Bruno Retailleau, sénateur du groupe Les Républicains, était l'invité du Face à Face d'Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC.
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00:00 il y a un problème qui est un problème grave.
00:02 Et vous savez que beaucoup de pays, la Finlande, la Norvège, la Suède,
00:07 il y a quelques mois, l'Angleterre, l'Espagne est en train de faire marche arrière aussi
00:11 parce que ces pays sont allés très, très loin pour faciliter
00:15 chez des mineurs, chez des enfants, les transitions de genre.
00:18 Très bien. Moi, il ne me revient pas de dire s'il y a dysphorie ou pas.
00:21 Je ne suis pas médecin.
00:22 Dysphorie, c'est le fait de se sentir garçon dans un corps de fille ou fille dans un corps de garçon.
00:27 Je vais vous dire ce que nous avons voulu faire.
00:28 Simplement, on sait très bien que dans ces âges, notamment de puberté, d'adolescence,
00:33 on peut se sentir mal dans son corps.
00:35 Et nous ne voulons pas que certains poussent des jeunes qui se sentiraient mal,
00:39 qui voudraient peut être à un moment donné transitionner sans trop savoir pourquoi.
00:43 On ne veut pas de traitements qui soient irréversibles.
00:45 Par exemple, la chirurgie parfaite, par exemple, les traitements hormonal.
00:49 Vous ne voulez pas que ces traitements-là aient lieu quand ils sont mineurs.
00:52 Exactement. Vous ne voulez pas interdire ces possibilités là.
00:56 Bien sûr que non.
00:57 Moi, je pense que la dysphorie de genre existe vraiment.
00:59 Il faut la prendre en charge, mais il faut l'encadrer.
01:01 C'est la raison pour laquelle on a prévu des équipes médicales pluridisciplinaires
01:06 dans les CHU pour que les charlatans soient laissés de côté.
01:10 Voilà.
01:10 C'est qui les charlatans ?
01:11 Je ne sais pas. Les militants, les gens qui poussent des jeunes à transitionner.
01:16 Le problème, c'est quand on est mal dans son corps.
01:18 Pour savoir si c'est une dysphorie de genre, ça n'est pas simple.
01:20 Et ce que je veux dire aussi solennellement, c'est que un ressenti,
01:25 un ressenti intime ne fait pas un diagnostic.
01:27 Ça peut être, par exemple, une orientation homosexuelle.
01:30 Il faut l'assumer. C'est tout.
01:31 Il n'y a pas besoin de changer son corps si on a cette orientation là.
01:34 Il faut simplement que le jeune se fasse à cette idée.
01:37 Et ce que nous avons voulu simplement, c'est de dire attention,
01:40 il y a des pays qui ont été beaucoup plus tôt, assez loin, et qui reviennent en arrière.
01:44 Mais le changement de genre et la question de l'orientation sexuelle sont pour vous liés ?
01:46 Non, non.
01:47 Je veux dire que quand un jeune se sent mal dans son corps,
01:50 et c'est le témoignage d'un médecin dont je vous parle, d'une jeune fille
01:54 qui voulait transitionner.
01:57 Et au fil de consultation, il se rend compte que finalement,
02:00 il y avait une orientation homosexuelle.
02:02 Le médecin lui dit, mais est-ce que tu ne devrais pas plutôt l'assumer ?
02:05 Plutôt que de vouloir recourir à une chirurgie, à l'hormonothérapie,
02:08 ça peut être lourd.
02:11 Et surtout, notamment la chirurgie, mais l'hormonothérapie,
02:14 il peut y avoir des choses qui sont irréversibles.
02:16 Et vous savez, on a eu, par exemple, Jacques-Léonard Sage-Brinaud
02:19 et le groupe de travail de mon groupe, LR, a recueilli des témoignages,
02:24 c'est terrible, de jeunes qui ont été incités à transitionner.
02:27 Ils ont commis un certain nombre d'actes,
02:29 notamment chirurgicaux, hormonaux, qui sont irréversibles.
02:32 Merci.
02:33 Et alors qu'ils voudraient faire machine arrière.
02:34 Donc, beaucoup de respect, beaucoup de respect pour les transgenres.
02:38 Peu importe, ce n'est pas notre souci.
02:40 On veut simplement s'assurer qu'il y a un encadrement médical,
02:43 qu'on ne se précipite pas chez les jeunes pour ne pas créer des conséquences