https://www.serieously.com
On a rencontré Alexis Tomassian, la voix française de Justin Timberlake, Rami Malek ou encore Zach Braff, mais aussi des personnages de Martin Mystère, Light Yagami (Death Note), Fry (Futurama), le prince Zuko (Avatar, le dernier maître de l'air) et plein d'autres !
Il a tourné la roue de Serieously pour revenir sur la plupart de ses personnages emblématiques.
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Instagram : https://www.instagram.com/serieouslyfr/
Interview : Alexis Savona
Montage : Stella Capitaine
On a rencontré Alexis Tomassian, la voix française de Justin Timberlake, Rami Malek ou encore Zach Braff, mais aussi des personnages de Martin Mystère, Light Yagami (Death Note), Fry (Futurama), le prince Zuko (Avatar, le dernier maître de l'air) et plein d'autres !
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TVTranscription
00:00 Je suis Martin Mystère, détective à votre service.
00:03 Un peu de bouillasse verdâtre ?
00:04 Nia-ha !
00:05 Quand je m'ennuie, de la main gauche, je résume une équation.
00:09 Et de la main droite, j'écris un nom.
00:11 Puis je prends une chips que je mange.
00:15 Je veux retrouver mon honneur et capturer l'avatar.
00:18 Prince Zouko de la Nation du Feu.
00:19 Bonjour, je m'appelle Alexis Thomasian,
00:21 je suis comédien spécialisé dans le doublage.
00:24 Et je vais aujourd'hui tourner la roue.
00:29 Martin Mystère !
00:30 Alors là, c'est un personnage cher à mon cœur.
00:33 Bonsoir, je ne te connais pas et toi, tu ne me connais pas.
00:37 Aucun de nous ne connaît l'autre.
00:38 Et si on fait la synthèse, c'est plutôt afflugeant, n'est-ce pas ?
00:41 J'adore Martin Mystère parce que c'est toute ma folie,
00:43 c'est toute ma fantaisie.
00:44 C'était un dessin animé français produit par Marathon Productions.
00:48 Les réalisateurs nous ont donné, avec Dorothée Pousseot,
00:50 qui fait ma sœur Diana,
00:52 nous ont donné carte blanche dans le sens où
00:54 on pouvait s'inspirer du dessin, changer le texte
00:56 si ça restait cohérent avec la situation.
00:59 Et pour moi, ça a été un laboratoire, ce personnage,
01:03 un laboratoire de tout ce que je pouvais faire.
01:05 Et j'ai beaucoup appris avec Martin Mystère
01:07 parce que je me suis rendu compte qu'en fait,
01:09 dans le jeu, tout passait tant qu'on était vraiment sincère à 100%.
01:13 Que ce soit les onomatopées les plus folles,
01:15 les expressions les plus loufoques,
01:16 quand on est sincère dans le jeu,
01:18 qu'on croit vraiment à ce qu'on dit,
01:20 on peut tout se permettre en fait.
01:21 Ah, Death Note.
01:26 Alors ça, à l'inverse de Martin Mystère,
01:28 c'est un de mes rôles préférés dans le registre dramatique sérieux.
01:33 Là, on touche à un personnage d'une complexité
01:36 qui est manipulateur, qui est intelligent, qui est machiavélique.
01:40 Alors ça, pour un comédien, jouer tout ça, c'est juste fabuleux.
01:44 Donc quand je suis arrivé sur Death Note,
01:45 j'ai vite compris que c'était quelque chose d'exceptionnel.
01:48 C'était en 2006 et les mangas, à part DBZ,
01:52 ce n'était pas encore ultra popularisé en animé.
01:55 J'ai carrément l'impression, à la fin d'un rôle comme ça,
01:58 surtout sur 37 épisodes aussi intenses,
02:00 avec des voix off et où on rentre dans sa tête et tout,
02:03 j'ai presque l'impression de l'avoir vécu.
02:05 Donc c'est vraiment des rôles très prenants.
02:07 Ça restera un des rôles préférés,
02:10 de mes rôles préférés.
02:12 Et en plus, une de mes séries préférées,
02:13 c'est-à-dire qu'après,
02:15 re-regarder la série quand il s'est passé du temps,
02:19 me fait me rendre compte que j'aurais été fan de la série.
02:22 De toute façon, même si je n'avais pas bossé dessus,
02:24 c'est tellement bien écrit,
02:26 la narration est tellement bonne, la mise en scène.
02:28 Donc Death Note, je vous le conseille.
02:30 C'est intemporel en plus.
02:32 C'est vraiment, je pense que c'est une ref
02:34 culte dans l'animation, dans le manga.
02:37 Qui casse ?
02:41 Alors ça, c'est très drôle, ça.
02:42 Ce que j'ai kiffé, c'est le côté super héros pourri, en fait.
02:46 Il n'a pas de pouvoir, il a un costume éclaté
02:49 avec un truc sur le nez qui lui fait une tête pas possible.
02:52 Et là, la première fois qu'il sort
02:54 pour affronter un peu le monde
02:56 et se confronter à la rue,
02:59 il se fait démonter la gueule comme une merde, quoi.
03:02 Et il y retourne.
03:03 Et ça, moi, je trouve que c'est un vrai super héros.
03:06 Il n'a pas de pouvoir, mais pour moi,
03:08 Qui casse, c'est un loser magnifique, quoi.
03:10 Et quelque part, il a plus de mérite que les super héros
03:13 qui lancent des trucs avec les yeux,
03:16 ou qui ont des super pouvoirs de ouf.
03:18 Donc super souvenir Qui casse.
03:20 Ah ! Le prince Zuko de la Nation du Feu.
03:23 Je n'ai que faire de votre tasse de thé, mon oncle.
03:25 Je veux retrouver mon honneur et capturer l'avatar.
03:28 Non, mais c'est un personnage de fou, Zuko.
03:30 Il est exceptionnel.
03:31 Il a une évolution fabuleuse, Zuko.
03:34 Il change tout au long de la série.
03:35 Il passe par toutes les émotions.
03:38 C'est vraiment dans l'animation que je vais pouvoir
03:39 vraiment m'exprimer pleinement en tant que comédien.
03:42 Le doublage de personnage live, j'adore,
03:44 mais j'envisage ça plutôt comme l'adaptation du jeu
03:48 d'un comédien étranger, de l'adapter en français
03:50 à notre culture, à nos rêves, tout ça,
03:52 à notre façon d'exprimer nos sentiments.
03:54 Moi, j'ai envisagé ce rôle comme un rôle de théâtre classique,
03:58 comme une grande pièce.
04:00 Vraiment, pour moi, c'est un personnage de théâtre
04:03 tragique, classique, Zuko.
04:05 Et j'ai eu la chance, cette année,
04:09 qu'on me demande de faire la direction artistique
04:10 de la série live action.
04:12 Donc c'était un super kiff, 20 ans après,
04:15 de me retrouver directeur artistique de la version live.
04:20 Et donc j'ai casté un nouveau Zuko,
04:22 parce qu'on m'a beaucoup dit "ouais, t'aurais pu le faire et tout",
04:24 mais je pense pas, parce que t'as l'animé,
04:28 qui est culte pour plein de gens, tout ça,
04:30 et puis le live action, c'est une autre direction artistique,
04:34 c'est autre chose.
04:34 Et je pense qu'avoir la même voix que le Zuko de l'animé,
04:39 ça aurait pu perturber.
04:40 Donc j'ai préféré partir sur un casting 100% nouveau,
04:44 sur tous les personnages, il n'y a personne qui a travaillé
04:46 sur l'animé dans la version live action,
04:47 pour bien différencier les deux.
04:49 Voilà, c'est le genre de série que tu ne peux...
04:51 Enfin, pour ma part, je ne peux qu'aimer, quoi.
04:54 La roue.
04:54 Eminem.
04:59 Ce film, 8 Miles, c'était quoi, 2001 ?
05:01 Donc j'avais 21 ans.
05:03 Eminem, il était à son prime, comme disent les jeunes aujourd'hui.
05:06 Ouais, c'était une super expérience, parce que déjà,
05:10 c'est un grand artiste.
05:11 Et j'aime bien son rap et tout.
05:15 Et à l'époque, le voir jouer, c'était intéressant,
05:19 parce qu'on ne le connaissait que par le biais du rap.
05:21 Et j'ai découvert un acteur hyper sensible, fin.
05:25 Tu gagnes la bataille, tu seras respecté.
05:26 J'en ai rien à foutre, man !
05:28 Putain, arrête de penser tout le temps à ce qui est bien pour ma gueule !
05:30 Je ne suis pas le fils de futur et tu n'es pas mon père !
05:32 Travailler sur ce qu'il a fait, adapter son jeu en français,
05:35 c'était super intéressant.
05:37 J'ai bien kiffé, ouais.
05:38 Et le film, en plus, est chanmé.
05:39 "Eight Mile", c'est vraiment un super film.
05:41 Ah ! JD, "Scrubs".
05:46 Je suis un aigle !
05:49 Le plus grand médecin du monde !
05:50 Voilà, pareil.
05:51 Alors ça, c'est une sorte de Martin Mister en live,
05:54 un petit peu, en médical.
05:55 Mais "Scrubs", c'est une série fantastique,
05:59 dans le fait qu'elle peut vous faire rire aux larmes,
06:03 et puis tout à coup, couper la situation
06:06 et vous amener dans l'émotion.
06:08 Et ça devient hyper émouvant.
06:11 Et c'est une série géniale.
06:14 Pareil, ils partent dans des délires.
06:16 JD, il commande tout en voix off.
06:18 Et donc, parfois, il parle en ses pensées
06:20 et il s'invente des histoires complètement folles.
06:22 Chaque épisode était à mourir de rire ou à pleurer.
06:27 Et c'était ça qui était vachement bien.
06:29 Le prince Navin de "Maldonia".
06:33 Donc, un personnage que j'affectionne tout particulièrement
06:36 parce que, déjà, c'est un prince Disney,
06:38 mais c'est un prince Disney un peu badass,
06:41 qui n'a pas de thunes,
06:42 qui est un peu rock'n'roll,
06:43 qui drague des meufs et tout.
06:45 Donc, j'ai bien kiffé faire ce prince Disney
06:47 qui se transforme par la suite en grenouille.
06:50 C'était très drôle à faire.
06:50 En plus, il chante.
06:51 Tout ce que j'aime, la comédie, le chant, la fantasy.
06:55 Un prince, un Disney.
06:56 - Ah non, mais quelle coïncidence, Laurence !
06:59 Moi, je t'évite partout depuis des heures.
07:00 - Les dessins sont magnifiques.
07:03 L'histoire est sympa.
07:04 Voilà, ce prince atypique, j'ai bien aimé, moi.
07:07 C'est un personnage flamboyant, comme je les aime.
07:10 On va y arriver.
07:12 Ah, Rami Malek.
07:14 Déjà, c'est un sublime comédien.
07:17 Il est atypique, il a quelque chose d'inquiétant.
07:21 Il lance au regard dans sa façon de bouger sa mâchoire.
07:24 Il est captivant à regarder.
07:27 Dans "James Bond", il fait le méchant.
07:30 Dans "Papillon", qui est un film un peu plus confidentiel,
07:33 il fait un bagnard.
07:35 Il a toujours une approche intéressante, décalée.
07:39 Il n'est pas là où on l'attend.
07:40 Il avait fait un film, il y a deux ou trois ans,
07:43 avec Denzel Washington, "Une affaire de détails",
07:45 où il fait un flic.
07:47 Sa façon de bouger, son port de tête, il y a toujours un...
07:51 C'est vraiment la méthode, vraiment à l'américaine,
07:54 qu'on aime, quoi, entre guillemets "actor studio",
07:56 mais où tu sens que ça a l'air tellement naturel
08:00 et en même temps, tu sens que c'est tellement bossé.
08:02 Récemment, je l'ai fait dans "Oppenheimer",
08:04 où il n'avait que quelques scènes,
08:05 mais voilà, il arrive.
08:07 Ça dure, je ne sais pas, 12-15 minutes,
08:09 mais il est là et c'est précis.
08:12 Ça tombe juste.
08:14 Il n'y a jamais un moment où on se dit "Ah, bof,
08:16 c'est tout le temps...
08:17 C'est millimétré, c'est un acteur très précis."
08:20 J'adore bosser sur les films qu'il fait, ouais.
08:24 Vraiment.
08:24 Les deux trucs où je ne l'ai pas fait,
08:26 c'est "Mr. Robot" et "Bohemian Rhapsody".
08:30 C'est les deux trucs où je ne l'ai pas fait.
08:32 Ah !
08:33 "Timmy".
08:34 Alors là, il va falloir faire preuve d'un peu d'imagination
08:37 parce que j'avais 12 ans quand j'ai fait "Timmy"
08:40 dans "Jurassic Park", 1992-1993.
08:44 Donc j'ai 12 ans, je me retrouve sur le doublage
08:46 de "Jurassic Park".
08:47 C'est le premier film avec des effets spéciaux
08:49 comme ça que je vois de ma vie, moi, de ma jeune vie.
08:52 C'est fantastique, quoi.
08:53 Donc c'est des super souvenirs de travail,
08:55 de découvertes.
08:57 Vraiment "Jurassic Park", c'est un film
08:59 qui m'a marqué comme hulk, d'ailleurs,
09:02 un peu après que j'ai fait aussi.
09:04 C'est des films cultes, quoi.
09:07 C'est cool d'avoir bossé dessus.
09:09 C'est super agréable.
09:11 Sous-titrage Société Radio-Canada
09:13 à très bientôt.
09:14 [Musique]