Le court 14, véritable arène, a déjà vibré en ce début de Roland-Garros. Valentin Vacherot, chahuté par le public, ne s'est pas fait que des amis ce lundi, après sa victoire au premier tour contre Gabriel Debru. Vainqueur 4-6, 6-3, 7-5 mais d'abord mené une manche à rien, le Monégasque a su se révolter pour finalement renverser la vapeur et vaincre le Français, soutenu par le public toujours chaud du 14. Après la rencontre, Vacherot a célébré en mimant l'action de porter des parties génitales imposantes. Une manière peu élégante de fêter une victoire seul contre tous. Il a ensuite jeté une balle de manière assez vive dans le public. Après sa défaite, Gabriel Debru a tenu à défendre le Monégasque, qui a eu le public face à lui du premier au dernier point.
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00:00 Je pensais pas à ce point là, c'était incroyable, je tiens à les remercier.
00:07 Des passionnés de tennis, des passionnés dans la vie en général qui sont là pour
00:11 aider les gens.
00:12 Je pense que c'est ça qui peut pousser le monde de manière générale à évoluer,
00:17 à donner le meilleur de nous-mêmes et d'avoir des personnes comme ça, c'est extraordinaire.
00:23 C'est des personnes qui prennent du plaisir, qui partagent leur plaisir et qui sont là
00:26 pour soutenir les gens, en particulier les Français.
00:29 Mais c'est vrai que je pourrais que les remercier, c'est des personnes qui sont vraiment géniaux
00:35 et qui ont été là pour moi du début à la fin du match et qui ont même été là
00:39 les semaines d'avant, qui ont encouragé les joueurs français.
00:41 Et je trouve qu'en fait, franchement, ça donne une vraie vie au tennis français.
00:46 Il s'est passé quoi justement à la fin ? C'était long avec Valentin et même avec
00:51 l'arbitre.
00:52 Non, non, non, je voulais lui dire qu'il ne s'écoutait pas forcément les sifflements,
00:56 il a totalement mérité son match, il s'est battu du début à la fin.
00:59 C'est extrêmement dur, extrêmement dur de jouer contre un public entier qui scandale
01:04 le nom de l'adversaire, qui à chaque point, à chaque faute n'est pas pour toi, ça pendant
01:08 2h55 et il s'est accroché jusqu'au bout.
01:10 Et en fait, c'est ce que je lui ai dit, je lui ai dit ne les écoute pas, ne montre pas
01:13 ta frustration.
01:14 Tu as totalement mérité ton match, tu as joué du début à la fin, tu as été meilleur
01:19 au moment important.
01:21 Et justement, au lieu de montrer au public que tu es un peu énervé, voilà, mon ami
01:26 montre que tu es fier de toi et que tu as fait un bon match.
01:29 Tu peux comprendre, à la fin, je pense qu'il pète un câble, il a pris plein les oreilles
01:33 pendant 3h, et là oui, ça se comprend sa réaction.
01:37 Voilà, forcément, ce n'est pas bien de jeter un ballon dans la tribune, je ne pourrais
01:41 pas dire ça, mais en fait, on peut être indulgent, je pense, sur la difficulté qu'est ce sport.
01:47 Jouer un cours 14 rempli avec tout le monde contre toi presque, c'est très dur, c'est
01:54 très très très dur.
01:55 Et voilà, même si c'était habitué en collège quand il était aux Etats-Unis et
01:58 qu'il a joué contre pas mal de publics qui étaient contre lui, ça reste très très
02:02 compliqué, un grand chelem, il y a de l'argent en jeu, il y a des points, c'est rôlant,
02:06 c'est l'esprit rôlant.
02:07 Il y a des fois la frustration qui ressort, mais il ne faut vraiment pas garder ça du
02:10 match et encore moins l'image qu'on peut avoir de lui n'est pas celle-là.
02:15 [Musique]