• il y a 6 mois
Medecin infectiologue à l'hôpital Robert Ballanger d'Aulnay-sous-Bois, sur les risques sanitaire pendant les JO.

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00:00 Paris, 8h15, comme tous les matins, vous réagissez à l'actualité.
00:02 On est à 65 jours des Jeux Olympiques et on redoute, pêle-mêle, des épidémies de dingue.
00:08 La résurgence du Covid, une flambée de cas de MST chez les athlètes, pourquoi pas ?
00:12 Des méningites également, alors faut-il vraiment s'inquiéter de tout ça ?
00:15 À l'approche de ces Jeux Olympiques, faut-il mettre le paquet aussi sur les gestes barrières ?
00:20 Vous nous appelez, on en débat ensemble.
00:21 01 42 30 10 10.
00:23 Et quoi de mieux qu'un médecin pour nous éclairer ce matin ?
00:26 Bonjour Benjamin Rossi.
00:27 Bonjour.
00:27 Vous êtes médecin infectiologue à l'hôpital Robert Balanger, donné sous bois.
00:31 Franchement, quand on énumère tout ce que vient d'énumérer Romain, on a un petit peu peur.
00:36 Est-ce qu'il faut s'inquiéter donc d'un risque sanitaire majeur pour ces JO ?
00:39 Alors un risque sanitaire majeur, il y a plusieurs risques qui ont été évoqués.
00:42 Il y a le problème de la dingue en fait, qui est un problème qui va devenir un problème endémique en France.
00:47 On voit le nombre de cas de dingue qui fait qu'augmenter et qui est lié à l'arrivée du moustique.
00:51 Donc ça c'est un problème qui est indépendant des JO, même si l'afflux de touristes du monde entier,
00:59 de zones où les gens sont de zones endémiques de la dingue, vont pouvoir amener le virus aussi sur le territoire
01:05 et qui pourra être relayé par les moustiques qu'on a déjà sur le territoire.
01:07 D'ailleurs on est en vigilance pourpre dans le Val-de-Marne en ce moment.
01:11 Oui, en ce moment je crois qu'on a eu 2000 cas quasiment entre janvier et avril,
01:15 alors que d'habitude on n'a pas de cas de dingue en France.
01:18 Donc c'est quelque chose qui est en train de venir et qui est lié au réchauffement climatique.
01:23 Donc ça c'est des problématiques effectivement qu'on va devoir avoir.
01:26 Puis après il y a des problématiques qui sont liées purement aux JO,
01:29 donc l'afflux de touristes, 15 millions d'athlètes qui peuvent avoir des comportements à risque,
01:34 boire de l'alcool, des risques de MST dont on parlait,
01:38 et qui sont des problèmes qui sont liés à cet afflux de gens
01:40 et qui va falloir gérer dans des hôpitaux qui sont parfois pas toujours bien équipés.
01:44 Est-ce qu'il y a une maladie, un virus, une épidémie que vous redoutez le plus, que vous surveillez de près ?
01:49 Alors c'est toujours difficile de savoir.
01:51 Alors on surveille beaucoup de choses,
01:54 il y a les agences de surveillance qui surveillent la grippe,
01:57 qui surveillent les cas de Covid,
01:59 donc toutes ces maladies qui peuvent être transmises dans des périodes de clusters
02:04 où il y a des gens qui se rassemblent au même endroit.
02:07 Et on l'a vu au concert de Taylor Swift d'ailleurs la semaine dernière.
02:10 Oui, la Défense Arena.
02:12 Donc tout rassemblement favorise les maladies transmissibles,
02:18 et donc c'est un rassemblement d'êtres humains, les Jeux Olympiques,
02:20 donc ça peut permettre la diffusion de certaines infections.
02:24 Après je ne crois pas qu'il faille s'alarmer.
02:26 En tout cas les chiffres de l'ARS sur les JO de Londres,
02:31 c'était une augmentation des consultations hospitalières de 5%,
02:37 donc ce n'est pas une augmentation majeure,
02:40 mais ça c'est le probable, mais il faut toujours avoir l'instant du possible,
02:42 et l'instant du possible c'est ce qu'on craint.
02:45 Alors il ne faut pas s'alarmer, c'est ce que vous nous dites Benjamin Rossi,
02:48 d'ailleurs on l'a vu ça s'est plutôt bien passé pour la Coupe du monde de rugby,
02:50 qui était un grand événement aussi qu'on a accueilli à Paris.
02:54 On pose la question aussi ce matin aux auditeurs qui nous appellent au 01.42.3010.
02:58 Mais oui, êtes-vous inquiète ou pas à l'approche de ces Jeux Olympiques de Paris 2024 ?
03:02 Aizenville, Aude bonjour.
03:05 Oui bonjour.
03:06 Inquiète ou pas inquiète vous à l'approche des JO ?
03:08 Pas du tout.
03:10 Pas du tout non, parce que déjà si je stresse,
03:14 ça ne m'évitera pas le danger d'attraper quelque chose.
03:17 Et puis nous on sort déjà pas mal dans les salles de concert, de théâtre etc.
03:25 Donc on fait attention sur tout ce qui est potentiellement peut être viral,
03:30 donc le masque, le lavage de mains etc.
03:33 Et après c'est vrai qu'on préfère vraiment garder le bonheur d'avoir les Jeux Olympiques en France,
03:39 parce qu'on ne nous reconnaîtra pas ça c'est sûr.
03:42 Et puis on a nos fils qui travaillent pour les JO,
03:48 donc on a un petit peu l'envers du décor.
03:50 Il va faire quoi pour les JO votre fiston ?
03:53 Pardon ?
03:54 Il va faire quoi pour ces JO ?
03:56 Mon fils il est ingénieur au Cojo,
03:58 donc il est dedans depuis un an à peu près.
04:03 Donc on participe si vous voulez aux constructions des différentes salles,
04:11 les petits problèmes qu'il peut y avoir etc.
04:14 Et puis moi-même je serai bénévole en fait à l'aréna La Chapelle.
04:20 Donc voilà, nous on garde vraiment, on veut profiter,
04:24 et c'est parce que l'actualité est très anxiogène, on le sait bien,
04:29 donc on veut garder le bonheur des JO.
04:34 Avec les gestes barrières évidemment Aude, vous nous l'avez rappelé.
04:38 Avec les gestes barrières.
04:41 On vous fait un bisou.
04:43 Oui je vous en prie, bonne journée.
04:44 On vous fait un bisou de loin alors.
04:46 Merci merci.
04:48 Merci Aude, et peut-être avec le masque, qui sait Benjamin Rossi justement,
04:52 les gestes barrières, c'est vrai qu'on les a peut-être un petit peu oubliés,
04:55 on ne va pas se mentir.
04:56 Est-ce qu'il faut remettre le paquet sur les gestes barrières ?
04:58 Communiquer plus ?
05:01 Faire la prévention, remettre le masque ?
05:03 Je ne sais pas si la communication à outrance sur les gestes barrières
05:06 ne sature pas un petit peu les récepteurs de tout le monde
05:08 et ne finit pas être contre-productive.
05:11 Je pense qu'il faut juste rappeler que,
05:14 enfin ce que tout le monde connaît maintenant,
05:15 c'est que dans des périodes, quand on est malade,
05:17 déjà il faut se protéger pour protéger les autres,
05:20 ne pas hésiter à s'isoler ou à essayer au maximum en fait,
05:26 en tout cas de contenir les choses,
05:27 et puis quand on va dans des endroits
05:29 où il y a un cluster de gens très important,
05:31 se laver les mains, mettre des masques,
05:33 je crois que tout le monde ça le connaît,
05:34 et le connaît très bien.
05:36 Mais juste pour venir par rapport aux gestes barrières,
05:39 c'est normal que les gens les aient un petit peu oubliés
05:41 parce qu'ils ont été quand même très cadenassés par rapport à ça.
05:43 Aujourd'hui on n'est pas du tout dans les mêmes problématiques
05:45 avec les infections Covid qu'avant,
05:48 on n'a pas du tout les mêmes saturations de systèmes de soins,
05:52 le virus et l'humanité se sont un petit peu habitués l'un à l'autre
05:57 grâce à l'immunité.
05:58 - Mais hormis le Covid, avec tous les risques sanitaires,
06:01 les maladies qu'on évoquait avec l'arrivée de tous ces touristes,
06:05 est-ce que ça peut nous protéger ces gestes barrières ?
06:07 - Ah bien bien sûr, ça peut nous protéger les gestes barrières,
06:09 et on parlait tout à l'heure aussi des épidémies de MST
06:11 qui sont aussi possibles,
06:12 il y a certains autres gestes barrières
06:13 qui peuvent être importants, notamment le préservatif.
06:15 - Et le Cojo a préparé plein de préservatifs
06:18 aux couleurs de Paris 2024.
06:19 On continue de réagir au standard au 01, 42, 30, 10, 10.
06:22 - Gérard, bonjour !
06:24 - Oui, bonjour, bonjour à tous !
06:26 - Les préservatifs qui sont préparés pour les Jeux de Paris 2024,
06:29 Gérard, pensez-y, sortez couverts !
06:31 Vous vous dites que vous avez eu la totale ?
06:33 - Ah oui, moi j'ai eu la totale.
06:37 Il y a deux ans j'ai fait un Covid long,
06:39 il y a que je me suis retrouvé à l'hôpital Bichor.
06:42 Donc réanimation, puis après infectiologie,
06:47 j'ai eu la chance de m'en sortir,
06:48 mon voisin beaucoup moins.
06:50 Voilà, je serais tenté de dire,
06:52 rien que le fait de vivre nous met en danger.
06:55 - Et donc maintenant le fait d'avoir fait un Covid long,
06:56 est-ce que par exemple lorsque vous prenez les transports,
06:59 vous prenez un masque obligatoirement ?
07:02 - Oui, oui, mais j'ai le masque tout le temps avec moi.
07:04 C'est-à-dire que, ouais voilà, tout le temps.
07:06 Mais bon, comme j'avais de l'emphysème auparavant,
07:09 ça n'a rien facilité.
07:10 Donc dehors je l'enlève parce qu'il faut respirer quand même,
07:14 sinon je fabrique du CO2.
07:16 Bon, pour ce qui est des transports,
07:18 j'ai aussi des punaises de lit.
07:19 Je vous dis, ah oui oui non,
07:21 c'est-à-dire que j'ai fait quand même deux interventions
07:24 qui sont très onéreuses,
07:25 parce qu'il faut savoir qu'il y a des escrocs aussi.
07:27 Et alors, de toute façon, je vous dis,
07:32 c'est un peu Pierre Richard dans la chèvre, vous voyez.
07:34 - Vous êtes le Pierre Richard.
07:36 - Vous n'avez pas le bon karma en ce moment.
07:38 - On est content de vous parler.
07:39 - Non, non, non, je vais faire venir un marabout je crois.
07:42 - Gérard, pour être clair,
07:43 est-ce que vous avez une certaine appréhension
07:45 avec ces Jeux de Paris 2024,
07:46 le fait que ça brasse du monde,
07:47 que ça ramène peut-être un peu plus de punaises de lit ?
07:51 - Pas du tout, pas du tout, pas du tout, franchement.
07:54 Très honnêtement, je suis allé boire,
07:55 j'ai eu la chance que ma fille m'offre le concert
07:57 de Michel Sardou, là c'est adieu.
08:00 Il y avait énormément de monde au concert-arénas,
08:03 c'était vraiment super.
08:05 Écoutez, bon, moi j'ai gardé le masque tout le long,
08:08 mais voilà, je n'ai pas été malade plus que ça.
08:11 Les gens faisaient attention,
08:13 un grand rassemblement de gens,
08:14 je pense que ça va être profitable pour tout le monde.
08:16 Dans cette période tendue,
08:18 je pense que tout le monde va être content.
08:19 - Et pourtant, c'était la même salle,
08:21 c'était Paris la Défense Aréna,
08:22 on était assis pour Michel Sardou, Taylor Swift,
08:24 on était un peu plus rapprochés.
08:25 Merci Gérard en tout cas d'avoir été avec nous ce matin.
08:28 01.42.30, TISIS, on parle de CGO ce matin.
08:31 - Et des punaises de lit qui font leur grand retour,
08:34 en tout cas menace des punaises de lit aussi cet été
08:37 avec tout ce flot de touristes.
08:39 D'ailleurs, on a révélé l'info ce matin sur France Bleu Paris,
08:41 il y a une cellule de surveillance qui est lancée
08:44 pour mise en place par le gouvernement
08:46 avec des médecins lanceurs d'alerte
08:48 après la psychose de la rentrée,
08:49 ce qui est, il y a quand même un risque sérieux cet été Benjamin Rossi.
08:54 - De toute façon, les punaises de lit,
08:56 on sait que déjà dans les grandes capitales,
08:58 il y en a assez régulièrement
09:00 et qu'effectivement, l'afflux de gens
09:03 qui peuvent arriver avec leurs propres punaises,
09:05 qui viennent louer des appartements, des AirBnB et puis après...
09:09 - Mais est-ce que vous à l'hôpital Robert Balanger,
09:13 vous êtes concerné, vous avez eu des décontaminations,
09:17 des cas où est-ce que vous faites de la prévention,
09:19 de la désinfection régulière ?
09:21 - Alors nous, on a eu quelques cas dans un service,
09:24 mais ça a été jugulé assez rapidement.
09:27 Certains lits qui étaient infectés.
09:30 Après, les cas de punaises de lit,
09:32 on les voit rarement à l'hôpital
09:32 parce que c'est quand même une maladie qui est peu sévère,
09:35 c'est-à-dire que ça donne des petites morsures,
09:37 des petits boutons, ça gratte,
09:39 c'est très dérangeant psychologiquement.
09:40 - C'est juste très difficile de s'en débarrasser,
09:42 c'est surtout ça le problème.
09:43 - C'est ça, c'est-à-dire que c'est psychologiquement très difficile,
09:45 c'est difficile de s'en débarrasser,
09:46 mais c'est pas forcément des pathologies,
09:47 alors à part des cas extrêmes,
09:49 on n'aura peut-être pas le temps d'en parler.
09:51 - On n'arrive pas à l'hôpital pour ça aux urgences.
09:53 - On n'arrive pas aux urgences pour ça.
09:55 - Et la question des urgences,
09:57 la question des hôpitaux,
09:58 elle est centrale aussi avec CGO,
10:00 parce que c'est peut-être ça l'inquiétude principale,
10:02 est-ce que vous allez pouvoir tenir,
10:04 est-ce que vous allez pouvoir faire face,
10:05 vous, à 15 millions de touristes,
10:08 en plus de la bobologie courante,
10:10 en plus des coups de chaud,
10:12 des crises d'asthme l'été,
10:13 comment vous allez faire ?
10:14 Parce qu'on sait que les services sont en tension.
10:16 - C'est la problématique de l'hôpital français aujourd'hui,
10:19 c'est-à-dire que dans un système qui est complètement à l'os,
10:21 dès qu'il faut s'adapter à quelque chose de supplémentaire,
10:24 on a beaucoup de mal.
10:25 Alors l'ARS a essayé tant bien que mal d'organiser
10:28 un petit peu le réseau de soins en Ile-de-France,
10:31 donc il y a certains hôpitaux qui vont être dédiés,
10:33 comme Pompidou pour gérer les officiels,
10:36 Bichat ça va être les athlètes,
10:38 Avicenne ça va être les médias,
10:39 ils essayent de répartir un peu les tâches,
10:41 mais on sait ce que ça veut dire,
10:42 répartir un peu les tâches comme ça de manière arbitraire
10:44 sur le terrain, après il y a des gens,
10:45 et quand il n'y a personne, il n'y a personne.
10:47 Donc c'est toujours un peu compliqué,
10:49 ils ont fait des primes pour essayer
10:52 d'issuader les gens de prendre leurs vacances à ces moments-là,
10:54 pour qu'il y ait un maximum de soignants hospitaliers opérationnels.
10:58 Moi je suis assez préoccupé,
11:00 surtout que notre hôpital est à côté de l'aéroport.
11:02 - Oui, vous à Aulnay-sous-Bois, ça se passe comment ?
11:04 - Nous on est à côté de l'aéroport,
11:06 et on n'a pas été mis dans les plans de l'ARS
11:07 pour pouvoir garder les effectifs,
11:10 donc du coup je ne sais pas si les gens ne vont pas partir en vacances,
11:13 parce que c'est difficile de venir travailler
11:14 dans la période des JO, les transports, etc.
11:16 Et donc pour gérer l'afflux de gens
11:19 qui vont arriver de l'aéroport en plus,
11:20 je suis assez préoccupé, oui, effectivement.
11:23 - Et c'est ça l'inquiétude principale,
11:25 est-ce qu'il y a Christophe Prudhomme, l'urgentiste,
11:29 qui alerte sur une surmortalité cet été ?
11:32 - Une surmortalité,
11:34 de toute façon, ça va dépendre de beaucoup de facteurs,
11:36 mais les gens qui voyagent en général
11:37 et qui viennent aux JO,
11:39 ce sont des gens qui sont en général en bonne santé,
11:40 donc on peut espérer que malgré les risques de coups de chaud,
11:46 malgré les risques d'infection, etc.,
11:47 on n'ait pas une surmortalité énorme.
11:50 Moi je ne suis pas devin,
11:52 on verra bien ce qui se passera à ce moment-là,
11:53 ça va dépendre des crises qu'on devra gérer.
11:56 Nous après sur le terrain,
11:58 on gère ce qu'on doit gérer avec les moyens qu'on a.
12:00 - Et l'état des troupes, c'est comment ce moment ?
12:03 Autour de vous ?
12:04 - Vous savez, l'hôpital, ça fait un moment qu'il est en crise,
12:07 alors moi, on est toujours dans cette espèce de crise larvée,
12:10 avec des effectifs qui manquent,
12:12 avec des services qui ferment,
12:13 avec des services qui manquent d'effectifs,
12:15 donc on est dans cette problématique
12:17 que connaît l'hôpital depuis des années
12:19 et auquel on n'a pas encore apporté de solution,
12:21 et c'est bien dommage.
12:22 - Et vous, vous serez là pendant les JO ?
12:24 Présent ? Contrôlé ?
12:25 - Voilà, on sera là, on va voir,
12:27 on va se répartir un petit peu les tâches
12:28 avec les différents médecins,
12:29 on est quatre médecins dans l'équipe,
12:31 donc on se répartit un peu les tâches
12:32 pour savoir comment on va se répartir à cette période,
12:34 mais oui, on sera là.
12:36 - Merci beaucoup Benjamin Rossi
12:37 d'avoir en tout cas été avec nous ce matin,
12:39 puisque juste derrière, là, vous allez à l'hôpital,
12:43 à l'hôpital Robert Ballanger d'Aulnay-sous-Bois
12:45 pour assurer le service.
12:46 Merci beaucoup et on vous souhaite une bonne journée.
12:49 - Et ça nous permet de saluer tout le monde hospitalier
12:51 qui chaque fois donne beaucoup tous les jours.
12:53 Merci et chapeau pour ce que vous faites.
12:54 J'en profite brièvement pour vous dire qu'il y a le salon infirmier
12:57 qui se tient jusqu'à demain à Paris-Porte-Ferseille.
13:00 [Musique]

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