TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00Nos amis de la France insoumise, Rima Hassan, pardon je reformule, les amis de Gilles Verdez, et Sébastien Delogue, ont appelé à un boycott de la première chaîne d'Europe
00:16parce qu'hier une interview a été organisée par Darius Rochebin du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
00:23Ils ont donc appelé à la manifestation devant TF1 qui, à l'heure où on se parle, n'a toujours pas réagi. Ils ont réuni plusieurs milliers de personnes.
00:31Ils ont appelé les salariés de TF1, non seulement à boycotter leur chaîne, mais enfin à essayer de saboter l'interview.
00:37Donc vous voyez, voilà ces militants et manifestants qu'on a essayé de défiler hier.
00:42Donc ils s'en prennent directement à un média. Je les invite à écouter l'interview de Darius Rochebin.
00:47Il a posé toutes les questions qui fâchent avec son ton à lui. Il a fait son métier de journaliste. Il a éludé aucune question.
00:53C'était une interview ferme où il est allé sur tous les sujets et c'est une interview très intéressante.
00:58Donc là, on va assister à une dernière semaine qui nous attend avant le scrutin du 9 juin, la semaine prochaine, dimanche de la semaine prochaine.
01:05Et ça va aller de surenchère en surenchère avec la France insoumise puisqu'on sort d'une semaine.
01:09On a eu le drapeau palestinien en plein hémicycle.
01:11On a eu les manifestivales où il danse et où il chante tout en évoquant les morts de Rafa.
01:16C'était ignoble, si vous voulez, indigne au vu du contexte, indécent.
01:21Et donc là, on a Rima Hassan qui veut devenir députée européenne.
01:25Elle est 7e, vous voyez sur les images, avec Sébastien Delogu qui est donc député et qui ne peut plus siéger pendant deux semaines à l'Assemblée
01:31puisqu'il a été sanctionné après avoir brandi le drapeau palestinien.
01:35Ils ont mis des numéros de téléphone sur les réseaux sociaux pour essayer que les standardistes de TF1 soient noyés sous les appels.
01:42Ils ont mis des adresses mail pour que les adresses mail explosent du directeur de l'information.
01:47Alors elle s'est trompée en plus, Rima Hassan.
01:49Elle a mis les coordonnées de Gilles Pélisson. Ce n'est plus lui qui dirige TF1.
01:53Donc en plus, il a dû se prendre tous ces messages pour rien puisqu'il n'est responsable de rien.
01:58Et ils s'en prennent à un médiac.
02:01C'est-à-dire si elle est au fait de l'actu.
02:04Ils s'en prennent à un médiac qui fait simplement son métier, qui donne la parole à un Premier ministre.
02:08On l'aime, on ne l'aime pas. Il a été démocratiquement élu. Il est à la tête du pays.
02:11Et l'interview est sans concession en plus.
02:13Oui. Oui. Non, il n'est pas au rassemblement. Non, pas là. Merci.
02:22C'était Rima Hassan qui m'a demandé si Zidane avait été sélectionné par le PDG.
02:27Voilà. Et on va aller comme ça. Vous allez voir la semaine prochaine.
02:32On va se revoir la semaine prochaine. On va pouvoir reparler des différents événements
02:36qu'ils vont mettre en place la semaine prochaine.
02:38Parce que c'est la dernière ligne droite avant les européennes, donc ils vont tout donner.
02:40Alors, êtes-vous choqués par ce boycott, cette manifestation dans TF1 ? Bernard, oui.
02:45C'est antidémocrate. Enfin, je veux dire, c'est hallucinant ce qu'ils font, ce qu'ils osent faire.
02:49Mais de toute façon, on a bien compris depuis longtemps que la politique des FI, c'était le chaos.
02:54Foutre le bordel partout. Quoi qu'il en soit, tout est électoraliste. Ils n'en ont rien à foutre.
02:59Et officiellement, en fait, déclaré par Mélenchon. Donc, c'est clair.
03:03Non, mais c'est même pire que le chaos, c'est la censure.
03:05C'est-à-dire que si ces gens-là arrivent au pouvoir, ça va être la censure permanente.
03:08Dès la liberté d'expression jusqu'à ce qu'on soit d'accord avec eux.
03:11Sinon, on n'a pas le droit à la parole. C'est ça qui est grave.
03:13Et c'est vraiment le mépris pour les journalistes parce que dès le début,
03:17ils sont partis du principe qu'on allait dérouler un tapis rouge pour Benjamin Netanyahou.
03:22Un journaliste, ça pose des vraies questions. C'est ce qu'a fait Darwin.
03:25Regardez l'interview. Vous allez voir, c'était sans concession.
03:27Mais ce boycott est complètement débile.
03:29Depuis quand interviewer quelqu'un, c'est cautionner tout ce qu'il est ?
03:32À ce moment-là, quand il a fait entrer l'accusé, qu'on fait sur des pédophiles, des meurtriers,
03:34ça veut dire qu'on cautionne ça. C'est n'importe quoi.
03:36Et pour vous dire, il y a eu les appels au harcèlement personnel envers les salariés TF1.
03:39Et pour vous dire jusqu'où ça va, ils ont incité les gens à se désabonner de Bouygues Télécom
03:43qui est détenu par le groupe TF1 en masse parce que TF1 a fait une interview de Benjamin Netanyahou.
03:53C'est complètement déplorable.
03:55J'aimerais juste qu'on rappelle qu'il y a des élus de la République qui appellent au sabotage.
04:00Depuis quand un élu de la République appelle au sabotage ?
04:03C'est quand même un truc de dingue.
04:05Par ailleurs, on va leur rappeler ce que c'est que le métier de journaliste.
04:08C'est d'aller là où il y a des conflits, poser des questions et des questions qui fâchent.
04:12En l'occurrence, c'est ce qui s'est passé.
04:14Je ne sais pas si dans leur monde idéal, on muselle les journalistes
04:19et on ne pose des questions qu'à ceux qui sont d'accord avec vous.
04:21Je ne sais pas quel pays ils veulent.
04:23Je trouve en plus insensé que de ne pas avoir envie d'entendre
04:27ce qu'a à dire Benjamin Netanyahou sur la situation quand on est opposé.
04:32Est-ce que je l'ai mal prononcé ?
04:34Benjamin Netanyahou.
04:36Ah oui, vous savez, j'ai des difficultés.
04:38Benjamin Netanyahou.
04:40Ne pas avoir envie de...
04:42Netanyahou.
04:44Je n'ai pas dit ce que vous voulez mais j'ai essayé de prononcer.
04:46Premier ministre israélien.
04:47Premier ministre israélien parce que là, on n'y arrivera pas.
04:49Ne pas avoir envie de savoir si le conflit va durer, comment ça va se terminer,
04:53est-ce qu'il y a des perspectives de paix, etc.
04:55Ne pas avoir envie d'écouter ça, de partir des côtés.
04:58De toute façon, je trouve ça complètement insensé.
05:00Je ne comprends pas.
05:01Oui, parce que c'est vrai qu'ils ont reçu hier...
05:03C'était sur LCI.
05:05C'était qui qui l'a invité ?
05:07Quand ?
05:08Hier.
05:09Benjamin Netanyahou.
05:11Là, je l'ai mieux dit.
05:13Il serait intéressant de voir si après le 9 juin, il y a encore des manifestations.
05:15Bien sûr, exactement.
05:17Oui, Pascal, après on aura Gilles.
05:18Je pense que c'est une grande opération de communication.
05:20Je suis d'accord avec Gauthier, ça va monter en puissance d'ici le 9 juin, ça c'est certain.
05:24C'est du spectacle en permanence.
05:26Darius Rochemin a fait son boulot de journaliste.
05:30Effectivement, sans concession.
05:32Et on va voir ça encore pendant combien de temps ?
05:35On ne devrait même pas y accorder d'importance.
05:37Jackie ?
05:38Je trouve ça indigne.
05:39C'est une nouvelle forme de harcèlement contre les médias et contre un média qui fait très bien son travail.
05:43Moi, j'ai vu les 30 minutes d'interview.
05:45Franchement, il n'y a aucune complaisance avec Netanyahou.
05:47Il a posé toutes les questions qui fâchent.
05:49On ne peut rien lui reprocher.
05:50Mais moi, ce que je retiens de cette semaine, c'est qu'on a un Caron qui va à l'Assemblée nationale avec un film de propagande,
05:56parce que c'est de la propagande.
05:58Il n'a rien vérifié de tout ce qu'il montre à l'Assemblée nationale.
06:01On a un député qui représente, qui est la représentation nationale,
06:05qui va avec un documentaire où rien n'est vérifié.
06:09Il récupère des images de propagande où peut-être qu'il y a des problèmes de date, peut-être qu'il y a des problèmes.
06:15Il n'y a aucun contradictoire.
06:16Ça ne le choque pas de montrer ces images-là.
06:18En revanche, la LFI, ça les choque lorsque des gens font très, très bien leur travail
06:22et interrogent juste le Premier ministre d'une grande démocratie qui est Israël,
06:27qui est en conflit aujourd'hui avec le Hamas.
06:30Donc, c'est quand même, on marche sur la tête, comme tu dis souvent, Cyril,
06:33parce que quand tu juxtaposes ces deux événements-là, ça fait peur.
06:37Ces gens-là font peur.
06:38Je ne sais pas où est la démocratie pour eux.
06:40Gilles Verdez.
06:41Mais Gautier Lebray, il nous fait comme d'habitude une diatribe anti-LFI.
06:44Ça s'appelle de la politique.
06:45Ça n'a rien à voir.
06:46Mais si, bien sûr que si.
06:47Ça s'appelle de la politique.
06:48Ça n'a rien à voir.
06:49La journaliste.
06:50L'affaire de sabotage.
06:51Je vous ai dit deux phrases, Malang.
06:52Alors, Malang, c'est deux phrases.
06:53Non, parce que vous n'avez jamais répondu.
06:54Non, mais comme tu l'as apostrophée, il va te dire.
06:55J'ai dit deux phrases.
06:56Non, mais ne commencez pas par me mettre en cause.
06:58Alors, commencez votre propos autrement.
07:00Vous commencez par me mettre en cause.
07:01Je ne fais pas de diatribe.
07:02Voilà.
07:03Ça ne s'appelle pas une diatribe.
07:04Ça ne s'appelle pas une diatribe.
07:05Ça s'appelle comment ?
07:06Un journaliste.
07:07Ça s'appelle comment ?
07:08Que vous êtes.
07:09Ça s'appelle comment ?
07:10Soutiennent.
07:11Ça s'appelle comment ?
07:12Arrêtez.
07:13Vous êtes ridicule.
07:14Arrêtez.
07:15Arrêtez.
07:16Arrêtez.
07:17Arrêtez.
07:18Arrêtez.
07:19Arrêtez.
07:20Arrêtez.
07:21Arrêtez.
07:22Arrêtez.
07:23Arrêtez.
07:24Arrêtez.
07:25Arrêtez.
07:26Arrêtez.
07:27Arrêtez.
07:28Arrêtez.
07:29Arrêtez.
07:30Arrêtez.
07:31Arrêtez.
07:32Arrêtez.
07:33C'est la France insoumise.
07:34C'est la France insoumise qui se disqualifie et qui fait honte à la France.
07:35Donc voilà.
07:36Et on en revient à la conversation qu'on a déjà eue cette semaine gile.
07:39Personne n'a jamais fait ça.
07:40Exactement.
07:41Personne n'a jamais fait ça à part eux manifester devant les portes d'un média.
07:45Mais des journalistes.
07:46Arrête un peu.
07:47Mais des journalistes.
07:48Arrête un peu avec cette phrase.
07:49C'est la déstabilisation d'une démocratie.
07:50Exactement.
07:51La censure.
07:52C'est la déstabilisation d'une démocratie.
07:53Il a raison.
07:54Alors on va le laisser finir.
07:55Il faut faire confiance aux Français qui ont la chance de démocratie.
07:59De toute façon, leur stratégie, elle est bidon parce qu'ils sont en train de...
08:02Est-ce que c'est terminé ?
08:03C'est terminé, après on va réécouter Gilles.
08:05C'est de la politique. Tout le monde fait de la politique.
08:07La question, c'est toujours la même.
08:08Jusqu'où vous allez mettre des numéros sur les réseaux sociaux,
08:11mettre des adresses mail, se rassembler devant les locaux ?
08:14C'était quoi l'étape suivante ?
08:16Un rassemblement, c'est une manifestation.
08:17C'était quoi l'étape suivante ?
08:18C'était de lâcher Darius Rochebain s'il sortait des studios.
08:21C'est quoi l'étape suivante ?
08:24Quand tu mets des numéros de téléphone sur les réseaux, c'est de la délégation.
08:27Vous êtes journaliste, qu'un journaliste soutienne ce type de...
08:32Je soutiens pas, je tente d'expliquer.
08:33Non, non, non.
08:34Si, vous soutenez.
08:35Je tente d'expliquer.
08:36Non, non, non.
08:37Vous vous haïssez, moi j'explique.
08:39Non, mais rien du tout.
08:40En fait...
08:41C'est eux qui haïssent.
08:42Bien sûr.
08:43C'est eux.
08:44C'est eux.
08:45Alors, finissez.
08:46Est-ce que vous êtes choqués ou pas ?
08:47Pas du tout.
08:48Ils estimaient que ce n'était pas le moment,
08:51que ce n'était pas possible d'interviewer aujourd'hui Benjamin Netanyahou
08:56qui est mis en cause par la Cour pénale de l'AR.
08:59Par rédacteur en chef de TF1.
09:01Mais laissez-moi finir quand même.
09:03Ce n'est pas le moment, c'est quand il ne se passera plus rien.
09:05C'est le moment.
09:06On peut tout faire.
09:07Vous pouvez interroger, le reste on s'abuse.
09:09Non, non, attendez, laissez-le finir s'il vous plaît.
09:11Oh, Gilles.
09:12Ils estimaient que cette interview n'avait pas lieu d'être
09:15et on a le droit de penser ça, je suis désolé.
09:17Ça n'a rien à voir.
09:18On a le droit.
09:19Ça n'a rien à voir.
09:20Ça n'a rien à voir que d'appeler les gens à venir manifester devant TF1.
09:24Et à venir faire ça devant TF1, ça tu ne peux pas.
09:28Tu ne peux pas appeler les gens au chaos.
09:31Et c'est ce que fait la France Insoumise tous les jours.
09:33Ils ne sont pas élus dans les urnes parce qu'ils n'y arrivent pas.
09:35Ils n'y arriveront certainement jamais.
09:37Donc ils veulent prendre le pouvoir par le chaos, Gilles Verdet.
09:40Et c'est ce que tu fais toi aussi par les missions parfois.
09:42Non, non, ils ne veulent pas le prendre par les urnes.
09:44Mais arrête.
09:45Mais alors oui, mais ils voient bien que ça ne marche jamais.
09:49Ils essaient de mettre un chaos total en France.
09:51Le parti est ouvertement un parti révolutionnaire.
09:53Il le romantique.
09:54Il l'a théorisé.
09:55Il y a une archive il y a 10 ans de Jean-Luc Mélenchon qui dit
09:57il faut transformer les révoltés en révolutionnaires.
09:59Il faut tout conceptualiser.
10:01C'est exactement ce qu'il fait.
10:02Il l'a assumé.
10:03Ils ne nous prennent pas en traître.
10:04Il l'a théorisé et il le pratique.
10:06Ils ont le droit de penser que le traitement n'est pas équilibré là.
10:09Et qu'on n'aurait pas...
10:10Je voudrais qu'on ait Polska.
10:12Polska.
10:13Polski.
10:14Moi, je ne suis pas choquée.
10:15Pour moi, c'est comme si la France était responsable de milliers de morts
10:18et qu'elle venait de bombarder un camp de réfugiés
10:20et qu'on venait à interroger Gabriel Attal 2-3 jours après.
10:23Pour moi, c'est non.
10:24C'est du métier de journaliste.
10:25C'est du métier de journaliste.
10:26On interviewe Bachar el-Assad, on interviewe...
10:28C'est mon avis.
10:29Il y a eu des enquêtes là-dessus sur tout ce qui se passe, bien entendu.
10:31Mais on avait aussi besoin d'avoir...
10:33Mais ce n'est pas le moment.
10:34Aujourd'hui, le monde a besoin de savoir si on va vers la paix,
10:40si on en est, qu'est-ce qui va se passer.
10:43Et c'était important d'avoir une interview, mine de rien.
10:45On interviewe Poutine alors qu'il y a Bouchard.
10:48On interviewe Poutine alors qu'il y a Bouchard.
10:50Toutes les chaînes voulaient cette interview, évidemment.
10:53On a le droit d'être choqués par l'interview.
10:55On a le droit d'être choqués par le fait qu'il y ait une interview.
10:58A la limite, je l'entends.
10:59Moi, je ne suis pas d'accord.
11:00Je ne suis pas d'accord.
11:01Je ne suis pas d'accord.
11:02Je ne veux pas maintenant.
11:03A la limite, on est choqués par le fait qu'il y ait une interview.
11:05Mais ce n'est pas le sujet.
11:06On ne met pas des numéros de téléphone.
11:08On ne met pas des adresses mail.
11:09On n'appelle pas les salariés à couper les câbles.
11:11Moi, je ne veux pas qu'on soit choqués par le fait qu'il y ait une interview.
11:13Comment ça sort dans les Antropoles ?
11:14C'est bon, laisse-les.
11:15Non, non, non.
11:16Moi, je ne veux pas qu'on soit choqués.
11:17A la limite, ça ne me choque pas.
11:18Ce qui me choque, c'est tout.
11:19Tout ce qui est mis à côté.
11:20Toutes les cumes qui sont mises à côté.
11:21Les mails, etc.
11:22Toute la procédure.
11:23Boycotter, etc.
11:25Et vouloir que ça soit abordé par les salariés.
11:27Nadjet.
11:28Alors moi, je ne suis pas choquée dans le sens où chacun fait comme il veut.
11:34Mais par contre, je suis choquée vraiment par le monde, ce qui se passe.
11:38Et que tu sois d'un côté ou de l'autre, on est des êtres humains.
11:42Il y a des gens qui meurent.
11:44Et moi, je dis, au lieu de faire tous ces débats qui ne servent à rien,
11:48qui n'intéressent personne, on devrait tous être unis.
11:51Et qu'il y ait la paix, en fait.
11:54Parce qu'il y a des milliers d'enfants qui meurent partout, chaque jour.
11:58Et c'est ça qu'il faut retenir.
12:00Bien sûr, c'est sûr.
12:01C'est ce que tout le monde veut.
12:02C'est vrai qu'aujourd'hui, le métier de journaliste aussi,
12:04c'est de pouvoir savoir ce que veut faire le chef du gouvernement israélien,
12:07où il en est et vers quoi on va.
12:09C'est quand même important de le savoir.
12:11Je pense que c'était une interview qui était quand même importante.
12:13La plus importante pour l'instant.
12:15Pour les gens qui veulent la paix, c'est une interview qui est très importante et essentielle.
12:19Quelle prétention de la part de ces gens.
12:20Rima Hassan, elle croit vraiment que parce qu'elle fait un tweet,
12:22les gens vont boycotter en masse.
12:23Il y avait l'appel de boycott de TPMP, ça n'a jamais aussi bien marché.
12:25La TF1, l'interview, ils n'auraient pas pu faire meilleur coup de pub.
12:29C'est complètement débile.
12:30Même sur le fond de ce qu'ils font, c'est débile.
12:32Ce genre d'interview ne peut pas avoir lieu en Chine.
12:34Elle ne peut pas avoir lieu en Russie.
12:35Je le répète, on a la chance de vivre en démocratie.
12:37Par principe, plus on a de questions à poser,
12:39plus on a quelque chose à reprocher à un Premier ministre ou à une action politique,
12:44et plus c'est intéressant de l'entendre.
12:46De le questionner là-dessus.
12:48Franchement, Darius Rochemin, pendant 30 minutes,
12:50il est allé sans concession.
12:52Cette stratégie-là est contraire, à mon avis, à l'exercice démocratique.
12:56En tant que journaliste, vous ne l'auriez pas interviewé, Germain Netanyahou ?
12:59Je ne pense pas en ce moment, non.
13:00Ah oui ?
13:01Non, je ne pense pas en ce moment.
13:02Il faut l'interviewer.
13:04Mais tu le réponds.
13:05J'ai une question à te poser.
13:06S'il vous plaît, ne soyez pas tous en même temps.
13:08Un journaliste n'interviewe pas un des principaux acteurs d'un conflit au moment du conflit.
13:14Il attend que le conflit se termine.
13:15Tu n'interviewes pas Poutine aujourd'hui.
13:17Tu n'interviewes pas Zelensky.
13:18Je trouve que l'interviewer là, en ce moment, ça vous soutient.
13:23Voilà.
13:24C'est n'importe quoi.
13:25Je vous donne mon point de vue.
13:26Je vous donne mon point de vue.
13:28Vous me demandez mon point de vue, je vous le donne.
13:32L'interviewer n'est pas que Gautier.
13:34Mais il suffit d'écouter l'interview pour voir que ce que tu dis est totalement faux.
13:37Il n'a même pas vu l'interview.
13:38Il n'a même pas vu l'interview.
13:39Vous pensez que tous les interviewers, le lundi, ils interviewent Jean-Luc Mélenchon,
13:43le mardi, ils interviewent Marine Le Pen, le mercredi, ils interviewent Emmanuel Macron,
13:46le jeudi, ils interviewent Eric Zemmour.
13:48Vous pensez qu'ils peuvent soutenir toutes les personnes ?
13:50C'est ridicule de dire un truc pareil.
13:52Quel bel exemple.
13:53C'est ridicule.
13:54C'est ridicule.
13:55En fait, moi, je pense qu'en tant que journaliste, ce n'est pas mon métier.
13:58Mais tu es obligé, c'est ton travail.
14:00Donc, que ce soit le moment ou pas, tu n'as pas le choix.
14:03Mais c'est pour informer les gens.
14:05Ils interviewent les gens au moment où ils font l'actualité.
14:07Et ça ne veut pas dire que tu es pour un parti ou pour un autre.
14:10Sinon, un journaliste, le matin, comment il fait ?
14:12Un jour, il interroge Mélenchon, le lendemain, il interroge Marine Le Pen.
14:15Il fait comment ?
14:17Et même vous, sur ce plateau, vous les avez tous vu défiler.
14:19Vous avez eu un communiste, Théon Desfontaines.
14:20Vous avez eu Marion Maréchal.
14:21On ne peut pas faire plus opposé.
14:22Ça n'a aucun sens.
14:23Bien sûr, ça n'a aucun sens.