez Jordan" sur C8. Au cours de l'émission, il a évoqué l'un de ses fils, Raphaël, plus connu sous le nom de Carlito, membre du duo de Youtubeurs McFly et Carlito.
"J'ai peur pour lui. Ca doit être une pression terrible mais il est fort. Il a une force que je n'ai pas. C'est très étonnant parce que mon grand fils, Stéphane, qui est auteur, a la même sensibilité que moi", a-t-il débuté.
Guy Carlier a ensuite évoqué sa prise de poids. "L'image était insupportable (...) Quand je l'emmenais à l'école, je le laissais à deux rues de l'école. On en a jamais parlé. Je suis tombé de l'armoire en apprenant qu'il ait autant souffert. Il le dit quand il est célèbre parce qu'il avait besoin de le dire. Il a dû avoir peur de me le dire", a-t-il confié.
"Je ne savais pas être père. J'étais immature. Je pense que, quand on est immature, c'est difficile d'être père. Raphaël, c'est un enfant de l'amour. Ce n'est pas un accident. On avait une complicité dans l'humour, dans la musique... Tout s'est écroulé parce qu'il a souffert", a poursuivi Guy Carlier.
Et d'ajouter : "Aujourd'hui, la relation avec mon fils est apaisée, je dirais. Je pense qu'il lui faut du temps (...) On s'écrit, on n'est pas du tout fâchés. Par exemple, il ne passe pas comme ça à la maison. J'ai beaucoup de mal à le voir. Il n'y a pas de rejet, il n'y a pas de tension".
"J'ai toujours pensé que c'est intouchable l'amour d'un père pour un fils. Ce que je veux lui dire simplement, c'est que c'est l'échec de ma vie. Je voudrais dire aux parents que vous ne pouvez pas refaire le passé. Faites attention aux enfants et soyez attentifs à l'image que vous donnez", a-t-il conclu.
"J'ai peur pour lui. Ca doit être une pression terrible mais il est fort. Il a une force que je n'ai pas. C'est très étonnant parce que mon grand fils, Stéphane, qui est auteur, a la même sensibilité que moi", a-t-il débuté.
Guy Carlier a ensuite évoqué sa prise de poids. "L'image était insupportable (...) Quand je l'emmenais à l'école, je le laissais à deux rues de l'école. On en a jamais parlé. Je suis tombé de l'armoire en apprenant qu'il ait autant souffert. Il le dit quand il est célèbre parce qu'il avait besoin de le dire. Il a dû avoir peur de me le dire", a-t-il confié.
"Je ne savais pas être père. J'étais immature. Je pense que, quand on est immature, c'est difficile d'être père. Raphaël, c'est un enfant de l'amour. Ce n'est pas un accident. On avait une complicité dans l'humour, dans la musique... Tout s'est écroulé parce qu'il a souffert", a poursuivi Guy Carlier.
Et d'ajouter : "Aujourd'hui, la relation avec mon fils est apaisée, je dirais. Je pense qu'il lui faut du temps (...) On s'écrit, on n'est pas du tout fâchés. Par exemple, il ne passe pas comme ça à la maison. J'ai beaucoup de mal à le voir. Il n'y a pas de rejet, il n'y a pas de tension".
"J'ai toujours pensé que c'est intouchable l'amour d'un père pour un fils. Ce que je veux lui dire simplement, c'est que c'est l'échec de ma vie. Je voudrais dire aux parents que vous ne pouvez pas refaire le passé. Faites attention aux enfants et soyez attentifs à l'image que vous donnez", a-t-il conclu.
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NewsTranscription
00:00C'est votre fils Carlito, parce que vous avez vos trois fils, il y a Stéphane, Raphaël et Antoine.
00:09Carlito, c'est Raphaël, c'est bien ça, et il fait partie d'un duo qui a explosé aujourd'hui en télé, sur Youtube.
00:18C'est des stars, vous en parlez d'ailleurs vous-même, vous êtes étonné, vous avez même peur pour lui,
00:22parce que ça prend des proportions hallucinantes quand il se promène.
00:25C'est comme un groupe des Beatles quand il se promène.
00:28Oui, c'est ça. J'étais allé le voir en Suisse, il y avait un gala à Genève,
00:35et quand je suis passé à la caisse pour demander un pass qu'il avait mis à ma disposition,
00:43il y avait des gamines, ils m'ont dit « Ah, le père de Carlito ! »
00:46et c'était comme les filles, les femmes des Beatles.
00:51Oui, j'ai peur, j'ai peur pour lui, bien sûr.
00:54En tant qu'aujourd'hui ?
00:56Oui, j'ai peur.
00:57Vous avez peur de quoi, Guy ?
00:59Je ne sais pas, ça doit être une pression terrible, mais il est fort, il a une force que je n'ai pas.
01:07C'est très étonnant, parce que mon grand-fils, qui est auteur, Stéphane, a la même sensibilité que moi,
01:18et Raphaël est quelqu'un qui a une force incroyable.
01:22Il parle de vous, notamment dans les vidéos, c'est assez rare, mais quand il prend la parole, il le fait,
01:27et il joue le jeu notamment sur sa chaîne YouTube, entouré de ses amis,
01:30c'est peut-être plus facile pour parler des problèmes qu'il a eu vous concernant.
01:33On en parlait juste avant la pub, le poids, 250 kg, ce n'est pas facile d'avoir un papa,
01:38et vous vous en voulez aujourd'hui, Guy, vous le dites, ça a créé une rupture dans cette relation,
01:43ce n'est pas forcément facile pour vous, et encore moins pour lui.
01:47Regardez, quand il en parle, ses prises de position sont rares concernant son papa, vous,
01:52et je voulais vous montrer ce petit extrait pour qu'on en parle ensemble.
01:55Il parle évidemment de vous.
01:58Lui, je pense qu'il est honnête, franchement, je le crois.
02:00Il croit que moi, ça passait quand même.
02:02C'est pour ça que je lui en veux.
02:04Mais il est honnête, il le décrisse.
02:06Il me dit, mais mec, comment tu ne captes pas ?
02:08Et le mec, il s'éclate la gueule, et du coup, par contre, c'est vrai que quand tu prends du recul,
02:12c'est burlesque, on dirait un cartoon, ça n'existe pas dans la vraie vie.
02:15Vous n'avez jamais vu ça, un mec de 250 kg ?
02:17Déjà, est-ce que vous avez déjà vu quelqu'un de 250 kg ?
02:20C'est un Pokémon légendaire, mais pas dans le bon sens.
02:22Il tombe dans un boulevard et toi, tu es là.
02:25C'est fou.
02:27Et au fond, après, tu as vu, j'ai compris, d'où les vannes sur la chaîne et tout.
02:30Mec, en fait, tu es là, je ne lui ai jamais dit, même quand on s'est vus,
02:33je ne sais pas si je lui ai dit parce que c'est un peu méchant,
02:35mais tu es un peu en mode, au fond de toi, guéris-toi quand même avant de me gérer.
02:39En gros, j'aurais bien aimé ça.
02:41C'est ça qui se passe.
02:42Il y a un registre très intime, je ne pense pas qu'il va y aller,
02:44que je ne peux pas vous dire, mais qui est, dans ma tête, c'est Seven.
02:47Des trucs sur quand on vivait ensemble dans la maison.
02:50250 kg, il ne peut pas se lever, il ne peut pas faire les choses.
02:53Alors, ce que je ne comprends pas, moi, dans cet extrait,
02:56c'est que ce n'est pas de votre faute, Guy Carlier, si vous avez pris du poids.
02:59Je n'arrive pas à comprendre comment votre fils peut vous en vouloir.
03:01Excusez-moi, mais je ne comprends pas ça.
03:03Je pense que l'image était, il le dit, l'image était insupportable.
03:08Je ne sais pas, peut-être que j'aurais réagi de la même façon.
03:12Mais là où est le malentendu, c'est que moi, cette époque-là,
03:18je l'ai vécu en me disant, il est comme les autres qui disent qu'ils m'aiment quand même.
03:25Parce que lui, il sait. Il sait que je l'aime.
03:28Il sait qui est le vrai Guy Carlier à l'intérieur de Star Grey.
03:33Et donc, il n'y a pas de problème.
03:35Et on riait ensemble. Je veux dire, il n'y a jamais eu de tension.
03:38On ne s'est jamais engueulé.
03:40Et là, ce qu'il vient de décrire, on est sur un boulevard,
03:45on marche côte à côte, je glisse, je tombe.
03:48Et je n'arrive pas à me relever.
03:50Et il est là et c'est très humiliant.
03:58Mais on arrive, enfin, j'essaie d'en rire et ça devient un gag.
04:04Et à chaque fois qu'on passait en voiture devant ce boulevard,
04:07il me disait, t'as pas oublié.
04:10Et moi, je lui rappelais un autre truc,
04:13une connerie qui lui était arrivée à un autre endroit, un peu plus loin.
04:16Donc, on avait nos deux points de repère de la honte,
04:19qui n'avaient évidemment aucun rapport.
04:21Mais cette chute-là, évidemment que ça devait être terrible pour lui.
04:27Mais évidemment que quand je l'emmenais à l'école,
04:30je le laissais à deux rues de l'école.
04:33Et on n'en a jamais parlé, jamais.
04:35Mais à quel moment il y a eu une rupture avec votre fils ?
04:38C'est très étonnant.
04:40Quand il est devenu connu ?
04:42Ce qui s'est passé, c'est qu'on s'est beaucoup vus à l'époque,
04:46de Joséphine, de mon mariage.
04:50On n'en a jamais parlé, on n'en a jamais parlé.
04:55Et ensuite, moi vraiment, je suis tombé de l'armoire qu'il ait souffert autant.
05:01Et je crois qu'il a souffert autant.
05:04Mais il vous le dit d'un coup ?
05:06Un jour, il vous le dit, papa, j'ai souffert ?
05:08Il le dit quand il est célèbre, parce qu'il avait besoin de le dire.
05:12Mais qu'il vous le dit à vous, vous ?
05:14Il a dû avoir peur de me le dire, je pense.
05:17Et moi, j'étais là, mais oui, mais il y avait de l'amour, Raphaël.
05:22Il dit, bah oui.
05:24J'ai dit, bah oui, puis on déconnait tout le temps, on riait.
05:27Oui, puis il y avait la musique et tout ça.
05:29Ça vous touche, ce qu'il dit, là ?
05:31Sur la vidéo, Guy, c'est quelque chose qui...
05:33Non, ça me touche, ça me bouleverse, parce que c'est la vérité.
05:38Et effectivement, il y avait chez moi probablement...
05:44Je n'étais pas fini pour les raisons dont on a parlé tout à l'heure.
05:47Je ne savais pas être père, donc j'étais immature.
05:50Et je pense que quand on est immature, c'est difficile d'être père.
05:55Je pense qu'il devrait y avoir une limite interdite.
05:59Il dit dans la vidéo, d'ailleurs, il faut savoir quand on est père,
06:03parce qu'on peut faire des conneries quand on n'est pas père.
06:05Il ne faut pas faire un enfant comme ça, il le dit après, par la suite.
06:07Oui, mais en plus, Raphaël, il n'est pas venu comme ça.
06:10C'est un enfant vraiment de l'amour.
06:12Bien sûr, vous voulez, oui, ce n'est pas un accident.
06:14Non, mais ce n'est pas un accident.
06:16Et puis, Guy Carlet, comment sont vos relations ?
06:18Et on avait une complicité.
06:20C'est ça qui m'a surpris.
06:22C'est qu'on avait une complicité dans l'humour, dans la musique,
06:26dans la psychologie des gens, comme avec son grand frère, d'ailleurs.
06:35Et tout ça, ça s'est écroulé.
06:38Dans moi, je m'étais dit, il a compris que j'étais malade,
06:42je m'en suis sorti, et tout s'est écroulé parce qu'il a souffert.
06:47Guy Carlet, aujourd'hui, votre fils s'est marié.
06:51Il a même des enfants.
06:53Il a trois enfants.
06:55Quelle est la nature de votre relation avec lui aujourd'hui, Guy, avec Carlito ?
07:01Elle est apaisée, je dirais.
07:07Je pense qu'il lui faut du temps.
07:10Encore aujourd'hui ?
07:11Oui.
07:12Même à son âge ?
07:13Oui, je pense qu'il lui faut du temps.
07:17Je pense qu'il doit y avoir des images du passé.
07:19Je vous parlais du frigo et tout ça.
07:22Des images dont il parle, qu'il sous-entend là.
07:29C'est un film d'horreur.
07:35Et ça, c'est gravé dans son esprit.
07:38Ça doit s'effacer peu à peu.
07:40Et puis surtout, moi, je suis demandeur.
07:43Vous demandez vers lui ? Vous lui envoyez des messages ?
07:45Oui, on s'écrie.
07:47On n'est pas du tout fâchés.
07:49Mais par exemple, il passe pas comme ça à la maison.
07:56« Tiens, j'avais envie de te voir. »
07:58« J'ai beaucoup de mal à le voir. »
08:01Mais il n'y a pas un rejet violent.
08:04Ça va quand même un peu mieux depuis quelques temps.
08:06Oui, il n'y a pas de tension.
08:10Mais il y a le passé.
08:12Si vous pouviez lui passer un message face caméra, vous lui diriez quoi à votre fils ?
08:16Je crois qu'il sait l'essentiel.
08:19Vous voyez, j'ai toujours pensé que c'est intouchable l'amour d'un père pour un fils.
08:27À moins d'être tordu.
08:30Quand il m'a dit tout ça, j'ai dit, mais Raphaël, il y avait l'amour.
08:35Il me dit oui.
08:37Il y avait les délires.
08:39Il y avait la complicité.
08:41Oui, il y avait ça.
08:45Je ne peux pas lui dire, comme message, qu'il y avait l'amour.
08:48Il le sait.
08:50Bien sûr qu'il le sait.
08:52Ce que je veux lui dire simplement, c'est que c'est l'échec de ma vie.
08:59Je voudrais dire aux parents, de tout à l'heure on a parlé du poids.
09:03Ce n'est pas du tout un truc racoleur que vous avez fait.
09:06C'est pour les gens qui sont tout seuls.
09:08Oui, c'est vraiment pour ça.
09:11Ils sont en train de bouffer des shifters.
09:13Ils sont en train de se gaver.
09:15Parce qu'ils sont mal.
09:17Parce qu'ils ont un problème dans leur vie.
09:19Tu voulais que ce soit important qu'on en parle dans cette émission.
09:22C'est pareil pour les enfants.
09:26Vous représentez la personne qui s'en est sortie.
09:28C'est ça qui est important dans le message de cette émission.
09:30Pour les enfants, le poids c'était faisable.
09:33Pour les enfants, vous ne pouvez pas refaire le passé.
09:36Vous ne pouvez pas refaire le passé.
09:39Et il est tard.
09:43Vous rêvez de ce jour où il va venir ?
09:45Je vous en prie.
09:47Faites attention aux enfants.
09:49Higelin disait, alertez les bébés.
09:52Mais alertez-vous surtout.
09:54Et soyez attentif à l'image que vous donnez.
09:57Et aux valeurs.
09:59A la façon dont vous construisez les enfants.
10:01Je crois qu'il n'y a rien de plus important.
10:06On vient de le démontrer.
10:08La télé, les biens, la vie.
10:10Mais les enfants.
10:12Évidemment les enfants.