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Julien Pasquet et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité de la journée dans #SoirInfo

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00:00:00 Voilà pour cette petite rupture de l'image.
00:00:04 Vous retrouvez Maureen Vidal pour un journal dans une trentaine de minutes.
00:00:08 Bonsoir à tous, ravi de vous retrouver sur CNews en direct comme chaque soir.
00:00:12 La semaine de Soir Info qui démarre.
00:00:14 On vous accompagne, vous en avez l'habitude, jusqu'à minuit sans aucune interruption.
00:00:17 Avec mes invités ce soir, Pierre Lelouch.
00:00:19 Bonsoir.
00:00:20 Bonjour Camille.
00:00:21 Spécialiste de politique internationale, Régis Lossemé, journaliste, rédacteur en chef pour Omerta.
00:00:26 Merci d'être là.
00:00:27 Amaury Bucaud pour nos questions de police-justice.
00:00:29 Bonsoir cher Amaury, merci d'être présent.
00:00:32 On parlera six mois après le drame de Crépole, d'une nouvelle fête de village qui a failli virer au drame.
00:00:37 Et ce phénomène qui tend à, j'allais dire se généraliser, non ce serait une erreur de le dire, mais à se multiplier.
00:00:43 En tout cas, en effet, on en parle avec vous dans la deuxième partie de l'émission.
00:00:46 Philippe Doucet, bonsoir, membre du gouvernement national du Parti Socialiste.
00:00:49 Karim Abrik, bien sûr, de la rédaction de CNews.
00:00:51 Bonsoir cher Karim Abrik, bonsoir Yohann, Yohann Usaï, du service politique.
00:00:55 Bien sûr, également comme tous les soirs, un peu de politique.
00:00:58 Tiens, pour commencer cette émission, avant d'évoquer d'autres thématiques, le RN, vous le savez, caracole en tête,
00:01:04 toujours largement des sondages des intentions de vote pour les élections européennes.
00:01:07 Cependant, petite polémique aujourd'hui, une affiche du parti fait jaser.
00:01:12 On y voit de dos, vous allez la découvrir avec nous, un homme en uniforme de gendarme et ce commentaire également.
00:01:18 « Parce que je souhaite que les Français vivent en sécurité dans un pays où l'ordre est respecté,
00:01:22 où on ne risque pas sa vie pour un regard de travers.
00:01:25 Le 9 juin, je vote pour la liste de Jordan Bardella. »
00:01:29 Tollé du côté des militaires, regardez ce sujet avec Audrey Abertaud, on en discute.
00:01:34 Militaire de dos et ce message.
00:01:37 « Je suis gendarme, je vote Bardella. »
00:01:40 Cette affiche postée sur le réseau social X par le compte du RN crée la polémique depuis sa publication samedi.
00:01:47 Un message inadmissible pour le directeur de la Gendarmerie nationale, le général Christian Rodríguez.
00:01:53 « Vous semblez ignorer que le statut militaire interdit ce genre de messages.
00:01:57 Et le moins qu'on puisse attendre, c'est que vous respectiez le gendarme et son statut
00:02:01 dans ces périodes où son engagement peut le conduire aux pires conséquences. »
00:02:05 Sur le même réseau, Jordan Bardella, tête de liste du RN aux élections européennes, a aussitôt réagi.
00:02:11 « Les gendarmes respectent le devoir de réserve dans leur fonction, contrairement à vous
00:02:15 qui prenez à parti publiquement un mouvement politique en pleine campagne officielle.
00:02:20 Ils ne sont pas des sous-citoyens. »
00:02:22 Le ministre de l'Intérieur a répondu à Jordan Bardella dans un message posté ce lundi.
00:02:27 « Si vous aviez un peu conscience de l'Etat et de ses fonctionnaires,
00:02:30 vous ne vous comporteriez pas ainsi, en politicien insultant.
00:02:33 Qu'avez-vous fait dans votre vie pour manquer autant de respect à un homme
00:02:37 qui a passé 30 ans à servir son pays ?
00:02:39 Vous ne faites que vous en servir, vous êtes bien d'extrême droite. »
00:02:42 Le RN a estimé que la publication était tout à fait légale,
00:02:46 l'image ne montrant pas le visage d'un gendarme.
00:02:49 En parlant de respect de l'ordre, Yohann Izay, est-ce que le RN fait un écart sur ce coup-là ?
00:02:54 « Je crois que c'est une erreur d'avoir fait cela,
00:02:56 parce que ça ressemble fort à une instrumentalisation.
00:02:59 Et les instrumentalisations, c'est précisément ce que passe son temps
00:03:02 à dénoncer le Rassemblement national.
00:03:04 Donc je crois que c'est une erreur.
00:03:06 On ne instrumentalise pas ni les gendarmes ni les militaires,
00:03:09 qui sont par ailleurs des militaires eux-mêmes.
00:03:10 Mais je crois que ça n'est pas à la hauteur.
00:03:13 Et je crois que la réponse de Jordan Bardella,
00:03:15 qui a été faite également au directeur général de la police nationale,
00:03:19 n'est pas à la hauteur des fonctions qui sont les siennes. »
00:03:22 Alors, puisque vous l'évoquez, je vais me permettre de lire.
00:03:23 Alors d'abord, on va remettre ce qu'on a vu dans le sujet.
00:03:26 Christian Rodriguez, le général de gendarmerie,
00:03:28 qui interpelle le RN et Jordan Bardella,
00:03:31 « Vous semblez ignorer que le statut militaire interdit ce genre de message.
00:03:34 Et le moins qu'on puisse attendre, c'est que vous respectiez le gendarme et son statut.
00:03:37 Dans ces périodes où son engagement peut le conduire aux pires conséquences,
00:03:40 ce message est inadmissible. »
00:03:41 Et la réponse de Jordan Bardella que vous évoquiez, Yohann,
00:03:43 « Les gendarmes respectent le devoir de réserve dans leur fonction,
00:03:46 contrairement à vous qui prenez à partie publiquement un mouvement politique
00:03:50 en pleine campagne officielle.
00:03:51 Ils ne sont pas des sous-citoyens, ils votent beaucoup pour le RN.
00:03:54 C'est qu'il est l'heure de vous contraire. »
00:03:56 Un dernier commentaire, Yohann, je vous ai coupé.
00:03:58 Oui, je voulais simplement conclure sur la réponse de Gérald Darmanin,
00:04:01 qui elle non plus n'est pas à la hauteur,
00:04:02 parce que vous êtes bien d'extrême droite.
00:04:04 Sincèrement, qu'est-ce que ça veut dire ?
00:04:06 Qu'est-ce qui dans la réponse de Jordan Bardella est d'extrême droite ?
00:04:08 C'est un terme maintenant, « extrême droite »,
00:04:10 quand on vous qualifie d'extrême droite à tout bout de champ.
00:04:12 Dès que vous ouvrez la bouche, vous êtes d'extrême droite.
00:04:14 Je crois que le ministre de l'Intérieur aurait pu trouver une manière différente
00:04:17 de dire son désaccord et son mécontentement.
00:04:19 Elle est légale ou pas déjà, dans un premier temps, cette affiche ?
00:04:24 Pierre Lelouch, c'est une erreur politique ?
00:04:26 Oui, une grosse.
00:04:28 Pourquoi ?
00:04:29 C'est parce qu'on n'a pas instrumentalisé des corps régaliens de la République.
00:04:37 C'est une faute.
00:04:39 C'est contraire aux règles réglementaires ?
00:04:40 Complètement.
00:04:42 Le général commandant de la gendarmerie était tout à fait dans son droit
00:04:45 de protéger ses hommes.
00:04:48 Le chef d'état-major des armées aurait pu faire la même chose d'ailleurs.
00:04:52 Il ne l'a pas fait, je ne comprends pas pourquoi d'ailleurs.
00:04:57 La réponse de Bardella n'est pas à la hauteur non plus.
00:04:59 Je crois qu'il en a dit très justement,
00:05:01 ça n'a rien de renvoyer le général de séduction…
00:05:03 Il n'est pas impressionné par ce général de gendarmerie, Jordan Bardella ?
00:05:06 Ce n'est pas le général qui est encossé.
00:05:08 C'est le respect d'une institution.
00:05:09 Bien entendu que les gendarmes, les militaires comme tout le monde,
00:05:12 le jour du vote, ils sont dans l'isoleur, ils sont seuls,
00:05:14 ils font ce qu'ils veulent comme citoyens.
00:05:15 Mais en tant que force de l'état régalien qui emploie la force au service des citoyens,
00:05:23 cette force doit être neutre et elle ne vote pas pour X ou Y.
00:05:27 Imaginez-vous si Mélenchon avait dit la même chose sur la gendarmerie.
00:05:32 C'est absurde.
00:05:33 Quant à la réponse de Dormanin, elle est extrêmement décevante.
00:05:36 Là aussi, il y a raison de dire qu'elle est dans la caricature.
00:05:39 Elle est aussi caricaturale que la fiche elle-même.
00:05:42 Donc tout ça, malheureusement, est au niveau d'une campagne
00:05:45 qui moi me donne envie de pleurer tous les jours,
00:05:46 tellement je ne vois aucun des sujets fondamentaux,
00:05:50 et Dieu sait s'il y en a, sur le chemin de l'Europe dans les prochaines années,
00:05:54 il y a des montagnes de problèmes.
00:05:57 Aucun n'est traité sérieusement, aucun.
00:05:59 On est en train de faire des bisbilles de ce style,
00:06:02 ou bien l'irruption du Premier ministre, j'imagine d'en parler dans un studio de radio.
00:06:06 On va y venir, oui, en effet.
00:06:07 Tout ça, mon cher Julien, est minable.
00:06:11 Je crois parler au nom de beaucoup de nos concitoyens,
00:06:14 qui ont le même champion.
00:06:16 Et on a les politiques que l'on choisit,
00:06:18 et donc que l'on mérite peut-être d'une certaine façon, cher Pierre.
00:06:21 On fait tourner la parole.
00:06:22 Je rappelle ce qu'est le devoir de réserve, définition élémentaire,
00:06:24 c'est l'obligation faite à tout agent public
00:06:28 de faire preuve de retenue dans l'expression de ses opinions personnelles,
00:06:30 pendant et en dehors de son temps de travail, c'est-à-dire tout le temps.
00:06:33 - Philippe, anonyme ou pas, ce gendarme ne peut pas poser sur cette affiche.
00:06:38 Il n'appartient à aucun parti, les policiers, les gendarmes, les militaires,
00:06:41 et on ne peut pas les instrumentaliser de cette façon ?
00:06:44 - Oui, ça a été dit.
00:06:45 Il y a un rôle de neutralité, parce que c'est l'État.
00:06:49 L'État est au service de tous les citoyens,
00:06:52 et notamment les forces de répression, de défense.
00:06:58 La gendarmerie, c'est l'armée, c'est un décor de l'armée.
00:07:00 Mais enfin, je crois qu'il y a aussi une affiche avec un policier.
00:07:02 C'est le même sujet que les militaires.
00:07:04 Donc, il doit y avoir cette logique-là de neutralité.
00:07:08 Et donc, déjà, ça, c'est une faute dans une logique de récupération.
00:07:12 Et encore plus étonnant, d'une certaine façon,
00:07:14 la réponse de Bardella au patron de la gendarmerie,
00:07:18 parce que le patron de la gendarmerie, il rappelle simplement la règle
00:07:22 pour protéger les gendarmes.
00:07:24 Il rappelle la règle, qui est ce que devrait connaître Jordan Bardella.
00:07:27 Et donc, la réponse...
00:07:28 - Après, au R.L., on se défend d'un instrumentalisé.
00:07:30 Et on rappelle que le vote des gendarmes et des policiers,
00:07:33 d'ailleurs, est très en faveur du R.L.
00:07:35 - C'est rien.
00:07:36 - On le verra dans un instant.
00:07:37 - Mais en attendant, dans cette affaire-là,
00:07:39 la manière dont il répond, je trouve ça d'un mépris...
00:07:45 - Un peu osé.
00:07:46 - Oui, quelqu'un qui a le melon et qui oublie ce qui est le rôle de l'État.
00:07:52 - Mais il n'a pas raison, Jordan Bardella.
00:07:54 Je vais être un peu le poil à gratter, Philippe.
00:07:58 Mais est-ce qu'il n'a pas raison, Jordan Bardella,
00:07:59 quand il dit lui-même que le général Rodriguez sort de son devoir de réserve
00:08:03 en attaquant le...
00:08:04 - Non, il a fait la réponse pour protéger ses troupes.
00:08:07 Parce que derrière, si demain, un corps de l'État
00:08:10 avec une responsabilité des moyens d'autorité,
00:08:14 des moyens de violence, est considéré comme partisan,
00:08:17 mais c'est un des fondements de la neutralité de l'État et de la République
00:08:21 qui est mis en cause.
00:08:22 Donc, il ne dit pas...
00:08:23 Enfin, il donne simplement sa position.
00:08:25 Et à l'inverse, ça aurait été surprenant qu'il ne la prenne pas
00:08:28 et qu'il ne la dise pas.
00:08:29 - Alors, Karima, Amaury Buco, Régis Lesemier,
00:08:31 pour conclure ce tour de table, et puis on avance.
00:08:33 - Je pense qu'une affiche comme celle-là, c'est contre-productif
00:08:36 et ça peut même braquer des électeurs potentiels aussi
00:08:40 de sentir qu'on s'approprie un peu leur vote.
00:08:43 Cela étant dit, je pense qu'il y avait un vrai sujet.
00:08:46 Parce que le clin d'oeil, c'est quand même un clin d'oeil, oui,
00:08:48 ils veulent s'approprier le vote des gendarmes, des forces de l'ordre,
00:08:52 et c'est aussi un clin d'oeil à la population pour dire
00:08:54 nous sommes quand même le parti de la loi et l'ordre,
00:08:58 nous sommes le parti de la sécurité,
00:09:00 nous sommes le parti aussi qui salue...
00:09:03 - Malheureusement, cette affiche ne respecte pas l'ordre,
00:09:05 d'une certaine façon.
00:09:06 - Oui, non, non, mais...
00:09:07 - C'est un peu paradoxal.
00:09:08 - Non, mais sur le sujet après, sur les règlements,
00:09:10 c'est une chose, mais c'est-à-dire sur l'ordre,
00:09:12 sur la fonction même, sur la sécurité,
00:09:14 sur le discours aussi envers les policiers,
00:09:17 c'est aussi un clin d'oeil de dire, vous savez, nous, on vous appuie.
00:09:22 Enfin, moi, c'est comme ça que je le lis,
00:09:24 c'est ce clin d'oeil-là qu'on envoie,
00:09:26 alors qu'en ce moment, on sait qu'il y a beaucoup
00:09:28 de discours anti-police,
00:09:30 on sait qu'il y a de nombreux policiers aussi
00:09:32 qui ont été victimes...
00:09:33 - Mais c'est ça l'effet pervers,
00:09:34 c'est que ça peut renforcer le discours anti-police,
00:09:36 de voir que le RN récupère les forces de l'ordre.
00:09:38 - Oui, mais c'est pour ça...
00:09:39 - C'est pour ça que le rassemblement de la gendarmerie
00:09:40 était obligé d'en faire venir.
00:09:41 - C'est pour ça que ça peut être inquiétant aussi
00:09:42 pour les gendarmes.
00:09:43 - Mais c'est pour ça que je dis que c'est contre-productif,
00:09:44 parce qu'ils avaient un vrai sujet,
00:09:45 je pense qu'ils avaient moyen de présenter en fait
00:09:48 ce qu'ils voulaient donner comme message,
00:09:50 de dire qu'ils sont le parti justement en faveur
00:09:52 des policiers, des gendarmes, de la sécurité,
00:09:55 qu'il y a un vrai sujet.
00:09:56 Il y a 5000... je voyais, c'était Le Figaro qui avait fait,
00:10:00 qui avait donné ces informations,
00:10:02 il y a 5492 policiers qui ont été blessés
00:10:05 par les violences en 2023,
00:10:07 plus de 15 000 policiers qui ont été blessés
00:10:09 dans l'exercice de leur fonction en mission.
00:10:12 - Alors ça, ils auraient pu faire un tract
00:10:15 ou une affiche disant cela.
00:10:17 - Ils auraient pu dénoncer cela, ça c'était possible.
00:10:19 - Oui, comment ça ne peut pas venir de toute façon ?
00:10:21 - Alors, révissez à Maurice,
00:10:22 qui a reconclura si vous le souhaitez.
00:10:24 - En fait, effectivement, ces limites légales,
00:10:27 on va dire, puisque oui, on a rappelé,
00:10:29 tout ce qui a été rappelé est exact.
00:10:30 - Vous croyez que la bande bardé là peut perdre des plumes
00:10:32 après cette affiche ?
00:10:33 - Pas du tout.
00:10:34 Moi je crois que précisément,
00:10:35 parce que ce que vient de dire Karima,
00:10:37 un certain nombre de policiers et de gendarmes
00:10:39 se sentent désespérés dans ce pays,
00:10:41 parfois pas soutenus par leur hiérarchie,
00:10:43 parfois ne sachant pas s'ils doivent utiliser leurs armes
00:10:46 ou pas, quand il y a des interpellations,
00:10:48 de peur de se retrouver immédiatement sous la sellette.
00:10:51 Donc c'est quand même,
00:10:53 les forces de l'ordre aujourd'hui
00:10:55 sont extrêmement sous pression.
00:10:57 Politiquement, c'est très habile de la part du RN
00:10:59 de dire "vous êtes avec nous, on vous soutient
00:11:02 et si on arrive au pouvoir, on vous soutiendra".
00:11:04 - Sauf qu'ils comprennent les règles
00:11:06 et peut-être la loi aussi, d'une certaine façon,
00:11:07 pour afficher ce soutien.
00:11:09 - Après, il y a une chose qu'il faut rappeler,
00:11:11 vous avez évoqué les élections européennes
00:11:13 et c'est vrai que malheureusement,
00:11:14 ces élections européennes, les précédentes,
00:11:17 les TES, celles d'avant aussi,
00:11:19 c'est tout sauf l'Europe.
00:11:21 C'est-à-dire qu'on se rend compte
00:11:22 qu'on a des élections européennes
00:11:24 et puis c'est une sorte de défouloir.
00:11:26 - C'est un référendum anti-pouvoir.
00:11:27 - Exactement, comme à chaque fois.
00:11:29 Et que les thématiques européennes sont très très loin.
00:11:33 - Amaury, un dernier mot là-dessus.
00:11:34 Et je voudrais qu'on conclue avec Pierre
00:11:36 en voyant ce sondage, cette enquête Cevipov de 2022.
00:11:40 On la montrera dans un instant,
00:11:42 mais c'est un peu la stratégie.
00:11:44 Cette enquête Cevipov de 2022
00:11:46 qui montrait que 41% des forces de l'ordre
00:11:49 envisageaient de voter Marine Le Pen
00:11:51 dès le premier tour en 2022.
00:11:53 60% expliquaient voter pour Marine Le Pen
00:11:55 au second tour en 2022.
00:11:57 Egalement, ça montre qu'il y a quand même
00:11:59 une réelle adhésion du côté des...
00:12:01 - On a eu Mathieu Vallée ici,
00:12:03 qui est sur la liste.
00:12:05 - C'est pour ça que je ne trouve pas habile
00:12:08 le tweet du ministre de l'Intérieur,
00:12:10 Gérald Darmanin, qui traite Jordan Bardella
00:12:12 d'extrême droite.
00:12:13 Et le gouvernement, globalement,
00:12:15 dit souvent que le RN est anti-républicain,
00:12:18 que ce n'est pas un parti qui préserve la France.
00:12:22 Mais la réalité, effectivement, on vient de le dire,
00:12:24 c'est que la plupart des forces de l'ordre
00:12:26 de premier parti, c'est justement le RN.
00:12:30 - Il y a une chose et puis il y en a une autre.
00:12:32 Vous ne pouvez pas utiliser l'image des gendarmes
00:12:34 pour votre tract de campagne.
00:12:35 - Si vraiment le RN était anti-républicain
00:12:38 et d'extrême droite, comme le dit le ministre
00:12:40 de l'Intérieur et son gouvernement,
00:12:42 il n'aurait pas d'ordre qui pourrait être assuré
00:12:45 par les policiers et les gendarmes aujourd'hui.
00:12:47 Je trouve que c'est une mauvaise stratégie
00:12:49 de Gérald Darmanin de diaboliser comme ça
00:12:51 un adversaire politique.
00:12:52 - Polémique politicienne, Pierre Lelouch,
00:12:54 pas sûr, et vous le disiez d'ailleurs en ouverture
00:12:56 il y a cinq minutes, pas sûr que ça intéresse
00:12:58 énormément les Français, cette polémique,
00:13:00 et que ça a une influence sur le scrutin.
00:13:02 - Je pense que le RN aurait pu manifester
00:13:04 son soutien aux forces de l'ordre autrement.
00:13:07 Premier point.
00:13:09 Deuxième point, je vais vous raconter en sens inverse.
00:13:11 Moi j'ai eu l'honneur de figurer dans le mur des cons
00:13:14 du syndicat de la magistrature.
00:13:16 Il y avait des gens de gauche qui croyaient
00:13:19 que c'était bien que les magistrats votaient pour eux.
00:13:22 - C'est un honneur aujourd'hui d'être...
00:13:23 - C'est une légère honneur.
00:13:24 - J'étais dans le mur des cons.
00:13:25 Quand j'ai vu l'instrumentalisation
00:13:28 par une corporation qui doit être indépendante
00:13:31 de la politique, ça m'a rendu un tout petit peu malheureux
00:13:34 par rapport aux valeurs de notre pays.
00:13:36 Mais après, je le vois utilisé dans l'autre sens.
00:13:39 Tout ça n'est pas très malin.
00:13:40 - Non.
00:13:41 On verra si d'ailleurs dans les heures qui viennent,
00:13:43 je ne sais pas si officiellement cette affiche
00:13:44 a déjà été retirée, mais à priori,
00:13:46 ils n'auront pas d'autre choix que de la retirer.
00:13:48 L'affiche, le RN.
00:13:49 - Sauf si...
00:13:50 - Sauf si ce n'est pas légal de mettre...
00:13:52 - Non, il faudrait qu'il y ait une action en justice.
00:13:54 - Oui, il faudrait qu'il y ait une action en justice.
00:13:56 - Donc ils vont la laisser.
00:13:57 - Il faudra un référé pour les retirer.
00:13:59 - Ce n'est pas légal, c'est-à-dire que c'est complètement légal
00:14:01 pour le RN.
00:14:02 - C'est invisible sur les réseaux sociaux au moment où on se parle, le dit-on.
00:14:04 - Le RN a complètement le droit de faire cette affiche.
00:14:08 Jordan Bardella, en tant que président du RN,
00:14:12 ne risque absolument rien.
00:14:13 La seule personne qui pourrait risquer quelque chose,
00:14:15 c'est si on identifiait le militaire qui a posé sur l'affiche.
00:14:18 - Oui.
00:14:19 En l'occurrence, là, il est de dos,
00:14:20 donc je ne suis même pas sûr que sa famille l'aime.
00:14:22 - Non, on peut...
00:14:23 - Je vais saluer Jean-Sébastien Ferjou qui nous regarde
00:14:25 et qui sera avec nous sûrement mercredi
00:14:26 et qui veut nous rappeler,
00:14:27 et ça me fait plaisir de le rappeler pour lui,
00:14:29 que c'est sur Atlantico
00:14:30 que le mur des cons avait été révélé en exclusivité.
00:14:33 Bonjour à Jean-Sébastien et longue vie à son site.
00:14:35 Alors, Emmanuel Macron.
00:14:37 - L'État, je réponds, il n'y a un truc...
00:14:39 - J'avance là.
00:14:40 - Non, mais le ministre peut,
00:14:42 ou le général commandant de la gendarmerie,
00:14:44 peut aller devant le tribunal en référé
00:14:46 en disant que cette affiche est contraire à l'ordre de l'Etat.
00:14:51 - C'est peut-être pas un gendarme qui...
00:14:52 - Est-ce qu'il le fera ou pas ?
00:14:53 - C'est peut-être une image libre de droit.
00:14:54 - C'est peut-être une mise en scène aussi.
00:14:55 - Un gendarme qui est en cause.
00:14:57 - On y va.
00:14:58 - Emmanuel Macron qui doit prendre la parole jeudi soir
00:15:00 dans les JT de TF1 et France 2 de 20h, bien sûr,
00:15:03 pour évoquer la situation en Ukraine, à Gaza,
00:15:05 ainsi que les enjeux des élections européennes.
00:15:07 L'opposition monte au créneau.
00:15:09 Les Républicains, la France insoumise,
00:15:11 ont annoncé aujourd'hui qu'ils allaient saisir l'Arkham
00:15:13 afin que le temps de parole du président de la République
00:15:15 soit décompté de celui de la candidate Valérie Ayé,
00:15:18 tête de liste Renaissance.
00:15:20 Je vous ai fait un petit fleurilège de réactions politiques,
00:15:23 à commencer par la tête de liste des écologistes, des Verts.
00:15:26 Marie Toussaint, on a un président qui est en campagne,
00:15:29 on l'a vu à plusieurs reprises,
00:15:30 on le voit sur les photos avec Mme Ayé.
00:15:31 J'espère que son temps de parole sera bien décompté
00:15:33 du temps de parole de la majorité,
00:15:35 même son de cloche pour Manon Aubry,
00:15:36 tête de liste de la France insoumise.
00:15:38 On va saisir l'Arkham pour demander à ce que le temps de d'antenne
00:15:40 soit décompté de la campagne de Mme Ayé.
00:15:42 Je crois qu'en démocratie, il n'y a pas de candidature officielle,
00:15:45 donc il faut respecter les règles.
00:15:47 Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale,
00:15:50 du Rassemblement national, sur possibilité de saisir l'Arkham,
00:15:53 nous ne l'excluons pas, il faudra voir ce que le président de la République raconte.
00:15:56 Enfin, François-Xavier Bellamy, tête de liste,
00:15:58 les Républicains, le président manque à sa fonction,
00:16:01 manque à sa mission, le rôle d'un président est trop au-dessus des partis.
00:16:04 Nous demandons à ce que l'Arkham se prononce sur cette question,
00:16:07 qu'il puisse jouer son rôle.
00:16:10 Ce sera le 6 juin, certes jour des 80 ans du débarquement en Normandie,
00:16:14 mais ce sera surtout la veille de la clôture de la campagne officielle.
00:16:17 Allocution présidentielle qui ne passe pas.
00:16:19 Ça vous choque, je vous vois me regarder avec insistance,
00:16:22 Philippe Doucet, est-ce que vous êtes choqué par cette allocution au 20h jeudi ?
00:16:26 Je partage ce qui a été dit, mais si j'étais taquin, moi je trouve ça très bien.
00:16:31 Je trouve ça très bien parce que vu le niveau de rejet du macronisme aujourd'hui,
00:16:35 il pense aider sa candidate, je ne suis pas sûr qu'il ne se balade pas
00:16:40 avec la pelle pour lui creuser encore plus la tombe.
00:16:42 Parce que finalement, une des leçons de cette campagne européenne
00:16:46 qui a du mal à être européenne mais qui est très nationale,
00:16:49 c'est que finalement, que ce soit côté R1 ou côté ce que nous,
00:16:52 on est en train de faire avec Autodrafe et Le Guzman,
00:16:54 c'est finalement d'en tirer le macronisme.
00:16:57 Donc quand vous avez quelqu'un, une majorité…
00:17:01 Soyez quand même…
00:17:03 Pour le moment, elle est entre 15 et 16.
00:17:05 Vous revenez de loin, je vous le rappelle quand même, un peu de dignité.
00:17:08 Mais je ne vous dis pas que…
00:17:11 1,75 non ?
00:17:13 Oui, mais ça justement, c'est l'intérêt de la campagne qu'on est en train de mener.
00:17:17 Je vous embête.
00:17:18 Après le 10 juin, vous ne pourrez plus m'embêter de cette manière-là.
00:17:21 On verra.
00:17:22 Vous serez obligé de me parler avec un poil plus de respect.
00:17:25 C'est possible.
00:17:26 Je parlerai plus correct, comme on dit chez moi, Argenteuil.
00:17:28 Vous me parlerez correct, comme on dit.
00:17:31 Donc Boutan Misapar, voyez bien que derrière,
00:17:34 finalement, il va contribuer à en tirer sa candidate.
00:17:37 La question de saisir l'Arcom, c'est un…
00:17:40 Oui, mais comme ça sera la veille, ça sera compliqué, je pense.
00:17:43 Ça fait partie.
00:17:44 Mais je pense qu'il a tort d'insister sur cette manière-là et de détourner finalement le moment du 6 juin par rapport à ça.
00:17:50 En effet, il va au-delà du rôle qui doit être le sien.
00:17:53 Et a priori, toutes les réactions sont dans ce sens-là.
00:17:57 Mais ça révèle surtout, j'ai le sentiment, Johan, et je viens vers vous ensuite Pierre,
00:18:01 ça révèle une énorme crainte de la Macronie avant ce 9 juin qui se profile.
00:18:07 Je rappelle que dans les derniers sondages, la liste du RN fait plus du double de la candidate ayée,
00:18:13 qui est au coude à coude avec le candidat Glucksmann, qui est juste derrière elle.
00:18:17 Il est dans le rétro de la candidate renaissance, comme on dit.
00:18:21 Oui, c'est ça qui inquiète principalement Emmanuel Macron, c'est que la liste de Valérie Ayé puisse arriver troisième.
00:18:26 Le fait qu'il y aura un immense écart entre la liste de Jordane Bardella et celle de Valérie Ayé,
00:18:32 c'est quelque chose qui semble acté, tous les sondages le disent.
00:18:35 Je ne vois pas ce qui pourrait inverser la tendance.
00:18:38 Ça c'est acté, mais le fait d'être troisième, ce serait vraiment catastrophique pour Emmanuel Macron.
00:18:44 Il pense qu'il peut, lui, éviter cela.
00:18:48 Il faut le décoter, c'est en parole ou pas ?
00:18:50 Il pense que sa stature internationale, d'abord sur la stratégie, permettra de convaincre quelques électeurs dans la dernière semaine.
00:18:55 C'est vrai que là on va avoir une séquence très internationale.
00:18:58 Il va accueillir en Normandie beaucoup de chefs d'État, de gouvernement.
00:19:00 Il sera avec le roi Charles.
00:19:02 Il y a un dîner d'État à l'Élysée samedi soir avec Joe Biden.
00:19:06 Cette stratégie-là, c'est un peu la dernière carte qu'il entend jouer.
00:19:11 Je pense que ça ne fonctionnera pas.
00:19:13 D'ailleurs, on avait vu que le discours de la Sorbonne au début du mois d'avril,
00:19:16 c'était un peu sur le même registre,
00:19:18 il s'engageait pour la première fois dans la campagne.
00:19:20 Valérie Ayé avait perdu entre un et deux points dans les sondages.
00:19:24 C'est le caillou dans la chaussure.
00:19:26 Vous dites, est-ce que ce sera décompté du temps de parole ?
00:19:29 Probablement oui, l'arcombe va se prononcer avant jeudi soir.
00:19:31 D'ailleurs, les chaînes qui ont prévu de diffuser l'interview du président
00:19:34 ont déjà prévu de compenser le lendemain dans les JT le temps de parole avec les autres listes.
00:19:39 Le discours de la Sorbonne avait été décompté du temps de parole de Valérie Ayé.
00:19:43 Ce sera sans doute le cas d'une partie seulement du discours de jeudi soir.
00:19:48 Pierre Le Loup, ce que disait Philippe Doucet il y a un instant, c'est vrai que l'analyse est bonne.
00:19:52 Les Français, on le comprend au fur et à mesure des semaines qui s'écoulent,
00:19:55 ont un regard plutôt négatif sur l'Europe.
00:19:58 Emmanuel Macron l'a clairement dit, il est pour du toute Europe, une Europe fédérale quasiment.
00:20:03 On peut dire qu'il y a un divorce entre la vision d'Emmanuel Macron,
00:20:06 la vision de l'Europe d'Emmanuel Macron et celle des Français.
00:20:09 Et il en rajoute.
00:20:10 Mais venir au secours de la candidate Ayé n'est pas du tout négatif pour elle.
00:20:15 Il vient de faire Sorbonne 2, et là ce que vous n'avez pas dit,
00:20:19 c'est qu'entre le 5 et le 7, il fait 6 discours.
00:20:28 Et puis il y a le Médias Le Crayon demain aussi.
00:20:30 Le Morbihan, il tourne.
00:20:33 6 discours, plus le Prime Time sur les chaînes publiques.
00:20:38 Il sera partout pendant 72 heures.
00:20:40 Vous savez, ça me rappelle le carpet bombing de l'aviation américaine pendant la Normandie,
00:20:45 ça avait tué 40 000 Français, parce que les bombes étaient tombées à côté.
00:20:48 Les civils avaient ramassé tout sur la tête, les malheureux,
00:20:51 puis les objectifs militaires allemands, eux avaient été ratés à Saint-Lô, à Licieux, ailleurs.
00:20:56 C'est pareil, là il fait un carpet bombing, il est partout, partout.
00:21:01 7 discours.
00:21:02 Il va parler du BN évidemment.
00:21:04 Il va remplacer Poutine par Hitler ou Hitler par Poutine.
00:21:08 Il va dire que l'Europe, ça sert à dans l'histoire pour tacler le Hague.
00:21:12 On est dans la caricature absolue.
00:21:14 Les Français n'en peuvent plus, ils n'en croient plus un mot.
00:21:16 Ça ne passe plus, mais il va continuer quand même.
00:21:19 Mais il y a un autre phénomène, c'est qu'Emmanuel Macron, il adore le son de sa voix.
00:21:24 Il adore ses intonations et il adore ce genre de commémorations.
00:21:28 Il n'y a jamais eu autant de commémorations sous la Ve République.
00:21:31 Jamais autant de Panthéon, jamais autant d'Invalides.
00:21:34 C'est aussi le conseiller Mémoire de l'Elysée qui pousse à ça, qui a pris une place importante.
00:21:38 Plus le pays va mal, plus on va dans le magasin de souvenirs de la Maison France
00:21:43 pour chercher quelque chose de sympa, Villers-Pontrecres.
00:21:46 C'est vrai qu'on le légiste le semier.
00:21:48 14-18, une itinérance mémorielle.
00:21:51 Après ce n'est pas tous les gens, il commence par la libération.
00:21:54 Le citoyen de base n'en croit plus.
00:21:56 D'accord, mais une fois tous les 80 ans.
00:21:59 Il nous avait fait le coup d'Oradour-sur-Glane la dernière fois au moment de la présidentielle.
00:22:04 Il pense qu'il va pouvoir y arriver à nouveau.
00:22:06 Mais Oradour, ça tombe le lendemain de l'élection.
00:22:08 Oui, là ça tombe pas de bol.
00:22:09 Donc on ne pourra pas refaire bis répétita.
00:22:11 Mais en revanche, on peut utiliser, en effet vous avez raison de le signaler, le débarquement.
00:22:17 Alors on espère qu'il va le faire.
00:22:19 C'est évident qu'il va le faire.
00:22:21 Mais qu'il va le faire avec le plus de dignité possible.
00:22:23 J'espère qu'on ne va pas tomber.
00:22:25 Parce que quand on voit le tweet de Darmanin qui est l'extrême droite.
00:22:29 Les propos de Gabriel Attal, je pense qu'on va revenir sur son éruption.
00:22:33 Tout de suite après vous.
00:22:34 Mais Gabriel Attal, ça a été extrême droite, extrême droite, extrême droite.
00:22:38 Il disait ce matin que l'extrême droite va perturber les institutions.
00:22:43 Donc on est sur cette dynamique parce qu'il pense que c'est comme ça qu'ils peuvent faire dégonfler.
00:22:48 Et je pense que pour terminer, le gros problème c'est là on est à 32,15.
00:22:55 Et donc à 14.
00:22:57 Je pense que la grande crainte c'est 37,10 le jour de l'élection.
00:23:01 Une espèce de coefficient des multiplicateurs.
00:23:03 Et que ce soit la Bérezina.
00:23:07 Non, mais c'est simplement l'inversion des courbes.
00:23:09 Le croisement des courbes.
00:23:11 Parce qu'il y a une marge d'erreur possible là-dessus.
00:23:14 Mais c'est plus possible que jamais.
00:23:16 Mais la Bérezina aillée, elle est possible.
00:23:18 Bien sûr.
00:23:19 L'exécutif qui sature un peu l'espace médiatique.
00:23:21 Cette image qu'on voulait vous montrer avant de passer à autre chose.
00:23:23 France Info recevait ce matin dans l'auditorium de Radio France les candidats aux élections européennes.
00:23:28 Et qui est arrivé à l'improviste alors que la candidate Renaissance était présente sur scène pour répondre aux questions ?
00:23:34 La réponse.
00:23:36 Un invité un peu spécial que vous connaissez bien.
00:23:38 Je crois que je le connais un peu, oui.
00:23:39 C'est le Premier ministre de la France, Gabriel Attal.
00:23:41 Monsieur le Premier ministre.
00:23:44 Salut Gabriel.
00:23:46 Coucou, j'ai vu de la lumière.
00:23:51 Je me suis dit que j'allais passer dire bonjour à Karima Brick.
00:23:54 Non, mais tout est gênant dans cette scène.
00:23:56 Et franchement, si vous ne voulez pas donner l'impression que ce n'est pas Valérie Aillée qui fait campagne.
00:24:03 Il faut arrêter justement de prendre sa place et de la traiter comme une mineure.
00:24:07 J'ai l'impression que c'est un peu ça qui se passe.
00:24:09 J'ai l'impression que c'est sa petite soeur ou quelque chose comme ça.
00:24:12 Et en tout respect parce que Valérie Aillée, c'est la tête de lice.
00:24:16 C'est elle qui représente le parti.
00:24:18 Elle fait ce qu'elle peut.
00:24:19 Bon, manifestement la campagne a été extrêmement difficile.
00:24:22 Mais je trouve que c'est le premier véritable faux pas de Gabriel Attal.
00:24:26 Franchement, je ne sais pas d'où vient passer cette commande.
00:24:28 Mais non, pendant cette campagne, Karima, il avait carrément éclipsé puisqu'il a fait le débat contre Jordane Bardella tout seul.
00:24:33 Et elle n'était pas là.
00:24:35 Est-ce que c'était le rôle d'un Premier ministre de faire le débat pour la campagne des européennes à la place de la candidate ?
00:24:40 La réponse est non.
00:24:42 Là, on voit l'image, les deux.
00:24:45 La personne du Premier ministre arrivait en sauveur.
00:24:48 Mais qu'elle soit coachée, cornaquée, ça ne m'étonne pas puisqu'au début, elle n'existait pas.
00:24:53 Oui, mais il ne faut pas que ça se voie.
00:24:55 Je vois juste que vous voyez deux réactions et on en dit encore un petit mot.
00:24:58 François-Xavier Bellamy, comme si Valérie Aillée n'était pas capable de faire campagne, un côté un peu macho.
00:25:03 Gabriel Attal débarque en disant "écoute-moi bien Valérie, je vais être plus efficace que toi, je vais vous expliquer comment ça se passe une élection européenne, bonjour à tous, mais franchement, ça s'arrête quand ce spectacle, ça s'arrête quand ?"
00:25:13 dit François-Xavier Bellamy.
00:25:16 On pourrait trouver une photo un peu plus récente de François-Xavier Bellamy, il a 17 ans là.
00:25:21 Marine Le Pen également, qui a voulu réagir.
00:25:26 Madame Aillée est une adversaire politique.
00:25:28 Mais la manière dont le Premier ministre l'a humiliée en s'invitant au Sénat des émissions est une véritable honte.
00:25:33 Jamais il ne se serait permis cela si le candidat avait été un homme.
00:25:36 Je vais donner le mot de la fin.
00:25:38 La réponse de Valérie Aillée, qui a voulu défendre son Premier ministre, elle se défendrait elle-même par la même occasion.
00:25:43 Instrumentaliser la cause féministe ne fait que lui nuire.
00:25:46 Le véritable sexisme, c'est de penser à ma place parce que je suis une femme, je serai forcément invisibilisée par la présence d'un homme.
00:25:52 Fier que Gabriel Attal s'engage à mes côtés dans cette campagne.
00:25:55 Il est évident par exemple que si Bruno Le Maire, à qui on a proposé cette tête de liste mais qu'il a refusé,
00:26:01 l'avait finalement accepté et avait été à la place de Valérie Aillée sur la scène,
00:26:05 jamais, jamais Gabriel Attal ne serait venu sur scène aux côtés de Bruno Le Maire.
00:26:10 Jamais, c'est une évidence.
00:26:12 Donc il le fait, évidemment, il y a une forme de sexisme, je suis d'accord avec ça.
00:26:16 C'est un peu "tu n'es pas capable", mais ce qui est en partie vrai, parce qu'elle a fait une mauvaise campagne,
00:26:22 parce qu'elle n'a pas l'habitude de faire de la politique.
00:26:25 Parce que ce n'est pas une politique.
00:26:26 Exactement.
00:26:27 Donc il est vrai que le Premier ministre a été tout au long de cette campagne obligé de venir à sa rescousse.
00:26:33 Il y a aussi cela.
00:26:34 Et il est vrai que la campagne de Valérie Aillée est quelque part une forme de naufrage.
00:26:40 On a assisté à un naufrage de la majorité durant ces deux derniers mois.
00:26:43 Après, François-Xavier Bellamy pose aussi une question juste, c'est vrai.
00:26:47 Quand il dit "le Premier ministre peut s'inviter quand il veut sur les antennes de Radio France",
00:26:51 il fait "toc toc" à la porte, il entre et puis il prend le micro.
00:26:54 C'est un peu surprenant quand même aussi tout cela.
00:26:57 Philippe, dernier mot, parce qu'on va avancer là-dessus.
00:27:01 Moi, ce que je me dis, c'est que plus ils passent de temps à défendre Valérie Aillée,
00:27:04 et je pense à Gabriel Attal et Emmanuel Macron, plus cette défaite sera la leur.
00:27:09 C'est un peu ça qu'ils devraient voir dans leur boule de cristal.
00:27:14 Et par ailleurs, on peut considérer que Valérie Aillée est une bonne ou une mauvaise candidate.
00:27:18 Enfin, c'est leur candidate, c'est le président de la République qui l'a choisie.
00:27:21 Elle était députée européenne, sortante au Parlement européen.
00:27:25 Elle n'avait rien demandé, on lui a proposé des tables de liste,
00:27:28 y compris parce que personne ne voulait y aller.
00:27:30 Bon, maintenant, une fois qu'elle a été choisie par eux,
00:27:33 la moindre des choses, c'est de la respecter et de ne pas se retrouver dans cette posture,
00:27:37 effectivement, d'un sexisme quand même halluciné.
00:27:41 Honnêtement, Gabriel Attal, il n'aurait pas cet âge-là,
00:27:44 on dirait que c'est une réaction de vieux.
00:27:46 Voilà, c'est daté.
00:27:48 C'est un macho ?
00:27:49 Oui, c'est fait macho d'arriver et de dire…
00:27:51 Non, c'est pas un macho, mais…
00:27:53 Non, mais c'est méprisant pour…
00:27:57 C'est méprisant.
00:27:58 C'est méprisant pour la République du Monde.
00:28:00 Écoutez, on peut dire qu'on parle de Jean-Luc Mélenchon avant le journal.
00:28:02 C'est méprisant pour elle, mais c'est surtout méprisant pour les Français.
00:28:05 C'est parce que tout ça, c'est une pantalonade.
00:28:08 C'est tout sauf des arguments sérieux.
00:28:11 Si cette dame était passée seule à France Info, personne n'en aurait entendu parler.
00:28:15 C'est cette pantalonade qui fait qu'on en parle.
00:28:17 Exactement.
00:28:18 Donc elle est invisible, la campagne est invisible.
00:28:20 Par contre, le sangeine du pouvoir par rapport aux chaînes publiques,
00:28:24 moi j'ai jamais vu ça.
00:28:26 Un mec comme Sarkozy, on s'était amusé à rentrer dans les chaînes publiques en disant…
00:28:29 C'est l'auberge espagnole.
00:28:31 C'est vrai que c'est dingue.
00:28:32 Je fais une soirée télé, je suis le président, l'autre je suis le Premier ministre, je rentre à France…
00:28:36 Qu'est-ce que c'est que ça ?
00:28:38 Vous imaginez ça en Angleterre ou aux États-Unis ?
00:28:41 Ils sont sortis à coups de lapis.
00:28:43 C'est pas possible.
00:28:45 Je voudrais qu'on avance, s'il vous plaît.
00:28:47 On a vraiment une actualité très dense ce soir.
00:28:49 Je voudrais qu'on puisse traiter tout ce qu'on a prévu.
00:28:51 Ces propos qui choquent, alors que l'antisémitisme, vous le savez,
00:28:54 on en parle suffisamment, est au plus haut en France.
00:28:56 Sur son blog, Jean-Luc Mélenchon a estimé ces dernières heures que l'antisémitisme reste résiduel dans notre pays,
00:29:03 malgré l'augmentation exponentielle enregistrée depuis le 7 octobre dernier.
00:29:07 Il est revenu aussi sur l'interview par TF1 de Benyamin Netanyahou la semaine dernière.
00:29:11 Regardez les détails de ce qu'il dit avec Marine Sabourin.
00:29:14 Et là encore, on va décrypter.
00:29:16 Jean-Luc Mélenchon, l'antisémitisme reste résiduel en France.
00:29:20 Pourtant, les chiffres prouvent le contraire.
00:29:22 Les actes antisémites ont flambé au premier trimestre 2024, selon les chiffres du gouvernement.
00:29:27 366 faits ont été recensés.
00:29:30 C'est une hausse de 300% par rapport à la même période, l'année dernière.
00:29:34 L'insoumis revient également sur la sanction du député marseillais Sébastien Delogu,
00:29:39 exclu temporairement de l'Assemblée nationale pour avoir brandi un drapeau palestinien.
00:29:43 « Monsieur Delogu ! »
00:29:45 Selon Jean-Luc Mélenchon, les accusations d'antisémitisme contre le député David Guiraud,
00:29:49 qui avait qualifié Meyrabib de port, sont également caricaturales.
00:29:53 « Ne me touchez pas ! »
00:29:57 « Quelle est votre intention ? »
00:29:59 « Quelle est votre intention ? »
00:30:01 Ces situations ont une productivité finale en notre faveur, publie-t-il.
00:30:04 Le chef de Philalophy dénonce une répression injuste, ridicule et cruelle,
00:30:07 à l'intention d'un imam à Bordeaux, pour un dessin selon lui banal.
00:30:10 Ce dessin mettait en regard un soldat ukrainien armé face à un char russe,
00:30:14 avec le sous-titre « autodéfense »,
00:30:16 et un palestinien face à un char israélien, avec le sous-titre « terrorisme ».
00:30:20 Le triple candidat à la présidentielle, qui compare la situation à Gaza,
00:30:24 est celle du ghetto de Varsovie.
00:30:26 « Faites un test de sensibilité comparé.
00:30:28 Essayez de comparer le martyr de Gaza et celui du ghetto de Varsovie.
00:30:32 Fusse de loin et vous verrez vite la différence de capacité d'indignation. »
00:30:36 Ce sont les propos qui interpellent, jusqu'au sein même de la gauche.
00:30:40 - Je vais vous dire, Johan, c'est presque la dernière phrase sur le ghetto de Varsovie
00:30:44 qui est la pire, je trouve.
00:30:46 - Il faut lire absolument tout ce qu'a écrit Jean-Luc Mélenchon sur son blog,
00:30:50 parce qu'il y a vraiment tellement de choses qui sont, j'allais dire, choquantes.
00:30:54 Mais on est encore une fois au-delà de ça, si vous voulez.
00:30:57 D'abord, il parle de Benyamin Netanyahou.
00:30:59 Je vais vous dire, moi, en tant que journaliste,
00:31:01 je préfère aujourd'hui, mais très largement, donner la parole à Benyamin Netanyahou
00:31:05 plutôt qu'à Jean-Luc Mélenchon, qui est plus qu'un incendiaire,
00:31:08 qui s'est fait le porte-parole des antisémites de France, en réalité.
00:31:12 C'est cela qui est devenu en partie Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise.
00:31:16 D'ailleurs, si Rima Hassan a été placée en septième position sur la liste,
00:31:20 ce n'est pas pour rien, c'est uniquement, et je dis bien uniquement,
00:31:23 pour attirer le vote des antisémites, et pas pour ses compétences
00:31:26 en matière de connaissance du fonctionnement des institutions de l'Union européenne.
00:31:31 Donc, la France insoumise, une nouvelle fois, jette de l'huile sur le feu,
00:31:35 minimise le calvaire qu'ont subi nos compatriotes juifs depuis le 7 octobre,
00:31:40 diffame, insulte, tente de diviser, de cliver la société.
00:31:46 Je crois que Jean-Luc Mélenchon, au fond, la question de lui donner ou non la parole,
00:31:52 se pose, me semble-t-il.
00:31:54 Quand on est un journaliste, aujourd'hui, on devrait se poser la question,
00:31:57 faut-il donner la parole à quelqu'un qui n'est plus élu ?
00:31:59 Tant qu'il n'est pas condamné par la justice, il reste un leader politique dans une démocratie,
00:32:04 et il a évidemment le droit à la liberté d'expression, tant qu'il n'est pas...
00:32:08 Non, mais en tant que journaliste, on a aussi des questions à se poser.
00:32:10 Non, non, il a le droit de donner la parole.
00:32:12 Je rappelais à M. Mélenchon, puisqu'il semble trouver cela résiduel,
00:32:15 que sur le premier trimestre 2024, selon les chiffres du gouvernement,
00:32:18 366 faits antisémites ont été recensés, soit une hausse de 300%
00:32:23 par rapport aux trois premiers mois de l'année 2023.
00:32:26 Vous me donnerez votre avis, chacun et chacune, comme on dit quand on est progressiste,
00:32:30 autour de la table dans un instant, mais à 23h.
00:32:33 C'est bien, ça progresse.
00:32:35 C'est news, à l'image de CNews, progressiste, cher ami.
00:32:38 Première chaîne info de France, sur le monde, qui vient de s'écouler.
00:32:41 Même pas sur le progressisme.
00:32:43 Et d'ailleurs, j'en profite pour remercier tous nos téléspectateurs
00:32:46 et toutes les équipes de cette grande et belle année d'action.
00:32:48 Morine Vidal, sur les sociaux.
00:32:54 Un homme tué dans une fusillade à Saumur, dans le Maine-et-Loire, vers 18h.
00:32:59 Un kebab a été la cible de tir.
00:33:01 Deux personnes ont été touchées, dont la victime décédée.
00:33:04 Le tireur a pris la fuite.
00:33:06 Le maire de la ville s'est entretenu avec la famille du défunt.
00:33:09 L'armée israélienne a annoncé la mort de quatre otages à Gaza.
00:33:13 Il s'agit de Chaim Perry, Yoram Metzger, Amiram Cooper et l'Israélo britannique Nadav Popelwell,
00:33:19 dont la mort a été annoncée par le kiboutz Nirim.
00:33:22 Tous les quatre ont été enlevés lors de l'attaque du 7 octobre en Israël.
00:33:25 Pour l'heure, leurs corps sont toujours aux mains du Hamas.
00:33:28 Objectif pesé sur les élections européennes.
00:33:32 Des agriculteurs espagnols et français en colère ont bloqué les deux principaux points de passage transfrontaliers
00:33:37 le long des Pyrénées.
00:33:38 Tracteur à l'arrêt, drapeau en main, ils réclament une énergie moins chère.
00:33:42 Des blocages qui devraient durer toute la nuit et jusqu'à demain matin.
00:33:48 Merci beaucoup Maureen Vidal. Rendez-vous à 23h30 pour un nouveau point sur l'actualité.
00:33:53 On va revoir ces chiffres parce qu'il est important de les remettre en tête du leader de la France insoumise
00:33:58 qui parle d'un antisémitisme résiduel dans notre pays.
00:34:01 Plus 300% sur le premier trimestre de l'année 2024.
00:34:06 Jean-Luc Mélenchon non seulement régiste le semier ni la réalité,
00:34:11 mais valide finalement les slogans, les actes antisémites sur le territoire français.
00:34:14 Il les valide en utilisant finalement un vieux logiciel auquel il continue à s'accrocher.
00:34:20 Il n'a pas changé, il n'a pas été upgradé Jean-Luc Mélenchon.
00:34:25 Pour lui l'antisémitisme c'est d'extrême droite.
00:34:27 Donc dire que cet antisémitisme-là est résiduel c'est sans doute la vérité.
00:34:32 Maintenant pour lui être antisioniste ça n'est pas être antisémite.
00:34:37 Donc en fait...
00:34:38 Il faudrait demander aux juifs de France ce qu'ils pensent de cet antisémitisme résiduel.
00:34:42 Mais évidemment, Jean-Luc Mélenchon utilise une grille lecture gauchiste, on va dire,
00:34:48 pour l'appliquer aux événements qu'il y a en ce moment.
00:34:52 Et donc voilà, c'est comme ça qu'il peut justifier finalement que selon lui il n'y a pas de progression.
00:34:59 Il n'en déplaise à ceux qui voudraient faire taire Jean-Luc Mélenchon.
00:35:04 C'est quelqu'un qui évidemment est un fin stratège et d'une extrême intelligence.
00:35:08 Pierre Lelouch il sait exactement ce qu'il fait, c'est un appel du pied électoraliste.
00:35:12 Et il ne vise pas les européennes, il se projette déjà vers les prochaines municipales,
00:35:16 il se projette évidemment vers cette présidentielle 2027.
00:35:19 Oui, oui, non c'est assez...
00:35:20 Il bâtit.
00:35:21 Alors il y a un substrat idéologique très profond.
00:35:23 Ces gens-là, je parle de Mélenchon mais d'autres autour de lui, ou dans la presse d'extrême gauche,
00:35:28 ont une vision qui fait que l'antisémitisme est un antisémitisme pétenniste, chrétien, d'avant-guerre.
00:35:37 Leur grille de lecture c'est celle-là, c'est la fin du 19e et les premières années du 20e siècle.
00:35:43 Ce qu'ils ne voient pas c'est ce qu'ils sont en train de faire.
00:35:46 Quand on regarde ce que Caron par exemple, et l'entourage de Mélenchon et tous ces gens,
00:35:52 quand ils traitent Israël d'état génocidaire,
00:35:57 quand ils véhiculent l'idée qu'il faut un État entre le Jourdain et la Viteranée,
00:36:05 c'est-à-dire la destruction des Juifs qui vivent en Israël.
00:36:08 Donc c'est en réalité un incendie.
00:36:14 - C'est pas moi qui vais vous apprendre la politique, je ne me permettrai pas.
00:36:17 - Il l'a déjà commencé depuis longtemps.
00:36:19 - Au-delà de, moi j'ai dit ici 20 fois que naturellement il va chercher les voix dans les banlieues.
00:36:23 - Politiser ceux qui sont détournés des urnes, c'est ça la stratégie et ça peut marcher.
00:36:29 - Il est en train de mettre du napalm sur une partie de la France et tout ça devient extrêmement dangereux
00:36:34 parce qu'à un moment ou un autre ça risque de casser et de faire des morts.
00:36:37 - Évidemment.
00:36:38 - C'est ça qui est grave, c'est que vous avez un parti politique en France
00:36:42 qui a des députés à l'Assemblée Nationale, qui dénonce toute la journée l'imposture de l'extrême-droite,
00:36:48 mais qui là fait littéralement une politique qui mène tout droit à une confrontation à l'intérieur du pays.
00:36:55 C'est extrêmement grave, je n'ai jamais vu.
00:36:58 J'ai beaucoup travaillé sur l'antisémitisme, je suis même l'auteur de lois sur la criminisation de l'antisémitisme,
00:37:04 on a doublé les peines, c'est moi qui l'ai créé, la circonstance aggravante au moment de l'intifada il y a 20 ans,
00:37:10 donc c'est un sujet que je connais un tout petit peu, j'ai jamais vu un niveau de haine anti-juive comme ça dans le pays.
00:37:16 Je n'ai jamais vu des élus de la République avec les chars s'afficher avec des drapeaux de pays arabes derrière eux,
00:37:21 comme j'ai vu aujourd'hui à Marseille, pour le... c'est... comment il s'appelle ?
00:37:25 - De l'Augu.
00:37:26 - Député de l'Augu.
00:37:27 - Député de l'Augu.
00:37:28 - Mais c'est dramatique.
00:37:29 - C'est lui qui a vendu le drapeau palestinien à l'Assemblée.
00:37:31 - Les chars de députés, la lance d'incendie de Napalm et les gens...
00:37:34 - Ils ont embrassé le drapeau palestinien.
00:37:35 - Et les femmes qui font des youyou autour, enfin on est où là ?
00:37:37 - Après embrasser le drapeau palestinien, c'est pas embrasser le Hamas, là encore il faut faire attention...
00:37:41 - Non mais attention, ils embrassent le Hamas parce que l'OLP n'est pas sur la ligne de destruction d'Israël, c'est pas vrai.
00:37:50 - C'est vrai.
00:37:51 - En revanche, si vous lisez, vraiment je vous invite à le faire, lisez la charte du Hamas, elle dit expressément que c'est la destruction d'Israël, ce que dit également le gouvernement iranien.
00:38:01 - Et dans ce contexte...
00:38:02 - Ces gens-là vendent ça en France.
00:38:03 - Je voudrais qu'on voit cette image dans ce contexte, cette initiative de la revue "La règle du jeu", vous le savez, présidée par Bernard-Henri Lévy, dont Nathan Devers d'ailleurs qui est souvent sur ce plateau,
00:38:12 s'occupe également au théâtre Antoine à Paris, un rassemblement qui a eu lieu, d'ailleurs qui est encore en cours dans ce théâtre parisien, pour lutter contre l'antisémitisme.
00:38:20 Beaucoup, beaucoup de grandes personnalités du monde de l'art, de la culture, mais aussi une foule d'anonymes présentes.
00:38:27 Écoutez quelques personnalités qui se sont exprimées à leur arrivée tout à l'heure, à la micro de Michael Dos Santos.
00:38:33 - Oui, c'est important de se mobiliser contre l'antisémitisme, bien évidemment, mais la traduction de l'antisémitisme aujourd'hui, c'est l'antisionisme, la haine des Juifs et d'Israël.
00:38:45 - Parce que dans des temps qui sont troublés, où des paroles antisémites s'expriment, il est important d'apporter des contre-discours et de montrer qu'on a envie de résister et que des pages noires ne s'ouvrent pas à nouveau.
00:38:58 - Devant cette flambée des violences antisémites, je crois qu'on ne peut pas rester chez soi tranquillement sans rien faire. C'est pour ça que je suis là ce soir.
00:39:08 - Parce que ça suffit de rester silencieux. - Pour quelles raisons ? - Parce que vous ne savez pas ce qui se passe dans le monde. Bon, ben voilà. C'est aussi simple que ça.
00:39:17 - C'est très important que tout le monde, qu'on soit juif ou pas juif, dise sa solidarité, sa fraternité face à tout antisémitisme. L'antisémitisme ne concerne pas que les Juifs, il concerne tout le monde.
00:39:30 - Parce que quand il y a de l'antisémitisme, on est en fait devant la pointe avancée de tout ce qui ne va pas, de toutes les haines, de tous les racismes. Donc il faut être très simple et à la même temps très ferme sur ces sujets.
00:39:42 - Mais l'antisémitisme est résiduel, cher Philippe Doucet, bien sûr. - Non, l'antisémitisme n'est pas résiduel, mais je vais revenir sur, parce que ça me paraît important, exprimer mon désaccord total avec ce que Johan évoquait tout à l'heure.
00:39:56 Je ne vois pas ce que dans la bataille contre l'antisémitisme en France, la question de Netanyahou vient faire dans cette affaire-là. Ce qui se passe en Israël, c'est le sujet des Israéliens.
00:40:09 Il y a nous ce qui se passe ici en France. Donc en France, il y a effectivement la lecture historique qui a été rappelée sur l'antisémitisme chrétien d'extrême droite, qui est une des veines de l'antisémitisme.
00:40:23 Je ne suis d'ailleurs même pas sûr qu'elle soit résiduelle aujourd'hui. - Quasiment disparue. - Voilà, bon. Et puis il y a le nouvel antisémitisme.
00:40:31 Mais derrière ça, je pense qu'il faut faire attention, parce que dans cette libération de la parole antisémite, vous faites une séparation entre l'antisémitisme et le racisme d'un côté.
00:40:41 Or, en fait, l'ensemble des paroles racistes, parce que l'antisémitisme, c'est un racisme, l'ensemble des paroles racistes se trouvent libérées.
00:40:49 Donc quand Eric Zemmour... - Il n'y a pas beaucoup de religions, comme la religion juive, qui sont ciblées à plus de 300 % ces derniers temps.
00:40:56 - Mais attendez, si je peux aller au bout d'un raisonnement là-dessus. - Rappelez les gens. - Donc il ne s'agit en rien, dans ce que je dis, ou d'ailleurs dans ce que le Parti socialiste porte, de ne pas sous-estimer ça.
00:41:09 On a encore aujourd'hui une action en faveur d'Ema Raffovich, qui est victime, qui est une des candidates que nous avons surnotées sur européenne et qui est porte-parole du Parti socialiste,
00:41:20 qui est victime d'une fausse vidéo sur TikTok, où on lui prête des propos génocidaires, alors qu'elle n'est en rien portée autour de ça.
00:41:28 - Vous inquiétez pas, on a bien compris qu'Anupes était en train d'exploser et que vous n'avez plus besoin de nous expliquer de votre alliance avec le Parti socialiste.
00:41:35 - On va pas faire ça. Mais donc en attendant, ayez en tête simplement que la question de la parole raciste dans toutes ses dimensions, c'est important de prendre ça en compte.
00:41:44 Et derrière, quand on évoque l'histoire des condamnations qui n'existent pas pour Jean-Luc Mélenchon, je rappelle qu'Éric Zemmour a été condamné pour propos racistes et qu'il est toujours invité.
00:41:56 Donc il faut toujours faire attention quand on ouvre ces boîtes-là, des aspects juridiques et des invitations dans le débat public, je termine Pierre si vous voulez bien,
00:42:05 c'est qu'à un moment donné, il faut faire attention parce que tout ça est un balancier qui peut vous revenir dans la figure.
00:42:11 - Je vous demande à vous de faire attention parce que votre discours vous conduit à des conclusions qui sont fausses. Le courant...
00:42:16 - Pardon Pierre, si vous me permettez... - Attends, laissez-moi écouter, s'il vous plaît.
00:42:20 - C'est peut-être vos propos, mais en attendant, c'est les miens et j'assume mes propos sur ce que je dis par rapport à ça.
00:42:25 - Et vraiment, dernier mot là-dessus, on ne rentre pas dans une joute à deux parce qu'on les a déjà vécues et c'est interminable.
00:42:29 - Je pense que c'est dangereux de mélanger ce qui est en train de se passer, une attaque frontale et même globale contre les Juifs,
00:42:35 et de dire que c'est tous les racistes qui sont en cause. Non, ce sont les Juifs qui sont ciblés, c'est l'État d'Israël qui est diabolisé, délégitimisé.
00:42:44 C'est ça que le courant décolonial porte, y compris venant des pays africains comme l'Afrique du Sud, c'est quand même elle qui a saisi la cour finale.
00:42:52 - Peut-être, mais là, après, on peut rentrer dans un débat sur ce qui...
00:42:56 - Ne mélangez pas tout parce que vous ne pouvez pas nouer le sujet.
00:42:59 - Mais je ne mélange pas tout, on est parfaitement conscients de ce qui se passe sur l'augmentation des actes antisémites,
00:43:04 mais la question par rapport à ce qui se passe dans la guerre Israël vs Gaza, dans cette légitimisation, tout ça rentre aussi en compte.
00:43:14 Donc on voit bien qu'il faut arriver, il faut être dans la nuance sur ce dossier-là, même si, effectivement, on s'oppose totalement à l'évolution de ce nombre d'actes antisémites.
00:43:24 - On va délaisser un instant les questions politiques pour parler de nouveaux rebondissements dans la fameuse affaire Mohamed Amara,
00:43:31 ce fugitif qui s'est évadé avec un commando qui... comment ? - La grosse mouche.
00:43:36 - La grosse mouche, comme vous l'avez dit, la mouche tout court, même, qu'on aimerait bien voir enfin attrapée.
00:43:42 Non seulement il avait 9 téléphones, ça on le sait depuis quelques jours, et gérait son business depuis sa prison,
00:43:46 mais en plus il recevait sa petite amie au parloir, alors qu'il en avait l'absolue interdiction.
00:43:51 Cette dernière d'ailleurs, vous savez comment elle rentrait ? Elle prenait simplement la carte d'identité de la sœur du prévenu pour berner l'administration présidentielle.
00:43:59 - Et elle ne s'en rendait pas, elle, ça. - Pénitentiaire. - Qu'est-ce que j'ai dit ? - Présidentielle.
00:44:03 - Elle ne rentre pas encore à l'Élysée. - Pardon. - L'axe suisse révélateur.
00:44:07 - Elle est plus compliqué de rentrer à l'Élysée que dans une prison, en effet.
00:44:10 - Audrey Bertrand dit plus, alors le sujet, et on en parle tous ensemble.
00:44:15 Une cellule transformée en bureau de chef d'entreprise.
00:44:19 Depuis des mois, les enquêteurs savent tout, ou presque, de la vie de Mohamed Amra.
00:44:24 Des mouchards ont été placés dans sa cellule de la santé, ainsi que dans les locaux où sont organisés ses parloirs.
00:44:30 Selon les informations du Parisien, lors de son séjour à la prison de la santé, soit un peu plus d'un an,
00:44:36 Mohamed Amra a utilisé au moins 9 téléphones et tout autant de puces.
00:44:41 Sa sœur aînée a reconnu lui en avoir fourni une lors d'un parloir, mais le mystère reste entier pour les autres.
00:44:47 Les enquêteurs ont ainsi découvert qu'une ligne téléphonique a été mise en service le 28 janvier 2022, alors qu'il était à la santé.
00:44:54 Pendant plusieurs jours, une puce sera active et servira le fugitif.
00:44:58 Toujours selon le Parisien, les écoutes ont révélé l'existence d'une jeune femme marseillaise.
00:45:03 Aujourd'hui incarcérée, on apprend que Nawal aurait utilisé les papiers de la sœur de Mohamed Amra pour lui rendre visite.
00:45:10 Les deux femmes ne se ressemblent pas physiquement, mais cela ne l'empêchera pas de venir voir la mouche pendant des mois.
00:45:16 De nombreux éléments qui confirment des dysfonctionnements au cours de la détention de Mohamed Amra.
00:45:21 Celui-ci est toujours recherché par les services de police en France et à l'étranger.
00:45:26 On marche sur la tête et pendant ce temps-là, il est toujours dans la nature.
00:45:30 Oui, c'est ça. On a l'impression qu'on découvre sa vie minute par minute.
00:45:35 On voit effectivement ce confort carcéral.
00:45:38 Incroyable, sauf que là, maintenant, on a perdu sa trace et il n'y a rien.
00:45:42 Et ça, c'est quand même quelque chose qui est désespérant.
00:45:46 Moi, je pense toujours aux deux fonctionnaires de l'administration pénitentiaire qui ont été tués au PH d'Unquerville.
00:45:53 Je pense à leur famille.
00:45:55 C'est incroyable quand même que ce fugitif soit toujours dans la nature.
00:45:59 Que ce commando qu'on a vu nous faire un coup en direct, comme dans la Casa de Papel.
00:46:06 On était quasiment dans une série et ces gens-là sont toujours dans la nature.
00:46:12 Depuis cette affaire et même avant, on a beaucoup parlé de la pénitentiaire qui est la cinquième roue du carrosse.
00:46:18 La difficulté pour les agents, l'appauvrissement de cette administration,
00:46:23 à quel point nos prisons sont surchargées, à quel point il y a des dysfonctionnements.
00:46:26 Il y a une chose que j'ai apprise aujourd'hui, c'est que je prends n'importe quelle carte d'identité de quelqu'un
00:46:31 et je vais donc faire un parloir avec un prisonnier sans qu'on vérifie mon identité.
00:46:35 Ça, je ne pouvais pas l'imaginer.
00:46:38 Vous avez appris aussi.
00:46:39 Une jeune femme, elle est allée avec une autre carte d'identité, sans aucun problème.
00:46:42 Elle ne ressemble a priori pas à la personne sur la carte.
00:46:44 Et c'est passé crème, comme on dit.
00:46:46 Il y a pire, vous avez un garde d'essau qui apprend aussi, comme vous, des choses.
00:46:50 On le montrait dans la presse.
00:46:53 C'est un feuilleton, cette histoire est un véritable feuilleton.
00:46:55 C'est vraiment un feuilleton, cette histoire.
00:46:57 On se rappelle effectivement au moment de l'évasion, on se dit,
00:47:00 mais comment c'est possible que quelqu'un qui soit un si petit délinquant
00:47:04 se retrouve avec une évasion aussi hors norme.
00:47:06 Ensuite, on découvre petit à petit que non seulement il commanditait des exactions de bustacélules,
00:47:12 puis on découvre qu'en fait, il avait de la visite, toute une organisation,
00:47:15 il était en télétravail littéralement avec une organisation tout autour de lui.
00:47:18 Et pendant ce temps-là, effectivement, vous avez le garde d'essau,
00:47:21 qui en fait n'est au courant de rien,
00:47:24 dirigeant une enquête, mais j'ai un regard qui pourrait presque le faire contre lui-même, finalement.
00:47:28 Parce que vous êtes dans un pays, et grâce à lui, Dieu le préserve,
00:47:33 vous êtes dans un pays où personne ne porte aucune responsabilité.
00:47:36 C'est ça, quand on avait eu du karting dans une prison,
00:47:38 lui-même avait dit, je vais diriger une enquête, j'étais pas au courant.
00:47:41 Mais il devrait être au courant, c'est lui le président.
00:47:43 Mais on dirait qu'il y avait des journalistes comme aux Parisiens qui font leur travail
00:47:45 et qui révèlent ces choses-là aux Français,
00:47:47 et donc je ne sais pas comment on les saurait.
00:47:49 Le garde d'essau est obsédé par une chose, c'est l'Ensemble national.
00:47:51 Le reste, je ne suis pas sûr qu'il s'intéresse beaucoup au dossier.
00:47:53 Je n'ai pas l'habitude de défendre Eric Dupond-Moretti,
00:47:55 mais en l'occurrence, s'il y a eu des failles
00:47:57 et qu'on avait une mauvaise connaissance du profil de cette personne-là,
00:48:01 ça relève davantage du ministre de l'Intérieur et des services que du garde d'essau.
00:48:04 Ça se passe au sein de la prison.
00:48:06 Oui, mais la sécurité de la prison, c'est la sécurité.
00:48:09 L'autorité de la prison, c'est le ministère de justice.
00:48:11 D'accord, mais le profil du détenu, ce sont les enquêteurs qui font le travail.
00:48:14 Ça n'est pas la justice.
00:48:16 Alors après, vous avez le Renseignement pénitentiaire,
00:48:18 qui normalement est au courant des profils.
00:48:20 On avait fait, nous.
00:48:22 On poursuit le tournettage, juste pour entendre quelques Français
00:48:24 à qui on a parlé de ce dysfonctionnement en prison
00:48:26 et de la liberté, cette immense liberté dont bénéficient
00:48:30 certains des détenus les plus dangereux.
00:48:32 Les prisons françaises, elles sont un peu trop laxées sur certains points.
00:48:39 Il y a un peu trop de prisonniers qui sont...
00:48:41 C'est un peu ubicitel.
00:48:43 Il faut insister sur la vigilance.
00:48:47 Les gens qui rentrent pour les visites aussi,
00:48:51 savoir s'ils n'ont rien sur eux, etc.
00:48:54 Il faudrait peut-être changer la loi et peut-être construire de nouvelles prisons.
00:48:57 Et surtout, le service pénitentiaire doit être revu.
00:48:59 Est-ce qu'il y a de la corruption ?
00:49:01 Franchement, sincèrement, c'est probable.
00:49:03 Pourquoi ? Parce que vous vous trouvez face à des gens
00:49:05 qui sont certainement sous-payés pour un métier
00:49:07 qui est relativement très dangereux.
00:49:09 Certaines personnes qui travaillent dans ce milieu-là
00:49:12 peuvent peut-être être corrompues, laisser passer des choses
00:49:15 qu'elles ne devraient pas laisser passer,
00:49:17 mais sous prétexte qu'elles ne gagnent pas très bien leur vie
00:49:20 et que c'est compliqué pour eux.
00:49:21 Pierre Lelouch, vous saviez que vous pouviez avoir autant de liberté en prison.
00:49:25 Je ne pense pas une seule seconde que vous méconnaissiez
00:49:28 les grands dossiers réguliers en ce pays.
00:49:30 Mais à ce point-là ?
00:49:31 La dernière fois que j'ai eu à m'occuper de ça,
00:49:33 c'était il y a assez longtemps, c'était après les attentats de 2015.
00:49:36 Déjà une dizaine d'années.
00:49:38 On avait mené, avec Georges Fenech d'ailleurs, des missions en prison.
00:49:43 On avait été voir les gens, les radicaliser.
00:49:46 La question des téléphones portables se posait déjà.
00:49:49 Il y avait 40 000 téléphones portables qui rentraient en prison il y a 10 ans.
00:49:52 Aujourd'hui, c'est encore plus.
00:49:54 Il y a le tourisme sexuel, il y a tout ce qu'on veut.
00:49:58 Donc là, il y a eu un délit de travail en général.
00:50:01 C'est un bureau de télétravail.
00:50:02 Il y a des chichas, c'est ce qu'on connaît.
00:50:04 - Je vais vous dire, honnêtement, moi, j'ai rien contre Dupond-Moretti.
00:50:07 C'était un très très bon avocat, etc.
00:50:09 Mais voilà, quand on est devant un scandale national de cette taille,
00:50:14 on est en droit, si on est ministre, de se poser la question de savoir
00:50:18 s'il ne faut pas dire "je m'en vais, j'ai trop honte".
00:50:22 Moi, j'ai honte pour lui, j'ai honte pour notre pays.
00:50:25 C'est-à-dire que là, on a eu une exécution.
00:50:27 - S'il n'y avait pas eu cette barbarie, Pierre,
00:50:29 on ne se poserait même pas ces questions aujourd'hui.
00:50:32 - C'est ce que je disais, c'est une véritable exécution de malheureux
00:50:35 qui transportaient des détenus dans des conditions abominables,
00:50:39 de violence totale, et il ne se passe rien.
00:50:42 Qu'un jour après, on est toujours en train de...
00:50:44 - On fait son confiance quand même aux enquêteurs, à ces procureurs.
00:50:47 - On est en train de découvrir le fréquent.
00:50:49 - J'ai précisé que chez nos voisins belges,
00:50:51 il y a eu un attentat qui a eu lieu pendant un match de foot
00:50:55 il y a environ quelques mois.
00:50:57 Un individu justement radicalisé est passé à l'action.
00:51:00 Le ministre belge, ensuite, parce que l'individu n'avait pas été repéré,
00:51:04 sa dangerosité n'avait pas été repérée, a démissionné.
00:51:07 - Mais c'est normal dans une démocratie.
00:51:09 - Mais nous sommes en France, le pays où personne ne reste responsable.
00:51:11 - C'est incroyable.
00:51:12 - C'est comme la notation.
00:51:15 Les agences de notation tombent la France, le ministre des Finances dit
00:51:18 "J'ai sauvé la France". Bon, bah on continue comme avant.
00:51:21 - Il ira en route ces deux cas-là.
00:51:23 - Lui c'est encore mieux parce que lui il a revendiqué.
00:51:25 - Non mais le débat...
00:51:27 - J'ai sauvé les prisons, tout va bien.
00:51:29 - C'est un bon romancier.
00:51:31 - Tous ces gens-là sont en train de préparer une explosion, moi je vous le dis.
00:51:34 À force de laisser pourrir la situation et de dire que tout va bien,
00:51:37 il y a un moment où les Français vont dire "T'en joues plus".
00:51:39 C'est ça qui est en train de se passer.
00:51:41 - Et puis quand on regarde ce déballement justement de tous ces détails
00:51:45 qui sont sordides, ça laisse l'impression, en fait,
00:51:48 ça peut laisser l'impression pour les Français
00:51:50 qu'il y a des bandits qui sont finalement plus dangereux
00:51:53 quand ils sont à l'intérieur de la prison qu'à l'extérieur.
00:51:56 Donc oui, il faudra faire la lumière là-dessus
00:51:59 parce que c'est vraiment troublant de se dire,
00:52:01 on verra pour la suite des choses, mais qu'une exécution,
00:52:04 un commando a pu s'emparer comme ça d'agent pénitentiaire,
00:52:07 que la personne menait sa vie comme ça à l'intérieur de la prison
00:52:10 sans être véritablement inquiétée.
00:52:12 - Vous imaginez pour les familles...
00:52:14 - Mais non, mais c'est insupportable.
00:52:16 - De découvrir le 30 vies du...
00:52:18 - 30 vies.
00:52:20 - Moi je sais pas, ça me...
00:52:22 - Vous imaginez que dans une ville comme Saumur,
00:52:24 capitale de la cavalerie militaire, absolument calme,
00:52:27 on se fait massacrer à 6h du soir dans la rue principale,
00:52:30 non mais on est où là?
00:52:32 - Et on en reparlera demain certainement de cette affaire.
00:52:35 - La ville de Saumur.
00:52:37 - À Saumur, deux personnes se sont fait tirer dessus.
00:52:39 On peut imaginer une forme de règlement...
00:52:41 - Le cadre noir.
00:52:43 - Pour l'instant, aucun élément ne nous est parvenu pour l'enquête.
00:52:46 - Est-ce qu'on réalise, je veux dire, on parle de la prison,
00:52:49 du dysfonctionnement de la prison,
00:52:51 on réalise des crimes, toutes sortes de choses...
00:52:53 - C'est comme ça que ça se passe dans les cartels mexicains,
00:52:55 mais on ne pouvait pas imaginer que ça arrive
00:52:57 aussi rapidement chez nous en France.
00:52:59 - Chapo Bouzmane, il a dit...
00:53:01 - Écoutez ce syndicaliste pénitentiaire,
00:53:03 et puis vous direz un dernier mot.
00:53:05 - Les responsables sont ceux qui nous gouvernent depuis 30 ans,
00:53:08 qui n'ont jamais mis les moyens nécessaires
00:53:10 sur les prisons françaises,
00:53:12 pour que l'on puisse à la fois assumer
00:53:14 les missions de garde et de sécurité,
00:53:16 et aussi celles de réinsertion.
00:53:18 Donc cette histoire, une fois encore, je répète,
00:53:21 c'est un arbre de plus qui cache la forêt,
00:53:23 et derrière, cette forêt, elle est loin d'être verte.
00:53:26 C'est la forêt plutôt des désolations
00:53:28 pour les personnels au quotidien,
00:53:30 qui eux sont obligés, quelque part,
00:53:32 de faire avec les moyens du bord.
00:53:34 - Ce qui se passe dans nos prisons n'est plus du tout méprisé,
00:53:36 et comme l'explique ce syndicaliste pénitentiaire,
00:53:38 on paye des années de laxisme
00:53:40 et de mise sous le tapis de la poussière.
00:53:44 - On paye des années, effectivement,
00:53:46 de sous-investissements dans la police,
00:53:48 dans la justice,
00:53:50 et dans la justice, il y a la fonction pénitentiaire
00:53:52 qui est une fonction importante.
00:53:54 Le plus terrible, c'est que pour les français,
00:53:56 c'est que ça montre un affaiblissement de l'État.
00:53:59 Alors comme on est toutes et tous, malgré les critiques,
00:54:01 on peut rôter très attachés à notre État,
00:54:04 le fait d'avoir un État régalien qui prend l'eau,
00:54:07 ce n'est pas une bonne nouvelle pour les uns et pour les autres.
00:54:11 Parce qu'on est un État-nation,
00:54:13 et quand l'État ne va pas bien,
00:54:15 normalement la nation ne va pas bien non plus.
00:54:17 Et là, c'est vraiment révélateur.
00:54:19 Et en plus, comme tout le monde est un peu nourri
00:54:21 aux séries sud-américaines ou mexicaines,
00:54:24 ça donne effectivement le sentiment...
00:54:26 - Enfin, séries américaines qui parlent d'Amérique du Sud ou de Mexique.
00:54:29 - Oui, mais il faut voir le succès sur ces séries considérables
00:54:33 autour du narcotrafic.
00:54:35 - Mais enfin, on est dans la série, en France.
00:54:38 On est en train de devenir un...
00:54:40 - Mais là, du coup, les français peuvent se dire
00:54:42 "C'est en train de se passer chez nous ce qu'on voit
00:54:45 dans ce qui se passe en Amérique latine ou en Amérique centrale,
00:54:49 qu'on a découvert par les séries qui racontaient ça,
00:54:52 et on est en train de vivre ça."
00:54:54 C'était le cas à Carville de l'attaque,
00:54:56 et c'est aussi le cas là de ce système.
00:54:58 - Il ne faudrait pas qu'on arrive à un stade
00:55:00 où l'ultime solution soit la salvadorienne
00:55:02 pour régler les problèmes de ce pays.
00:55:04 Espérons qu'on en arrive jusqu'à là.
00:55:06 - Tout ce qui s'est passé, ce que le président équatorien
00:55:08 a décidé aussi récemment par rapport au trafic.
00:55:10 - Oui, effectivement. Le fait d'améber les dimensions de l'État...
00:55:13 Cette affaire montre comment notre État régalien s'est affaibli.
00:55:16 Bon, ce n'est pas une bonne nouvelle.
00:55:18 - Il faut juste prendre la dimension du problème que nous avons.
00:55:21 Le crime organisé et la drogue, 5 millions d'euros.
00:55:24 300 000 personnes qui en vivent, tous les jours.
00:55:27 C'est un problème national.
00:55:29 Ça ne se traite pas avec...
00:55:31 Il faut créer des juridictions spécialisées,
00:55:33 il faut une politique étrangère adaptée.
00:55:35 - Il y a tellement, tellement, tellement d'argent.
00:55:37 - Ça fait des années que je dis ça sur le plateau.
00:55:39 - Il faut comprendre qu'aujourd'hui, c'est pour ça
00:55:41 qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent.
00:55:43 Qu'ils passent entre les mailles du filet.
00:55:45 Il y a un système de corruption qui est en train de se mettre en place.
00:55:48 - Vous avez des pays comme le...
00:55:50 - Plus on avance dans le temps, plus ils auront d'argent.
00:55:52 - Les Pays-Bas, l'Italie, qui ont des juridictions spéciales.
00:55:54 Parce qu'il faut le traiter d'un point de vue des mafias.
00:55:56 Ce n'est pas simplement un fait divers de temps en temps.
00:55:58 Quelque chose qui se passe.
00:56:00 - On ne va pas des types se faire massacrer
00:56:03 dans des petites voitures, des petites berlinettes.
00:56:06 Quand on a affaire à des trafiquants de drogue.
00:56:09 - Ça touche tout type de territoire.
00:56:11 - C'est l'Etat irresponsable de ces morts.
00:56:13 - Quand on voit la visite de cette jeune femme,
00:56:16 qui allait le voir, qui était son copain,
00:56:18 qui prend la carte de sa sœur,
00:56:20 il ne se ressemble même pas.
00:56:22 - Il y avait des rapports sexuels avec lui,
00:56:24 dans le parloir, ce qui est interdit aussi.
00:56:26 - C'est une complaisance.
00:56:28 - C'est censé être sa sœur.
00:56:30 Elle est reçue comme telle,
00:56:32 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:56:34 elle est reçue comme telle,
00:56:36 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:56:38 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:56:40 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:56:42 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:56:44 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:56:46 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:56:48 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:56:50 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:56:52 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:56:54 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:56:56 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:56:58 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:00 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:02 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:04 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:06 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:08 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:10 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:12 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:14 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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00:57:22 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:24 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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00:57:30 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:32 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:34 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:36 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:38 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:40 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:42 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:44 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:46 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:48 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:50 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:52 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:54 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:56 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:57:58 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:58:00 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:58:02 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:58:04 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:58:06 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:58:08 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:58:10 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:58:12 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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00:58:42 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:58:44 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:58:46 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:58:48 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:58:50 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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00:58:56 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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00:59:00 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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00:59:08 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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00:59:16 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:59:18 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:59:20 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:59:22 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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00:59:26 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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00:59:30 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:59:32 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:59:34 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:59:36 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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00:59:40 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:59:42 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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00:59:46 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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00:59:50 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
00:59:52 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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01:00:00 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
01:00:02 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
01:00:04 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
01:00:06 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
01:00:08 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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01:00:32 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
01:00:34 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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01:00:38 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
01:00:40 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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01:00:56 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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01:01:40 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
01:01:42 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
01:01:44 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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01:02:02 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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01:02:18 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
01:02:20 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
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01:04:46 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
01:04:48 elle a des rapports sexuels dans un parloir,
01:04:50 - Pour reprenez, Mario Maréchal qui s'est saisi de cette actualité,
01:04:52 - Pour reprenez, Mario Maréchal qui s'est saisi de cette actualité,
01:04:54 la tête de liste reconquête pour les européennes,
01:04:56 la tête de liste reconquête pour les européennes,
01:04:58 face à face, des racailles qui se comportent en conquérant
01:05:00 et brandissent leur drapeau étranger,
01:05:02 et une jeunesse fièrement française qui a décidé
01:05:04 et une jeunesse fièrement française qui a décidé
01:05:06 de ne plus baisser les yeux.
01:05:08 Il y a évidemment un sujet de prédilection pour Mario Maréchal
01:05:10 qui saute sur l'occasion,
01:05:12 mais il y a une forme de réalité,
01:05:14 que des jeunes de milieux sociaux et de quartiers différents
01:05:16 se mélangent pour une fête,
01:05:18 et c'est la meilleure des nouvelles.
01:05:20 Mais que ça se passe dans ces conditions, c'en est une autre.
01:05:22 - En plus, ça se passe dans l'Isère,
01:05:24 on est dans un périmètre relativement étroit,
01:05:26 vous avez parlé de Muriné, Crépol,
01:05:28 tout ça c'est à 10 km, 15 km l'un de l'autre,
01:05:30 tout ça c'est à 10 km, 15 km l'un de l'autre,
01:05:32 et en fait on voit qu'à chaque fois,
01:05:34 en tout cas pour Muriné, pour Crépol,
01:05:36 c'est le monde agricole face aux cités.
01:05:38 c'est le monde agricole face aux cités.
01:05:40 Et ça c'est nouveau, me semble-t-il.
01:05:42 Jusqu'à présent, il y a eu,
01:05:44 on est habitué à la violence en France,
01:05:46 on voit des affrontements entre cités,
01:05:48 mais là, il semble que ces bandes décident,
01:05:50 mais là, il semble que ces bandes décident,
01:05:52 et on l'a vu à Crépol avec cette expédition
01:05:54 pour venir perturber une fête de village,
01:05:56 relativement loin quand même,
01:05:58 relativement loin quand même,
01:06:00 de Romance sur l'Isère.
01:06:02 Donc voilà, des jeunes qui viennent
01:06:04 pour perturber une fête de village,
01:06:06 pour perturber une fête de village,
01:06:08 à nouveau, Muriné, c'était aussi
01:06:10 des jeunes agriculteurs
01:06:12 qui faisaient une fête,
01:06:14 donc en fait, on a une répétition
01:06:16 du même scénario en Isère,
01:06:18 entre deux catégories,
01:06:20 et c'est très inquiétant,
01:06:22 parce que ça, c'est vraiment un élément nouveau,
01:06:24 et ça veut dire que, bon, voilà,
01:06:26 on ne peut pas...
01:06:28 - C'est ce qu'on appelle un pays inflammable,
01:06:30 et en effet, c'est très inquiétant...
01:06:32 - Les campagnes, jusqu'à présent, étaient épargnées,
01:06:34 et là, ce n'est plus le cas.
01:06:36 - On est sur un réel risque d'affrontements racistes,
01:06:38 religieux, climat qui se dégrade en permanence,
01:06:40 une haine réciproque,
01:06:42 une haine quasi morbide...
01:06:44 - Et déjà, le français ne baisse pas les yeux !
01:06:46 - En milieu urbain...
01:06:48 - Et Johan, vous reprenez ?
01:06:50 - En milieu urbain, c'est beaucoup moins visible,
01:06:52 mais je crains fort que l'étincelle vienne des campagnes,
01:06:54 justement.
01:06:56 - Parce qu'il y a une mixité plus grande en milieu urbain ?
01:06:58 - Bien sûr, et il y a un fait identitaire
01:07:00 beaucoup plus fort dans les campagnes,
01:07:02 avec des traditions et des gens qui n'acceptent pas
01:07:04 ce genre de blague.
01:07:06 - Johan, peut-être un ou deux derniers mots,
01:07:08 mais je voudrais vraiment, comme il nous reste 10 minutes,
01:07:10 des sujets importants que je voulais traiter avec vous.
01:07:12 On peut aller... Allez-y, Johan.
01:07:14 - Non, mais nous sommes face à un phénomène
01:07:16 qui ne peut que prendre de l'ampleur
01:07:18 si les gouvernements de ces prochaines années
01:07:20 ne prennent pas des décisions radicales.
01:07:22 Et je dis bien radicales,
01:07:24 parce qu'il est évident
01:07:26 que ce qu'avait décrit Gérard Collomb
01:07:28 quand il a crité le ministère de l'Intérieur
01:07:30 est en train de se produire là précisément.
01:07:32 Il avait dit aujourd'hui "Nous vivons côte à côte,
01:07:34 demain nous serons face à face".
01:07:36 - C'est ça.
01:07:38 - Et à l'âge, ces jeunes étaient face à face.
01:07:40 Quand vous avez des jeunes qui chantent
01:07:42 la marseillaise et d'autres en face
01:07:44 qui brandissent le drapeau algérien
01:07:46 en n'étant plus que menaçants,
01:07:48 on est là dans une forme de sécession,
01:07:50 même, si vous voulez.
01:07:52 Et on voit bien que ces jeunes...
01:07:54 - Par une fracture.
01:07:56 - Qui sont français, manifestement,
01:07:58 qui sont français aujourd'hui,
01:08:00 font effectivement sécession,
01:08:02 ne veulent plus appartenir à la République,
01:08:04 ne veulent plus faire nation avec nous,
01:08:06 c'est l'expression qui est régulièrement utilisée
01:08:08 par le président de la République.
01:08:10 Donc si des mesures radicales, drastiques
01:08:12 ne sont pas prises aujourd'hui,
01:08:14 ce qui se passe dans ce village,
01:08:16 ce qui s'est passé avec Répol
01:08:18 se produira de manière tout à fait régulière
01:08:20 et peut conduire à des drames.
01:08:22 - Et il n'y a pas besoin de lire dans le mar de café
01:08:24 pour penser que tout ça va se reproduire
01:08:26 et que ça pourrait être de pire en pire
01:08:28 tant les tensions sont exacerbées.
01:08:30 Deux conclusions, je reviendrai vers vous
01:08:32 en premier pour le prochain thème.
01:08:34 - Oui, ça risque de se multiplier.
01:08:36 Et peut-être aussi de parler
01:08:38 de ce discours aussi aujourd'hui,
01:08:40 ce discours qui vient beaucoup
01:08:42 notamment de l'extrême-gauche aussi
01:08:44 au cours des dernières années
01:08:46 et qui est très présent aujourd'hui,
01:08:48 qui essentialise beaucoup les gens,
01:08:50 qui finalement les enferme dans des identités
01:08:52 comme si, bon, vous êtes ceci,
01:08:54 vous êtes cela,
01:08:56 et il n'y a pas de commun possible.
01:08:58 Et finalement, on encourage
01:09:00 ces espèces de réflexes un peu claniques.
01:09:02 Et je pense qu'il faut lutter aussi
01:09:04 contre ces discours essentialisants
01:09:06 qui font en sorte que...
01:09:08 - Pardon, mais l'essentialisation,
01:09:10 elle est des deux côtés.
01:09:12 Elle n'est pas simplement de l'éthique
01:09:14 de l'extrême-gauche,
01:09:16 elle est aussi de l'éthique
01:09:18 de l'extrême-droite.
01:09:20 - Je parle du discours essentialisant aussi.
01:09:22 - Non, mais du discours essentialisant,
01:09:24 il est des deux côtés, pardon,
01:09:26 parce que là, ça me met en colère
01:09:28 d'entendre tout ça.
01:09:30 - Mais c'est un discours essentiel,
01:09:32 à la bonne hauteur de l'enjeu.
01:09:34 Donc il y a deux manières d'aborder les choses.
01:09:36 Ou on fait comme Marion Maréchal
01:09:38 et on pousse à la guerre civile,
01:09:40 ou on fait ce qu'évoquait Pierre à l'instant,
01:09:42 enfin, dans son propos tout à l'heure.
01:09:44 - On peut nier le réel comme ça pendant longtemps,
01:09:46 et peut-être on ne l'est pas.
01:09:48 - Non, ce n'est pas nier le réel,
01:09:50 mais vous voulez quoi, la fin ?
01:09:52 Vous voulez construire la guerre civile ?
01:09:54 Vous voulez ? Et alors quoi ?
01:09:56 Vous voulez quoi, les mesures radicales ?
01:09:58 Vous les mettez dans des avions, dans des bateaux ?
01:10:00 Vous les mettez où ?
01:10:02 - Non, mais ça passe par une dissuasion.
01:10:04 - Donc, du coup, à partir du moment où on est
01:10:06 dans l'essentialisation et des deux côtés,
01:10:08 du côté de l'extrême-gauche et de l'extrême-droite,
01:10:10 on n'est pas à la hauteur des enjeux,
01:10:12 parce que personne ne partira...
01:10:14 - Et parce qu'ils sont d'extrême-droite,
01:10:16 ces jeunes, qu'est-ce qu'on se fait ?
01:10:18 - Non, mais écoutez ce que je dis.
01:10:20 - Vous parlez de discours ambiant,
01:10:22 vous avez déjà été là pendant une minute,
01:10:24 vous avez déjà été là pendant une minute,
01:10:26 le discours ambiant de l'essentialisation,
01:10:28 il n'est pas que d'un côté, il est des deux côtés.
01:10:30 Et continuons dans ce discours...
01:10:32 - Mais vous avez été au pouvoir, vous avez été à la hauteur, vous ?
01:10:34 Vous avez été au pouvoir, est-ce que vous avez été à la hauteur ?
01:10:36 Vous parlez de la hauteur, pardon.
01:10:38 - Mais vous pensez que vous avez quoi ?
01:10:40 La solution ? Vous avez la solution magique, là ?
01:10:42 Vous avez la boîte magique ?
01:10:44 - Oui.
01:10:46 - Donc du coup, le sujet dans cette affaire-là,
01:10:48 c'est comment on est à la hauteur de ce risque-là,
01:10:50 et pas d'être dans l'essentialisation.
01:10:52 J'attends vos propositions, j'attends la fin.
01:10:54 - On est en bas de la guerre civile.
01:10:56 - Et alors on pousse à la guerre civile ?
01:10:58 - Vous parlez de discours, il n'y a pas de discours.
01:11:00 - Mais si, on pousse à la guerre civile.
01:11:02 - Il n'y a pas de discours, il y a des bâtons qui vont pour se casser la gueule
01:11:04 parce qu'il y en a qui sont français, qui ont...
01:11:06 - Non mais attend, il faut écouter ce que je dis,
01:11:08 autrement ce n'est pas possible.
01:11:10 Le discours de l'essentialisation,
01:11:12 ce n'est pas eux qui le tiennent,
01:11:14 c'est les responsables politiques autour de ça.
01:11:16 Donc continuons dans l'essentialisation,
01:11:18 et on ira à l'affrontement.
01:11:20 Donc à un moment donné, où on est en responsabilité,
01:11:22 on est déjà à l'affrontement.
01:11:24 - Vous proposez quoi pour un reste ?
01:11:26 - Non mais à un moment donné, faire nation ensemble,
01:11:28 ça se travaille.
01:11:30 Et ce n'est pas pointer du doigt tous les jours l'un aux autres.
01:11:32 - Pourquoi ils ont des formations, c'est gênant ?
01:11:34 - Moi je pense qu'ils peuvent avoir envie de faire nation, ça se travaille.
01:11:36 - Vous êtes optimiste ?
01:11:38 - Quand vous êtes pessimiste,
01:11:40 le bout du pessimisme, c'est quoi la conclusion du pessimisme ?
01:11:42 - C'est réel.
01:11:44 - C'est quoi même le bout de ça ?
01:11:46 On sort de ça comment ?
01:11:48 J'aimerais bien qu'on explique de ça comment on sort de ça.
01:11:50 - C'est un problème fondamental.
01:11:52 Et on ne va pas le régler ce soir.
01:11:54 Mais au cœur de tout ça, il y a la question identitaire.
01:11:56 La question c'est,
01:11:58 quand vous avez une minorité
01:12:00 qui devient aussi nombreuse
01:12:02 que la majorité, c'est en train de se passer en France.
01:12:04 - On n'en est pas encore là non plus.
01:12:06 - On n'en est pas encore là, mais dans une génération.
01:12:08 Il faut regarder les chiffres de la démographie,
01:12:10 et les vagues migratoires qui vont arriver d'Afrique, c'est considérable.
01:12:12 Il faut savoir que, en 2100,
01:12:14 un humain sur deux sera africain.
01:12:16 C'est la réalité.
01:12:18 Donc nous avons devant nous
01:12:20 des vagues migratoires absolument considérables.
01:12:22 Donc la question qui se pose,
01:12:24 y compris dans cette élection européenne,
01:12:26 c'est comment est-ce qu'on gère ça ?
01:12:28 On ne va pas nier le fait que si vous mettez
01:12:30 plusieurs identités sur un territoire,
01:12:32 ça se passe rarement bien.
01:12:34 Regardez l'Ukraine, regardez la Yougoslavie, regardez Gaza.
01:12:36 Moi, je n'ai pas envie que la France devienne Gaza.
01:12:38 Je n'ai pas envie d'avoir deux ethnies,
01:12:40 deux peuples, deux identités
01:12:42 sur ce qu'était jadis la France.
01:12:44 Donc, deux choses l'une.
01:12:46 En effet, l'intégration fonctionne
01:12:48 et on contrôle l'immigration en même temps.
01:12:50 Ou bien on continue à faire rentrer
01:12:52 chaque année 500 000 personnes
01:12:54 qui viennent de l'autre côté de la Mitterrande
01:12:56 sans avoir les moyens de les accueillir correctement.
01:12:58 Et ça donne cette situation
01:13:00 qui est explosive.
01:13:02 - Je suis désolé, on va arrêter ce débat
01:13:04 là où il en est. On a bien compris
01:13:06 que les positions sont tranchées.
01:13:08 - Malheureusement, les données du problème sont archi connues.
01:13:10 - Et que chacun n'a pas les mêmes idées de solution.
01:13:12 - Je parle de ça avec Bernard Cazeneuve.
01:13:14 - C'est important.
01:13:16 - Bien sûr.
01:13:18 - Non, je veux dire, entre les gens raisonnables
01:13:20 qui ont travaillé sur ces questions,
01:13:22 il faut revoir entièrement l'histoire
01:13:24 des îles, les voies, les conditions.
01:13:26 - Philippe Pierre, s'il vous plaît, écoutez-moi.
01:13:28 C'est moi qui donne le rythme de cette émission.
01:13:30 Je suis désolé, mais j'ai un chrono qui tourne
01:13:32 et j'ai des obligations pour avancer
01:13:34 sur les thèmes.
01:13:36 De toute façon, on est sur une question qui est un peu hausse.
01:13:38 C'est majeur. Et regardez d'ailleurs,
01:13:40 je voulais vous soumettre ce qui s'est passé en Allemagne
01:13:42 ces derniers jours, parce que ça va très loin.
01:13:44 La question communautaire exacerbée
01:13:46 est également outre-Rhin, alors qu'une grosse polémique
01:13:48 dure depuis plusieurs semaines autour d'une chanson populaire
01:13:50 que vous avez peut-être entendue,
01:13:52 qui est régulièrement détournée pour en faire
01:13:54 un slogan anti-étranger. Il y a ce sondage
01:13:56 également qui indigne une très grande partie
01:13:58 des Allemands. Faut-il plus de joueurs blancs
01:14:00 en sélection allemande ?
01:14:02 C'est la question posée par la chaîne publique ARD.
01:14:04 C'est comme si c'était France Télévisions
01:14:06 qui avait fait, dans le cadre d'un documentaire
01:14:08 qui sera diffusé le 5 juin et qui traitera
01:14:10 des changements au sein de la sélection allemande.
01:14:12 Cette chaîne publique a fait ce sondage.
01:14:14 21% des sondés répondent "oui"
01:14:16 à la question. Le sélectionneur allemand
01:14:18 qui va être hôte du prochain
01:14:20 championnat d'Europe, à partir du 14 juin prochain,
01:14:22 dans une quinzaine de jours à peine,
01:14:24 s'est indigné aujourd'hui. Écoutez-le.
01:14:26 Je ne voudrais me passer
01:14:28 d'aucun des joueurs que nous avons sélectionnés,
01:14:30 ni d'aucun des joueurs que nous n'avons pas sélectionnés.
01:14:32 C'est bien comme ça,
01:14:34 et nous jouons un championnat d'Europe pour tous les habitants
01:14:36 du pays. Tous ceux qui sont capables
01:14:38 de jouer au football, de haut niveau,
01:14:40 sont invités à être un joueur de l'équipe nationale
01:14:42 et à donner le meilleur d'eux-mêmes pour leur pays.
01:14:44 C'est ce que nous faisons,
01:14:46 et j'espère ne plus jamais avoir à lire des sondages
01:14:48 aussi merdiques.
01:14:50 - Non mais, est-ce que quelqu'un imagine
01:14:52 un tel sondage ici en France ?
01:14:54 - Oui. - Oui ? - Bien sûr que j'imagine.
01:14:56 - Du service public, hein ? - Je vais vous dire,
01:14:58 la une du journal Washington Post
01:15:00 aujourd'hui même, c'est comment
01:15:02 le sport est en train de faire exploser
01:15:04 l'Amérique. La question de la race
01:15:06 et d'identité est en train de redevenir
01:15:08 une question majeure. Donc, c'est pas la peine
01:15:10 de se cacher derrière son petit dos.
01:15:12 - Sauf que, pardon, moi, pour le coup, pour adorer le football
01:15:14 et le connaître un petit peu, ce sondage,
01:15:16 c'est l'antithèse de tout ce que peut représenter
01:15:18 le sport et le football. - Julien,
01:15:20 cette question, effectivement,
01:15:22 c'est raciste de poser une question comme ça.
01:15:24 C'est raciste de compter le nombre
01:15:26 de noirs, de blancs, de peu importe
01:15:28 la couleur de la peau. Ça revient à ce que je disais
01:15:30 tout à l'heure, c'est le côté... - Mais il manque 21 % des sondés
01:15:32 pour répondre oui. C'est quand même 1 sur 5.
01:15:34 - Mais on peut comprendre... - En Allemagne,
01:15:36 c'est pas énorme. - Ça révèle aussi
01:15:38 la population, en fait, ce qu'elle pense aussi.
01:15:40 Ça peut être inquiétant. - Faut-il plus
01:15:42 de joueurs blancs en sélection? - On peut élargir aussi
01:15:44 la réflexion après. Rappelez-vous,
01:15:46 écoutez, c'est peut-être... - Pas officiellement par un organisme
01:15:48 d'État, je suis désolé. - Mais rappelez-vous,
01:15:50 c'est autre chose, mais ça se fait quand même.
01:15:52 Quand je parle de cette essentialisation,
01:15:54 juste quand il y avait eu les Oscars, à un moment donné,
01:15:56 c'était le boycott, c'était "Oscars
01:15:58 so white", hein, les Oscars
01:16:00 qui sont trop blancs. Ça, ça dérangeait
01:16:02 personne. Alors, il faut quand même
01:16:04 se poser la question, est-ce qu'on veut
01:16:06 trier les gens aujourd'hui
01:16:08 par la couleur de la peau? Dans certains
01:16:10 cas, c'est justifié, dans d'autres
01:16:12 cas, ce n'est pas justifié. Posons-nous cette question.
01:16:14 - Mais carrément, il faut... - Que lui dise avec moi ce que dit
01:16:16 Joshua Kimmich, qui est le capitaine, en l'occurrence,
01:16:18 pour cette prochaine rencontre
01:16:20 de l'équipe d'Allemagne, qui était lui aussi en conférence de presse.
01:16:22 Je pense que c'est absolument raciste. Il n'y a pas
01:16:24 de place pour tout... pour ça du tout.
01:16:26 Si l'on pense au fait que nous sommes sur le point
01:16:28 d'avoir un championnat d'Europe à domicile, alors je trouve
01:16:30 absurde de poser une telle question,
01:16:32 parce que pour nous, il s'agit d'unir
01:16:34 le pays. - Oui,
01:16:36 mais cette question se pose dans
01:16:38 les rédactions, par exemple, des chaînes publiques. - Parce que c'est l'expression
01:16:40 de la situation sociale? - Non, mais, pardon, il faut arrêter
01:16:42 avec l'hypocrisie
01:16:44 permanente. Je sais que
01:16:46 les dirigeants des chaînes publiques
01:16:48 françaises annoncent qu'elles ont
01:16:50 une politique de discrimination politique
01:16:52 pour le choix des... - Positive, oui, c'est vrai. - Positive
01:16:54 pour le choix des animateurs et des journalistes.
01:16:56 C'est exactement comme aux États-Unis. - Nelphine
01:16:58 Boit avait dit il y a trop d'enveloppes
01:17:00 depuis de 50 ans, effectivement, sur les chaînes
01:17:02 de France Télévisions. - Pourquoi est-ce que ce qui est
01:17:04 appliqué au cinéma, à la mode, aux affiches
01:17:06 publicitaires de mode, dans un sens,
01:17:08 c'est-à-dire qu'il faut maintenant des maquettes,
01:17:10 couleurs, etc., qu'on retrouve
01:17:12 dans les modèles des magasins,
01:17:14 pourquoi est-ce que la question "en Saint-Sylvestre
01:17:16 nous se pose-t-elle pas?" sur Saint-Angers
01:17:18 ne marche pas? - Parce que dans Saint-Angers, il y avait une sous-représentation
01:17:20 qui explique
01:17:22 cette discrimination politique, et là,
01:17:24 en l'occurrence... - Non, mais d'accord, mais si vous avez une
01:17:26 sous-représentation de l'autre côté, la question se pose aussi.
01:17:28 Je veux dire, pourquoi est-ce que c'est interdit
01:17:30 de poser la question d'un côté? - C'est genre, ces joueurs de couleur,
01:17:32 ils sont aussi allemands que les joueurs blancs
01:17:34 de la même équipe. - Mais Julien, oui. - C'est en tout
01:17:36 - C'est choquant. - De mettre de la même façon que les jeunes
01:17:38 qui, tout à l'heure, étaient en train d'envoyer des...
01:17:40 avec le drapeau algérien, envoyer des canettes sur les autres,
01:17:42 ils sont aussi français que les autres. - Oui, mais les joueurs
01:17:44 noirs de la National Mannschaft, ils ne viennent pas
01:17:46 avec un autre drapeau que celui de leur pays
01:17:48 pour jouer les matchs. - La citoyenneté, ça n'a pas de...
01:17:50 - Ça n'a aucun rapport. - La citoyenneté n'a pas de couleur de peau.
01:17:52 - Non, mais... - C'est gros. - Mais le bordel.
01:17:54 - Oui, mais la difficulté qu'arrive dans cette affaire-là,
01:17:56 c'est qu'on a un modèle américain où, effectivement,
01:17:58 l'essentialisation avec la question raciale
01:18:00 est très importante du fait de l'histoire
01:18:02 des Etats-Unis, et que nous, en France,
01:18:04 on était sur un modèle
01:18:06 universaliste, et on est en train
01:18:08 d'importer les travers américains.
01:18:10 - Absolument. - Il faut rester sur notre modèle universaliste.
01:18:12 - Et le wokeisme qui vient se greffer le cul.
01:18:14 - Il nous reste 2 minutes 30. Je voudrais juste vous rappeler
01:18:16 qu'on est à moins de 2 mois de l'ouverture des Jeux olympiques
01:18:18 de Paris. - Aïe, aïe, aïe.
01:18:20 - Et Paris roule au ralenti. Pour ceux qui
01:18:22 conduisent dans la capitale ou en Ile-de-France,
01:18:24 ça ne vous a pas échappé. Les dernières semaines ont été
01:18:26 cauchemardesques pour les automobilistes.
01:18:28 Et j'ai un scoop. Ça va continuer.
01:18:30 - Et la presse va mourir. - Ça va continuer.
01:18:32 Pierre de Chasseret, qui est notre spécialiste
01:18:34 de 40 millions d'automobilistes, livre son analyse.
01:18:36 C'est la faute des Jeux, ou c'est la faute
01:18:38 de Madame Hidalgo, cher Pierre ?
01:18:40 - Madame Hidalgo a raison. Il faut arrêter de
01:18:42 taper sur les Jeux olympiques. Il faut taper sur
01:18:44 le véritable point noir de la circulation,
01:18:46 c'est-à-dire la vraie politique de mobilité
01:18:48 qui a été mise en place par la ville de Paris
01:18:50 et qui fait qu'aujourd'hui, on est dans les bouchons.
01:18:52 La réalité, c'est que ce n'est pas les JO le problème.
01:18:54 J'étais allé à Barcelone à l'époque
01:18:56 quand les Jeux olympiques avaient eu lieu à Barcelone.
01:18:58 Ça roulait. Ça circulait.
01:19:00 Là, on est dans un marasme au quotidien
01:19:02 qui est véritablement,
01:19:04 qui constitue une zone de points noirs et de bouchons
01:19:06 constants. - Je vais commencer avec vous,
01:19:08 Régis, parce que je vous crois souvent au feu rouge. Je ne sais pas
01:19:10 pourquoi le hasard nous réunit souvent.
01:19:12 - Juste après cette émission. - Après cette émission
01:19:14 au feu rouge, il va falloir très vite se pencher
01:19:16 sur la santé mentale des automobilistes parisiens
01:19:18 parce que je pense que certains vont devenir
01:19:20 complètement fous, si ce n'est pas déjà le cas. Je rappelle
01:19:22 que la France a déjà obtenu une médaille d'or
01:19:24 ces quatre dernières semaines,
01:19:26 où Paris était championne
01:19:28 du monde, selon
01:19:30 une très sérieuse enquête statistique,
01:19:32 championne du monde des embouteillages
01:19:34 entre le 27 avril et le 27
01:19:36 mai dernier. Ça continue encore
01:19:38 à être à touche-touche
01:19:40 dans les rues de Paris. - Je crois qu'on a rappelé sur l'émission
01:19:42 que la vitesse moyenne d'un Parisien,
01:19:44 c'est 16 km/h. Donc déjà,
01:19:46 rien que ça, ça marche pas non plus. - Ça va marcher.
01:19:48 - Et puis il y a tout un tas d'obstacles.
01:19:50 Moi, je suis dans l'Ouest parisien,
01:19:52 ça n'en finit plus.
01:19:54 C'est l'A13 qui
01:19:56 n'est toujours pas réouverte, donc qui le matin
01:19:58 bloque un certain nombre
01:20:00 de... Enfin, si vous voulez... - Je sors rire
01:20:02 parce que je... - Non, non, mais c'est terrible.
01:20:04 En plus, comme le révélait le Canard Enchaîné,
01:20:06 c'est à cause d'un parking qui a été construit
01:20:08 qui a affaibli... - C'est pas directement
01:20:10 Paris, limite. - C'est l'île de France.
01:20:12 - Oui, mais si, c'est l'île de France.
01:20:14 - Mais vous avez aussi tous les sites éphémères des Jeux olympiques
01:20:16 dans Paris Intramuros qui là,
01:20:18 congestent... - Autour de la Tour Eiffel.
01:20:20 - Vous avez la petite cocarde, vous, pour prendre des
01:20:22 boîtes busquants. - Julien, je termine.
01:20:24 Vous avez aussi ces chantiers
01:20:26 qui tout à coup apparaissent
01:20:28 au milieu d'endroits qui marchaient
01:20:30 plutôt pas mal.
01:20:32 Des boulevards maréchaux, et tout à coup
01:20:34 il y a un chantier, et tout à coup ça se bloque.
01:20:36 - La plupart du temps, il y a personne dedans.
01:20:38 - Ah, c'est vous passez l'heure du déjeuner, peut-être, ils ont droit.
01:20:40 - Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non,
01:20:42 quand même, j'ai été élu, Paris, j'ai regardé.
01:20:44 - Pardon, donc, en dehors... - C'est titanesque,
01:20:46 c'est tout ça, on est sérieux. - Je suis sûr
01:20:48 que je vais me retrouver minoritaire sur ce plateau, mais c'est
01:20:50 l'habitude, parce qu'ici, je sens qu'il y a le
01:20:52 fan club de Ani Dalgo. - Non, mais vous, vous êtes en
01:20:54 trottinette, vous faites tout le monde, encore. - Non, je suis à pied.
01:20:56 - Ah oui, on est à pied. - Voilà, je suis à pied
01:20:58 ou en train, parce que
01:21:00 je prends le train Argenteuil-Paris, puis après, je fais à pied.
01:21:02 Voilà, et le train, ça va très bien,
01:21:04 et même quand j'étais député, au moins,
01:21:06 j'étais sûr d'arriver à l'heure en prenant le train.
01:21:08 - Moi, quand je prends le métro, je suis en retard, personnellement.
01:21:10 - Donc, euh... - Et c'est terminé derrière.
01:21:12 - Non, mais sur la 13,
01:21:14 pour le coup, ça montre
01:21:16 une nouvelle fois l'état régalien
01:21:18 de nos routes, parce que là, c'est une
01:21:20 route nationale, enfin, qui appartient
01:21:22 à l'État, le niveau, l'entretien,
01:21:24 voilà, donc, du coup, là, pour le coup,
01:21:26 c'est plutôt notre faiblesse d'investissement,
01:21:28 d'ailleurs, il y a une étude qui est sortie sur l'état
01:21:30 de nos routes nationales et du manque d'investissement,
01:21:32 on va finir comme les Américains, où
01:21:34 on a le mauvais droit de... - Comment est-ce que vous l'avez appelé, Madame Hidalgo,
01:21:36 les gens qui font du show-machining, des peines à...
01:21:38 - Des peines à jouer. - Ah, des peines à jouer.
01:21:40 - Voilà. - Voilà. - Moi, j'ai lancé
01:21:42 par le même avis. - On va arrêter avec une petite initiative
01:21:44 à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 26 juillet,
01:21:46 tous les soirs, on va vous faire
01:21:48 le pic d'embouteillage
01:21:50 qui a été enregistré aujourd'hui dans la capitale,
01:21:52 on va le faire tous les soirs. Ce lundi,
01:21:54 le pic d'embouteillage de Bouchon
01:21:56 à Paris a été enregistré à 9h du matin,
01:21:58 ce lundi 3 juin, avec 350
01:22:00 kilomètres de Bouchon enregistré
01:22:02 donc ce matin pour
01:22:04 La Pointe, 529 kilomètres
01:22:06 enregistrés le 4 avril aux heures...
01:22:08 Je comprends pas pourquoi vous me parlez du 4 avril.
01:22:10 - C'est le record. - Ah, c'était le record. - Ouais, c'est ça.
01:22:12 - D'accord, voilà, donc on est quand même un peu loin du record, on a eu quand même
01:22:14 350 kilomètres ce matin. - C'est lundi.
01:22:16 - Voilà. - C'est lundi. - Je vais remercier
01:22:18 Sébastien Quaquineau pour parler de Le Place Maxime Fer
01:22:20 qui ont préparé cette émission. Je ne saurais
01:22:22 rendre l'antenne sans
01:22:24 remercier encore une fois nos téléspectateurs,
01:22:26 remercier Yohann, Karima,
01:22:28 Philippe, Amaury, Régis, Pierre
01:22:30 qui comme tous les intervenants sur cette chaîne
01:22:32 font de CNews la première chaîne d'information
01:22:34 de France au mois de mai. Nom des
01:22:36 plaines, nom des plaises
01:22:38 aux détracteurs, de moins en moins nombreux
01:22:40 puisqu'ils sont de plus en plus à nous regarder, donc
01:22:42 de moins en moins nombreux détracteurs, c'est mathématique.
01:22:44 - Certains cotidiens. - Merci à tous, c'est vraiment un honneur
01:22:46 de vous faire vivre l'actualité
01:22:48 tous les soirs. Merci à toutes les équipes
01:22:50 en régie, à la technique, à la rédaction
01:22:52 pourvu que ça dure
01:22:54 au mois de juin également, bien sûr.
01:22:56 Merci de nous avoir suivis. A demain, l'édition de la nuit,
01:22:58 c'est avec Sandra Chionbo
01:23:00 dans un instant, évidemment, on la salue
01:23:02 et on la remercie elle aussi.
01:23:04 A demain pour un nouveau numéro de Soir Info.
01:23:06 *bruit de la bouche*

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