Rael, le bonheur par la culture de l'être

  • il y a 4 mois
Raël, le bonheur par la culture de l'être

On vit dans une époque, où fort heureusement il y a une forme de matérialisme qui s'est installé qui est venue détruire tous les vieux mythes qui étaient des mythes terrorisants et effrayants et qui culpabilisent les gens donc c'était sain de les détruire parallèlement la civilisation de la consommation et d'une certaine aisance en tout cas dans les dans les pays économiquement développés ...

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00:00 On vit dans une époque, enfin il y a une époque où, fort heureusement, il y a une
00:12 forme de matérialisme qui s'est installée, qui est venue détruire tous les vieux mythes
00:19 qui étaient des mythes terrorisants et effrayants et qui culpabilisaient les gens, donc c'était
00:24 sain de les détruire. Parallèlement, la civilisation de la consommation et d'une certaine aisance,
00:31 en tout cas dans les pays économiquement développés, ont permis aux gens d'avoir et ont développé
00:39 une culture de l'avoir hyper développée, hyper trophiée je dirais, c'est-à-dire le
00:46 bonheur est dans le fait de posséder. On le voit dans les annonces à la télévision,
00:50 on ne vend pas une voiture, on vend le rêve d'avoir une voiture, les images, l'idéalisation
00:59 de l'objet en tant qu'objet de désir et donc comme si le bonheur allait commencer
01:05 quand on est propriétaire d'une maison, d'une voiture, d'une chaîne stéréo, enfin n'importe
01:10 quel objet. Donc on a privilégié l'avoir sur l'être et en même temps on a supprimé
01:19 tous les vieux mythes et les vieilles croyances culpabilisantes, ce qui fait que ça donne
01:23 place à un désert total. Un désert dont la limite, la périphérie est peuplée. La
01:30 périphérie de ce désert c'est en quelque sorte, les gens, tant qu'ils ne sont pas dans
01:34 ce désert, ils voient des objets, comme on verrait au loin un oasis. Ils voient, je vais
01:40 acheter une voiture et je vais être heureux, je vais acheter une maison et je vais être
01:42 heureux, je vais aller en vacances au Maroc et je vais être heureux et puis ils y vont.
01:50 Et puis ils ont la voiture et ils ont le système de son et ils s'aperçoivent que ça les rend
01:55 pas plus heureux. Aussi quelques jours, c'est sûr, pendant les premiers jours on a une
01:58 nouvelle voiture, on est heureux, mais c'est rare qu'au bout d'un an, quand on a la voiture,
02:05 on continue d'être heureux de la voir tous les matins quoi. Parce qu'on s'aperçoit
02:09 que ça n'amène pas le bonheur. Donc là on a franchi cette périphérie du désert
02:13 où les objets donnent l'illusion qu'on va être bien et puis on arrive au milieu du
02:18 désert. Plus de spiritualité parce que les grands mythes, la croyance en Dieu, au diable,
02:25 tout ça, ça a disparu. Culte de l'objet, de l'avoir et l'avoir on se rend compte que
02:32 quel que soit le compte en banque qu'on a, quels que soient les objets qu'on possède,
02:35 on n'est pas plus heureux. Et là il y a un profond désespoir qui arrive, profond désespoir
02:40 qui se constate en particulier chez les jeunes parce que quand on vieillit, on a un avantage,
02:45 c'est que le cerveau fonctionne moins bien. Donc fonctionnant moins bien, on est moins
02:48 conscient de son malheur et on a forcément un peu plus de patience. Et je dirais que
02:53 plus on a peur de mourir, moins on a envie de mourir. Alors que le jeune, lui, il a envie
02:58 de vivre, il a envie d'être heureux. Et puis comme si le bonheur, c'était un droit. Et
03:05 c'est pas un droit. Ça se cultive. C'est là qu'il faut remplacer cette culture de
03:10 l'avoir par une culture de l'être. C'est-à-dire enseigner aux gens que le bonheur, ça se
03:17 fabrique, ça se cultive, ça se crée. Ça se crée lorsqu'on redonne sa véritable place
03:24 à l'être à la place de l'avoir. Ça veut pas dire qu'il faut rien avoir. Ça veut dire
03:28 qu'il faut avoir un peu, mais être concentré sur l'être et puis avoir à côté. Mais
03:33 pas être concentré sur l'avoir parce que l'être se développe pas à côté. La nouvelle
03:38 spiritualité qui est indispensable à l'être humain, car l'homme, comme l'a dit un grand
03:42 philosophe, est un animal religieux. On a besoin de religion, mais pas de religion
03:46 primitive. André Malraux qui disait ça, le 21e siècle sera religieux ou ne sera pas.
03:51 Alors on voyait toujours l'église catholique ou des vieilles religions poussiéreuses.
03:56 Pas du tout. C'est des nouvelles religions. C'est-à-dire la religion de l'être humain.
04:00 A être religier en latin, se sentir relié avec les plantes. Et ça commence à naître
04:05 sous nos yeux, étonné, avec les mouvements écologistes. Ou les mouvements un petit peu
04:10 qui font le lien avec les américains originaux, ce qu'on appelle les indiens par erreur.
04:15 Cette espèce de mélange qui se fait de religions asiatiques, de liens avec les écologistes,
04:22 de liens avec les peuples traditionnels ou autochtones américains. Tout d'un coup de
04:27 se sentir relié aux arbres, aux plantes, aux animaux, à la planète, au cycle du soleil
04:32 et de la lune. Ça c'est une spiritualité, je dirais une spiritualité matérialiste.
04:38 Et c'est de ça que l'homme a besoin actuellement. Pas d'une spiritualité artificielle avec
04:42 des diables et des dieux. Ça on n'en veut plus, les gens n'en veulent plus et ils ont
04:44 raison. Mais une spiritualité où l'homme prend conscience qu'il est Dieu lui-même.
04:49 C'est-à-dire qu'il est tout, qu'il est l'infini. Et puis où on se sent relié avec
04:53 tous les êtres humains qu'il y a sur Terre, avec tout ce qui est vivant et avec tout ce
04:57 qui n'est pas vivant aussi, les étoiles, les planètes, l'infini.
05:00 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
05:03 Merci à tous !

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