Emmanuel Macron a rejoint mercredi soir l’archipel, théâtre d’émeutes qui ont fait six morts ces dix derniers jours, dont deux gendarmes. Le président de la République prévoit d’installer « une mission » aux contours encore flous.
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00:00 C'est vraiment avec un esprit constructif de dialogue, d'apaisement que je suis là devant vous.
00:08 Mais l'apaisement ne peut pas être le retour en arrière.
00:11 L'apaisement ne peut pas être de ne pas respecter l'expression populaire qui s'est déjà jouée.
00:15 L'apaisement ne peut pas être de nier en quelque sorte un chemin qui a déjà été fait.
00:21 Néanmoins, nous devons remettre toutes les parties prenantes autour de la table
00:26 et vous représentez ici pour moi celles et ceux qui les représentent.
00:30 La première chose, c'est l'ordre, le calme, la paix et la situation qui est encore aujourd'hui en cours,
00:40 évidemment, nous préoccupe, je sais, la très grande fatigue de beaucoup de familles, l'inquiétude.
00:47 Et je veux ici remercier aussi nos forces de sécurité intérieure,
00:53 notre commissaire une fois encore, pour tout le travail qui a été fait.
00:57 Dans les prochaines heures et les prochains jours,
01:00 ce seront de nouvelles opérations massives qui seront programmées partout où c'est nécessaire.
01:04 Et c'est la totalité de l'ordre républicain qui sera rétabli, parce qu'il n'y a pas d'autre choix.
01:08 Nous sommes, j'ai pris cette décision avec le Conseil des ministres il y a quelques jours,
01:12 en état d'urgence, la situation le justifie.
01:18 Je pense pour ma part que cet état d'urgence ne devrait pas être prolongé,
01:24 parce que je vous l'ai dit, je suis là, je crois profondément que le dialogue est nécessaire.
01:30 Mais j'en appelle à la responsabilité de tous les dirigeants qui sont ici présents.
01:33 Il ne sera levé très clairement que si chacun en sa responsabilité appelle à lever les barrages.