Selon un rapport rendu par l’institut Thomas More le 24 mai, l’audiovisuel public ne respecterait pas ses obligations légales de pluralisme et d’impartialité. Les opinions rangées à gauche seraient surreprésentées. Et selon Jean-Thomas Lesueur, directeur général de l’institut, «il y a une forme de progressisme d’ambiance».
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00:00 On pourrait lancer un concept qui est une forme de progressisme d'ambiance,
00:02 parce que là où on est assez d'accord, c'est que tout le monde n'est pas militant.
00:05 Il y a des gens très militants, qui sont faciles à identifier d'ailleurs,
00:09 parce qu'à la fois il y a des prises de position.
00:10 Et il y a, je pense, pour beaucoup, une forme encore une fois de progressisme d'ambiance,
00:15 c'est-à-dire que le bain intellectuel, et je ne dis pas idéologique ici,
00:18 plutôt intellectuel dans lequel ils sont,
00:20 en fait leur monde, si je puis dire, est celui de la gauche jusqu'au centre,
00:24 de la gauche en fait, jusqu'au centre gauche, si je puis dire, qu'on qualifie de progressiste.
00:28 Et le Rassemblement National c'est le diable, c'est des fascistes.
00:31 Oui, et tout ce qui est plus à droite est soupçonnable,
00:34 dont François-Xavier Bellamy, et évidemment plus on va à droite...
00:37 J'ai entendu, bien sûr, oui, bien sûr.
00:40 Et donc en fait je crois que c'est simplement ça.
00:43 Alors évidemment, c'est un humoriste paraît-il,
00:46 quand Meurice fait sa phrase, non pas celle pour laquelle il a été mis à pied,
00:50 mais qui dit "bien sûr qu'on défend le pluralisme,
00:51 on fait une blague de gauche, une blague d'extrême gauche, une blague d'ultra gauche",
00:55 en fait il révèle, je crois, peut-être sans le vouloir,
00:58 et pour faire une blague, mais il révèle quelque chose de profondément vrai à l'antenne de France Inter.
01:01 [Musique]
01:05 [SILENCE]