Le textotunisme, cette nouvelle tendance à la mode !

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 Est-ce que vous savez ce que c'est que le textotunisme ?

00:02 - Oui. - Textotunisme, c'est une nouvelle tendance.

00:04 Je pense que certains autour de la table le font.

00:07 Ça désigne un comportement toxique qui consiste à contacter un ami uniquement par intérêt.

00:13 - Et après disparaître.

00:14 - Une fois le service rendu, cet ami disparaît de la circulation

00:16 et ne répond ni aux appels ni aux messages.

00:18 Est-ce que vous connaissez ça, le textotunisme ?

00:20 - Oui. - Est-ce que vous en êtes adepte ici autour de la table ?

00:23 Bernard Montiel, on sait que oui.

00:25 - Moi, j'ai été victime il y a quelques semaines,

00:26 puisque Géraldine m'a écrit quotidiennement

00:28 pour avoir des places, parce qu'elle pensait que j'avais des places

00:30 pour la finale de la Ligue des Champions.

00:31 Le jour où Paris a été éliminée, elle a arrêté de me calculer.

00:33 - Vous m'avez harcelé.

00:35 - C'est un terrible mal qui me ronge.

00:37 - Je reconnais bien Géraldine. - Exactement.

00:39 - Elle a saoulé tout le monde sauf vous, parce qu'elle n'osait pas vous demander.

00:42 - Jamais je vous aurais dérangé.

00:44 D'abord, jamais je vous dérange.

00:45 - Non, ça aurait jamais.

00:46 Tu aurais pu me demander en plus.

00:48 - Vous lui auriez donné ? - Oui, franchement, oui.

00:50 - Mais cela dit, attends, t'es dégueulasse, parce que Raymond aussi t'a harcelé.

00:53 - Non. - C'est que toi.

00:55 - Pourquoi tu ne m'as pas demandé ?

00:56 - De quoi ? - Des places.

00:58 - J'ai demandé. On a demandé là, en direct.

01:00 - Non, pour la finale.

01:01 - Vous n'avez pas des places pour le Grand Prix de Monaco ?

01:03 Je vais vous faire un cadeau à moi, à mes meilleures amies.

01:07 - Non, pas pour un cadeau. - Vous n'avez pas ça ?

01:09 - Pour Roland-Garros. - J'étais victime, moi, de ça, là.

01:11 T'es extortuniste. Sophie Coste, elle m'a harcelé.

01:14 - Quoi ? - J'étais content, moi, je vois Sophie Coste.

01:17 C'est pas mal, c'est face à Nuna.

01:19 Ça l'a chamboulé, face à Nuna.

01:21 Elle m'a dit "T'as pas des plans pour des huîtres à Rangis ?"

01:23 - C'est dingue. - Vraiment une connasse.

01:30 - C'est folle. - Vraiment une connasse.

01:32 - Je peux pas croire. - J'aurais le but de ma mère.

01:34 - J'ai dit "Toi, je suis dans le game. Sophie Coste, et bam, Sophie Coste, et bam."

01:36 Comment ça va ? Je vais aller face à Nuna.

01:38 Moi, je me mets dans la peau du producteur quand c'est comme ça.

01:40 Je dis "Face à Nuna, t'inquiète pas, ça va secouer, mais laisse faire Cyril, il connaît,

01:43 c'est la nouvelle bande, blablabla."

01:45 Je lui dis "À côté de moi, tu crois à rien." "Oui, comment tu vas ?"

01:47 "Je vais bien, je vais bien." Après, je me dis "C'est bon, je suis dedans."

01:50 "Dis-moi, t'as pas des huîtres à Rangis ?"

01:52 "C'est pas pour Noël."

01:54 - C'est mythique à toi. - J'ai arrêté de lui répondre.

01:56 - Vous avez pas de place pour le Grand Prix,

01:58 vous pouvez peut-être regarder depuis chez vous, depuis votre balcon,

02:00 on peut pas regarder le Grand Prix.

02:02 - J'ai pas de place, j'y vais. Voilà.

02:05 Merci. Comme ça, c'est réglé.

02:07 J'en ai pas pour vous, malheureusement.

02:10 - Pour mieux aussi, il m'a envoyé un texto très intéressé.

02:12 - Ah oui, c'était quoi ? - Il voulait savoir si j'avais des relations

02:14 dans une grande marque de luxe. - Ah oui, c'est vrai.

02:16 - Pour avoir des prix. - Moi aussi, il me l'a fait, cette fois.

02:18 - Ça, c'est pas... - Alors, il...

02:20 - Ça commence par un H, ça termine par S.

02:22 - D'accord. - Très bien.

02:24 - Et on m'a dit que rien que d'en avoir un, un sac, c'est déjà un exploit.

02:26 - Ah oui. - Ah oui.

02:28 - Pourquoi t'as pas envoyé le texto à...

02:30 - À Cyril ? - À Cyril ?

02:32 - Il a hésité, mais je lui ai dit "Je te le conseille pas."

02:34 - Oui, tu lui as dit "Oui, tu vas pas te répondre."

02:36 - Vous lui avez dit quoi ? - Ça aussi, je vous l'ai pas dit.

02:38 (Rires)

02:40 (Applaudissements)

02:42 (Rires)

02:44 (Applaudissements)

02:46 - Pourquoi vous me l'avez pas dit, ça ?

02:48 - Bah, parce que... - Personne n'ose vous déranger, en fait.

02:50 - C'est pas un coup de cachoterie, quand même.

02:52 - Non, mais c'est vrai. Pourquoi vous me l'avez pas dit ?

02:54 - Bah, non. - C'était quand, cette histoire ?

02:56 - J'ai cherché un sac... - Non, c'était il y a 15 jours.

02:58 - Une semaine, 10 jours. - Vous auriez dû me demander.

03:00 - Vous auriez pu l'aider ? - C'est la seule marque

03:02 qui ne fait pas aucun prix à personne, même aux plus grandes stars.

03:04 - Oui, mais vous auriez dû me demander.

03:06 - Je vous le demande, maintenant. - Vous avez un confit, là.

03:08 - Non. (Rires)

03:10 - Mais vous êtes très généreux, hein. - Ah oui ?

03:12 - Ah oui, Jean-Michel, je te réponds. Moi, un jour, vous m'avez dit

03:14 "Si un jour, tu vas aller voir un match de foot ou de rugby, n'hésite pas."

03:16 Je le fais jamais. Une fois, je vous ai demandé

03:18 des places pour la finale. Vous m'avez dit

03:20 "Non, ce match-là, j'ai pas. Merci, au revoir."

03:22 (Rires)

03:24 - C'est vrai. C'est vrai. - C'est sûr que c'est vrai.

03:26 - C'est sûr que c'est vrai. - C'est vrai.

03:28 - N'hésitez pas à me demander des choses. - Vous savez que je vous répondrai

03:30 toujours. - En ce moment, c'est Roland-Garros. Vous avez vu ?

03:32 On ne vous demande pas des places pour Roland-Garros.

03:34 - Oui, oui, c'est vrai. J'adore. - Tous les jours. - Merci.

03:36 [Musique]

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