Maître Rodolphe Bosselut, avocat de deux gendarmes dans l'affaire Adama Traoré : «La justice a été prise en otage par une opération de désinformation, idéologique, d'agitprot médiatique qui aujourd'hui j'espère, va connaître enfin si ce n'est un arrêt, au moins un frein».
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00:00 mais en amont de cela, d'être accusé d'avoir commis des violences.
00:03 Or, ce qui est extraordinaire dans ce dossier,
00:06 c'est que dès le point de départ du dossier,
00:09 il y avait dans le dossier la preuve
00:12 de l'absence de toute violence.
00:14 Il faut savoir que, malheureusement, comme il y a un décès,
00:17 il y a eu une autopsie.
00:19 Et cette autopsie a établi sans conteste
00:23 qu'il n'y a pas le début d'une preuve
00:26 ou d'une constatation de moindre hématome
00:30 sur le corps d'Adama Traoré.
00:32 Et les médecins sont allés d'ailleurs très loin
00:35 dans leurs investigations.
00:37 Ils ont même examiné ce qu'on appelle le "derme profond".
00:41 Et là non plus, pas d'hématome.
00:42 Je le dis parce que, depuis le début,
00:45 la thèse mensongère de la famille
00:48 est de considérer qu'Adama Traoré
00:51 aurait subi le poids des trois gendarmes sur lui,
00:54 c'est-à-dire 250 kg.
00:56 Dites-vous bien que s'il avait subi le poids de 250 kg,
01:00 il y aurait eu des traces. Il n'y en a aucune.
01:03 Pourquoi a-t-on mis autant de temps,
01:06 plus de huit ans, pour arriver à cette constatation ?
01:09 Mais pour une raison très simple, c'est que la justice
01:12 a été prise en otage par une opération de désinformation,
01:16 une opération idéologique,
01:18 une opération de régie de prod médiatique,
01:21 qui, aujourd'hui, j'espère, va connaître enfin,
01:25 si ce n'est un arrêt,
01:27 au moins un frein.
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