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00:00:00Bonjour à tous et à toutes, bienvenue dans ce premier webinaire de la COP
00:00:05planification écologique Bourgogne-Franche-Comté consacré à la
00:00:08thématique mieux se loger. On est nombreux en ligne et je vous en
00:00:14remercie. Je m'appelle Rémi Proust, je suis le secrétaire général de la COP
00:00:18auprès de la préfecture de région et mes différents collègues vont se
00:00:22présenter au fur et à mesure de leurs interventions.
00:00:24Premièrement, je voulais vous proposer qu'on enregistre ce webinaire
00:00:31suite aux différentes demandes que l'on a reçues. En cas de désaccord, je vous
00:00:35remercie de nous l'indiquer dans le chat. Ce webinaire pourra être ensuite
00:00:39reprojeté sur le site de la COP Bourgogne-Franche-Comté qui a été mis
00:00:44en ligne récemment. Vous trouverez le lien dans le chat
00:00:47cop-bfc-verdemain.fr. Deuxièmement, vous dire que le fonctionnement de ce
00:00:54webinaire, vous allez avoir quatre temps. Un premier temps, une introduction sur le
00:01:00sens de la démarche par l'ADREAL, la direction régionale de l'environnement,
00:01:04de l'aménagement et du logement. Un deuxième temps consacré aux enjeux et
00:01:08aux leviers nationaux de la thématique du logement, présenté par le secrétaire
00:01:12général à la planification écologique. Ensuite, un troisième temps consacré aux
00:01:16enjeux et aux leviers de notre région, Bourgogne-Franche-Comté par l'ADREAL.
00:01:22Enfin, un dernier temps d'échange où nous aurons trois témoignages
00:01:27d'acteurs qui vont illustrer les grands enjeux, les freins, les leviers et les
00:01:32actions possibles sur cette thématique du logement. Enfin, un temps d'échange dans
00:01:36le chat. Le fonctionnement du chat est très simple, vous posez vos questions
00:01:40dès à présent. Nous avons une équipe qui, ici, va les lire et les préparer et
00:01:45nous y répondrons dans la mesure du possible en direct. Mais également, toutes
00:01:49ces questions et toutes vos contributions, on vous propose
00:01:53notamment de proposer le maximum d'actions et d'idées autour des
00:01:59enjeux et des freins à la thématique du logement pour en nourrir les
00:02:03futurs ateliers que nous allons organiser en
00:02:07région dès le mois de juin avec, bien sûr, du coup, notre site internet,
00:02:13nos outils. Vos réponses et vos propositions alimenteront la
00:02:18FAQ qui sera sur notre site, alimenteront également, du coup, tous nos débats et
00:02:22toutes nos contributions à venir qui nous permettront d'aller jusqu'à
00:02:26l'écriture d'une feuille de route régionale sur la planification écologique.
00:02:30Enfin, vous dire en introduction qu'au-delà de ce webinaire, nous
00:02:36vous solliciterons pour une phase très intense de contributions sur la plateforme
00:02:42ouverte du site internet, des contributions libres que vous
00:02:45pourrez contribuer dans les prochains jours et
00:02:50prochaines semaines, donc ne vous privez pas, nous sommes preneurs de toutes vos
00:02:54contributions et merci encore pour toutes les réactions que vous pourrez
00:02:57avoir dans le cadre de ce webinaire. Sans attendre, je vais passer la parole
00:03:02à Virginie Pucelle, directrice adjointe de l'ADREAL, pour l'introduction du
00:03:05webinaire. Donc bonjour à tous, vraiment une
00:03:09introduction très courte mais sur les enjeux généraux de la planification
00:03:14écologique. Finalement, pourquoi aujourd'hui la France se lance dans cette
00:03:18démarche de planification écologique ? Vous allez voir cette démarche, elle
00:03:23repose vraiment sur deux enjeux extrêmement importants, le premier étant
00:03:27la décarbonation et la limitation des gaz à effet de serre et le deuxième
00:03:33pilier étant la préservation du vivant, de la biodiversité et de nos ressources.
00:03:37Pourquoi de manière très générale, aujourd'hui effectivement le
00:03:41réchauffement climatique est directement lié à la quantité de gaz
00:03:45à effet de serre présent dans l'atmosphère et donc effectivement plus
00:03:48on émet de gaz à effet de serre, plus la température à surface du globe
00:03:52augmente. Ces émissions de gaz à effet de serre, notamment le CO2
00:03:58mais pas que, sont directement en fait liées aux énergies fossiles, donc le
00:04:04charbon, le pétrole et le gaz. Plus effectivement on brûle ces
00:04:09énergies fossiles, plus on émet du gaz à effet de serre et ce qui est très
00:04:13illustratif sur ce sur ce schéma, c'est qu'en fait il y a vraiment un écart
00:04:17entre l'évolution de la population et l'évolution de nos besoins en énergie
00:04:22fossile, il y a un facteur de 100 entre les deux, donc on voit qu'effectivement on a
00:04:26de plus en plus, nos modes de vie font que nous sommes de plus en plus
00:04:31dépendants et que nous émettons de plus en plus de gaz à effet de serre lié
00:04:35effectivement à cette dépendance aux énergies fossiles. Ce qui engendre donc
00:04:39effectivement un réchauffement climatique scientifiquement mesuré,
00:04:44vous avez sur ce graphe en fait la référence, le zéro en fait, et la
00:04:49température moyenne sur la surface de la terre sur la période 91-2020 et donc
00:04:55vous voyez l'évolution des écarts par rapport à cette moyenne depuis les années
00:04:591940 jusqu'à aujourd'hui, on voit que depuis les années 2000 en gros, on est
00:05:04constamment au dessus de cette moyenne au niveau de la température de l'air au
00:05:10niveau du globe avec effectivement une accélération du réchauffement
00:05:14cette dernière décennie. Pour illustrer aussi l'accélération de ce réchauffement
00:05:21climatique, si nous zoomons en fait sur l'Europe, nous sommes passés en
00:05:2610 000 ans avec un réchauffement de plus 5 degrés de la période glaciaire à la
00:05:31période que l'on connaît aujourd'hui, donc plus 5 degrés en 10 000 ans,
00:05:35que va-t-il se passer effectivement si en Europe la température augmente en
00:05:39moyenne entre 2 à 4 degrés mais non plus en 10 000 ans, en 250 ans, ce qui sont
00:05:43effectivement les scénarios aujourd'hui édictés. Sur une échelle de temps, cette
00:05:53frise illustre aussi l'accélération de ce réchauffement, les lignes en blanche
00:05:59en grise sont en fait la température moyenne sur la période 1850-1900 et
00:06:06effectivement plus on va sur des mesures, sur des couleurs rouges foncées,
00:06:11plus on est en augmentation par rapport à cette moyenne, donc on voit là ici on
00:06:15est en 2020, on voit qu'effectivement pour une personne qui naît en 2020, elle
00:06:20connaîtra à 70 ans de sa vie différents scénarios de réchauffement
00:06:26parmi les hypothèses les plus pessimistes, aux hypothèses les plus
00:06:29optimistes, mais en tout cas aujourd'hui, à génération d'une vie humaine,
00:06:34cette génération là va connaître des réchauffements climatiques non connus
00:06:39jusqu'alors par l'espèce humaine. Concrètement en France, plus 4 degrés en
00:06:452100, cela peut signifier quoi ? Vous avez juste une carte en fait des records
00:06:50possibles que l'on pourrait observer autour de 2100 avec une hypothèse de
00:06:55réchauffement de plus 4 degrés, avec effectivement pour la Bourgogne
00:06:58Franche-Comté, donc dans le nord-est de la France, des pics qui peuvent aller
00:07:02jusqu'à 55,3 degrés Celsius, donc estimé par Météo-France, alors que les
00:07:06on va dire les records actuels sont plutôt autour de 42,4 degrés Celsius,
00:07:12donc plus de 10 degrés sur ces températures records. Très
00:07:18concrètement, les impacts du changement climatique ont des énormes effets,
00:07:22vont se traduire concrètement par des évolutions de température, par des
00:07:26modifications des précipitations, avec des périodes de sécheresse plus
00:07:30importantes, mais aussi des périodes de pluie intense beaucoup plus courte et
00:07:34rapprochée et intense, et une augmentation du niveau de la mer.
00:07:38Tout ceci a des impacts bien entendu sur notre santé, quand on voit
00:07:42effectivement le sujet de gestion des étés caniculaires,
00:07:48impact évidemment sur l'agriculture, sur la forêt, sur la ressource en
00:07:52eau, sur les côtes, on est moins concerné dans notre région, et bien
00:07:56entendu sur la biodiversité. Si on ramène maintenant un peu au sujet de
00:08:02l'individu, on voit aussi que tout l'enjeu de la planification écologique
00:08:06que l'on veut travailler est aussi un sujet de justice sociale et de
00:08:12juste effort réparti entre les moyens et les compétences de chacun.
00:08:17Si on se place au niveau d'un individu, pour un français moyen,
00:08:23un français moyen émet entre à peu près 30 kg de CO2 par jour par personne,
00:08:28pour les populations sur les bas niveaux de revenus, 14 kg de CO2 par jour et par
00:08:34personne, et sur les 10 % de la population CSP+, 70 kg de CO2 par
00:08:38jour et par personne. Ici nous voyons en fait le sujet des
00:08:44énergies fossiles, enfin du mix électricité énergie fossile actuel,
00:08:49en 2022 en France. On voit qu'effectivement encore en 2022, les
00:08:54transports sont complètement dépendants des énergies fossiles, et en ce qui
00:08:58concerne l'industrie, le résidentiel, qui concerne plus particulièrement notre
00:09:01webinaire aujourd'hui, on est à peu près dépendant mi-électricité, mi-énergie
00:09:07fossile. Au-delà du sujet du réchauffement climatique, le deuxième
00:09:12grand pilier de la planification écologique concerne effectivement la
00:09:18biodiversité, le changement d'usage des sols. Le changement climatique n'est qu'une
00:09:23des limites planétaires connues, et effectivement on voit que tout le
00:09:28système est lié, notre planète finalement est limitée, a des ressources limitées, et
00:09:32au-delà du changement climatique étant jeu, on voit effectivement que le sujet,
00:09:37notamment du vivant, est extrêmement imbriqué. Si je prends une image, un
00:09:42petit peu peut-être l'image d'une tour Eiffel avec des milliers de boulons, on
00:09:47peut enlever des dizaines et des centaines de boulons sans que rien ne se
00:09:51passe, et il suffit d'en enlever un pour que tout s'écroule. C'est un peu le
00:09:54système, je dirais, de tout ce système qui est intimement imbriqué.
00:10:01Donc la biodiversité, effectivement le vivant, est essentiel aussi à
00:10:05l'existence humaine, au niveau de la santé, de la fertilisation des
00:10:09sols, de la pollinisation, et aujourd'hui dans les scénarios aussi mis sur la
00:10:16table, dans les prochaines décennies environ 20% des espèces pourraient
00:10:21disparaître. Et donc on voit effectivement que ce sujet est un tout, le sujet
00:10:26effectivement des conditions, je dirais, de survie de l'espèce humaine, des
00:10:31espèces animales et végétales, et de l'environnement, et toute cette démarche
00:10:35de planification écologique va nous forcer en tout cas à démontrer que les
00:10:41actions que l'on va travailler, proposer et co-construire sont vraiment en
00:10:46cohérence et forment un tout. D'où le sujet effectivement de la planification
00:10:52écologique. Vous voyez que les enjeux concernent le
00:10:57climat, la biodiversité, l'adaptation au changement climatique, nos ressources
00:11:00essentielles et in fine finalement la santé humaine. Et donc la
00:11:06planification écologique se décline autour de six thèmes. Mieux se loger,
00:11:10mieux produire, mieux se nourrir, mieux consommer, mieux préserver, mieux se
00:11:14déplacer. Et à travers ces six thèmes, l'objectif est effectivement de
00:11:19travailler des leviers qui vont pouvoir être très impactants pour finalement
00:11:24nous adapter à vivre au mieux dans notre planète finie. Voilà cette introduction
00:11:29très généraliste. Merci beaucoup Virginie, c'était vraiment important de reposer ces
00:11:36grands enjeux et ces grandes données internationales et nationales. Merci et je
00:11:42vais passer la parole pour ce deuxième temps au secrétaire général pour la
00:11:46planification écologique, donc Victoria Silbert et Léa Dardenne, pour 20 minutes
00:11:51de présentation des enjeux et leviers nationaux qui sont repris dans le
00:11:56plan Se loger. Merci à toutes les deux, je vous donne la parole, le diaporama est lancé.
00:12:02Super, bonjour à tous et à toutes. Nous sommes l'équipe territorialisation au sein de l'IGPE et donc
00:12:11pour les 20 minutes, une présentation de ce qu'on fait dans le cadre de la planification
00:12:19écologique de manière générale au national et du coup comment est-ce que les différents objectifs
00:12:30ont été territorialisés pour les COP. Mais déjà, en premier point d'introduction, les COP régionales
00:12:37ont été lancées dans toutes les régions de France, or, aujourd'hui, l'enjeu n°2 a été lancé
00:12:42en Guyane et Mayotte. Et ces COP sont co-animées par la préfecture des régions et les conseils
00:12:53régionaux et qui portent l'exercice qui cherche à territorialiser la planification écologique.
00:13:02Elles reposent vraiment toutes sur quatre piliers. Un pilier autour d'une vision tangible et concrète
00:13:08des leviers et des marches à franchir à la maille régionale de ce qui doit être fait pour atteindre
00:13:14les cibles que l'on s'est fixées et en vue d'atteindre les objectifs qui viennent d'être
00:13:17mentionnés. Un deuxième qui est le constat de priorité pour l'action territoriale et qui repose
00:13:22sur le diagnostic issu de toutes les régions des collectivités dont une partie va être mentionnée
00:13:27tout à l'heure sur cet élément-là qui vient d'être fait au niveau de votre région. Ensuite,
00:13:35des débats et travaux mobilisant l'ensemble des participants, ça c'est la phase qui est
00:13:39devant vous. Et enfin, une focalisation sur des actions concrètes et une feuille de route
00:13:44concrète pour 2030. Ce que je vous propose là c'est de détailler un peu cette partie vision
00:13:53tangible des leviers et des marches à franchir et justement le zoomer sur ce qui nous intéresse
00:13:58aujourd'hui qui sont les leviers liés à ce loger. Cette vision tangible des leviers,
00:14:03ce qu'on a fait en entrée de COP, au démarrage des COP, c'est de proposer deux pierres à casser,
00:14:11une mise de jeu qui sont les panoramas des leviers de la décarbonation d'une part,
00:14:18donc c'est un petit nom qui s'appelle le mondrian pour certains étant donné que j'ai vu qu'il y a
00:14:24des couleurs sur la bouche, et qui s'accompagnent du panorama des leviers de biodiversité et gestion
00:14:29de l'ensemble. Ce qui est derrière c'est qu'en fait il y a une quarantaine de leviers sur lesquels
00:14:34repose la transition écologique et qui font écho aux objectifs que la France s'est fixée au niveau
00:14:42national voire européen, qui sont d'une part la stratégie nationale bas carbone, en page suivante,
00:14:48merci beaucoup, la stratégie nationale bas carbone, SNBC, c'est la production du
00:14:57fil 455 au niveau européen et qui nous engage à baisser de moins de 50% les gaz à effet de serre
00:15:05en 2030 par rapport à 1990. Concrètement, étant donné tout ce qui a été fait aujourd'hui,
00:15:13c'est faire davantage en fait de ce que nous avons fait sur les 33 dernières années,
00:15:18aujourd'hui on a à peu près à mi-chemin cet objectif. Donc c'est ça qui est derrière le
00:15:24sujet du panorama des leviers de décarbonation. À cela s'accompagnent un certain nombre de leviers
00:15:29liés à la biodiversité, d'ailleurs on a comme sous-latent la stratégie nationale biodiversité,
00:15:34SNB, qui cherche à deux choses essentiellement réduire les pressions épicéliaires sur les
00:15:39biodiversités, donc protéger, lutter contre l'épicéliation, lutter contre l'évolution,
00:15:46et puis restaurer les biodiversités dégradées partout où c'est possible, donc c'est la
00:15:50restauration des écosystèmes, les continuités écologiques, la réduisance du système forestier,
00:15:55etc. Tout ça devient une quarantaine de leviers parmi lesquels une partie est liée à,
00:16:03si on prend le détail de la SNBT, donc de moins de 55%, la partie de décarbonation pure qui était
00:16:11à gauche du slide. Ce qui a été fait, vous avez la première brique en 1990, la dernière brique qui
00:16:17est la suite de 2030, et donc vous voyez que l'objectif là est de faire moins de 55% au
00:16:22niveau national, en or international, c'est-à-dire les bénéfices qui sont produits sur le territoire
00:16:27français. 2019, sur la base des travaux de la planification écologique, elle repose sur l'année
00:16:362019, qui est l'année dans laquelle on a les dernières données pour l'ensemble des leviers.
00:16:402019, ça vaut près à mi-chemin, et donc on voit bien que ce qu'on a essayé de faire au niveau de
00:16:46la planification écologique, au niveau national, c'est d'imaginer quel pourrait être le temps
00:16:55de brique qui nous permettrait d'atteindre la suite de 2030, sur la base de 2019, dans un
00:17:03univers si possible faisable technologiquement, faisable financièrement, enviable, juste,
00:17:12en tout cas qui cherche à avoir un équilibre entre les différents secteurs et les différentes
00:17:16maturités des leviers que l'on a en face. Et donc, quand on regarde ensuite les différents blocs,
00:17:22il y a une partie qui est proche de 2030 et nous tendons à la prendre en compte, et en fait,
00:17:28tous les grands blocs là que vous voyez colorés autour des leviers de planification écologique,
00:17:33c'est la baisse des émissions, c'est les leviers que l'on cherche à mettre en oeuvre pour faire
00:17:38baisser ces émissions. On voit bien dans les différentes couleurs que les différents secteurs
00:17:44ne sont pas mis à contradiction à la même hauteur, et si on prend un bâtiment qui est la partie grise
00:17:50foncée, et qu'on voit mieux ici, c'est la partie, donc le troisième bloc, après le transport en
00:17:55orange et l'agriculture en vert, les bâtiments, étant donné la maturité de ces leviers,
00:18:01ce sont un des leviers sur lesquels on va avoir une action la plus attendue, la plus rapide. Par
00:18:08rapport à, par exemple, l'agriculture, sur laquelle la baisse des émissions attendue est de 18%,
00:18:14puisqu'on est sur des sujets de temps beaucoup plus longs, qui sont beaucoup plus difficiles à
00:18:19mettre en oeuvre. Donc, ça vous donne déjà une idée de la marche à franchir, étant donné la
00:18:23complexité, déjà, qui existe dans la partie bâtiment. Et c'est donc cette logique-là qui
00:18:30fait qu'on arrive à ce qu'on appelle le Mondrian, le panorama des leviers de décarbonation. Le
00:18:34panorama des leviers de décarbonation, c'est quoi ? C'est les différents leviers qui sont à notre
00:18:41main, et qui permettent justement de baisser les émissions entre un 2030 tendanciel et un 2030
00:18:47fossile, qui est en accord avec notre objectif de moins de 55%. Derrière ça, en fait, il y a des
00:18:53leviers, et les leviers, ce sont des actions concrètes que l'on peut mettre en place pour
00:18:59atteindre cette cible. Si je prends, par exemple, dans la partie bleu-clair, la partie transports
00:19:08de voyageurs, on va avoir les voitures électriques. On a donc, au niveau national, 11 millions de tonnes
00:19:14que l'on va chercher à abattre, à réduire, grâce à l'électrification des voitures, par rapport
00:19:20aux tendanciels sur les voitures thermiques pour le prochain horizon 2030. Donc, toutes les actions
00:19:25de politique publique, mais aussi l'engagement des ménages et des entreprises vont être, d'ailleurs,
00:19:32cette cible d'électrification du parc de voitures. Cette cible ne veut pas dire qu'en 2030, on va
00:19:38avoir 100% de voitures, loin de là, on va avoir 15% de voitures, c'est ça l'objectif, c'est-à-dire
00:19:43un effort qui est quand même assez engageant, qui est assez ambitieux, et qui demande un
00:19:49accompagnement assez fort de ses secteurs économiques en transition. Néanmoins, il paraît
00:19:55atteignable qu'il ne veut pas dire non plus qu'on va demander à tous les Français de changer sa
00:19:59voiture, et même à toutes les voitures achetées, à être électriques. Sur la partie bâtiment, et on va
00:20:06revenir dessus, on a 6 leviers autour du changement des chaudières, notamment chaudières à feu et
00:20:12à gaz, dans le bâtiment présidentiel et l'intertiaire. Et puis ensuite, il y a les leviers
00:20:18liés à l'isolation des bâtiments, puis après la sobriété des bâtiments, la baisse des températures,
00:20:23le chauffage et la hausse de temps de climatisation. Donc ça, c'est un peu pour le cadre général,
00:20:31qui permet de planter un peu le décor sur comment on travaille au niveau national de la
00:20:38planification écologique, et quel est en fait le terrain de jeu décoré. Du coup, je propose de
00:20:46zoomer sur les détails des leviers des bâtiments. Vous ayez derrière une compréhension de quelles
00:20:54sont les sous-jacences techniques et les hypothèses qui ont été prises en compte dès lors qu'on parle
00:21:01de ces leviers-là. Un point important dans le cadre des COP, c'est par définition, dès lors qu'on va
00:21:10chercher à modéliser ces leviers, on va toujours avoir deux tendances qui se confrontent. Une tendance
00:21:19à la surcomplexification et les modélisations extrêmes pour être le plus précis et pertinent
00:21:24possible. Et en même temps, une tendance à une sorte de simplification des hypothèses,
00:21:28de façon à ce qu'elles puissent être communicables, et puis qu'on puisse comprendre vraiment sur quoi
00:21:32on peut agir. Là, on a un peu un mélange des deux. Derrière, il y a des modélisations assez
00:21:37complexes. Néanmoins, ce que je vais vous donner là, c'est un peu les points les plus importants à
00:21:41avoir en tête pour comprendre vraiment ces leviers, plutôt dans une vision assez simpliste et du coup
00:21:47un peu simplificateur. Mais pour que vous compreniez quelles sont les grandes hypothèses fondamentales
00:21:53qui sont prises en compte et qui sont le terrain de jeu initial derrière les cibles de la stratégie
00:22:03de décarbonation. Sur le bâtiment, comme je vous le disais tout à l'heure, et on peut voir en page
00:22:10suivante, les émissions en 2019 sont de 67 millions de tonnes au niveau national et l'objectif c'est
00:22:17d'arriver à 30 millions de tonnes, c'est-à-dire moins de 61% en 2030. Avec comme principal levier
00:22:23la sortie en partie du sud des raffioules et le levier historique sur lequel d'ailleurs la France
00:22:30est déjà beaucoup décarbonée mais sur lesquelles il y a encore beaucoup de choses à faire. Une partie
00:22:35du gaz et puis l'isolation et la sécurité. La partie biogaz ici n'est pas traitée, ce qui est
00:22:41traité dans la partie production de biogaz. Point important dans cette vision là, c'est qu'on est
00:22:49en inventaire national, c'est-à-dire en émissions directes. Les émissions indirectes ne sont pas
00:22:54prises en compte. Qu'est-ce qu'on entend par émissions indirectes ? La production d'énergie
00:22:58n'est pas prise en compte. Dès lors que je passe à l'électrique, les émissions électriques qui sont
00:23:04du scope 2 pour les bâtiments se trouvent dans la partie production d'énergie. Du coup, il justifie
00:23:10une partie de pourquoi on va autant baisser les émissions dans la partie bâtiment. Parce que si
00:23:16on électrifie, on arrive avec des émissions égales à zéro. On n'entend pas non plus ici sur la partie
00:23:23fabrication des matériaux de construction, de rénovation et d'équipement. Ces émissions sont
00:23:28comptabilisées dans le cadre industriel dès lors que ces matériaux sont produits en France. On n'est
00:23:32pas en international, on n'est pas en émissions directes. Ce qui est un vrai sujet et probablement
00:23:40fera partie de futures études, mais il faut bien commencer quelque part. Et le sujet de l'artificialisation
00:23:47des sols n'est pas pris en compte exactement dans celui-là. Il y a un levier spécifique,
00:23:52la sobriété foncière, qui se retrouve dans la partie espaces verts. Voilà un peu sur la partie
00:23:59introductrice. Si je zoome un peu sur nos différents leviers, on en a trois qu'on veut
00:24:05traiter aujourd'hui. Un qui est autour de la suppression progressive des soudiers reculés.
00:24:10Ce levier est assez simple à comprendre. Il porte sur la suppression des soudiers reculés dans les
00:24:15bâtiments, que ce soit sur les tertiaires ou sur les résidentiels. Pourquoi ? Parce qu'en 2019,
00:24:2212% de la consommation énergétique du secteur résidentiel est tertiaire. C'est le mode de
00:24:27chauffage plus émetteur, trois fois plus que la moyenne. Donc effectivement, la sortie du fioul
00:24:32est un enjeu important et travaillé depuis longtemps pour la décarbonation du secteur de bâtiments.
00:24:40Le constat est qu'aujourd'hui, on est bien sur une tendance à la suppression des soudiers reculés,
00:24:46mais que cette tendance n'est pas assez rapide. Il faudrait 20 ans pour que les résidentiels
00:24:50aient 40 ans pour le tertiaire pour sortir tout le bâtiment du fioul. Or, la cifre d'administration
00:24:55aujourd'hui qui est prise en compte dans le cadre de la planification écologique,
00:24:58c'est qu'on supprime 75% des chauvières reculées ou du chauffage reculé d'ici l'année prochaine. 75%,
00:25:06c'est remplacer 300 000 chauvières par an versus 130 000 en 2022 au niveau national. Donc doubler
00:25:16le nombre de chauvières reculées remplacées par an au niveau national, et puis c'est remplacer
00:25:222% du parc par an sur le tertiaire versus 0,3% en 2022. Derrière, c'est évidemment remplacer cela
00:25:29via des pompes à chaleur, le réseau de chaleur urbain, le chauffage de masse, etc. Donc les
00:25:36solutions aujourd'hui existent, là la question est vraiment sur l'accélération. Dernier point,
00:25:41la clé de répartition qui a été utilisée dans le cadre des objectifs territorialisés en entrée de
00:25:49jeu des COP, c'est un peu une clé de répartition simple et non simpliste. On a alloué les objectifs
00:25:59nationaux en fonction du nombre de logements chauffés au fioul pour leur étanchelle et la
00:26:04consommation de produits pétroliers dans le tertiaire au tertiaire. Donc là, le but n'est
00:26:09pas de dire c'est ça la cible exacte que vous voulez rencontrer, là le but est surtout de dire
00:26:14voici à quoi pourrait ressembler en ordre grandeur notre site national, tel que régionalisé sur toutes
00:26:23les régions avec les mêmes types de clés de répartition, public et sans garantie. L'enjeu
00:26:33aujourd'hui dans la subvention des logements chauffés au fioul, c'est de trouver du coup
00:26:37les actions pour cette accélération de la sortie des logements chauffés de leur tertiaire. Et le grand
00:26:43point ici qui est important à avoir en tête, c'est que c'est pas quelque chose qui dépend que des
00:26:49collectivités, c'est pas quelque chose qui dépend que de l'État, c'est pas quelque chose qui dépend
00:26:52que des entreprises ni que des citoyens, mais c'est bien une action de l'ensemble des parties
00:26:56prenantes qu'il est important à avoir en tête. Et donc l'exercice des COP, c'est de mettre tout le
00:27:03monde autour de la table et de se dire qu'est-ce qu'on peut faire en plus ensemble pour pouvoir
00:27:09accélérer sur ce conflit. J'entends du bruit, est-ce qu'il y a des questions ? Oui, moi personnellement
00:27:22j'aurais une question au président de l'AKP. Est-ce que vous ne pensez pas qu'il faudrait plutôt isoler
00:27:28les bâtiments avant de changer les chaudières ? Parce que vous mettez une PAC, la PAC sera
00:27:33sous-dimensionnée par rapport au logement, donc vous n'arriverez pas à chauffer votre logement,
00:27:37alors vous êtes obligé de sur-dimensionner votre PAC pour pouvoir chauffer une passoire thermique.
00:27:42Moi je pense qu'il vaudrait mieux isoler les bâtiments en premier avant de changer les
00:27:48chaudières, parce qu'après on aura un système de chauffage qui ne sera pas adapté du tout par
00:27:53rapport au logement. Merci pour votre question, on va prendre les questions à la fin, merci pour
00:28:03l'intervention, pour que Léa puisse terminer sa présentation, et on prendra les questions à la
00:28:09fin. Est-ce que la DDT89 peut couper son micro s'il vous plaît ? Je viens de le faire, désolé.
00:28:16Oui absolument, et alors juste pour répondre à cette question de manière très rapide, là on
00:28:24vous donne les leviers de manière isolée, juste pour avoir un cadre d'analyse. Néanmoins, la mise
00:28:32en œuvre de ces leviers, elle passe énormément par les faire de manière conjointe, et évidemment
00:28:37que avant de changer une chaudière au fioul, il faut d'abord isoler, et c'est l'idée de la
00:28:44rénovation globale, et de pouvoir en faire tout ensemble. On vous donne juste les points briques par
00:28:49briques, qui sont bien complètement liés, mais juste pour pouvoir se dire qu'est-ce qu'il y a
00:28:53derrière comme grand supposé situation. Ça ne veut pas dire pour autant qu'il faut les rendre
00:28:57complètement indépendants, bien au contraire. Du coup, je vais un peu plus vite parce qu'il me
00:29:03semble que mon temps arrive à sa fin, mais sur la partie chaudière à gaz, on est sur à peu près la
00:29:08même logique. Néanmoins, évidemment, un peu moins fort, on ne va pas chercher à sortir de 75%
00:29:14des chaudières à gaz à l'horizon 2030. Le constat étant qu'aujourd'hui, 28% de la consommation énergétique
00:29:19du secteur résidentiel est tertiaire et chauffée au gaz, on a dans pas mal d'endroits des alternatives
00:29:26plus décarbonées, que remplacer les chaudières à gaz par des chaudières à très haute performance
00:29:32ne permet d'atteindre qu'un tiers de la tipe qu'on pourrait se donner, et que donc du coup, on a
00:29:37un objectif de suppression de 20% de chaudières à gaz à l'horizon 2030. Et donc c'est ça qui est derrière.
00:29:47Et peut-être pour finir sur les deux autres leviers qui sont importants sur le bâtiment, qui sont la
00:29:52sobriété et l'isolation des bâtiments. Ici, on a mis deux leviers en un, néanmoins ce sont des leviers
00:29:57qui peuvent être considérés comme différents. On les a mis les deux en un, pourquoi ? Parce que pour des
00:30:01raisons de données, on n'est pas capable aujourd'hui de différencier la consommation, la baisse de la
00:30:07consommation en finale d'énergie liée à des actes d'isolation de sobriété pure. Néanmoins, on est là, on a
00:30:14là deux leviers qui sont les réductions de chauffage ou d'éclairage liées à des changements volontaires,
00:30:21des changements liés par exemple au piétage du chauffage ou de la douche sanitaire, et ensuite des questions
00:30:29d'isolation, c'est-à-dire des gestes permettant d'améliorer la performance énergétique du bâtiment à
00:30:34température égale. L'enjeu ici, c'est que, essentiellement sur 80%, enfin c'est que c'est essentiellement
00:30:43au chauffage, et je vous rappelle qu'il s'en rapporte de 1 à 9 entre la consommation d'un bâtiment placé à une
00:30:49température thermique. Du coup, la cible en 2030 liée à cela, c'est en sobriété qu'on ait 19 degrés de
00:30:59température de consigne, et en rénovation, c'est qu'on ait à peu près 500 000 rénovations
00:31:06de performance accompagnées par an, c'est bien plus qu'aujourd'hui, et puis pour le tertiaire qu'on arrive à
00:31:12l'objectif des décrets tertiaires. Et donc tout ça, grâce à le déploiement de rénovations, en particulier
00:31:24performantes, qui permettent d'avoir une attente pour un déposte ou un déposte de moins de deux classes de
00:31:29dépostes, et qui visent en priorité l'éradication des passoires fermés, c'est-à-dire les logements au niveau
00:31:36de la cible. Donc pareil, on est sur des efforts qui sont massifs, donc très imbriqués entre les différentes cibles,
00:31:45et qui reposent sur l'engagement de tous, État, le soutien financier, la mise à place de mon accompagnateur
00:31:54Renov, la démunisation des incidents, l'interdiction de l'allocation des passoires thermiques, etc.,
00:31:59mais aussi collectivité, structuration d'accompagnement, action sur son propre parc, aide financière en plus,
00:32:07intégration des enjeux, etc., et puis des entreprises, à la fois les entreprises de bâtiments, les entreprises
00:32:15de manque d'assurance, les énergéticiens, puis l'ensemble des entreprises d'endroits en bas, et puis évidemment
00:32:21des citoyens. Donc on est sur des sujets multi-partis et multi-levis. C'est la pause-là.
00:32:31Merci beaucoup Léa de cette présentation très concise, merci d'avoir respecté le timing,
00:32:40et pour les questions à venir, je vous invite à utiliser effectivement le chat, on les prendra
00:32:47à l'issue des interventions. Merci à tous de vous respecter effectivement cette règle du jeu.
00:32:53On va passer à notre troisième temps, et là on va rentrer dans notre région Bourgogne-Franche-Comté
00:32:59avec ses enjeux, et je vais passer la parole à ma gauche, à Dominique, qui va nous présenter
00:33:07des enjeux et leviers de notre région Bourgogne-Franche-Comté concernant la thématique mieux se loger.
00:33:12Bonjour à tous, Dominique Andras-Paten, donc chef du service de transition écologique de
00:33:17l'Adriale-Bourgogne-Franche-Comté. Peut-être démarrer en effet cette présentation pour vous
00:33:21indiquer que la région Bourgogne-Franche-Comté globalement, c'est 1,5 million de logements
00:33:26aujourd'hui dispersés sur le territoire, à partir duquel donc il y a une situation autour de trois
00:33:38axes de travail principales. On voit bien qu'on a un axe autour du bâti résidentiel et un axe
00:33:48autour du bâti tertiaire. Chacun de ces bâtis est soit concerné par de la suppression ou du
00:34:00changement d'énergie fossile, comme le représente cette figure où l'on voit que le changement de
00:34:07chaudière-gaz représente à lui seul 28% donc des émissions de gaz à effet de serre sur la région.
00:34:15Et pour ce qui concerne donc le fioul, c'est 48%. Ça veut dire qu'à eux seuls, ces deux types
00:34:23d'énergie, ça représente les deux tiers des émissions de gaz à effet de serre de la région
00:34:29pour ce qui concerne ces bâtiments. Et le tout est complété par la partie rénovation, sobriété,
00:34:37isolation des bâtiments puisque c'est l'aspect complémentaire en effet qui vient alimenter ce
00:34:45camembert et qui représente globalement l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre de la région
00:34:53Bourgogne-Franche-Comté qui représente 12% des efforts nationaux aujourd'hui pour ce qui nous
00:35:00concerne. Alors bien entendu, pour réaliser cela, il y a le passage sur des énergies renouvelables
00:35:07et décarbonées pour la réalisation et pour l'accompagnement de dispositifs de chauffage sur
00:35:15lesquels il faut être engagé. Il y a bien entendu l'effort de rénovation des logements de façon à
00:35:24ce qu'ils soient plus performants et aussi dans l'accompagnement des ménages pour pouvoir garantir
00:35:31cette rénovation des bâtiments. Mais il y a aussi au-delà, je dirais, de ces changements, un effort
00:35:39continu de tous les jours de la sobriété, bien entendu, que l'on a déployé de manière importante
00:35:47dans le cadre des événements qui sont intervenus en Europe et qui doivent continuer à nous nourrir
00:35:54tout au cours de ces prochaines années et continuer à garantir cette continuité dans nos gestes de
00:36:03tous les jours. Alors bien entendu, pour réaliser ces opérations qui doivent nous aider à diminuer
00:36:11les émissions de gaz à effet de serre, on doit travailler à la formation, à l'évolution des
00:36:16filières, à l'accompagnement des ménages comme je le disais, mais aussi pour ce qui concerne le
00:36:22tertiaire dans le déploiement du dispositif qui est connu par ces entités autour de l'énergie
00:36:30tertiaire qui est en cours de déploiement par chacune de ces entités. Si je descends un peu
00:36:38plus précisément en effet sur le territoire, comme je le disais en introduction, on a 1,5
00:36:45millions de logements en Bourgogne-Franche-Comté dont une part est relativement ancienne puisque
00:36:51comme vous l'indique ce document, 61% des logements sont construits avant 1975. Donc ça veut dire en
00:37:00effet des bâtiments qui nécessitent une rénovation importante pour pouvoir atteindre nos objectifs.
00:37:09Une deuxième peut-être information significative et de prise de conscience de notre situation au
00:37:16niveau de la région Bourgogne-Franche-Comté, c'est que nous avons un nombre de passevoirs
00:37:20énergétiques relativement élevé puisque nous sommes situés quand même au deuxième rang des
00:37:25régions françaises avec 45% des logements disposant d'un diagnostic énergétique E, F ou G et pour
00:37:36ces bâtiments, à l'aune de l'année 2025, c'est d'ores et déjà 8% des logements qui relèvent
00:37:45d'un DPE de catégorie G qui vont d'ores et déjà être interdits à la location. Donc ça veut dire
00:37:52aussi que ça nous projette aussi sur la nécessité d'engager rapidement les travaux sur ces bâtiments.
00:38:01Alors bien entendu, comme les éléments précédents pouvaient vous l'indiquer,
00:38:07nous sommes sur un parc de logements fortement émetteurs de gaz à effet de serre puisque avec
00:38:13un chauffage de type fioul ou un chauffage de type gaz, nous avons donc plus de 600 000 résidences
00:38:21principales chauffées à cette énergie fossile sur lesquelles donc il faut engager des actions
00:38:28fortes pour pouvoir réduire ces émissions. Alors on peut globalement se dire la chose
00:38:35suivante, c'est qu'on est relativement marqué au niveau de la région Bourgogne-Franche-Comté,
00:38:40principalement au niveau de ces bâtiments anciens à l'ouest de la région, sur la Haute-Saône et sur
00:38:47la Saône-et-Loire pour pouvoir vous dessiner globalement une cartographie de la situation
00:38:52qui est souvent liée d'ailleurs au passé industriel de ces territoires. Voilà ce que
00:39:00l'on pouvait vous dire à ce stade sur cette précarité énergétique élevée des ménages avant
00:39:07de passer aux questions de modèle d'aménagement. Pourquoi un modèle d'aménagement à repenser ?
00:39:18Parce que tout simplement lorsque l'on regarde la consommation d'espace, il faut se projeter sur
00:39:26le fait que 60% de l'artificialisation aujourd'hui des territoires est liée au logement. Donc ça veut
00:39:36dire en effet que travailler sur le logement et travailler à la réutilisation des logements et
00:39:45la rénovation des logements implique automatiquement un travail autour d'une réduction
00:39:54de l'artificialisation que nous provoquons aujourd'hui avec la construction de nouveaux
00:40:01logements. Et ça veut dire aussi que dans nos espaces en territoire bourgogne-Franche-Comté,
00:40:07hors Île-de-France bien entendu, à chaque fois que nous construisons du logement, ça veut dire
00:40:15que quelque part nous créons, nous artificialisons un équivalent de 1440 mètres carrés dans nos
00:40:25territoires en Bourgogne-Franche-Comté à comparer aux 980 mètres carrés partout ailleurs en France.
00:40:32Donc ça veut dire que l'on a une consommation relativement importante des espaces parce que
00:40:38nous n'en manquons pas bien entendu, mais aussi par facilité. Cette facilité, ça crée aussi par
00:40:48définition un éparpillement et cet éparpillement aujourd'hui fragilise les centralités. Alors
00:40:54qu'est-ce qu'on entend par centralité ? Ça veut dire qu'on fragilise aujourd'hui les bourgs,
00:40:59les centres-bourgs, les villages qui, je dirais, se transforment et rentrent en déclin au regard
00:41:07donc de construction et de disponibilité qui se font à l'extérieur de ces centres de cohésion
00:41:16au sein de ces bourgs et de ces villages. Et ce qui vous donne cette information, c'est notamment
00:41:28cette dernière ligne où aujourd'hui 92% de nos bourgs en Bourgogne-Franche-Comté sont en déclin
00:41:37démographique. Donc ça veut bien dire aujourd'hui qu'on est dans une situation où nos bourgs rentrent
00:41:46en déclin, sont en déclin et pour autant nous avons donc des consommations qui sont importantes
00:41:53au niveau de nos territoires. Tout ceci pour conclure au cours de trois sujets qui recoupent
00:42:04et impactent de multiples enjeux concernant nos territoires. Alors dans un premier temps,
00:42:11il y a un enjeu social. En effet, dans nos parcours de vie, depuis notre vie d'étudiant
00:42:16familial jusque au vieillissement, nous avons donc des logements qu'il faut adapter en continu pour
00:42:23pouvoir répondre à notre demande. Et nous sommes dans une région qui n'est pas, j'allais dire,
00:42:29en extension en termes de démographie, bien au contraire. Et donc nous avons globalement
00:42:34une population qui a tendance plutôt à être vieillissante aujourd'hui en Bourgogne-Franche-Comté
00:42:40par rapport à d'autres régions. Il nous faut travailler bien entendu autour du logement
00:42:47qualitatif puisque nous avons cette importance du logement que nous souhaitons tous de qualité,
00:42:58d'où le travail et l'importance que nous avons à travailler autour de ce grand sujet. Et bien
00:43:04entendu, plus largement de lutter contre la précarité énergétique puisque nous avons cette
00:43:12précarité relativement importante, comme le disent, et comme je le disais tout à l'heure,
00:43:17au niveau des chiffres sur la région, d'où le travail que nous devons mener de manière ardente
00:43:23et importante sur nos territoires au cours de ces toutes prochaines années. Et bien entendu,
00:43:29au niveau social, il y a bien entendu le maintien de cette mixité sociale avec le maintien de
00:43:36loyers bas dans les logements sociaux, permettant en effet de proposer des logements décents à des
00:43:46personnes qui se situent dans une certaine fragilité. Nous avons un autre axe de travail,
00:43:54bien entendu, autour de l'aménagement. Tout à l'heure, je vous parlais en effet de
00:43:58l'artificialisation. Donc nous avons en effet un travail important d'aménagement de territoire,
00:44:06de façon à impacter de manière, et qui impacte de manière indirecte la décarbonation,
00:44:11puisque nous devons travailler de la même manière sur la sobriété foncière à travers l'utilisation
00:44:20et la traduction dans les documents d'urbanisme. Et puis, lorsque l'on travaille sur cette réduction
00:44:32d'artificialisation, nous avons bien entendu ce travail autour de la localisation de ces logements,
00:44:39où il faut mixer emploi, logement, service, qui permet en effet d'apporter du qualitatif et de la
00:44:49qualité de vie donc aux citoyens qui sont sur nos territoires. Et indirectement, ou de manière
00:44:57directe d'ailleurs, ce n'est même pas indirectement, on impacte les mobilités qui participent elles
00:45:01aussi, bien entendu, aux émissions de gaz à effet de serre, mais par d'autres émissions,
00:45:08puisque c'est l'utilisation des véhicules qui encore aujourd'hui représentent une part
00:45:14thermique importante. Et puis, troisième axe de nos sujets, c'est l'aspect environnemental. En effet,
00:45:25au travers donc de ce travail autour de mieux se loger, c'est améliorer et travailler à
00:45:34l'amélioration de la qualité de la construction de façon à atteindre les enjeux auxquels nous
00:45:40nous sommes donnés et les objectifs que nous sommes donnés, tant sur les émissions liées
00:45:45aux dispositifs de chauffage que le dispositif de construction dans la rénovation, l'isolation
00:45:56des bâtiments, qui participent aussi, bien entendu, aux émissions de gaz à effet de serre, donc à la
00:46:05qualité de l'air qui nous environne, et donc par définition à la santé des citoyens que nous
00:46:10sommes, mais aussi, bien entendu, autour de ce travail sur l'économie d'eau, la gestion des
00:46:20déchets et de leur réemploi de façon à limiter au niveau des filières les consommations d'espace
00:46:27à travers les extractions de matériaux, par exemple. Et en faisant cela, nous participons
00:46:33de manière importante à la préservation de la biodiversité qui est un axe de participation qui
00:46:42permet d'améliorer notre planification aujourd'hui autour de nos enjeux de planification écologique.
00:46:56Au-delà de ces leviers de la planification, trois axes nous sont proposés aujourd'hui
00:47:08dans l'amélioration de la qualité de la construction aux besoins réels des ménages
00:47:16pour pouvoir développer un habitat plus sobre en foncier, puisque l'on voit bien que l'on est à la
00:47:22conjonction de plusieurs éléments dans l'aménagement de territoires, dans la sobriété foncière et dans
00:47:31la qualité apportée, je dirais, à la vie des ménages de tous les jours, et en optimisant donc,
00:47:40bien entendu, les surfaces qui sont déjà artificialisées aujourd'hui, et en favorisant
00:47:46le recyclage de l'existant, puisqu'il faut que nous retravaillons aux centralités et éviter la
00:47:54dispersion qui favorise bien au contraire le déploiement d'axes qui vont à l'encontre de
00:48:05nos actions. Deuxième axe en synthèse autour, bien entendu, de la qualité thermique de nos logements
00:48:13pour lesquels il faut aujourd'hui massifier les rénovations. Nous sommes encore timides dans les
00:48:20rénovations et il nous faut informer, mobiliser et rendre performants les travaux que l'on réalise
00:48:30de façon à pouvoir réussir cet objectif de diminution de nos émissions, et pour cela il
00:48:40faut bien entendu travailler à l'encouragement de l'évolution des filières du bâtiment, où l'on
00:48:46va axer de manière plus importante aujourd'hui, on va passer de la construction et aller vers
00:48:55davantage de rénovation, et de travailler donc à la consommation de produits, de composants,
00:49:04on va dire, neuf, vers le réemploi de façon à diminuer l'appel à des matières, à des nouvelles
00:49:13matières. Travailler bien entendu pour cela depuis les matériaux classiques que l'on connaît vers
00:49:21des matériaux biosourcés qui vont nous accompagner, nous aider à améliorer ce travail de rénovation,
00:49:30et bien entendu le dernier pan, et je finirai ces éléments de présentation de la région,
00:49:39autour de notre action autour des énergies fossiles où il faut travailler vers un changement
00:49:46de nos énergies pour passer du fossile vers les énergies renouvelables dans nos modes de
00:49:52chauffage qui sont installés et qu'il va falloir installer pour pouvoir réduire comme tout à l'heure
00:50:00il était indiqué, quasiment 70% de nos émissions de gaz à effet de serre au niveau de la région
00:50:07Bourgogne-Franche-Comté. Merci beaucoup Dominique pour ce point sur nos enjeux, nos freins levés et
00:50:15des propositions de suite qui nous emmènent vers la suite de notre COP et vers notre feuille de
00:50:22route. Sans transition, on va passer à une quatrième séquence de ce webinaire. Je vous
00:50:32invite toujours à continuer à poser vos questions dans le chat, alors je vais interagir avec trois
00:50:38témoins, trois intervenants qui sont connectés avec nous et je vais commencer avec monsieur
00:50:43Francis Velin, président de la CAPF Bourgogne-Franche-Comté, en lui posant trois questions et ces trois
00:50:49questions peuvent aussi s'adresser à vous qui nous suivez à distance dans le chat, donc
00:50:54n'hésitez pas à proposer également vos réponses par écrit et on les lira. Monsieur Velin, merci en
00:51:01tout cas d'être avec nous, j'avais trois questions à vous poser. Pour la CAPEB, quels sont les enjeux
00:51:08pour réussir la transition écologique dans le secteur du logement d'après vous ? Deuxièmement,
00:51:15quels sont les freins qu'il nous faudrait lever collectivement par une action renforcée et
00:51:19collective ? Et puis troisièmement, quelles seraient les pistes d'action, les propositions
00:51:25que la CAPEB pourrait apporter au débat dans le cadre de l'écriture de la feuille de route ? La
00:51:31parole est à vous pour cinq minutes, merci. Donc on a eu la visite d'un ministre le 13 décembre avec
00:51:38lequel j'ai pu m'entretenir, on a pu travailler justement sur ces enjeux-là. On a un levier qui
00:51:43est très important, c'est MaPrimeRénov', on a eu des avancées au niveau des artisans pour que les
00:51:51chantiers puissent être allottés, qu'on n'ait pas une seule entreprise qui vienne nous prendre tout
00:51:58notre travail. Les enjeux, un artisan quand il rentre dans une maison, il voit tout de suite ce
00:52:04qu'il y a à faire, c'est notre métier, c'est dans notre ADN. Quand vous rentrez dans une maison,
00:52:09si elle est isolée, une chaudière fume va moins consommer. Donc pour moi la priorité,
00:52:15la première priorité, c'est tout de suite d'isoler au maximum nos biens, nos maisons.
00:52:20Après les freins à lever, un soir vous écoutez TF1 aux 20 heures, on vous dit attendez,
00:52:28il y a MaPrimeRénov' qui change, il y a des choses comme ça. Donc là il faut qu'on réussisse à mieux
00:52:34communiquer tous ensemble, l'ANA, vos services, nos services à nous aussi, pour accompagner nos
00:52:43clients, pour qu'ils pensent à investir. Après il faut aussi que les banquiers suivent pour
00:52:47pouvoir faire ces travaux. Et les propositions concrètes, on va vite les trouver. Quand on
00:52:54rentre dans une maison, justement j'étais avec le directeur de cabinet à Dijon, on était dans
00:53:03les locaux juste en face de la région. Et dans cette pièce-là, il y avait 5 radiateurs pour chauffer
00:53:10la pièce. Pour moi c'était une aberration, une pièce de 40 mètres carrés. On voyait tout de suite
00:53:16l'aberration qu'il y avait. Donc il faut aussi faire confiance aux artisans. Nous on est du cru,
00:53:22on voit tout de suite ce qu'il faut faire. Il y a des fois, j'ai l'impression qu'on se prend les
00:53:27pieds dans le tapis en voulant faire toujours mieux, alors qu'en faisant des choses rapides
00:53:34et efficaces, on fait tout de suite évoluer les choses. Quand vous voyez qu'une maison,
00:53:38vous mettez 20 cm de laine de verre, vous allez gagner 10 ou 12 degrés dans la maison,
00:53:43ça sert tout de suite, c'est du concret. Mais il faut qu'on conserve le tissu artisanal,
00:53:51ce qui fait vivre toutes nos entreprises et toutes nos régions. On a un savoir-faire qui
00:53:57est à votre disposition pour faire justement ces rénovations-là. Et moi je pense qu'il faut
00:54:03qu'on communique, comme on fait actuellement, pour essayer de recréer une dynamique pour pouvoir
00:54:08aller le plus vite possible dans ces rénovations et atteindre ces objectifs, voire même les dépasser.
00:54:13Merci beaucoup pour ces réponses concises qui nous enjoint à l'action, très pragmatique et
00:54:23très concrète. Le chemin peut être tracé de choses très simples et très pragmatiques. Je
00:54:32vais poser les mêmes questions à madame Sherdorfer pour l'Union sociale pour l'habitat de Bourgogne
00:54:39Franche-Comté. Ces trois mêmes questions pour vous madame. Quels sont pour vous les enjeux pour
00:54:46réussir la transition écologique en Bourgogne Franche-Comté dans le secteur du logement pour
00:54:51votre structure ? Quels sont les freins qui restent à lever et sur lesquels vous pourriez avoir des
00:54:59propositions et une vision à partager avec les participants à ce webinaire ? Et puis enfin,
00:55:04si vous avez des propositions d'action, des premiers témoignages sur des choses que l'on
00:55:10pourrait soit inventer, soit massifier, la parole est à vous pour cinq minutes. Je vous remercie,
00:55:15je vous remercie bonjour à tous. Alors les enjeux, c'est moins une vision qu'une réalité,
00:55:22puisqu'aujourd'hui les organismes de logement social, des bailleurs de logements sociaux,
00:55:29sont depuis de très nombreuses années sur le sujet de l'amélioration de l'habitat,
00:55:36de la recherche de performance, pour ne parler que du bâti existant, donc recherche de performance,
00:55:43d'accompagnement des ménages lorsque l'on rénove à un niveau assez élevé, donc performant,
00:55:52et là poussé par la région, parce que j'avais une autre question qui m'avait été posée,
00:55:56donc je comptais aussi rappeler ô combien la région Bourgogne-Franche-Comté avait amené les
00:56:04organismes de logements sociaux à être performants dans leur rénovation. Donc voilà,
00:56:11donc c'est moins une vision des enjeux que des enjeux d'aujourd'hui, cela dit,
00:56:16une fois qu'on a dit ça, il faut regarder encore plus loin, parce qu'il y a cet enjeu de
00:56:22décarbonation, les bailleurs sont poussés à regarder de plus près ce qui peut être fait,
00:56:30et sont amenés à présenter un plan stratégique de patrimoine pour la décarbonation simplifiée
00:56:41à Comté de 2025, donc voilà, quand on veut faire plus, on a à nouveau des contraintes qui arrivent,
00:56:47mais ce PSP décarbonation leur sera fort probablement facilitateur pour les travaux
00:56:54futurs. Moi ce que je voulais dire aujourd'hui, c'est que déjà beaucoup a été fait sur le
00:57:01patrimoine des bailleurs sociaux, le parc social, un ordre d'idée, 10 000 logements rénovés en 5 ans,
00:57:10donc depuis 2018, donc c'est vraiment une stratégie qui est enclenchée auprès des
00:57:18bailleurs sociaux. Pour le neuf, c'est aussi des questions qui doivent se poser,
00:57:24alors j'entendais Monsieur le Président Pétain me parler de la qualité construction, c'est
00:57:29quelque chose qui occupe les bailleurs au quotidien, donc sur le neuf, tout ce qui est
00:57:34réemploi dans les programmes neufs, donc ça, ça va venir, c'est en train de se mettre en place,
00:57:39on travaille, alors j'ai vu que Mme Giménez était là, on commence des travaux avec le
00:57:44pôle énergie BFC justement pour emmener les bailleurs sur ces sujets de réemploi,
00:57:50de gestion des déchets, la préservation de la biodiversité, ils sont déjà dessus,
00:57:56beaucoup font très attention, alors ça peut être pour les déchets de la rénovation,
00:58:02ça peut être aussi de se préoccuper du terrain sur lequel ils construisent ou sur
00:58:08lequel ils reviennent après démolition, le réemploi des friches, voilà les bailleurs sont
00:58:16également dessus, donc c'est vraiment une dynamique qui est, une fois encore j'ai l'impression de me
00:58:21répéter, mais la dynamique est enclenchée dans le parc social, les bailleurs font beaucoup,
00:58:28sont aux côtés de leurs locataires pour justement leur offrir un logement performant,
00:58:33mais malgré tout à des loyers faibles puisque c'est ce qui caractérise le parc social,
00:58:39à des loyers qui correspondent aux ressources des personnes, et vous l'avez dit M. Wenders-Petain,
00:58:47des personnes parfois fragilisées, on ne peut pas augmenter les loyers de façon extraordinaire
00:58:55pour pouvoir faire ces travaux, donc il faut aussi chercher des sources de financement ailleurs,
00:59:00donc j'ai cité la région, l'État également intervient auprès des bailleurs et d'où ce PSP
00:59:08décarbonation, mais aujourd'hui on voit bien, alors on faisait ça, ça va être un petit pas,
00:59:12c'est pas forcément un petit coup de gueule, mais de marquer le coup quand même, aujourd'hui on
00:59:16voit bien que les aides que les bailleurs obtiennent ne sont pas suffisantes, il a été
00:59:21dit qu'il fallait, les actions étaient attendues de façon la plus rapide possible, la rapidité à
00:59:30parfois un coup, donc il y a aussi une nécessité sur les pistes ou les freins à lever, nécessité
00:59:38de libérer la dynamique financière, et il y a une chose assez simple, les bailleurs sont
00:59:46ponctionnés depuis 2018 avec l'ARLS, donc c'est une contribution à des bailleurs qui permet de
00:59:58financer la baisse des APL, je n'irai pas plus dedans, mais donc l'ARLS qui est en place depuis
01:00:062018 ponctionne chaque année entre 35 et 40 millions par an auprès des bailleurs sociaux
01:00:13de Bourgogne-Franche-Comté, donc si on avait juste ces sous qui reviennent aux bailleurs,
01:00:18ça pourrait aider à répondre de façon un peu plus rapide aux défis qui sont devant nous. Voilà,
01:00:27je voulais revenir également sur la sobriété, sobriété foncière notamment, juste quelques
01:00:33chiffres, le parc de logement en Bourgogne-Franche-Comté, le logement individuel représente
01:00:3814%, donc c'est une petite partie puisque le parc social de Bourgogne-Franche-Comté se
01:00:44caractérise quand même par une typologie de patrimoine de logement collectif, néanmoins,
01:00:51et ça a été dit également, la nécessité de ne pas aller continuer à construire à l'extérieur
01:01:00des bourses entre bourgs, mais plutôt revenir, y compris dans les villes, revenir sur le bâti
01:01:08ancien et probablement accélérer les opérations d'acquisition amélioration, permettre aux bailleurs
01:01:17d'acheter des bâtiments existants, les réhabiliter, alors logement ou pas logement,
01:01:23les réhabiliter, et là encore, ça a un coût, et c'est souvent des opérations à surprise,
01:01:28donc avec des coûts qui peuvent être parfois exponentiels, donc voilà, je me permets de parler
01:01:34de financement puisque propositions concrètes, voilà, on peut aussi s'autoriser à dire les
01:01:42choses telles qu'elles sont, donc atténuer les contraintes financières, mais aussi les normes,
01:01:49on voit qu'il y a énormément de normes, et là je pense que le président de l'ACAPEB sera d'accord
01:01:55avec moi, il y a beaucoup trop de normes et à un moment donné il faudrait aussi lâcher les
01:01:59génergies d'un point de vue normatif et éviter des contraintes techniques qui viennent parfois
01:02:09freiner plus qu'il ne faut les opérations de rénovation. Voilà, je n'irai pas plus loin,
01:02:17j'aurai encore beaucoup de choses à dire, mais voilà. Merci beaucoup, c'est super. Le challenge
01:02:25est relevé, merci beaucoup pour ces propositions, effectivement il y a des sujets, bien sûr d'ordre
01:02:32réglementaire et financier, mais on a vu dans votre intervention qu'il n'y avait pas que ça,
01:02:35il y a aussi des sujets d'intelligence collective et d'action collective qui sont très pragmatiques
01:02:41et qu'on peut mettre en oeuvre aussi de manière très rapide. Alors dernier échange avec un témoin,
01:02:47et du coup je vais échanger avec madame Jiménez, directrice du Pôle Énergie Bourgogne-Franche-Comté,
01:02:54merci d'être avec nous. Maintenant vous connaissez la règle du jeu des trois mêmes questions,
01:02:59je ne vous les repose pas, vous les avez à l'écran, je vous remercie pour votre intervention pour cinq
01:03:05minutes. Ok, écoutez, bonjour à toutes et à tous, alors effectivement je rejoins ce qui vient d'être
01:03:10évoqué à l'instant par madame Schwerderfer et monsieur Velin. Avant de parler des freins,
01:03:15je vais parler des atouts, quand même il y a des atouts en Bourgogne-Franche-Comté,
01:03:18et madame Schwerderfer l'a évoqué à l'instant, il y en a deux que je souhaiterais évoquer tout
01:03:23particulièrement. Le premier c'est l'engagement de longue date de la région Bourgogne-Franche-Comté
01:03:28dans le domaine de la rénovation globale et performante, à travers notamment le déploiement
01:03:33du programme Éphilogie, donc un programme dédié à l'efficacité énergétique des bâtiments,
01:03:38qui permet d'accompagner les projets des veilleurs sociaux, des collectivités et des
01:03:42copropriétaires. Et puis le second atout, qui me semble important de citer aujourd'hui,
01:03:47c'est le réseau régional d'acteurs et professionnels engagés dans cet objectif
01:03:53d'adaptation du parc de logement aux enjeux de la transition énergétique, alors je pense notamment
01:03:58aux organisations professionnelles et aux associations qui travaillent quotidiennement
01:04:02aux côtés des acteurs publics. Alors on vient d'entendre l'USH, on vient d'entendre la Capelle,
01:04:07il y en a d'autres et parmi ces acteurs, certains sont entièrement développés à cet objectif du
01:04:14mieux se loger en Bourgogne-Franche-Comté, et là je pense aux espaces France Rénov' chargés de
01:04:20l'accompagnement des ménages, mais également au Pôle Énergie Bourgogne-Franche-Comté,
01:04:24donc le centre de ressources régionales du bâtiment durable que je représente,
01:04:28et qui a pour objectif de mobiliser les professionnels du bâtiment sur les enjeux
01:04:33en lien avec la transition énergétique et écologique du bâtiment, et de les accompagner
01:04:39dans l'évolution de leurs pratiques professionnelles. Alors ce sont deux atouts forts que je souhaitais
01:04:43mettre en avant aujourd'hui et qui concourent au fait qu'en Bourgogne-Franche-Comté on a une
01:04:47dynamique propice au développement de cet objectif du mieux se loger. Alors ceci étant dit,
01:04:53de nombreux freins restent à lever. Alors parmi moi j'en vois trois principaux, déjà le fait
01:04:59qu'en Bourgogne-Franche-Comté, donc une région très rurale mais ça a été cité précédemment
01:05:04dans l'introduction, on a beaucoup d'habitats diffus, donc ce qui complexifie l'optique d'une
01:05:12massification puisqu'il y a autant de maîtres d'ouvrage à convaincre que de maisons à rénover,
01:05:16si on ne parle que du champ de la maison individuelle. Et puis autre frein que je
01:05:23souhaiterais aborder et qui rejoint le premier et qui n'est pas propre à notre région,
01:05:28c'est le reste à charge au niveau des coûts de travaux de rénovation énergétique pour les
01:05:32porteurs de projets. Donc madame Schwerderfer parlait des bailleurs sociaux, mais ça vaut
01:05:37pour tous les porteurs de projets et que cela peut limiter le nombre d'opérations ou la
01:05:44qualité des opérations. Et puis le frein qui me semble vraiment prioritaire et qui rejoint
01:05:50l'action du pôle énergie, c'est le développement de l'offre professionnelle. Donc avoir des maîtres
01:05:55d'ouvrage privés ou publics convaincus, c'est bien, mais avoir des professionnels capables de
01:06:02répondre à la demande, c'est mieux. Et il y a quand même un constat qu'on partage tous, c'est
01:06:07qu'il n'y a pas forcément assez de professionnels pour accompagner les projets de rénovation
01:06:12globale et performante. Et cela concerne tous les professionnels, pas uniquement les professionnels
01:06:17de la réalisation, mais également les professionnels de la conception. Et donc il est important non
01:06:22seulement de développer le nombre de professionnels disponibles sur le territoire Bourgogne-Franche-Comté,
01:06:28mais également et surtout de les accompagner dans l'évolution de leurs pratiques professionnelles,
01:06:32notamment grâce à la formation. Alors là je ne vais pas réévoquer tous les points qui ont
01:06:37été cités précédemment, mais des accompagnements vers la performance énergétique, vers l'utilisation
01:06:42de matériaux bas carbone, biosourcés ou issus du réemploi, vers l'intégration des énergies
01:06:48renouvelables, le développement d'une gestion raisonnée de la ressource en eau, la mise en
01:06:53œuvre, la prise en compte, pardon, des enjeux de confort et de qualité de l'air intérieur. Enfin
01:07:00les thématiques sont très nombreuses, je ne vais pas toutes les citer. Le champ des possibles est
01:07:04immense et je pense qu'il y a un vrai enjeu à accompagner l'évolution des pratiques des
01:07:09professionnels. Et donc une piste d'action très concrète, et je pense que c'est l'objet de la
01:07:15rencontre d'aujourd'hui, c'est selon moi vraiment de favoriser l'échange entre tous les acteurs,
01:07:23tous les professionnels engagés sur ce champ de la rénovation énergétique globale et performante,
01:07:28de favoriser l'échange, de coordonner l'action, les initiatives portées sur le territoire de
01:07:38Bourgogne-Franche-Comté, afin de mener une action coordonnée auprès des professionnels et de les
01:07:43mobiliser véritablement sur cet enjeu de la transition énergétique et écologique. Voilà
01:07:50ce que je voulais dire aujourd'hui. Merci beaucoup, merci à tous les trois en tout cas pour ces
01:07:59trois témoignages assez complémentaires. On arrive à la dernière phase de notre webinaire,
01:08:07celle sur laquelle on s'est engagé depuis le début à revenir à vous, qui est cette phase de
01:08:11questions-réponses, avec l'intermédiaire du chat. Merci à tous pour vos contributions. On ne répondra
01:08:20pas à toutes les questions comme je vous le disais en introduction, certaines nécessitent du coup
01:08:24des échanges un peu plus approfondis, mais on s'engage bien sûr à y répondre de manière exhaustive
01:08:31dans le cadre de la FAQ qui ira sur le site comme PFC vers demain, qui s'affiche à l'écran, et dans
01:08:38le cadre de nos ateliers à venir dans lesquels nous nous échangerons. On a réponsé les questions
01:08:43avec en plusieurs points. Il y a eu pas mal d'interventions autour de la place de l'usage du
01:08:51bois, autour de la thématique de la construction notamment, avec plusieurs questions sur comment
01:08:58était traité le bois et la forêt dans cette planification écologique. Ce premier point,
01:09:03je vais vous permettre d'aller dans le même sens. Le sujet du bois et de la forêt est extrêmement
01:09:10transversal aux six chantiers de la planification écologique. Il intervient évidemment sur la
01:09:15thématique mieux préserver la forêt en tant que puits de carbone, et on sait qu'il y a un gros
01:09:20enjeu en région pour maintenir les effets de captation de ce puits de carbone. Il intervient
01:09:25dans le chantier mieux préserver, il intervient dans le chantier produire pour la partie énergétique,
01:09:36et il intervient aussi bien sûr sur la thématique se logement. Il est tellement transversal ce
01:09:41chantier forêt qu'il a fait l'objet d'un document spécifique du SGPE qui est en ligne, qui reprend
01:09:48les grands enjeux sur le site de la planification écologique qui est repris sur notre site, qui
01:09:52reprend les grands enjeux de la forêt, et notamment la question des différents usages. Il y a une
01:09:58question de programmation, de prospective sur ces usages-là. Il y a aussi un sujet d'adaptation au
01:10:03changement climatique de nos forêts qui est posé. Le chantier forêt-bois sera discuté dans ces trois
01:10:11ou quatre ateliers qui recouvrent le thème de la forêt. Je voulais vous indiquer en
01:10:18appui aussi qu'il y a un travail spécifique qui est mené avec un groupe de travail dans lequel les
01:10:23partenaires de la filière forêt se sont engagés récemment et animés par les services de l'État,
01:10:30qui vise à produire, à dire de l'État un plan d'action stratégique pour cette forêt-bois qui
01:10:36recouvre l'ensemble des enjeux, notamment les enjeux d'emploi, de formation, d'innovation,
01:10:40les enjeux d'adaptation au changement climatique, les enjeux de préservation vis-à-vis des incendies,
01:10:47etc. Ce chantier est en cours et il est en cours d'ouverture auprès de l'ensemble des partenaires
01:10:51de la région. Il intervient tout à fait en complémentarité avec les six chantiers de la
01:10:55COP et les deux vont se nourrir activement. Merci pour ces points sur le sujet forêt.
01:11:00Sur un sujet autre, mais qui concerne une spécificité, un enjeu régional, on a une
01:11:06question sur la place des chaudières à hydrogène dans cette planification écologique. Ça nous
01:11:14permet en tout cas de préciser en réponse que, vous l'avez compris, la COP est annuelle. Chaque
01:11:21année, effectivement, la feuille de route sera revue avec des actions de court terme puis de
01:11:27moyen terme. Et donc là, le plan qui vous est proposé, l'enjeu qui s'est proposé, c'est
01:11:32d'activer en premier lieu les leviers matures en termes technologiques, les plus à même d'être
01:11:41activés à très court terme, c'est-à-dire à l'horizon 2025, dès l'année prochaine. Et en
01:11:45particulier, ce chantier se loger, ça me permet de le préciser, il est très marqué quand même du coup,
01:11:51vous l'avez compris, résidentiel. Du coup, il est marqué par les particuliers. Tout ce qui
01:11:57concerne les entreprises, le tertiaire, est renvoyé à un autre chantier, Produire, dont le webinaire
01:12:02aura lieu en fin de semaine. Là, on parlera effectivement des enjeux industriels autour
01:12:09de la thématique de l'énergie et sur lequel les technologies forcément un peu plus coûteuses,
01:12:16un peu plus massives en investissement et innovation seront posées. Ce n'est pas un
01:12:22sujet qui ne sera pas évoqué, mais effectivement, là, dans un premier temps, il y a un sujet autour
01:12:26du logement sur les particuliers et sur les choses qui sont matures et qu'on peut déployer
01:12:29très rapidement dans l'ensemble de nos résidences en Bourgogne-Franche-Comté.
01:12:33Je peux prendre la suite peut-être des questions-réponses. Pas mal aussi de questions
01:12:41sur le sujet des filières professionnelles, du réseau des artisans, des formations, etc.
01:12:48Y a-t-il un nombre suffisant d'artisans en capacité aujourd'hui de réaliser tous ces
01:12:52travaux de rénovation ? Sont-ils suffisamment formés ? C'est un vrai sujet. Clairement,
01:12:58je pense que cela fera partie d'une action de notre feuille de route régionale sur le sujet
01:13:06mieux se loger. Déjà, peut-être avec un état des lieux, un état des lieux en nombre, en capacité
01:13:13à faire, en formation. Effectivement, si on voit à travers cet état des lieux qu'on est en deçà
01:13:18des moyens finalement de massification de tous ces travaux de rénovation à réaliser, effectivement,
01:13:24il va y avoir un vrai sujet de structuration et de montée en masse et en nombre le réseau des
01:13:34artisans en capacité de faire. Donc, clairement, c'est un vrai sujet et il faudra que ce soit
01:13:43poussé et travaillé dans le cadre de la feuille de route. Voilà, très clairement. De même que
01:13:49tous les sujets autour du financement, on a parlé effectivement du reste à charge, du sujet de la
01:13:54capacité financière, du soutien du système bancaire, etc. Là aussi, très clairement, je
01:14:02pense que cela va nettement apparaître aussi dans nos actions de notre feuille de route. C'est
01:14:06comment on fluidifie tout cela, comment finalement on favorise le passage à l'acte, le passage à
01:14:11l'action pour le particulier, comment finalement on met en convergence pas mal d'initiatives et
01:14:17comment aussi on arrive à faciliter les emprunts, les prêts nécessaires pour cela. Voilà, il y a un
01:14:26sujet, clairement, donc comment on arrive peut-être collectivement et en région à faire bouger les
01:14:32lignes sur ce sujet de capacité financière et d'aide associée. Peut-être une troisième série
01:14:42de questions sur le sujet en fait des matériaux biosourcés, de l'économie circulaire. Oui,
01:14:50clairement, là on zoom, on a un levier effectivement important qui est celui de la rénovation. Ensuite,
01:14:55voilà, quand on va zoomer sur les actions à enclencher pour agir sur ce levier, on va zoomer
01:15:01effectivement sur les filières, on a dit les filières humaines, mais les filières aussi matériaux,
01:15:06circuits courts, etc. Clairement, voilà, il va falloir qu'on travaille plus finement ces actions,
01:15:12mais effectivement ça fera partie des réflexions et encore une fois de la feuille de route et
01:15:17surtout comment on exergue les atouts de notre territoire pour travailler le plus possible en
01:15:28circuit court. On a vu des exemples très intéressants à Belfort, notamment au moment de la restitution
01:15:33du diagnostic avec les élus locaux, voilà, d'obligations dans les marchés publics d'utiliser
01:15:39du bois local dans les travaux de rénovation. Donc clairement aussi comment on arrive à massifier ce
01:15:45type d'expérience réussie. C'est ça aussi tout l'enjeu de la COP, c'est de faire connaître les
01:15:53réussites à certains endroits de notre territoire pour pouvoir les massifier plus facilement. Sur ce
01:15:58sujet, du coup, j'ajouterais que du coup, ça a été rappelé par le secrétaire général à la
01:16:03bénéficiation écologique, on a un enjeu avec cette COP de devenir la première nation verte, du coup,
01:16:09avec un enjeu de création d'emplois. Et cette question de matériaux biosourcés, pour la région
01:16:14Bourgogne-Franche-Comté qui a de nombreuses actions sur le sujet, elle revêt un enjeu extrêmement
01:16:18stratégique en termes de création d'emplois, de nouvelles filières ou de filières existantes
01:16:22que nous pourrions développer à travers une commande publique et privée. Donc on regardera
01:16:28spécifiquement ce sujet création de filières et enjeux emplois pour réussir à tirer parti et à
01:16:37faire de notre nation une nation industrielle et écologique. Est-ce qu'il y a d'autres grands
01:16:44thèmes ? On est entré un petit peu, parce que là, du coup, il y a pas mal de questions, effectivement,
01:16:49sur les sujets des disparités territoriales.
01:16:58Alors oui, effectivement, il y a un sujet territorial, donc il ne vous a pas échappé
01:17:10que cette COP, elle est régionale, elle est copilotée par l'État et la région Bourgogne-Franche-Comté,
01:17:15du coup, c'est l'exercice qui nous est proposé, de travailler à notre échelle régionale. Mais
01:17:22depuis le début et le départ de cette COP, nous avons souhaité impliquer l'ensemble des territoires.
01:17:27Nous avons notamment proposé une réunion à l'échelle de chaque comité de commune, entre
01:17:33janvier et février, pour permettre d'établir un état des lieux partagé avec l'ensemble de nos élus,
01:17:38nos élus locaux. Et nous poursuivons, en fait, effectivement, cette phase vraiment, du coup,
01:17:43de remontée et de participation des territoires, avec notamment énormément d'événements qui sont
01:17:49labellisés COP, qui sont organisés par chacun des territoires, qui versent, du coup, des
01:17:54contributions aux ateliers régionaux, avec, du coup, aussi un troisième temps, suite à nos ateliers,
01:18:01qui sera dédié à présenter cette feuille de route, à échanger sur les territoires, au niveau des
01:18:06départements, au niveau des comités de communes, sur la compatibilité des actions avec les enjeux.
01:18:11L'objectif infini de cette COP, ce sera de décliner à l'échelle des schémas d'aménagement des
01:18:18territoires, à l'échelle des plans, schémas et contrats qui existent, cette feuille de route,
01:18:22avec des actions très concrètes, très précises, qui sont adaptées aux spécificités, aux compétences
01:18:27de chacun, au PI, au PETR, au syndicat mixte, lorsqu'il y a des PNR, des commissariats de massif,
01:18:33chacun, dans sa gouvernance territoriale, reprendra à son compte cette feuille de route dans ses
01:18:38contrats et schémas. Donc, on sera très vigilants à ce que cette feuille de route régionale ne soit
01:18:42pas, effectivement, qu'un seul document unique et lisse imposé à tout le monde, mais bien un outil
01:18:47pour être décliné, en fonction des compétences de chacun. Ça vaut pour les structures publiques,
01:18:52je ne parlais, mais ça vaut aussi pour l'ensemble des structures privées, dans leur déclinaison,
01:18:55et dans leur gouvernance locale. Du coup, ça me fait rebondir sur l'intervention de la cohérence
01:19:05entre les aides, les politiques publiques, etc. On est bien au cœur du sujet. La démarche de
01:19:10cette COP et la construction d'une feuille de route, c'est bien, effectivement, pour avoir ce
01:19:16souci de cohérence au maximum, et surtout qu'il n'y ait pas de choses contradictoires. On est bien
01:19:25dans un sujet de mise en synergie des moyens et des politiques publiques. En tout cas,
01:19:31c'est l'ambition qu'on se fixe. Il y a pas mal de propositions, aussi, qui sont arrivées dans le
01:19:39chat, donc on les garde bien et on les poussera très concrètement dans les travaux de la feuille
01:19:49de route. Une question aussi sur la cohérence, encore, entre le SRADET et la déclinaison régionale
01:19:55de l'action. Alors, du coup, je vous invite aussi à aller voir sur le site Internet s'il y a eu une
01:20:01belle interview croisée avec la présidente du conseil régional et du préfet de région, avec un
01:20:06article de presse mis en ligne où, effectivement, la même question a été posée au préfet de région
01:20:11et à la présidente du conseil régional, exactement la même. Donc, vous verrez, effectivement, la
01:20:15réponse qu'ils portent eux-mêmes. Mais, très clairement, le SRADET est vraiment un schéma de
01:20:21planification à horizon 2050 qui est revu régulièrement, dont la stratégie d'aménagement
01:20:28du territoire, je dirais, est revue très régulièrement. Et l'objectif, effectivement,
01:20:33c'est que ces travaux de la COP, qui sont plus court terme, puissent, au fur et à mesure, par
01:20:39itération aussi, alimenter et être mis en cohérence avec les stratégies d'aménagement du
01:20:45territoire de plus long terme. Mais là, vous voyez que dans ces travaux de COP, on est finalement sur
01:20:50des leviers très pratico-pratiques, court terme, pour qu'on se dise sur quoi on doit agir en
01:20:56priorité, ce sur quoi on doit massifier en termes d'actions concrètes au-delà de l'aménagement du
01:21:01territoire. Vous voyez, quand on parle de changement de chaudière, finalement, ce n'est pas une action
01:21:05portée dans le cadre d'un schéma régional stratégique d'aménagement du territoire. Mais, par
01:21:09contre, c'est une action très concrète qui nous aide à la décarbonation. Donc, la COP, je dirais,
01:21:13a l'objectif, en tout cas, de travailler une feuille de route très pragmatique, court terme, et qui va
01:21:19s'enrichir d'année en année, alors que le SRADET, effectivement, est un schéma de planification plus
01:21:26long terme et à l'aménagement du territoire. Les deux sont indispensables. Et tout l'enjeu de
01:21:31cette COP, puisque c'est une démarche copilotée État-Conseil régional, c'est que l'ensemble soit
01:21:36bien mis en cohérence. Vous avez vu, dans la présentation du secrétaire général du SGPE,
01:21:41du coup, l'effort qui a été fait de reprendre l'ensemble des objectifs des politiques publiques
01:21:46qui ont trait à l'atténuation, à l'adaptation au changement climatique et à la protection des
01:21:50ressources. On va décider de la stratégie nationale biodiversité, le plan national d'adaptation au
01:21:55changement climatique 3. En fait, ces objectifs ont été versés au plan et déclinés de manière
01:22:01très transversale, ce qui fait que, du coup, dans les travaux qu'on a à conduire, dans l'atelier
01:22:06thématique, dans l'écriture de cette feuille de route par chantier, nous allons prendre en compte
01:22:09l'ensemble de ces schémas et gouvernance associés comme un point de départ à nos actions pour dire
01:22:15effectivement, voilà sur quoi on s'est engagé, est-ce que ces objectifs sont suffisants pour
01:22:21réussir ceux qui sont les nôtres dans le cadre de la planification écologique, ou est-ce qu'il
01:22:24faut accélérer sur certains points, donc on va décliner effectivement, du coup, point par point,
01:22:29à partir des schémas existants pour dire, voilà, là il faut accélérer, là il faut revoir notre
01:22:34objectif et le reposer là, mais là on a déjà, et dans beaucoup de cas, on va s'apercevoir qu'on a
01:22:38déjà le cadre pour proposer une action et surtout lever quelques freins qu'individuellement nous
01:22:45on voit tous, mais que collectivement on peut prendre en main par une meilleure action collective.
01:22:50Donc il y aura vraiment un travail de prise en compte des schémas gouvernance existante, de travail
01:22:55en parallèle et ensuite d'une synthèse commune qui nous amènera, voilà, vers des actions très
01:23:00pragmatiques à l'horizon un an pour obtenir des résultats et faire en sorte que la planification écologique
01:23:04soit un projet avec des succès historiques qui interviennent chaque année ou sur lequel
01:23:09effectivement on peut se baser et se réjouir. Il y a un sujet revu sur les certifications
01:23:15les certifications RGE, sur le sujet des freins au financement des formations, etc., pareil on prend
01:23:23le point, en plus là j'imagine ce sont des certifications nationales, on prend le sujet et
01:23:31clairement si de votre point de vue en tant que professionnel ou acteur majeur du domaine vous
01:23:38pensez effectivement qu'il faut bouger des lignes sur ce sujet là, on est aussi vraiment preneur de
01:23:43contributions détaillées de votre part et c'est la COP aussi l'occasion de peut-être faire bouger
01:23:48des lignes ou des réglementations nationales. On prend les toutes dernières questions, on est en
01:24:00train de les récapituler, merci beaucoup, elles sont nombreuses, du coup on regarde si on est
01:24:07capable en séance d'apporter quelques éclairages supplémentaires sur la COP et sur le chantier
01:24:14Seloger. Sur les pics de chaleur, clairement sur le sujet confort d'été dans l'habitat, clairement
01:24:29aujourd'hui quand on parle de rénovation thermique des bâtiments, on pense autant hiver que été,
01:24:34confort d'hiver que confort d'été avec un enjeu très clair sur l'adaptation aux dérèglements
01:24:42climatiques, on a vu en introduction très générale de ce webinaire les pics de température que l'on
01:24:49pourra, oui clairement il y a un sujet confort d'été pour moi qui devient quasi aussi prioritaire que
01:24:55celui d'hiver. Tout à fait, ce produit c'est à la fois consommateur d'énergie, ça nécessite
01:25:02des interventions multiples et on a vu sur les présentations les enjeux qui seront les
01:25:08nôtres avec les pics de chaleur avec ces nuits et ces journées, donc c'est un sujet qu'il faut
01:25:13voir. La COP vous l'avez compris, elle nous permet de balayer les enjeux de décarbonation qui sont
01:25:20facilement entendables parce que chiffrés, les enjeux d'adaptation au changement climatique pour
01:25:25éviter les maladaptations avec les enjeux d'atténuation, il faut regarder ça, et en plus
01:25:30en parallèle, et tout ça de manière concertée, les enjeux de protection de la biodiversité et de
01:25:35l'ensemble de nos ressources. C'est ça l'originalité de cette démarche, c'est qu'on croise ces trois
01:25:41grands enjeux avec des enjeux transversaux comme ceux de santé publique, ce qui donne toute la
01:25:46complexité et qui fait qu'il va falloir effectivement dans notre feuille de route positionner nos
01:25:51objectifs en fonction de ces grands enjeux-là pour répondre de manière concertée et de manière
01:25:58collégiale à l'ensemble de ces trois grands chantiers. On a recensé énormément de propositions,
01:26:07merci beaucoup, vous avez listé plusieurs freins à l'action en réponse à ma question et je vous
01:26:13en remercie, et également on a pas mal de propositions d'actions concrètes qui vont
01:26:17rapidement nous emmener vers la phase d'atelier en juin-juillet et qui vont permettre d'être débattues,
01:26:23donc merci pour cette matière. Est-ce qu'on a oublié encore une ou deux questions ? Est-ce
01:26:28qu'on a fait le tour des questions sur lesquelles nous on peut répondre aujourd'hui ? Bien sûr on
01:26:31s'engage dans le cadre de l'AFAQ à rajouter des compléments s'il le faut. Je pense qu'on va
01:26:48vraiment consolider une fois aux questions. Très bien alors du coup il est temps de conclure,
01:26:56merci à tous pour votre participation, merci en premier lieu aux intervenants qui sont prêtés au
01:27:04jeu parfois à la dernière minute et merci beaucoup à vous, à vous trois, à nos équipes au niveau
01:27:12national, au niveau régional. Il est temps pour moi de vous donner rendez-vous, alors je vous donne
01:27:17rendez-vous dès demain pour le prochain webinaire puisqu'on est sur un cycle de webinaires qui sera
01:27:25consacré à la thématique mieux préserver nos ressources, une thématique très transversale. On
01:27:30parlera donc de forêt, vous l'avez compris, mais aussi d'eau, de sol, de protection de nos sols,
01:27:36avec un sujet d'aménagement et également bien sûr de nos ressources minières, nos ressources
01:27:41géologiques qui sont extrêmement importantes, notamment dans le sujet du logement. Donc on
01:27:48sera sur le même format demain, si vous n'êtes pas encore inscrit, je vous invite à le faire à
01:27:53travers le mail que vous avez et que lorsque vous êtes inscrit, vous recevez le lien de
01:27:57connexion. C'est le même principe, donc dès demain matin vous recevez le lien de connexion. Pour ceux
01:28:03qui ne pourront pas être avec nous, ces webinaires seront donc publiés d'ici quelques jours et seront
01:28:08en ligne en rediffusion sur le site coqbfcverdemain.fr. Et donc je vous donne rendez-vous
01:28:15et du coup à ce premier webinaire. Les suivants auront lieu rapidement également, jeudi 16 mai,
01:28:22mieux consommer, jeudi 17 mai, mieux se déplacer, et lundi, pardon, mardi 21 mai, mieux se nourrir,
01:28:32et vendredi 24 mai, on termine avec mieux produire. Enfin, quelqu'un veut ? Oui, juste aussi pour
01:28:40vraiment rappeler que la démarche de la COP est complètement sous copilotage État et conseil
01:28:47régional. Et donc nous avons notamment sur la thématique de mieux se loger Stéphanie Maud qui
01:28:55est l'élue référente sur cette thématique de la COP pour le conseil régional. Madame Maud,
01:29:02alors j'espère que vous avez le lien vision et non le lien streaming. J'ai un doute technique,
01:29:06mais voilà si vous souhaitez dire un mot en conclusion, la parole est à vous.
01:29:12Alors vous avez un lien streaming a priori ou peut-être juste dans, alors désolé,
01:29:24du coup on a un problème technique. Peut-être juste si vous avez un mot de conclusion vraiment
01:29:29à donner dans le chat et on le relaie très fortement oralement. Il faut qu'on ajuste ce
01:29:36sujet là pour les prochains webinaires. Alors du coup, vraiment avec toutes nos excuses,
01:29:46il y a un lien effectivement streaming et un lien visio. Dans le chat, si vous avez
01:30:00vos quelques éléments de conclusion à donner et en parallèle on vous envoie aussi...
01:30:08Compliqué par message et je ne pensais intervenir. Ok, alors du coup, désolé,
01:30:26il y a eu un petit quiproquo et un petit problème technique. En tout cas,
01:30:29vraiment toutes nos excuses, mais vraiment cette démarche est clairement pilotée main
01:30:34dans la main État-région. Vous le verrez à travers le site internet dédié COP BFC
01:30:38vers demain où vous avez pour chaque thématique l'élu du conseil régional référent et le préfet
01:30:47aussi référent sur le sujet. Et donc effectivement ce sont aussi des relais importants pour la
01:30:54contribution et la mise en débat de nos travaux. Merci à tous. Il est temps de conclure. Voilà,
01:31:00merci à tous et donc rendez-vous demain pour la thématique mieux préserver. C'est une bonne
01:31:07fin de journée. Au revoir à tous. Merci à moi.

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