Les votes des 300 000 Russes vivant actuellement en Estonie pourraient être déterminants lors des prochaines élections européennes.
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00:00 Près de 300 000 Russes vivent actuellement en Estonie.
00:05 Ils participent régulièrement aux élections, y compris les prochaines élections européennes.
00:09 Les citoyens russes ont tendance à privilégier les candidats russophones.
00:13 Yana Tome est l'une des plus populaires.
00:17 La première chose dont nous avons besoin, c'est une nation politique.
00:20 Nous ne l'avons pas en Estonie.
00:22 En Estonie, nous la mesurons par la DNA.
00:25 Je refuse absolument de faire que les enfants russes en Estonie soient liés à ce que fait Poutine.
00:37 La majorité des partisans de Yana Tome sont pro-européens.
00:41 Ils se distancient des actions et des objectifs de la Russie.
00:44 La solidarité de l'UE, les réfugiés, la situation militaire...
00:49 Je sens que si la France n'avait pas eu l'aide de l'UE, nous n'aurions pas été loin de la société soviétique.
00:58 Les jeunes d'Estonie, des familles russes, veulent avant tout construire des liens entre les différents groupes ethniques du pays.
01:09 Le candidat que je vais voter représente et comprend les luttes et les défis de la minorité russe.
01:19 Il ne les regarde pas comme quelque chose qui doit être intégré.
01:24 Il les voit comme quelque chose qui peut être intégré de deux façons.
01:29 Il existe également des voix pro-russes en Estonie, comme Ivo Pettersson, un candidat au Parlement européen qui est actuellement en prison.
01:36 Il est difficile de savoir vers qui ces partisans vont se tourner.
01:40 Ce parti ou ce mouvement est très amiable à Poutine.
01:45 L'ironie est que le seul candidat pour ce parti est en train de s'attendre à la cour en prison.
01:59 Il est en charge d'aider les services spéciaux russes.
02:08 Mais pas tous les russes pourront voter dans les élections d'année prochaine.
02:13 Partie de la diaspora russe en Estonie inclut les personnes qui, malgré les années passées au pays, n'ont pas d'habitude estonienne.
02:21 Magdalena Chodovnik, d'Estonie, en Narva, pour Euronews.
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