• il y a 7 mois

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Transcription
00:00 8000 mètres, ça s'appelle la zone de mort.
00:02 Donc faut pas se tromper quand même.
00:04 Alors au-dessus de 8000 mètres, le corps ne s'adapte plus,
00:06 mais on n'a pas la capacité de survivre.
00:09 Une entorse où vous n'êtes pas en mesure de continuer de marcher,
00:14 il n'y aura personne qui va pouvoir vous aider à descendre.
00:17 Donc une entorse égale la mort.
00:19 On s'assoit, on s'endort, d'épuisement, on ne va pas se réveiller.
00:24 C'est pour ça qu'on a besoin de temps pour gravir un 8000,
00:28 parce que le corps doit s'adapter au manque d'oxygène.
00:33 Le corps n'est pas préparé.
00:34 C'est bien, vraiment pénible.
00:37 Très bien.
00:38 Ça va pas très loin, on va y arriver.
00:40 C'est pour ça qu'on doit faire des paliers.
00:42 On fait des incursions en altitude.
00:45 Et l'idée, c'est d'aller quand même dormir, en tout cas jusqu'à 7000 mètres,
00:49 évidemment sans oxygène supplémentaire,
00:52 pour acclimater le corps.
00:54 Et l'acclimatation, c'est quoi ?
00:55 Le corps, il est malin.
00:56 Quand il comprend qu'il lui manque de l'oxygène,
01:00 il va compenser en produisant des globules rouges supplémentaires.
01:04 Parce que les globules rouges, c'est ceux qui transportent l'oxygène.
01:07 C'est ça qui va permettre, après, au-delà de 7500 mètres,
01:12 de faire cette incursion à 8000,
01:16 idéalement en moins de 24 heures,
01:19 et d'essayer de redescendre le plus vite possible.
01:21 Et si on grille les étapes,
01:23 c'est là où on se met en danger
01:25 et c'est là où peut intervenir ce qu'on appelle le mal des montagnes
01:29 ou le mal aigu des montagnes,
01:31 où il y a différents symptômes.
01:33 Ça démarre avec les maux de tête,
01:35 après, on n'a plus faim, les insomnies.
01:40 Et le stade ultime, c'est un œdème pulmonaire ou un œdème cérébral.
01:43 Donc c'est pour ça que c'est un petit peu l'éloge de la lenteur,
01:48 dans ce côté où il faut vraiment prendre le temps.

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