21/05/2024 - Le 6/9 de France Bleu Provence en vidéo
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00:00:00 Vous êtes bien sur France 3 Provence Alpes Côte d'Azur.
00:00:07 Ici c'est France Bleu Provence à la radio sur l'appli Ici tous les réseaux et sur France 3.
00:00:15 Bonjour et bienvenue c'est France Bleu Provence en édition spéciale ce matin après la disparition hier à l'âge de 84 ans de l'ancien maire de Marseille Jean-Claude Godin.
00:00:24 Bonjour Camille Payan.
00:00:25 Bonjour Philippe, bonjour à tous.
00:00:26 On va y revenir longuement également ce matin avec nos invités, vos témoignages.
00:00:29 Oui, des reportages aussi, on va entendre les Marseillaises, les Marseillais qui lui rendent hommage dans son quartier notamment à Mazargue, à Saint-Zachary également où Jean-Claude Godin est décédé donc hier matin dans sa résidence secondaire.
00:00:41 Et puis les politiques évidemment et de nombreux invités et vos témoignages aussi.
00:00:44 Racontez-nous quels souvenirs vous gardez de Jean-Claude Godin.
00:00:47 Vous avez la parole sur France Bleu Provence 04 42 38 08 08.
00:00:52 Disparition de Jean-Claude Godin, édition spéciale sur France Bleu Provence.
00:00:56 Belle journée, il est 7 heures.
00:00:58 Les infos ici à Marseille en Provence Camille Payan.
00:01:08 Et tout va bien sur la route pour l'instant Philippe.
00:01:10 C'est dégagé, pour l'instant pas de gros bouchons à vous signaler sur les autoroutes marseillaise, toulonnaise ou ex-Oise.
00:01:14 Un beau soleil pour aujourd'hui.
00:01:16 Et pour tout le monde avec un Mistral qui va atteindre les 60 km/h en rafale cet après-midi.
00:01:21 Au réveil à Marseille 16 degrés ce matin.
00:01:23 Toulon 17 degrés, Aix-en-Provence 14 degrés.
00:01:26 Adigne-Hagape 11 degrés.
00:01:28 Et pour cet après-midi 20-26 degrés en Provence.
00:01:30 21 degrés pour Marseille.
00:01:32 Allez une donc évidemment sur France Bleu Provence.
00:01:36 Nous revenons longuement sur la mort de Jean-Claude Godin à l'âge de 84 ans.
00:01:39 L'enfant de Marseille devenu un monument politique.
00:01:43 Premier conseil municipal à l'âge de 25 ans.
00:01:45 Premier mandat de maire à 56 ans.
00:01:48 Mairie, Sénat, Région, l'Assemblée Nationale, Métropole.
00:01:51 122 ans de mandat accumulé avant donc de s'en aller en 2020.
00:01:57 Laissant son fauteuil à la gauche juste avant de partir.
00:02:00 Après toutes ces années il résumait en quelques mots son travail.
00:02:05 J'ai fait de mon mieux.
00:02:07 Comme toute œuvre humaine je n'ai pas tout bien fait.
00:02:09 Mais il y a eu des moments où je me suis efforcé de faire en sorte
00:02:13 que pour les Marseillaises et les Marseillais
00:02:16 la vie le peu, reduise toujours, le plus de possibilités pour leur être agréable.
00:02:22 J'ai fait de mon mieux disait Jean-Claude Godin.
00:02:25 Et n'allez pas lui dire le contraire, vous risqueriez de le fâcher.
00:02:28 De toute façon, à Mazars, dans son quartier, là où il a toujours vécu,
00:02:32 tout le monde l'apprécie, la bête politique, son parcours,
00:02:36 l'homme très accessible, très aimé.
00:02:39 Godin c'était sa garcher, il passait en voiture, il s'arrêtait,
00:02:42 il faisait des courses à la boucherie, il s'arrêtait pendant le pègue.
00:02:46 Il est né ici, je vais vous dire une chose, c'était vraiment son petit village.
00:02:51 Il y avait sa maman qui habitait, il a récupéré la maison de sa maman,
00:02:55 et vraiment tout le monde l'adore à Mazars.
00:02:58 Il s'est arrêté, il discutait avec un cantonnier du coin,
00:03:00 comme il aurait discuté avec le ministre, avec Sarkozy qui tutoyait,
00:03:04 ou Chirac qui est venu ici manger la bouillabaisse.
00:03:08 Pas ostentatoire du tout.
00:03:10 À Mazars, l'émotion des habitants à l'annonce de la mort de l'ancien maire
00:03:14 au micro de Bruno Blanza pour France Bleu Provence.
00:03:16 Il ne se trouvait pas dans sa maison familiale hier matin,
00:03:19 mais dans sa résidence secondaire à Saint-Zachary, dans le Var.
00:03:23 Le Var où il avait aussi ses habitudes, ses amis,
00:03:26 comme Hubert Falco, l'ancien maire de Toulon,
00:03:28 qu'il avait eu au téléphone d'ailleurs la veille, dimanche soir.
00:03:31 Hubert Falco qui se dit profondément triste.
00:03:34 La même émotion et tristesse,
00:03:36 une grande partie de ses proches politiques ce matin.
00:03:39 La droite marseillaise très touchée, Jean-Claude Godin,
00:03:42 un modèle pour certains, un père pour d'autres,
00:03:44 un ami, un passionné de politique.
00:03:46 Parmi ses proches aussi Camille, Catherine Pillard.
00:03:49 Chef de file de la droite au conseil municipal de Marseille.
00:03:53 Marseille qui perd son mentor, son histoire, dit-elle.
00:03:56 On lui doit tout.
00:03:57 C'était un homme d'une grande empathie,
00:04:00 d'une grande capacité à rassembler.
00:04:02 Et il a construit des générations d'élus autour de lui.
00:04:05 Il nous manque depuis 2020,
00:04:07 et nous manquera encore plus.
00:04:09 Quand il était interpellé dans la rue pour des selfies
00:04:12 ou pour simplement des accolades,
00:04:15 il avait toujours un plaisir à dire aux gens
00:04:17 "J'aime Marseille et je vous aime"
00:04:19 et c'est ça qui doit rester.
00:04:20 Catherine Pillard, chef de file de la droite
00:04:22 au sein du conseil municipal de Marseille.
00:04:24 Hommage aussi de ses opposants,
00:04:26 l'actuel maire de Marseille, Benoît Payan.
00:04:29 Jean-Claude Godin paraissait insubmersible,
00:04:31 écrit Benoît Payan.
00:04:33 Son départ me peine infiniment
00:04:35 à celui qui aimait tellement Marseille,
00:04:37 son histoire et ses habitants.
00:04:39 Je veux rendre un hommage ému et sincère.
00:04:42 Il manquera à cette ville,
00:04:43 écrit donc l'actuel maire de Marseille.
00:04:46 Cette ville donc, qu'il a changé au fil des années,
00:04:49 de ses mandats, qu'il a transformé,
00:04:51 diront certains,
00:04:52 parce qu'il y était profondément attaché,
00:04:54 Fabien Leduc.
00:04:55 Oui, c'est ce que retiennent de nombreux Marseillais,
00:04:57 la transformation du centre-ville
00:04:59 et l'attrait touristique grandissant de Marseille.
00:05:01 Le vieux port entièrement rénové, modernisé,
00:05:04 avec cette ombrière qui fait le bonheur
00:05:06 des photographes en herbe.
00:05:07 Marseille, capitale européenne de la culture en 2013,
00:05:10 et cette réussite architecturale,
00:05:12 celle du musème et de ses dentelles de béton.
00:05:14 La modernisation et la transformation du vélodrome,
00:05:17 côté transport, le retour du tramway,
00:05:19 la construction des tunnels,
00:05:20 pour tenter de désengorger la ville.
00:05:22 Jean-Claude Godin y ajoutait un bilan social
00:05:25 auquel il tenait beaucoup,
00:05:26 la réduction du chômage,
00:05:27 passé de 22% à son arrivée,
00:05:29 à 11% aujourd'hui.
00:05:31 Fabien Leduc pour France Bleu Provence,
00:05:33 les années Godin,
00:05:34 ce sont aussi des ratés, des affaires,
00:05:37 et un drame, celui de la rue d'Aubagne.
00:05:39 Huit morts dans l'effondrement de deux immeubles,
00:05:41 5 novembre 2018.
00:05:43 Il a porté le deuil des victimes jusqu'au bout,
00:05:46 disent ses proches,
00:05:47 des décès qui le hantaient.
00:05:48 Mais le drame met en lumière aussi
00:05:50 des milliers de logements indignes à Marseille,
00:05:53 après donc ces décès.
00:05:55 Michael Restaurateur, en haut de la rue d'Aubagne,
00:05:58 en plein travaux de rénovation en ce moment,
00:06:00 a tout de même du mal à tourner la page.
00:06:02 Évidemment, ce que je retiens, c'est la fin,
00:06:04 les événements tragiques qui se sont passés, rue d'Aubagne.
00:06:06 Mais moi, je pense que quand quelqu'un part,
00:06:08 il faut retenir quand même le positif.
00:06:09 Ça sera difficile pour certains d'oublier ces événements.
00:06:11 Moi, je pense que les gens sont plus dans la reconstruction.
00:06:13 Ce qu'ils veulent surtout maintenant,
00:06:14 c'est que ça ne se reproduise plus jamais.
00:06:15 Il y a un procès qui va être tenu.
00:06:16 Les familles des victimes espèrent obtenir
00:06:18 reconnaissance de ce qui s'est passé.
00:06:20 Mais je crois qu'aujourd'hui,
00:06:21 il ne faut plus que ça se reproduise.
00:06:23 On n'arrive plus à des endroits,
00:06:24 dans les villes, dans n'importe quelle ville,
00:06:25 où il y a une paupérisation tellement importante,
00:06:27 un abandon des populations et des situations pareilles.
00:06:29 Ce sera le grand absent du procès qui a lieu en novembre ?
00:06:31 Évidemment, oui.
00:06:32 Michael Restaurateur à Marseille,
00:06:34 à propos du drame de la rue d'Aubagne,
00:06:36 sous la mandature de Jean-Claude Godin.
00:06:38 Pas un seul jour ne passe sans que j'y pense.
00:06:41 Confié justement à Jean-Claude Godin après 2018.
00:06:45 Et nous y revenons également ce matin
00:06:47 avec l'invité de David Ducillou,
00:06:49 Kaoter Ben Mohamed, fondatrice de l'association
00:06:51 Marseille en colère,
00:06:52 invité sur France Globe Provence tout à l'heure à 7h20.
00:06:55 Et en attendant donc, la ville lui rend bien hommage.
00:06:58 Les drapeaux sont en berne sur la façade de l'hôtel de ville,
00:07:01 sur celle de l'hôtel de région également aussi.
00:07:03 Un registre de condoléances est ouvert depuis hier,
00:07:07 18h dans le hall de la mairie, et à 17h aujourd'hui,
00:07:10 les élus de la mandature actuelle vont se rassembler
00:07:13 pour un hommage républicain.
00:07:15 Une minute de silence sera également observée.
00:07:18 Jean-Claude Godin qui sera sans doute inhumé
00:07:20 dans son quartier à Mazargues,
00:07:22 après une cérémonie à la cathédrale de la Major.
00:07:24 On ne sait pas encore quels jours auront lieu les obsèques.
00:07:27 - Jean-Claude Godin, passionné de politique,
00:07:30 vous l'avez entendu, mais pas seulement Camille.
00:07:32 - Oui, amateur de grande table également.
00:07:34 D'ailleurs, ses nombreux proches politiques
00:07:36 disent avoir déjeuné avec lui récemment,
00:07:39 il y a quelques jours seulement.
00:07:41 Il aimait parler, passer du temps à déguster
00:07:43 ses plats préférés, fins gourmets,
00:07:45 mais proches aussi des habitants.
00:07:47 Ceux de Mazargues qu'il saluait tous les jours,
00:07:49 les voisins de son cabanon de Sormiou.
00:07:51 Sormiou où il aimait également se rendre régulièrement.
00:07:54 Godin attaché à sa ville, à la Provence,
00:07:57 on disait souvent de lui qu'il était un personnage de pagnol,
00:08:00 notamment pour ses expressions,
00:08:02 passionné aussi de santons.
00:08:04 On ne se refait pas.
00:08:05 Bruno tient la boutique des santons
00:08:07 et scoffiait qu'il du port à Marseille.
00:08:09 Il croisait souvent Jean-Claude Godin.
00:08:11 - Jean-Claude Godin, c'est une figure marseillaise quand même.
00:08:14 Il adorait les santons.
00:08:15 On le voyait souvent dans le quartier.
00:08:16 Chaque fois, il s'arrêtait devant la vitrine,
00:08:17 faisait la crèche.
00:08:19 Même, je me rappelle aux inaugurations des foires aux santons,
00:08:21 il faisait son tour cérémonial, bien sûr,
00:08:23 avec la crème, tout ça.
00:08:24 Après, il revenait tout seul,
00:08:26 il passait de stand à stand,
00:08:27 regardait les nouveautés de chacun.
00:08:28 C'est impressionnant.
00:08:29 C'est quand même quelqu'un de sympathique.
00:08:31 Il avait un fort accent marseillais.
00:08:32 Il était assez caricatural, quand même.
00:08:34 La figure de Marseille.
00:08:35 J'entends les mots du Provençal, du Patois,
00:08:38 que mes grands-parents employaient.
00:08:40 Je n'entends plus trop.
00:08:41 C'était rigolo d'entendre.
00:08:42 - C'était rigolo, la foire aux santons,
00:08:44 la célébration de la fête de la Chandeleur
00:08:46 au four des Navettes de Saint-Victor.
00:08:48 Les cafés au bar à Mazars,
00:08:50 Guilhemet, Marseille, évidemment, on le savait.
00:08:52 Et quand il a fallu quitter la mairie,
00:08:54 laisser son fauteuil à Michel Rubiroland en 2020,
00:08:57 après tant d'années de vie politique,
00:08:59 Jean-Claude Godin reconnaissait la difficulté sans aller.
00:09:03 - Il est clair que tout ça va me manquer,
00:09:05 puisque ma foi, ça a été ma vie, c'est ma vie.
00:09:09 Mais je souhaite beaucoup de bonheur
00:09:11 à la ville de Marseille.
00:09:13 Et j'espère que, quel que soit le maire,
00:09:15 on arrive toujours à développer l'économie
00:09:20 pour apporter des richesses
00:09:22 et pour mieux les partager entre tous les Marseillais.
00:09:24 - Voilà, parole de l'ancien maire de Marseille,
00:09:26 avec Philippe Boccarat pour France Bleu Provence.
00:09:29 Cette passion pour Marseille, sa vie politique,
00:09:31 on en parle avec vous ce matin.
00:09:33 Dites-nous ce que vous, vous retenez de l'ère Godin,
00:09:35 du personnage.
00:09:36 On attend vos réactions.
00:09:38 Vous nous appelez pour réagir sur France Bleu Provence.
00:09:40 On a beaucoup parlé des amours de Jean-Claude Godin.
00:09:42 Il y a la musique aussi.
00:09:44 Est-ce que vous saviez ce qu'il aimait ?
00:09:46 D'après Bernadette Chirac,
00:09:48 il était un fan absolu de Mike Brandt.
00:09:51 - Vous saviez ça Philippe ?
00:10:00 - Je ne le savais pas.
00:10:02 Et en même temps, Mike Brandt qui n'aime pas.
00:10:05 Franchement, ça y est, on a la chanson dans la tête pour la journée.
00:10:08 Pour ce Mike Brandt.
00:10:10 Vous témoignez ce matin au 04 42 38,
00:10:13 c'est les aéroports de Tézéride.
00:10:14 Que représentez Jean-Claude Godin pour vous ?
00:10:16 C'est Carole qui vous accueille au téléphone, il est 7h10.
00:10:19 La météo 100% locale avec le Rocher Mistral.
00:10:22 Vivez l'aventure dans un parc de loisirs unique en Provence,
00:10:25 situé entre Aix et Salon de Provence.
00:10:27 Et c'est une journée ensoleillée qui nous attend Philippe.
00:10:29 Pour tout le monde, voilà.
00:10:30 Beau soleil généreux, peut-être un nuage ou deux, mais pas plus.
00:10:34 Le Mistral, c'est lui qui nous permet d'avoir ce beau ciel dégagé.
00:10:37 Il va atteindre les 60 km en journée sur toute la Provence.
00:10:40 Donc, dès la mi-journée, il va se renforcer.
00:10:42 Les températures au réveil, Marseille 16 degrés, Toulon 17 degrés, Aix 14 degrés,
00:10:47 Adigne, Agape 11 degrés ce matin.
00:10:50 Et pour cet après-midi, 20-26 degrés.
00:10:52 Vous aurez pour Marseille et Toulon 21 degrés, Aix en Provence 23 degrés.
00:10:55 Et une qualité de l'air qui reste moyenne sur l'ensemble de la région.
00:10:59 Côté route, on a les premiers ralentissements qui arrivent.
00:11:02 On ne parle pas encore de gros bouchons.
00:11:04 Ralentissement de la sortie de Bagne jusqu'à la Valentine,
00:11:07 en direction de Marseille par exemple, sur la 50.
00:11:09 Mais un premier bouchon, allez, 1 km, c'est au niveau des Sept-Èmes-Lévalons,
00:11:13 direction de Vitrolles.
00:11:14 Et 5 minutes de retard par rapport au temps habituel.
00:11:17 Vous partagez vos infos route au 04 42 38 08 08.
00:11:21 Et restez prudent sur la route, évidemment, aujourd'hui.
00:11:24 Une très bonne nouvelle vous attend sur France 3.
00:11:33 L'arrivée de météo à la carte, la suite.
00:11:35 Ce nouveau rendez-vous fait la part belle à l'évasion,
00:11:38 la découverte et l'environnement.
00:11:40 Avec des reportages en région et des bulletins toujours plus détaillés.
00:11:43 Parler de la pluie, du beau temps, n'aura jamais été aussi essentiel.
00:11:46 Avec Marine Vigne et Laurent Romesco,
00:11:48 le ciel se dévoile encore plus dans Météo à la carte, la suite.
00:11:52 Du lundi au vendredi.
00:11:53 1269, France Bleu Provence, Philippe Richard.
00:11:56 Et on parle beaucoup de Marseille, évidemment, ce matin.
00:11:59 La ville de l'ancien maire de Marseille, Jean-Claude Godin,
00:12:02 qui nous a quitté hier.
00:12:04 Marseille chantée par Patrick Fiori et Jacques Vénérouzeau.
00:12:07 C'est dans le 69, France Bleu Provence.
00:12:09 Et vos hommages à l'ancien maire de Marseille,
00:12:11 les anecdotes qui vous reviennent ce matin en mémoire.
00:12:13 Vous les partagez en direct sur France Bleu Provence.
00:12:15 On compte sur vous, bien sûr.
00:12:17 C'est comme quand on retombe un jour sur une photo ancienne.
00:12:23 Le papier a un peu jauni, mais les couleurs reviennent.
00:12:29 Alors on fait les yeux fermés, un retour en arrière.
00:12:34 Oh, j'espère que je serai toujours chez moi à Marseille.
00:12:47 Et le vieux porc qui semblait lancer les deux bras vers la mer,
00:12:53 est-ce qu'il se souvient que déjà je chantais pour lui plaire ?
00:12:59 Je ne l'ai pas aimé tous les jours, mais j'ai souffert loin de lui.
00:13:05 Oh, j'espère que je serai toujours chez moi à Marseille.
00:13:17 C'est vrai, bien souvent j'oublie la distance
00:13:23 qui m'a fait quitter les rues de l'enfance.
00:13:29 Je suis parti loin pour saisir ma réchance,
00:13:35 mais pas assez pour de plus que j'y pense.
00:13:43 Oh, Marseille,
00:13:47 c'est comme quand on reste trop longtemps à fixer le soleil.
00:13:53 On ouvre les yeux doucement et les couleurs reviennent,
00:13:58 un peu plus belles comme ces années de misère et de joie passées là-bas.
00:14:04 Oh, j'espère que je serai toujours chez moi à Marseille.
00:14:16 C'est vrai, bien souvent j'oublie la distance
00:14:23 qui m'a fait quitter les rues de l'enfance.
00:14:29 Je suis parti loin pour saisir ma chance,
00:14:35 mais pas assez pour de plus que j'y pense.
00:14:43 Oh, je suis chez moi à Marseille.
00:14:52 C'est vrai, bien souvent j'oublie la distance
00:14:59 qui m'a fait quitter les rues de l'enfance.
00:15:05 Je suis parti loin pour saisir ma chance,
00:15:11 mais pas assez pour de plus que j'y pense.
00:15:17 Non, pas assez pour de plus que j'y pense.
00:15:27 Je suis chez moi à Marseille.
00:15:31 Je suis chez moi à Marseille.
00:15:40 Chez moi à Marseille.
00:15:47 Chez moi à Marseille.
00:15:51 - Marseille, donc, cette édition spéciale sur France Bloc Provence ce matin,
00:15:55 suite à la disparition de l'ancien maire de Marseille, Jean-Claude Godin, à l'âge de 84 ans.
00:15:59 Vous témoignez ce matin, 04 42 38, 08 08, que retenez-vous de l'homme, de l'homme politique ?
00:16:07 Qu'a-t-il fait pour vous, pour Marseille ?
00:16:10 Venez témoigner ce matin, c'est Carole qui vous accueille.
00:16:12 Il est 7h15, le 6/9, France Bleu Provence.
00:16:15 Et enregistré, d'ailleurs, de condoléances, c'est disponible depuis hier soir en mairie de Marseille.
00:16:19 Vous nous dites aussi ce matin, en micro, France Bleu Provence,
00:16:22 pourquoi il est important pour vous de lui rendre hommage
00:16:25 et d'aller signer ce livre de condoléances.
00:16:27 - Parce qu'il a marqué mon enfance et il aimait beaucoup les Marseillais.
00:16:31 Il avait le cœur sur la main et sa bonne humeur.
00:16:33 Il aimait tout le monde, sa joie de vivre, sa bienveillance envers tous les Marseillais.
00:16:36 - Reportage à suivre également tout à l'heure dans le journal de 7h30,
00:16:40 présenté par Florent Le Sceau.
00:16:42 - Ecoutez-ci, bonjour Yves Blisson.
00:16:46 Yves Blisson, bonjour.
00:16:48 On a perdu Yves Blisson, qui reviendra ce matin sur Jean-Claude Gaudin.
00:16:55 Et le monde économique, on va rappeler Yves Blisson hors antenne,
00:16:59 s'il vous le voulez, et pendant ce temps-là, il va faire un petit tour sur la route
00:17:02 pour vous dire quelles sont vos conditions de circulation,
00:17:04 avec pour l'instant les premiers ralentissements sur nos autoroutes.
00:17:08 On ne parle pas de gros bouchons, mais vraiment de ralentissements
00:17:11 qui prennent un peu plus de place.
00:17:12 C'est le cas sur la 50 à Aubagne, c'est au niveau d'Aubagne,
00:17:16 la jonction entre la 52 et la 50 est en direction de Marseille.
00:17:19 Un kilomètre de bouchons, une dizaine de minutes de retard,
00:17:21 donc en direction de Marseille.
00:17:22 Ensuite, la circulation qui commence à se charger ce matin.
00:17:25 Sur l'autoroute A51 direction de Marseille, au niveau de Plain-de-Campagne,
00:17:30 l'entrée est bien chargée ce matin sur 2 km.
00:17:33 Ça roule assez bien sur le secteur d'Aix-en-Provence et sur Toulon.
00:17:36 C'est bien chargé au niveau de la Vallette du Var,
00:17:39 c'est en direction de Toulon, avec les travaux dans ce secteur.
00:17:43 Et vos inforoutes à partager au 04 42 38 0808.
00:17:47 L'infotrafic 100% local avec le département des Bouches-du-Rhône,
00:17:50 pour vous protéger des broussaillers.
00:17:52 La nouvelle éco, l'éco d'ici, bonjour Yves Lisson.
00:17:58 Bonjour Philippe.
00:17:59 Jean-Claude Godin était un animal politique, on l'a dit ce matin,
00:18:02 sur France Bleu Provence.
00:18:04 Mais était-il autant à l'aise dans le monde de l'économie ?
00:18:07 Philippe, sincèrement non.
00:18:09 Ce n'était pas tellement son domaine.
00:18:11 C'est quelqu'un qui savait que l'économie était essentielle
00:18:14 pour le développement de sa ville,
00:18:16 qui s'est appuyé sur des chefs d'entreprise,
00:18:18 qui s'est appuyé sur des banquiers.
00:18:20 C'est quelqu'un aussi qui avait une crainte de ce monde économique
00:18:23 qui lui avait permis d'être député à la fin des années 70.
00:18:26 Mais il n'était pas de ce monde-là.
00:18:28 Il avait donc une forme de réticence à aborder ces sujets-là.
00:18:31 Ça s'est notamment concrétisé au moment de la métropole,
00:18:34 où sur cette métropole un petit peu dérogatoire,
00:18:37 les joutes ont été nombreuses avec les chefs d'entreprise
00:18:40 qui lui reprochaient une gestion qui n'était pas très favorable
00:18:43 au milieu économique.
00:18:45 Puis il y a eu aussi des confrontations avec François Fillon, par exemple,
00:18:48 Premier ministre à l'époque, à qui Jean-Claude Godin disait
00:18:51 qu'il n'était pas tout à fait favorable à Marseille
00:18:54 et qu'il ne faisait pas assez de choses pour la cité phocéenne.
00:18:57 Et enfin, sur le plan électoral, en forme de boutade,
00:19:00 Jean-Claude Godin disait souvent que l'entreprise,
00:19:03 elle, n'a pas de bulletin de vote.
00:19:05 - Et quelles étaient ces connexions avec les patrons locaux ?
00:19:09 - Principalement des grands banquiers.
00:19:12 Bernard Morel, bien entendu, tout ce qui était un peu le patronat chrétien.
00:19:15 Il y avait également Jean-Louis Touré,
00:19:18 qui a été longtemps son adjoint aux finances, un banquier important.
00:19:21 Et puis surtout Charles Millaud, qui a fondé le groupe Caisse d'épargne
00:19:25 tel qu'il est aujourd'hui, avec qui Jean-Claude Godin
00:19:28 partageait le fait d'être issu de la base.
00:19:31 Et puis il y avait bien sûr des patrons comme Pierre Bellon,
00:19:33 le patron de Sodexo, Marc Pietri de Constructa,
00:19:36 Robert Fab qui a créé la compagnie Fruitière.
00:19:39 Voilà un monde qui faisait que Jean-Claude Godin
00:19:41 arrivait à gérer ses questions économiques.
00:19:44 Il y avait aussi cette histoire de co-gestion de la ville avec le syndicat EFO.
00:19:48 On parlait de co-gestion, certains parlaient aussi de clientélisme parfois.
00:19:52 C'était un peu la limite entre les deux.
00:19:54 Vous savez, Jean-Claude Godin disait qu'il n'y a pas de clientélisme à Marseille
00:19:56 et de toute façon c'est une ville où tous les députés de droite me doivent quelque chose.
00:19:59 Merci Blisson.
00:20:01 Le côté économique de Jean-Claude Godin ce matin, merci.
00:20:05 Et à demain, il est quasiment 7h20.
00:20:07 7h20 donc.
00:20:12 Disparition de Jean-Claude Godin.
00:20:15 Édition spéciale sur France Bleu Provence.
00:20:17 Je souhaite à chacune, à chacun de vous réussite et bonheur
00:20:22 pour les espérances que vous portez
00:20:25 et surtout je souhaite bonne chance à Marseille.
00:20:29 Les obsèques de Jean-Claude Godin, David, ont lieu à la cathédrale de la Major.
00:20:34 Là où celle de Bernard Tapie avait été célébrée,
00:20:36 la présidente de la métropole Martine Vassal, qui nous rejoindra dans moins d'une demi-heure,
00:20:40 a déjà réclamé un hommage national pour l'ancien maire de Marseille.
00:20:44 Bonjour Cahoutère Ben Mohamed.
00:20:46 Bonjour.
00:20:47 Vous êtes la fondatrice de l'association Marseille en colère.
00:20:49 En colère, surtout contre le mal logement dans cette ville.
00:20:52 Après le drame de la rue d'Aubagne, Jean-Claude Godin avait reconnu ne pas avoir fait assez
00:20:56 contre le logement indigne.
00:20:57 Il disait que la mort des huit personnes le hantait.
00:21:01 Il était sincère, non ?
00:21:03 Écoutez, s'il était sincère, moi je ne sais pas.
00:21:05 Mais ce que je sais en tant que personne qui a été très engagée sur ce sujet,
00:21:09 c'est que le drame du mal logement et de l'indécence dans notre ville
00:21:12 n'est pas né malheureusement avec l'effondrement de la rue d'Aubagne,
00:21:15 même si ce dernier a levé le voile sur le drame de l'indignité dans ses habitations
00:21:19 puisque moi, je suis née il y a 47 ans dans un bidonville
00:21:23 qui n'a été rénové ni par la gauche ni par la droite,
00:21:26 donc ni par M. Deferre ni par M. Godin.
00:21:29 Et c'est un drame qui gangrène la ville depuis l'après-guerre, depuis plus de 50 ans.
00:21:34 Sauf qu'effectivement, ces huit morts ont traumatisé la ville
00:21:37 et je pense qu'ils l'ont en tout cas sincèrement traumatisé à lui.
00:21:40 Et comment ne pas l'être ?
00:21:41 Oui, comment ne pas l'être ?
00:21:42 Mais vous pensez que Jean-Claude Godin n'a pas assez défendu les quartiers populaires ?
00:21:46 Ça c'est une évidence en fait.
00:21:48 Vous savez, je ne peux pas faire que cracher sur Jean-Claude Godin
00:21:52 parce que Jean-Claude Godin c'est un personnage pagnolesque,
00:21:54 c'est un personnage qui va laisser une trace indélébile sur notre ville
00:21:58 et c'est une trace qui ne s'effacera jamais.
00:22:00 Cet homme qui a affronté les scrutins, qui a affronté les urnes toute sa vie,
00:22:05 a été indétrônable.
00:22:06 Il a quitté son trône au bout de 25 ans parce qu'il a choisi de ne pas se représenter.
00:22:11 Et je pense qu'il avait une...
00:22:12 Comme je dis toujours, la seule chose que je partageais avec M. Godin,
00:22:15 c'est l'amour indéfectible pour Marseille.
00:22:17 Sauf que je pense sincèrement aussi, pour être une enfant des quartiers populaires
00:22:20 et de ces bidonvilles, qu'il n'affectionnait pas tous les enfants de Marseille
00:22:25 et tous les secteurs de la ville de Marseille.
00:22:27 C'est pour ça qu'il y a aussi eu le drame de la rue d'Aubagne.
00:22:30 C'est parce que c'était comme si...
00:22:32 "Gardez-moi de cette misère que je ne saurais voir et que je ne voudrais voir en fait."
00:22:35 Et c'est le résultat, le drame de la rue d'Aubagne,
00:22:38 de cette partie de Marseille, qu'il n'a pas voulu prendre en considération.
00:22:42 Peut-être, je n'étais pas une amie intime,
00:22:44 mais en tout cas, nous, dans les faits, il n'a pas aidé les quartiers populaires,
00:22:48 il n'a pas aidé les quartiers nord, qui n'ont pas bénéficié de la même rénovation
00:22:51 qu'ont bénéficié les centres-villes, notamment ce Coupe-Gorge,
00:22:54 qui était le J4 et qui est aujourd'hui le pôle principal attractif de Marseille.
00:23:00 - C'est la vitrine. - Exactement.
00:23:02 Avec le... Comment on appelle ça ? Excusez-moi.
00:23:04 Le Musème et cette belle esplanade, etc.
00:23:07 Donc quand il voulait, il a fait. On ne peut pas dire qu'il n'a rien fait.
00:23:10 Mais il n'a pas fait pour tous.
00:23:11 - Il y a eu des mots forts après le Rhin de la rue d'Aubagne,
00:23:15 une manifestation où on a réclamé la démission de Jean-Claude Godin.
00:23:18 Vous vous souvenez de ça ?
00:23:20 - Je m'en souviens, puisque j'ai co-organisé ces manifestations.
00:23:23 Et il y a eu des mots encore plus forts, qui sont encore ressortis hier sur certains réseaux sociaux,
00:23:29 où les gens scandaient à l'époque "Godin démission" et "Godin assassin".
00:23:33 Et moi, j'ai toujours refusé.
00:23:35 C'est pour ça que j'ai quitté le premier collectif que j'avais co-fondé à l'époque,
00:23:38 et que j'ai fondé Marseille en colère.
00:23:40 Et que ma seule responsabilité soit celle de M. Godin.
00:23:43 Nous sommes dans une ville qui est co-gérée par la droite et la gauche depuis 50 ans.
00:23:46 Encore une fois, pour être née dans des bidonvilles,
00:23:49 je sais, parce que je l'ai payée de ma propre vie,
00:23:52 de la propre misère que nous avons vécue avec ma famille,
00:23:54 et pas que d'ailleurs, avec des centaines de milliers de Marseillais,
00:23:57 que le drame de la non prise en charge de cette réalité est une co-responsabilité.
00:24:04 Et je refusais, et je refuse toujours, qu'on personnifie la responsabilité autour d'un seul homme.
00:24:09 Parce que c'est une co-responsabilité de plusieurs élus,
00:24:12 d'une majorité en ce qui concerne la mairie,
00:24:15 et aussi d'autres acteurs politiques qui ont aussi une responsabilité dans la lutte contre le jumeau indigne,
00:24:20 et qui ont eux aussi été absents, on a tous un dans sa loublier, et c'est dommage.
00:24:23 Il y a le journal La Marseillaise qui aujourd'hui fait sa une en disant que c'est la fin d'un monde.
00:24:27 Vous êtes d'accord avec ça Catherine Moamène ?
00:24:29 Je suis d'accord parce que je pense que cet homme faisait de la politique comme on n'en fait plus aujourd'hui.
00:24:34 On assiste quand même, c'est le dernier maire élu que nous avions en fait.
00:24:40 On assiste aujourd'hui à une manière de faire de la politique qui ne correspond pas à nous.
00:24:44 Moi je suis née en 1977, en 1995 lorsque cet homme est arrivé au pouvoir,
00:24:49 c'était la première fois que je votais, j'avais 18 ans,
00:24:51 et toute ma vie j'ai vu un bulletin de monsieur Gaudin qui était là,
00:24:56 prêt à être pris en fait, même si je n'ai jamais voté pour lui.
00:24:59 C'est vraiment une manière de faire de la politique, une manière d'affronter sa ville.
00:25:04 Et vous savez, on a beau tous le décrier, moi j'ai fait partie des gens qui se sont opposés à lui avec beaucoup de plaisir,
00:25:10 parce qu'avoir un adversaire politique, c'est bien d'avoir un adversaire politique qui ne fuit pas les combats,
00:25:15 qui vous laisse l'espace pour combattre, pour gagner quelques batailles et pour en perdre bien entendu.
00:25:20 Et on passe à une autre ère de la politique, qui est en tout cas, c'est ce que je ressens,
00:25:25 moins charismatique, moins engagée et moins compétente.
00:25:30 - Merci K. Outerboehen-Mohamed, fondatrice de l'association Marseille en colère.
00:25:35 Bonne journée à vous.
00:25:36 - Merci.
00:25:37 - 7h25, que retenez-vous de l'homme du Marseillais, mais aussi de l'homme politique, de son action pour la ville ?
00:25:42 Vous venez témoigner ce matin, est-ce que vous l'aviez rencontré également,
00:25:46 puisqu'il l'aimait aussi assez régulièrement on l'a entendu ce matin sur France Bleu Provence,
00:25:50 France Bleu Provence allait à la rencontre de Marseillais, que vous a-t-il dit lorsque vous l'avez vu ?
00:25:53 04 42 38 08 08 pour témoigner et nous aurons l'occasion de vous écouter tout à l'heure,
00:25:58 juste après le journal de 8h.
00:26:00 Camille nous l'a dit tout à l'heure à la fin du journal de 8h,
00:26:09 que l'un de ses chanteurs préférés, qu'il aimait écouter en tout cas, c'était Maïbran.
00:26:13 - Ça c'est une confidence de Bernadette Chirac, à qui il avait donc confié cela.
00:26:16 - Voilà, fan de Maïbran.
00:26:18 - Fan absolu de Maïbran, donc on va écouter Maïbran, évidemment, puisqu'on a écouté un extrait tout à l'heure.
00:26:23 On écoute Maïbran tout de suite, dans ce 6/9 France Bleu Provence en édition spéciale,
00:26:27 il est 7h26, Maïbran qui saura.
00:26:29 Pour mes amis, tant de fois, pour mes victimes,
00:26:35 que d'ici plus je ne serai plus triste,
00:26:42 j'aimerais bien pourquoi un jour mes gens doutent avec raison,
00:26:48 essayer de répondre à ma question.
00:26:53 Qui saura, qui saura, qui saura,
00:27:00 qui saura me faire oublier, dites-moi.
00:27:06 Ma seule raison de vivre, essayez de me le dire.
00:27:12 Qui saura, qui saura, oui qui saura.
00:27:19 Mes amis, essayez de comprendre,
00:27:25 d'une seule fille au monde peut me rendre.
00:27:31 Tout ce que j'ai perdu, je sais qu'elle ne reviendra pas,
00:27:37 alors si vous pouvez, dites-le moi.
00:27:43 Qui saura, qui saura, qui saura,
00:27:49 qui saura me faire vivre d'autres joies.
00:27:55 Je n'avais qu'elle sur terre et sans elle ma vie entière.
00:28:01 Je sais bien que le bonheur n'existe pas.
00:28:07 Vous mes amis, le soleil vous énonce,
00:28:13 vous dites que je sentirai de l'ombre.
00:28:19 J'aimerais bien pourquoi oui, mais mon cœur y renonce,
00:28:25 ma question reste toujours sans réponse.
00:28:31 Qui saura, qui saura, qui saura,
00:28:37 qui saura me faire oublier, dites-moi.
00:28:43 Ma seule raison de vivre, essayez de me le dire.
00:28:49 Qui saura, qui saura, oui qui saura.
00:28:55 Qui saura, qui saura, qui saura,
00:29:01 qui saura me faire vivre d'autres joies.
00:29:07 Je n'avais qu'elle sur terre et sans elle ma vie entière.
00:29:13 Je sais bien que le bonheur n'existe pas.
00:29:19 Qui saura, qui saura, qui saura,
00:29:24 qui saura me faire oublier, dites-moi.
00:29:30 Jean-Claude Godin hier à l'âge de 84 ans, on y revient dans un instant,
00:29:33 avec le journal de Florent Le Sceau sur France Bleu Provence, à tout de suite.
00:29:38 Ici matin, revient dans un instant.
00:29:43 Ce soir sur France 3.
00:29:47 Qu'est-ce qui t'amène ?
00:29:48 On repasse toute l'affaire pour être prêt au cas où.
00:29:50 Au cas où j'aurais merdé quelque part.
00:29:52 Pour corriger les erreurs du passé.
00:29:54 Ça me fait chier de refaire cette putain d'enquête.
00:29:56 Qu'est-ce qu'on fout là ?
00:29:58 Ton enquête, y a rien qui tient la route.
00:30:00 Il faut pouvoir remonter dans le temps.
00:30:02 Je me souviens pas.
00:30:03 Tu te souviens pas ?
00:30:04 T'as collé un innocent en prison.
00:30:06 Les souvenirs seront-ils ceux de la vérité ?
00:30:08 Tu penses que j'aurais pu manipuler les indices ?
00:30:10 Y a peut-être des trous de mémoire.
00:30:12 J'ai été un flic honnête toute ma vie.
00:30:15 Mémoire Trouble pour Pierre Arditi et Nicolas Grandhomme.
00:30:19 Ce soir à 21h10 sur France 3 et déjà sur la plateforme France.tv.
00:30:23 Ce programme est disponible en audio description.
00:30:27 Musiquebox, votre rendez-vous 100% talent.
00:30:40 Est-ce que ça change le chant lyrique et le chant de Freddie Mercury ?
00:30:43 Ou est-ce que ça se recoupe ?
00:30:45 Alors, ça se rejoint.
00:30:47 Avec The Queen Show et un vibrant hommage au groupe mythique des années 80.
00:30:51 Et puis, Place à Coco, la reine canoise des dancefloor.
00:30:58 Auteur, compositrice, DJ, chanteuse, t'arrives à gérer ?
00:31:04 Ouais, ça va, j'arrive à gérer.
00:31:06 Entre rock d'hier et électro d'aujourd'hui.
00:31:09 Musiquebox, c'est mercredi à minuit 10 sur France 3, Provence Alpes-Côte d'Azur.
00:31:15 France Bleu Provence, ici on parle d'ici.
00:31:18 Belle journée, c'est France Bleu Provence, il est 7h30.
00:31:21 Disparition de Jean-Claude Godin, édition spéciale sur France Bleu Provence.
00:31:25 Les infos ici à Marseille en Provence, Florent Le Sou.
00:31:27 Et après le long week-end de Pentecôte, ça y est, ils sont de retour, Philippe.
00:31:31 Eh oui, direction Le Boulot avec les bouchons du matin que vous connaissez par cœur.
00:31:34 Allez, si on prend la 7 ce matin entre Rognac et Vitrolles.
00:31:37 10 minutes de retard en direction de Marseille.
00:31:39 Allez, la reprise sous le soleil.
00:31:41 Ça fait plaisir, soleil généreux pour tout le monde aujourd'hui.
00:31:44 Mémistral à 60 km/h cet après-midi pour toute la Provence.
00:31:47 Les températures, on réveille à Marseille et Toulon 21 degrés,
00:31:50 Aix-en-Provence 23 degrés pour cet après-midi, pardon.
00:31:53 Et ce matin, on se réveille avec 16 degrés pour Marseille.
00:31:55 Une qualité de l'air qui reste moyenne à aujourd'hui sur l'ensemble de la région.
00:31:59 Trois mots à la une de la Provence ce matin, Florent.
00:32:03 Trois mots qui résument bien l'avis de Jean-Claude Godin.
00:32:06 Il était Marseille. On ne connaît pas encore la date de ses obsèques en la cathédrale de la Major.
00:32:12 Mais un registre de condoléances est déjà ouvert à l'hôtel de ville
00:32:16 pour que chacun puisse y mettre quelques mots, puisse se recueillir.
00:32:20 Précise le maire Benoît Payan Amel, un Marseillais de 30 ans
00:32:23 et l'un des tout premiers à rendre hommage à Jean-Claude Godin.
00:32:26 Parce qu'il a marqué mon enfance, toute ma jeunesse, du collège jusqu'au lycée.
00:32:30 Et il aimait beaucoup les Marseillais.
00:32:32 Il avait le cœur sur la main et sa bonne humeur.
00:32:35 Il aimait tout le monde, sa joie de vivre, sa bienveillance envers tous les Marseillais.
00:32:38 Il n'avait pas de discrimination, il n'avait rien.
00:32:40 On le considérait comme un papa, un proche de la famille.
00:32:44 Et c'était ça qui nous touche.
00:32:46 Moi, je dois dire que j'ai eu un pincement au cœur.
00:32:48 Marseille, sans lui, ça n'a aucune signification.
00:32:51 Et Marseille ne va jamais l'oublier.
00:32:53 Témoignage France Bleu Provence recueillis par Bruno Blanza.
00:32:56 Le cahier de condoléances est ouvert à l'hôtel de ville de Marseille entre 8h et 20h.
00:33:01 C'est également à la mairie qu'un hommage républicain sera rendu à Jean-Claude Godin, cet après-midi à 17h.
00:33:09 Et Jean-Claude Godin vivait dans sa maison familiale de Mazargues.
00:33:12 Et la famille avait aussi un cabanon dans la calanque de Sormiou.
00:33:16 Beaucoup de tristesse chez ceux qui connaissaient Jean-Claude Godin depuis toujours, lise le tocat.
00:33:22 Le ciel est gris au-dessus de l'eau turquoise et le petit cabanon de la famille Godin allait voler fermé.
00:33:28 Fermé par André Pacito, l'ami de Jean-Claude.
00:33:31 Je suis allé à son cabanon pour me rappeler de ce qu'on a passé ici ensemble.
00:33:36 Avec lui, avec tous les amis de Sormiou et tout ça, c'était quand même un pincement au cœur.
00:33:40 Donc je fermais son cabanon et une tristesse infinie.
00:33:44 La tristesse on la ressent chez les autres cabanoniers réunis autour de la table de Patrick, quelques mètres plus bas.
00:33:50 Que ce soit le port, que ce soit la plage, tout le monde connaît Jean-Claude.
00:33:53 Puis qu'on est petit, on connaît Jean-Claude Godin. On a tous aimé Jean-Claude.
00:33:56 Malgré le choc, quelques rires inhérents au personnage Jean-Claude Godin.
00:34:00 Beaucoup d'anecdotes au restaurant raconte Vincent.
00:34:03 Il revenait comme chaque année du Cur à Evian.
00:34:08 Et on était dans le restaurant et j'entendais qu'il commandait les pipaqués.
00:34:11 Il savait manier les pardons.
00:34:13 Il en rigolerait même de plaisanter sur un jour quand même un peu triste.
00:34:18 Et au final, c'est ça qu'on retient ici à Sormiou.
00:34:21 Ce côté paniolèche, cette goye de Marseille.
00:34:24 Les Gabanoniers de Sormiou rendront de leur côté un hommage à leur ami Jean-Claude Godin dans les prochains jours.
00:34:30 Voilà les piépaqués juste après les brocolis pour Jean-Claude Godin.
00:34:33 Reportage France Bleu Provence signé Ulysse Le Toquin.
00:34:36 Dans la calanque de Sormiou.
00:34:38 Et ce n'est pas à Marseille mais dans un village du Var que Jean-Claude Godin est mort hier à l'âge de 84 ans.
00:34:43 Il a fait une crise cardiaque dans sa résidence secondaire de Saint-Zachary à une demi-heure de voiture de Marseille.
00:34:49 Il y passait régulièrement ses week-ends, surtout à la recherche de la tranquillité, nous raconte Claude Inès, adjoint à la mairie de Saint-Zachary.
00:34:58 Il était au calme, il était tranquille.
00:35:00 Ici, il ne sortait pas, il ne sortait pas du tout.
00:35:02 Il peut-être achetait le journal ou son plaisir c'était d'aller à la Saint-Aubame, je crois qu'il me disait.
00:35:07 Il aimait aller marcher, se promener, lire le journal, lire les nouvelles, toutes les nouvelles.
00:35:11 Et puis il aimait Saint-Zachary. Et comme nous, on aimait Jean-Claude Godin.
00:35:13 Claude Inès, adjoint à la mairie de Saint-Zachary au micro France Bleu Provence de Sophie Glottin.
00:35:18 Et la carrière politique évidemment de Jean-Claude Godin dépasse largement Marseille.
00:35:22 Il a été député et il a passé autant de temps au Sénat que sur son fauteuil de maire de Marseille.
00:35:28 25 ans précisément.
00:35:30 Il a aussi été ministre de la ville sous Jacques Chirac, président du conseil régional et de la métropole.
00:35:36 Il était comme un père pour moi, réagit Martine Vassal, très très émue, qui sera dans nos studios juste après ce journal.
00:35:43 Renaud Muselier, lui, pleure un grand-mère bâtisseur.
00:35:46 Immense émotion aussi de l'ancien maire de Toulon, Hubert Falco.
00:35:50 Il était très proche de Jean-Claude Godin.
00:35:52 La veille de son décès, il l'avait d'ailleurs eu au téléphone.
00:35:55 On s'appelait tous les dimanches de soir.
00:35:57 En principe, entre 18 et 19 heures.
00:35:59 Il m'a dit qu'il était fatigué, mais il n'était pas plus fatigué qu'habituellement.
00:36:04 Il mérite un hommage national.
00:36:07 Marseille, c'était sa ville. Il y a consacré sa vie.
00:36:11 Il aimait Marseille. Il aimait les Marseillais.
00:36:14 C'était un ogre politique.
00:36:16 L'émotion de l'ancien maire de Toulon, Hubert Falco.
00:36:18 Il y a aussi les mots du maire de Marseille, Benoît Payan, qui fut l'un de ses plus farouches adversaires.
00:36:25 Marseille perd une partie de son histoire.
00:36:27 Il va manquer à la ville.
00:36:29 Réaction aussi au niveau national pour Emmanuel Macron.
00:36:32 Jean-Claude Godin était Marseille fait homme.
00:36:35 Nicolas Sarkozy déplore un ami si cher.
00:36:38 Et bien sûr, Jean-Claude Godin était aussi fleurant un personnage haut en couleur.
00:36:42 Pagnolesque, forcément. Il lui arrivait même de citer Marcel Pagnol à la tribune de l'Assemblée nationale.
00:36:48 C'est aussi cette gouaille, cet accent qui resteront dans la mémoire des Marseillais, nous dit Serge.
00:36:54 C'est le gérant de la boutique de la savonnerie La Licorne, sur le quai du Port.
00:36:58 On est tous touchés, parce que c'est quand même un personnage.
00:37:01 C'est une image de Marseille, avec son accent marseillais, son pran parler.
00:37:04 Sa voix, c'était une voix qu'il portait.
00:37:06 Il n'avait pas besoin de dire les choses deux fois, tout en le disant avec sympathie.
00:37:09 Il disait quelque chose, il n'avait rien à redire.
00:37:12 Sur certaines émissions de télévision, on le chahutait un petit peu pour son accent, mais toujours avec sympathie.
00:37:18 Vous vous souvenez comment il parlait du ferry-boat ?
00:37:20 Le ferry-boite !
00:37:22 Mais il se plaisait à marquer les gens comme ça, parce que ça dénotait un certain état d'esprit.
00:37:27 Et ça donnait une bonne ambiance. L'ambiance bon enfant.
00:37:30 Témoignage de France Bleu Provence, récuit par Fabien Leduc.
00:37:33 Le ferry-boat du Vieux Port, ou le ferry-boite.
00:37:36 Notre ancienne consoeur Corinne Blotin en avait parlé à Jean-Claude Godin le jour de l'inauguration de ce nouveau bateau.
00:37:44 C'était le 2 octobre 2010.
00:37:46 C'est un événement pour Marseille, pour la Provence.
00:37:49 Nous sommes tous très heureux de cela.
00:37:52 Vous voyez qu'il y a un monde de fous, parce que le ferry-boat, ça fait partie de notre histoire.
00:37:56 Alors, ferry-boite ou ferry-boite ?
00:37:58 Les deux à la fois, Gary, comme vous voulez.
00:38:00 Allez, à demain !
00:38:02 Jean-Claude Godin qui inaugurait le ferry-boite électro-solaire du Vieux Port.
00:38:06 C'était le 2 octobre 2010.
00:38:09 Et bien sûr, vous avez la parole ce matin sur France Bleu Provence.
00:38:12 Quels souvenirs garderez-vous de Jean-Claude Godin ?
00:38:14 Pourquoi, selon vous, a-t-il marqué Marseille à ce point ?
00:38:17 Jean-Claude Godin mérite-t-il un hommage national, comme le souhaite, vous l'avez entendu, l'ancien maire de Toulon, Hubert Falco.
00:38:23 Vous avez la parole au 04 42 38 0808.
00:38:27 L'immense carrière de Jean-Claude Godin, les grands épisodes de sa vie.
00:38:31 Ses bons mots aussi, vous les retrouvez sur France Bleu.fr et sur notre application ici.
00:38:36 Et on y revient tous ensemble tout à l'heure après le journal de 8h.
00:38:39 La météo 100% locale avec le Rocher Mistral.
00:38:42 Vivez l'aventure dans un parc de loisirs unique en Provence, situé entre Aix et Salon de Provence.
00:38:47 Bon, cette fois, ça y est, le soleil est bien de retour.
00:38:50 Oui, ça y est pour aujourd'hui. Le soleil est bien de retour.
00:38:53 En Provence, je confirme, toute la journée avec un Mistral qui va attendre les 60 km/h en rafale, surtout à partir de cet après-midi.
00:38:59 Donc une Provence bien dégagée, côté ciel.
00:39:02 Les températures, Marseille et Toulon réveillent.
00:39:05 Donc Marseille 16 degrés, Toulon 17 degrés, Aix 14 degrés, Adigne à Gap 11 degrés.
00:39:10 Et pour cet après-midi, 20 à 26 degrés en Provence, 21 degrés pour Marseille.
00:39:14 Une qualité de l'air qui reste moyenne sur l'ensemble de la région.
00:39:17 Soleil pour tout le monde aujourd'hui. Demain, rebelote.
00:39:21 Vous aurez du soleil sur une très grande partie de la Provence.
00:39:24 On aura un risque d'orage sur les reliefs.
00:39:27 Quelques gouttes possibles jeudi, nous l'y mettons en France.
00:39:30 Et le même scénario pour la fin de semaine.
00:39:32 Soleil généreux quasiment sur toute la Provence.
00:39:34 Et les reliefs, on pourrait entendre le coup de tonnerre.
00:39:36 On aura bien sûr l'occasion de revenir d'ici la fin de semaine sur France Bleu Provence.
00:39:40 Côté route, pas d'accident, d'obstacle à vous signaler.
00:39:42 Si c'est le cas contraire, vous nous appelez au 0442 38 08 08 et vous êtes prioritaires.
00:39:48 Disparition de Jean-Claude Godin. Édition spéciale sur France Bleu Provence.
00:39:52 Il est 7h40 quasiment. Jean-Claude Godin qui n'a pas été seulement maire de Marseille.
00:39:57 David Oussiou. Il a été aussi le premier président de la métropole d'ex-Marseille-Provence.
00:40:02 Premier mandat aussi de maire en 1995, le soir de son élection, devant l'hôtel de ville.
00:40:08 On entend aussi le Godin chanteur.
00:40:10 Bonjour Martine Vassal.
00:40:18 Bonjour à vous.
00:40:19 Présidente de la métropole, présidente du département des Bouches-du-Rhône.
00:40:22 En 1995, c'est loin déjà. L'actuel premier ministre n'a que 6 ans.
00:40:27 Et vous, vous ne vous êtes même pas encore élue.
00:40:29 Non, pas encore.
00:40:30 Pourquoi avoir attendu cet instant de la disparition pour écrire, parce que vous l'avez fait hier,
00:40:36 que c'était votre deuxième papa, votre papa politique ?
00:40:39 Tout simplement parce que je n'avais pas besoin de l'étaler en public.
00:40:44 Tout le monde savait qu'on était extrêmement proches.
00:40:46 En 2000, il m'a proposé de rentrer sur la liste municipale,
00:40:53 parce qu'il cherchait des femmes, mon profil l'intéressait.
00:40:57 Et il m'a vu grandir.
00:41:00 Donc c'était le moment de la parité, le moment de changer un petit peu,
00:41:04 de prendre des personnes au nom du monde de la vie privée et de l'entreprise.
00:41:07 Donc il m'a proposé d'être sur ces listes.
00:41:10 Et puis après, il m'a donné le virus de la politique.
00:41:13 Et aujourd'hui, je suis où je suis grâce à lui.
00:41:16 Mais votre papa d'ailleurs, votre papa réel,
00:41:19 Oui, mon papa biologique,
00:41:21 Il dit à Jean-Claude Godin, "Prends garde".
00:41:24 "Fais attention à la petite, parce que vous savez que pour chacun de nos parents,
00:41:29 on est toujours des enfants, on restera des enfants toute notre vie."
00:41:32 Il lui dit "Fais attention à la petite, parce que c'est un monde compliqué, difficile, je te la confie."
00:41:38 Il avait raison.
00:41:39 Ben oui.
00:41:40 Il y a eu vos larmes hier en direct sur l'antenne de France 3,
00:41:44 et elles sont évidemment légitimes.
00:41:45 Depuis hier matin, il y a plusieurs personnalités qui disent avoir vu Jean-Claude Godin.
00:41:48 Très récemment, ils ont dîné avec lui.
00:41:51 Tout allait bien donc ?
00:41:52 Non, tout allait bien à la tête,
00:41:54 parce qu'il avait des analyses politiques très fines jusqu'au dernier moment.
00:42:02 Puisque moi je l'ai eu en début de week-end au téléphone.
00:42:05 On devait le voir aux 80 ans du CIQ de Bonneven, mais il était fatigué,
00:42:10 donc il n'a pas pu venir.
00:42:11 Ça faisait un moment qu'il était fatigué, qu'il avait des problèmes pour marcher,
00:42:14 mais en tout cas sa tête elle fonctionnait parfaitement.
00:42:17 Il utilisait son téléphone et il continuait à donner ses conseils, toujours avisé.
00:42:22 Et ces derniers mots me resteront gravés dans la tête.
00:42:25 C'est-à-dire ?
00:42:26 C'est une conversation personnelle, et donc j'appliquerai ce qu'il m'a dit de faire.
00:42:31 Ah, il donnait des conseils ?
00:42:32 Ah oui, il donnait des conseils.
00:42:33 Et puis avec son expérience politique, quand vous avez plus de 55 ans de vie politique,
00:42:39 automatiquement vous avez une longévité qui vous donne la possibilité
00:42:45 de donner des conseils aux uns et aux autres.
00:42:47 Des conseils de sagesse souvent ou pas ?
00:42:49 Souvent des conseils de sagesse, parce que c'était un homme de consensus.
00:42:52 Et c'est vrai qu'en 2008 lorsqu'il me dit
00:42:57 "Maintenant il faut prendre la tête du groupe d'opposition au Conseil Général à l'époque,
00:43:04 ça te fera du bien", il avait raison.
00:43:06 Parce que gérer des élus qui sont élus en leur nom,
00:43:09 c'est assez formateur, et donc ça permet de canaliser certaines ardeurs.
00:43:14 Parmi les réactions singulières, celle de l'adjoint à la transition écologique, Sébastien Barle,
00:43:18 qui a posté ce message hier.
00:43:20 Jean-Claude Godin incarnait la ville de Marseille en même temps que la politique du monde d'avant,
00:43:24 qu'on ne veut plus voir.
00:43:25 Est-ce qu'il n'y a pas une petite part de vérité dans ce qu'il dit, même si ça paraît déplacé ?
00:43:30 Vous savez, en politique, vous faites, vous êtes critiqués, vous ne faites pas, vous êtes critiqués.
00:43:35 Donc Jean-Claude Godin, pendant 55 ans, il le dit lui-même,
00:43:39 n'a pas tout bien fait, mais il a quand même fait beaucoup de choses.
00:43:42 Il a transformé cette ville, il en a fait ce qu'elle est aujourd'hui,
00:43:46 et il est clair que quand on fait des actions,
00:43:51 c'est sûr que des fois, on ne prend pas peut-être les bonnes décisions.
00:43:55 Mais franchement, vous pensez que c'est le moment de la polémique ?
00:43:58 Non, je pense que c'est le moment de rendre hommage à un homme
00:44:01 qui a marqué de nombreuses générations.
00:44:05 Certains d'entre nous, nous sommes nés avec lui,
00:44:09 et nous avons vécu avec lui.
00:44:11 Il est pour nous à la fois un phare, il a pour nous un père spirituel,
00:44:16 et puis il a tellement transformé cette ville.
00:44:19 Il faut se souvenir, quand on est marseillais d'origine marseillaise,
00:44:24 il faut se rappeler comment était Marseille.
00:44:26 Il a diminué le chômage, il a fait des équipements fantastiques,
00:44:32 il a même été président de l'OM, donc c'est pour ça qu'il chante si bien.
00:44:35 C'est pas ça qui lui a le plus d'ailleurs.
00:44:37 Non, pas tout à fait, mais il l'a fait.
00:44:39 Il a construit le stade Vélodrome, il a fait le Mussem,
00:44:42 il a fait des grands événements, il a fait la bibliothèque de l'Alcazar,
00:44:45 il a fait la ligne de métro, il a fait les lignes de tramway,
00:44:51 comme il disait.
00:44:52 Tout ça, je veux dire, et puis la liste est très longue.
00:44:55 Donc c'est sûr que dans une carrière politique aussi longue,
00:44:58 il y a des choses qui, effectivement, peut-être n'ont pas marché.
00:45:01 Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il a fait, il a transformé,
00:45:04 c'est un maire bâtisseur, et nous on est très fiers d'avoir été à ses côtés,
00:45:08 de l'avoir accompagné pour cela.
00:45:09 Il fallait pas lui dire en face, parfois, qu'on aimait pas ce qu'il faisait.
00:45:13 Écoutez cet archive.
00:45:15 Il est en visite dans la ville, et un habitant vient le voir.
00:45:18 - N'envoyez pas des mots comme ça !
00:45:20 - Quelqu'un qui dit pas la vérité, c'est malin, monsieur !
00:45:22 - Mais moi je dis toujours la vérité !
00:45:23 - Non, c'est pas vrai !
00:45:24 - C'est clair !
00:45:25 - Non, non, non !
00:45:26 - C'est vous qui m'agressez, là !
00:45:27 - Soit le métro politique...
00:45:28 - Oui, ben le métro ! On verra si on vous fait le métro !
00:45:30 - Vous allez mettre encore le tramway, un peu !
00:45:31 - Allez, ça va, ça va, ça va !
00:45:32 - Je suis comme vous, hein !
00:45:33 - Mais moi je vous emmerde !
00:45:34 - Il fallait pas l'énerver, hein !
00:45:36 - C'est pas qu'il fallait pas l'énerver, c'est que vous savez, dans l'exercice de nos fonctions, c'est pas facile.
00:45:43 Comme je vous disais, c'est compliqué, vous faites quelque chose...
00:45:46 Vous pouvez pas faire 100% des voix.
00:45:48 Vous pouvez pas faire 100% d'heureux, vous pouvez pas faire 100% de personnes qui sont d'accord avec vous.
00:45:52 - Mais Martine Vassal, vous acceptez ?
00:45:54 - À un moment, il faut avoir une vision, il faut avoir un objectif, et puis derrière, il faut avancer.
00:45:59 Et quand vous avez comme vision l'intérêt général, l'intérêt de vos habitants, ben ça fonctionne et ça marche !
00:46:06 Regardez les Jeux Olympiques, tout le monde est allé dans le sens de l'organisation, ça s'est bien passé, mais ça s'est passé nickel-chrome.
00:46:13 Donc derrière, après, la chose politique est difficile.
00:46:18 Et puis surtout, le maire, c'est un mandat fantastique, mais c'est le premier qui est à portée d'Angelade !
00:46:24 Donc c'est celui qui est au contact de la population, et c'est ça qui est important, de pouvoir avoir le pouls de la population,
00:46:29 mais on peut pas faire 100% de convaincu et d'heureux.
00:46:32 D'ailleurs, on n'est pas élu à 100%.
00:46:34 - Il adorait la politique, il se passionnait pour toutes les élections, vous le dites, d'ailleurs même encore il y a quelques jours,
00:46:40 et Jean-Claude Godin meurt à un mois d'un mois des européennes.
00:46:43 Qu'il pourrait voir le Rassemblement National en tête, ça, ça l'inquiétait ?
00:46:47 - Beaucoup. Il a toujours lutté contre le Rassemblement National.
00:46:50 - En 86, il fait un accord avec le FN ?
00:46:52 - Non, il fait pas d'accord.
00:46:54 - On pense que vous êtes pas d'accord, mais c'est la réalité.
00:46:56 - C'est pas que c'est la réalité, c'est qu'à un moment, il a...
00:46:59 Vous savez, dans la vie politique, sa vie, comme je le disais, elle était suffisamment longue pour se rendre compte de certaines choses.
00:47:05 Il a toujours été contre les extrêmes, que ce soit l'extrême gauche ou l'extrême droite, d'ailleurs.
00:47:09 Et il a soutenu Nicolas Sarkozy, il a été un des premiers d'ailleurs, entre parenthèses,
00:47:16 et derrière, après, il a soutenu Emmanuel Macron,
00:47:19 parce que pour lui, ce qui l'importait, c'était l'intérêt suprême,
00:47:24 et non pas son intérêt personnel de politique politicienne.
00:47:27 Et je pense que s'il a duré aussi longtemps en politique,
00:47:30 c'est parce que justement, il avait non seulement cette passion de Marseille chevillée au corps,
00:47:35 mais il avait aussi cet objectif, cette vision.
00:47:38 Il savait ce qu'il voulait faire de sa ville.
00:47:41 Et souvent, il nous en parlait.
00:47:43 Pour lui, c'était important de la développer,
00:47:45 pour lui, c'était important d'ouvrir le port sur la ville,
00:47:47 et non pas de laisser ses barrières.
00:47:50 Pour lui, c'était important de faire venir du monde, de la montrer sous son vrai jour.
00:47:54 - Je vous parle de 1986 et de cet acteur. - 1986, oui.
00:47:57 - Oui, c'est vieux, je suis d'accord avec vous. - C'est ancien.
00:47:59 - Mais je vous parle de ça parce que ces derniers jours,
00:48:01 vous avez reçu un appel du pied d'un responsable du RN,
00:48:06 qui vous dit "Rejoignons-nous", dit le député Franck Alizio.
00:48:09 Vous y avez même pas répondu.
00:48:10 - Vous savez, je... Non.
00:48:12 Je ne vais pas répondre à ce genre d'appel,
00:48:15 qui est un appel, en vérité, qui, pour moi, ne me ressemble absolument pas.
00:48:19 Je crois que je n'ai pas à me justifier sur ma position par rapport au RN.
00:48:24 Ça, c'est clair.
00:48:25 Parce que je pense que, en fait, c'est la faute de la droite.
00:48:30 C'est la faute de la droite.
00:48:31 - Donc c'est votre faute à tous. - C'est la faute de la droite à tout le monde.
00:48:34 Nous avons laissé beaucoup trop le Front National à l'époque
00:48:40 pour avancer sur des thématiques qui, en vérité, sont les nôtres.
00:48:43 Moi, aujourd'hui, c'est vrai que nous nous battons pour qu'il y ait un retour de l'ordre,
00:48:47 qu'il y ait un retour de la sécurité, pour qu'il y ait du respect,
00:48:50 pour que ces valeurs, qui sont des valeurs de droite,
00:48:53 soient des valeurs qui soient appliquées.
00:48:54 Alors, c'est sûr que quand on laisse un champ vide,
00:48:59 certains s'y engouffrent.
00:49:00 Moi, en tout cas, vous savez, je sais où je vais, je sais d'où je viens,
00:49:04 je suis de droite, je resterai de droite, mais aussi avec un cœur.
00:49:07 Et ce cœur, je pense que j'ai montré depuis 2015,
00:49:12 avec l'honneur qui m'a été fait d'être présidente du Conseil départemental,
00:49:16 qu'on va y arriver.
00:49:19 Et si je le suis aussi, c'est grâce à Jean-Claude Godin,
00:49:22 c'est parce que c'est lui qui m'a mis le pied à l'étrier, et ça, je ne l'oublierai jamais.
00:49:25 Martine Vassal, ce matin, sur France 1, sur France 3,
00:49:27 vous nous dites clairement "Jean-Claude Godin, c'était mon deuxième père".
00:49:30 Sauf qu'il n'a pas préparé sa succession, et que la droite s'est fracturée,
00:49:34 vous le reconnaissez vous-même.
00:49:35 Écoutez ce qu'il disait à propos de son successeur potentiel.
00:49:38 Je remonte un peu plus loin, 2001.
00:49:40 Vous savez, on ne choisit pas un successeur uniquement sur le profil d'un personnage.
00:49:48 Il faut aussi que celui auquel on peut penser,
00:49:52 lui-même, comment dirais-je, possède les qualités d'un chef d'équipe.
00:50:01 Jean-Claude Godin n'a pas dit un mot là-dessus,
00:50:04 donc il ne vous a pas tout de suite dit "Vous Martine Vassal, c'est toi Martine Vassal qui va me succéder".
00:50:10 Non, on n'est pas dans un royaume.
00:50:13 Heureusement.
00:50:14 Heureusement, il n'y a pas un roi, et après derrière, ce n'est pas un droit divin.
00:50:18 Jean-Claude avait un principe, de par son éducation, du milieu dont il venait,
00:50:27 c'était qu'il fallait qu'on fasse nos preuves.
00:50:29 Et effectivement, il y avait plusieurs d'entre nous qui avaient la capacité de pouvoir lui succéder.
00:50:36 Et donc, à partir de ce moment-là, c'était à chacun d'entre nous de prouver sa valeur,
00:50:42 et de prouver celui aussi qui en avait le plus l'envie, le plus les capacités.
00:50:47 Et donc, ça ne tombait pas du ciel.
00:50:51 Un jour, début septembre 2018, il m'invite à déjeuner, en tête à tête,
00:50:58 pour me dire "écoute, maintenant j'ai lancé la métropole, j'ai créé la métropole,
00:51:04 je souhaite que ce soit toi qui prenne ma suite".
00:51:07 Sauf qu'il dit la même chose à Bruno Gilles.
00:51:09 Non, pas sur la métropole.
00:51:11 Pas sur la métropole.
00:51:12 Donc sur la métropole, c'est vrai que c'est étonnant.
00:51:16 Parce qu'en général, un leader politique ne donne pas quelque chose.
00:51:23 Il faut que la personne aille le chercher.
00:51:25 Et c'est normal. Et c'est comme ça qu'on doit faire.
00:51:28 C'est comme ça qu'on doit. Ça s'appelle la démocratie.
00:51:31 Et donc, c'est vrai qu'il l'a fait.
00:51:34 Il a démissionné de son mandat de président de métropole qu'il avait créé,
00:51:39 et j'ai été élue au mois de septembre, au fin septembre.
00:51:43 Donc derrière, ça prouve bien qu'à un certain moment,
00:51:46 il était aussi capable de pouvoir choisir la personne qu'il souhaitait voir.
00:51:52 Sur le mandat de maire, c'est un peu différent parce qu'on élit la personne.
00:51:58 Malgré le fait qu'elle ait des secteurs, malgré le fait qu'elle ait des volontés de changement aujourd'hui,
00:52:03 c'est une personne qui incarne la ville.
00:52:06 Et cette personne-là, elle doit convaincre les électeurs de voter pour elle.
00:52:13 Ce qui n'a pas été fait, ce qui n'a pas été le cas, dans votre camp.
00:52:16 Ce qui n'a pas été le cas dans notre camp.
00:52:18 Donc Jean-Claude a tout fait et œuvré systématiquement en nous disant
00:52:23 "Mettez-vous d'accord, unissez-vous".
00:52:26 Et d'ailleurs, c'est toujours ses conseils de la dernière heure.
00:52:31 C'est ça qu'il vous a dit.
00:52:32 Soyez ensemble, restez ensemble, parce que de toute façon, séparés, on n'y avance pas.
00:52:36 Je vous rappelle que quand même, Jean-Claude Godin a été à l'initiative
00:52:39 de la création du regroupement des droites et du centre en 2002, avec la création de l'UMP.
00:52:44 Donc c'était effectivement un homme qui rassemblait, c'était un homme qui aimait les autres.
00:52:49 Et pour faire de la politique, si on n'aime pas les gens, il vaut mieux passer son chemin.
00:52:53 Hommage national pour Jean-Claude Godin.
00:52:55 Je l'espère.
00:52:56 Donc on attend les dispositions.
00:53:00 Ce qui est sûr, c'est que le cardinal Aveline fera la veille au soir du jour, une veillée à Mazarg.
00:53:08 Ça ne sera pas l'église de Mazarg, parce qu'elle est bien trop petite.
00:53:11 Et derrière, l'important, c'est qu'on soit à ses côtés, qu'on soit aux côtés de ses très proches, de sa famille,
00:53:20 pour pouvoir passer ce moment qui est un moment extrêmement compliqué.
00:53:24 Quand on a déjà perdu ses parents, on sait ce que c'est.
00:53:26 Merci Martine Vassal. Le mot qui résumerait Jean-Claude Godin ?
00:53:30 Bâtisseur.
00:53:31 Tout simplement. Merci à vous Martine Vassal, invitée de France Bleu Provence ce matin,
00:53:35 et de France 3 Provence Alpes, présidente de la métropole ex-Marseille Provence,
00:53:39 et du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, l'interview que vous retrouvez en ligne,
00:53:42 également sur votre appli ICI.
00:53:45 7h53 sur la route, cette information qui vient de nous arriver, un accrochage sur la L2,
00:53:50 c'est la 507, c'est dans le sens ex-Vert-Aubagne.
00:53:53 Donc vous qui traversez Marseille dans ce sens-là, un accrochage au niveau de l'échangeur 5,
00:53:57 les faïenciers, la voie du milieu et la voie de droite sont concernés.
00:54:00 Vos inforoutes à partager au 04 42 38 0808.
00:54:04 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:54:08 Protégé, débroussaillé.
00:54:11 Il est 7h53.
00:54:13 France Bleu Provence.
00:54:18 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:54:21 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:54:24 France Bleu Provence.
00:54:26 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:54:29 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:54:32 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:54:35 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:54:38 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:54:41 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:54:44 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:54:47 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:54:50 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:54:53 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
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00:55:02 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
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00:56:59 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:57:02 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
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00:57:38 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:57:41 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:57:44 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
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00:57:56 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:57:59 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:58:02 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:58:05 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:58:08 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
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00:58:20 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
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00:58:26 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:58:29 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
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00:58:44 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:58:47 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
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00:59:35 L'infotrafic 100% local, avec le département des Bouches-du-Rhône.
00:59:38 Mémoires Troubles pour Pierre Arditi et Nicolas Grandhomme.
00:59:41 Ce soir à 21h10 sur France 3 et déjà sur la plateforme France.tv.
00:59:46 Ce programme est disponible en audio description.
01:00:06 Jeudi, découvrez l'univers de Philippe Echarou.
01:00:09 La chance que j'ai, mais que j'ai créée, c'est de faire un truc qui me plaît et d'avoir une certaine liberté.
01:00:15 Ses projections lumineuses sensationnelles marquent les esprits aux quatre coins du globe.
01:00:20 Je me considère pas comme artiste, je suis un mec qui essaie de faire des trucs.
01:00:25 Je me définirais comme un mec qui ose, ou du moins qui ose essayer.
01:00:29 Mettre en lumière, jeudi à 22h55 sur France 3, Provence-Alpes-Côte d'Azur.
01:00:34 Suivi de votre documentaire sur les rives de l'Adurance.
01:00:40 Plongée au cœur de cette rivière impétueuse sur France 3, Provence-Alpes-Côte d'Azur.
01:00:45 Ici, c'est France Bleu Provence.
01:00:53 Et merci de suivre France Bleu Provence, belle journée les 8h.
01:00:56 Disparition de Jean-Claude Godin, édition spéciale sur France Bleu Provence.
01:01:00 Les infos ici, à Marseille et en Provence.
01:01:04 Avec Camille Payan.
01:01:06 Et on commence avec la route, ça bouchonne sur la L2 Philippe.
01:01:09 Les conséquences de l'accident de tout à l'heure, même si les véhicules sont déjà dégagés.
01:01:12 Ça se passe dans le sens ex vers Aubagne, sur la L2, la 507 au niveau de l'échangeur, les feuilles encier.
01:01:18 Donc gros ralentissement dans ce sens, ce sera depuis l'entrée jusqu'à quasiment la sortie de la L2 ce matin.
01:01:24 Pas de bouchons d'anciers, elle s'est bien dégagée.
01:01:26 Ah oui, là c'est beau soleil, avec un mistral qui va atteindre les 60 km/h.
01:01:30 Cette après-midi dans notre région, les températures ont réveillé à Marseille 16 degrés.
01:01:35 Vous aurez 21 degrés sur la Canebière cet après-midi, même chose à Toulon.
01:01:38 Et 23 degrés annoncés à la mi-journée pour Aix-en-Provence.
01:01:41 Il était la voix et le visage de Marseille, Jean-Claude Godin est mort.
01:01:46 Il incarnait Marseille comme son modèle, Gaston de Fer avant lui, élu maire de sa ville natale à quatre reprises de juin 95.
01:01:54 A juillet 2020, Jean-Claude Godin est décédé hier matin dans sa résidence secondaire de Saint-Zachary dans le Var.
01:02:01 Ses amis, ses proches le trouvaient fatigué ces derniers temps, mais rien ne présageait ce qui est donc arrivé, un arrêt cardiaque hier matin.
01:02:09 La mort, il y pensait, il l'a redouté, un peu disait-il sur France Bleu Provence, il y a trois ans, le 2 avril 2021.
01:02:17 J'espère que j'irai rejoindre Saint-Pierre au paradis et qu'on ne me fera pas supporter longtemps le purgatoire.
01:02:27 Est-ce que vous y pensez ou pas ?
01:02:29 Et oui.
01:02:30 De plus en plus ?
01:02:31 Oh j'y pense, oui, oui, oui.
01:02:33 J'observe que plein d'amis autour de moi, plein de personnalités que j'ai connues s'en sont allées et que bien entendu mon tour viendra.
01:02:41 J'espère ne pas souffrir beaucoup, voilà, ma hantise c'est de souffrir.
01:02:45 Jean-Claude Godin, l'ancien maire de Marseille sur France Bleu Provence, il y a trois ans avec David de Silloux, Laurent Grolet,
01:02:52 peu de temps après donc avoir quitté son fauteuil de maire après 25 ans de mandat à la tête de la ville.
01:02:58 Un quart de siècle donc de 1995 à 2020, mais c'est en 1965 qu'il assiste à son premier conseil municipal.
01:03:06 Élu donc à l'âge de 25 ans dans la majorité de Gaston de Fer après deux échecs en 1983 et 89.
01:03:13 C'est donc en 1995 qu'il enfile l'écharpe de maire, l'un des plus beaux jours de sa vie disait-il.
01:03:19 Une vie passée aussi dans sa maison familiale de Mazars, quartier auquel il était très attaché.
01:03:26 A Mazars, tout le monde le croisait, tout le monde l'appréciait Bruno Blanzar.
01:03:29 Delphine le croisait tôt le matin en allant promener son chien.
01:03:33 Toujours un petit sourire et puis un petit geste de la main de temps en temps.
01:03:36 Mais quelqu'un de très préoccupé aussi a priori pendant ces périodes d'activité.
01:03:39 Il était très discret, une figure dans le quartier.
01:03:41 A tel point que dans ce quartier d'un peu plus de 15 000 habitants, tout le monde sait où vivait l'ancien maire de Marseille.
01:03:46 Il y a l'hôpitaliste là, lui il habite juste à derrière.
01:03:49 Notre GPS c'est Momo.
01:03:50 C'est ça sa maison là.
01:03:51 Construite des mains de maçon, de son papa.
01:03:53 C'est une maison de village, il a sa porte d'entrée qui donne carrément sur la rue.
01:03:57 Patrick est l'un des voisins de Jean-Claude Godin.
01:03:59 C'est à son image.
01:04:00 C'est une personne très simple et quand le matin, bonjour, comment ça va, on entendait du jardin quoi.
01:04:07 Il faisait partie presque de nos proches.
01:04:09 Car ici, que l'on ait voté pour lui ou pas, Godin c'est quelqu'un.
01:04:12 Il était toujours disponible.
01:04:14 C'était un homme extraordinaire, très gentil.
01:04:16 Il aidait tout le monde, que ce soit de son parti ou pas de son parti, il aidait.
01:04:19 Gérard est un ami de Jean-Claude Godin qui a été son professeur d'histoire-géographie.
01:04:23 C'était un très bon prof, il connaissait tout par coeur.
01:04:25 Un grand état actuel.
01:04:26 Et avec ses chers mazargues, l'homme politique avait ses habitudes.
01:04:30 J'ai souhaité toutes les années la bonne année.
01:04:32 Et il me répondait systématiquement dans les jours qui suivaient.
01:04:35 C'est lui qui nous le disait, il m'était dans le bouteau le temps.
01:04:37 Et à tout le monde, un vrai mazargué.
01:04:38 On est mazargué avant d'informer ici.
01:04:40 La parole de mazargué justement sur France Bleu Provence ce matin au micro de Bruno Blanza pour France Bleu Provence.
01:04:46 L'ancien maire qui avait aussi ses habitudes à Sormiou.
01:04:49 Où il possédait un cabanon et où il aimait amener ses amis comme Jacques Chirac et les cabanonniers.
01:04:55 Aimer eux à leur tour le croiser, passer du temps avec lui.
01:04:58 Comme le raconte André Passito, président de l'association des calandres de Sormiou.
01:05:04 Il salue en grand personnage.
01:05:05 C'était Pagnol, c'était Jeudon, c'était tout ça en même temps.
01:05:09 Il était marseillais, il était provençal.
01:05:11 Une façon de parler tout ça, cette goye marseillaise.
01:05:16 Et comme je vous dis, je perds un très très grand ami.
01:05:19 Il avait une très forte amitié avec les jeunes de Mazargues, de Sormiou.
01:05:22 Et surtout de Sormiou parce qu'il a passé son enfance à Sormiou.
01:05:26 Son père était maçon, il venait ici à Sormiou.
01:05:28 Mais à l'époque où il n'y avait pas de route, où c'était très dur de venir à Sormiou.
01:05:32 C'est-à-dire physiquement, puisqu'il fallait venir à pied.
01:05:35 Et il a été toujours très très très attaché à Sormiou.
01:05:38 Très attaché, il y venait régulièrement.
01:05:40 Mais il avait aussi des obligations politiques.
01:05:43 Puisqu'il a été tour à tour député, sénateur des Bouches-du-Rhône,
01:05:46 présidente du conseil régional de la communauté urbaine de Marseille.
01:05:50 Puis de la métropole.
01:05:51 Il aura donc marqué comme aucun autre élu la politique provençale pendant plus d'un demi-siècle.
01:05:57 Jean-Claude Godin qui aura donc cumulé 122 années de mandat.
01:06:01 D'où cette expression qui revient beaucoup dans les hommages ce matin.
01:06:04 Godin une bête politique, un monstre passionné de politique.
01:06:07 Ses amis politiques de son camp se disent particulièrement touchés, émus, tristes.
01:06:12 Certains perdent un mentor, un père, un modèle.
01:06:16 Ses opposants aussi lui rendent hommage comme l'actuel maire de Marseille, Benoît Payan.
01:06:21 Jean-Claude Godin c'était un enfant de Marseille.
01:06:23 Il n'a hérité de rien.
01:06:25 Si ce n'est la conscience profonde que l'engagement était quelque chose de primordial dans la vie.
01:06:30 Si ce n'est un amour immodéré pour sa vie.
01:06:33 Cette passion l'a conduit toute sa vie à se consacrer à cette ville.
01:06:37 Il a gravi une à une les marges de la République.
01:06:40 Marseille perd une partie de son histoire.
01:06:43 Mais il aurait aimé qu'on se souvienne de lui comme quelqu'un qui a donné.
01:06:46 Comme quelqu'un qui s'est battu. Et comme quelqu'un qui a grandi avec sa ville.
01:06:51 L'hommage de Benoît Payan hier soir dans le hall de la mairie de Marseille.
01:06:55 La mairie où l'on retrouve ce matin Philippe Boccarat.
01:06:57 Bonjour Philippe.
01:06:59 Bonjour Camille, bonjour à toutes et à tous.
01:07:01 Et l'hommage qui se poursuit avec notamment les drapeaux qui sont en berne sur la façade de la mairie.
01:07:07 Oui absolument, les onze drapeaux sur la façade de la mairie en berne.
01:07:12 Vous le disiez Camille, depuis hier déjà quelques Marseillais patientent pour signer le registre de condoléances.
01:07:19 Les ports de la mairie ne sont pas encore ouverts.
01:07:22 Un registre, on s'en doute, déjà bien rempli par toutes celles et tous ceux venus hier
01:07:26 dès l'annonce du décès du maire, comme on l'appelle ici.
01:07:30 Des messages de sympathie, d'admiration, de tendresse aussi.
01:07:34 J'ai changé il y a quelques instants avec des employés de la mairie centrale
01:07:38 qui ont vécu ici les 25 ans de règne de Jean-Claude Godin.
01:07:43 L'un d'eux me disait "il nous a manqué dès qu'il est parti de son fauteuil"
01:07:47 mais il est encore présent partout dans cette mairie.
01:07:50 On ne l'oubliera jamais même s'il n'a pas tout bien fait.
01:07:53 Un hommage républicain avec de très nombreux élus marseillais et provenceaux.
01:07:58 Lui sera rendu ici à 17h.
01:08:01 Merci Philippe Boccarat.
01:08:03 En direct de la mairie de Marseille où ce registre de condoléances est ouvert.
01:08:08 Une pluie d'hommages, vous l'avez entendu, pour son action, son parcours, sa personnalité aussi.
01:08:13 Mais les années Godin, ce sont aussi des ratés, des affaires et un drame, celui de la rue d'Aubagne.
01:08:18 Huit morts dans l'effondrement de deux immeubles le 5 novembre 2018.
01:08:22 Fabien Leduc.
01:08:23 Oui, ce drame de la rue d'Aubagne, de l'aveu même de l'ancien maire,
01:08:26 hantait l'esprit de Jean-Claude Godin.
01:08:28 Huit morts dans l'effondrement de deux immeubles en plein centre-ville.
01:08:31 Drame qui a sonné comme le symbole de l'immobilisme de sa majorité pendant 25 ans en matière d'urbanisme.
01:08:37 A la suite de ces effondrements, en 2018, la ville découvre l'ampleur des dégâts.
01:08:42 40 000 logements indignes à travers toute la ville.
01:08:45 Même constat de délabrement dans des dizaines d'écoles.
01:08:48 On dit alors que c'est le mandat de trop pour un Jean-Claude Godin déjà visé par des affaires politico-financières.
01:08:53 Épinglé pour sa gestion de la ville, un maire fragilisé qui échoue dans sa succession.
01:08:58 Sa majorité est en ordre dispersé au municipal de 2020, quand la ville bascule à gauche.
01:09:03 Fabien Ledu, justement, après ces élections municipales de 2020, 57% des Marseillais sondés,
01:09:09 jugeaient le bilan médiocre ou mauvais du maire sortant et seuls 3% considéraient son travail comme, je cite, "excellent".
01:09:16 Comme tout élu d'ailleurs, Jean-Claude Godin était critiqué et aussi apprécié.
01:09:21 Et lui-même aussi apprécié certaines choses.
01:09:23 La vie et bien manger, la gastronomie, son péché mignon, comme il le disait lui-même,
01:09:27 depuis qu'il n'était plus maire d'ailleurs.
01:09:29 Il passait beaucoup de temps au restaurant, comme le racontent ses amis de Sormiou, André et Vincent.
01:09:34 Il revenait comme chaque année du Cur à Evian, et on était dans le restaurant, j'entendais qu'il commandait les petits paquets.
01:09:41 Il voulait manger des grives, c'est-à-dire des oiseaux.
01:09:45 Comme il sait qu'on est une famille de chasseurs à Mazargues, je lui dis "bon, si tu veux, il n'y a aucun problème, je te les amène".
01:09:50 Et il s'était régalé, il m'avait téléphoné le lendemain en me disant "tes grives étaient exceptionnelles".
01:09:55 Ça me fait très plaisir qu'il ait mangé ses grives et qu'il ait passé du bon moment culinaire.
01:10:00 La dernière fois que je l'ai vu, je disais à Jean-Claude "à chaque fois qu'on se voit, c'est au restaurant".
01:10:03 Et il me disait "dans ces moments, tu sais, j'y passe beaucoup de temps".
01:10:08 C'est aussi pour ça qu'on le comparait à des personnages de Pagnol, sa bonhomie, les Marseillais lui diront adieu.
01:10:14 Lors d'un hommage d'abord à la cathédrale de la Major, rien n'est encore défini pour le dérouler des obsèques.
01:10:19 Et pourtant lui-même, il y a trois ans, avait déjà imaginé ses obsèques.
01:10:23 J'y pense, ça m'inquiète un peu, je sais où j'irai, en passant par mon église de Mazargues et en allant dans le cimetière de Mazargue, où ma famille a son tombeau.
01:10:35 Comme je suis chrétien, je pense qu'il y aura autre chose. Je sais que ça m'arrivera un jour ou l'autre.
01:10:43 Ça vous est déjà arrivé, imaginez vos obsèques ?
01:10:46 Oui, quand on est un homme politique, on se dit "comment ils feront ?"
01:10:49 J'ai assisté aux obsèques de mon ami Jean Le Canuet, j'avais des larmes aux yeux.
01:10:54 J'ai beaucoup apprécié ce jour-là, qu'il y ait eu dans la cathédrale de Rouen, un seul discours. L'évêque.
01:11:02 Si ça devait m'arriver, je voudrais un seul discours, l'évêque.
01:11:07 Et voilà, donc le message est passé, Jean-Claude Godin qui s'exprimait à propos de ses obsèques.
01:11:12 Pour l'instant, rien n'est encore défini et on vous invite ce matin à réagir sur France Bleu Provence à propos de Jean-Claude Godin.
01:11:18 Que retenez-vous de l'homme le Marseillais, mais aussi de l'homme politique et de sa politique pour la ville ?
01:11:24 Vous témoignez ce matin en 04 42 38. Zéronite, Zéronite, on en parle dans un instant tous ensemble.
01:11:30 La météo 100% locale avec le Rocher Mistral.
01:11:33 Vivez l'aventure dans un parc de loisirs unique en Provence, situé entre Aix et Salon de Provence.
01:11:38 Et le soleil qui brille déjà, Philippe.
01:11:40 Pour toute la Provence, sur Marseille, la Provence du soleil aujourd'hui, un Mistral qui va permettre au ciel d'être bien dégagé.
01:11:47 Ce Mistral va atteindre les 60 km/h dès la mi-journée sur quasiment toute la Provence.
01:11:53 Les températures au réveil. Marseille 16 degrés cet après-midi.
01:11:56 Pour la pause déjeuner, vous aurez 21 degrés sur l'Aquanomière à Marseille.
01:11:59 La même chose à Toulon. Aix-en-Provence 23 degrés.
01:12:02 Ça grimpera jusqu'à 26 degrés pour refraîchir les températures.
01:12:05 La qualité de l'air qui est moyenne sur l'ensemble de la région.
01:12:08 Voilà ce que nous dit Météo France pour aujourd'hui.
01:12:10 Côté route, vous avez des bouchons du matin.
01:12:12 Il n'y a plus d'accidents à vous signaler ou d'obstacles.
01:12:14 Si c'est le cas contraire, vous nous appelez au 04 42 38 08 08.
01:12:18 Et vous êtes prioritaire. C'est Carole qui vous accueille au téléphone ce matin.
01:12:21 Il est 8h12.
01:12:24 Ici matin, reviens dans un instant.
01:12:51 Plus de 6,9°F, France Bleu Provence.
01:12:53 Philippe Richard, David Ossillou.
01:12:56 25 ans à la tête de Marseille.
01:12:58 David Ossillou, hommage ce matin à Jean-Claude Godin.
01:13:01 Oui, à 85 ans, sa disparition provoque depuis hier beaucoup d'émotions.
01:13:06 Le registre de condoléances a déjà recueilli des messages d'hommage.
01:13:09 Notamment celui du maire actuel.
01:13:11 "Votre trace restera, adieu monsieur le maire", a écrit Benoît Payan.
01:13:15 Et puis il y a les anonymes qui veulent laisser des mots, comme cette jeune femme.
01:13:18 Parce qu'il a marqué mon enfance, toute ma jeunesse, du collège jusqu'au lycée.
01:13:22 Et il aimait beaucoup les Marseillais.
01:13:24 Il avait le cœur sur la main et sa bonne humeur.
01:13:27 Il aimait tout le monde, sa joie de vivre, sa bienveillance envers tous les Marseillais.
01:13:30 Il n'avait pas de discrimination, il n'avait rien.
01:13:32 On le considérait comme un papa, un proche de la famille en fait.
01:13:36 Et maintenant à vous la parole sur France Bleu Provence.
01:13:39 C'était qui Jean-Claude Godin pour vous ?
01:13:41 Un maire incontournable.
01:13:43 C'était Marseille, Jean-Claude Godin.
01:13:45 Est-ce que vous avez des souvenirs avec Jean-Claude Godin ?
01:13:48 Un registre de condoléances est ouvert à la mairie depuis hier.
01:13:51 Est-ce que vous allez vous rendre sur place ?
01:13:53 Qu'est-ce que vous aimeriez écrire sur ce registre ?
01:13:55 Et pensez-vous qu'il mérite aussi un hommage national à la major ?
01:13:58 Nous en parlons ensemble au 04 42 38.
01:14:01 Zéryth et Jean-Claude, David Aroniac nous rejoint.
01:14:04 Bonjour Jean-Claude.
01:14:06 Oui bonjour.
01:14:08 Et bien voilà, pour moi Jean-Claude Godin a joué la pastorale Morel.
01:14:13 J'ai joué avec lui d'ailleurs.
01:14:15 Ah bon ?
01:14:16 Allo ?
01:14:17 Oui, vous avez joué sur scène avec Jean-Claude Godin.
01:14:20 Voilà, oui, on a joué la pastorale à la Runeau avec moi.
01:14:24 Il venait à Calelongue le samedi, manger au restaurant de la Grotte.
01:14:29 Et comme je faisais partie du club de plongée de Marseille Sport Loisir Culture,
01:14:36 basé en face de le restaurant, il venait nous faire une petite visite d'amitié.
01:14:41 La politique n'était pas du tout au rendez-vous.
01:14:45 Seul le sport, la plongée, l'amitié, ils étaient au programme.
01:14:49 D'accord.
01:14:50 Il aimait les gens...
01:14:51 Il aimait le jeu de boule dans les années 60 de Calelongue.
01:14:55 Jean-Claude Godin il aimait tout simplement le contact, c'est ça ?
01:14:59 Exactement, voilà.
01:15:00 Il aimait surtout le parler avec les gens, raconter des trucs, parler un peu de la vie, etc.
01:15:07 Et je vous dis, j'ai joué la pastorale avec lui, moi.
01:15:11 Lui faisait le... comment on appelle ça ?
01:15:13 Le... celui qui moule la farine.
01:15:18 Le meunier ? Le meunier, d'accord.
01:15:19 Le meunier, et moi j'accompagnais l'aveugle, voilà.
01:15:23 Qu'est-ce qu'il mérite comme hommage à votre avis ?
01:15:25 Hommage national ?
01:15:27 Pour moi, il a eu une carrière politique très forte, mais il a eu surtout des paroles extraordinaires.
01:15:35 Moi je me rappellerai toujours sa parole, "Vous voulez-vous que je fasse passer dans le désert des Asperides ?"
01:15:41 Quand il parlait du tramway, ou quelque chose comme ça.
01:15:46 Sur le tracé du tramway.
01:15:47 Bon, très bien, merci Jean-Claude pour cette anecdote, merci infiniment.
01:15:51 Alors, Jean-Claude Godin, élu au conseil municipal pour la première fois en 1965, ça remonte à très loin.
01:15:58 Député en 78, maire en 95, alors ça c'était le rêve absolu.
01:16:02 Écoutez ce clin d'œil, quand à la télé, le présentateur lui annonce le résultat.
01:16:07 Je suis très très très heureux d'avoir gagné, faire de Marseille une ville à faire rêver le monde pour l'an 2000.
01:16:14 Voilà ce qui est important.
01:16:15 Merci monsieur le maire, puisqu'on peut vous appeler ainsi maintenant.
01:16:18 Merci monsieur Godin.
01:16:19 Répétez-le, répétez-le, parce que ça me fait plaisir.
01:16:22 Il n'est pas encore élu, il n'est pas encore élu.
01:16:24 Merci beaucoup.
01:16:25 Il en avait rêvé, avait confié d'ailleurs le papa de Jean-Claude Godin, Claude Godin.
01:16:29 Bonjour Michel Rubirola.
01:16:32 Bonjour.
01:16:33 C'est vous à qui Jean-Claude Godin a remis à son départ l'écharpe tricolore du maire de Marseille.
01:16:40 Oui tout à fait.
01:16:41 Je le dis parce que...
01:16:42 Il s'est un peu trompé quand il l'a remise, mais c'est à moi qu'il l'a remise.
01:16:46 Pourquoi il s'est trompé ?
01:16:48 Il l'a mise à l'envers, si vous regardez bien.
01:16:50 Est-ce que ce n'est pas le signe que ça lui coûtait de quitter ce poste peut-être ?
01:16:55 Je pense que vu son investissement, vu sa longévité en tant que maire de Marseille,
01:17:02 il n'a pas dû la quitter facilement, même s'il avait déjà passé le relais à sa famille politique.
01:17:07 C'est toujours difficile et j'imagine que ça a dû être difficile pour lui de laisser le siège.
01:17:12 Vous savez combien c'était émouvant de devenir maire d'une ville comme Marseille,
01:17:16 puisque ça vous est arrivé aussi.
01:17:18 Qu'est-ce qu'on ressent, qu'est-ce qu'il a pu ressentir pendant 25 ans à la tête de cette ville ?
01:17:22 Une énorme pression vous croyez ?
01:17:24 Une énorme responsabilité.
01:17:28 Parce qu'on n'est pas maire d'une partie de Marseille, on est maire de tous les Marseillais.
01:17:32 Et c'est ça.
01:17:33 Être maire c'est avoir une vision pour sa ville, c'est prendre en compte l'ensemble des Marseillais et des Marseillais.
01:17:39 Et c'est ça qui nous guide et c'est ça qui nous met la pression.
01:17:42 L'obligation de réussir pour toutes et tous.
01:17:45 Vous n'êtes pas de son camp politique, bien sûr, vous n'êtes pas de sa famille politique.
01:17:49 Est-ce que pour autant il a été le maire de tous les Marseillais ?
01:17:52 Est-ce qu'il a réussi à le faire ou il a oublié certains coins de Marseille ?
01:17:56 Écoutez, là aujourd'hui je voulais dire avant tout que je n'étais pas là pour faire de la politique et pour polémiquer,
01:18:01 mais surtout pour accompagner son décès et saluer la mémoire d'un homme qui a incontestablement aimé Marseille.
01:18:07 Mais il est vrai que, je m'associe à l'hommage républicain, mais je n'oublie pas aussi que j'ai combattu sa manière de faire de la politique.
01:18:14 Si au début en 1995 il est allé chercher l'État, l'État pour aider Marseille,
01:18:19 Marseille qui avait été longtemps abandonnée par l'État,
01:18:22 où ça a permis de créer les zones franches, de faire venir le tram, et tout ça.
01:18:27 Au bout d'un moment, il a oublié une partie des Marseillaises et des Marseillais.
01:18:30 Et ça, je ne l'oublie pas. Je n'oublie pas les écoles qu'il a abandonnées,
01:18:35 les logements indignes, l'état finalement de l'administration qu'on a constaté à notre arrivée,
01:18:42 et cette fracture nord-sud qu'il n'a pas tenté de recoudre.
01:18:46 Est-ce qu'il n'a pas pu ? Est-ce qu'il n'a pas tenté ? Moi je dirais qu'il n'a jamais tenté de recoudre.
01:18:50 - C'était facile d'être son adversaire ?
01:18:53 - C'est jamais facile d'être... Je n'étais pas son adversaire en fait.
01:18:57 Ce qu'il faut savoir, et Martine Vassal est bien placée pour le savoir, je ne combats pas des personnes,
01:19:01 je combats leurs idées politiques, leurs actions politiques.
01:19:04 Donc il est vrai que j'ai combattu l'action politique de Jean-Claude Gauvain et de sa majorité.
01:19:09 Quand l'intérêt collectif n'est pas défendu par une majorité,
01:19:12 là oui je le dénonce et je me bats pour l'intérêt collectif de l'ensemble des Marseillaises et des Marseillais.
01:19:16 - Restez avec nous Michel Rubirola.
01:19:18 Il y avait une anecdote par rapport au tramway tout à l'heure avec notre auditeur,
01:19:22 donc Jean-Claude qui était avec nous. Jean nous rejoint. Bonjour Jean.
01:19:25 Vous êtes à la Bouilladis. - C'est ça.
01:19:28 - On va parler justement du tram, c'est ça avec vous ?
01:19:31 - Oui. Moi à l'époque, les années 2000,
01:19:34 quand M. Gaudin a eu le projet d'installer le tramway à Marseille,
01:19:41 on est toujours en train de l'implancer, je ne veux pas l'implancer parce que je respecte le deuil.
01:19:48 Mais je dirais qu'il n'a pas fait que des belles choses.
01:19:51 En l'occurrence, je vous dis, le tramway, tout le monde le sait, ça a été un fiasco total.
01:19:57 Moi j'étais impacté, j'avais mon commerce qui était au 50e avenue Fauche à l'époque,
01:20:01 juste devant la partie qui était gazonnée.
01:20:04 J'ai assisté à pas mal de... comment on appelle ça ?
01:20:11 J'ai eu l'occasion de serrer la main à M. Bruno Gilles,
01:20:17 qui était mon client, et qui m'a présenté Renaud Muselier pour cette inauguration de cette partie-là.
01:20:23 Donc j'ai eu Mme Martine Vassal, qui a eu quelques mots pas gentils,
01:20:28 mais tout ça pour dire qu'un commerce sur deux sur le tramway, on fermait.
01:20:35 Et moi perso, j'ai réussi à tenir mes extrêmes limites,
01:20:40 dans une période où ma vie était chamboulée, j'étais en pleine divorce,
01:20:45 j'ai vécu des mois dans mon commerce, parce que je n'avais même pas les moyens de payer un logement.
01:20:50 - Et en même temps, c'est le problème d'une ville qui se construit, qui forcément fait des dégâts à côté, non ?
01:20:55 - Oui, je suis d'accord, mais seulement, on nous promettait des indemnités,
01:21:01 mais qui n'ont jamais vu le jour !
01:21:04 Pratiquement personne n'a touché des indemnités, parce que c'était d'une complexité,
01:21:10 et vraiment c'était injuste pour tous les commerçants.
01:21:15 On a subi ça pendant deux ans, ça a été une catastrophe.
01:21:18 - C'est normal, donc, que vous ayez un souvenir douloureux de l'époque de Jean-Claude Godin à la mairie de Marseille.
01:21:24 Merci pour ce témoignage, Jean, bonne journée !
01:21:27 - Merci à vous, Patrick sera avec nous depuis le 8ème à Marseille dans un instant,
01:21:31 Muriel également, pour parler notamment de l'hôpital Sainte-Marguerite.
01:21:34 - Et on va retourner à l'hôtel de ville, dans un instant,
01:21:36 où Philippe Boccarat est sur place devant le registre des condoléances.
01:21:39 - Il est 8h21 sur la route, vous avez les bouchons, les ralentissements du matin pour Marseille,
01:21:44 Toulon et Aix-en-Provence, on va sur le réseau secondaire et à Fosse-sur-Mer,
01:21:48 attention nationale 568 à Fosse-sur-Mer, dans le sens d'Arles vers Martigues,
01:21:54 il y a eu un accident, ça concerne un véhicule léger et un poids lourd,
01:21:57 et ça bouchonne déjà dans ce secteur.
01:21:59 Si vous avez des précisions à nous apporter sur cet accident, n'hésitez pas 0442380808.
01:22:05 - L'infotrafic 100% local avec le département des Bouches-du-Rhône,
01:22:09 pour vous protéger des broussailliers.
01:22:12 - Le 69, France Bleu Provence, prenez la parole, 0442380808.
01:22:23 - L'ancien maire de Marseille, Jean-Claude Godin, est mort hier à l'âge de 84 ans,
01:22:27 chez lui dans sa résidence secondaire, sa Zacharie dans le Var,
01:22:31 lui qui était de Mazargues à Marseille.
01:22:33 Qu'est-ce que vous retenez de l'homme, on dit le marseillais, l'homme politique,
01:22:37 qu'a-t-il fait de bien ou pas pour sa ville de Marseille ?
01:22:40 Et puis les anecdotes à partager, puisqu'il aimait aller à la rencontre des Marseillais,
01:22:44 donc vous l'avez forcément rencontré à Marseille.
01:22:46 Qu'est-ce que vous êtes dit à ce moment-là, 0442380808, pour témoigner en direct ?
01:22:51 - Philippe Becquara, qui est devant l'hôtel de ville,
01:22:53 où il y a un registre de condoléances qui a été mis à la disposition des Marseillais.
01:22:57 Philippe, les Marseillais commencent à se rendre à l'hôtel de ville.
01:23:02 - Oui, absolument, depuis une dizaine de minutes maintenant,
01:23:06 il n'y a pas qu'un seul registre, il y en a quatre qui sont situés à l'entrée de la mairie,
01:23:12 côté Vieux-Port, avec un portrait de Jean-Claude Godin,
01:23:16 et le drapeau marseillais, le drapeau français, le drapeau européen,
01:23:20 qui sont en berne, juste à côté du portrait en noir et blanc de Jean-Claude Godin,
01:23:25 avec les armoiries de la ville de Marseille.
01:23:27 Je suis avec Philippe, qui est marseillais, qui vient d'arriver, qui a signé.
01:23:31 Pourquoi vous êtes venu, Philippe, ce matin, ici, dans ce lieu de mémoire ?
01:23:36 - Bonjour, écoutez, par grand respect, c'est un grand homme qui aime Marseille, qui nous a quittés,
01:23:41 un vrai amour de Marseille, mais j'ai eu la chance de le rencontrer au Sénat, à Paris,
01:23:45 par l'intermédiaire d'un ami d'enfance, Bruno Gilles,
01:23:48 il était grand par sa taille, grand par sa tâture, et grand aussi par la berne qu'il avait.
01:23:55 - On vous sent très ému, Philippe. - Oui, c'est vrai, c'est vrai.
01:23:57 Je reconnais que c'est quelqu'un qui m'avait impressionné, je ne l'ai vu que quelques minutes,
01:24:02 mais en ces quelques minutes, il m'a laissé une impression pour toute ma vie.
01:24:05 - Merci, Philippe. Voilà, donc, ces quatre registres qui sont déjà bien remplis,
01:24:10 puisque ces registres ont été mis en place depuis 18 heures, ici,
01:24:15 et de plus en plus de Marseillais qui sont en train d'arriver pour les signer
01:24:20 et remplir des témoignages de sympathie en l'honneur de Jean-Claude Godin.
01:24:24 - Merci, Philippe Boccarat. Un mot, Michel Rubirola, avant de vous laisser.
01:24:27 Qu'est-ce que vous allez vous laisser sur ce livret de condoléances ?
01:24:30 - Écoutez, je pense que je vais saluer l'homme. Voilà, je vais simplement saluer sa mémoire.
01:24:37 - Saluer sa mémoire. - Je ne vais pas faire de la politique.
01:24:40 - J'ai bien compris. Très bien. Merci, Michel Rubirola.
01:24:43 - Merci à vous. Patrick, nous rejoignons, au revoir, depuis le 8e arrondissement de Marseille.
01:24:47 Vous avez été adjoint au maire, c'est ça, de la mairie de Bagatelle ? Patrick, bonjour.
01:24:50 - Oui, bonjour. J'ai rencontré en 1980 Jean-Claude Godin.
01:24:55 A l'époque, son bureau était au 229e avenue de Praboz, dans un petit appartement
01:25:01 qui partageait avec Claude Bertrand, son fidèle Claude Bertrand.
01:25:06 Il travaillait dans la cuisine à l'époque, vous voyez un peu le genre.
01:25:09 Et puis, Jean-Claude a gagné des mandats les uns derrière les autres.
01:25:12 En 1995, il m'a fait l'honneur de me demander de faire partie de la liste de la mairie de Bagatelle,
01:25:17 sur les 6e et 8e arrondissements. Et il m'a renouvelé mon poste pendant trois mandats consécutifs.
01:25:25 J'ai été élu de 1995 à 2014. Je ne vais pas faire de bilan, je ne parle pas de bilan de Jean-Claude.
01:25:31 Je dis Jean-Claude parce que j'ai l'affection pour lui.
01:25:33 Lui-même était quelqu'un qui était très gentil et qui avait beaucoup d'affection pour les gens qui l'aimaient.
01:25:39 D'ailleurs, lorsqu'il me voyait dans la rue quelque part, il m'appelait Fils.
01:25:44 Et ça me touchait au fond de moi-même, qu'il disait Fils.
01:25:47 Alors, une petite anecdote, c'est en 2013, six mois avant les élections municipales,
01:25:51 je comptais rencontrer Jean-Claude Godin pour le renouvellement, pour lui faire part de mon désir de retravailler,
01:25:57 de continuer à travailler avec lui dans son équipe.
01:26:00 Et nous étions ensemble à Monoprix, rue de la République, à faire l'inauguration.
01:26:04 Je pars à pied de l'inauguration, Jean-Claude me fait clercherner par son chauffeur.
01:26:08 Il me dit "Fils, monte-toi dans la voiture". Je monte dans la voiture.
01:26:11 Je dis "Monsieur le maire, ça tombe bien parce que je voulais vous voir".
01:26:14 Godin, qui est intelligent, me dit "Ecoute, Fils, je vais pas me casser les couilles avec les élections municipales, c'est pas le moment".
01:26:21 - Ah oui, il était bien.
01:26:22 - Je lui dis "Monsieur le maire, je crois bien que je vais vous les casser".
01:26:25 Il me dit "Ecoute, tu mérites de repartir. Tu vas repartir à Bagatelle".
01:26:29 "Monsieur le maire, je m'habille à l'électorat municipal de la ville".
01:26:31 "Oh, écoute Patrick, il y a plein d'amis, il faut les caser, tu sais ce que c'est".
01:26:35 Bon, il me dépose de chez lui. Il me dit "T'inquiète pas, tu repartiras au municipal".
01:26:39 Moi je pars à partir pour d'autres raisons, X ou Y, peu importe, c'est pas là.
01:26:43 Première anecdote, et la deuxième c'était l'invigoration du tunnel Prado, comme dirais-je, pas carénage, Prado Sud.
01:26:51 Et puis il prend la parole, il dit "Alors, y en a beaucoup qui se plaignent, il faut payer le péage".
01:26:56 "Mais rassurez-vous, quand la DSP sera terminée, on le paiera plus".
01:26:59 Et à la télé générale, Godin raconte, il dit "Monsieur le maire, il sera toujours payant".
01:27:03 "Ah, Godin me dit qu'il sera toujours payant".
01:27:05 "Ah bah c'est pas grave, on paiera".
01:27:06 C'était ça Jean-Claude Godin, effectivement. Merci de nous le rappeler Patrick.
01:27:09 Merci Patrick. Muriel qui nous rejoint depuis le 8ème, là aussi à Marseille.
01:27:14 On va parler de l'hôpital Sainte-Marguerite, c'est ça avec vous Muriel, bonjour.
01:27:17 Oui, bonjour, oui, on va parler de l'hôpital Sainte-Marguerite.
01:27:20 Excusez-moi, je suis beaucoup émue moi aussi, parce que c'est vrai que, en tant que j'habite Bonneveine,
01:27:25 mais Mazargues c'est ma deuxième maison, et on le croisait souvent.
01:27:28 Voilà, je voulais vous dire qu'on avait connu il y a quelques années des tumultes.
01:27:33 On parlait de fermer l'hôpital Sainte-Marguerite, donc une délégation était descendue à la mairie.
01:27:38 Et là, il nous avait reçus bien aimablement, comme il sait le faire.
01:27:42 Et je me permets de vous dire les mots qu'il nous a dit.
01:27:45 "Moi vivant, l'hôpital Sainte-Marguerite ne fermera jamais".
01:27:50 Et aujourd'hui, on peut dire qu'il est resté, l'hôpital Sainte-Marguerite.
01:27:54 Monsieur le maire est parti, mais l'hôpital est toujours là.
01:27:57 Ça a été un homme vraiment d'honneur.
01:28:00 Je me suis engagée bénévole dans la ville de Marseille pour lui.
01:28:04 Parce qu'il a fait tellement pour cette ville.
01:28:06 J'aime ma ville, j'aime Marseille, j'aime Mazargue, j'aime Sormiou.
01:28:10 Et je pense qu'on lui doit un bel hommage.
01:28:13 Et j'espère qu'il sera à la hauteur de notre grand-mère.
01:28:16 Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire.
01:28:18 Merci, merci Marielle.
01:28:20 Justement, on parlait d'hommage, Gilles nous rejoint également ce matin.
01:28:24 Bonjour Gilles.
01:28:25 Oui, bonjour.
01:28:26 Est-ce qu'il faut lui rendre un hommage national, justement, à Jean-Claude Goudin ?
01:28:30 Oui, il faut lui rendre un hommage national.
01:28:32 Parce qu'il a été au Sénat pendant 25 ans aussi.
01:28:35 Il a été ancien ministre.
01:28:37 Donc je pense qu'il en a beaucoup fait pour la ville aussi de Marseille.
01:28:40 Ses enfants, c'était les Marseillais.
01:28:42 Sincèrement, il faut un hommage national.
01:28:45 Moi j'ai juste une petite anecdote.
01:28:47 Je l'ai croisé à Miami, à l'aéroport.
01:28:49 Et lui partait, il était pour le Sénat.
01:28:53 Et moi j'arrivais.
01:28:55 Il avait des devises.
01:28:57 Il restait des devises et il me les a données en disant
01:29:00 "Voilà, je te donne les devises parce que moi j'en ai plus besoin".
01:29:02 C'est sa générosité.
01:29:04 Ce n'est pas étonnant parce qu'il n'aimait pas beaucoup voyager.
01:29:07 Donc je pense qu'il n'avait pas imaginé qu'il retournerait aux Etats-Unis.
01:29:09 C'est peut-être pour ça, non ? Vous ne croyez pas ?
01:29:11 Je l'ai croisé, mais je vous parle de ça il y a bien une vingtaine d'années.
01:29:15 C'était pas récent.
01:29:17 Mais voilà, c'était sa générosité.
01:29:19 C'était l'écoute des gens.
01:29:21 Et sincèrement, on perd un grand tombe à Marseille.
01:29:25 Et voilà, j'en suis vraiment très triste.
01:29:27 Voilà ce que je voulais vous dire.
01:29:29 Hommage national que vous réclamez donc pour...
01:29:31 C'était mon prof d'histoire et j'ai été prof par la suite.
01:29:34 Oui, à l'école Saint-Joseph-les-Maristes.
01:29:36 Et j'ai été prof par la suite grâce à lui.
01:29:38 C'est lui qui m'a donné le goût de l'enseignement.
01:29:41 C'était un bon prof ?
01:29:43 J'avais une très bonne moyenne avec lui.
01:29:46 C'est clair que...
01:29:48 Mais il était vraiment, oui, c'était un de ces bons profs.
01:29:51 Il savait raconter des histoires, certainement.
01:29:54 C'est peut-être pour ça aussi.
01:29:56 Merci Gilles.
01:29:58 Merci pour votre appel ce matin.
01:30:00 Vous continuez bien sûr à témoigner, à échanger ces anecdotes.
01:30:03 Il y en a beaucoup à partager ce matin.
01:30:05 Il parlait tellement Jean-Claude Gonin que ça donne des anecdotes.
01:30:08 Et vous les partagez avec nous aussi sur nos réseaux sociaux.
01:30:10 On est preneur notamment sur la page Facebook de France Globe Provence.
01:30:13 8h30, l'édition spéciale continue avec l'essentiel de l'info dans un instant de Florent Le Sceau.
01:30:17 On se dit à demain David.
01:30:19 A demain et vous avez évidemment tout le parcours, la carrière politique de Jean-Claude Gonin sur France Globe.fr.
01:30:24 Et la plis, il est 8h30.
01:30:27 Ici Matin, revient dans un instant.
01:30:32 Ce soir sur France 3.
01:30:34 Qu'est-ce qui t'amène ?
01:30:35 On repasse toute l'affaire pour être prêt au cas où.
01:30:37 Au cas où j'aurais merdé quelque part.
01:30:39 Pour corriger les erreurs du passé.
01:30:41 Ça me fait chier de refaire cette putain d'enquête.
01:30:43 Qu'est-ce qu'on fout là ?
01:30:44 Ton enquête, y'a rien qui tient la route.
01:30:46 Il faut pouvoir remonter dans le temps.
01:30:48 Je me souviens pas.
01:30:49 Tu te souviens pas ?
01:30:50 T'as collé un innocent en prison.
01:30:52 Les souvenirs seront-ils ceux de la vérité ?
01:30:54 Tu penses que j'aurais pu manipuler les indices ?
01:30:56 Y'a peut-être des trous dans la gueule.
01:30:58 J'ai été un flic honnête toute ma vie.
01:31:01 Mais moi, j'ai été un flic honnête toute ma vie.
01:31:05 Mémoire Trouble pour Pierre Arditi et Nicolas Grandhomme.
01:31:08 Ce soir à 21h10 sur France 3 et déjà sur la plateforme France.tv.
01:31:13 Ce programme est disponible en audio description.
01:31:32 Est-ce que ça change le chant lyrique et le chant de Freddie Mercury ?
01:31:35 Ou est-ce que ça se recoupe ?
01:31:36 Alors, ça se rejoint.
01:31:38 Avec The Queen Show et un vibrant hommage au groupe mythique des années 80.
01:31:43 Et puis, Place à Coco, la reine canoise des dancefloor.
01:31:49 Auteur, compositrice, DJ, chanteuse...
01:31:55 T'arrives à gérer ?
01:31:56 Ouais, ça va, j'arrive à gérer.
01:31:58 Entre rock d'hier et électro d'aujourd'hui.
01:32:01 Et la musique box, c'est mercredi à minuit 10 sur France 3, Provence-Alpes-Côte d'Azur.
01:32:05 Cette semaine, dans Méditerranée-Haut, nous nous rendrons à Marrakech
01:32:12 où les bons chiffres du tourisme permettent de tourner enfin la page du Covid
01:32:16 et du tremblement de terre de l'automne dernier.
01:32:19 À Istanbul ensuite, nous rencontrerons des artistes, enseignants et étudiants
01:32:24 tous amoureux de la langue française et attentifs à cette diffusion en Turquie.
01:32:30 Méditerranée-Haut, c'est le samedi matin à 11h15.
01:32:33 France Bleu Provence, ici on parle d'ici.
01:32:42 8h32, l'essentiel de la route, je vous rappelle l'accident toujours en cours.
01:32:46 C'est votre quotidien, donc l'autoroute c'est la nationale 568 à Fosse-sur-Mer
01:32:53 et c'est dans le sens Arles vers Marthé, c'est un poids lourd, un véhicule léger
01:32:57 concerné par cet accident et 2 km de bouchons ce matin sur cette nationale 568.
01:33:02 Le soin hommage républicain sera rendu aujourd'hui à Jean-Claude Godin.
01:33:07 C'est à 17h à l'hôtel de ville de Marseille.
01:33:09 C'est aussi à la mairie qu'un registre de condoléances est ouvert
01:33:13 pour que chacun puisse y mettre quelques mots, puisse recueillir précise le maire Benoît Payot.
01:33:18 En revanche, on ne connaît pas encore la date de ces obsèques
01:33:21 qui seront célébrés en la cathédrale de la Major.
01:33:24 L'immense carrière politique de Jean-Claude Godin est connue de tous
01:33:28 mais l'ancien maire de Marseille est toujours resté très discret sur sa vie politique.
01:33:32 L'une des personnes qui l'a le mieux connue, c'est certainement sa gouvernante Marie Vernet.
01:33:37 Elle a travaillé pour lui pendant une vingtaine d'années.
01:33:40 Je l'aimais beaucoup et il me manque énormément.
01:33:43 C'était quelqu'un de très charmant, toujours souriant, avenant, simple.
01:33:48 J'avais une très grande affection pour lui et je m'occupais de lui.
01:33:52 Auparavant, je m'occupais de sa maman.
01:33:54 Voilà quelqu'un qui était très sympathique, très courageux et généreux.
01:33:58 Quelqu'un de très humain.
01:33:59 Je suis passée tellement d'années avec lui que finalement,
01:34:02 c'était comme si un membre de ma famille, quand je le voyais tous les matins,
01:34:06 il va beaucoup me manquer, comme tous les Marseillais.
01:34:09 Jean-Claude Godin, qui vous l'avez compris, est toujours resté très discret sur sa vie privée.
01:34:13 Marie Vernet, l'ancienne gouvernante de Jean-Claude Godin, répondait à Mathilde Ansquerre.
01:34:18 Jean-Claude Godin qui était fils d'un maçon et d'une ouvrière.
01:34:21 Sa famille vivait dans le quartier Mazargues.
01:34:23 Elle avait aussi un cabanon dans laquelle hanquent de sort mieux
01:34:26 les cabanonniers qui ont fréquenté Jean-Claude Godin depuis son enfance,
01:34:29 en garde bien sûr de très nombreux souvenirs.
01:34:32 Depuis qu'on est petit, on connaît Jean-Claude Godin.
01:34:34 Mon père était à l'école avec lui, Vincent était à l'école avec lui.
01:34:38 Jean-Claude Godin, il reste une image pour nous.
01:34:40 Premier survenu d'enfance, c'est Jean-Claude Godin
01:34:43 à la vieille église à Mazargues qui joue la pastorelle Morel.
01:34:48 Il est sur la scène et il anime toute la primitive.
01:34:52 Il y avait beaucoup de difficultés à l'école.
01:34:54 C'était surtout au feu mon épouse qui m'a eu beaucoup de difficultés
01:34:58 pour lui enseigner la différence entre le participe passé et l'imparfait.
01:35:02 Il se démonte que ce n'est pas forcément quand on réussit à l'école
01:35:05 pour réussir dans sa vie.
01:35:07 C'était l'exemple de Godin.
01:35:09 Un des anciens copains de Jean-Claude Godin au micro,
01:35:11 France Bleu Provence, Dulis, le toquin.
01:35:13 Et le nombre de réactions bien sûr politiques
01:35:16 à la hauteur de l'immense carrière de Jean-Claude Godin.
01:35:18 Il était bien entendu maire de Marseille pendant 25 ans.
01:35:21 25 ans aussi sur les bancs du Sénat.
01:35:23 Il a été député, ministre sous Jacques Chirac,
01:35:26 président du conseil régional, président de la métropole.
01:35:30 Ce matin sur France Bleu Provence, Martin Vassal lui a rendu hommage
01:35:33 en soulignant que Jean-Claude Godin était un bâtisseur
01:35:36 qui agissait au nom de l'intérêt suprême
01:35:39 et non pas par intérêt personnel.
01:35:41 Pour Emmanuel Macron, Jean-Claude Godin était Marseille fait homme,
01:35:45 le maire de Toulon, l'ancien maire de Toulon, Hubert Falco,
01:35:49 réclame un hommage national pour Jean-Claude Godin.
01:35:51 Merci Florent.
01:35:52 Évidemment, vous avez toutes les informations
01:35:55 sur l'applicif par France Bleu France 3.
01:35:57 Et on retrouve tout à l'heure à 9h.
01:35:58 Le 6/9 France Bleu Provence,
01:36:01 Philippe Richard, Hervé Godard.
01:36:03 Bonjour Hervé.
01:36:04 Bonjour Philippe.
01:36:05 Il a vendu plus de 140 millions d'albums.
01:36:09 C'est l'événement de la semaine au Vélodrome.
01:36:12 Samedi, c'est...
01:36:14 Boris Springsteen.
01:36:15 Il sera en concert.
01:36:16 Donc, samedi, pourquoi justement est-ce un concert-événement ?
01:36:18 Qui est ce Bruce en question ?
01:36:20 On va poser la question à Philippe Perret.
01:36:22 C'est le directeur de publication du magazine Nouvelle Vague.
01:36:25 Il sera notre invité tout à l'heure.
01:36:27 Et puis, on parlait de Jean-Claude Godin,
01:36:28 qui aimait bien la pastorale.
01:36:30 Il aimait aussi particulièrement les opérettes.
01:36:33 L'Opéra est notamment une opérette méditerranée
01:36:35 qui chante notre Sud.
01:36:37 C'est une nouvelle production à l'audiorence sur la Canebière.
01:36:39 On aura l'une des chanteuses,
01:36:41 Perrine Kabassi, soprano.
01:36:43 Invité ce matin, évidemment, sur France Bleu Provence.
01:36:47 Et notre Ziz Dupagnet qui nous rejoint
01:36:54 sur France Bleu Provence, comme tous les matins.
01:36:56 Son clin d'œil, avec un humour un peu triste, on imagine, ce matin.
01:37:00 Bonjour Ziz.
01:37:01 Bonjour Philippe.
01:37:02 Bonjour les copaines du matin.
01:37:04 Coucou c'est Ziz.
01:37:05 Je me force à être joyeuse.
01:37:08 On a bien compris.
01:37:09 Vous le savez bien.
01:37:11 C'était mon chouchou.
01:37:13 J'ai toujours pensé que si je n'avais pas rencontré mon mari,
01:37:16 je l'aurais épousé, ce M. Godin.
01:37:18 J'ai adoré.
01:37:20 C'était un homme merveilleux.
01:37:22 C'est toute ma vie.
01:37:24 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
01:37:26 J'ai entendu des belles choses.
01:37:29 Comme Martine Vassal qui a dit "une deuille nationale".
01:37:32 M. Payan qui est allé dans sa maison à Saint-Zacharie se recueillir.
01:37:38 C'est beau, vous voyez tous ces gens-là.
01:37:40 Finalement, il n'y a plus de droite, de gauche, de centre.
01:37:45 Tout ça, c'est en vérité des conneries.
01:37:48 C'est vrai que ce qu'on est face à la mort, on n'est rien.
01:37:52 Et nous les Marseillais, qu'est-ce qui va nous rester de lui ?
01:37:55 Déjà, qu'il nous a fait ce salaud coup de partir.
01:37:59 C'était notre mère à vie.
01:38:01 On aurait aimé qu'il soit mère à vie.
01:38:03 Pas changer parce que franchement, on était trop habitués.
01:38:07 J'avais une idée, ça aurait été de le mettre sous l'ombrière.
01:38:11 Le beau miroir, c'est lui qui a eu l'idée de ça.
01:38:14 C'est ça qui nous attire les touristes du monde entier.
01:38:17 Personne n'a un miroir immense comme ça sur la mer.
01:38:20 Et ce slogan qu'il a trouvé "Marseille, la seule ville au monde où lorsque tu veux voir la mer, tu regardes dans l'air".
01:38:27 Il n'y avait que lui pour trouver des choses comme ça.
01:38:31 Je l'avais un peu aidé, je reconnais.
01:38:34 C'est dans l'ombre.
01:38:36 C'est pour ça qu'il m'avait honoré.
01:38:38 Enfin honoré, en asian, les mots.
01:38:41 Il m'avait juste donné une médaille.
01:38:43 Pas autre chose.
01:38:45 Je voyais bien qu'il avait l'œil qui frisait quand il me regardait.
01:38:49 C'est pour ça que j'aurais bien aimé qu'on fasse un mausolée d'expositions.
01:38:55 Pour que les vrais Marseillais, comme ça, qu'on l'aime, on aille lui rendre hommage.
01:38:59 J'avais eu cette idée de le mettre dans un cercueil en cristal.
01:39:03 Comme un blanche-neige.
01:39:05 Mais sans les nains et les oiseaux, ça va faire trop.
01:39:09 Comme ça, toute la journée, on aurait pu faire un défilage sur le vieux port.
01:39:14 Pour aller lui dire un dernier au revoir.
01:39:17 Parce qu'il va nous manquer, je te le dis.
01:39:20 Enfin, qu'est-ce que je te dis ?
01:39:22 Bon, je vais aller à la boulangerie, je vais m'acheter des pains au chocolat, des croissants.
01:39:28 Parce que, avouez-moi, quand ça ne va pas, je me vache sur la nourriture.
01:39:31 Allez, je vous laisse. Bonne journée.
01:39:33 Les bises de Ziz.
01:39:35 Merci, bises Ziz. Vous serez d'ailleurs ce jeudi, Ziz, au théâtre Comedia Aubagne.
01:39:39 Puisque vous faites partie des invités du festival Aubagne Comedy Fest.
01:39:44 Ça démarre aujourd'hui. C'est jusqu'au 25 mai.
01:39:47 C'est avec France Bleu Provence.
01:39:49 Et ce soir, vous pourrez voir la pièce à l'espace des libertés d'Aubagne, ce soir à 20h.
01:39:54 La pièce, je préfère qu'on reste amis.
01:39:56 C'est une comédie de Laurent Ruquier.
01:39:58 Ses invitations sont pour vous, tout de suite au 04 42 38 08 08 pour aller voir la pièce.
01:40:04 Je préfère qu'on reste amis, ce soir à l'espace des libertés à Aubagne.
01:40:07 C'est à 20h, je vais vous le liser.
01:40:09 Et c'est Carole qui vous accueille ce matin au téléphone pour vous offrir vos invitations.
01:40:13 Bonne chance, à tout de suite. Il est 8h40.
01:40:15 Hervé, on va chanter aussi la Méditerranée avec l'une des plus célèbres perrettes de Francis Lopez qui revient à Marseille.
01:40:23 Francis Lopez, le Basque d'origine espagnole, a composé une cinquantaine d'opérettes dans lesquelles se produisent notamment Luis Mariano.
01:40:31 Mais aussi Annie Cordy ou Bourville à l'époque.
01:40:33 Un millier de chansons et la musique d'une cinquantaine de films.
01:40:37 Alors parmi ses plus grands succès, la Belle de Cádiz, le Chanteur de Mexico, La Route fleurie, Gypsy ou Méditerranée,
01:40:44 composé en 1955 et repris aussi dans le tour de chant d'un certain Tino Rossi, incontournable.
01:40:50 Méditerranée, vos îles dorantes, soleillées, vos rivages sans nuages, vos ciels enjoignés.
01:41:04 Bonjour Périne Kabassou.
01:41:06 Bonjour.
01:41:07 Bonjour.
01:41:08 Ça met tout de suite en joie une opérette comme ça.
01:41:11 Vous chantez le personnage de Paola dans la nouvelle production de Méditerranée qui est donnée samedi et dimanche.
01:41:16 On sera à 14h30 à l'Odéon sur la Canebière à Marseille.
01:41:19 Pourquoi est-il toujours aussi plaisant de chanter une opérette de Francis Lopez ?
01:41:23 Pour moi, c'est des chansons de mon enfant.
01:41:29 C'est vraiment avec ça qu'on finit ses repas.
01:41:34 C'est vrai que petite, j'entendais Méditerranée, j'entendais les chansons de Lopez,
01:41:39 sans savoir que c'était de grandes opérettes qu'on célébrait à toutes les occasions.
01:41:46 Parlez-nous de votre personnage parce que les hommes ont des rôles importants dans les opérettes de Francis Lopez,
01:41:52 mais aussi les femmes.
01:41:54 Oui, mon personnage c'est Paola, une jeune corte qui vit à Ajaccio,
01:42:02 et là où la croisière va faire une escale.
01:42:06 Du coup, il va y avoir un interdiction qui se passe à cet endroit-là.
01:42:11 Quel est le parti pris pour les décors, les costumes et l'époque de la maîtresse enceise, donc de Carole Klein ?
01:42:20 Carole Klein a décidé de garder le contexte dans lequel l'opérette a été créée.
01:42:29 Elle a été créée en 1955 au théâtre du Châtelet.
01:42:32 Elle a reconstitué l'époque des années 50 pour cette version-là.
01:42:42 On est dans les années 50 en Corse.
01:42:46 Les décors sont parfois par protection pour des questions de pratique.
01:42:56 On a des vues de la Méditerranée, de la Corse et les costumes aussi.
01:43:02 Perica Basu, pour terminer, ce n'est pas la première fois que vous chantez à l'Odéon, à l'Opéra de Marseille.
01:43:08 D'ailleurs, pour ceux qui nous suivent sur France 3 Provençal, on voit quelques-unes de vos autres prestations dans d'autres ouvrages.
01:43:14 Le public marseillais aime particulièrement le bel canto, l'opérette, sa chante dans les accents.
01:43:21 C'est un peu à l'image de la ville, ce répertoire ?
01:43:24 Oui, complètement. On aime les choses du Sud.
01:43:30 On aime les choses italiennes, le bel canto.
01:43:34 Le public vient nombreux quand il entend le répertoire méditerranéen.
01:43:40 Le répertoire méditerranéen.
01:43:42 Cette fois-ci, ce sera une nouvelle production de l'opérette méditerranée de Francis Lopez.
01:43:48 On vous remercie beaucoup, Perica Basu.
01:43:50 Vous jouez le rôle, le personnage de Paola. Ce sera Philippe samedi et dimanche à 14h30 à l'Odéon, sur la Canobière à Marseille.
01:43:58 Et plongée dans les années 50. Et ça n'a pas de prix.
01:44:01 Franchement, une belle plongée comme ça, et Francis Lopez, extraordinaire.
01:44:05 Merci à vous. On partage ces bons moments sur l'appli ici, par France Bleu et France 3.
01:44:11 On se remet un petit coup ?
01:44:18 Un petit coup de Méditerranée.
01:44:20 Allez, 8h44 sur la route. Nous vous rappelons, attention, l'accident sur la Nationale 568.
01:44:25 Donc, c'est au niveau de Fosses-sur-Mer. C'est dans le sens Arles vers Martigues.
01:44:30 C'est un poids lourd, un véhicule léger.
01:44:32 Donc, ils sont concernés. Il y a deux bons kilomètres de ralentissement.
01:44:36 Si vous avez des précisions à nous apporter ce matin sur cet accident ou un autre accident à signaler, n'hésitez pas.
01:44:42 Vous êtes prioritaire au 04 42 38 0808.
01:44:46 L'infotrafic 100% local avec le département des Bouches-du-Rhône.
01:44:50 Pour vous protéger des broussaillers.
01:44:52 On n'arrive plus à joindre François Zamartigues, qui gagne ses invitations pour ce soir à l'Espace des Libertés.
01:45:05 Je le rappelle, pour ce festival au Bannes Comedy Fest.
01:45:09 C'est ouverture ce soir à l'Espace des Libertés, avec Je Préfère Qu'on Reste Amis.
01:45:13 Avec le préfet de l'Espèce de Laurent Ruquier.
01:45:16 Les profits de cette soirée seront reversés à une très belle association.
01:45:20 C'est au profit de la bulle santé et bien-être des soignants de l'hôpital d'Aubagne.
01:45:25 La suite du programme, ça se passera au Théâtre Comedia avec Célig.
01:45:29 Ça sera demain. Il y aura Ziz, je vous le disais tout à l'heure, jeudi notamment.
01:45:34 Mado, la Nissoise, ça sera le 25 mai.
01:45:36 Et puis une belle finale avec une belle soirée comédie avec de nombreux talents sur scène.
01:45:42 Le 25 également, ça se passe au Théâtre Comedia, c'est avec France Bleu Provence.
01:45:45 C'est l'Aubagne Comedy Fest.
01:45:48 Vous restez avec nous, l'événement de la semaine.
01:45:50 Bruce Springsteen.
01:45:52 Tout ça.
01:45:54 Vélo Drum.
01:45:55 Quel jour ?
01:45:56 C'est cette semaine.
01:45:58 C'est samedi !
01:46:00 On y arrive.
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01:49:31 C'est l'événement de la semaine,
01:49:37 samedi au Vélodrome,
01:49:39 le Boss est en couverture
01:49:41 de nouvel-vague.com
01:49:43 c'est le site internet
01:49:45 et le magazine gratuit
01:49:47 toute l'actualité musicale du sud-est
01:49:49 on va le feuilleter tout de suite
01:49:51 Le 6/9, France Bleu Provence
01:49:53 Philippe Richard, Hervé Godard
01:49:55 Il fallait bien demander à un expert
01:49:57 pourquoi Springsteen
01:49:59 c'est l'événement, pourquoi les billets sont vendus
01:50:01 en quelques instants Philippe ?
01:50:03 Voilà le Boss, je le disais, en couverture du magazine
01:50:05 Nouvelle-Vague qui vous propose
01:50:07 toute l'actualité musicale du sud-est
01:50:09 et son directeur de publication est notre invité
01:50:11 ce matin sur France Bleu Provence
01:50:13 Bonjour Philippe Perret ! - Bonjour Philippe, bonjour à tous !
01:50:15 - Tiens, première question Philippe
01:50:17 pourquoi l'appelle-t-on le Boss
01:50:19 d'ailleurs, il y a une anecdote je crois
01:50:21 avec l'ex-président américain Barack Obama, c'est ça ?
01:50:23 - Ben il y a deux anecdotes
01:50:25 - Deux mêmes !
01:50:27 - C'est un surnom qui lui a été donné très tôt
01:50:29 parce qu'il avait une autorité naturelle
01:50:31 et ses musiciens l'ont tout de suite appelé
01:50:33 le Boss, et comme c'est un artiste
01:50:35 vraiment de très très haut niveau
01:50:37 ce surnom a été repris
01:50:39 par tout le monde
01:50:41 ensuite, et ça s'est jamais démenti
01:50:43 parce que vraiment, on peut dire
01:50:45 que c'est le Boss du rock américain depuis
01:50:47 près de 50 ans maintenant
01:50:49 - Et puis il y a Barack Obama qui lui a dit un jour
01:50:51 "moi je suis le président, mais vous vous êtes le Boss"
01:50:53 c'est ça ? - Exactement, oui
01:50:55 il lui avait remis une récompense en 2016
01:50:57 une médaille présidentielle
01:50:59 et il lui a confirmé que ce surnom
01:51:01 lui allait à merveille
01:51:03 - Franchement, un président des Etats-Unis
01:51:05 qui vous dit ça, c'est quand même extraordinaire
01:51:07 - Alors, on retient bien sûr
01:51:09 l'un des grands tubes de sa carrière
01:51:11 "Born in the USA"
01:51:13 nous sommes en 1984, c'est entraînant, etc
01:51:15 et quand on entend l'oreille et quand on comprend les paroles
01:51:17 on s'aperçoit qu'il raconte quand même l'histoire
01:51:19 d'un soldat qui revient du Vietnam
01:51:21 qui se sent mis de côté par la société
01:51:23 est-ce que ça reflétait ses engagements
01:51:25 ses pensées, ses politiques ?
01:51:27 - Oui, c'est sûr que
01:51:29 "Born in the USA" c'est son plus grand succès
01:51:31 c'est vraiment ce titre qu'il a installé
01:51:33 sur la scène internationale
01:51:35 mais en même temps, le succès
01:51:37 était assez paradoxal parce que
01:51:39 la plupart des gens l'ont pris
01:51:41 comme un hymne à la gloire
01:51:43 de l'Amérique alors qu'il est politique
01:51:45 sur les Etats-Unis dans ce titre
01:51:47 et il parle notamment des interventions
01:51:49 des Etats-Unis à l'extérieur, au Vietnam
01:51:51 et autres, et donc
01:51:53 c'est toute l'ambiguïté de ce titre
01:51:55 où il critique très clairement
01:51:57 la politique américaine
01:51:59 et en même temps, les gens l'ont perçu
01:52:01 comme un hymne à la gloire des Etats-Unis
01:52:03 - C'est quelqu'un qui a démarré très très tôt
01:52:05 vous le dites
01:52:07 dans l'interview qu'on peut lire
01:52:09 dans les notes que vous avez prises sur le net
01:52:11 dans "Nouvelle vague"
01:52:13 il a démarré à l'âge de 14 ans ?
01:52:15 - Exactement, oui, il a eu
01:52:17 le virus de la musique très très tôt
01:52:19 et ça lui est apparu quand il a vu
01:52:21 il a assisté à une prestation
01:52:23 d'Elvis Presley à la télévision
01:52:25 et ce qui lui a donné instantanément
01:52:27 le droit de devenir
01:52:29 un chanteur, un guitariste de rock
01:52:31 et après cette passion ne l'a jamais
01:52:33 quitté
01:52:35 ce qui a donné cette carrière exceptionnelle
01:52:37 - Vous dites
01:52:39 Bruce, c'est un son bien particulier
01:52:41 c'est le son de l'Amérique
01:52:43 pour nos amis auditeurs qui nous écoutent
01:52:45 c'est quoi le son de l'Amérique ?
01:52:47 - Ce qui caractérise Bruce Springsteen
01:52:49 c'est que justement, il s'est toujours
01:52:51 attaché à décrire l'Amérique
01:52:53 du peuple
01:52:55 des pêcheurs, des pêcheurs
01:52:57 des agriculteurs, des gens simples
01:52:59 et ça ne s'est jamais
01:53:01 démenti au fil du temps
01:53:03 il a dépeint
01:53:05 au fil du temps toute l'Amérique
01:53:07 profonde et c'est ce qui en fait
01:53:09 le succès
01:53:11 qu'il a eu
01:53:13 et qui fait que les gens sont attachés
01:53:15 à lui, et il a aussi un côté poète
01:53:17 qui est retranscrit
01:53:19 sur des albums comme "Debraska"
01:53:21 où vraiment il décrit au plus près
01:53:23 la vie du peuple américain
01:53:25 - Allez, juste en deux mots
01:53:27 comment on peut imaginer un concert de Springsteen
01:53:29 au Stade Vélodrome, sacré guitariste
01:53:31 des concerts au long cours, ça va être quoi ?
01:53:33 Monumental ?
01:53:35 - D'autant plus que je peux vous le décrire
01:53:37 que j'ai eu la chance de le voir l'année dernière
01:53:39 il est passé à Paris la Défense
01:53:41 à Rennes en mai 2023
01:53:43 et donc il fait
01:53:45 des concerts qui sont à la hauteur
01:53:47 de sa légende, il joue pendant plus de 3 heures
01:53:49 il enchaîne ses titres
01:53:51 à toute allure
01:53:53 avec...
01:53:55 il est accompagné de son groupe de toujours
01:53:57 le "East Street Band"
01:53:59 il passe en revue toutes les étapes de sa carrière
01:54:01 avec les plus grands tubes
01:54:03 évidemment
01:54:05 et il joue également
01:54:07 les morceaux de son dernier album
01:54:09 qui est un album de reprise
01:54:11 de "Standard Soul"
01:54:13 - Et ça s'annonce...
01:54:15 - Ce qui est impressionnant, c'est qu'il a 74 ans
01:54:17 ce qui est quand même un âge avancé
01:54:19 mais ça ne se
01:54:21 ressent pas parce qu'il a une énergie
01:54:23 incroyable
01:54:25 - Merci, on arrive au bout
01:54:27 Philippe Perret, Nouvelle Vague
01:54:29 le site internet et le magazine
01:54:31 musical en met tout en ligne
01:54:33 et il y aura des invitations à gagner
01:54:35 c'est exceptionnel, sûrement les deux
01:54:37 dernières, ça sera vendredi
01:54:39 dans le 6/9, France Bleu Provence
01:54:41 donc vraiment restez à l'écoute de France Bleu Provence
01:54:43 et encore merci Philippe
01:54:45 - France Bleu Provence, à votre service
01:54:47 - Bonjour Philippe, bonjour à tous
01:54:49 - On va s'intéresser à notre auto aujourd'hui
01:54:51 - Oui, on va prendre la route 66 comme on était
01:54:53 avec Bruce Prinstein et on va
01:54:55 accueillir pour les infos de 9h
01:54:57 Janick Lançon, notre expert automobile qui répond
01:54:59 à toutes vos questions, réparation
01:55:01 entretien, litige
01:55:03 avec un concessionnaire, assurance
01:55:05 contrôle technique
01:55:07 le conseil aussi pour acheter un véhicule
01:55:09 neuf ou occasion, labouteurisation
01:55:11 enfin bon, tout ce qui touche à notre précieuse voiture
01:55:13 - Et elle est précieuse cette voiture
01:55:15 parce que très utile pour se déplacer dans la région
01:55:17 - Et oui ! - Allez, vos questions
01:55:19 04 42 38 08 08
01:55:21 on vous retrouve après les infos de 9h, merci Corine
01:55:23 le temps de parler santé aussi comme tous les matins
01:55:25 avec vous docteur Gérald Leclerc
01:55:27 on parle ce matin du côlon irritable
01:55:29 - Bonjour à tous, côlon irritable
01:55:31 ou syndrome de l'intestin irritable
01:55:33 ou encore colopathie fonctionnelle
01:55:35 Colopathie fonctionnelle ça veut dire quoi ?
01:55:37 C'est l'intestin, il n'y a pas d'anomalie organique
01:55:39 il n'y a pas de polype, il n'y a pas de cancer
01:55:41 mais le fonctionnement ne marche pas très bien
01:55:43 et donc ça donne des troubles digestifs
01:55:45 c'est quand même 5% de la population
01:55:47 et celles et ceux qui nous écoutez
01:55:49 peut-être que vous souffrez de ce syndrome du côlon irritable
01:55:51 avec des douleurs abdominales quand vous avez mangé
01:55:53 des ballonnements
01:55:55 vous vous sentez un peu inconfortable
01:55:57 le diagnostic c'est souvent entre 30 et 40 ans
01:55:59 qu'on le fait, c'est plus fréquent
01:56:01 chez les femmes, qui sont deux fois plus touchées
01:56:03 que les hommes, et je vous disais
01:56:05 la douleur abdominale c'est vraiment le symptôme
01:56:07 premier avec des spasmes, des crampes
01:56:09 ça peut même descendre un peu
01:56:11 en bas à droite ou en bas à gauche
01:56:13 ou autour du nombril, et c'est souvent
01:56:15 après le repas, mais ça peut apparaître aussi au réveil
01:56:17 c'est rarement la nuit en revanche
01:56:19 et puis les ballonnements abdominaux aussi
01:56:21 et puis des troubles du transit, un peu de constipation
01:56:23 un petit peu de diarrhée, bref on a un fonctionnement
01:56:25 digestif qui est un peu lourd
01:56:27 - D'accord, et ça vient de l'alimentation docteur ?
01:56:29 - Alors c'est un nombre de l'intestin irritable
01:56:31 ça résulte en fait d'une hypersensibilité
01:56:33 d'un axe intestin-cerveau
01:56:35 vous savez l'intestin c'est le deuxième cerveau
01:56:37 c'est même le premier cerveau
01:56:39 et en fait dans l'intestin il y a des sucres
01:56:41 qui vont fermenter là aussi, on en parlait
01:56:43 avec le syndrome de l'autobrasserie hier
01:56:45 et quand on est intolérant ou allergique
01:56:47 à tel ou tel aliment, ça c'est
01:56:49 vraiment une allergie, mais là dans le cadre
01:56:51 de l'intestin irritable, c'est même pas une allergie
01:56:53 c'est une fermentation, et la consommation
01:56:55 de trop de sucre, ce qu'on appelle les FODMAPS
01:56:57 qu'on trouve dans le lait, dans le pain, dans les légumineuses
01:56:59 et bien ça va fermenter
01:57:01 et ça va donner ces symptômes digestifs
01:57:03 et c'est un confort
01:57:05 et ce qui est intéressant, c'est que là il y a une étude qui vient de sortir
01:57:07 qui a comparé finalement les gens
01:57:09 à qui on supprimait les sucres
01:57:11 avec un autre groupe où on faisait
01:57:13 plutôt un régime pauvre en glucides
01:57:15 mais on augmentait les protéines, et un troisième groupe
01:57:17 où on mettait des médicaments, bien figurez-vous
01:57:19 que les médicaments sont moins efficaces que les régimes
01:57:21 alimentaires, donc oui l'alimentation
01:57:23 et modifier son alimentation est
01:57:25 importante, et en particulier diminuer
01:57:27 ces fameux FODMAPS, diminuer ces sources
01:57:29 de sucre, alors pas à vie
01:57:31 l'idée c'était de les diminuer pendant 6 à 8 semaines
01:57:33 et quand vous vous sentez mieux
01:57:35 on va les réintroduire progressivement
01:57:37 et puis quand on va les réintroduire, on va plutôt privilégier
01:57:39 du lait sans lactose, des boissons
01:57:41 végétales, soja, avoine, des yaourts
01:57:43 sans soja, ou des bananes
01:57:45 ou de l'ananas plutôt que des pommes
01:57:47 parce qu'on sait que ça c'est irritatif
01:57:49 pour le tube digestif, bref
01:57:51 on voit que l'alimentation elle est fondamentale
01:57:53 dans le cadre du syndrome de l'intestin irritable
01:57:55 mais en 6 à 8 semaines on peut à peu près reprendre
01:57:57 une alimentation normale, d'ici là portez-vous bien
01:57:59 ça marche, merci docteur, passez une belle
01:58:01 journée sous le soleil de Provence
01:58:03 France 3 Provence 5 et France Bleu Provence.