• il y a 7 mois

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00:00 C'est la suite de la première rencontre que nous avons eue à la MDPH, où vous étiez là,
00:07 ça ne s'était pas complètement très bien placé, parce que quand on vient voir une institution
00:12 pour lui dire "écoutez il y a des problèmes très concrets, on a des parents qui témoignent et qui
00:18 disent que l'accès aux droits à nos enfants à l'école est abîmé parce que les dossiers sont
00:27 mal instruits". On nous renvoie au rectorat, donc je vais voir monsieur le recteur, mais ce n'est pas
00:32 le rectorat qui instruit les dossiers et qui montre les dossiers. Donc nous avons constaté l'un et
00:38 l'autre qu'il y avait une difficulté pour les parents et nous nous disons que si ce n'est pas
00:45 lui, si ce n'est pas la MDPH, il faut bien que nous posions la question et qu'on apporte une
00:50 solution à ces parents. On ne peut pas dire "ce n'est pas toi, ce n'est pas moi, ce n'est personne"
00:54 et puis les parents restent comme ça. Donc dans les semaines qui viennent, nous aurons une réunion
01:00 où on pourra mettre à l'ordre du jour ce sujet, en tout cas moi je le souhaite, pour qu'on puisse
01:05 se dire aux institutions, que ce soit la MDPH à nouveau, au département, etc. Il y a ce sujet,
01:12 il faut vraiment accompagner les parents. Les services sociaux sont là, on peut donner
01:17 l'information, il y a des caravanes d'accès aux droits, enfin trouvons des solutions,
01:22 mais on ne peut pas se renvoyer la balle parce que les gens ne sont pas des petits pois,
01:25 ce ne sont pas des balles qu'on renvoie comme ça, il faut traiter cela parce que sinon il n'y aura
01:29 jamais d'école pour tous. Donc ça c'est un point important. La deuxième chose c'est qu'on a les
01:37 moyens d'un ESH, on a les moyens des ASSEM, on a l'école du bonheur, on a NEF, on a plein de
01:43 dispositifs, mais la vérité c'est qu'il y a encore beaucoup de frustration parce que peut-être ce n'est
01:50 pas suffisamment coordonné, on ne se parle pas suffisamment, on ne met pas les choses en ordre
01:56 autour du cœur de notre sujet qui est l'enfant et le parent en difficulté. Et puis il y a des
02:04 décisions gouvernementales qui vont dans le bon sens aujourd'hui, en tout cas nous c'est ce que
02:08 nous avions toujours porté, c'est qu'il faut mettre le médico-social dans la boucle, c'est-à-dire
02:13 qu'il faut des établissements spécialisés qui viennent en soutien à l'école pour tous.
02:19 Concrètement en 2008-2009 c'est ce que nous avions fait à l'époque à l'école Henri Dunant, et on ne
02:26 parlait même pas de cela, mais on avait mis ce fameux CESAD, c'est-à-dire c'est un service
02:32 d'accompagnement hors établissement qui vient dans l'école comme support à ces enfants
02:41 porteurs de handicap. Et là le gouvernement dit ce serait bien d'avoir du médico-social,
02:46 on dit banco, mettons du médico-social à côté de l'école, en soutien de l'école, avec l'école,
02:52 pour que ces enfants en plus des AESH qui existent, en plus des examens qui existent,
02:57 il y ait cet accompagnement professionnel.
03:00 [Musique]
03:02 Sous-titrage Société Radio-Canada

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