• il y a 7 mois
"La crise est toujours là". Après la publication dans la presse locale du pré-rapport de la Chambre régionale des comptes, l'intersyndicale de la SPL Estival ne cache pas son désarroi face à une situation "qui perdure" au sein de la société, et ce malgré la fin du conflit social qui a paralysé la structure fin 2023.

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Transcription
00:00 Vous avez vu l'intercédicale, on met la machine en marche parce que nous l'inquiétons.
00:06 Nous l'inquiétons pour l'avenir des salariés, pour la pérennité des emplois,
00:11 mais surtout pour l'avenir de la SPL estivale et l'avenir du développement des mobilités sur
00:16 le territoire Est. Je rappelle à vous que le territoire Est c'est quand même 130 000 habitants,
00:20 c'est quand même une superficie, 30% de la superficie de la Réunion et aujourd'hui il y a
00:26 beaucoup de choses à faire. Déjà nous l'on retardé en Est et aujourd'hui à la SPL estivale,
00:31 il y a un gros problème de gouvernance. Ce qui trouve normal que l'espace de six mois,
00:37 une directrice et un directeur, ils ne savent pas rester, ils s'en vont parce que nous sommes
00:43 à les points de l'humanité. Il n'y a qu'une seule personne qui gouverne, qui hache, qui branche et
00:48 ça n'est pas possible. Nous l'intercédicale, nous étions contents parce que nous avons accueilli
00:53 favorablement la nomination du nouveau directeur général, que c'est un professionnel du transport,
00:57 il connaît le boulot et nous pensions aller travailler avec lui, construire quelque chose
01:02 avec lui, développer le territoire et la SPL et sortir de ce conflit. Parce que pour moi le
01:09 conflit est toujours là, la crise est toujours là. Depuis le 30 août, la SPL est en redressement
01:15 et demain encore une étape au tribunal. Nous ne souhaitons qu'il avance, il faut arrêter de
01:20 régler les comptes avec l'intercédicale, arrêter de favoriser certaines personnes que les proches
01:26 effectivement de la direction et il faut se mettre au travail. On fait beaucoup d'effets d'annonce,
01:33 mais le concret, derrière, la réalité, le résultat, ils ne sont pas là et on veut surtout des
01:39 personnes qui prendront la SPL estivale, des professionnels du transport, des personnes qui
01:43 sont compétentes dans leur domaine, qui puissent derrière, parce qu'aujourd'hui autour de moi,
01:50 on a des membres de l'intercédicale qui sont compétents dans leur métier, qui sont soucieux
01:56 de l'avenir de la SPL. Pour vous donner un exemple, sur la baisse de salaire qu'on a proposée,
02:01 sur pratiquement plus de 75 salariés, il n'y a que 5 qui ont refusé. Donc ça prouve bien que
02:07 les salariés, ils aiment leur entreprise, donc ils veulent que les activités de la SPL perdurent.
02:14 Donc nous c'est ça. On n'acceptera pas encore de faire des concessions. Quand ils nomment des gens,
02:20 là ils nomment un directeur général, le groupe, il en a des compétences, là ça y fait,
02:25 en m'arrangeant son pied, ça va rien au même temps qu'il y en a, on continue à décider,
02:30 vous n'avez pas les compétences dans le transport, vous devez mettre quelqu'un qui a des compétences,
02:33 laissez-le faire, mais aujourd'hui le groupe a des personnes, il a des passe-droits, il n'a pas
02:39 fait rien, parce qu'à l'instant il appelle, il dit "touche pas ça, touche pas ça", c'est pas
02:44 comme ça qu'il fonctionne, c'est pour ça qu'on veut. Nous on a pas bataille que ça, nous on a
02:48 bataille pour que nous mettons un nombre d'arravages, là où ça en a 2, ils mettent 2, là il faut un
02:52 émou, un poste, ils mettent un poste, et puis il faut les gens mettre des autres arravages.
02:56 Dans une entreprise, on a une fille de poste, on respecte les filles de poste, on a un emploi du
03:00 temps, il faut respecter les affaires, si vous commencez à vous préparer à 10h, et ça c'est
03:04 pour tout le monde, vous ne pouvez pas appliquer ça à l'intercédical, et pour les autres, les autres
03:09 font ce qu'ils ont envie, c'est pas possible, ça nous on va dénoncer, nous on accepte pas ça,
03:12 c'est pas possible, il va relancer la machine, il doit être vigilant, il doit être vigilant.
03:16 Estime que le DG n'a pas le pouvoir, c'est le président et c'est la DAH qui commande ?
03:22 Bien sûr, l'interlocutrice principale c'est la responsable des ressources en interne,
03:28 ça tu te rappelles, c'est elle qui est officielle, elle continue avec ses comptes, avec les membres
03:32 de l'intercédical, nous l'avait demandé, elle a dit, tu te rappelles, elle a dit, nous l'avons
03:35 demandé parce que c'est des salariés détachés, nous la demandons surtout à la CIRES, parce qu'elle
03:41 y crée pas la cohésion, elle y crée pas la collaboration, elle y crée pas tout ça,
03:46 elle y met la pression, elle y crée le conflit, tout ça, et ça nous fait pas ça, nous fait
03:51 travailler, salariés ne sortent pas d'un conflit comme ça, pour retravailler dans le stress,
03:55 nous fait travailler sereinement, donc il faut laisser les salariés travailler,
03:58 sauf que vous voyez qu'ils vont remobiliser, ça c'est clair, on aura pas de problème là-dessus,
04:03 là on va suivre de près toutes les annonces qui ont été faites, et on verra,
04:09 donc moi je vous en prends rien, ce que vous avez dit dans les jours, nous ces derniers temps,
04:16 c'est la réalité, le Pérapport, la CIC, tout ce qui s'en suit, c'est la réalité, nous depuis
04:21 2021, le syndicat FO avait dénoncé ça, il ne faut pas oublier, ça remonte bientôt à 3 ans,
04:29 on ne les a pas écoutés, maintenant on voit dans quelle situation on est, donc on a toujours dit la
04:34 vérité, on a toujours dénoncé, et aujourd'hui l'avenir nous donne raison. Que fait la justice
04:40 par rapport à tout ce qui a été dénoncé depuis 2021, par rapport au Pérapport de la Cour des
04:46 Comptes, on se demande bien pourquoi est-ce que ça prend autant de temps, tout est su, tout est
04:50 prouvé apparemment, tous les gendarmes ont fait leur travail, qu'est-ce qu'on fait ? Parce que
04:56 pendant ce temps-là, les choses continuent, les mêmes types de gouvernance s'installent,
05:02 je veux juste porter l'attention des administrateurs du conseil d'administration ainsi qu'aux membres
05:09 de la CIRES, c'est que l'année dernière, la plupart d'entre eux disaient "on ne savait pas",
05:13 mais maintenant aujourd'hui ils savent, ils savent exactement comment fonctionne la SPL,
05:21 donc demain matin lorsqu'ils voteront à nouveau un chèque en blanc à la direction, l'ensemble des
05:29 membres de la CIRES et du conseil d'administration portera la responsabilité qui va en découler,
05:35 de la gestion que j'espère différente, mais bon, il y a peu d'espoir.
05:40 [Musique]
05:42 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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