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00:00 Le compte à rebours est lancé dans 9 jours, les élections européennes.
00:03 Hier soir, l'événement sur Europe 1 et ses news, c'était le grand débat de 6 têtes de liste,
00:08 plus de 2h30 d'échange, parfois musclé.
00:10 Vous trompez les électeurs, M. Bellamy.
00:12 Et ce vers quoi vous les amenez, M. Bellamy, c'est un accord de gouvernement avec la Macronie,
00:16 c'est un candidat unique en 2027 et vous le savez très bien.
00:18 C'est totalement faux et vous le savez très bien.
00:21 Marion Maréchal, ce n'est pas parce que vous avez renié votre famille politique d'origine
00:24 que tout le monde fait comme ça.
00:25 M. Bellamy, vous savez la différence entre vous et moi ?
00:28 Est-ce que je peux me permettre de vous répondre ?
00:30 C'est que moi je suis capable de quitter un parti pour défendre mes convictions,
00:32 alors que vous, vous préférez rester dans un parti en trahissant vos convictions.
00:35 Voilà, c'était tendu entre François-Xavier Bellamy, la tête de liste LR,
00:38 accusée de pactiser avec la Macronie par la candidate reconquête Marion Maréchal.
00:42 Bonjour Louis Dragnel.
00:43 Bonjour Fanny, bonjour à tous.
00:44 Chef du service politique d'Europe 1, on va débriefer avec vous ce matin.
00:47 Vous étiez en coulisses hier soir pour ce débat Europe 1 et ses news,
00:50 qu'est-ce qu'on en retient ce matin ?
00:52 Eh bien on peut le dire que c'était vraiment un débat intéressant, déterminant même.
00:55 On sent qu'on est dans la dernière ligne droite avant le vote, avec notamment des candidats de droite
01:00 qui n'ont pas eu d'autre choix que de vraiment marquer leur différence
01:03 avec des accros, des tirages de maillots comme on vient de l'entendre.
01:06 La difficulté pour tous ces candidats de droite, eh bien Jordan Bardella est haut,
01:11 très haut dans les sondages, autour de 34%.
01:14 François-Xavier Bellamy et Marion Maréchal se sont donc écharpés,
01:17 mais ont surtout tenté de créer un doute chez leurs électeurs, tentés par le vote RN.
01:22 Ensuite, la candidate macroniste Valérie Ayé, plus de 15 points derrière Bardella dans les sondages,
01:28 n'a pas démérité mais n'est pas pour autant parvenue à inverser la vapeur
01:32 en donnant parfois l'impression d'être un peu déconnectée.
01:34 Pour terminer, à gauche, Manon Aubry comme le communiste Léon Desfontaines
01:38 se sont bien battus pour essayer de déjouer les mauvais sondages,
01:41 mais il y avait un absent dans ce débat, le représentant de la gauche modérée,
01:45 Raphaël Glucksmann, qui ce matin doit se mordre les doigts d'avoir laissé sa chaise vide.