Le candidat Jordan Bardella répond aux jeunes électeurs

  • il y a 3 mois
Jordan Bardella, tête de liste Rassemblement National aux élections européennes, répond aux questions de deux primo-votants : Ines-Nour de Strasbourg, étudiante en licence de sciences politiques, et Axel de Melun, en BUT MMI (Métiers du Multimédia et de l'Internet). Plus d'info : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/face-aux-auditeurs-du-mercredi-05-juin-2024-2319780

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00:00 France Inter, la radio des européennes, Nicolas Demorand.
00:05 Et suite et fin de cette matinale grand format, nous sommes depuis 8h20 en compagnie de Jordan Bardella,
00:11 tête de liste Rassemblement National. Nous sommes très heureux maintenant d'accueillir,
00:16 comme nous l'avons fait pendant toutes ces matinales, d'accueillir au micro d'Inter
00:21 deux jeunes citoyens qui vont voter pour la première fois aux européennes le 9 juin prochain.
00:27 Inès, Axelle, bonjour !
00:29 Bonjour !
00:30 Et bienvenue au micro d'Inter. Inès, vous avez 19 ans, vous êtes en licence de sciences politiques à Strasbourg.
00:38 Axelle, vous avez 19 ans également et vous êtes étudiant en BUT MMI,
00:44 ça veut dire bachelor universitaire de technologie, métier du multimédia et de l'internet.
00:51 Vous vivez en Seine-et-Marne. Vous êtes sûre d'aller voter ?
00:55 Ah oui, évidemment, c'est sûr !
00:57 Le choix est fait !
00:59 Et le choix est fait ?
01:00 Oui !
01:01 Vous voulez le partager ou pas ?
01:02 Je ne vais pas le partager mais…
01:04 Restez discrètes !
01:05 Et vous avez bossé pour prendre votre décision ou pas ?
01:08 J'ai bien lu les programmes, évidemment, pour préparer l'émission aussi,
01:11 mais du coup plutôt à gauche, vous allez le voir avec mes questions, mais plutôt à gauche.
01:15 Très bien ! Inès est décidée à aller voter et c'est certain. Et vous Axelle ?
01:21 Alors moi j'irai voter, le choix final n'est pas encore tout à fait arrêté, je dirais, mais j'irai voter c'est sûr.
01:26 Je fais partie des hypothèses ?
01:28 C'est une question de Jordan Bardella qui vous est posée Axelle !
01:33 Tous les programmes me paraissent avoir des éléments intéressants, il va falloir que je trouve.
01:37 Vous avez tout lu ?
01:39 Non pas tout lu en détail, mais…
01:42 Mais vous avez scanné quand même, regardé les choses, les propositions,
01:46 et ça a été un travail important pour vous faire une idée de ce qui est en jeu dans cette élection ?
01:51 Oui, parce que je pense qu'on ne peut pas s'arrêter aux simples déclarations assez simples, assez quotidiennes,
01:57 et qu'il faut regarder un peu plus en détail.
01:59 C'est une question que j'ai souvent posée à ceux et celles qui vous ont précédé à ce micro.
02:05 L'Europe c'est une idée abstraite pour vous ou au contraire très concrète ?
02:10 Pour moi c'est un peu plus concret, vu que moi c'est aussi mes études, on le voit en cours,
02:15 mais je pense que pour la plupart des gens et des jeunes c'est vachement abstrait.
02:18 On ne se rend pas compte que beaucoup de décisions sont prises au niveau européen.
02:22 Et vous vivez à Strasbourg, c'est quand même une bonne école pour l'Europe ?
02:29 C'est sûr qu'on en parle beaucoup, on est vachement baigné dans le milieu européen à Strasbourg,
02:33 donc ça c'est sûr capitale européenne quand même.
02:35 Et vous Axel, lit l'Europe une idée abstraite ou pas ?
02:40 Idée abstraite non, je dirais un peu une couche supplémentaire au-delà de la politique nationale.
02:47 Une couche supplémentaire.
02:48 Bon allez, vous avez la parole.
02:50 Axel, posez votre première question à Jordan Bardella.
02:53 Alors moi j'ai remarqué quelque chose sur vos affiches officielles,
02:56 vous mettez en avant le slogan "La France revient" et "L'Europe revit".
03:01 En consultant votre site de campagne, j'ai découvert un autre slogan, une autre image, "L'Europe sans eux".
03:07 Si vous deviez en choisir un sur les deux, puisqu'ils me paraissent l'un et l'autre très différents,
03:13 lequel choisiriez-vous et pourquoi pour vous définir ?
03:16 Sur les slogans ?
03:18 Mon slogan principal de la campagne c'est "La France revient, l'Europe revit".
03:23 Et parce que la France revient, l'Europe revive.
03:26 Parce que je pense qu'il n'y a que deux pays au fond qui peuvent changer la construction européenne,
03:30 c'est la France et l'Allemagne, qui peuvent en tout cas réorienter le fonctionnement de l'Union Européenne.
03:34 Et la France revient parce que moi je pense que la France ne défend pas suffisamment ses intérêts sur la scène européenne,
03:40 alors que comme je le disais on est le deuxième pays contributeur net au budget de l'Union Européenne.
03:44 Donc la France, si elle le voulait, a le pouvoir diplomatique, politique et financier
03:49 de mieux défendre ses intérêts sur la scène européenne.
03:52 Et moi je souhaite qu'elle puisse le faire.
03:54 Et c'est qui "Eux", "L'Europe sans eux" ?
03:56 Oui alors peut-être pour...
03:58 En fait on a lancé une campagne qui s'intitule "L'Europe sans eux",
04:01 qui est une campagne de réseaux sociaux.
04:03 "L'Europe sans eux" c'est "L'Europe sans Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen".
04:06 C'est un puissant appel au changement.
04:09 Qui donne une image assez inquiétante finalement, visuellement en tout cas,
04:12 des illustrations qui se produisent dans cette campagne.
04:14 Non, non, je ne crois pas que ce soit inquiétant, mais si vous voulez c'est...
04:17 Argumenter Axel !
04:19 L'image qui représente cette campagne, c'est quand même des deux portraits en avant-plan
04:24 d'Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen,
04:26 avec un arrière-plan, des bâtiments, des couleurs, je ne vais pas dire apocalyptiques,
04:30 mais c'est un petit peu quand même dans l'esprit,
04:32 une grosse fumée noire à l'arrière-plan.
04:34 Ça contraste énormément avec votre image très classique finalement,
04:39 mais ce n'est pas du tout une critique très politique, classique, qu'on a avec l'autre slogan.
04:45 Jordan Bardella ?
04:46 Je crois que c'est Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen
04:48 qui sont très anxiogènes dans les politiques qui le conduisent.
04:51 Et c'est aussi un vote sanction dimanche.
04:53 Après c'est vrai qu'on a beaucoup investi sur les réseaux sociaux,
04:57 parce que c'est aussi un moyen de parler aux jeunes.
05:00 Et moi j'essaie dans cette élection de politiser aussi les jeunes,
05:03 parce que peu importe pour qui les jeunes vont voter,
05:05 alors évidemment j'aimerais qu'ils aillent voter pour moi,
05:07 mais il faut que les jeunes se déplacent,
05:09 parce que ce qui est en jeu c'est leur avenir, c'est l'avenir de l'Europe,
05:11 et c'est aussi l'avenir de leurs futurs enfants.
05:15 Vous n'avez pas peur de faire peur malgré tout ?
05:17 Non, non, ça va.
05:19 Mais en revanche, eux font très peur, moi, eux me font très peur.
05:21 C'est pour ça que je fais de la politique.
05:23 Inès, vous avez la parole si Axel me la laisse.
05:27 Ma question c'est comment comptez-vous mettre en place vos mesures protectionnistes
05:32 alors que l'idée de votre groupe au Parlement y est opposée ?
05:35 Et pouvez-vous vraiment appliquer votre projet sans être vraiment soutenu par votre groupe ?
05:40 Jordan Bardet.
05:42 Il y a plusieurs choses.
05:43 D'abord, les groupes c'est des équilibres actuels.
05:46 Les équilibres des groupes vont bouger en fonction des résultats du 9 juin.
05:49 Il y a des groupes, je prends par exemple ECR,
05:53 qui n'est pas le même groupe que nous au sein du Parlement européen,
05:56 mais qui par exemple sur l'action de l'immigration
05:58 ou sur la volonté d'une Europe plus souverainiste,
06:01 et rebasée plus sur la coopération entre États,
06:03 s'accordent avec nous.
06:05 Donc ces histoires de groupes, c'est un peu de cuisine.
06:08 Ce qui compte pour changer le fonctionnement de l'Union européenne,
06:10 c'est un accord de chef d'État, et notamment un accord de chef d'État au Conseil.
06:14 Et c'est la raison pour laquelle je soulignais tout à l'heure
06:16 que le mouvement d'idées qu'on porte en France,
06:18 il est en train de se traduire aussi par des gouvernements partout en Europe.
06:22 Mais évidemment que le fait d'envoyer un maximum d'eurodéputés
06:25 qui pensent comme moi en France et dans tous les pays d'Europe,
06:28 dans l'hémicycle de Bruxelles et de Strasbourg,
06:30 ça permet de préparer le terrain aussi à ce changement de fonctionnement
06:33 qu'on souhaite impulser et qu'on impulsera demain à la tête de l'État.
06:36 - Axel, deuxième question ?
06:38 - Oui, dans votre projet pour les européennes,
06:41 vous défendez de nombreuses idées et de nombreuses mesures.
06:44 Elles vont nécessiter, au moins pour certaines,
06:46 la proposition et le vote de nouvelles directives et de nouveaux règlements européens.
06:49 Les eurodéputés, actuellement, n'ont pas le pouvoir direct de proposition législative.
06:54 Ils doivent formuler une demande auprès de la Commission européenne
06:57 qui peut, de manière motivée, la refuser.
06:59 Comment comptez-vous vous y prendre pour avoir l'influence nécessaire
07:02 pour que vos idées puissent être portées ?
07:05 - Jean-Bertrand Bardella.
07:06 - Vous savez, depuis cinq ans, le fait de siéger dans le Parlement
07:08 sans initiative législative, c'est une contrainte,
07:10 mais ça ne nous empêche pas de défendre des idées,
07:12 ça ne nous empêche pas de porter des projets dans l'hémicycle.
07:15 Depuis maintenant plusieurs années, on se bat pour que la PAC puisse permettre à chaque État,
07:20 non pas de voir les subventions se décider depuis Bruxelles
07:24 et affecter un peu tout Azimuth, mais de permettre précisément à chaque État
07:27 de déterminer la manière dont elle affecte les subventions.
07:29 Ça, c'est une victoire qu'on a obtenue par notre influence et par notre travail au Parlement européen.
07:34 Et on se rend compte qu'aujourd'hui, il y a de plus en plus de textes
07:36 qui se jouent à de moins en moins de voix.
07:38 Donc, évidemment que d'avoir des eurodéputés du Rassemblement national
07:42 ou de ses alliés dans les différents pays d'Europe,
07:44 ça permet de peser sur la politique européenne.
07:47 Maintenant, il est clair que c'est une aberration de voir un Parlement
07:50 sans initiative législative qui appartient aujourd'hui à la Commission européenne.
07:53 Moi, ça me pose un problème parce que la Commission européenne n'est pas élue
07:55 et dans l'Europe que je souhaite mettre en œuvre dans les prochaines années,
07:59 je souhaite renforcer le pouvoir du Conseil
08:02 et je souhaite que la Commission européenne n'ait plus cette initiative législative
08:05 qui reviendrait au Conseil et qu'elle ne soit qu'un espace de secrétariat au Conseil
08:08 en charge de mettre en œuvre les propositions des différents chefs d'État.
08:12 C'est ça l'Europe des projets et des coopérations.
08:14 Yael Goz a une question.
08:15 Oui, question bonus, je ne suis pas étudiant et je ne suis pas jeune,
08:17 mais est-ce que vous prenez l'engagement ici ce matin d'être plus assidu
08:21 quand vous serez élu dimanche, que vous serez élu au Parlement européen,
08:24 que vous pourriez contribuer davantage aux travaux de cette institution ?
08:26 Si les eurodéputés doivent jouer un rôle, il faut aussi participer,
08:29 proposer 76 amendements en l'espace de 5 ans.
08:33 A vous excède peu quand même.
08:34 Vous pouvez me citer un amendement de Madame Aubry ou de Monsieur Bellamy ?
08:38 Non mais est-ce que vous confirmez le 76 déjà ?
08:39 Non mais attendez, 76 ? D'abord, vous avez mentionné mon assiduité.
08:43 Votre présence, ce n'est pas la question.
08:45 Ah si si, parce que vous avez mentionné mon assiduité.
08:48 Le travail, les propositions législatives.
08:50 D'abord, on va venir sur le travail, mais deux temps.
08:51 D'abord, vous m'avez dit est-ce que vous vous engagez à être plus présent ?
08:53 Vous sous-entendez que je n'ai pas été présent.
08:55 J'ai un taux de présence de 94%, c'est-à-dire que j'ai l'un des meilleurs taux de présence
08:59 de tous les eurodéputés français.
09:00 Quand vous mentionnez le nombre d'amendements, je suis dans l'opposition.
09:06 Par conséquent, les amendements qui consistent à produire des textes...
09:10 Il faut saluer Bellamy aussi, Manon Aubry aussi.
09:11 Non, Monsieur Bellamy n'est pas dans l'opposition, puisqu'il appartient à la famille politique
09:14 de la présidente de la Commission européenne et à la famille politique de la présidente
09:17 du Parlement européen.
09:18 Donc il n'est pas dans l'opposition.
09:20 Madame Aubry, qui a agité cet argument, ça c'est l'argument que vous utilisez, c'est
09:24 le sien, a fait je crois un peu plus de 3000 amendements, c'est-à-dire des amendements
09:27 pour déplacer des virgules.
09:29 Madame Aubry a fait des amendements pour alourdir la vie des français.
09:33 Moi, je ne fais pas cela.
09:34 Si vous prenez les indicateurs liés aux questions écrites, aux questions orales, aux prises
09:38 de parlement de plein air, j'ai des taux, des scores comme on dit, qui sont meilleurs
09:42 que la moyenne des eurodéputés français.
09:43 Donc on ne va pas jouer au score.
09:44 J'ai rempli depuis cinq ans le rôle que m'ont confié les français et que m'a confié
09:47 la démocratie française.
09:49 J'ai été le porte-voix des français.
09:50 Et si nous sommes aujourd'hui donnés en tête de ces élections européennes, c'est
09:53 peut-être que les français trouvent un intérêt à ce que je sois parlementaire et à m'avoir
09:57 dans la vie publique.
09:58 Mais ceux qui ont des comptes à rendre, je veux surtout que nous arrivions au pouvoir.
10:03 Et je veux surtout que demain nous soyons nous en capacité de rendre des comptes.
10:06 Ceux qui ont à rendre des comptes, ce ne sont pas ceux qui sont dans l'opposition,
10:08 ce sont ceux qui sont au pouvoir.
10:10 Inès, question.
10:11 Alors déjà pour revenir du coup à ce qu'on parlait, à votre taux de présence, etc.
10:17 J'aimerais vous dire que par exemple au niveau des rapports, ce n'est pas vous qui les avez
10:22 soumis dans votre groupe et que vous demandez dans cinq ans quand on sera au pouvoir, mais
10:26 vous devez déjà rendre des comptes parce que vous étiez déjà député européen.
10:31 Jordan Bardella.
10:32 C'est-à-dire ?
10:33 Vous étiez déjà au Parlement européen.
10:35 Donc la question du bilan, c'est ça ?
10:37 Oui, la question du bilan, on pourrait vous la demander déjà actuellement.
10:40 Mais mon bilan, j'en suis très fier.
10:42 J'ai combattu par exemple le pacte vert qui va accroître les importations et qui va augmenter
10:47 le prix des denrées alimentaires en diminuant pour nos agriculteurs leur capacité à produire.
10:52 J'ai combattu le pacte migratoire, par exemple, qui prévoit selon la volonté d'Emmanuel
10:57 Macron et de Madame von der Leyen, l'accélération de la répartition des migrants qui arrivent
11:01 dans les portes de l'Union européenne dans les différents États membres, parce qu'ils
11:04 appellent le mécanisme de solidarité.
11:06 Je me suis opposé par exemple à la directive sur le devoir de vigilance qui a été mise
11:09 en place par l'Union européenne et qui rend nos chefs d'entreprise, chefs de TPE, PME
11:14 encore plus dépendants à la paperasse administrative et qui voit peser sur eux des contraintes
11:18 qui ne sont pas nécessairement appliquées aux produits qu'on fait rentrer dans l'Union
11:21 européenne.
11:22 Donc j'ai défendu les idées sur lesquelles j'ai été élu il y a cinq ans.
11:25 Maintenant, ceux qui ont des comptes à rendre sur les politiques qu'ils ont menées, ce
11:28 sont ceux qui appuient sur les boutons, pas ceux qui contestent le fonctionnement des
11:32 politiques qui sont menées.
11:34 Mais moi, je me bats pour arriver au pouvoir et je me bats précisément pour que les idées
11:37 que je représente puissent être mises en application.
11:40 Une dernière question, Axel.
11:41 Oui, par rapport à ce que vous disiez, pourtant aux élections européennes de 2019, vous
11:45 êtes arrivé en tête sinon à égalité en nombre de sièges avec la liste de la majorité
11:50 présidentielle.
11:51 Qu'est-ce qui vous manque pour passer de partie d'opposition à partie d'action, partie
11:56 de la majorité, puisqu'en fait vous avez déjà les sièges, non ? Au niveau français.
12:00 Il nous manque la confiance d'encore plus de Français.
12:04 Le contexte européen, je l'ai dit tout à l'heure, il évolue.
12:07 Il y a dix ans, le mouvement souverainiste et patriote était isolé sur la scène européenne.
12:11 Qu'est-ce qui a changé dans ce que vous avez fait entre 2019 et aujourd'hui ?
12:15 Nous sommes peut-être encore plus proches du pouvoir et nous réussissons de l'intérieur
12:21 à faire évoluer les choses.
12:23 Je parlais tout à l'heure de la politique agricole commune.
12:25 Pourquoi est-ce que j'ai toujours rejeté, et mon mouvement a toujours rejeté les précédentes,
12:29 mais a voté la dernière ? Parce que précisément, la dernière légalise les aides d'État
12:32 aux États d'affecter les subventions.
12:34 Maintenant, le décalage entre ce qu'est l'Europe et le fonctionnement aujourd'hui
12:38 totalement technocratique de l'Union Européenne est majeur.
12:41 Et je souhaite que nous puissions être toujours plus nombreux pour changer les choses, bien sûr.
12:45 Merci à tous les deux.
12:47 Merci infiniment Inès et Axel d'avoir joué le jeu du débat avec notre invité Jordan Bardella.
12:54 On termine avec l'Euroquiz.
12:57 Question courte, réponse courte. Votre plus grand écrivain européen, Jordan Bardella, non français ?
13:04 Primo Levi.
13:07 Avec quel Européen mort ou contemporain aimeriez-vous passer une journée ?
13:12 Charles de Gaulle.
13:15 Et dans quelle ville européenne ?
13:18 Je dirais Paris, mais s'il faut choisir autre que Paris, je dirais Rome,
13:23 qui incarne la ville éternelle, qui incarne la constance de la civilisation européenne et de l'idée européenne dans l'histoire.
13:32 Souvenir, impression quand vous êtes arrivé pour la première fois au Parlement européen, donc en 2019, il y a 5 ans ?
13:37 C'est un endroit qui est très froid.
13:39 C'est un mélange entre le Forum d'Ehal et l'aéroport d'Orly,
13:43 qui n'a pas la chaleur que peut avoir un Parlement français comme l'Assemblée Nationale ou le Sénat.
13:48 Et je pense que ceux qui sont en charge de la déco au Parlement européen
13:52 pourraient faire un petit peu plus d'efforts pour rendre cet endroit un peu plus chaleureux et un peu plus attractif,
13:56 notamment pour les visiteurs et les gens qui viennent de l'extérieur.
13:58 Un monument qui symbolise l'Europe ?
14:01 Notre-Dame de Paris.
14:03 Pourquoi ?
14:04 Parce que Notre-Dame de Paris, c'est le symbole du culte devenu culture.
14:09 C'est un patrimoine lié à notre civilisation chrétienne,
14:14 qui est devenu en fait un patrimoine à la fois français et européen,
14:17 et qui signifie quelque chose pour tous les peuples du monde.
14:21 La force de Notre-Dame de Paris, c'est la force de la France,
14:23 c'est que quand Notre-Dame brûle, ce sont tous les peuples du monde qui ont le cœur qui saigne.
14:29 Merci Jordan Bardella d'avoir été l'invité de France Inter ce matin.

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