Le ministre délégué à l’industrie Marc Ferracci réagit au procès de Marine Le Pen : «Je fais confiance à cette procédure. Je ne connais pas les détails du procès. Je pense que nous pouvons garder confiance en notre justice.»
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00:00Et pour moi, c'est encore une fois ce cadre-là qui nous protège contre ce que vous évoquez.
00:04C'est le cadre d'une procédure pénale qui a été élaborée année après année,
00:09décennie après décennie, et qui est aujourd'hui un cadre solide.
00:12Donc moi, je fais confiance à cette procédure, je fais confiance à la justice parce qu'il y a ces procédures-là.
00:17Mais il n'y a pas d'arbitraire dans le fait de demander qu'elle soit évacuée de la vie politique,
00:21tout simplement qu'elle ne puisse pas, que l'appel ne permette pas de reporter...
00:25Mais ça, vous parlez d'arbitraire. Moi, je ne connais pas le détail du dossier,
00:29je ne sais pas quels sont les éléments factuels qui ont été pris en compte par le procureur pour opérer ces réquisitions.
00:35Donc je n'aime pas me prononcer, et puis je n'ai absolument pas vocation à me prononcer sur une procédure judiciaire.
00:39Mais j'insiste encore une fois sur le fait que cette notion d'arbitraire,
00:43moi, je lui mets en face d'elle le cadre de la procédure et les garde-fous démocratiques et institutionnels
00:52que permet la procédure pénale parce que c'est ça qui nous protège collectivement de l'arbitraire.
00:56Moi-même, je ne souhaiterais pas être soumis à l'arbitraire de quelque pouvoir que ce soit.
01:00Mais justement parce que nous avons des règles, justement parce que nous avons des procédures pénales
01:04qui encadrent ce pouvoir de décision, je pense que nous pouvons garder confiance en notre justice.
01:10Une erreur judiciaire, ça n'empêche pas 65% des Français, 2 tiers des Français, Marc Ferracci,
01:15de considérer que la justice n'est pas impartiale. C'est un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le JDD.