Cinéaste iconique de notre temps, Georges Lucas n'a pas réalisé tant de films, mais a laissé à jamais sa marque sur le 7e art ! Voici 5 anecdotes sur le créateur de Star Wars.
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Court métrageTranscription
00:00Attention, pour des raisons artistiques, cette vidéo sera entièrement en fond vert.
00:05Merci de votre compréhension.
00:07Dans la grande famille des Georges de cinéma, il y a Georges Clounet.
00:10What else ?
00:11Il y a Georges Méliès.
00:13Il y a Georges Abitbol, l'homme le plus classe du monde.
00:16Georges est un fasciste de merde !
00:18Il y a Georges de la jungle.
00:19Georges, Georges, Georges de la jungle.
00:21Et il y a évidemment Georges Lucas.
00:24Georges Lucas, 5 milliards sur son compte en banque.
00:26Georges Lucas, papa de Star Wars et Indiana Jones.
00:28Georges Lucas, l'homme sans qui Pixar n'existerait pas.
00:31A Russell Ford non plus d'ailleurs.
00:33Georges Lucas, le futur ex-gendre du French rocker Dick Rivers.
00:36Si, si.
00:37Bref, Georges Lucas.
00:39Un monsieur très discret, toujours en jean, basket et chemise à carreaux
00:42que l'on pourrait croiser dans la rue sans faire attention.
00:50Derrière vous, Monsieur Clounet,
00:52Derrière vous, Monsieur, c'est...
00:53C'est genre...
00:54C'est genre...
00:55C'est pas grave.
00:56Georges Lucas qui a récemment reçu une palme d'or d'honneur au 77ème festival de Cannes
01:00où il avait déjà accompagné Star Wars épisode 3 en 2005
01:03où Indiana Jones 4, ce film, n'existe pas en 2008.
01:07Bref, parlons de l'ami Georges, son oeuvre et sa vie
01:10qui a failli s'arrêter plutôt que prévu.
01:12Il a failli mourir dans un accident de voiture.
01:14Rassurez-vous, dans cette vidéo, on ne va pas faire du Wikipédia en images.
01:18Mais quand même, il faut rappeler d'où vient Georges Lucas.
01:20Attention, voix d'archive.
01:44Stop. Stop.
01:45On arrête, c'est chiant, le truc d'archive, là.
01:47On arrête, on repasse en couleur.
01:48Voilà, c'est mieux.
01:49Et on reprend.
01:50Georges Lucas, c'est donc un rebelle.
01:51Mais attention, le vrai rebelle de l'époque.
01:53Le blouson noir, comme James Dean dans La Fureur de Vivre.
01:55Évidemment, Georges est fan de bagnoles.
01:57Et il traîne avec un gang du coin
01:59et se rêve pilote de course à faire des phoques à la société consumériste de merde.
02:03Mais je m'emporte, pardon.
02:04À 16 ans, alors qu'il a sa première voiture, une auto Bianchi Bianchina,
02:08Georges la trafique pour pouvoir rouler toujours plus vite,
02:10tel un Vin Diesel des sixties.
02:12Il tourne dans les rues de Modesto à toute vitesse, le bougre.
02:15Quelle jeunesse dépravée.
02:16Et puis le 12 juin 1962, tout bascule.
02:18À seulement trois jours de ses examens de fin d'année,
02:20Georges roule sur une route de campagne.
02:22Il roule vite.
02:23Trop vite.
02:24Et ce qui devait arriver arriva un accident.
02:32Sa petite voiture fait plusieurs tonneaux avant de s'encastrer dans un arbre.
02:35Heureusement pour lui, sa ceinture de sécurité cède avant ça
02:38et il est éjecté du véhicule avant qu'il ne percute l'arbre.
02:41Résultat de la course, il s'en sort avec l'homoplate gauche cassée,
02:44des contusions pulmonaires et quelques autres blessures.
02:47J'ai beau être matinal, j'ai mal.
02:49Bloqué à l'hôpital, Georges passe son été à réfléchir à sa vie.
02:53Désormais, c'est terminé ses histoires de vouloir devenir pilote de course.
02:56Il veut consacrer sa vie à une autre de ses passions, le cinéma.
03:01Et oui, car avant même de se passionner pour les bolides,
03:04Georges a passé son enfance devant la télévision.
03:06Fasciné entre autres par les sériales et notamment les aventures de Flash Gordon,
03:09un feuilleton qui se passe dans l'espace
03:11et qui va avoir une petite mais alors toute petite influence sur la suite,
03:14on en reparlera.
03:15Des séries au cinéma, il n'y a qu'un pas
03:17et Georges s'intéresse vite au 7e art en allant voir des films d'un nouveau genre
03:20qui commence à faire parler de lui,
03:22The French New Wave, La Nouvelle Vague.
03:24En français, la nouvelle vague.
03:26Si vous n'aimez pas la ville,
03:30allez vous faire p****.
03:32Georges tombe en amour, même s'il n'est pas québécois,
03:34il est fasciné par cette autre manière de faire des films
03:36et de raconter des histoires par rapport à ce qu'offrait jusqu'ici le vieil Hollywood.
03:40Il se lance alors dans des études d'art dans le Modesto Junior College.
03:44Il en sort diplômé deux ans plus tard
03:46et décide de poursuivre en s'orientant vers les beaux-arts,
03:48un choix critiqué par son paternel
03:50pour qui un artiste ne gagnera jamais sa vie.
03:52Il n'y a pas à dire, il avait un certain flair Papa Lucas.
03:54Ou pas.
03:55Au final, Georges réussit à le convaincre.
03:57Georges parvient même à le filouter.
03:59Son père accepte de lui payer ses études à l'USC School of Cinema,
04:02l'une des écoles de cinoche les plus réputées du pays,
04:04avec tout de même une condition, réussir.
04:06Si ça se passe mal, retour à Modesto
04:08et un boulot à vie dans l'entreprise de papeterie familiale.
04:11Un peu comme si Luke Skywalker était resté faire le fermier sur Tatooine.
04:14Mais j'ai besoin de toi pour la moisson.
04:16Reste une seule saison de plus.
04:17Et les voitures dans tout ça ?
04:18Eh bien Georges n'aura plus d'accident,
04:20mais il n'a pas renoncé à son amour des belles carrosseries et des blousons noirs,
04:23et il rendra hommage par la suite à toute sa jeunesse
04:25de rebelle fan de bagnole à Modesto
04:27avec son film American Graffiti en 1973,
04:30dans lequel les personnages vivent à Modesto
04:32et sont, bah, fans de bagnole.
04:34Si vous ne l'avez jamais vu, n'hésitez pas, c'est très autobiographique,
04:36l'ambiance est géniale,
04:38et le casting révèle des jeunes Richard Dreyfus,
04:40Ron Howard, et surtout Harrison Ford.
04:42Alors ma belle, qu'est-ce que t'en dis ?
04:46Ses potes s'appellent Spielberg, Coppola, De Palma, Scorsese,
04:49et Dick Rivers.
04:50Avant American Graffiti, c'est un tout nouvel univers
04:52qui s'ouvre au jeune Georges,
04:54qui arrive alors à l'USI School of Cinema.
04:56Parmi ses professeurs se trouve un certain Irvin Kershner.
04:59Le nom ne vous dit peut-être rien comme ça,
05:01mais c'est un réalisateur dont Georges restera proche
05:03au point de lui confier l'Empire Contre-Attaque
05:05quelques années plus tard.
05:06Oui, le meilleur Star Wars n'a pas été réalisé par Georges Lucas.
05:09C'est faux ça !
05:11Mais retour à la fac.
05:12Après l'école, Georges enchaîne les petits boulots dans les studios,
05:15sans être franchement fasciné par le modèle hollywoodien de l'époque.
05:17Il est même dépité de voir autant d'argent
05:19aussi mal investi dans des films qui ne pourront pas marcher.
05:22Un jour, il est missionné pour se rendre sur le tournage
05:24de la Vallée du Bonheur.
05:25Nous sommes en 67-68,
05:27et c'est là qu'il va rencontrer un certain Francis Ford Coppola,
05:29le réalisateur du film.
05:30Les deux accrochent immédiatement.
05:32Et par la suite, Georges va travailler avec lui
05:34en tant qu'assistant sur plusieurs projets.
05:36Et Francis, c'est le bon pote.
05:37C'est celui qui baptisera le personnage joué par Harrison Ford
05:39dans Apocalypse Now, Colonel Lucas,
05:41en hommage à son ami, par exemple.
05:43Et surtout, c'est celui qui veut tirer les autres vers le haut.
05:45Coppola est ainsi fan du court-métrage THX
05:47qu'a réalisé Georges quand il était étudiant.
05:49Du coup, il le pousse à développer la version longue
05:51de cette histoire de science-fiction dystopique
05:53à la George Orwell,
05:54qui révélera Lucas sur la scène internationale en 1971.
05:57Avant ça, le court-métrage,
05:59intitulé THX 1138-4EB Electronic Labyrinth,
06:02poil long, Georges,
06:04il avait cartonné dans son école de cinéma.
06:06Mais même au-delà,
06:07il est diffusé dans un festival en 67
06:09et après la projection,
06:10un jeune homme s'approche de Georges
06:11et vient se présenter pour le féliciter.
06:13Et ce jeune homme, c'est Steven Spielberg.
06:15Là encore,
06:16les deux gars vont devenir des amis très proches.
06:18C'est d'ailleurs Spielberg
06:19qui présentera le compositeur John Williams à Lucas.
06:21Ensemble, ils vont collaborer sur la création
06:23d'une saga incontournable, Indiana Jones.
06:25On est à la suite de la sortie du premier Star Wars
06:27pour Lucas
06:28et des Dents de la Mer pour Spielberg.
06:30Les deux amis décident de s'offrir une pause bien méritée
06:32et ils partent en vacances direction Hawaï.
06:34Et c'est sur la plage
06:35qu'ils donnent naissance à Indy
06:36en référence au film d'aventure qu'ils regardaient
06:38quand ils étaient plus jeunes.
06:39Par la suite,
06:40les deux amis ne vont cesser de se faire des clins d'œil
06:42au fil de leur carrière.
06:43Dans Rencontre du 3ème type par exemple,
06:45Spielberg cache un R2-D2
06:46sous le vaisseau spatial de son film.
06:47Il réitère dans E.T.
06:49en cachant des figurines
06:50et des vaisseaux Star Wars
06:51dans la chambre d'Elliot.
06:52E.T. croise un Yoda
06:53pendant la fête d'Halloween,
06:54ben oui !
06:55Et même la mère porte un pin's
06:56représentant le plaster d'Han Solo.
06:57En retour,
06:58Georges intégrera une nacelle de tout petits E.T.
07:01dans la séquence du Sénat Galactique
07:02de La Menace Fantôme.
07:03Et dans Hook,
07:04vous vous souvenez du couple
07:05qui s'embrasse sur le pont de Westminster ?
07:06Et bien c'est Georges Lucas et Carrie Fisher
07:08l'interprète de la princesse Leia.
07:10Lucas et Spielberg vont aussi faire un pari
07:12qui est entré dans la légende d'Hollywood.
07:14A la fin des années 70,
07:15peu confiant dans son Star Wars
07:17et impressionné par l'ambition de Rencontre du 3ème type,
07:19Georges propose à Steven
07:21d'échanger des parts au box-office.
07:232,5% des bénéfices de Star Wars
07:25contre 2,5% de ceux de Rencontre du 3ème type.
07:27Spielberg accepte
07:29sans que Star Wars sera un phénomène.
07:31Pari gagnant pour lui
07:32et des revenus qui continuent à lui parvenir
07:34encore aujourd'hui,
07:35depuis 77,
07:36il aurait ainsi empoché
07:37entre 40 et 70 millions de dollars
07:39depuis la sortie du long métrage.
07:41Pari gagnant.
07:44Parmi ses autres amis célèbres,
07:45Georges peut aussi compter
07:46sur Brian De Palma
07:47à qui l'on doit Scarface,
07:48Les Incorruptibles
07:49ou encore Carrie.
07:55Les deux réalisateurs sont toujours là
07:56pour se donner des conseils
07:57sur leurs propres films,
07:58même si Brian n'a pas toujours la vista.
08:00Par exemple,
08:01il ne croyait pas du tout au début
08:02au nom La Force dans Star Wars
08:04et il trouvait le film ridicule
08:05quand il l'a vu pour la première fois
08:07avant sa sortie.
08:08Force est de constater
08:09que là-dessus, il s'est planté.
08:11Force.
08:12Vous l'avez ?
08:13C'est pas grave.
08:14Vous êtes dégradé.
08:15En revanche,
08:16à la suite de cette même projection,
08:17c'est lui qui a poussé Lucas
08:18à intégrer le générique déroulant
08:19en début de film.
08:20Et là-dessus, Brian,
08:21il avait bon.
08:22La liste continue dans le cercle
08:23des proches de Georges Lucas
08:24avec un dernier grand nom du cinéma
08:25qui a percé à la même époque,
08:27Martin Scorsese.
08:28En 2007,
08:29c'est d'ailleurs
08:30Georges Lucas,
08:31Steven Spielberg
08:32et Francis Ford Coppola
08:33qui viennent remettre l'Oscar
08:34de la meilleure réalisation à Marty
08:35pour les infiltrer.
08:36Scorsese est d'ailleurs ému
08:37de recevoir ce prix
08:38de la part de ses vieux amis,
08:39il en profite même
08:40pour glisser une petite blague
08:41demandant à vérifier le résultat,
08:42comme si ses potes
08:43avaient triché pour le faire gagner.
08:47En mai 1994,
08:48pour fêter ses 50 ans,
08:49Georges Lucas avait invité
08:50toute sa bande
08:51réunissant sur un même cliché
08:52les plus grands noms d'Hollywood,
08:54ceux qui donnent
08:55cette photo extraordinaire
08:56et des envies de remonter le temps
08:57pour aller écouter
08:58les discussions
08:59qu'il pouvait bien avoir
09:00autour de cette dame.
09:01Il manque une dernière personne
09:02dans cette liste
09:03et elle est surprenante,
09:04Dick Rivers,
09:05j'en parlais tout à l'heure.
09:06Oui,
09:07Georges Lucas et Dick Rivers
09:08ont été très proches.
09:12Déjà parce que Georges Lucas
09:13a failli devenir
09:14le gendre du rocker français.
09:15C'était dans les années 70,
09:16période durant laquelle
09:17Nathala Forneri,
09:18la fille adoptive de Dick Rivers
09:19de son vrai nom Hervé Forneri,
09:20a vécu une belle histoire d'amour
09:22avec Georges durant 3 ans.
09:27Sérieux ?
09:28Oui.
09:29Et donc,
09:30automatiquement,
09:31ça aurait pu être
09:32mon futur
09:33ex-beau-fils.
09:34La relation a malheureusement
09:35pris fin
09:36mais pâle amitié
09:37entre Georges et Dick,
09:38Hervé,
09:39sans doute beaucoup nourri
09:40par leur amour commun
09:41du rock,
09:42des blousons noirs
09:43et des voitures.
09:44Et c'est pour cette raison
09:45qu'en mai 2005,
09:46quand il présentait
09:47la revanche des sites
09:48sur la croisette,
09:49Lucas avait invité
09:50son vieil ami Rivers
09:51sur les marches
09:52et pour un déjeuner privé
09:53sur un yacht
09:54en baie de Cannes.
09:56Il était une fois
09:57une galaxie lointaine
09:58très lointaine,
09:59Flash Gordon !
10:00Euh non, Star Wars.
10:01Evidemment,
10:02on ne peut pas parler de Georges
10:03sans parler de la galaxie
10:04lointaine très lointaine
10:05qui a fait son succès,
10:06Star Wars.
10:07Et je vous propose
10:08un petit florilège d'anecdotes
10:09autour de la saga
10:10et de sa création.
10:11Si vous avez bien suivi,
10:12on disait tout à l'heure
10:13que le jeune Georges Lucas
10:14avait grandi devant la téloche
10:15à regarder le feuilleton
10:16Flash Gordon.
10:19Flash Gordon,
10:20c'est vraiment une vieille ref,
10:21au-delà du Boomer.
10:22Donc pour celles et ceux
10:23qui ne connaissent pas,
10:24Flash Gordon,
10:25c'est une bande dessinée
10:26créée dans les années 1930
10:27qui retrace les aventures
10:28de Flash Gordon donc,
10:29qui doit sauver la Terre
10:30de méchants envahisseurs
10:31venus de l'espace.
10:32Petite parenthèse,
10:33je dois désormais dire
10:34années 1930.
10:35Je ne sais pas si vous avez vu.
10:36Et pas juste années 30.
10:37Et oui,
10:38parce que si vous regardez
10:39cette vidéo dans 6 ans,
10:40années 30,
10:41ça marche aussi pour 2030.
10:42Donc on ne comprend plus.
10:43Donc je précise 1930.
10:44Et si vous nous regardez
10:45depuis le futur,
10:46je vous salue.
10:47J'espère que le monde
10:48va un peu mieux.
10:49Bref, fin de la parenthèse.
10:50La BD Flash Gordon
10:51a été adaptée à la télévision
10:52notamment en format série
10:53en 1980 avec Sam Jones
10:54qui fait un caméo
10:55génial dans TED
10:56mais ce n'est pas le sujet.
10:57En 1954,
10:58George est fan
10:59de la série Flash Gordon
11:00et naturellement
11:01en devenant réalisateur,
11:02il rêve d'adapter
11:03les aventures du personnage
11:04au cinéma.
11:05L'envie est née
11:06après l'échec
11:07de THX 1138.
11:08Et oui,
11:09même poussé par Coppola,
11:10un film peut se planter
11:11quitte à devenir culte ensuite.
11:12George veut donc
11:13tourner la page THX
11:14mais rester dans la science-fiction
11:15et il souhaite faire
11:16de Flash Gordon
11:17son nouveau film.
11:18Un seul problème
11:19et non des moindres,
11:20l'argent.
11:21Pour adapter Flash Gordon,
11:22il faut acheter
11:23les droits de Flash Gordon
11:24et le compte en banque
11:25de Lucas à l'époque
11:26n'est pas celui
11:27qu'il a aujourd'hui.
11:28Oui bonjour,
11:29je vous appelais par rapport
11:30à un pré-étudiant.
11:31Pourquoi ?
11:32Pour faire Flash Gordon en film.
11:33Je pense que ça peut être
11:34vraiment quelque chose.
11:35Allo ?
11:36Vous l'avez compris,
11:37George ne peut pas
11:38faire ce film
11:39mais qu'à cela ne tienne,
11:40il veut absolument
11:41faire un space opéra
11:42quitte à créer
11:43son propre univers
11:44et c'est ainsi
11:45que Star Wars voit le jour.
11:46Il garde quand même
11:47une petite chose
11:48de la série Flash Gordon,
11:49le fameux générique déroulant.
11:50Et oui,
11:51le fait que Star Wars
11:52et que De Palma
11:53lui avait conseillé
11:54d'ajouter en ouverture
11:55tire son inspiration
11:56de la série Flash Gordon
11:57qui commençait aussi
11:58ses épisodes
11:59avec un générique déroulant.
12:00Autre anecdote
12:01autour de la création
12:02de Star Wars
12:03qui reboucle là aussi
12:04avec les copains
12:05de la bande à Lucas,
12:06Francis Ford Coppola
12:07est la principale inspiration
12:08pour l'écriture
12:09du personnage de Han Solo.
12:10Comme le personnage,
12:11Coppola dans la vraie vie
12:12est un homme
12:13plein d'assurance,
12:14prêt à tenir tête au studio
12:15et même à leur mentir
12:16pour arriver à ses fins.
12:17Rien de bien méchant
12:18mais c'est une gentille canaille
12:19qui en impose le Francis.
12:20Comme Han Solo en fait.
12:21Et qui a un grand cœur.
12:22Comme Han Solo en fait.
12:24C'est moi.
12:25Comme ce jour où
12:26à la fin des années 60,
12:27il signe un contrat
12:28avec la Warner
12:29pour financer son nouveau film
12:30Les gens de la pluie
12:31et dans ce contrat
12:32il fait glisser une clause
12:33à 3000 dollars
12:34selon laquelle
12:35George Lucas
12:36doit écrire le scénario
12:37de THX 1138
12:38juste pour aider son ami.
12:39Roublard et sympa
12:40comme Han Solo.
12:41Alors Star Wars,
12:42on sait qu'on le doit
12:43à George Lucas.
12:44Merci Captain Obvious
12:45et à toutes les références
12:46qu'il a digérées
12:47de Flash Gordon
12:48donc à Akira Kurosawa
12:49en passant par
12:50Joseph Campbell
12:51et son ouvrage majeur
12:52Le héros au 1001 visages.
12:53Mais on le doit aussi
12:54beaucoup à une femme
12:55trop souvent restée dans l'ombre
12:56Marcia Lucas.
12:57Sur le premier film
12:58qui s'avéra être
12:59l'épisode 4
13:00Un nouvel espoir
13:01je ne vous apprends rien
13:02à la chronologie de la saga
13:03George Lucas travaille donc
13:04avec sa femme Marcia
13:05qui est monteuse.
13:06Elle l'aide notamment
13:07sur quelques idées de scénarios
13:08on lui doit entre autres
13:09la mort d'Obi-Wan Kenobi
13:10ou encore le bisou
13:11donné par Leia
13:12avant la bataille finale.
13:13Mais surtout
13:14la dame oeuvre
13:15dans la salle de montage
13:16elle travaille notamment
13:17sur la scène d'attaque
13:18elle prend tout
13:19pour donner
13:20un vrai sentiment de tension
13:21qui manque alors
13:22dans le scénario.
13:23Selon elle
13:24si l'audience
13:25n'exulte pas de joie
13:26à l'arrivée tardive
13:27de Han Solo
13:28c'est que la scène
13:29ne fonctionne pas.
13:30Et force est de constater
13:31qu'elle fait
13:32du très bon travail.
13:33Et c'est justement
13:34son montage
13:35qui saute le film
13:36qui a alors
13:37de mauvais retours
13:38lors de la projection
13:39test
13:40vous savez
13:41celle avec
13:42De Palma et Spielberg
13:43et depuis ce temps
13:44Marcia est considérée
13:45comme la sauveuse
13:46du premier Star Wars
13:47on pense à
13:48George Lucas
13:49réalisateur
13:50mais on oublie souvent
13:51que George
13:52n'était derrière la caméra
13:53que pour l'épisode 4
13:54il a vite abandonné
13:55ses rôles
13:56préférant se consacrer
13:57sur d'autres tâches
13:58comme le scénario
13:59la production
14:00et la supervision
14:01du montage.
14:02L'épisode 5
14:03l'Empire Contre-Attaque
14:04on le disait tout à l'heure
14:05est ainsi confié
14:06à Irving Kirchner
14:07son ancien professeur
14:08alors que l'épisode 6
14:09le retour du Jedi
14:10est réalisé par Richard Marcan
14:11ce n'est que sur la prélogie
14:12que George récupère
14:13la casquette de réalisateur
14:14s'occupant des épisodes
14:151, 2 et 3.
14:16Il s'est également offert
14:17un petit rôle de figuration.
14:18Vous ne l'avez pas vu ?
14:19Mais si !
14:20Pendant la scène de l'opéra
14:21alors qu'Anakin
14:22va rejoindre Palpatine
14:23il passe devant
14:24tout plein de monde
14:25et le monsieur
14:26la tout bleue
14:27qui s'appelle
14:28le Baron Papanoïda
14:29et bien c'est George Lucas
14:30lui-même.
14:31Derrière les blockbusters
14:32se cache un artisan du cinéma.
14:33On l'aura compris
14:34George Lucas
14:35n'est finalement
14:36pas très fan de réalisation
14:37sur l'ensemble de sa carrière
14:38il n'a ainsi signé
14:39que 6 longs métrages
14:40dont 4 Star Wars.
14:41Petit joueur
14:42à côté de son pote Spielberg
14:43qui en est lui
14:44à 36 films.
14:45George Lucas
14:46est plus comme un artisan
14:47du cinéma
14:48que comme un artiste.
14:49D'ailleurs ce qu'il a
14:50longtemps préféré
14:51c'est le montage.
14:52Et sur l'écriture
14:53il préfère souvent
14:54laisser la main
14:55à des personnes
14:56qu'il considère plus qualifiées
14:57pour développer
14:58sa propre intention de battre.
14:59Dès lors
15:00George a pu ouvrir
15:01sur de nombreux projets
15:02devenus cultes depuis
15:03faisant de lui
15:04une figure iconique du cinéma
15:05sans en être pourtant
15:06le réalisateur.
15:07On pense bien sûr
15:08à la saga Indiana Jones
15:09développée avec son ami Spielberg
15:10alors qu'il était en vacances
15:11à Hawaii.
15:12Comme quoi ça fait du bien
15:13de se reposer
15:14sur une caricature
15:15des années 30 et 40
15:16et un nom donné
15:17d'après le chien
15:18de ce cher George
15:19un malamute d'Alaska
15:20baptisé Indiana.
15:21Le chien ?
15:22Ah ah ah
15:23tu t'appelles
15:24comme le chien ?
15:25Ah ah ah
15:26Ah ah ah
15:27D'ailleurs ce toutou
15:28a une grande influence
15:29dans son travail
15:30puisque le design de Chewbacca
15:31vient aussi de ce chien.
15:32Très poilu donc
15:33visiblement.
15:34En dehors d'Indiana Jones
15:36George participe
15:37à de nombreux films
15:38sans qu'on le sache.
15:39En 86
15:40il est le producteur exécutif
15:41du film Labyrinthe
15:42de Jim Henson.
15:43Mais si !
15:44Ce film fantasy
15:45avec une jeune Jennifer Connelly
15:46et David Bowie
15:47en roi des gobelins
15:48affublé d'une coupe
15:49de chanteurs glam rock
15:50les années 80.
15:51Et justement
15:52c'est une des idées
15:53de George Lucas
15:54et du réalisateur
15:55de vouloir un chanteur célèbre
15:56pour incarner son rôle.
15:57Il pense à Sting
15:58il pense à Michael Jackson
15:59qui sera finalement
16:00Captain Eo
16:01dans une attraction écrite
16:02par Lucas
16:03et réalisée par Coppola
16:04et il pense donc
16:05à David Bowie
16:06qui accepte finalement.
16:07A sa sortie
16:08Labyrinthe n'est pas
16:09franchement un succès
16:10mais il a gagné son statut
16:11de film culte
16:132 ans plus tard
16:14George revient
16:15à la production
16:16d'un autre film
16:17devenu culte
16:18Willow.
16:19Il en est même
16:20le co-scénariste.
16:21C'est une idée
16:22qu'il souhaite développer
16:23depuis le début des années 70
16:24après visiblement
16:25avoir beaucoup lu
16:26Le Seigneur des Anneaux.
16:27Je sais ce que vous avez vu.
16:28Cependant
16:29il attend la fin
16:30de la trilogie Star Wars
16:31pour pouvoir s'y consacrer
16:32en choisissant
16:33Ron Howard
16:34pour la réalisation.
16:35Ron Howard
16:36qui jouait dans
16:37American Graffiti
16:38souvenez-vous.
16:39Et George
16:40qui aime les univers étendus
16:41mais qui aime pas
16:42les univers étendus.
16:43Alors je ne parle pas
16:44de la série
16:45qui est sortie sur Disney Plus
16:46pour en disparaître
16:47quelques mois plus tard
16:48mais de 3 romans
16:49qui s'appellent
16:50Chronicles of the Shadow War
16:51super accent
16:52se déroulant 12 ans
16:53après les événements du film.
16:54L'histoire des romans
16:55a été pitchée
16:56par George lui-même.
16:57Enfin
16:58George a aussi travaillé
16:59sur un film Marvel.
17:00Attention pas le MCU
17:01on est en 1986
17:02des années avant
17:03qu'Iron Man et sa bande
17:04ne prennent d'assaut le box-office.
17:05Et ce film Marvel
17:06c'est Howard le Canard.
17:07Vous avez vu le volatile
17:08faire des caméos
17:09dans les Gardiens de la Galaxie
17:10sachez qu'il a eu
17:11son film à lui.
17:12Un film improbable
17:13pour le coup
17:14et un échec
17:15que Lucas prédit
17:16avant même la sortie du film
17:17manifestant son désaccord
17:18avec certains choix artistiques
17:19et notamment le fait
17:20de ne pas utiliser
17:21d'effets numériques
17:22pour créer le volatile
17:23amateur de cigares
17:24et de jolies femmes.
17:25Malgré son statut
17:26de producteur sur le long métrage
17:27George n'a pas eu
17:28le final cut
17:29sur tous les aspects
17:30de la production
17:31et aujourd'hui encore
17:32il exprime des regrets
17:33par rapport à ce projet
17:34qu'il avait pourtant lui-même choisi
17:35mais sans pouvoir l'emmener
17:36là où il voulait.
17:37Un échec donc
17:38mais pas de quoi
17:40qui se distingue également
17:41en tant que chef d'entreprise
17:42à visite.
17:43Sans George Lucas
17:44pas de Pixar.
17:45On le disait au début de cette vidéo
17:46George fait partie
17:47du club des milliardaires.
17:48C'est même la célébrité
17:49la plus riche du monde
17:50en 2024
17:51avec une fortune
17:52de 5,5 milliards de dollars.
17:53Oui bonjour
17:54je vous rappelais
17:55par rapport à un pré-étudiant
17:56en fait j'en ai plus besoin
17:57et je change de banque.
17:58Voilà.
17:59Au revoir.
18:00Oui rebonjour
18:01en fait je rachète la banque.
18:02Ouais c'est plus simple.
18:03Voilà.
18:04On se dit à demain
18:05à 8h ?
18:06Ouais.
18:07Bisous.
18:08Le studio aussi a son éducation
18:09et ses décisions.
18:10Son père lui a toujours
18:11inculqué l'importance
18:12de faire attention à son argent
18:13et de toujours rembourser
18:14ses dettes.
18:15Des idées bien ancrées
18:16chez George
18:17qui depuis ses débuts
18:18fait donc attention
18:19à son budget
18:20et à sa fortune
18:21qu'il a bâtie essentiellement
18:22grâce à une clause de contrat
18:23qu'il a lui-même demandé
18:24de signer avec la Fox
18:25pour le premier Star Wars.
18:26A l'époque
18:27aucun studio ne souhaite le suivre
18:28sur ce projet considéré
18:29comme trop ambitieux.
18:30Il accepte donc
18:31de céder sa part
18:32sur les recettes
18:33du long métrage au box-office
18:34mais à une seule condition
18:35avoir les droits exclusifs
18:36sur les produits dérivés.
18:38Pour rechigner
18:39à l'époque
18:40vendre des jouets
18:41tirés d'un film
18:42c'est pas vraiment
18:43un marché porteur.
18:44Là-dessus
18:45George il a eu le nez creux
18:46car comme on le sait
18:47Star Wars a non seulement
18:48cartonné au cinéma
18:49mais aussi dans les magasins
18:50avec des jouets,
18:51des figurines,
18:52des déguisements,
18:53des jeux vidéo,
18:54etc.
18:55Avec cette simple clause
18:56il réussit à gagner
18:57des centaines de millions
18:58de dollars le genre.
18:59Et avec toute cette fortune
19:00il devient un véritable entrepreneur
19:01dans le monde du cinéma.
19:02Il avait déjà cofondé
19:03la boîte de production
19:04américaine Zotrop
19:05quelques années avant
19:06la sortie de Star Wars
19:07il peut se lancer en solo.
19:08Il crée donc Lucasfilm
19:09pour les activités
19:10de production cinéma.
19:11Entreprise qui va donc
19:12produire les Star Wars suivants
19:13mais aussi la saga
19:14Indiana Jones
19:15et bien d'autres encore.
19:16L'entreprise est rachetée
19:17par Disney pour un montant
19:18de 4 milliards de dollars
19:19en 2012.
19:20Un choix que George
19:21semble recréter
19:22depuis en intérieur.
19:38Mais ce n'est pas
19:39la seule société de Lucas.
19:40Vous vous souvenez de ça ?
19:51THX, c'est la société
19:52qui a développé
19:53une certification
19:54de qualité de son.
19:55Et c'est aussi
19:56le nom d'un druide gaulois
19:57chez Alain Chabat
19:58mais la question n'est pas là.
19:59Mérubis en a appelé
20:00trois à son secours
20:01dont un druide
20:02qui se doutait
20:03qu'il n'y avait pas de son.
20:04Et c'est lui
20:05qui a fait
20:06le nom de la société
20:07dont un druide
20:08qui se nomme THX.
20:09Sans rentrer dans les détails
20:10c'est comme un label qualité
20:11apposé sur les films
20:12confirmant que le son
20:13c'est de la bonne.
20:14Et le nom,
20:15vous l'avez compris
20:16si vous écoutez attentivement
20:17depuis le début de cette vidéo
20:18c'est en référence
20:19au premier film de George Lucas
20:20THX 1138.
20:21En plus de la production de films
20:22et de la technologie du son
20:23George s'intéresse aussi
20:24au monde du jeu vidéo
20:25qui est alors en pleine expansion.
20:26En 82,
20:27il lance LucasArts
20:28Entertainment Company
20:29qui a pour but
20:30de développer des jeux.
20:31On leur doit évidemment
20:32des jeux Star Wars
20:33et Indiana Jones
20:34mais pas qu'eux.
20:35C'est le jeu d'aventure
20:36Monkey Island
20:37qu'on a poncé.
20:38Mais s'il y a une chose
20:39pour laquelle George est connu
20:40c'est son amour
20:41pour les effets spéciaux.
20:42Il crée en 75
20:43Industrial Light & Magic
20:44ou ILM pour les intimes
20:45une entreprise d'effets spéciaux
20:46qui travaille sur
20:47les plus grands films.
20:48Star Wars,
20:49Retour vers le futur,
20:50Terminator,
20:51Jurassic Park,
20:52Harry Potter,
20:53Pirates des Caraïbes,
20:54The Mask
20:55pour ne citer qu'eux.
20:56ILM,
20:57on les aime.
20:58Non c'est naze
20:59on va pas garder ça.
21:00Le point commun
21:01à toutes ces entreprises
21:02créées par tonton George
21:03c'est qu'elles sont toutes
21:05En 1978
21:06Lucas fait l'acquisition
21:07d'un terrain
21:08et il fait construire un ranch
21:09capable d'accueillir les équipes
21:10de toutes ces entreprises.
21:11Une sorte de campus
21:12destiné à la création.
21:13George lui-même
21:14vient pour y travailler
21:15sur ses projets
21:16pour écrire des scénarios.
21:17On y trouve aussi
21:18de nombreux animaux
21:19un verger, un potager
21:20et même un vignoble.
21:21Google avant l'heure.
21:22Et pour l'anecdote
21:23le Skywalker Ranch
21:24se situe sur la
21:25Lucas Valley Road
21:26un nom qui n'a pourtant
21:27aucun rapport avec lui.
21:28Pour finir
21:29est-ce que vous saviez
21:30que sans George Lucas
21:31on n'aurait jamais eu
21:32Buzz, Woody, Nemo,
21:33ou même Star Trek ?
21:34En étant 74 cette année-là
21:35George fonde une entreprise
21:36au sein de Lucasfilm
21:37une nouvelle entité
21:38baptisée Graphics Group
21:39qui travaille à développer
21:40l'animation par ordinateur
21:41en créant des logiciels
21:42pour améliorer une technologie
21:43qui n'en est encore
21:44qu'à ses balbutiements.
21:45En collaboration avec ILM
21:46la société de George
21:47spécialisée en effets spéciaux
21:48ils vont produire des séquences
21:49pour des films
21:50comme le secret de la pyramide
21:51avec le tout premier
21:52personnage en CGI
21:53de l'histoire
22:00ou encore Star Trek 2.
22:01En 1994
22:03George n'est pas
22:04en très grande forme financière
22:05suite à son divorce
22:06et à l'échec
22:07de Ward le Canard.
22:08Il décide donc
22:09de revendre Graphics Group
22:10qui n'a pas encore donné
22:11son plein rendement.
22:12Et c'est un certain Steve Jobs
22:13qui va mettre
22:145 millions de dollars
22:15sur la table
22:16pour repartir avec l'entreprise
22:17qu'il va alors renommer
22:18Pixar.
22:19La suite
22:20c'est une autre histoire
22:21et on vous la racontera
22:22prochainement.
22:23En attendant
22:24merci d'être resté avec nous
22:25tout au long de cette vidéo
22:26j'espère que désormais
22:27vous connaîtrez un peu mieux
22:28tonton George
22:29au-delà de Star Wars
22:30rien que pour l'anecdote
22:31Star Wars
22:32avouez que ça valait le coup.
22:33Merci à Paul Ducleroir
22:34pour l'édito
22:35à Constance Mathius
22:36pour la réalisation
22:37et le montage.
22:38On vous dit à plus
22:39sur Hallucine.