L'avocat Gilles-William Goldnadel était l’invité de Face à Face ce dimanche 26 mai sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet du manque de pluralisme dans l'audiovisuel public : «On parle toujours de CNEWS et on parle jamais de la radio publique»
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00:00Une excellente interview par Judith en disant que le 7 octobre marque également un tournant
00:07dans cette dérive parce qu'il n'y a rien de neutre dans la manière dont la radio publique.
00:12Alors vous savez, moi j'assume cette obsession depuis des années parce que ce n'est pas
00:17la même chose que notre chaîne privée prenne des libertés par pure hypothèse intellectuelle
00:25avec le pluralisme, que l'ensemble des chaînes du service public de l'audiovisuel qui sont
00:35tenues par leur cahier des charges à une obligation de neutralité particulière parce
00:41qu'elles sont grassement subventionnées par vous et moi, manquent au pluralisme.
00:47Pardon, ça n'a strictement rien à voir en termes d'importance, or il y a une sorte
00:54de paradoxe, c'est qu'on parle tout le temps de CNews et on ne parle jamais de la radio
01:02publique.
01:03Même lorsqu'on a parlé là des réformes de l'audiovisuel, il y avait un tabou, c'était
01:08le tabou justement sur les manques mots au pluralisme.
01:12Et il y a justement dans le Figaro magazine de cette semaine une étude très sérieuse,
01:19très documentée, très circonstanciée de l'Institut Thomas More qui explique justement
01:26chaîne par chaîne France Culture 1%, 1% des idées de droite dans France Culture.
01:32Il me semble qu'à l'extérieur de leur studio capitonné, il n'y a pas 1% de français
01:37qui sont seulement de droite.
01:40Et tout est comme ça si vous voulez.
01:43Et ce qui est extraordinaire c'est la réponse, je vous assure, ce qui est extraordinaire
01:48c'est la réponse de Radio France.
01:51Radio France dit par exemple, écoutez bien, c'est incroyable, ça n'est pas la première
01:56fois que le Figaro magazine critique notre manque de mots au pluralisme, ça tourne au
02:05dénigrement.
02:06Il faudrait que je compte combien de fois les gens de Radio France critiquent CNews.
02:15Je crois que la dame de Radio France confond dénigrement et crime de lèse-majesté en
02:19réalité.
02:20On n'aurait pas le droit de critiquer ce manquement évident.
02:24Et d'ailleurs, ils essayent de répondre à tout, je termine là-dessus, ils essayent
02:27de répondre à tout.
02:28Dans l'article du Figaro magazine, il parle de votre serviteur, plus exactement, oui,
02:35vous n'avez pas vu ça vous ?
02:36Non.
02:37Il parle de ma saisine, au nom d'Avogat.
02:40Ah oui !
02:41Ah bah oui !
02:43C'est pas moi qui préside l'Avogat sans frontières peut-être ?
02:45Oui, c'est vrai.
02:46Ah bon, j'ai saisi l'arcomme, c'est extraordinaire, de ce que France Inter publiait des rapports,
03:01des bilans victimaires à Gaza, sans l'usage du conditionnel, à l'unité près, sans
03:11dire, monsieur Deval, sans dire que c'était le Hamas la source de cette information.
03:21L'arcomme, je termine ça là-dessus, l'arcomme sanctionne, sanctionne France Inter, le lendemain,
03:32le 25 mai, samedi, à 9h, ça recommence, on vous indique que c'est le ministère de
03:39la santé de Gaza sans vous dire que c'est géré par le Hamas.
03:42De qui se moque-t-on ?