Pierre Sage, l'entraîneur de l'OL, a sommé son équipe, qui a désormais son destin entre les mains, de valider sa 7e place.
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00:00 Juste Johan Lepenant et Justin Bengui seront indisponibles ce week-end, sinon tout le monde est prêt à jouer.
00:08 Je me dis qu'on a un travail à finir.
00:10 Après, l'histoire fait que le travail à cette qualité-là, entre guillemets,
00:16 ou cette ambition-là, à ce moment-là de la saison, ça aurait pu être un match de maintien,
00:20 ça aurait pu être un match pour rien, ça aurait pu être un match pour rien et une descente.
00:25 Mais bon, en tout cas, vu que notre histoire était plutôt belle durant cette période,
00:30 on joue une qualification aux Coupes d'Europe et c'est très bien.
00:33 Visiblement, au vu de ce que dit l'histoire et les statistiques, c'était inenvisageable.
00:38 C'était ensuite inenvisageable d'être dans la première partie du classement
00:43 et du coup, maintenant, il y a quelque chose qui devient envisageable, c'est d'être Européen.
00:47 Donc, on essaie d'aller au bout de cette opportunité-là.
00:52 En fait, la seule chose qui a changé entre mercredi à 21h et à la fin du match,
00:58 c'est le fait qu'on a notre destin entre les mains ou les pieds, vous direz comme vous voulez,
01:04 et on doit quand même gagner le match.
01:07 En fait, ça, ça n'a pas changé. Notre préparation du match n'a pas changé.
01:11 Sauf que maintenant, on sait l'effet qu'il peut avoir une victoire sur l'atteinte de notre objectif.
01:20 [Quel est l'aspect du chemin parcouru dans cette saison ?]
01:33 Sans prendre en compte ces éléments, par rapport à la situation dans laquelle on se retrouve sportivement,
01:38 et je ne vais parler que de ça, parce que les conditions de notre effectif,
01:42 les conditions économiques évoquées, elles auraient été là, quoi qu'il arrive.
01:47 Donc juste par rapport à ce qui nous arrive sportivement, on a le devoir de l'être, bien sûr.
01:52 [Vous ne pensez pas que la finale est déjà dans les têtes des joueurs ?]
01:55 Bien sûr, depuis qu'on est qualifiés, elle est dans les têtes des joueurs.
01:58 Mais moi, je peux vous assurer une chose, c'est que joueront la finale ceux qui seront bons ce week-end.
02:03 Maintenant, je pense que Strasbourg a quand même la volonté d'attaquer,
02:08 de faire en sorte de bien finir sa saison,
02:11 et de peut-être déjà se donner certaines réponses à des questions qui se posent pour l'année prochaine.
02:18 On ne calcule pas, on calcule juste le fait d'être le plus performant possible
02:22 pour marquer un maximum de points dans ce match-là.
02:25 Et donc pour ça, il faudra bien attaquer, bien défendre.
02:28 Je n'ai pas l'impression de tout vous avoir dit en vous disant ça,
02:31 mais c'est comme ça qu'on va appréhender le match.
02:34 C'est surprenant, bien sûr, qu'il y ait de la fierté, mais les points, je ne les ai pas pris tous seuls.
02:40 C'est vraiment les points de l'équipe.
02:42 Je pense qu'il faut plutôt attribuer ça à une équipe plutôt qu'à un coach,
02:46 sachant qu'en plus, ça se joue à un moment où j'avais déjà l'équipe depuis cinq matchs.
02:51 Donc c'est vraiment le travail de l'équipe et pas simplement le mien.
02:55 Et je pense qu'aujourd'hui, ça nous donne une opportunité.
02:59 Et donc dans ce sens, ça pourrait valoriser très bien cette deuxième partie de saison.
03:05 - Quand as-tu senti que les joueurs allaient chercher l'Europe en classe du match de la fin ?
03:10 - À sept matchs de la fin.
03:12 À sept matchs de la fin du championnat, donc à huit matchs de la fin de notre saison.
03:16 C'est-à-dire à partir du moment où on s'est qualifiés en finale.
03:19 - Qu'est-ce que ça fait dire ça ?
03:22 - Tout simplement, le fait qu'on se qualifie en finale nous donnait une opportunité,
03:28 pouvait avoir une influence sur le classement.
03:30 Et donc forcément, avec tous ces éléments de contexte,
03:35 on a assumé tous ensemble, staffs, joueurs et staffs élargis,
03:40 lors d'une réunion, le fait qu'on allait se mettre en mission septième place ou mieux.
03:45 Et depuis, on travaille au quotidien pour ça.
03:48 Nous avons choisi tous de nous concentrer sur ces deux matchs et d'avoir la patience.
03:55 Si tu m'avais posé la question il y a quinze jours, je t'aurais dit deux, trois semaines.
04:00 D'avoir la patience pendant trois semaines, maintenant c'est huit jours,
04:02 donc ça paraît beaucoup moins long.
04:04 Mais voilà, ce qui est important pour nous, c'est de réussir notre fin de saison.
04:07 Et on aura bien le temps de se poser les questions au lendemain de la finale.
04:10 Ou j'espère au surlendemain, parce que j'espère qu'on aura quelque chose à faire le lendemain de la finale.
04:15 - Le fait que le propriétaire soit là, ça change quelque chose ?
04:17 Est-ce que tu l'as rencontré ? Est-ce que vous parlez justement de l'avenir ?
04:20 - Je le rencontre tous les jours, étant donné qu'il est là.
04:24 Donc on parle du quotidien, dans le but d'être performant dans notre match contre Strasbourg.
04:30 Et je pense que s'il repasse la semaine prochaine, on parlera de la finale à ce moment-là.
04:35 Et si toutefois il vient après la finale, on parlera sûrement de mon avenir.