L'artiste Arielle Dombasle pour son nouvel album «ICONICS»

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Transcript

00:00 Vous écoutez Culture Média sur Europe 1 9h30 11h avec Thomas, il est votre invité ce matin Thomas vous recevez Ariel Dombal

00:08 Ariel Dombal vous sortez aujourd'hui votre nouvel album donc Iconics, un album qui rassemble les chansons qui représentent le mieux vos icônes

00:15 A vous votre panthéon personnel des années 50 et 60, vous avez sélectionné quelques personnes et la première vous avez beaucoup de points communs d'ailleurs avec elle c'est Barbie Connix

00:25 C'est vrai qu'on vous a souvent comparé à Barbie, Ariel Dombal, ça vous a vexé d'ailleurs à une période ou pas ?

00:49 Bien sûr parce que ce sont des préjugés et des réductions pour nous toutes les femmes, on nous met toujours dans des catégories et donc j'en ai beaucoup souffert

01:02 et puis après à un moment donné je me suis dit mais il faut prendre tout ça avec gaieté après tout c'est un hommage, c'est une poupée que j'ai moi-même adoré

01:13 C'est la première icône de votre vie ?

01:15 Oui quand j'étais enfant oui certainement

01:17 Elle a changé ?

01:20 Elle a changé oui, je crois qu'elle a un peu évolué mais tant mieux il y a eu d'abord les premières poupées Barbie Black, c'était important

01:28 Je crois que c'est les mensurations qui ont changé

01:30 Oui parce qu'ils ont pensé qu'en effet il y avait une espèce de cliché qui ne va plus avec l'époque

01:38 C'est ça, vous êtes devenu trop fine pour être une Barbie

01:41 Exactement maintenant il ne faut plus être une Kardashian et se rajouter des prothèses, moi je ne me suis pas rajouté de prothèses, c'est à la mode mais je ne suis pas allée là-dedans

01:53 Et puis alors dans cette chanson vous dites que vous êtes née aux Etats-Unis en 1958 comme Barbie, même si certains disent que ça n'est pas votre année de naissance

02:00 mais moi je suis comme Florence Foresti qui nous disait l'autre jour être transâge et s'identifier à une femme de 32 ans, je trouve qu'on peut choisir son âge, vous êtes d'accord avec ça ?

02:08 Voilà exactement

02:09 Vous faites le même constat que Greta Gerwig et son film, Barbie pour vous elle est féministe

02:14 Bien sûr mais je l'ai écrit et chanté avant le film Barbie

02:19 Voilà voilà voilà et c'est une vérité je me répète toujours mais c'est vrai que c'est la seule poupée que nous avions qu'on pouvait s'identifier à son futur

02:34 Elle faisait tout et aussi conductrice de camion et astronaute et avocate et grand médecin et voilà

02:42 Les Playmobil aussi hein

02:44 Les Playmobil ils étaient plus géométriques hein, vous vous êtes identifié à un petit micro cube ?

02:53 Alors Barbie, elle fait partie de votre panthéon, elle était 3B d'ailleurs, Barbie, Bardot et Beauvoir

03:02 Et alors pour Brigitte Bardot, vous chantez cette chanson qui s'appelle Blonde Vénus

03:06 On l'entend musicalement c'est très électro, l'idée c'est que ça passe en boîte ?

03:27 Oui c'est très électro pop parce que c'est une musique que j'aime et puis j'ai travaillé avec un garçon qui s'appelle Charlie Voodoo

03:35 Qui est un merveilleux garçon compositeur, professeur de musique, qui a fait comme moi le conservatoire de musique

03:43 Qui connaît Bach, Rameau, Couperin et Rossini mais qui en même temps est lui complètement dans la trance, dans la pop

03:54 C'est lui qui accompagne toutes les figures, toutes les créatures de chez Madame Arthur

04:02 Et il est à moitié garçon, à moitié fille, enfin il n'est pas tout à fait no gender mais presque

04:08 Et on s'entend très très bien et de manière très sensible et je l'aime beaucoup

04:17 Et donc c'est lui qui a composé l'ensemble de l'album

04:22 Et les textes c'est vous ?

04:24 Et les textes il y en a c'est moi et puis il y en a d'autres, Barbie c'était lui

04:29 Et alors pour rendre hommage aussi à Simone de Beauvoir, vous reprenez votre chanson "Woman, Just a Woman"

04:46 Ça fait partie des très belles chansons de cet album, Iconics, qui est disponible à partir d'aujourd'hui

04:52 Le disque d'Ariel Tombal, dans un instant on va déguster avec Olivier Pouls

04:56 Il ne veut pas nous dire ce qu'on va déguster, on va le découvrir

04:59 Surprise, j'espère que vous avez faim ?

05:01 Oui, on a toujours faim

05:03 Alors est-ce que c'est du sucré ou du salé ?

05:05 C'est du salé, je vous donne juste un peu d'extrait

05:07 Ah mais du salé à 10h du matin ?

05:09 Bien sûr

05:10 Ça passe, ça passe, et puis on va jouer au Trois-Horia avec les auditeurs

05:13 - C'est votre pire ennemi ! - On le dit !

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