• il y a 6 mois
Alors que des mineurs isolés errent dans les rues de Nice, les associations se sont mobilisées pour dénoncer, selon elles, un manque de prise en charge. Les policiers, de leur côté, démentent. 

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Transcription
00:00 Depuis un récent accord avec le département et la préfecture,
00:04 les jeunes exilés mineurs qui souhaitent faire valoir leur droit à la protection de l'enfance
00:08 doivent d'abord se présenter à la police.
00:10 Selon une association, les mineurs ne seraient pas bien pris en charge.
00:14 Depuis plus d'une semaine, quand les jeunes se présentent, on ne les accepte plus au commissariat.
00:19 La raison invoquée est que le local dédié aux mineurs non accompagnés,
00:22 qui ne comportent que 8 places, a été dégradé.
00:25 Des travaux seraient en cours.
00:27 Les policiers disent aux jeunes garçons et jeunes filles d'attendre à l'extérieur,
00:31 sans eau, sans nourriture, sans accompagnement, parfois sous la pluie, parfois toute la nuit.
00:36 Selon les policiers, malgré l'attente, les mineurs sont toujours accueillis.
00:40 Mes collègues font en fait avec les moyens qu'ils ont aussi.
00:43 Donc c'est vrai que des fois il peut y avoir un peu d'attente devant le commissariat,
00:46 mais les mineurs sont pris ça en compte.
00:48 A quelques kilomètres, à Menton, un centre d'accueil pour les mineurs isolés aurait dû ouvrir.
00:53 Mais un collectif de citoyens s'y est opposé.
00:55 Pour eux, ce n'est pas la solution.
00:57 L'histoire nous l'a déjà montré.
00:59 Quand on a fait des banlieues où on a parqué des gens,
01:02 le fait de ghettoiser des gens dans un endroit n'apporte aucune solution.
01:07 Menton fait partie des villes touchées par une augmentation de mineurs étrangers non accompagnés.
01:12 [Musique]
01:16 [SILENCE]

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