Attention si vous devez vous rendre chez votre pharmacien pour aller cherche un médicament. Allez-y plutôt aujourd'hui mercredi que demain. Journée de grève nationale des pharmaciens ce jeudi.
Les revendications sont multiples.
On en parle ce matin avec Christelle Quermel, présidente du syndicat des pharmaciens de l'Hérault.
Les revendications sont multiples.
On en parle ce matin avec Christelle Quermel, présidente du syndicat des pharmaciens de l'Hérault.
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00:00 Est-ce que vous vous êtes déjà retrouvé confronté à une pénurie de médicaments ?
00:04 C'est vrai qu'on se pose la question et puis surtout ça peut nous arriver.
00:06 En ce moment c'est d'actualité.
00:08 C'est la question qu'on vous pose en tout cas ce matin au niveau des résultats, Guillaume.
00:11 Vous êtes un peu plus de 200 à avoir voté depuis hier après-midi.
00:14 Vous répondez oui à 63%, donc une très nette majorité.
00:19 Très bien, vous allez pouvoir prendre la parole au 04-67-58-6000 et nous dire ce que vous en pensez.
00:24 Si ça vous arrive régulièrement, si ça vous est arrivé, pas de problème, appelez-nous.
00:27 Christelle Carmel est la présidente du syndicat des pharmaciens de l'héros et c'est notre invité ce matin, Guillaume.
00:31 Bonjour Christelle Carmel.
00:33 Bonjour à tous.
00:34 Merci d'être venue nous rejoindre ce matin.
00:36 Journée nationale de grève dans les officines, comme on dit.
00:39 Demain jeudi, on dit que le mouvement va être très suivi.
00:42 Plus que suivi.
00:43 C'est-à-dire ?
00:44 On atteint pratiquement 100% de fermeture des pharmacies dans l'héros.
00:47 Quasiment toutes les pharmacies de l'héros fermées demain.
00:50 À quelques exceptions près.
00:52 Il y a la pénurie des médicaments, on va en parler avec vous, mais il n'y a pas que ça.
00:56 Il y a un mouvement de grogne on a l'impression au général au sein des pharmacies aujourd'hui.
01:00 Tout à fait.
01:01 La situation est plus que préoccupante puisqu'on a perdu plus de 2000 pharmacies en 10 ans sur le territoire.
01:08 Donc on est passé en dessous de la barre des 20 000 officines.
01:12 Donc on a un réel risque, on va dire, d'accessibilité et d'accès aux soins pour chacun des patients
01:18 puisqu'aujourd'hui on voit une accélération du mouvement et des fermetures d'officines.
01:23 On est à plus d'une par jour actuellement.
01:26 36 en janvier.
01:28 Et c'est dû à quoi ?
01:30 Dû à quoi ? Dû à des problèmes économiques.
01:33 Alors ça on va dire que comme dans tous les métiers, les charges augmentent.
01:38 Que ce soit les charges salariales ou que ce soit les charges fixes d'électricité et autres.
01:44 Et une baisse de la rémunération.
01:47 Donc la seule chose qui baisse actuellement en France c'est le prix du médicament.
01:51 Tout augmente sauf le prix du médicament.
01:53 Et justement la baisse du prix du médicament est aussi une des raisons,
01:57 un des facteurs qui créent la pénurie sur un certain nombre d'entre eux aujourd'hui.
02:01 C'est le principal facteur oui, c'est sûr.
02:03 Les industriels préfèrent aller vendre dans d'autres pays qu'en France.
02:08 Et donc forcément on a moins de médicaments accessibles en France dans les officines.
02:14 Alors quelques chiffres selon l'Agence de sécurité du médicament.
02:18 Des chiffres qu'elle a publiés au mois de janvier 2024.
02:22 Plus de presque 5000 signalements de rupture de stock.
02:26 Cette pénurie c'est une hausse de 30% en comparaison à 2022.
02:30 Et de 128% par rapport à 2021.
02:34 Donc la situation s'est très nettement dégradée depuis le Covid.
02:37 Déjà au moment du Covid, les pénuries existaient.
02:40 Déjà au moment du Covid les pénuries existaient.
02:42 Mais on va dire qu'on était dans une situation particulière.
02:45 Aujourd'hui ça devient vraiment préoccupant parce que 5000 ruptures,
02:48 ça veut dire pour le pharmacien plus de 12 heures par semaine,
02:51 il faut s'en rendre compte, de travail supplémentaire,
02:54 de recherche, d'une alternative thérapeutique.
02:58 Donc que ce soit en téléphonant au médecin, en faisant des démarches,
03:00 en essayant d'appeler le laboratoire en direct pour avoir des dépannages.
03:03 Donc c'est quand même 12 heures de plus de travail.
03:05 Donc ça veut dire de la mobilisation de main d'œuvre qui fait ça et qui ne fait pas autre chose.
03:09 - Mais ça veut dire que les médecins continuent à prescrire des médicaments en toute connaissance de cause ?
03:14 - Ils ne peuvent pas être au courant.
03:15 - Ils ne peuvent pas être au courant.
03:15 - Ils ne peuvent pas être au courant. Enfin on va pas leur jeter la tierre.
03:18 - Non, il ne s'agit pas de ça.
03:19 - Donc ils ne peuvent pas être au courant.
03:21 Un jour c'est une molécule, le lendemain ça en va en être une autre.
03:25 Donc voilà. Après ce qui est catastrophique c'est quand on s'adresse à une classe thérapeutique entière
03:29 et que là on n'a plus d'alternative thérapeutique.
03:32 - Alors vous reprochez effectivement, je crois, à l'industrie pharmaceutique évidemment,
03:35 de créer cette situation.
03:37 - Alors moi je ne reproche rien, ni je fais.
03:40 - On sait bien que derrière...
03:41 - Non, non, mais je peux les comprendre aussi.
03:43 Je vais vous prendre d'autres exemples.
03:45 On avait un vaccin de la grippe qui était produit en France, en Normandie, par Sanofi qui était l'Efuelda, d'accord.
03:51 Le gouvernement a décidé que la base de remboursement de ce vaccin de la grippe était trop importante.
03:57 Il n'y aura pas de ce vaccin de la grippe au mois de septembre en France.
04:01 Par contre dans tous les autres pays européens frontaliers, vous le retrouverez.
04:05 Je veux dire, je pense quand même que ce sont nos gouvernants qui font la politique.
04:12 - Oui, sauf que vous êtes d'accord sur le fait qu'il y a quand même d'un côté des industriels,
04:16 l'industrie pharmaceutique qui préfère vendre à des pays où le prix de ce médicament va être plus élevé qu'en France,
04:23 ça c'est une chose, et derrière le gouvernement, lui, il y a le trou, il y a le déficit de la sécurité sociale.
04:28 Il fait attention aux finances, c'est la conjugaison des deux.
04:30 - J'entends, mais est-on sûr que le médicament est la principale cause du déficit de la sécurité sociale ?
04:36 Posons-nous la question.
04:38 - Je crois qu'il y a demain, c'est une question qui va être examinée me semble-t-il à l'Assemblée,
04:42 parce que vous n'avez pas choisi la journée de demain par hasard.
04:45 Je crois qu'il y a une proposition de loi qui émane du groupe socialiste
04:49 qui consiste à demander au gouvernement de remonter le prix des médicaments.
04:53 Ce serait une solution pour résoudre cette crise, cette pénurie ?
04:57 - Ça fait partie des solutions, oui, en effet, pour résoudre les pénuries, je pense.
05:01 En tout cas, une partie, oui.
05:03 - Quels sont les types de médicaments pour lesquels la situation est la plus tendue aujourd'hui ?
05:09 On a beaucoup parlé de la moxiciline.
05:10 - Les antibiotiques.
05:11 Maintenant, ce sont les antibiotiques en général.
05:13 Au départ, c'était la moxiciline, mais du coup, ça s'est répercuté sur l'ensemble de la classe thérapeutique des antibiotiques.
05:18 Puisqu'évidemment, étant donné que vous n'en avez pas un, vous utilisez l'autre.
05:22 Et donc, à un moment donné, l'autre devient en rupture,
05:24 parce qu'il est beaucoup plus sollicité qu'il ne l'est habituellement.
05:26 - Il n'y en a pas d'autres, à part les antibiotiques ?
05:28 - On a eu des anti-hypertenseurs.
05:30 Surtout, évidemment, en ce moment, on a les antidiabétiques, par voie injectable.
05:34 Donc là, c'est catastrophique aussi.
05:36 - Ça pose un vrai problème en termes de santé publique ?
05:38 - Un véritable, oui.
05:40 - Vivian, on rappelle le numéro du standard ?
05:42 - Oui, 04 67 58 6000.
05:46 Est-ce que vous avez déjà été confronté à une pénurie de vos médicaments ?
05:48 C'est la question qu'on vous pose.
05:50 C'est maintenant qu'il faut prendre la parole,
05:52 il faut nous appeler pour intervenir et dire ce que vous en pensez.
05:56 04 67 58 6000.
05:58 - Christelle Kermel, il y a d'autres sujets qui vous fâchent.
06:00 Il y a la pénurie,
06:02 il y a aussi...
06:04 Vous demandez une meilleure reconnaissance de vos compétences,
06:06 et une revalorisation de vos honoraires.
06:08 Vous aimeriez que ce qu'on vient de faire avec les médecins,
06:10 on le fasse aussi avec les pharmaciens ?
06:12 - De toute manière, c'est une discussion actuelle,
06:14 avec la CNAM,
06:16 puisque nous sommes en période, justement,
06:18 de négociations économiques,
06:20 comme les médecins et comme l'ont été les kinés,
06:22 il y a très peu de temps.
06:24 Ce sont des temps comme ça,
06:26 dans nos négociations.
06:28 Là, actuellement, on est dans une négociation économique.
06:30 Donc oui, en effet, on demande une revalorisation.
06:32 Le but étant
06:34 de pouvoir justement maintenir nos officines en vie,
06:36 et qu'on arrête de voir ces fermetures,
06:38 qui vont, je vous l'assure,
06:40 s'accélérer d'ici la fin 2024.
06:42 - Ça veut dire qu'une revalorisation
06:44 empêchera ces fermetures ?
06:46 - Oui, oui.
06:48 Ça sera directement dirigé dans l'économie de l'officine.
06:50 - Et puis un mot aussi de la vente en ligne
06:52 des médicaments. Vous dénoncez aussi
06:54 un manque de régulation, parce que
06:56 beaucoup de gens sont obligés maintenant,
06:58 enfin, ils ne sont pas obligés,
07:00 mais vont se procurer leurs médicaments sur Internet.
07:02 Ça, c'est un vrai problème aujourd'hui ?
07:04 - Alors, c'est un projet. Pour le moment, c'est un projet de loi.
07:06 Ferracci, pour ne pas nommer
07:08 le député.
07:10 Mais,
07:12 pour le moment, rien n'est écrit.
07:14 Mais en effet, on nous annonce
07:16 à l'automne cette dérégulation.
07:18 Je pense que c'est un réel danger
07:20 pour la santé publique, d'accord ?
07:22 Puisque, bon, avoir accès
07:24 aux médicaments sans conseil,
07:26 c'est sans garde-fous.
07:28 Ça me paraît quand même un petit peu compliqué.
07:30 Donc, oui, on se bat contre ça.
07:32 Mais ça, ça fait des années. Je veux dire, il y a 10 ans,
07:34 quand il y a eu la dernière manifestation
07:36 des pharmaciens, qui était le 30 septembre 2014,
07:38 c'était déjà le problème.
07:40 - Il y a Liliane qui veut intervenir ce matin.
07:42 Elle est à Montpellier. Bonjour, Liliane.
07:44 - Oui, bonjour, messieurs, dames.
07:46 - Alors, on vous écoute.
07:48 - Il y a plusieurs mois, j'ai été embêtée
07:50 avec un médicament pour mon cœur,
07:52 la tachycardie, qui s'appelle flécaïne.
07:54 Et la cardio,
07:56 que j'ai contactée, elle m'a dit "Oui, c'est national,
07:58 mais faites toutes les pharmacies de Montpellier
08:00 pour arriver à la trouver."
08:02 Alors, voilà. Donc, j'ai téléphoné
08:04 à droite, à gauche, et j'ai réussi à en trouver
08:06 une à droite, une à gauche, et tous les mois,
08:08 c'est le même problème de dire "Est-ce que je vais trouver
08:10 ce médicament ?" Voilà.
08:12 - Merci, Liliane, pour votre témoignage.
08:14 Un témoignage qui ne vous surprendra pas, j'imagine,
08:16 Christelle Carmel. - Absolument pas.
08:18 Il y a aussi Daniel qui veut intervenir.
08:20 Il est à Cazoule-les-Béziers. Bonjour, Daniel.
08:22 - Bonjour. - On vous écoute, Daniel.
08:24 - Alors, moi, je suis diabétique
08:26 et je dois me piquer toutes les semaines.
08:28 - Oui.
08:30 - Et, bon, ça fait la troisième fois
08:32 que mon médicament
08:34 est en rupture de stock.
08:36 Et le mois dernier,
08:38 j'ai dû attendre une semaine
08:40 pour avoir mon médicament.
08:42 Et mon médecin n'avait pas
08:44 d'autres médicaments
08:46 de remplacement.
08:48 - Donc, un vrai problème pour vous.
08:50 - Bah oui, parce que
08:52 une semaine sans traitement,
08:54 c'est tristonné, quand même.
08:56 - Merci, Daniel. C'est-à-dire qu'il faut
08:58 dire à ceux qui nous écoutent,
09:00 il faut anticiper le plus possible,
09:02 ne pas attendre le dernier moment. - Non. Je peux pas
09:04 vous laisser dire ça. - Bah, je sais pas.
09:06 - Si tout le monde anticipe, on va être à nouveau
09:08 dans le même problème. Vous voyez ce que je veux dire ?
09:10 - Non, franchement. - Mais c'est ce que je vous ai expliqué.
09:12 On est sur la flécaïne.
09:14 C'était déjà le gros problème. On va dire que la flécaïne,
09:16 c'est un peu rentré dans l'ordre.
09:18 Là, aujourd'hui, on est sur les antidiabétiques, ce que je vous disais
09:20 il y a deux minutes. - Mais si on peut pas attendre le dernier moment,
09:22 avec le risque... - Je sais bien.
09:24 Mais si vous voulez, s'ils anticipent trop,
09:26 si tout le monde anticipe trop, on va encore
09:28 à nouveau aggraver le phénomène.
09:30 - C'est comme l'essence. C'est un peu le même phénomène. - Exactement pareil.
09:32 - Sauf que là, il s'agit de santé quand même. C'est pas tout à fait
09:34 la même chose non plus.
09:36 - Je pense qu'on fait vraiment notre maximum de notre côté
09:38 pour essayer en tout cas
09:40 de trouver toutes les solutions
09:42 qui peuvent être possibles. Et c'est pour ça que ça nous mobilise
09:44 beaucoup de
09:46 personnes pour s'occuper
09:48 de ces problèmes-là. - Allez, un dernier appel.
09:50 - On va écouter Anija de Cerse. Bonjour Anija.
09:52 - Oui, bonjour
09:54 tout le monde. Voilà, moi
09:56 j'appelle aussi. Je suis dans le même cas.
09:58 Je suis diabétique. J'ai besoin
10:00 d'avoir les piqûres d'Ozempic
10:02 une fois par semaine.
10:04 Et on est en pénurie.
10:06 Je fais toutes les pharmacies du coin.
10:08 Quand j'arrive à en trouver, je suis bien contente.
10:10 Le problème, il est qu'on ne peut pas nous avancer
10:12 les piqûres pour deux mois
10:14 d'avance. C'est un mois.
10:16 Donc voilà, au bout de
10:18 trois semaines, on cherche toutes les pharmacies.
10:20 On m'a proposé
10:22 un remplaçant d'une piqûre
10:24 de Trinicity. Je l'ai eu
10:26 au début. Je n'en veux plus. On dirait
10:28 une bombe qui vous rentre dans le ventre.
10:30 C'est une piqûre très douloureuse.
10:32 Je n'en veux pas. Voilà.
10:34 Donc Ozempic, nous en avons
10:36 manque. Et c'est grave.
10:38 C'est grave pour nous les malades.
10:40 - Bien sûr. On comprend et on
10:42 entend ce que vous nous dites Anija de ce matin.
10:44 Merci de nous avoir
10:46 appelés pour nous le raconter.
10:48 On sent quand même qu'il y a beaucoup de désarroi
10:50 de la part de nos auditeurs ce matin.
10:52 Pour qui c'est un vrai problème. Une journée de grève,
10:54 ça va régler le problème,
10:56 évidemment. Mais vous en espérez quoi ?
10:58 - Je n'ai pas dit que ça allait régler
11:00 le problème. Le but c'est vraiment
11:02 de sensibiliser
11:04 l'État, nos gouvernants, et de
11:06 faire comprendre que le maillage
11:08 territorial, les pharmacies
11:10 sur l'ensemble du territoire français
11:12 sont importantes et ont
11:14 une valeur ajoutée. Je veux dire, on l'a
11:16 prouvé je pense pendant toute la crise Covid
11:18 que c'était... La pharmacie c'est
11:20 quand même le professionnel de santé
11:22 accessible 24h/24, 7j/7
11:24 sans rendez-vous.
11:26 Donc à un moment donné, si on
11:28 doit donner... Alors je n'ai pas dit qu'il fallait donner plus d'argent aux pharmaciens
11:30 qu'aux autres. Mais
11:32 à un moment donné, il faut quand même se rendre compte
11:34 du bénéfice qu'on a pour la santé
11:36 publique et pour l'accès aux soins
11:38 pour l'ensemble de la population. - Je viens de me dire une question rapidement,
11:40 vous assurez quand même les urgences ?
11:42 - Évidemment. Évidemment, parce
11:44 qu'on ne laissera pas la population.
11:46 Donc évidemment, il y a des pharmacies qui sont
11:48 dédiées sur le département
11:50 aux urgences du jour.
11:52 Donc là par contre, j'appelle l'ensemble
11:54 des patients et de la
11:56 population à surtout aller chercher
11:58 demain que vraiment les urgences du jour
12:00 et pas à faire leur renouvellement mensuel
12:02 pour quand même laisser aussi ces pharmacies
12:04 pouvoir justement
12:06 assurer les urgences et ne pas être débordées
12:08 par d'autres petits soucis
12:10 qui pourraient attendre le vendredi. - On n'y va pas pour acheter des boules
12:12 qui aissent. - C'est ça. - Merci beaucoup
12:14 Christelle Carmel, présidente du
12:16 Syndicat des Pharmaciens de l'Hérault. - Merci pour votre invitation.
12:18 - Vous pouvez réécouter cette interview en allant
12:20 sur notre site internet francebleu.fr
12:22 beaucoup plus léger. Est-ce que vous savez qu'il existe
12:24 des clubs, des fans
12:26 de croix verte de pharmacies ? Parce que j'en
12:28 fais partie. - Pas du tout. - Mais si, ça existe.
12:30 - C'est vrai ? Ils s'appellent comment ?
12:32 - Bon, sinon ça n'a pas un nom particulier, mais on se partage
12:34 les croyus. - Les croix vertes dites. - J'en sais rien,
12:36 mais en tout cas, parce que vous savez que c'est génial, les croix
12:38 des pharmacies, il n'y en a pas une qui clignote de la même manière,
12:40 il y en a qui clignotent beaucoup, il y en a qui décrivent
12:42 la température dedans et tout,
12:44 il y a des fans. Voilà, donc
12:46 j'en fais partie, mais je suis suivi.
12:48 - Il y a pas de...
12:50 - J'ai découvert une nouvelle passion.
12:52 - Ouais, ouais.
12:54 - Il est presque 8h, c'est l'heure de retrouver
12:56 les infos avec Sébastien Garnier.