[#Exclusif] Interview Dorian Makosso nous parle de son combat pour la garde de sa fille
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00:00 Chers compatriotes gabonais, bonjour.
00:03 Je m'appelle Dorian Herschel Miseg Makoso, je suis gabonais,
00:09 juriste d'administration de formation et par ailleurs agent
00:13 à la direction centrale des affaires juridiques de la mairie centrale de Libreville.
00:18 Aujourd'hui, si je suis devant vous, c'est simplement pour présenter à l'opinion,
00:25 à l'opinion nationale, les desiderata, les péripéties que je vis depuis pratiquement deux ans déjà,
00:32 dans le bras de fer qui m'oppose aujourd'hui à la mère de ma fille ressortissante togolaise.
00:47 Alors, pour en venir au fait, il faut dire que j'ai conçu un enfant de sexe féminin
00:56 avec une ressortissante togolaise nommée Aseni Andrea.
01:02 Notre enfant est né le 1er août 2018 dans une petite clinique qui appartient à la communauté ouest africaine,
01:10 située quelque part à proximité de la clinique, d'une grande clinique de renom du côté de Kembo,
01:16 pour ne pas faire de publicité.
01:18 Le 2 août, elle sort de l'hôpital, tout naturellement, je suis accompagné d'un ami qu'on avait en commun,
01:24 M. Randy Mwanda, qui est cadre à Centraffer, avec sa fiancée Olivia,
01:34 qui nous ont épaulé pendant toute la période de l'accouchement.
01:39 Nous repartons dans sa maison familiale à lui.
01:44 Lorsque nous arrivons ce 2 août autour de 16h, sa mère, qui est également ressortissante togolaise,
01:52 et qui elle-même venait de mettre au monde un enfant un mois et demi plus tôt,
01:56 s'oppose radicalement à ce que sa fille regagne la maison familiale.
02:02 Parce que tout naturellement, elle voyait d'un mauvais oeil, selon certains principes et vus ses coutumes qui leur épreuvent,
02:10 le fait que sa fille et elle puissent élever des enfants simultanément.
02:17 Donc je n'ai pas eu d'autre choix en tant que père que de devoir recueillir chez moi, du côté de Carrefour Hassane,
02:24 Mme Asseni Andréa et notre fille qui n'avait qu'un jour de naissance.
02:30 Au bout de 3 mois et demi, pour des raisons familiales, tout naturellement,
02:36 parce qu'il faut dire qu'en même temps j'entretenais une double vie sentimentale,
02:41 et j'avais une petite amie avec qui j'avais déjà un fils de 2 ans.
02:46 Et pour éviter des clashs entre les femmes, et surtout que je voulais protéger la mère de ma fille,
02:55 qui était beaucoup plus jeune et qui est d'origine étrangère,
02:58 je ne voulais pas que ma petite amie débarque un jour à la maison et lui fracasse le crâne.
03:02 Donc j'ai dû, lorsque notre fille a eu 3 mois et demi, solliciter l'hospitalité d'une tante à moi,
03:11 du côté de lui également, mais lui derrière la Cabo Pripo, et pour être plus précis, derrière l'hôtel Ibiscus.
03:18 Elle n'a trouvé aucun inconvénient à nous accueillir, donc elle a recueilli ma petite amie de l'époque et notre fille.
03:26 Quelques temps après je me suis séparé finalement avec la mère de mon fils,
03:31 qui a découvert que j'avais fait un enfant à l'extérieur de notre relation bien connue, et qui n'a pas marié.
03:39 Et à l'âge de 6 mois, madame ou mademoiselle Andrea Asseni se rend compte en définitive que je suis plus un père pour ma fille qu'un petit ami pour elle.
03:53 Elle va donc décider de repartir chez sa mère, et sachant que sa mère était farouchement opposée à notre fille, qui était sa petite fille,
04:02 elle va prendre l'initiative de repartir chez sa mère sans notre fille.
04:06 Donc à l'âge de 6 mois, Asseni Andrea me laisse sur les bras notre fille, qui n'est âgée que de 6 mois.
04:13 De 6 mois à 4 ans, je vais élever ma fille avec le concours de ma famille, de mes soeurs, de mes mamans, tout naturellement.
04:22 Sans que je n'aie la moindre animosité contre sa personne, puisque pendant ce temps-là, elle a le loisir de venir rendre visite à sa fille,
04:33 de la prendre quelques fois en week-end, de la prendre quelques jours pour des balades.
04:38 C'est à quoi je ne m'oppose pas, parce que je vais du principe que pour son épanouissement véritable,
04:43 ma fille a besoin aussi bien de ma présence que de la présence de sa mère.
04:47 C'est ce qui est le plus important dans notre relation. Nous nous entendons plutôt bien, parce que je parviens à lui pardonner le fait qu'elle me laisse avec un enfant.
04:54 Et puis en définitive, je n'avais véritablement nourri aucun sentiment d'animosité contre sa personne, du fait qu'elle me laisse avec mon enfant,
05:01 parce que je me suis dit que c'est mon enfant.
05:03 Donc si elle n'assume pas son rôle de mère, ça ne posait en définitive aucun problème à ce que moi j'assume pleinement mon rôle de père,
05:11 quitte à ce que en suce, je puisse même jouer un rôle de mère, ce que j'ai d'ailleurs fait.
05:16 Donc Mme Assendiba et moi, on n'a aucun problème.
05:18 Elle organise des anniversaires chez elle, auxquels j'assiste.
05:21 Nous organisons même des anniversaires communs entre mon fils, notre fille et son petit frère,
05:29 qui lui est l'oncle de ma fille, avec qui ils ont le même âge.
05:33 On organise des anniversaires pour montrer qu'il y a une parfaite harmonie dans notre relation.
05:39 Sauf que courant 2021-2022, Mme Assendiba fait la rencontre d'un monsieur ressortissant ouest africain quand même,
05:47 qui se présente comme étant un entrepreneur installé au Gabon,
05:51 qui ait acquis la nationalité gabonaise de façon frauduleuse ou pas.
05:55 Je n'en sais strictement rien.
05:57 Et là, tout de suite, notre relation va prendre un coup.
06:02 Dans le sens où en 2022, à la fin de l'année scolaire, dont nous sommes entre mai et juin 2022,
06:11 sur mon initiative, je vais convoquer à l'hôtel de Virge-Travaille Mme Asseni, Andréa,
06:18 et je vais lui faire la proposition de prendre pour toute la période des grandes vacances notre fille, Corine Joël.
06:26 Je lui dis, elle a deux côtés, elle est gabonaise, elle est togolaise.
06:29 Il serait, au lieu de se contenter finalement de deux jours de week-end, un jour de balade,
06:35 de prendre une période relativement longue pour que notre fille puisse véritablement s'acclimater à son côté togolais
06:43 et véritablement se familiariser avec son côté maternel.
06:48 Ce qui va plaire à Mme Asseniba puisqu'elle va positivement répondre à ma proposition.
06:57 En juin 2022, je remets à Mme Asseniba notre enfant pour les vacances.
07:03 Tout se passe bien, de temps en temps j'appelle, tout se passe bien.
07:07 Sauf qu'en septembre 2022, je suis tout naturellement comme tout bon parent,
07:13 que je suis depuis plusieurs années déjà en ce temps-là, je prépare la rentrée scolaire.
07:17 Je demande à Mme Asseniba à quel moment précis notre fille va revenir à la maison.
07:22 Mme Asseniba va me répondre précisément ceci. J'ai désormais un homme qui répond à mes besoins sur tous les plans,
07:30 notamment financiers. Je n'ai plus besoin de toi pour m'occuper de l'enfant.
07:35 Que tu le fasses, que tu ne le fasses pas, je n'ai plus besoin de toi pour m'occuper de mon enfant
07:40 et de toute façon, elle ne reviendra plus chez toi.
07:44 Toute l'année scolaire 2022-2023, Mme Asseniba va à la limite séquestrer notre fille
07:52 puisqu'elle va m'interdire formellement d'avoir tout accès à mon enfant.
07:57 Ce que je vais prendre avec beaucoup de douleur, mais que je vais quand même parvenir à supporter.
08:04 On arrive en mai 2023, l'année scolaire est terminée, je repars cette fois-ci à la charge vers Mme Asseniba.
08:10 Je lui demande de me donner l'enfant pour les vacances. Je lui dis que les vacances sont arrivées,
08:16 il faut que tu me donnes l'enfant maintenant.
08:18 Je crois qu'à cet instant précis, Mme Asseniba s'est rémémorée les circonstances dans lesquelles
08:24 moi-même, je lui ai remis l'enfant pour les vacances et qu'elle s'en est finalement accaparée.
08:29 Elle a anticipé sur les événements, épaulée par son petit ami M. Bilt.
08:34 Mme Asseniba, aidée par son fiancé Bilt, décide, anticipe sur les événements, elle me porte plainte
08:41 au service de la police judiciaire.
08:44 Lorsque je reçois la convocation, je ne comprends pas trop, elle a l'enfant depuis un an,
08:49 un enfant auquel je n'ai pas accès, pourquoi me porte-t-elle plainte ?
08:52 Je suis un peu estomaqué par la nature de sa plainte.
08:56 Lorsque j'arrive, on me signale que Mme Asseniba a porté plainte du fait que
09:00 je tenterai de l'empêcher d'exercer son droit de mère,
09:05 tenter de l'empêcher à elle de se rectifier,
09:12 de tenter de l'empêcher à elle de pouvoir exercer son droit de mère,
09:17 alors qu'elle venait précisément de passer une année entière avec ma fille,
09:21 une année scolaire pendant laquelle je n'ai pas pu avoir accès à ma fille.
09:26 Je suis un peu, comme je vous l'ai dit, estomaqué par la nature de sa plainte.
09:31 Et là, elle va plus loin en me disant qu'elle me porte également plainte
09:36 parce qu'entre-temps, je n'aurais pas fait établir la naissance de ma fille.
09:41 Lorsque je suis face aux agents du service MERS,
09:47 d'abord un enquêteur, M. Koumba, qui nous reçoit, qui est plutôt professionnel,
09:51 puis après le dossier se retrouve chez une enquêtrice nommée Diane,
09:56 je cite les prénoms parce que je voudrais être pertinent dans le récit que je fais des événements.
10:02 Et lorsque Mme Diane nous reçoit, la première remarque que je trouve ahurissante qu'elle fait,
10:08 c'est de me dire qu'au nom de quoi je me suis permis de garder cet enfant de 6 mois à 4 ans,
10:14 sachant que la loi ne lui donnait pas droit.
10:19 Je lui dis que je suis un juriste de formation.
10:22 Les notions, les concepts juridiques, je les connais.
10:25 Je me montre modeste pour ne pas dire que j'en ai peut-être même la maîtrise.
10:29 Je lui dis très bien, je dis au nom de quoi ?
10:32 Une mère qui décide de ne pas assumer son rôle maternel,
10:35 en quoi ça devrait moi m'interdire d'assumer pleinement mon rôle de père et de prendre aussi en moi ?
10:39 Encore que le principe qui veut en définitive qu'un enfant puisse rester chez sa mère jusqu'à l'âge de 6 ans
10:45 et qu'à partir de 6 ans il peut, l'occasion est chéante, être récupéré par son père,
10:53 n'est qu'un principe qui rencontre énormément d'édulcorations.
11:04 C'est-à-dire en définitive qu'il y a beaucoup d'entorses à ce principe-là,
11:09 u égale aux circonstances d'appréciation d'un certain nombre de faits.
11:13 En définitive, rien dans l'état n'interdit à un père de récupérer son enfant ou de le garder bien avant l'âge de 6 ans.
11:22 Pas plus que ça n'interdit à une mère de pouvoir continuer à avoir sous sa responsabilité un enfant qui a largement dépassé 6 ans.
11:29 Donc c'est un principe qui rencontre beaucoup d'atténuations,
11:33 qui rencontre beaucoup d'édulcorations faites en fonction de l'appréciation des circonstances faites généralement par le juge.
11:40 Je le dis à madame Diane, qui m'enjoint quand même de pouvoir respecter le principe de conciliation,
11:48 qui voudrait qu'en définitive mon enfant n'ait pas l'âge requis par la loi, parce qu'elle tient un mordicus là-dessus,
11:55 de pouvoir être sous ma garde juridique, elle fait une conciliation.
12:00 Je lui rappelle que le service de la police judiciaire n'est pas une juridiction.
12:05 Ils ne sont là que pour la conciliation.
12:07 Si la conciliation échoue, le point de chute final devrait être le tribunal.
12:13 Ils font leur conciliation à leur façon.
12:15 Ils me disent quand même que l'enfant va revenir pour les vacances, mais un mois et demi seulement.
12:20 Et les autres un mois et demi, je devrais la retourner chez sa mère.
12:26 C'est à quoi je leur dis très clairement que je suis radicalement opposé.
12:31 Mais en tout état de cause quand même, l'enfant m'est remis.
12:36 Un mois et demi plus tard, lorsque je suis à nouveau appelé au service MERS,
12:41 en me disant qu'on vous l'a dit, c'est un mois et demi pour vous, un mois et demi pour la mère, je dis non.
12:47 Moi la finalité c'est le tribunal.
12:49 Entre temps je me préparais pour la démarche auprès du tribunal,
12:53 mais entre temps j'étais aussi pris par des activités politiques.
12:57 Le service MERS me rappelle, me dit, comme je vous l'ai dit tantôt, l'enfant doit repartir chez sa mère.
13:02 Je dis non. L'enfant ne repartira chez sa mère que sur décision définitive du juge qui le cas de décision va apprécier.
13:10 Le 7 août 2023, je suis alerté par un coup de fil que je reçois d'un voisin à moi,
13:18 un aîné du quartier Dimitri, qui m'appelle, un peu choqué, il me dit, Dorion, qu'est-ce qui se passe ?
13:24 Je lui dis, je ne comprends pas, qu'est-ce qui se passe ? Comment ?
13:27 Il me dit, je suis là devant chez toi, ta maison est encerclée par les policiers.
13:31 Il me demande si je vends de la drogue ou si je garde un fugitif dans ma maison.
13:35 Je lui dis non, il n'en a rien, pourquoi ?
13:37 Il dit, il y a une trentaine de policiers, trois pick-up qui encerclent ta maison.
13:41 Je ne comprends pas trop bien ce qui se passe.
13:43 Je dis très bien, je suis en train d'arriver.
13:45 Au moment où je raccroche, c'est ma petite soeur Grasse qui m'appelle.
13:48 Elle est affolée. Il y a des policiers ici qui sont venus prendre l'enfant et tout.
13:54 Ils sont armés, ils sont dans les propos de Grasse, corroborant à ce qui m'avait été dit
14:00 dans le coup de fil précédent par mon voisin et ami Dimitri.
14:04 Une trentaine de policiers, trois pick-up.
14:07 Pourquoi un déploiement aussi ostentatoire de la force publique pour récupérer,
14:11 sans mandat, sans décision de justice, un enfant,
14:16 arracher un enfant à la sécurité, à l'affection de son père ?
14:20 Elle n'est pas chez quelqu'un qui l'a séquestré.
14:23 Elle n'est pas chez un ravisseur d'enfants.
14:25 Elle l'est chez son père.
14:27 Son père, légal et légitime.
14:29 Qu'est-ce qui peut expliquer un tel déploiement de la force publique ?
14:32 Curieusement, ce jour-là, les policiers n'ont pas manqué de véhicules,
14:36 n'ont pas manqué de carburant, n'ont pas manqué d'hommes
14:39 pour venir arracher ma fille à mon affection, à ma protection.
14:43 Je vous dis bien, une trentaine de policiers.
14:45 Je ne suis pas dans l'exagération.
14:47 Une enquête objective pourra étayer mes propos, mes affirmations.
14:53 Une trentaine de policiers.
14:56 7 août 2023.
15:00 Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai plus revu ma fille.
15:03 Est-elle vivante ? Que fait-elle ? Est-elle maigre ? Est-elle grosse ?
15:08 Je n'en sais rien.
15:10 Toujours est-il qu'après ce rapt, j'appelle ça un rapt,
15:14 je lance un appel, je m'affole, je publie sur ma page Facebook.
15:19 Effectivement, ma fille m'a été ravie, m'a été kidnappée par sa mère,
15:22 avec la complicité des forces de police, ce qui très clairement était le cas.
15:26 Une info commandante, c'était une initiative, une procédure,
15:30 un acte totalement illégal, posé ici par les forces de l'ordre censées nous protéger.
15:37 Vous arrachez une fille gabonaise sous la protection de son père
15:41 pour la confier à sa mère togolaise,
15:44 qui à tout moment peut prendre la route d'Eskampèque pour entrer au Togo,
15:47 par des voies tumultueuses.
15:49 Je prends mon téléphone, dans ma colère, j'écris à sa mère.
15:55 Je lui dis précisément ceci,
15:58 "Pour ma fille, pour qui j'ai consenti tant de sacrifices,
16:01 je suis prêt à te tuer de mes propres mains."
16:05 Un message pour atténuer ma colère.
16:08 Il n'en a pas fallu plus pour que Bill, son fiancé,
16:12 fasse une citation directe au tribunal de Libreville.
16:16 Ça, ça s'est allé très vite, M. Bill.
16:19 Je vous le dis, je l'affirme, il finance tout le monde, il finance la police.
16:22 Parce que je suis convaincu d'une chose,
16:24 cette intervention illégale des forces de police, chez moi,
16:27 pour me ravir ma fille,
16:30 l'a été par une motivation toute autre que celle de vouloir appliquer la loi.
16:35 Suivez mon regard, je l'ai dit, par une motivation toute autre
16:38 que celle de vouloir appliquer la loi.
16:41 Encore que s'il voulait véritablement appliquer la loi,
16:43 il n'aurait jamais agi de la sorte.
16:45 Pas d'élément factuel, d'élément probant,
16:48 pour prouver ici des actes vicieux qui ont été posés,
16:54 pour motiver ces policiers-là à pouvoir agir de la sorte.
16:58 C'est M. Bill qui a le bras armé de soutah,
17:01 il finance tout le monde, il corrompt tout le monde,
17:03 tout simplement parce qu'il se dit avoir de l'argent,
17:05 de l'argent qu'il a obtenu au Gabon,
17:07 dont il se sert aujourd'hui pour faire vivre,
17:09 pour faire souffrir le martyr adékaboné.
17:14 Qui plus est, a des pères qui ne réclament que le fait
17:17 de vouloir protéger, de vouloir s'occuper véritablement de leurs enfants.
17:22 Donc, à la suite de ce message que je fais à la mère de ma fille,
17:27 je lui dis donc que je suis prêt à la tuer,
17:30 parce que je suis en colère.
17:32 Je n'ai pas l'intention de passer à l'acte,
17:34 mais c'est ma manière d'exprimer ma colère.
17:36 Ma fille m'a été prise de force par les forces de l'ordre,
17:39 il ne me reste plus en définitive.
17:41 Ma seule arme, c'est d'exprimer ma colère par mes paroles, principalement.
17:45 Donc ce message-là va me valoir une incarcération
17:47 à la prison centrale pendant un mois,
17:49 puisque je vais passer en jugement, même des menaces de mort et tout.
17:51 Un mois, une amende de 200 000 F à lui payée.
17:55 Je pense sur moi.
17:57 Je suis incarcéré à la prison centrale,
17:59 mis sous mandat de dépôt le 21 septembre 2023,
18:04 pris en centrale de dépôt.
18:06 Je passe en jugement le 18 octobre.
18:09 Je prends un mois, ferme,
18:11 et le 21 octobre, je suis libéré.
18:14 Pendant mon incarcération,
18:17 Mme Asseynimba, dans sa malice machiavélique,
18:21 avec la complicité, tout naturellement,
18:24 et la puissance financière de son fiancé,
18:27 ou est-africain quand même,
18:29 va profiter de mon incarcération pour adresser
18:32 une requête au président du tribunal,
18:35 dans laquelle elle demande la garde juridique de l'enfant.
18:38 Lorsque le juge vient me notifier la décision,
18:43 vient me notifier la procédure et la date d'audience
18:46 qui était fixée, si ma mémoire est bonne,
18:49 au 13 novembre 2023,
18:51 quand je prends connaissance du dossier,
18:53 je me rends compte que Mme Asseynimba,
18:55 pensant que l'audience,
18:58 pensant très certainement que mon séjour carcéral
19:02 allait être plus long,
19:05 va se fendre de mensonges dans sa requête
19:08 adressée au président du tribunal.
19:10 Parce que, comme je vous l'ai dit,
19:12 elle était convaincue que l'audience serait fixée.
19:15 Parce qu'elle n'a pas attendu.
19:17 Je suis incarcéré le 27.
19:19 Elle introduit la demande de garde juridique.
19:22 Parce que dans sa hantise,
19:25 et les conseils de son avocate et de son fiancé,
19:29 on lui a dit "non, vas-y, il est incarcéré,
19:32 s'il purge une lourde peine,
19:34 la décision sera rendue par défaut, donc en mon absence".
19:37 Mais, malheureusement pour eux,
19:40 et heureusement pour moi,
19:42 la date d'audience est fixée,
19:44 j'ai recouvré ma liberté.
19:46 13 novembre, on se retrouve au tribunal,
19:48 et quand je prends connaissance, quelques jours plus tôt,
19:51 du contenu de sa requête,
19:53 je me rends compte que Mme Asseyniba
19:55 relate dans ses faits
19:57 que si notre fille s'est retrouvée à 7 mois chez moi,
20:01 c'est parce qu'un jour, j'étais allé le rendre visite,
20:05 aller voir l'enfant,
20:07 et que j'ai prétexté une balade avec ma fille
20:11 chez les piscines,
20:13 et que je me suis évaporé dans la nature,
20:16 avec notre fille, et qu'elle a tellement été traumatisée
20:19 qu'elle n'a pas eu la force de réagir à cela.
20:21 Je vous rappelle que les faits,
20:24 notre fille a 7 mois, nous sommes en 2019,
20:26 donc en 2019, les réseaux sociaux sont déjà aussi développés,
20:29 les commissariats existent,
20:31 les tribunaux sont déjà là, bien entendu.
20:33 Mme Asseyniba, je kidnappe notre fille,
20:36 lorsqu'elle a 7 mois chez elle,
20:38 sa mère est silencieuse,
20:41 son père est silencieux,
20:44 son frère Samuel, qui est son frère aîné, est silencieux.
20:48 L'ensemble du voisinage silencieux,
20:51 ses parents n'ont mis de connaissances sur personne.
20:54 Ils ont tous été tellement traumatisés par ce geste-là
20:57 que personne n'a eu la force physique,
20:59 la force mentale de pouvoir saisir les instances compétentes
21:02 pour signaler mon acte de kidnapping.
21:05 Question.
21:07 C'est assez curieux.
21:09 Elle a été traumatisée. Très bien.
21:11 Et cette décision-là,
21:13 qui a pesé lourd, parce qu'entre-temps,
21:15 je sors de prison, je suis très malade,
21:17 c'est mon avocate, maître Françoise Meuviane,
21:19 qui a presque à tous les audiences,
21:21 on en aura au total 3,
21:24 qui va me représenter.
21:26 Mme Asseyniba va tenir mordue sur ces mensonges
21:29 en disant devant la barre
21:31 que j'ai kidnappé notre fille à l'âge de 7 mois.
21:33 Et c'est ce mensonge qui va peser lourd dans la décision
21:36 qui va être rendue, puisqu'on va me condamner finalement
21:38 à la perte de la garde de l'enfant qu'on va lui confier
21:41 et à devoir payer le pension alimentaire de 100 000 francs.
21:44 Je rappelle que lorsque la décision est rendue
21:46 et que le montant de la pension alimentaire m'est infligé,
21:49 personne ne me demande ni de demander à mon avocate
21:52 de me prendre la moindre preuve de ma source de revenus.
21:57 Parce qu'en définitive, pour fixer un montant
21:59 d'une pension alimentaire,
22:01 encore faut-il qu'il ait eu connaissance
22:03 des charges qui sont les miennes,
22:05 du revenu ou des revenus qui sont les miens,
22:08 pour pouvoir déterminer la part
22:11 qui peut être ponctionnée
22:14 dans mes revenus pour être versée
22:17 sous forme de pension alimentaire.
22:19 Et non à rien du tout.
22:20 Vous comprenez ici que cette décision-là
22:22 a été rendue en marge de toute logique sociale,
22:27 en toute logique administrative,
22:29 mais pire, de toute logique judiciaire.
22:32 Comment peut-on infliger le montant d'une pension alimentaire
22:35 sans qu'on ait pris connaissance du revenu du père ?
22:37 100 000 francs de pension alimentaire,
22:39 lorsque la moyenne des pensions alimentaires,
22:41 les montants de pension alimentaire,
22:43 tournent autour de 50 000 francs.
22:45 Vous comprenez là aussi que M. Bill
22:47 a su habilement jouer de ses relations,
22:50 puisqu'il me l'a dit en face
22:52 qu'il était l'ami personnel du président du tribunal,
22:55 qu'il était l'ami personnel du commandant-ponchef
22:57 de la Gendarmerie nationale de l'Union Générale de Parasoaga,
22:59 qu'il était l'ami personnel de celui qui, à l'époque,
23:01 était le premier président de la Cour de cassation,
23:06 avant la dame,
23:08 qu'il était par ailleurs l'ami personnel du général N'gouma,
23:12 commandant-ponchef de la police nationale.
23:14 Autant dire, pour un monsieur point au sortissant étranger,
23:17 il est ami de tous les hauts cadres
23:20 des institutions judiciaires de notre pays,
23:23 de tous les hauts cadres des institutions policières de notre pays.
23:27 Donc, voici la requête introduite par Mme Asselema
23:30 dans laquelle elle établit son mensonge de kidnapping,
23:34 dont elle m'accuse.
23:37 La décision est rendue en décembre 2023.
23:44 Dès que la décision qu'il lui accorde la garde juridique
23:48 et le fait de lui imposer le paiement d'une pension alimentaire
23:53 d'un montant de 100 000 francs rendue,
23:55 Mme Asselema et son petit ami Bill
23:59 vont avoir la malice de se rendre injoignables.
24:03 Le numéro de téléphone changé.
24:06 Ils ont tout verrouillé, tout ce qui pouvait me permettre d'avoir accès
24:09 à l'enfant ou à elle-même d'ailleurs,
24:12 pour que nous puissions enfin pouvoir, pourquoi pas,
24:15 au cas échéant, exécuter la décision de justice.
24:18 La décision de justice est rendue au palais de justice,
24:21 mais les modalités de son exécution ne sont pas déterminées par les juges.
24:24 C'est à nous maintenant, au quartier, de nous dire
24:26 voici la décision qui a été rendue, comment fait-on pour l'appliquer ?
24:29 Mme Asselema, rien.
24:31 Puisqu'elle m'avait déjà dit, quelques années plus tôt,
24:34 qu'elle avait désormais une norme financière moins puissante,
24:36 il faut rappeler que M. Bill se présente comme une norme d'affaires au Gabon,
24:40 il roule en VX, il roule en QSJ encore,
24:43 il est milliardaire, c'est comme ça qu'ils se sont mis à se présenter à moi.
24:46 Que c'est un milliardaire, il n'est pas à court d'argent.
24:49 L'argent, certainement, avec lequel il achète
24:52 la conscience professionnelle de tout le monde.
24:55 Très bien, Mme Asselema, la décision de justice est rendue.
24:59 Exécutons-la, Mme Asselema va se rendre totalement injoignable.
25:03 Entre temps, pour la petite histoire, pour revenir justement à l'adnaissance,
25:08 lorsque Mme Asselema est recueillie chez moi, elle n'a rien et aucun papier.
25:12 Elle n'a aucun papier.
25:15 En ce temps-là, la législation pour établir une adnaissance
25:19 était de trois jours en milieu urbain.
25:21 Je vais lui dire, trois jours, on va tous s'écouler,
25:23 il faut que nous fassions établir à notre fille notre adnaissance.
25:26 Mme Asselema va me dire les larmes aux yeux
25:29 qu'elle a laissées tous ces papiers chez sa mère
25:31 et qu'en définitive, il fallait que je fasse tout pour la comprendre
25:34 et lui donner le temps de pouvoir récupérer ces papiers.
25:37 Ce que Mme Asselema sait que je vais totalement comprendre.
25:39 En ce temps-là, il n'y a aucune acrimonie dans notre relation.
25:41 Bien au contraire, c'est ma petite amie,
25:43 elle est déjà traumatisée par le fait qu'elle ait été chassée par ses parents.
25:46 Je ne vais pas rajouter de la douleur à sa douleur.
25:49 En entreprenant une démarche d'établissement d'adnaissance,
25:52 tu aurais certainement permis de pouvoir laisser un vide
25:55 au niveau du nom de la mère en attendant qu'elle me produise
25:57 un document qui aurait pu permettre de combler ce vide-là.
26:00 C'est une jeune maman, elle a besoin d'avoir un document
26:02 dans lequel elle voit son nom figurer sur l'adnaissance de sa fille
26:07 pour amplifier sa joie d'être mère pour la première fois.
26:11 Donc moi, je vais montrer, compatissant, je dis très bien,
26:13 il n'y a aucun problème, même si c'est dans 3-4 ans.
26:16 Prends le temps qu'il faudra pour récupérer tes papiers chez ta mère,
26:18 on fera une adnaissance.
26:20 Quitte à ce qu'on fasse une adnaissance supplétive à notre fille,
26:22 on le lui fera. Il y a la procédure légale qui est là pour ça.
26:25 Je me range de son côté.
26:28 Sans savoir qu'elle va se servir plus tard d'une procédure
26:32 qu'on n'a pas pu suivre parce qu'elle-même n'avait pas de papiers
26:35 pour aller dire au service mœurs que je suis responsable du fait
26:38 que notre fille n'ait pas d'adnaissance.
26:41 Oh, quelle hérésie !
26:44 Donc, quand on arrive au service mœurs, on nous dit quand même,
26:46 la considération étant faite, faites tout pour faire établir votre fille d'adnaissance.
26:51 Nous sommes en 2003.
26:54 Entre temps, comment je faisais pour inscrire l'enfant ?
26:56 Principalement avec le carnet de santé et la compréhension
27:00 des responsables d'établissement dans lesquels je faisais inscrire ma fille
27:04 qui comprenait en définitive que j'étais un père, j'avais mes papiers,
27:07 j'étais gabonné, que j'étais confronté à une situation
27:09 où la mère de la fille était en villégiature,
27:12 ou en vagabondage amoureux au cadre de Libreville
27:16 et que c'était le dernier de ses soucis.
27:19 Donc, elle arrive, on se retrouve, on devait se retrouver au tribunal en ce temps-là
27:25 pour faire établir l'adnaissance de l'enfant.
27:27 Je suis malade, j'ai eu une tumeur presque qui me sort au niveau de voilà,
27:30 donc je fais beaucoup d'examens au niveau du CHUL de Libreville au service ORL.
27:36 Je mandate mon frère, Akogé Roland, à qui j'ai établi une procuration,
27:40 pour me représenter.
27:41 Tous les papiers sont faits, donc je présente les témoignages de mes parents,
27:45 tous mes papiers gabonnés qui sont légaux.
27:48 Je mandate mon frère, M. Asseyniba.
27:51 Le dossier pour l'établissement de jugement subjectif est remis à M. Sylvani.
27:57 M. Sylvani est une condisciple de FAC, de Troyes.
28:01 Donc, on se dit avec elle, si il y a des écueils, si il y a des entorses à la procédure,
28:09 elle pourra facilement les élaguer et nous aider à aller assez vite
28:13 dans l'établissement de jugement subjectif.
28:15 Donc, c'est Akogé Roland, qui est mon ami et frère,
28:19 qui se charge donc avec, en présence de Mme Asseyniba,
28:22 de remettre le dossier complet pour l'établissement de jugement subjectif de notre fille,
28:27 en remettre à M. Sylvani.
28:29 Comme je le dis encore une fois, je cite les noms pour montrer la précision
28:33 et la véracité des faits que je relate.
28:36 Mme Asseyniba, sachant pertinemment déjà qu'elle est dans le faux visage de faux,
28:41 comme toujours, parce qu'elle se serait finalement établie au faux papier caboné,
28:46 dont j'ai ici copié avec une attestation de non conformité de son acte de naissance.
28:52 Donc, Mme Asseyniba, sachant déjà qu'elle a un acte de faux papier caboné,
28:55 parce que moi je m'attendais à ce qu'elle brandisse un acte de naissance togolais,
29:00 elle est togolaise et depuis le période de Méhéana,
29:02 elle n'a jamais entrepris la moindre démarche pour obtenir la nationalité cabonaise.
29:05 Donc, Mme Asseyniba s'est établie depuis des années déjà au faux papier caboné.
29:11 Donc, vous avez ici copié, cet acte de naissance était un acte de naissance faux.
29:15 Elle s'est établie au premier arrondissement de la commune de Libreville,
29:21 auprès de qui je vais me rendre pour pouvoir établir la fausseté de cet acte de naissance.
29:28 On va me délivrer une attestation de non conformité de pièce d'état civil,
29:32 ce qui atteste bel et bien que l'acte de naissance de Mme Asseyniba est un faux,
29:37 pour une raison simple, Mme Asseyniba n'est pas cabonaise, elle ne l'a jamais été.
29:42 Non pas que tout ceux qui ont de faux actes de naissance cabonais ne soient pas cabonais,
29:46 nous avons dans notre pays un véritable problème d'état civil,
29:49 où il y a de nombreux cabonais qui nous sont de père et de mère,
29:51 mais qui ont de faux actes de naissance.
29:54 Mme Asseyniba, la fausseté de son acte de naissance vient du fait qu'elle n'est pas cabonaise.
29:58 M. Ndemamba Trissian, qui se fait passer pour son père,
30:04 et Mme Ndemamba Plushiri, qui se fait passer pour sa mère,
30:08 dans cet acte de naissance, ont été complices de faux et usage de faux.
30:13 Mme Asseyniba, sa maman se prénombe Daisy, Dieu nous aime et nous plaît le nom de famille,
30:17 et son papa, un certain Kwajo, quelque chose, tous deux Togolais.
30:23 Sachant pertinemment la fausseté de ces papiers,
30:28 Mme Asseyniba, une fois les documents remis à M. Sylvani, va revenir le lendemain,
30:32 lui demander de quelle récupérer le dossier qu'elle avait infus de notre circuit,
30:38 dans lequel elle voulait suivre pour l'établissement du jugement supplétif de notre fille.
30:45 Elle va donc aller, à partir de cet instant, suivre une procédure en catimini
30:50 pour se faire établir l'acte de naissance de notre fille,
30:53 dont je n'ai jamais eu copie jusqu'à aujourd'hui.
30:57 Jamais, au grand jamais.
30:59 Tout ceci, elle le dissimule parfaitement,
31:03 parce qu'elle sait que si j'y ai accès, je vais forcément le contester.
31:09 Toutefois contester l'authenticité de ces informations contenues dans l'acte de naissance de notre fille.
31:17 Donc, Mme Asseyniba, dans sa mascarade administrative,
31:26 et toutes les falsifications dont elle se rend coupable,
31:30 ne m'a jamais brandi la moindre copie de l'acte de naissance.
31:34 Une décision de justice qu'elle est elle-même allée saisir,
31:40 a été rendue sur la garde de l'enfant, qu'elle n'a jamais déniée et respectée.
31:45 Jusqu'à aujourd'hui, les policiers sont venus raser ma fille.
31:49 Le 7 août 2023, jusqu'à aujourd'hui, je ne sais pas si cette fille est vivante.
31:55 Je ne l'ai même plus jamais aperçue.
31:57 Je ne l'ai plus jamais eue au téléphone,
32:00 puisque Mme Asseyniba va tout verrouiller, va se rendre indisponible,
32:03 va se rendre improuvable dans Libreville.
32:08 Ceci passé, je laisse janvier, février, mars, avril, mai.
32:13 C'est mon main ?
32:15 Il y a quelques jours, je décide enfin de monter au crédit.
32:19 Je me dis que ça suffit comme ça.
32:21 Mon enfant, je ne la vois pas.
32:24 Mme Asseyniba, elle n'a que naissance, parce qu'elle est définitive.
32:28 Qu'elle ait fait, c'est-à-dire tout seul, dans ces mic-mac frauduleux,
32:34 n'enlève en rien le fait qu'elle a chez elle un volet qui est ma propriété exclusive.
32:40 Sur chaque acte, il y a un volet du père, un volet de la mère.
32:44 Elle aurait dû simplement me remettre le volet du père, qui est le mien, qui n'est pas le sien.
32:50 Un volet d'acquiescence n'appartient pas à un père ou à une mère,
32:54 selon que ce soit celle-ci ou celle-ci qui ait entrepris les démarches pour aller faire établir l'acquiescence.
33:00 Non !
33:01 Du simple fait que je sois le père de Corine Joël, j'ai droit à mon volet d'acquiescence.
33:06 Ce que je vais en faire pour contester les informations, ça, ça ne la regarde pas.
33:10 Mais elle le garde déverré, parce qu'elle sait, elle sait que je sais,
33:16 que les informations qui sont les siennes, contenues dans son acte de naissance, sont tout simplement fausses.
33:22 En l'occurrence, sa nationalité.
33:26 Je vais donc aller porter plainte à la DGR.
33:31 J'ai ici la copie de la crise de réception.
33:35 Je vais déposer plainte le 13 mai 2024 à la DGR,
33:42 où je serai très bien accueilli.
33:45 À l'accueil, au bureau d'accueil, au premier étage, à la DGR de l'estuaire.
33:55 Je vais être cordialement accueilli par des agents rompus à la tâche,
34:00 par des agents qui font montre de professionnalisme dans la réception des usagers, et en l'occurrence des plaignants.
34:10 On me demandera de s'établir en bonne et due forme.
34:16 Ce que je vais faire, c'est que je vais déposer le 13 mai au service courrier,
34:21 pour qu'il suive le service normal, pour être visé, pour avoir le plein accord du directeur général des recherches,
34:27 et pour pouvoir ouvrir sous le saut de la légalité tout ce qui sera entrepris par les agents,
34:34 à qui on confiera mon dossier.
34:37 Au service courrier, encore, je tiens tout personnellement à remercier et à féliciter le professionnalisme de cette dame,
34:45 dont j'ignore aussi bien le grade que le nom.
34:48 Cette dame du service courrier, qui a fait preuve de tellement d'attention,
34:53 de tellement de compréhension, lorsqu'elle m'a reçu.
34:57 Il faut le soulever, il ne faut pas toujours critiquer, il ne faut pas seulement relever lorsque c'est mauvais,
35:03 mais lorsque c'est bien, il faut le relever.
35:05 Accueil, au premier étage, c'est la direction des recherches de l'institut ER, très bien accueilli.
35:11 Au service courrier, très bien accueilli.
35:14 Mardi, donc, je vais déposer le 13, et le mardi de la semaine passée,
35:20 c'était quelle date déjà ?
35:23 Le mardi de la semaine passée, je crois, c'était le 21.
35:28 Le 21.
35:29 Le mardi 21, je repars pour le suivi de mon dossier,
35:34 je reviens au service courrier, on me donne un mot, on me renvoie au deuxième étage, à la porte 205,
35:43 pour la suite de ma plainte.
35:45 Je vais porter plainte à madame Asseynimba et sa mère, Dési, pour des faits de diffamation,
35:51 puisque dans sa requête à l'adresse au président du tribunal,
35:54 elle me fera passer pour un kidnappeur d'enfants, une décision qui aura des conséquences lourdes,
35:59 puisque ça va maudit, c'est sur cette base, principalement, que les juges vont lui accorder la garde de l'enfant,
36:04 puisque je vais passer, à leurs yeux, pour un kidnappeur d'enfants et un père irresponsable.
36:08 Donc, je porte plainte pour diffamation, je porte plainte pour usurpation de la nationalité gabonaise,
36:13 et parfois de conséquences pour faux et usage de faux, pour rétention illégale de documents appartenant à autrui.
36:19 Je vous ai dit que madame Asseynimba, jusqu'à aujourd'hui, ne m'a pas brandi le volet d'admissance qui me revient de droit.
36:24 Et faux témoignage et complicité, puisque je vais porter également plainte à madame Dési,
36:30 qui est sa complice, dans toutes les infractions que je vais dénumérer.
36:36 D'abord, chose curieuse, qui va totalement être en défasage avec l'accueil professionnel dont j'avais jusque-là fait l'objet
36:46 de la part des autres gendarmes qui m'ont reçu à la DGR.
36:49 La dame de la porte 205 qui me reçoit est d'une fraideur et d'une impunité caractérielles.
36:54 Elle estime, puisque plus tard on ira à la porte 207, chez un lieutenant, je ne connais pas leur nom,
37:01 la dame claire, je ne connais pas son grade, mais le lieutenant de la porte 207, elle je connais son grade,
37:06 puisqu'ils sont tous en civil, mais elle on l'appelait lieutenant.
37:10 Donc, on arrive à la porte 207 chez le lieutenant, qui est la plus gradée des deux.
37:16 Elle va me faire remarquer d'entrée de jeu que je n'ai pas qualité à contester la nationalité de madame Asseyni.
37:26 Peut-être qu'entre temps, elle a régularisé l'obtention de sa nationalité.
37:33 Je lui ai dit que vous n'en saviez rien. J'ai porté plainte.
37:37 C'est au cours de l'enquête que vous saurez si c'est vrai ou faux.
37:40 L'acquisition de sa nationalité s'est faite de façon légale.
37:44 Elle me dit que je n'ai pas acquis et je lui rappelle que j'ai qualité à agir.
37:48 C'est vrai que la contestation de la nationalité ne peut pas être faite par n'importe qui.
38:04 Il faut avoir qualité à agir. Et que moi, en l'espèce, j'ai précisément qualité à agir,
38:08 puisque madame Asseyni et moi avons un enfant, nous avons un acte de naissance
38:13 dans lequel des informations capitales sur nos âges, nos professions, nos ethnies et nos nationalités respectives sont mentionnées.
38:21 Tout autant qu'elle peut contester une information me concernant, contenue dans l'acnéissance de sa fille,
38:26 que moi aussi je peux contester une information contenue dans l'acnéissance de ma fille, son information à elle.
38:31 Et dans le cas d'espèce, madame Asseyni n'est pas gabonaise. Je le sais, elle le sait, nous le savons tous qu'elle n'est pas gabonaise.
38:36 Je vous ai ici fait la démonstration même déjà de la faussécité de son acnéissance. C'est vrai.
38:41 Mais si madame Asseyni est gabonaise, elle aura le loisir de le prouver.
38:47 Mais vous ne pouvez pas balader en revers de la main et me contester la qualité à pouvoir contester sa nationalité.
38:54 J'ai qualité à agir. Madame Asseyni et moi avons un enfant en commun dont je sais qu'elle est gabonaise.
39:00 Notre fille Corinne Joël n'est gabonaise que par la filiation qui est établie entre elle et moi.
39:05 Elle est gabonaise parce que moi, son père, Dorian Herschel, Vincent Macrosso, suis gabonaise.
39:11 C'est par la filiation de son père gabonaise que ma fille est gabonaise et non par sa mère qui, elle, est togolaise.
39:19 Donc je trouve curieux déjà que des OPJ pour un dossier qui, cette question aurait dû même, au contraire, être l'élément central,
39:28 ça aurait dû même faire le relevé d'une question préjudicielle.
39:33 C'est-à-dire que de toutes les infractions relevées dans cette plainte, ça aurait dû être le premier élément, sinon l'élément central,
39:38 sur lequel les éléments de la DGR auraient dû s'appuyer.
39:41 Les éléments de la DGR, pas n'importe quel, ceux de la porte 205 et 207, ces deux dames-là,
39:48 qui m'ont opposé une rivalité déconcertante et totalement inouïe, qui ont baladé ça dans le revers de la main.
39:56 Ils baladent dans le revers de la main l'infraction de l'usurpation de nationalité, et par voie de conséquence, le faux exerce de faux.
40:04 Ils baladent dans le revers de la main la retention illégale du document appartenant au truc pour ne retenir que la diffamation.
40:10 Parce qu'au niveau de la diffamation, c'est un peu cahin, cahin. En effet, c'est discutable.
40:14 Donc c'est ma parole contre la parole de Mme Assenimba.
40:17 On me remet deux convocations ce mardi 21 mai. Une convocation pour Mme Assenimba, une convocation pour Mme Deisy.
40:27 Que je m'empresse d'aller leur remettre où ai-je trouvé Mme Assenimba, vous allez me poser la question,
40:35 parce qu'entre-temps elle s'était rendue totalement indisponible dans les prouvines, comme s'il y avait une connexion.
40:39 Jusque-là, je veux me convaincre que c'était le fait du hasard. Mais je vous ai dit que ça, moi, on n'a jamais déménagé.
40:45 Donc tout naturellement, je vais me rendre d'abord chez sa maman.
40:49 Tout est barricadé, tout est condamné.
40:52 Et à un moment, elle a un bar un peu plus haut, où elles vendent de la tequila, du poutoulou, etc.
40:59 C'est à 300 mètres de chez elle, où se trouvait l'ancien paquito.
41:05 Je rentre, retrouve sa mère au bar. Curieusement, le bar est fermé.
41:10 Mais il y a une petite kichenette, où on ferait visiblement des sandwiches, je ne sais trop quoi.
41:15 Et là, curieusement, je trouve le véhicule de M. Bilgaré, Mme Assenimba, à l'intérieur de la petite kichenette en question,
41:23 comme si en fait, on m'attendait.
41:25 Quelqu'un qui s'est rendu injoignable pendant tout ce temps, curieusement,
41:28 elle devient visible le jour où elle sait que je dois venir lui rendre tout au moins,
41:32 le jour où je suis censé aller lui déposer les enveloppes.
41:36 Mme Assenimba, à un moment, est injoignable, du tout moins parce que lorsque je lui pose la question aux voisins,
41:41 ils disent "elle est sortie avec les enfants et tout, tout le monde a barricadé la maison, ils sont partis".
41:46 Son bar est scellé, alors que nous sommes à Mardi, c'est censé être ouvert.
41:50 Et Mme Assenimba, curieusement, elle est là, et M. Bilgaré, quelque part, comme si on m'attendait.
41:56 Mais je voudrais quand même mettre ça sous le coup de la coïncidence.
41:59 Je remets donc les deux convocations à Mme Assenimba.
42:05 En arrivant, les convocations étaient pour le jeudi, le jeudi 23.
42:10 Donc le mardi, si le jeudi c'est le 23, ça veut dire que le mardi c'était le 20.
42:15 Donc je corrige les dates.
42:18 Donc c'était pour le jeudi 23.
42:20 J'arrive, c'était pour le jeudi 23 à 10h.
42:23 Pour des raisons professionnelles, j'arrivais un petit peu en retard parce qu'il fallait m'excuser auprès des chefs,
42:27 un petit rapport qu'il fallait que je fasse rapidement pour pouvoir me libérer.
42:31 J'arrive à 10h30. Chose curieuse, dans un type de procédure de confrontation,
42:36 lorsque vous portez plainte et qu'on appelle l'accusé, il est convoqué,
42:41 c'est simultanément qu'on entend les deux parties.
42:43 Donc tant que l'une des parties n'est pas encore là, personne n'est entendu.
42:47 Chose curieuse, j'arrive à la porte 207, deuxième étage de la DGR.
42:51 Mme Assenimba est déjà à l'intérieur, pied grand, pied sur, petit pied avec ses deux portables,
42:55 lorsque le mien, il est tout naturel parce que tous ceux qui visitent la DGR savent que les téléphones on les laisse en bas.
43:00 Elle a ses deux portables avec elle, elle est assise, les pieds croisés,
43:03 elle est en échange rompu avec les enquêtrices.
43:07 Quand je toque à la porte et j'ouvre, elle me dit "monsieur, on va me rappeler sauvagement,
43:11 comme si j'étais un domestique de Mme Assenimba.
43:15 A Mme Assenimba, on se sert du "madame", "madame" est là, "madame" ici, "madame" est ça,
43:19 à moi on me parle comme un domestique.
43:22 Allez, on est dehors. Je vais encore passer 15 minutes.
43:26 15 minutes, Mme Assenimba sera en entretien avec les deux dames.
43:30 J'attends. 15 minutes après, on me fait entrer.
43:33 Sur un ton désinvolte, la dame claire, qui est la moins gradée, me dit
43:37 "écoutez, c'est vous le président, on va quand même vous écouter, on va quand même vous écouter,
43:41 c'est une obligation procédurale, devient une fantaisie,
43:47 ou une option.
43:52 On va quand même vous écouter, quand même."
43:55 J'ai à peine pris la parole que M. Bill, le même Bill de Toujoubati,
43:58 qui est l'ami de tous les juges, qui est l'ami de tous les policiers et gendarmes du Gabon,
44:04 toque à la porte. Il ouvre la porte.
44:08 La même dame claire, qui est très agitée, c'est comme si elle avait eu une très grotte dedans,
44:12 la motivation pour me torpiller, qu'elle leur a été donnée.
44:16 Elle a certainement eu la plus grosse part, parce que je ne comprends pas l'acharnement
44:19 qui était le sien contre ma personne.
44:22 Elle me dit, lorsque M. Bill entre,
44:26 M. Bill qui est le fiancé de Mme Asseny-Andrea,
44:31 "on avait commencé nos choses avant que vous n'arriviez, vous êtes arrivés en retard, sortez d'abord."
44:37 Très bien, on a commencé la confrontation.
44:40 M. Bill n'est ni plaignant, ni témoin, ni rien.
44:43 On me demande à moi qui suis plaignant de me lever de sortie,
44:46 de lui céder la place dans la salle.
44:49 Ils sont dans leur bureau, c'est ça, des réalistes, je m'exécute, je sors, je vais au couloir.
44:54 M. Bill entre, il fait précisément, je chronomètre, 7 minutes.
44:59 7 minutes après, M. Bill sort.
45:01 Que se sent-il dit ?
45:04 Qu'est-il venu faire ? Qu'il nécessitait en définitive que je sois éconduit de la salle ?
45:10 Je me questionne.
45:13 Qu'est-ce que M. Bill, qui est le fiancé de l'accusé, est venu faire ce jour-là avec ses grosses vestes bleues ?
45:18 Marine était venue précisément faire ce jour-là ?
45:21 Pourquoi on m'oblige, sur un ton impératif et insolent, à devoir sortir de la salle ?
45:27 Parce qu'ils avaient commencé leurs choses avant que je n'arrive, je suis arrivé en retard.
45:31 Comme faux prétexte.
45:33 On m'a sorti de la salle, M. Bill est rentré faire ce qu'il avait à faire, je ne sais pas.
45:37 Ce qu'il faisait.
45:38 Il se sait, en sortant, je dis bien, je peux être convoqué par la DGA, je suis prêt à relater les faits tels que je les relate aujourd'hui.
45:45 Parce que c'est véritablement ce qui s'est passé.
45:47 Et leurs caméras de surveillance, s'ils ne guésissent pas les informations de ces vidéos de surveillance-là,
45:53 pourront montrer, parfaitement, la scène que je suis en train de vous décrire.
45:59 Comment j'étais écondu de la salle pour que M. Bill y rentre.
46:04 Aller faire quoi ? Je n'en sais rien.
46:06 Moi-même, j'avais mon témoin, quand mon témoin est arrivé, tout le monde était dans la salle.
46:10 Parce qu'elle est arrivée un peu plus tard après moi.
46:14 Lorsqu'elle est arrivée, nous étions tous dans la même salle de l'enquêtrice, dans le même bureau de l'enquêtrice.
46:19 Et lorsqu'elle est repartie, nous étions tous là.
46:21 Ni Mme Hassé, ni Mme Hassé, ni Andréa, ni moi, l'avion était obligé à sortir de la salle parce que mon témoin était là.
46:29 Mon témoin a été entendu.
46:30 Si M. Bill avait été présenté comme témoin de Mme Hassé, pourquoi n'a-t-il pas été entendu en ma présence ?
46:35 Pour me permettre de corriger les mensonges et les affabulations qu'il aurait proféré.
46:41 Que s'était-il passé ?
46:43 Si M. Bill était venu comme accusé, il aurait dû rester dans la salle, encore que ce n'est pas lui que j'ai porté plainte.
46:52 Sans omettre de relever que, curieusement, Mme Desille, qui aussi était convoquée, a bien fait de ne pas venir.
47:01 Et quand je relève ça, la maman claire, très motivée, par une faite ou quoi ?
47:08 Va me répondre, c'est à laquelle que tu as fait l'enfant.
47:11 Comme si la plainte et les infractions que j'ai relevées ici étaient relatives au fait d'avoir fait un enfant avec x ou y.
47:18 Alors que Mme Desille est complice de toutes ces infractions-là.
47:22 Elle a été convoquée, elle aurait dû être là.
47:24 Et M. Bill ne relève pas. Il trouve normal que Mme Asseni vienne seule et pas sa mère, qui elle aussi a été convoquée.
47:31 Et lorsque je relève ce fait-là, on me répond que ce n'est pas avec elle que j'ai fait l'enfant.
47:36 Donc, en as, je me posais question.
47:39 Très bien. M. Bill est sorti.
47:42 Il allait faire ce qu'il allait faire. Comme toujours, il rentre dans tous les bureaux, bien entendu.
47:47 Que fait-il ? Je ne sais rien. Je ne peux pas aller plus loin, comme je l'ai dit, parce que je n'ai pas de preuve.
47:52 Mais qu'on prendra qui pourra, qui voudra.
47:57 Je reviens dans la scène, mon témoin, qu'on accule, qu'on agresse, qu'on menace même de faire incarcérer à peine parlé,
48:07 pour établir, pour contre-carrer les mensonges de Mme Asseni.
48:13 M. Montprétendu, kidnapping.
48:15 Il y a beaucoup de zones d'ombre, il y a beaucoup d'autres témoins qui peuvent être appelés là.
48:18 Il y a des censures de terrain qui peuvent être faites.
48:22 Pour aller rechercher la vérité, les enquêtistes n'avaient qu'une seule option, une seule obsession,
48:28 bâcler la procédure, la bâcler.
48:32 Parce que tout était réuni pour que nous descendions des maisons
48:37 dont j'ai donné l'orientation, la situation géographique, autant pour moi.
48:42 Dans laquelle, comme je vous l'ai dit, nous sommes partis de Carrefour à Sainte-Pourduise,
48:45 derrière la gabouerie, derrière l'hôtel des biscuits.
48:48 On aurait pu aller là-bas, les résidents, mon oncle, ma tante, sont encore là.
48:53 Des personnes qu'on n'aurait même plus convoquées, venir leur dire leur part de vérité.
48:57 Eux qui étaient là, mes parents, des voisins, on aurait pu entendre.
49:00 Une procédure visiblement, volontairement bâclée par des agents de la DGR
49:06 qui avaient une motivation strictement personnelle.
49:09 Je le dis, qu'ils viennent débarquer, comme ils ont débarqué avec des confrères policiers,
49:14 aujourd'hui, véritablement, moi, je n'ai pas peur.
49:18 Si j'avais peur, je n'aurais pas pris cette initiative aujourd'hui
49:22 de dénoncer à visage découvert les sentences
49:28 à la légalité procédurale qui aurait dû être faite à ma plainte déposée à la DGR.
49:34 Il n'en a rien été.
49:38 Madame Assenibar a raconté ses mensonges,
49:40 elles se sont empressées de vouloir bâcler la procédure en disant
49:44 que rien, il n'y avait strictement rien de prouvant,
49:48 il n'y avait rien de concret, il n'y avait rien en définitive,
49:51 et que je n'étais motivé que par la seule envie de me venger de Mme Assenibar
49:57 parce qu'elle m'a envoyé en prison.
49:58 Voici les raccourcis intellectuels qui ont été trouvés par nos OPJ de la DGR,
50:03 des portes 205 et 207 de la DGR.
50:07 Voici les conclusions des OPJ.
50:09 Je n'ai pas de plaintes.
50:11 Aucune question ne lui a été posée sur sa nationalité,
50:14 et au GOP, aucune question ne lui a été posée sur l'acnéscence,
50:18 mon volet d'acnéscence qu'elle détient des RL,
50:21 et qu'elle refuse de me remettre strictement rien de tout ça.
50:25 Au contraire même, aucune question pertinente.
50:30 Sur ses allégations, lorsqu'elle dit que j'ai kidnappé l'enfant,
50:33 dans quelles conditions a-t-elle retrouvé l'enfant, où, comment,
50:35 ça fait la retrouvaille entre ma fille et elle, après avoir kidnappé ?
50:39 Rien.
50:40 Où ai-je kidnappé l'enfant ?
50:42 Aucune question de ce genre ne lui a été posée,
50:44 puisqu'en définitive, ils n'ont voulu retenir que la plainte sur la diffamation.
50:48 Mais ceci étant, pourquoi ne lui posez-vous pas des questions pertinentes ?
50:54 Puisqu'elle affirme, bec et ongle, que j'ai véritablement kidnappé l'enfant.
50:58 Qui était ce témoin ?
51:00 Rien de tout ça.
51:01 Ils se confient.
51:02 Rien de tout ça.
51:03 Vous n'êtes motivés que par l'envie de vous venger de la mère de votre fille.
51:07 Quand elle vous envoie en prison, vous voulez aussi que la pauvre dame...
51:10 C'est l'expression qui va être sortie par la même dame claire,
51:14 qui était peut-être adjudant-chef ou marichal de logis.
51:16 Je ne sais plus.
51:17 Elle n'avait pas d'uniforme.
51:18 Mais elle était moins gradée que le lieutenant.
51:21 Voici ce qu'elle va me répondre.
51:23 Elle va me dire que ce n'est pas sa endroit.
51:25 On n'appelle pas ça diffamation.
51:26 Je veux montrer que j'ai fait l'école.
51:29 Ce n'est pas ça.
51:30 Elle sort le code pénal.
51:33 Je ne sais même pas si elle le lit souvent ou si elle le comprend.
51:37 Je doute de la compréhension du fait au pégi là, du code pénal.
51:41 Parce qu'à l'égard des faits, c'est quoi la diffamation ?
51:44 C'est quoi la diffamation ?
51:48 Accuser quelqu'un de faits et d'actes dont il ne s'est pas rendu coupable.
51:56 Comme c'est précisément le cas ici par Madame Asseniba
51:59 lorsqu'elle dit dans sa requête que je suis allé kidnapper notre enfant.
52:04 Quelle définition cette OPJ de la DGR donne-t-elle ?
52:08 Au mot diffamation, diffamée, vous dites des faussetés sur quelqu'un.
52:13 Des faussetés qui ternissent son image, qui ternissent sa réputation.
52:20 C'est ça la diffamation.
52:23 C'est ça la diffamation.
52:24 Je suis juriste, je sais parfaitement de quoi je parle.
52:28 Donc, elles vont balader en revers de la main tout ceci.
52:31 Madame Asseniba va avoir en quelque sorte, on va dire,
52:35 la procédure n'a pas lieu de prospérer plus que ça,
52:38 elle est sur le jus d'instruction et ils diront qu'ils mettront ça en RG.
52:42 Mais en RG, on va quand même peut-être informer le procureur de la République.
52:46 On va avoir contact depuis lundi.
52:48 Nous sommes aujourd'hui jeudi.
52:50 Plus aucun contact n'a été fait.
52:52 Pire, lorsque Madame Asseniba et moi sortons de la salle,
52:56 parce qu'à un moment donné, ils nous demandent de sortir de la salle
52:59 pour qu'ils prennent la décision.
53:01 Je sors avec Madame Asseniba, je suis tellement remonté par la procédure,
53:06 bâclée par des OPJ qui sont mes compatriotes gabonaises
53:10 sur qui je compte pour la manifestation de la vérité.
53:13 Lorsque nous sortons, nous reformons la porte du bureau derrière nous,
53:16 je vais dire à Madame Asseniba au couloir de la DGR que c'était une menteuse
53:19 et que ces mensonges, tôt ou tard, finiraient par la rattraper.
53:22 Mais il n'en a pas fallu plus pour que Madame Asseniba accoure
53:26 chez sa nouvelle copine de la DGR pour leur dire que j'ai la cité de menteuse.
53:32 Même une femme qui apprend que son homme a eu un enfant dehors n'est pas dans une telle furie.
53:40 J'ai vu cette dame, toujours la même, la même, ma disant,
53:43 chef ou du maréchal de nos gilets, dans une colère énergétique.
53:48 Alors là, elle a pris ça sur elle.
53:50 Oui, ça devait piser lourd ce qu'elle avait dans les poches.
53:53 Elle a pris ça sur elle.
53:55 Au nom de quoi je me permets de la traiter de menteuse, au nom de quoi ?
53:59 Elle défendait sa fille. J'ai l'impression qu'elle défendait sa fille.
54:02 J'ai l'impression qu'elle défendait sa fortune, je ne sais pas.
54:05 Elle est rentrée dans une rage bleue,
54:08 au point de me demander d'appeler ses collègues,
54:11 de me faire déshabiller et de m'envoyer en cellule pendant deux heures.
54:15 Des tensions arbitraires.
54:17 Pendant deux heures de temps, j'ai été gardé, presque nu.
54:21 Tout tout tout, alors qu'à la DGA, on vous donne beaucoup comme ça aujourd'hui,
54:25 lorsqu'on vous met en cellule, on vous demande de retirer
54:28 tout ce qui peut vous permettre de vous pendre, cordes, ceintures, bijoux, etc.
54:32 et de retirer vos chaussures.
54:34 Puisque quand je vais rentrer en cellule, je vais trouver trois autres détenus qui étaient là,
54:39 des gens divers, de faux monilleurs, des braqueurs et autres,
54:45 mais ils étaient vêtus.
54:47 Ils étaient tous vêtus, ils avaient des blousons, ils avaient des débardeurs,
54:51 ils étaient vêtus convenablement.
54:55 La seule chose qu'ils n'avaient pas, c'était leurs chaussures.
54:59 Mais moi, pour avoir dit à madame Asseynibadan-Lecouloir que c'était une menteuse,
55:03 ça m'a valu être quasiment déshabillé par les agents de la DGA
55:07 et envoyé en cellule pendant deux heures.
55:12 Une autre cellule encore.
55:14 Tout ceci parce que je demande simplement la manifestation de la vérité,
55:19 que je demande la confrontation véritable aujourd'hui
55:22 sur la nationalité réelle de madame Asseynibadan.
55:26 Que je demande aujourd'hui que ma fille me soit restituée,
55:28 qu'elle est dans les mains des personnes étrangères.
55:30 Je veux bien que ce soit sa mère,
55:32 mais les conditions dans lesquelles cette fille a été abandonnée par sa mère,
55:36 les conditions dans lesquelles cette fille est aujourd'hui privée de son père,
55:41 que je suis, mérite que les pouvoirs judiciaires,
55:45 aidés par leurs bras séculiers, que sont les OPJ,
55:48 se pensent véritablement de façon objective sur la question.
55:51 Que monsieur Bill, qui se rend coupable de corruption,
55:54 qui courant tout le monde, qui se prévaut maladroitement devant ma face
55:59 d'être l'ami de tous les juges du Gabon,
56:01 d'être l'ami de tous les procureurs du Gabon,
56:04 d'être l'ami de tous les OPJ du Gabon,
56:06 puisse véritablement aujourd'hui être face à sa propre turpitude.
56:13 Qu'il comprenne qu'il n'est pas au Gabon un terrain conquis,
56:15 qu'il ne peut pas brandir devant la loi,
56:19 qu'il ne peut pas brandir devant nos institutions l'argent comme seule arme,
56:23 pouvant lui conférer toute immunité à lui et à sa petite amie,
56:28 au-delà des mensonges, au-delà des infractions concrètes et palpables
56:32 dont il se rend coupable,
56:34 qui puisse se soustraire à la sanction de la justice
56:37 simplement parce qu'il se dit être entrepreneur au Gabon, milliardaire,
56:40 et qu'en définitive, inastructement, il est à craindre de la loi gabonaise.
56:48 Je finirai en disant ceci, en interpellant le procureur Ropona,
56:52 en interpellant le ministre de la Justice, monsieur Paul-Marie Ngonjou,
56:56 en interpellant le commandant en chef de la Gendarmerie nationale,
56:59 le général Barra Soaga,
57:00 en interpellant le commandant en chef de la police nationale,
57:03 le général Ndoma,
57:04 leur poser la question, en demandant au magistrat du drap matrimonial,
57:07 est-ce qu'il est possible que moi, Dorian Herschel Messiaen Makoso,
57:11 ressortissant gabonais,
57:13 que je puise dans un bras de cerf
57:15 qui m'oppose à une ressortissante togolaise avec qui j'ai eu un enfant au Togo,
57:20 à Lomé,
57:21 quand un tribunal de Lomé m'accorde la garde juridique d'un enfant de parents togolais,
57:26 est-ce qu'il est possible qu'un parent gabonais,
57:30 fut-il une mère, fut-il un père,
57:32 puisse obtenir face à un parent togolais,
57:35 la garde juridique d'un de leurs enfants,
57:38 conçu avec un ressortissant togolais,
57:41 dans un tribunal togolais ?
57:43 Je renvoie chacun de nous au crédit de sa conscience professionnelle.
57:49 J'en ai terminé.
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58:04 [Générique]