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00:00 Ciao à les bébites !
00:01 Comme je vous l'avais annoncé, comme vous le savez, on part pour deux jours de politique intense au Parlement européen à Strasbourg.
00:06 Ça y est, on y est !
00:08 Maintenant il faut savoir quel impact et comment est-ce qu'on réussit l'impact qu'il a montré.
00:25 J'ai fait beaucoup de médias, beaucoup de médias TV à Vaud pour très longtemps.
00:30 Et puis à un moment donné, j'en ai l'air mort du système médiatique classique.
00:36 Et j'ai décidé de me tourner vers les médias sociaux, de créer des médias sociaux qui me permettent d'avoir une vraie liberté de parole,
00:43 et une vraie liberté de débat, un vrai pluralisme, si personnellement je tiens particulièrement au pluralisme.
00:49 Encore une fois, je ne fais pas juste des médias pour avoir des followers et des likes.
00:55 Le but c'est aussi de porter un message, mieux c'est un message humain, et c'est un message plutôt rapide.
01:00 Je viens de me dire, et je le répète, je pense que la terre de la politique est très bien contrôlée.
01:04 On est potentiellement les moteurs à faire en sorte que la politique ait plus d'accessibilité à tout le monde, à tous et toutes,
01:11 quels que soient les groupes sociaux, quels que soient les âges, etc.
01:14 Et puis c'est en ce moment qu'on va...
01:18 Je vous présente le traducteur des débats, Nicolas, et il parle 4 langues.
01:22 Interprète.
01:23 Qu'est-ce qu'on fait quand on n'est pas au Parlement ?
01:27 In Germany !
01:29 Bonne fin.
01:30 [Musique]
01:35 [Bruits de la salle]
01:47 Il faut vraiment réfléchir à comment offrir quelque chose de différent qui va accrocher les gens.
01:53 [Bruits de la salle]
01:59 Le sujet, ça va être la question de l'ingérence des États.
02:05 L'ingérence des États.
02:06 Oui, donc essentiellement centré sur le rapport entre la politique, l'agée politique et la gestion de l'information.
02:14 La Commission et celle des affaires étrangères se sera plus d'abord portée sur des questions relatives, par exemple,
02:22 à la gestion de l'information dans les élections, en particulier les élections européennes.
02:28 On va partir de ce point de départ.
02:31 Et puis après, l'idée, ça va être d'élargir petit à petit pour en venir à une autre échelle,
02:37 à la question de l'influence de l'information, mais d'un individu et en particulier de créateurs de contenu comme vous,
02:45 sur la population et donc de voir un petit peu comment ça s'articule.
02:49 Quand tu dis l'ingérence des États...
02:51 Alors justement, d'abord de manière plus ou moins directe, donc directe avec les cyberattaques, voilà,
02:59 mais aussi de manière plus indirecte avec les réseaux sociaux.
03:03 Après, je pense que de toute façon, on va cannerer sur les réseaux sociaux.
03:07 Oui, c'est ça.
03:08 Quels sont les enjeux de la manipulation de l'information dans un État étranger,
03:11 en particulier dans le cadre des futures élections européennes, par exemple ?
03:16 Ah, là, tu parles de la Russie, avec ce qu'ils ont dit ce matin.
03:18 Absolument.
03:19 On a que 30 minutes.
03:22 Oui, 40.
03:23 40, parce qu'après, il y a 20 minutes de questions.
03:26 Même 45.
03:27 Vous êtes prêts pour la conférence ?
03:29 Tout à fait.
03:30 Comme jamais.
03:31 On a super bien dormi.
03:32 C'est bien, c'est bien.
03:34 [Musique]
03:52 Donc, on voit véritablement l'importance de la diffusion de l'information,
03:57 de sa gestion en politique et même dans les relations internationales.
04:00 Rien que cette nuit, la Nouvelle-Calédonie, Kanaki, a été victime d'une cyberattaque.
04:05 Donc, aujourd'hui, quels sont les enjeux, selon vous,
04:10 de la manipulation de l'information par un État étranger ?
04:13 Et peut-être, vous pouvez me parler, ce serait bâtiment,
04:17 en particulier dans le cadre des futures élections européennes.
04:20 Alors, je propose que Victor commence, puisque Victor est spécialiste de la géopolitique, ça devint.
04:28 C'est aussi la démocratie.
04:31 La démocratie, c'est un enjeu de système.
04:34 Parce que c'est pas tant...
04:36 On voit que, dans différents pays africains, les fermes de troll russe parviennent à complètement retourner l'opinion,
04:43 notamment de la jeunesse de ces pays, qui deviennent de plus en plus hostiles à la présence française,
04:48 en jouant sur un terreau dans lequel la France a évidemment une responsabilité,
04:53 mais qui s'apprête très bien à jeter les peurs et les colères sur ce pays.
04:58 - Vous avez tous une manière différente, voire très différente, de transmettre l'information.
05:03 Est-ce que, déjà, vous pensez faire de la vulgarisation,
05:07 on emploie souvent ce terme sur les réseaux, de vulgarisation de l'information,
05:11 est-ce que ce terme vous semble approprié ?
05:14 - Le terme semble approprié parce que c'est le terme qui parle à tout le monde.
05:18 C'est-à-dire qu'on a employé le mot vulgarisation pour dire "on simplifie la compréhension".
05:24 Alors moi, je fais principalement de la politique, principalement de la politique française.
05:29 Tous les trois, on a trois traitements de l'information complètement différents.
05:33 Moi, c'est un mélange entre la chronique, l'éditorialisme, donc l'analyse politique pure, et l'information.
05:39 C'est-à-dire qu'on a un mix entre un journal télé, des vannes, et de l'information, et une analyse politique pure.
05:45 C'est-à-dire que je me suis rendu compte que l'humour, dans ce système de politisation,
05:50 qui pourtant est censé être quelque chose de plutôt sérieux et plutôt carré,
05:54 et c'est pas le domaine dans lequel on imaginait spécialement l'humour,
05:58 l'humour fonctionne très bien dans la vulgarisation.
06:00 Donc évidemment, la vulgarisation, c'est le terme.
06:02 Maintenant, je pense que ça va plus loin.
06:04 Je pense qu'on recrée une façon de traiter la politique.
06:08 Parce que je pense qu'on va trouver trois, le constat du fait que la société, la politique, est en train d'évoluer.
06:14 Et on va trouver des moyens de transformer la politique différemment aussi.
06:17 Donc je dirais, oui, il y a de la vulgarisation, mais je pense qu'il y a surtout une création d'un nouveau genre, en tout cas.
06:23 Et il y a aussi cette volonté d'éducation.
06:26 Parce que quelque part, quand on emploie justement la vulgarisation, c'est aussi pour éduquer, ou en tout cas donner des axes de pensée aux gens.
06:33 Moi, je sais que je plais de beaucoup de pluralisme.
06:36 Je donne mon opinion, mais j'attends que les gens se fassent leur.
06:39 C'est extrêmement important.
06:41 Et du coup, je dirais que ça va au-delà de la vulgarisation.
06:44 On ouvre le débat, on permet à des gens qui se sont complètement désintéressés de la politique, ou des débats politiques, de se réintéresser à nouveau.
06:53 On se rend compte, moi je me rends compte dans mes vidéos, qu'il y a beaucoup de gens qui, quel que soit l'âge, là on est avec beaucoup de jeunes,
06:59 qui sont tous intéressés par la politique.
07:01 Mais je me rends compte qu'il y avait des gens d'une quarantaine d'années à qui tu demandes comment on vote une loi,
07:05 et les gens ne savent pas comment on vote une loi.
07:07 Donc on a tellement déconnecté, et puis ça a été confirmé par tout le système scolaire français,
07:12 on a enlevé par exemple l'éducation civique à l'école, qui était quelque chose qui était pour moi primordial à l'école.
07:18 Donc en fait, si vous voulez, on permet aux gens d'avoir une nouvelle vision,
07:21 tout en les éduquant à la politique, tout en leur réapprenant les bases de la politique de leur pays,
07:26 et ce qui structure la démocratie française.
07:29 Donc en fait, la vulgarisation c'est le terme qui est employé parce que c'est généraliste pour tous.
07:33 Ne regardez votre contenu pas forcément parce que ça parle de politique, mais parce qu'ils s'amusent,
07:38 parce qu'ils aiment bien ça, parce que c'est drôle.
07:40 Et c'est un peu l'idée que j'ai eue avec les politiques,
07:43 c'est que j'ai voulu reprendre une tradition très française, façon les Vignoles de l'Info,
07:47 pour les éthiopiens qui ne connaissent pas les Vignoles de l'Info,
07:50 c'était une célèbre émission des années 90 de Lille,
07:53 qui parodiait les hommes politiques français souffrant d'une marionnette.
07:56 J'étais absolument fan de cette édition.
07:58 [Musique]
08:15 C'est très bien.
08:17 J'ai regardé les photos de mon fils.
08:19 [Rires]
08:21 [Musique]