• il y a 6 mois
La ministre en charge des personnes handicapées Fadila Khattabi est l'invitée de France Bleu Paris, à J-100 des Jeux paralympiques, lundi 20 mai.

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Transcription
00:00Le 6-9. Ici, c'est France Bleu Paris.
00:05Lundi le vent, mais merci d'écouter le 6-9 de France Bleu Paris.
00:08Cette date importante aujourd'hui, J-100 avant les Jeux Paralympiques.
00:12C'est le moment de dialoguer avec la ministre en charge des personnes handicapées.
00:16Oui, la ministre répond à nos questions et elle répond aussi à vous, les auditeurs au 01, 42, 30, 10, 10.
00:22Bonjour Fatila Katabi.
00:23Bonjour.
00:24J-100 et cette campagne qui vient d'être lancée, là, à l'instant, pour ces Jeux Paralympiques.
00:30Je passe juste un tout petit extrait.
00:32Écoutez.
00:35Il ne me manquerait rien, sauf vous.
00:39Celle qu'on entend, là, c'est une parisienne.
00:41C'est Pauline Desrouledes, championne de tennis fauteuil.
00:44C'est notre marraine à nous, France Bleu Paris, pour ces Jeux de Paris.
00:48Il ne me manque rien, sauf vous, Jean Détuif, Fatila Katabi,
00:52qu'il reste beaucoup de billets à prendre pour ces Jeux Paralympiques.
00:55L'engouement n'est pas vraiment là.
00:57Non, non, moi, j'en suis certaine que ça va être une très, très belle fête populaire
01:00pour ces Jeux Olympiques et Paralympiques.
01:03Nous sommes effectivement à J-100 et je suis certaine que les Françaises et les Français seront au rendez-vous.
01:09Mais pour l'instant, il reste beaucoup de billets.
01:10Oui, mais c'est bien parti.
01:12Par exemple, je vous donne juste un exemple.
01:14Pour le Para-Ice Cream, les compétitions se dérouleront, par exemple, à Bordeaux.
01:18Tout est complet.
01:19Donc, ça va démarrer avec les Jeux Olympiques.
01:21Il va y avoir une dynamique et moi, je suis très, très confiante.
01:24Donc, j'invite les Françaises et les Français à venir acheter des billets qui sont tout à fait abordables.
01:29Entre 15 et 25 euros pour une compétition.
01:33Il y a aussi des passes à 25 euros.
01:36Vous avez la possibilité d'avoir plusieurs compétitions.
01:38Donc, vraiment, venez faire la fête et venez surtout, surtout soutenir nos parasportifs.
01:44Vraiment, ils méritent aussi d'être soutenus.
01:46Ce n'est pas effectivement un problème de prix, parce que là, je suis connectée à la billetterie.
01:50Effectivement, 15-25 euros pour le tennis-fauteuil Porte d'Ottawa à Roland-Garros,
01:54pour le para-athlétisme au Stade de France, pour le basket en fauteuil à Bercy.
02:00Ce n'est vraiment pas cher.
02:02On a tendance à ignorer, Madame la Ministre, peut-être même encore à mépriser le handisport aujourd'hui ?
02:07Non, je ne dirais pas mépriser.
02:09Au contraire, je trouve que là, cette année, sur ces Jeux Paralympiques,
02:14et je rappelle que c'est la première fois que la France accueille ces Jeux Paralympiques d'été,
02:18donc nous devons être au rendez-vous.
02:20Je pense que ça démarre timidement, mais sûrement.
02:23Et que j'ai envie de dire qu'effectivement, on a une billetterie qui est tout à fait accessible.
02:29Donc, ça n'est pas du mépris.
02:30Je pense qu'avec les Jeux Olympiques qui vont démarrer, il va y avoir une dynamique.
02:33Et je fais confiance, bien sûr, à nos concitoyens pour être au rendez-vous et venir soutenir nos parasportifs.
02:38Mais c'est un pari, clairement.
02:39En fait, vous pariez sur le fait que, peut-être, nous, les Franciliens, on va réserver au dernier moment ?
02:43Non, déjà, il n'y a pas de mépris.
02:45Parce que je voudrais dire que France Télévisions, et je remercie France Télévisions,
02:49va considérablement jouer le jeu, et vous compris, puisque vous en faites la promotion dès ce matin.
02:53Il y aura 300 heures de diffusion de ces Jeux.
02:58C'est une première, jamais.
03:00Donc, vous voyez, ils vont être diffusés au même titre que les Jeux Olympiques.
03:04Donc, il n'y a absolument pas de mépris.
03:06Et donc, changer le regard sur l'handicap, c'est ça l'objectif ?
03:08Changer, bien sûr, il nous faut changer le regard sur le handicap,
03:12et surtout aussi changer la vie des personnes en situation de handicap.
03:15Et donc, moi, je compte beaucoup, beaucoup sur ces Jeux Paralympiques
03:19pour, un petit peu, changer de paradigme, changer de regard,
03:21et faire en sorte que les personnes en situation de handicap
03:24puissent trouver toute leur place au sein de la société.
03:26Encore une fois, comme j'aime à le dire, c'est à la société de s'adapter,
03:29et non pas aux personnes en situation de handicap de s'adapter à la société.
03:32Et donc, leur dire, deuxième objectif, peut-être que faire du sport quand on est malvoyant,
03:35quand on est en fauteuil, c'est possible ?
03:37Ça aussi, parmi ce public de personnes en situation de handicap,
03:40c'est encore difficile ce pas à franchir ?
03:42Bien sûr, parce que, j'allais dire, les personnes aussi en situation de handicap
03:45peuvent se mettre des freins psychologiques en se disant « le sport, c'est pas pour moi ».
03:49Or, on le sait très bien, le sport, c'est vraiment aussi, d'une certaine façon,
03:53la façon de lutter contre l'isolement des personnes,
03:56des personnes d'ailleurs en situation de handicap, ou non.
03:59C'est aussi une question de santé publique, c'est aussi faire de la prévention.
04:02Donc, le sport, c'est bon, bon pour la santé,
04:04et c'est bon aussi pour les personnes en situation de handicap.
04:07Donc, venez faire du sport.
04:08Venez faire du sport.
04:09Les auditeurs ont la parole.
04:100142 30 10 10.
04:12On prend la direction du Val-de-Marne.
04:13Retrouvez Philippe à nos jambes.
04:15Bonjour Philippe.
04:16Bonjour.
04:17À 100 jours, du coup, d'envoi des Jeux paralympiques chez nous à Paris.
04:21Est-ce que vous trouvez qu'on les valorise suffisamment ces Jeux ?
04:25Est-ce que vous sentez un engouement, vous ?
04:28Écoutez, il y a, je trouve, beaucoup de progrès depuis un certain temps,
04:32parce que c'est vrai que l'handisport n'était vraiment pas médiatisé
04:38à la hauteur qu'il mérite.
04:40Maintenant, quand on parle Jeux olympiques,
04:42on ajoute tout de suite et paralympiques,
04:45ce qui est évidemment un énorme progrès.
04:48Ceci dit, je crois que le public ne se rend pas compte
04:51de la valeur sportive des athlètes paralympiques.
04:55Il faut avoir assisté à des épreuves de haut niveau,
04:59ou même de moindre niveau,
05:02pour se rendre compte de la valeur sportive de ces athlètes.
05:06Philippe, vous avez un exemple à nous donner ?
05:09Écoutez, dans toutes les disciplines,
05:11moi je suis un ancien du comité olympique,
05:14j'étais sur en particulier les disciplines d'hiver à Albertville,
05:18pour ne citer que celles-là.
05:20Je vous assure que de voir un skieur paralympique descendre
05:23avec son guide, parce qu'il était non-voyant
05:27et il fallait qu'il ait quelqu'un qui le guide,
05:29c'est impressionnant.
05:31Et ces gens-là sont capables de faire des performances
05:34quasi équivalentes aux sportifs valides.
05:37Mais seulement, le grand public n'est peut-être pas averti de tout ça,
05:41il n'a pas l'approche,
05:44et le phénomène du handicap, il est pour le sport
05:47comme dans d'autres domaines de la société,
05:49c'est ça le problème.
05:50Philippe, vous avez pris des billets, vous, pour ces Jeux paralympiques ?
05:53Je n'en ai pas, parce que je ne suis pas persuadé d'être à Paris,
05:56malheureusement, à cette période-là,
05:58mais si j'y suis, j'en prendrai indiscutablement.
06:01Vous savez, je vais vous citer un chiffre,
06:04j'entendais la semaine dernière,
06:06il n'y a que 40% des structures sportives
06:10qui sont capables d'accueillir les athlètes handicapés.
06:14Justement, Philippe, ce chiffre, il est intéressant,
06:18et ça fait réagir la ministre en charge des personnes handicapées
06:21qui est en studio avec nous, Fatila Katabi,
06:24les structures sportives ne sont pas toutes, même en majorité,
06:27capables d'accueillir des personnes handicapées.
06:29Justement, on y travaille,
06:31et ce aussi grâce à Marie-Amélie Le Fur,
06:34qui a fait en sorte que nous puissions labelliser désormais
06:37des clubs, des clubs inclusifs.
06:39Aujourd'hui, on en dénombre 1500,
06:41l'objectif c'est d'atteindre, d'ici 2025,
06:443000 clubs inclusifs,
06:46c'est-à-dire c'est la pratique sportive
06:48avec d'autres personnes qui ne sont pas en situation de handicap.
06:51Donc, j'ai envie de dire, venez faire du sport,
06:53notamment, je m'adresse bien sûr aux personnes en situation de handicap,
06:56il ne faut pas se mettre de frein et venir faire du sport.
06:58Ça sert à quoi de labelliser ?
06:59Ça veut dire qu'une personne en situation de handicap
07:01sait que là, elle peut venir ?
07:02Oui, c'est-à-dire que la salle, déjà,
07:04elle sera tout à fait accessible,
07:05et qu'il y aura les équipements adéquats
07:08pour une pratique sportive de qualité,
07:10avec aussi des coachs formés.
07:12D'accord, merci beaucoup.
07:13Philippe, est-ce que ça répond à votre inquiétude
07:15depuis nos gens sur Marne ?
07:17Écoutez, ça répond à mon inquiétude.
07:20J'espère surtout que le public se rendra compte,
07:23encore une fois, de ce que sont ces Jeux paralympiques,
07:26qui, effectivement, sont à Paris pour la première fois.
07:30Mais c'est vrai que c'est impressionnant
07:33quand on a la chance d'être dans le public
07:35et de voir certaines disciplines.
07:37Peut-être plus que d'autres,
07:38il y a peut-être des disciplines qui sont plus médiatiques, évidemment.
07:43Le basket en fauteuil, on avait un invité.
07:46Oui, on en parlait tout à l'heure
07:47avec l'entraîneur de l'équipe de France.
07:49C'était assez impressionnant,
07:50c'est vrai, ce fauteuil particulier aussi.
07:52Ce n'est pas avec les fauteuils de tous les jours,
07:53donc il y a aussi cet équipement-là.
07:55Oui, bien sûr, on a évidemment le tennis en fauteuil.
07:57Merci beaucoup, Philippe,
07:58de nous avoir appelés depuis nos gens sur Marne.
08:00C'était très intéressant d'avoir votre témoignage.
08:03Je reviens à vous, madame la ministre Fatila Katabi.
08:064 500 parasportifs attendus pour ces Jeux.
08:10Côté spectateurs,
08:11plusieurs dizaines de milliers de visiteurs en fauteuil,
08:14malvoyants, malentendants.
08:16On est prêts, franchement,
08:18parce que la galère pour se déplacer,
08:20nos auditeurs en fauteuil, malvoyants,
08:22ils nous en parlent très souvent sur l'antenne.
08:24Est-ce qu'on va vraiment y arriver ?
08:25On va y arriver.
08:27On a fait tout pour faire en sorte
08:29que ces Jeux soient une réussite.
08:31Notamment, bien sûr, la priorité, c'était l'accessibilité.
08:34L'accessibilité aussi des transports,
08:36qui était quand même, j'allais dire, la clé de tout.
08:38Il y a eu des rénovations de gares.
08:40On pense à Saint-Denis, par exemple,
08:42qui a été inauguré la semaine dernière.
08:43C'était également, à Saint-Denis,
08:45une gare qui a été complètement transformée,
08:47accessible à 100%,
08:49complètement, donc, rénovée.
08:51Et donc, évidemment, ça change la vie
08:53des personnes en situation de handicap.
08:55Donc, on a dédié 430 millions d'euros
08:57dans ce qui concerne le 1,5 milliard,
09:00puisque vous savez qu'il y a 1,5 milliard
09:02qui a été dédié à l'accessibilité.
09:04Donc, 430 millions d'euros pour les gares,
09:06la transformation des gares.
09:08Et puis, également, pour tout ce qui est établissement
09:10qui accueille du public les catégories 5,
09:12c'est-à-dire commerçants, salons, restaurants,
09:16cabinets médicaux.
09:17Là aussi, 300 millions d'euros sont dédiés
09:19à l'accessibilité des bâtiments.
09:21Il y a quand même ce sentiment un peu général
09:23et comme pour beaucoup de choses, d'ailleurs,
09:25quand on parle des Jeux Olympiques,
09:26le sentiment qu'il aura fallu attendre les Jeux
09:28pour qu'il y ait ce coup de fouet,
09:30ce coup d'accélérateur.
09:31C'est dommage d'avoir attendu, peut-être.
09:32C'est vrai que la loi le date, déjà.
09:34Nous avions un retard considérable,
09:36mais on a pris le sujet à bras-le-corps.
09:37Et vraiment, les moyens qui sont mis
09:39désormais sont inédits.
09:41Et j'ai envie de dire aussi,
09:42c'est l'affaire de toute la société.
09:44Bien sûr, en premier lieu, de la ministre
09:46et du gouvernement,
09:47mais également de tous les acteurs.
09:49Par exemple, quand on parle d'accessibilité,
09:50on parle aussi d'accessibilité, par exemple,
09:52des lieux de travail.
09:53Aujourd'hui, on parle de l'insertion professionnelle
09:55des personnes en situation de handicap.
09:57Encore faut-il que les lieux de travail
09:58soient, bien sûr, accessibles.
10:00Quand on veut accueillir des touristes
10:02en situation de handicap,
10:03il faut que les commerces, les hôtels, etc.,
10:05soient aussi, j'allais dire, accessibles.
10:07Et l'État fait un effort,
10:08mais c'est aussi aux acteurs de prendre
10:10à bras-le-corps le sujet.
10:11Il y a un point noir, quand même,
10:12ça reste les métros.
10:14Alors évidemment, il y en a plusieurs,
10:15il y en a très peu qui sont 100% accessibles.
10:17Il y a la ligne 14.
10:18Je pense au métro 6, par exemple,
10:20la ligne la plus aérienne ultra fréquentée.
10:23Valérie Pécresse en appelle à l'État,
10:24à vous, le gouvernement,
10:25pour l'aider à financer des ascenseurs,
10:28par exemple, pour rendre ce métro 6 accessible.
10:30Est-ce que vous allez l'aider ?
10:31Écoutez, l'État aide déjà, bien sûr.
10:33Mais sur ce métro 6 ?
10:35Il y a eu déjà, j'allais dire,
10:36le nombre de stations accessibles
10:38qui a été multiplié par 4
10:40déjà au cours de ces dernières années.
10:42Il faut poursuivre.
10:43C'est un chantier énorme.
10:44C'est un chantier tout à fait énorme.
10:45Mais dans le cadre des jeux,
10:47il ne faut pas tenir un discours anxiogène
10:49puisque tout le réseau de surface,
10:51c'est-à-dire tous les bus, sont accessibles.
10:54Le tram est accessible.
10:56Il y aura 1000 taxis PMR inédits.
10:59Il y en avait à peu près 200 auparavant.
11:00Personne à mobilité réelle.
11:01Voilà.
11:02Labellisés.
11:03Voilà, labellisés.
11:041000 taxis qui seront labellisés.
11:05Tout un système de navettes.
11:07Donc, nous serons au rendez-vous
11:08pour accueillir justement les personnes
11:10à mobilité réduite.
11:11Qu'est-ce qui va rester de tout ça ?
11:13Parce que là, on parle d'un événement,
11:14les Jeux paralympiques.
11:15Est-ce que tout ça, ensuite,
11:16pour nous, les franciliens, ça va rester ?
11:18Bien sûr.
11:19Les taxis, par exemple, PMR, vont rester.
11:22Tout ce qui a été transformé dans le cadre,
11:24par exemple, du très beau village olympique
11:26avec 2800 logements accessibles à 100% à Saint-Denis,
11:30tout cela va rester.
11:31Mais je veux dire,
11:32la dynamique qui a été enclenchée,
11:34il faut la poursuivre
11:35parce qu'en matière d'accessibilité,
11:36j'allais dire que ça ne va pas s'arrêter avec les Jeux.
11:38Donc, il faut que nous puissions continuer
11:41la mise en accessibilité de l'ensemble de la société.
11:43Je voulais m'arrêter, par exemple,
11:45sur les mini-bus olympiques
11:46qui vont servir à transporter les personnes
11:48depuis les gares parisiennes jusqu'au site olympique.
11:51Il y en a 150 en plus.
11:53Elles vont rester, être utilisées ensuite
11:55par Île-de-France Mobilité
11:57pour le fameux transport à la demande
11:59qui existe déjà, le PAM.
12:00Les personnes à mobilité réduite le connaissent.
12:02Combien vont rester ?
12:04Est-ce que les 150 nouvelles vont rester
12:06ou ça va être quand même réduit ?
12:08Tout dépend après aussi de la demande.
12:10Le PAM, c'est très demandé.
12:12Les auditeurs se plaignent.
12:13Ça va rester.
12:14Je veux dire, tout ce qui peut répondre,
12:16en tout cas, moi j'y veillerai,
12:18tout ce qui peut répondre, j'allais dire,
12:20à faciliter le déplacement
12:22de nos personnes en situation de handicap,
12:24nous devons être au rendez-vous.
12:25On ne peut pas reculer.
12:27Tout cela va rester.
12:29En tout cas, j'allais dire, moi j'y veillerai.
12:31Parce que la priorité des priorités,
12:33c'est bien le déplacement des personnes
12:35en situation de handicap.
12:36Quand elles veulent voyager,
12:37quand elles veulent travailler,
12:38quand elles veulent se rendre,
12:39j'allais dire, même à un événement culturel,
12:43elles doivent pouvoir circuler
12:45en toute liberté et en toute sécurité.
12:47Ça me semble aussi extrêmement important.
12:49Encore du chemin à faire.
12:50Madame la Ministre, Fatima Kadhaby,
12:52est-ce que vous pouvez certifier
12:53aux auditeurs qui nous écoutent,
12:55qui peut-être sont en fauteuil,
12:56malvoyant, malentendant,
12:57qu'ils le verront dans leur quotidien,
12:59qu'il y aura un avant et un après ?
13:01Bien sûr, je certifie.
13:03En tout cas, la ministre que je suis,
13:05j'aime dire que je suis la ministre des droits,
13:08c'est-à-dire faire en sorte que les droits
13:09des personnes en situation de handicap
13:10soient respectés et j'y veillerai.
13:12Dès que je serai alertée
13:14sur un quelconque recul,
13:16je ferai en sorte de pouvoir avancer
13:18et de rétablir les choses.
13:19Fatima Kadhaby, merci d'être venue en studio ce matin,
13:22ministre en charge des personnes handicapées.
13:24Vous serez à Pau tout à l'heure, vous me disiez ?
13:26Oui, tout à fait, pour les J-100,
13:28puisque la flamme olympique arrive à Pau.
13:30Et donc, on va faire un peu la fête là-bas
13:32et promouvoir aussi la billetterie.
13:34Et la flamme olympique qui est passée d'ailleurs
13:36dans l'équipe du film,
13:38un petit truc en plus qui cartonne au cinéma.
13:40C'était un très joli symbole.
13:42On parlait aussi de Pauline Desroulets
13:44tout à l'heure en début d'interview,
13:45championne de tennis fauteuil.
13:46Elle sera l'invitée sur France Bleu Paris
13:48de Corentin Fels, tout à l'heure, à 9h.

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