• il y a 6 mois
Noël Brousse, ancien du Stade Toulousain, a porté la flamme olympique en 1992 lors des Jeux d'Albertville. Il est en direct de Revel (Haute-Garonne) avec Sophie Constanzer

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Amusant
Transcription
00:00 Ici, c'est le 6/9 France-Globe Occitanie.
00:04 Et oui, nous sommes en direct ce matin de Revelle sur France-Globe Occitanie et sur France 3 Occitanie
00:10 pour vous faire vivre l'arrivée de la flamme olympique en Haute-Garonne.
00:13 Alors Sophie Constanzer, vous êtes depuis le Beffrois au cœur de la commune sur le tracé du relais de flammes
00:19 qui débute dans moins d'une heure et vous êtes avec un Revellois, c'est ça ?
00:25 Oui c'est ça, avec Noël Brousse qui est Revellois bien sûr, qui habite depuis des années à Revelle
00:31 et qui a porté la flamme olympique à l'époque en 1968. Bonjour Noël Brousse.
00:37 Bonjour, bonjour oui.
00:38 Est-ce que vous pouvez nous raconter cette expérience, ça doit être assez incroyable,
00:42 surtout qu'à l'époque vous étiez moniteur de ski et on vous appelle. Et on vous dit quoi alors ?
00:47 Et on nous a dit "attention la flamme arrive, donc à vous le moniteur,
00:51 les représentants du ski de la station de Nemourtis, vous allez porter la flamme".
00:57 Voilà, donc c'était aussi simple que ça. L'anecdote c'est que les accompagnateurs de cette flamme
01:04 ont peut-être oublié qu'ils étaient en montagne et ce jour-là c'était la journée la plus catastrophique
01:11 au point de vue météo que j'ai jamais vue. Donc effectivement...
01:15 Un brouillard à couper au couteau ?
01:17 Le brouillard c'était surtout la neige. Donc résultat, ces gens qui étaient en voiture bien sûr,
01:23 mais qui avaient oublié que quand il neige il faut avoir des chaînes,
01:27 qui avaient oublié qu'il faut peut-être aussi avoir des souliers adaptés à cette météo.
01:33 Alors c'était un carnage ce jour-là, des voitures un peu de tous les côtés
01:38 et des gens qui étaient un peu affolés quand même.
01:41 Alors vous étiez à la station du Mourtis, vous avez porté cette flamme olympique en 1968.
01:45 J'imagine qu'à l'époque vous n'aviez peut-être pas conscience de ce que ça représentait ?
01:50 Oui, effectivement non, on n'avait pas conscience.
01:55 On a porté parce qu'on nous a demandé il faut porter la flamme
01:58 mais après c'est vrai qu'on a un petit peu réfléchi quand même.
02:01 Que représente la flamme ?
02:04 Et en plus il y a eu quand même des résultats.
02:08 Dans le monde du ski c'est peut-être les meilleures Olympiades hivernales qu'il y a eu.
02:13 En 1968.
02:15 L'époque de Kili et tous les autres.
02:17 Est-ce qu'aujourd'hui, alors là on ne vous a pas proposé de porter la flamme en 2024 pour les JO de Paris,
02:23 mais est-ce que vous auriez aimé tout simplement la retoucher du doigt ?
02:26 Non, non, non pas du tout.
02:29 Je pense que ce n'est pas d'abord ni mon rôle ni mes attributions.
02:33 Je pense que c'est aux jeunes de la porter et de représenter le sport et le futur surtout.
02:39 Pour vous, ça véhicule quoi finalement la flamme olympique ? Quelle valeur ?
02:45 Pour moi il y a deux choses.
02:48 Il y a la flamme olympique qui représente peut-être le partage, l'amitié,
02:55 qui est à l'heure actuelle très galvaudée d'ailleurs.
03:00 Et puis après il y a les JO qui représentent le sport,
03:05 les jeunes, les résultats, les rencontres entre nations.
03:11 Et surtout on retrouve à ce moment-là tous les sports, y compris les sports de plein air.
03:16 Alors ici on est à Revelle, on est juste à côté du Beffrois qui est un peu le symbole de la ville.
03:23 Et on va ensuite amener cette flamme jusqu'à l'allée Charles de Gaulle
03:27 où il y aura plus de 850 enfants qui sont rassemblés de primaires, de maternelles.
03:31 Est-ce que ça pour vous ça a un vrai sens que les enfants soient associés déjà à la flamme olympique ?
03:36 Tout à fait, je pense que c'est le sens même de la flamme qui, comme je le répète,
03:41 représente pour moi l'amitié, l'acceptation.
03:47 Et là effectivement c'est aux jeunes à nous montrer ce chemin-là.
03:52 Alors je ne l'ai pas précisé au début de cette interview, mais Noël Brousse est un ancien du stade toulousain.
03:57 Et justement cette flamme va arriver au cœur de la vie du stade toulousain, au stade Ernest Vallon.
04:03 Vous trouvez que c'est une belle fierté d'avoir cette flamme qui va être amenée jusqu'au stade de Vallon ?
04:09 Et puis en plus c'est là-bas que le chaudron olympique sera allumé par des rugbymen.
04:13 Ça a un sens pour vous ?
04:15 Si vous demandez à un ancien du stade toulousain qui a toujours le cœur rouge et noir,
04:20 si c'est une fierté, oui bien sûr.
04:23 Mais enfin je pense qu'elle va faire aussi un tour de Toulouse avec différentes associations,
04:29 parce qu'il n'y a pas que le stade toulousain qui représente le sport toulousain.
04:34 Merci beaucoup Noël Brousse d'avoir été en direct avec nous, juste devant ce beffroi de Reuvel,
04:38 qui va donc voir passer la flamme d'ici moins d'une heure maintenant.
04:42 Merci beaucoup à vous Sophie Constanzard, et puis bien sûr on vous retrouve tout au long de cette matinée
04:48 pour nous faire vivre le passage de cette flamme.
04:50 flamme un beau rendez-vous bien sûr on ne pouvait pas passer à côté sur France Bleu

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