C'est dans le chaos que s'est terminé hier soir le débat des petites listes en deuxième partie de soirée sur France 2. Huit représentants de petites listes débattraient sur France 2, en deuxième partie de soirée, après le débat des huit « grandes » listes. Ils jugent floues, voire « folkloriques », les règles pour déterminer l'équité du temps de parole entre les 38 listes en course, indique Pierre Larrouturou à l’AFP. Outre le seuil de 5 % des voix pour avoir des députés européens (contre 0,65 % en Allemagne, précise la tribune), celui de 3 % pour obtenir le remboursement de la campagne, Caroline Zorn y voit « une troisième peine », indique-t-elle à l’AFP.
Marine Cholley, tête de liste d'Équinoxe, « ne comprend pas » pourquoi elle n’est pas invitée, alors qu’elle recueille 0,5 % des intentions de vote, autant que François Asselineau, Jean Lassalle ou Florian Philippot, qui seront sur le plateau, déplore-t-elle auprès de l’AFP.
Chaos, car soudain, les présentateurs ont annoncé que l'émission allait se terminer alors que les candidats étaient loin des 12 minutes d'antenne qu'ils semblaient espérer chacun.
Chaos également car tous ont protesté contre l'heure de diffusion tardive, mais également contre le fait d'être ainsi relégué en zone B, sans parler du fait que plusieurs sujets n'avaient pas été abordés comme la situation en Ukraine.
Plusieurs candidats de « petites » listes aux européennes ont regretté lundi leur faible exposition médiatique, qui menace selon eux la démocratie, et les règles opaques d'équité du temps de parole.
Regardez la réaction de certains d'entre eux dans l'extrait ci-dessus
Marine Cholley, tête de liste d'Équinoxe, « ne comprend pas » pourquoi elle n’est pas invitée, alors qu’elle recueille 0,5 % des intentions de vote, autant que François Asselineau, Jean Lassalle ou Florian Philippot, qui seront sur le plateau, déplore-t-elle auprès de l’AFP.
Chaos, car soudain, les présentateurs ont annoncé que l'émission allait se terminer alors que les candidats étaient loin des 12 minutes d'antenne qu'ils semblaient espérer chacun.
Chaos également car tous ont protesté contre l'heure de diffusion tardive, mais également contre le fait d'être ainsi relégué en zone B, sans parler du fait que plusieurs sujets n'avaient pas été abordés comme la situation en Ukraine.
Plusieurs candidats de « petites » listes aux européennes ont regretté lundi leur faible exposition médiatique, qui menace selon eux la démocratie, et les règles opaques d'équité du temps de parole.
Regardez la réaction de certains d'entre eux dans l'extrait ci-dessus
Category
📺
TVTranscription
00:00 - On a même pas les 10 minutes. - Sur ce sujet ou en général ?
00:04 - Les 10 minutes. - J'ai pas compris si on clôturait le débat ou...
00:08 - Si, si, justement, je vous donne le temps de conclure les uns les autres et de prendre le temps et de choisir le sujet sur lequel vous souhaitez conclure.
00:17 - C'est la fin de l'émission, c'est ça ? On a pas compris ?
00:20 - On arrive au terme de l'émission, j'en suis désolée. - On va parler de la perdition.
00:25 - Vous pouvez en parler, vous avez le choix de parler, c'est votre carte blanche pour terminer cette émission, si vous voulez bien.
00:31 Est-ce qu'il y a un ordre ? Oui, je crois qu'il y a un ordre de passage.
00:34 Pierre Laroton, vous êtes le premier à prendre la parole. Concluez ce débat sur le sujet.
00:39 - Entre nous, c'est un peu délirant parce qu'on devait parler de l'Ukraine, de la guerre...
00:42 - Je sais, je sais, on a pris du temps. Mais vous pouvez conclure sur l'Ukraine si vous le souhaitez. Allons-y, allez, on y va.
00:49 - Tout ça n'a aucun sens.
00:52 En conclusion, je voudrais m'adresser à tous ceux et celles qui ne croient plus à la politique.