Les enquêteurs privilégient la piste de bulgares, venus pour réaliser les tags sur le Mur des Justes à Paris et repartis après l'opération sans être interpellés. La piste de l'ingérence russe est donc privilégiée.
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00:00 À propos de l'enquête sur ces mains rouges qui avaient été taguées le 14 mai dernier sur le mur des justes du mémorial de la Shoah à Paris,
00:08 selon des informations du Canard Enchaîné que BFMTV est en mesure de confirmer ce matin, on sait qui est derrière ces tags.
00:17 En tout cas, la piste privilégiée par les enquêteurs aujourd'hui, c'est la piste bulgare, c'est-à-dire que c'est des bulgares qui sont venus pour cela
00:23 et qui sont repartis après cette opération, comprenez, ils n'ont pas été interpellés et ils ont quitté le sol français.
00:28 C'est une source proche du dossier qui nous l'indique, la piste de l'ingérence russe, c'est-à-dire l'hypothèse d'une opération de déstabilisation
00:35 venue de la Russie est donc privilégiée. Évidemment, ça rappelle les étoiles bleues de David en octobre dernier, juste après le début de la guerre
00:42 entre Israël et le Hamas. Des dizaines d'étoiles bleues, souvenez-vous, sur les murs de Paris. À ce moment-là, il y avait un trio qui avait été identifié,
00:48 il n'était pas bulgare cette fois-ci, mais il était moldave et donc, même mode opératoire semble-t-il, des pochoirs, des tags, des graffeurs
00:55 qui quittent rapidement le sol français. En tout cas, cette opération de déstabilisation, cette piste de l'ingérence russe, c'est l'hypothèse privilégiée ce matin par les enquêteurs.
01:04 Merci Pauline. Ironie de l'histoire, c'est aujourd'hui que le Sénat examine une proposition de loi qui vise justement à renforcer l'arsenal de lutte contre les ingérences étrangères.