• il y a 4 mois
Patrice Arditti, journaliste, s’exprime sur le développement de l’ultraviolence : «La violence est banalisée. On est passé une vitesse supérieure et il faudrait des peines extrêmement lourdes pour tous les abrutis qui commettent ce genre de chose». 

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Transcription
00:00 -Mais comment peut-on tirer l'enseignement ?
00:02 De tout temps, il y a eu des bagarres de balles.
00:04 -Oui, mais à notre époque,
00:06 nous sommes les plus âgés autour de ce plateau,
00:08 ça se réglait pas à coup de couteau.
00:10 -Maintenant, on est passé à la vitesse supérieure.
00:13 Il y a des gens, des banques, des désœuvrés,
00:15 je parle pas encore de dealers,
00:18 de désœuvrés qui font ce qu'on appelle des décentes.
00:21 Le problème, c'est que maintenant,
00:23 la violence, depuis un certain temps,
00:26 est tellement banalisée
00:28 qu'alors qu'avant, il y en avait un
00:32 qui pouvait avoir un bâton sur lui, quelque chose,
00:35 maintenant, ils arrivent avec de véritables armes,
00:38 de véritables armes pour casser.
00:40 Mais pour casser, c'est pas uniquement casser et dégrader,
00:43 c'est casser des gens, c'est casser des eaux,
00:45 et c'est... tuer.
00:47 -Oui, tuer. -Et je vois pas du tout
00:50 comment on peut faire
00:52 pour essayer d'éradiquer cette violence.
00:55 On va pas supprimer les manifestations,
00:58 les festifs dans tous les villages, c'est impossible.
01:01 Là aussi, ça passe par des prises de conscience,
01:04 mais surtout, des peines extrêmement lourdes
01:07 pour tous les imbrutis qui commettent ce genre de choses.
01:09 -Oui.
01:10 [Musique]
01:12 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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