Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet du 05 juin 2024
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00:00:00 [Musique]
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:00:08 - Le président des Etats-Unis vient d'arriver pour les cérémonies du débarquement.
00:00:12 Que représente cet anniversaire 80 ans du débarquement pour vous ?
00:00:17 Bonjour Thierry.
00:00:19 - Bonjour Eric, bonjour à tous les auditeurs.
00:00:21 - Qu'est-ce que ça représente pour vous alors Thierry ?
00:00:23 - Une période très importante à la fois lointaine et récente pour notre pays et pour nous, qu'on doit perpétuer.
00:00:29 - Vous en parlez à vos enfants ?
00:00:31 - Ah oui, puis j'ai mon fils qui est fan, si je peux dire, absolu de la Seconde Guerre mondiale
00:00:37 et de tout ce qui tourne autour du débarquement.
00:00:38 Vous pouvez échanger avec lui si ça vous plaît.
00:00:40 - Ah, formidable ! Vous nous passerez au téléphone dans un instant. Merci Thierry.
00:00:44 Il est 13h02, voici le rappel des titres avec vous Céline Landreau.
00:00:47 - Et à la une de ce grave accident de circulation ce matin à La Rochelle,
00:00:51 une voiture a percuté un groupe d'enfants à vélo.
00:00:54 Sept enfants ont été heurtés sur douze.
00:00:57 Il y a trois blessés graves, l'un d'entre eux a d'ailleurs dû être héliporté au CHU de Poitiers.
00:01:02 La conductrice a 83 ans.
00:01:05 Le choc a eu lieu à un carrefour en plein centre-ville.
00:01:08 Écoutez cette voisine qui a tout entendu.
00:01:10 - J'étais chez moi en train de travailler.
00:01:12 C'est le bruit de cette voiture qui a accéléré et les cris et pleurs des enfants qui m'ont interpellée.
00:01:19 Donc je suis tout de suite sortie.
00:01:20 Une scène d'horreur pour tous ces petits enfants qui étaient en sortie vélo.
00:01:26 Une file bien rangée de petits cyclistes qui partaient en balade.
00:01:29 Les gens se sont mobilisés pour appeler les secours, donner assistance aux blessés,
00:01:34 isoler les petits bouts aussi qui étaient très choqués.
00:01:38 En attendant que les secours arrivent et prennent en charge des blessés qui me semblent,
00:01:43 je pense, certains blessés graves.
00:01:46 - Propos recueillis pour RTL midi.
00:01:52 Dans l'actualité, la France qui s'apprête à commémorer les 80 ans du débarquement allié.
00:01:58 Ce sera demain la cérémonie internationale sur la plage d'Oma Beach.
00:02:04 Mais dès aujourd'hui, Emmanuel Macron célèbre les victimes françaises, les civils victimes des bombardements,
00:02:10 mais aussi les maquisards bretons et les premiers parachutistes de la France libre.
00:02:14 Une cérémonie vient de s'achever à Plumelec en Bretagne.
00:02:17 Et puis on l'a appris dans la matinée, l'artiste Ben est décédé.
00:02:21 Il avait 88 ans.
00:02:23 Il s'était fait connaître notamment pour ses phrases, ses messages, ses écritures blanches
00:02:28 en lettres attachées sur fonds souvent noirs.
00:02:31 La météo pour cet après-midi, Péguy, ça reste couvert sur le nord du pays.
00:02:35 - Exactement, au nord de la Loire, on a un temps bien nuageux avec quelques petites pluies ici ou là.
00:02:40 Ça va se dégager sur les bords de Manches avec un bon soleil.
00:02:43 Et beau soleil également sur toute la moitié sud.
00:02:45 On a jusque quelques petites averses possibles sur les reliefs, averses orageuses sur les Pyrénées-Orientales
00:02:51 et des températures contrastées entre le nord et le sud de 16 à Cherbourg, à 29 à Toulouse,
00:02:57 25 à Montpellier, 23 à Nice et 21 à Paris.
00:03:00 - Merci beaucoup Péguy.
00:03:01 - Merci Péguy, à demain Céline Landreau.
00:03:03 - Bonjour Lisa Marie Marques.
00:03:04 - Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:03:06 - Vous allez bien ?
00:03:07 - Très bien et vous ?
00:03:08 - On parle du débarquement dans un instant.
00:03:10 Je voudrais qu'on reprenne, avant de vous passer le micro, Lisa Marie,
00:03:13 pour faire un point sur ce qui se passe en ce moment,
00:03:15 je voudrais qu'on reprenne Thierry, mon cher Thierry, vous avez de la chance,
00:03:18 parce que vous, vous avez un fils qui est avec vous d'ailleurs et qui est fan d'histoire, fan du débarquement.
00:03:24 C'est formidable de transmettre quand on a la chance d'avoir un enfant, un petit-fils, une petite-fille
00:03:31 qui est passionné et qui écoute et qui ingère, qui digère presque ces informations historiques
00:03:39 qu'on a envie de leur transmettre.
00:03:41 - C'est exactement ça, exactement ça.
00:03:43 Il connaît tout, je ne sais pas comment il fait, mais il connaît plus de choses que moi sur le débarquement, ça c'est sûr.
00:03:48 - Il a quel âge ?
00:03:50 - Il a 11 ans, mais je peux vous le passer ?
00:03:51 - Très bien, comment s'appelle-t-il ?
00:03:53 - Ilian.
00:03:54 - Bonjour Ilian !
00:03:56 - Bonjour.
00:03:57 - Bonjour Ilian.
00:03:58 Alors donc toi tu es passionné d'histoire.
00:04:01 - Oui.
00:04:02 - Et qu'est-ce qui te plaît le plus dans le débarquement du 6 juin 1944 ?
00:04:06 - Un peu tout, les machines et l'ingénierie.
00:04:12 - Oui, l'ingénierie, c'est-à-dire les barges de débarquement, les bateaux, tout ça.
00:04:19 Est-ce que tu sais, ça c'est passionnant parce que ça peu de Français le savent,
00:04:22 qu'il y avait un commando, une unité de militaires français qui ont débarqué ?
00:04:28 - Oui.
00:04:30 - Ah bon ? Et comment s'appelle-t-il ?
00:04:32 - Je ne suis pas sûre, mais il me semble que c'est le commando du général Kieffer ou un truc comme ça.
00:04:41 - Le commando Kieffer, non mais lui il est incroyable !
00:04:43 Alors lui, il est incroyable parce que combien de Français, sur 68 millions de Français,
00:04:48 savent que le commando Kieffer soit 177 ?
00:04:52 Et il était 177 Français qui se sont entraînés un peu partout en Grande-Bretagne et en Écosse,
00:04:58 ont débarqué le 6 juin.
00:05:00 - Il était 177, Kieffer, oui. Ah bravo ! Alors là, Ilian, bravo !
00:05:04 Et quel est le moment le plus fort pour toi émotionnellement dans ces jours
00:05:10 qui ont précédé et suivi le débarquement du 6 juin 1944 ?
00:05:15 Quelle est l'image que tu retiens toi ?
00:05:17 - Je pense que le moment le plus émouvant, c'est quand ils ont fini et qu'ils plantent enfin le drapeau en haut de la falaise.
00:05:27 - Est-ce que tu as vu le film de Spielberg dont nous parlions tout à l'heure avec Stéphane Boutsok,
00:05:33 "Il faut sauver le soldat Ryan" ?
00:05:36 - C'est prévu.
00:05:38 - C'est prévu. Et il y a aussi ce film incroyable, comment s'appelle-t-il, sur le débarquement noir et blanc.
00:05:47 - "Le jour le plus long"
00:05:48 - "Le jour le plus long", voilà, merci, Lisa Marie. Fantastique aussi.
00:05:51 C'est intéressant, est-ce que tes copains d'école sont aussi connaisseurs que toi du 6 juin 1944 ?
00:05:59 - Pas beaucoup, pas par un.
00:06:03 - Et tu trouves que les soldats américains, anglais, lesquels te semblent être ceux qu'il faut saluer en premier lieu ?
00:06:14 - Je pense que c'est les canadiens et les anglais.
00:06:20 - Pourquoi les canadiens et les anglais ?
00:06:22 - Parce que c'est eux qui sont rentrés déjà les premiers dans la plage et ils sont allés super vite, ils ont tout fait, je n'ai pas emmené.
00:06:32 - Est-ce que tu es déjà allé, est-ce que ton papa t'a amené déjà sur les plages du débarquement ?
00:06:37 - Oui, oui, l'année dernière.
00:06:39 - Et qu'est-ce que tu as vu, alors tu étais où, Omaha Beach, Utah Beach ?
00:06:42 - On était juste en face de Omaha Beach, on a fait toutes les plages.
00:06:47 - Est-ce que c'est important que les papas disent comme ça à leurs enfants, racontent un peu l'histoire, et notamment l'histoire de cet événement qui est le 6 juin 1944 ?
00:07:00 - Ça te semble important ça ?
00:07:02 - Bah oui parce que ça rappelle l'histoire, ça évite la France allemande, etc.
00:07:07 - Que se serait-il passé si le débarquement en Normandie avait été un échec ?
00:07:13 - Les trois quarts de la France auraient été allemandes et on aurait du mal à vivre.
00:07:20 - Incroyable. Iliane, quel âge as-tu, 11 ans, en quelle classe es-tu ?
00:07:25 - Sixième.
00:07:26 - Sixième. Tu n'as pas parfois l'impression d'en savoir un peu plus que tes profs d'histoire sur le débarquement ?
00:07:31 - Un peu.
00:07:33 - Merci Iliane, c'était une joie, un honneur même d'échanger avec toi.
00:07:39 - Merci beaucoup mon cher Iliane. Et bravo à ton papa Thierry qui doit avoir un rôle qui a étanché ta curiosité sans aucun doute.
00:07:49 - Philippe nous appelle également au 3210, mon cher Philippe, bonjour.
00:07:52 - Bonjour Eric, bravo Iliane, bravo Iliane. C'est émouvant de voir un jeune gamin s'intéresser à l'histoire du débarquement.
00:08:02 - Là actuellement je suis à Oma.
00:08:04 - Ah vous êtes à Oma ?
00:08:05 - Oui je suis à Oma et demain je serai à Sainte-Mère-d'Eglise. Je ne pourrai pas retrouver la rédaction des RTL auprès de Maudine Bégaud car les conditions de circulation sont très difficiles.
00:08:16 - Il y a un monde fou, il y a un service d'ordre du tonnerre mais toutes les petites routes sont empruntées par des chars, par des jeeps, par des vraicaires.
00:08:25 - A 11h du matin j'ai assisté à des largages de parachute avec des Dakota.
00:08:29 - 150 parachutes, je peux vous dire Eric, c'est émouvant, touchant et c'est un devoir de mémoire. Un devoir de mémoire.
00:08:37 - Vous allez nous décrire ça, vous allez nous raconter tout ça, Philippe qui est donc sur site en ce moment même en face de Omaha Beach.
00:08:45 - Philippe restez avec nous, on a besoin que vous nous fassiez vivre l'événement. A tout de suite.
00:08:49 - C'est un auditeur Philippe, il a fait le 3210, c'est pas un envoyé spécial. Enfin si, c'en est un à sa façon. A tout de suite.
00:08:57 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:09:02 - Bonjour, en m'écoutant ces jours de débarquement, on devrait rappeler quand même que tous ces américains qui sont morts sur la plage en arrivant
00:09:15 - et qui venaient aider la France à garder sa démocratie loin du fascisme et des nazis, vraiment ça on doit vraiment mettre ces images devant les yeux de tous.
00:09:24 - Ah ça, ça c'est le jour le plus long, ça c'est le générique du film mythique "Le jour le plus long".
00:09:39 - Il a été diffusé en début de semaine et qui a fait 4 millions de téléspectateurs.
00:09:42 - "Le jour le plus long" ? - Oui.
00:09:44 - Ah oui, c'est incroyable parce que c'est un film noir et blanc.
00:09:47 - Oui.
00:09:48 - Beaucoup de jeunes ont du mal aujourd'hui à regarder des films en noir et blanc.
00:09:51 - On n'est pas habitués Eric.
00:09:52 - Parlez-nous Lisa Marie avant que nous reprenions Thierry, Philippe, Jean-Luc, Georgette, parlez-nous de ce qui se passe aujourd'hui.
00:10:00 - Les commémorations du 6 juin 1944, les 80 ans du débarquement viennent de débuter.
00:10:06 - Mais le président américain Joe Biden est arrivé ce matin à Paris, accueilli par Gabriel Attal.
00:10:11 - Emmanuel Macron rend les premiers hommages en Bretagne, puis il se rendra en Normandie.
00:10:16 - Tout ça avant la grande cérémonie internationale demain à Omaha Beach en présence du roi Charles III, mais aussi du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
00:10:26 - Philippe est donc en face d'Omaha Beach, c'est un auditeur.
00:10:30 - Alors Philippe, racontez-nous ce que vous voyez devant vous. Il y a du monde déjà ?
00:10:34 - Absolument Eric, il y a un monde fou. Je suis une reconstitution de camp américain où il y a plus de 200 véhicules et détentes.
00:10:43 - Vous avez le service santé, vous avez des panneaux, des chars, des hélicoptères, c'est indescriptible.
00:10:51 - Et chaque village s'y est pris. Il y a eu deux ans de préparation.
00:10:56 - Cet après-midi, je vais me rendre sur la plage d'Omaha, Omaha la sanglante.
00:11:02 - En fin d'après-midi, ce sera le cimetière de Colville, où là, de jeunes soldats de 18, 19, 20 ans reposent en paix avec une vue sur la mer.
00:11:10 - On leur doit le respect, l'honneur et le courage qu'ils ont eu de débarquer.
00:11:15 - Et c'est un devoir de mémoire pour bien prendre conscience que la guerre, c'est pas beau.
00:11:20 - C'est pas beau, c'est pas beau. Et ça fait peur.
00:11:23 - Philippe, vous êtes très impliqué émotionnellement dans ça.
00:11:28 - Vous n'êtes pas comme un journaliste qui raconterait cela de façon froide.
00:11:33 - On sent que vous avez beaucoup d'émotions. Pourquoi est-ce que ça vous émeut à ce point-là ?
00:11:37 - Tout simplement, j'ai voulu venir au débarquement, mais c'était très difficile de trouver un hôtel.
00:11:43 - Tout était réservé depuis presque deux ans. Donc je réside dans une abbaye chez les moines à Brickbeck, une abbaye 6RPM.
00:11:49 - Et ce sont des moines qui ont 85 ans, qui ont connu l'occupation.
00:11:54 - Et hier soir, à 21h, j'ai discuté avec le frère Jean-Luc, qui m'a raconté deux histoires du temps de la guerre.
00:12:00 - C'est triste, que je ne pourrais pas dire à l'antenne, parce que c'est très touchant.
00:12:04 - Oui. - Très touchant.
00:12:06 - Et vous, vous avez tenu à être là. Alors vous me décriviez tout à l'heure un dispositif avec des chars, avec des jeeps.
00:12:15 - Effectivement, tout cela est donc totalement d'époque, quand vous parliez de ces chars, etc.
00:12:20 - Il s'agit de chars qui ont plus de 80 ans.
00:12:22 - Oui, absolument. Et là, beaucoup de particuliers, il y a même l'armée américaine, il y a des américains qui ont reconstitué le camp.
00:12:29 - Et toutes les petites routes de campagne, vous voyez des jeeps, vous voyez des tanks, vous voyez des astrags, des dépanneuses.
00:12:35 - Ça sillonne sur toutes les routes, à Colville, à Sainte-Mère-l'Église, à Auma, à Juno, Gaule, Sörd, Verville, etc.
00:12:45 - Je crois qu'il faut se rendre sur place pour se rendre compte, le jour du débarquement, ce que ça a pu représenter pour les Normands.
00:12:51 - Ils ont dû se demander ce qui y arrivait, parce qu'il faut voir le matériel, le monde.
00:12:55 - Est-ce que vous pensez qu'on parle assez de cet événement ?
00:13:01 - Non, non. Moi, dans le département de la Meuse, je m'intéresse à la Normandie déjà, parce que la Normandie me plaît.
00:13:07 - Il y a un beau paysage, il y a la mer, c'est beau, mais on n'en a pas parlé assez.
00:13:12 - Les gens qui sont ici, il y a beaucoup de Parisiens, il y a des Bretons, il y a beaucoup d'Anglais, des Canadiens.
00:13:19 - Ce matin, j'ai causé avec des Bretons, là où le président se rend, c'est une petite association, ils sont habillés en FFI.
00:13:25 - Ils ont connu le premier soldat qui est mort, ils m'ont montré des photos. J'ai pu assister à des décollages d'avions, des Dakota, des largages de parachute.
00:13:35 - Les parachutes sur lui font 50 kg. A l'époque, ils avaient 77 kg sur le dos.
00:13:40 - Ils n'interrogeaient pas un mot de français, une moussole, une carte, "débrouillez-vous".
00:13:44 - Ils étaient largués, et les bocages...
00:13:47 - Attendez, Philippe, redites-moi ce que vous avez dit. Un parachute, à l'époque, en 1944, ça pèse...
00:13:52 - 77 kg !
00:13:53 - 77 kg !
00:13:55 - Avec le matériel qu'ils avaient sur eux, ils avaient jusqu'à 77 kg, vous vous imaginez ? C'est impressionnant, impressionnant.
00:14:01 - Mais quand vous parlez de la Meuse, c'est dommage, parce que finalement, tout le monde a été touché en France par le débarquement en Normandie.
00:14:07 - Moi, mon grand-père, qui était dans le sud-ouest de la France, me racontait que dans les jours qui ont suivi, les unités allemandes remontaient du sud précipitamment,
00:14:16 parce qu'elles devaient aller défendre la Normandie, donc ça a été terrible de voir ces unités allemandes, qui étaient d'ailleurs, au passage, harcelées par les réseaux de résistance.
00:14:26 On leur demandait aux résistants de ralentir les Allemands qui remontaient vers la Normandie.
00:14:31 Donc, effectivement, ça a totalement déstabilisé, entre guillemets, les armées allemandes, et ça a touché toute la France de la Seconde Guerre mondiale.
00:14:41 - Tout à fait, nous, la Meuse, on a été très touché par la guerre de 14-18, par Verdun, c'était la boucherie.
00:14:47 Mais là, il ne faut pas oublier 39-45, qui est une guerre aussi, mais beaucoup de civils ont payé en Normandie, il y a eu des ratés de bombardements, où beaucoup de civils normands sont tués.
00:14:57 - Oui, on est avec vous. - Et bien vu, tu es fier.
00:14:59 - Philippe, franchement, je vous garde, je vous garde au chaud, parce que vous êtes en face de Homa, vous êtes aussi bien qu'un envoyé spécial de RTL,
00:15:08 et c'est formidable, vous restez tant que vous pouvez avec nous, et vous prenez la parole quand vous voulez.
00:15:14 Thierry est avec nous, et son fils, Ilian. Et alors, on me dit que nous avons Georgette au standard. Bonjour, ma chère Georgette.
00:15:20 - Bonjour ! - Vous allez bien ? - Ça va !
00:15:24 - Alors, vous avez fait le 30-10, vous êtes dans la région de Normandie ?
00:15:29 - Moi, je suis dans la région de Cherbourg-Lépierre. - Oui.
00:15:33 - Et vous n'avez pas connu cet épaule, bien sûr. - On va avoir des débarquements, j'avais presque 10 ans, parce que je suis née en septembre,
00:15:42 alors les débarquements ont eu lieu le 5-6 juin, dans la nuit, je n'avais pas 10 ans.
00:15:51 Mais je m'en souviens quand même un peu. Une dame, une civile a été tuée chez moi, pas très loin de chez moi.
00:16:01 - D'accord, elle a été tuée par un... - Par les Américains, sa maison s'est effondrée.
00:16:08 - D'accord. - Le 18 juin, c'était un peu le lendemain, nous avions les Américains chez nous, dans le petit bourg de Saint-Germain.
00:16:19 - Alors attendez, Georgette, c'est incroyable, vous êtes donc, je reconstitue, vous êtes donc née en 1934,
00:16:25 et vous avez des souvenirs, votre mémoire a conservé des souvenirs de cet événement, vous vous souvenez de ce déluge de feu ?
00:16:35 - Un peu, oui. - C'est incroyable. Et justement, quelles sont les images qui sont toujours dans votre esprit de ce jour ?
00:16:47 - Le ronronnement des avions dans la nuit du 5 au 6, ça je m'en souviens très bien.
00:16:54 Et les bombardements qu'il y a eu autour de chez moi, mais pas dans ma commune.
00:17:01 - Incroyable. Georgette, pourriez-vous rester encore quelques instants avec nous, j'ai plein de questions à vous poser.
00:17:07 - Oui, oui, je reste, je reste, je l'écoute. - Merci, à tout de suite, Georgette.
00:17:12 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:17:17 Éric Brunet. 13h14h30. Les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:17:26 - Oui, bonjour, je ne comprends pas qu'en France on n'ait pas encore déclaré ce 6 juin fête nationale jour de mémoire,
00:17:33 au même titre que le 8 mai ou le 11 novembre. Voilà, c'est tout simplement ce que je voulais dire. Merci.
00:17:39 - Si l'Eric N n'était pas là, vous seriez tous en Germanie à parler de je ne sais quoi, à saluer je ne sais qui.
00:17:54 - Ah oui, c'est un des tout premiers tubes de Michel Sardou, ça, l'Eric N. Bien sûr.
00:18:00 Alors, il y a un couplet dans l'Eric N où il dit, un petit gars, il parle d'un Américain qui est venu mourir en Normandie un jour où tu n'y étais pas.
00:18:06 Il est très fort ce couplet-là. On l'a, non ? Vous l'écoutez.
00:18:11 Un gars venu de Géorgie, qui se foutait pas mal de toi, est venu mourir en Normandie, un matin où tu n'y étais pas.
00:18:32 - Quel texte ! Georgette, quelle chance de vous avoir. J'ai commencé cette émission avec un petit garçon de 11 ans, passionné par le débarquement
00:18:43 et qui est toujours avec nous, qui vous entend, Ilian. Mais Georgette, vous vous souvenez, vous habitiez à une trentaine de kilomètres à Saint-Germain,
00:18:51 dans une petite commune tout près, pas très loin d'Omaha Beach. Georgette, que disait-on, que disaient vos parents face à ce déluge de feu,
00:19:01 cette arrivée des Américains, des Anglais ? C'était la panique, c'était la joie ? Quel était l'état d'esprit ?
00:19:06 - Oui, c'était la panique, comme vous dites, la panique, la joie d'être délivré. Nous avons couché une nuit dehors.
00:19:16 Quelqu'un est venu. "Oh", il a dit, "vous pouvez rentrer chez vous, il y a plein d'Américains dans le petit bourg de Saint-Germain.
00:19:26 Il y a plein d'Américains, ils nous donnent des chocolats, des bonbons, des chewing-gums, tout ça qu'on était privés pendant quelques années.
00:19:36 - Vous vous souvenez du moment où vous avez vu votre premier soldat allié américain ou anglais ?
00:19:42 - Oui, j'en ai vu plusieurs en même temps. C'était un lundi matin. Nous revenions de coucher dehors.
00:19:52 C'était un purée qui était là, du soi-disant discours national de Cherbourg. Il y avait une dénégation.
00:20:02 Il avait fait le tour du petit village, disant qu'il y avait eu des bombardements tout autour et qu'il n'y aurait rien de rare que dans la nuit ou le matin,
00:20:15 qu'il y ait des bombardements sur notre petit village. Mais il n'y en a pas eu.
00:20:21 - Quelle a été votre sensation quand vous avez, vous, petite fille de 9 ans et demi, vu vos premiers soldats américains ?
00:20:29 Vous avez eu peur quand on a 9 ans et demi ?
00:20:31 - Un peu, oui. Et on avait surtout peur des soldats noirs, je me rappelle.
00:20:37 Les Allemands, enfin, je ne veux pas les menteurs contraires, mais les Allemands n'étaient plus corrects.
00:20:44 Et nous, on en a logé 10 dans une chambre, un peu avant le bombardement.
00:20:51 - Oui. Bon, écoutez, Georgette, très bien. Merci, ma chère Georgette.
00:20:56 Je vous souhaite, cela dit, la propagande allemande, montrer les soldats alliés et français noirs.
00:21:03 Et pendant des années, on a expliqué que, franchement, les soldats noirs du côté des Allemands, on expliquait ça, étaient des gens dangereux, etc.
00:21:12 Il y a eu toute une propagande allemande qui a instrumentalisé les esprits, j'imagine des plus jeunes d'ailleurs,
00:21:19 en expliquant que, vraiment, c'était des sauvages, etc.
00:21:24 Peut-être que Georgette fait référence à cela. Maureen est avec nous. Bonjour, ma chère Maureen.
00:21:30 - Oui, bonjour, Eric. - Merci d'être avec nous.
00:21:33 Vous étiez en Normandie, à ce moment-là, Maureen ?
00:21:37 - Ah non, pas du tout. - Vous avez des souvenirs familiaux de vos parents qui vous parlent de ce moment ?
00:21:43 - Oui, tout à fait. Je suis britannique d'origine. Je vis en France depuis plus de 50 ans.
00:21:50 Et j'ai des doubles souvenirs, si vous voulez. Mon père était dans l'ARS, pendant 36 ans.
00:21:57 Donc j'ai été un petit peu élevée avec le respect de tout ça.
00:22:02 J'ai visité les plages du débarquement quand j'avais 13-14 ans.
00:22:08 Ça m'a laissé un souvenir incroyable.
00:22:11 Et cerise sur le gâteau, mon mari était commandant de police en France.
00:22:16 Et il était en service pour les 50e anniversaires du débarquement avec Mitterrand et "Ma Reine".
00:22:26 Comme je lui ai dit. Et j'étais jalouse, vous ne pouvez même pas imaginer.
00:22:33 - Maureen, vous habitez dans quel endroit en France ?
00:22:38 - Alors, je suis en Charente, dans Goulaine.
00:22:42 Et je tiens à dire que ce soir, non, demain soir, je vais à une soirée à Passirac,
00:22:48 qui est un petit village à côté, où il y a une soirée pour fêter le débarquement
00:22:54 et pour commémorer le débarquement, mais en chanson.
00:22:59 - En chanson, d'accord. Et vous serez avec des Britanniques, des Anglo-Saxons ?
00:23:03 - Je serai avec des Britanniques, même si je ne côtoie pas les Britanniques.
00:23:06 Je fais toute ma carrière en France. Mais là, je vais les chercher, parce que je veux vivre ce moment-là.
00:23:13 - Vous estimez que c'est important pour vous, Britannique qui vit en France depuis des décennies,
00:23:19 c'est important de marquer le coup, de commémorer ce 6 juin 2024, 80 ans du débarquement ?
00:23:26 - Ah oui, alors là, vraiment, plus qu'important pour moi,
00:23:29 je parle à mes petites-filles qui ont maintenant 20 ans et 18 ans,
00:23:33 à mon fils, des gens qui sont autour de moi,
00:23:36 mais franchement, on n'en parle pas assez pour moi.
00:23:39 On en parle là, parce que le président Macron va faire tout ce qu'il faut,
00:23:43 parce qu'on a des petites couronnées qui arrivent, etc.
00:23:47 Mais le reste du temps, on n'en parle pas.
00:23:50 Et c'est vrai, j'ai lu récemment, ce dimanche,
00:23:53 que beaucoup de jeunes ne savent même pas à quoi on se répond.
00:23:58 - Ça, c'est terrible.
00:23:59 - Quand on parle de D-Day, ils ne savent pas ce que c'est. Et ça, ça me choque.
00:24:03 - Ok. Mais c'est très important ce que dit cette Britannique, Maureen,
00:24:07 qui vit en France depuis des décennies, les amis.
00:24:09 Je vous repose la question.
00:24:11 Que représente pour vous cet anniversaire du débarquement ?
00:24:15 Est-ce que vous estimez qu'on en fait trop ?
00:24:17 Est-ce que vous estimez, au contraire, que la France n'en fait pas assez ?
00:24:21 Est-ce que vous en parlez aux jeunes autour de vous, à vos enfants,
00:24:24 à vos petits-enfants, si vous en avez ?
00:24:26 Fallait-il inviter les Russes ?
00:24:28 Après tout, il y a eu 20 millions de Russes qui sont tombés au front,
00:24:33 et eux, ils n'ont rien à voir avec Poutine.
00:24:35 Fallait-il inviter les Russes ?
00:24:37 Car ils ont payé vraiment le prix cher pour cette libération de l'Europe.
00:24:43 Voilà les questions que je vous pose.
00:24:45 30 de 10, vous nous appelez, Mesdames, Messieurs.
00:24:48 Dans un instant, je reviendrai voir Ilian,
00:24:50 notre jeune auditeur passionné par le débarquement.
00:24:54 Lui, il sait tout, mieux que nous tous, d'ailleurs.
00:24:57 A tout de suite.
00:24:58 13h, 14h30.
00:25:01 Les auditeurs ont la parole.
00:25:03 Avec Eric Brunet sur RTL.
00:25:05 Bonjour, c'est Fifi.
00:25:06 Les auditeurs ont la parole.
00:25:08 Avec Eric Brunet sur RTL.
00:25:10 Oui, bonjour, ici c'est Benoît Doren.
00:25:12 C'était pour réagir aux commémorations du 6 juin 1944.
00:25:16 C'est vrai que c'est important de commémorer et de se rappeler
00:25:19 de cet événement majeur de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
00:25:23 Mais je regrette que le grand absent Vladimir Poutine,
00:25:26 alors que le RSS, à l'époque, avait largement contribué
00:25:30 à la défaite de l'Allemagne nazie de 1942 à 1945.
00:25:34 C'est un peu dommage quand même,
00:25:36 comme Zelensky n'a rien à faire, à mon avis, à ces commémorations.
00:25:40 Pas tout à fait d'accord avec vous, Benoît, sur Zelensky,
00:25:45 car l'armée rouge, c'était de l'armée de l'URSS.
00:25:49 Il y avait des Russes, mais il y avait aussi énormément d'Ukrainiens
00:25:53 qui sont morts.
00:25:55 Alors pas pendant le débarquement, cela va de soi.
00:25:58 Ils sont morts dans la campagne d'Allemagne,
00:26:01 ils sont entrés dans Berlin.
00:26:03 Des Ukrainiens, mais aussi des Ouzbeks,
00:26:05 toutes les républiques socialistes soviétiques du RSS.
00:26:08 À l'époque, il y en avait 15, donc des pays baltes,
00:26:12 pas les Baltes, non, les Baltes n'étaient pas dans l'URSS, je crois, avant 1945.
00:26:16 Mais il y avait des Ukrainiens, il y avait des Géorgiens,
00:26:20 il y avait vraiment de toutes ces républiques soviétiques.
00:26:24 Catherine a fait le 3210, ma chaîne Catherine.
00:26:27 Bonjour.
00:26:28 Bonjour Eric.
00:26:29 Vous êtes concernée, vous vous sentez concernée par cet anniversaire ?
00:26:33 Je suis très concernée,
00:26:35 puisque mes grands-parents tenaient une ferme dans le Nord-Quentin,
00:26:38 je suis de la région,
00:26:40 et les Allemands ont débarqué dans la ferme,
00:26:42 ils ont réquisitionné la ferme,
00:26:44 et ils ont fait prisonnier mon grand-père et déporté en Allemagne.
00:26:47 Et mon grand-père a mis plus de 30 ans avant de pouvoir parler,
00:26:53 par brise, mais très peu de choses,
00:26:55 on n'a pas su énormément de choses de ce qu'il a pu vivre
00:26:58 pendant les trois ans qu'il a été prisonnier en Allemagne.
00:27:01 Et donc ma maman, qui avait 8 ans à l'époque,
00:27:04 a dû travailler dur à la ferme pour les Allemands,
00:27:07 puisque c'est les Allemands qui ont pris la main sur la ferme et dirigé tout.
00:27:12 Et du coup voilà, maman est décédée l'an dernier,
00:27:14 donc du coup je me devais d'être absolument là,
00:27:17 à mémoire de mes parents et de mes grands-parents.
00:27:19 - On parlait du débarquement chez vous de ce jour, du 6 juin 1944,
00:27:25 votre maman en parlait, vous avez entendu votre grand-père en parler de cet événement ?
00:27:30 - Mon grand-père avait beaucoup de difficultés à en parler,
00:27:34 il était en Allemagne à ce moment-là,
00:27:36 et voilà, ça a été tellement douloureux pour lui,
00:27:40 qu'il a mis plus de 35 ans avant d'en parler un petit peu,
00:27:43 et encore très peu, et puis bon après malheureusement il s'est quitté.
00:27:46 Et puis maman, c'est ce qu'elle nous racontait surtout de tout ce qu'elle avait pu vivre,
00:27:51 surtout pendant les trois années d'occupation de la ferme.
00:27:54 Et bon c'était très très douloureux,
00:27:57 donc c'est vrai que nous on a une culture par rapport à ça,
00:27:59 parce qu'on a été élevés aussi dans cette culture,
00:28:04 dans cette histoire qu'il faut absolument pérenniser,
00:28:07 et c'est vrai que moi auprès de mes enfants j'étais là.
00:28:10 Voilà, moi j'ai un gros regret aujourd'hui,
00:28:12 c'est de me dire quand même qu'aujourd'hui le sigevin pour moi personnellement,
00:28:16 je trouve que pour les gens du Palvados et de la Manche,
00:28:19 qui avons vécu ce débarquement,
00:28:22 et qui nous a libérés, et qui a libéré pratiquement toute l'Europe,
00:28:27 il faut être net sur nos libertés,
00:28:30 et je trouve ça dommage qu'il n'y ait pas de jour férié ce jour-là,
00:28:35 il y a des jours fériés pour d'autres raisons,
00:28:37 et autres religieuses, qui ne concernent pas seulement tout le monde,
00:28:40 mais au moins que je trouve que pour les habitants du Palvados et de la Manche,
00:28:44 au moins que le sigevin ne soit que pour les enfants,
00:28:47 parce que là, depuis que je suis arrivée samedi soir,
00:28:51 je suis en périple, je fais mon périnage,
00:28:54 et du coup je m'aperçois que demain il n'y a pas de fermeture,
00:28:58 alors tout va être fermé,
00:28:59 et il y a plein de commémorations qui ont lieu,
00:29:02 moi j'ai déjà assisté par pure hasard à des commémorations,
00:29:05 parce que je fais mon petit chemin,
00:29:07 et demain il y a plein d'inaugurations un peu partout,
00:29:11 et c'est privé, dans le sens privé politiquement parlant,
00:29:16 c'est-à-dire que même les habitants des villages où il va y avoir des stèles,
00:29:19 les enfants des écoles, ils sont à l'école,
00:29:22 parce que les écoles vont rester ouvertes,
00:29:24 - Vous auriez préféré que localement, les habitants puissent assister à ces événements ?
00:29:29 J'entends ce que vous dites,
00:29:31 - Je pense que c'est important qu'on puisse ouvrir,
00:29:33 - Vous avez croisé, pardonnez-moi Catherine,
00:29:35 est-ce que vous avez croisé des acteurs du débarquement,
00:29:40 quand je dis des acteurs, ceux qui étaient là ce jour-là,
00:29:43 vous les avez vus, comme vous faites votre pèlerinage dans le coin,
00:29:45 vus de loin ?
00:29:47 - Même de près, par pure hasard, avant-hier,
00:29:51 j'étais au cimetière de Colville, cimetière américain,
00:29:54 et au détour des tombes de tous les soldats morts pour nous,
00:30:01 j'ai vu un vétéran, je n'ai plus m'en approcher,
00:30:04 et du coup, il était avec des traducteurs et sa petite-fille,
00:30:08 et en discutant un petit peu, ils m'ont dit "attendez, on va parler,
00:30:11 parce que mon papa aura eu 100 ans cette année",
00:30:14 et du coup, j'ai pu discuter avec ce vétéran, 100 ans, américain,
00:30:19 et ce qui m'a touchée beaucoup, et c'est pour ça que je vous appelle aussi,
00:30:23 pour faire passer ce message-là, qu'il ne faut vraiment pas qu'on oublie,
00:30:26 c'est que ce monsieur, il n'a pas débarqué directement ici,
00:30:30 mais il est passé par l'Afrique, l'Italie, et il a débarqué au mois d'août à Toulon,
00:30:35 et il est revenu là, c'est la première fois de sa vie,
00:30:38 qu'il revenait en France, là, cette semaine,
00:30:41 parce qu'il y a son meilleur ami d'enfance qui est malheureusement dans le cimetière de Colville,
00:30:47 et avec beaucoup d'émotion, il m'a confié que,
00:30:52 et après il l'a redit parce qu'il y a eu une petite cérémonie un petit peu privée,
00:30:56 et il y a eu un traducteur, il l'a re-redit,
00:30:59 et je pense que ça le tenait beaucoup à cœur,
00:31:01 ça fait que quelques mois qu'il en parle,
00:31:03 ça veut dire que pendant 80 ans, il n'a pas parlé.
00:31:08 C'est terrible, c'est terrible de se dire, là il vient, là,
00:31:12 parce que ça sera fini,
00:31:14 et puis il est très, comme beaucoup, malheureusement de nouveaux vétérans qui restent,
00:31:18 là j'en ai vu hier une cérémonie à la Pointe du Hoc,
00:31:23 c'est pareil, entre 80 et 100,
00:31:27 et c'est pareil, quand on les voit, on se dit qu'ils sont vraiment sur leur fin de parcours,
00:31:33 et de se dire que pendant 80 ans, il a tout gardé pour lui.
00:31:36 Il y a des gens qui ont enregistré, je pense par exemple aux 177 Français
00:31:43 des commandos Kieffers qui ont débarqué le 6 juin 1944,
00:31:48 et il y a une personne qui a 20 ou 30 ans,
00:31:52 a retrouvé des survivants, il y en avait un peu plus,
00:31:55 20 ou 30 ans bien sûr, ils étaient déjà dans la maturité,
00:31:59 et qui a eu la bonne idée de les enregistrer sur la longueur,
00:32:03 de les interviewer pendant des heures et des heures,
00:32:06 et c'est un trésor incroyable,
00:32:08 ces Français qui sont partis, on ne sait pas pourquoi,
00:32:11 un beau jour, en 40, qui se sont retrouvés en Angleterre,
00:32:14 avec des valises vraiment minables,
00:32:18 souvent mal fringuées, ils sont partis sur un coup de tête,
00:32:21 et puis ils ont été récupérés par un officier qui s'appelait Kieffer,
00:32:24 et cet officier qui s'appelait Kieffer a créé un commando,
00:32:27 il les a entraînés en Écosse, un peu partout,
00:32:30 et quand ils ont été prêts, ils ont participé au débarquement du 6 juin 1944,
00:32:35 ils étaient 177, et bien quelqu'un a eu la bonne idée de tous les enregistrer,
00:32:40 c'est extraordinaire sur le plan patrimonial.
00:32:43 C'est un document qu'il faut absolument garder.
00:32:45 Voilà, enregistré, 13h40.
00:32:47 Par contre si vous me permettez Eric, je voudrais ajouter par rapport à cette année,
00:32:50 alors effectivement, moi qui viens régulièrement sur les commémorations,
00:32:55 je suis complètement ébahie du monde qui a fait impressionnant le monde.
00:33:01 Je n'ai jamais vu ça de mémoire, j'en parle avec plein de gens, des commerçants et tout,
00:33:05 j'ai pu discuter avec énormément de gens,
00:33:07 donc il y a beaucoup de néerlandais, il y a des belges,
00:33:09 il y a des ukrainiens qu'on n'a pas vu tout à l'heure,
00:33:11 il y a des canadiens, il y a des anglais, il y a des américains,
00:33:14 il y a énormément de monde de partout,
00:33:16 et j'ai rencontré aussi beaucoup de français qui viennent pour la première fois
00:33:21 et qui sont complètement surpris de l'ampleur de l'événement.
00:33:24 Il y a deux choses qui ressortent, en discutant avec tout le monde,
00:33:28 il y a le fait que c'est le 80e anniversaire et qu'on se dit que ça risque d'être le dernier anniversaire décennal
00:33:34 où on aura encore des survivants, des combattants,
00:33:39 et il y a aussi la situation que le monde vit actuellement, qui est très lourde.
00:33:45 Mais voilà, moi je voulais passer un message, je dis qu'il faut qu'on continue absolument à célébrer,
00:33:52 à commémorer notre liberté,
00:33:55 et il faut qu'on se batte vraiment quotidien sur notre liberté qu'on a aujourd'hui, il ne faut pas qu'on la perde.
00:33:59 Merci chère Catherine, je vous presse parce que je vais faire tourner la parole,
00:34:04 il y a tellement d'appels, à tout de suite.
00:34:07 Jusqu'à 14h30, Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:34:12 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:34:19 Oui, bonjour tout le monde, je suis en train d'écouter votre émission.
00:34:22 On parle, les Américains, les Anglais, mais les Canadiens aussi, ils ont débarqué naturellement,
00:34:28 puisque je suis là aussi, ils ont débarqué partout, et ça on n'en parle jamais.
00:34:33 Et pourtant, on est beaucoup dans ce cas-là, alors vous voyez, vous devriez en parler aussi quand même un peu.
00:34:39 Le barquement c'est bien, mais ça débarquait partout.
00:34:42 Et oui bien sûr, le débarquement, les Canadiens, et souvenez-vous d'ailleurs la stupeur des Canadiens
00:34:48 quand 15, 22 ans plus tard, le général de Gaulle va au Canada et qu'il crie "Vive le Québec libre",
00:34:55 là les autorités canadiennes l'ont très très mal pris,
00:34:59 mais bien sûr, les Canadiens ont été des acteurs très importants de ce 6 juin 1944.
00:35:07 Est-ce que Michel, tiens, qui a fait le 3210, se souvient du 6 juin 1944 ?
00:35:12 Bonjour Michel !
00:35:13 Allô, bonjour.
00:35:15 Vous vous en souvenez, vous, du 6 juin 1944 ?
00:35:18 Bah, moi c'est un témoignage d'un enfant, je vais vous donner.
00:35:22 Oui.
00:35:23 J'ai 85 ans, donc j'ai été funi en 39.
00:35:27 Oui.
00:35:28 Et à l'époque, j'étais réfugié avec ma mère chez mon grand-père à 7 km de la plage, de Kabourg,
00:35:37 et pas loin de Wistriaan.
00:35:40 Oui.
00:35:41 Et j'ai des souvenirs de gosses, mais j'ai des flashs sans arrêt.
00:35:47 Et j'ai vécu mes deux premières années là, à côté d'un camp américain,
00:35:57 parce qu'on nous a envoyé des faits déménagers du Calvados vers l'Eure,
00:36:05 et j'étais près d'un camp américain, j'ai vécu une année avec les Américains dans ce camp-là.
00:36:12 Un gosse de 5-6 ans, je ne vous dis pas.
00:36:15 J'ai des... c'est rabais...
00:36:18 À tout jamais.
00:36:19 C'est-à-dire que vous viviez à proximité du camp, dans une ferme peut-être,
00:36:23 et que vous alliez tout le temps dans le camp, un gosse c'est innocent.
00:36:27 Voilà, exactement.
00:36:28 Donc on vous laissait rentrer, peut-être que même certains soldats jouaient avec vous, parfois.
00:36:32 Oui.
00:36:33 Exactement.
00:36:34 J'ai un sergent de MP qui avait un garçon qui me ressemblait,
00:36:42 Oui.
00:36:43 et j'ai passé des heures et des heures dans la Jeep des MP.
00:36:47 Military Police.
00:36:49 Voilà, Military Police.
00:36:52 Ah oui, vous vous êtes monté... non mais j'imagine l'émerveillement.
00:36:56 Les soldats américains vous faisaient monter dans leur Jeep Willis,
00:37:00 et vous vous promenez comme ça, vous étiez devenu la mascotte, la mascotte du camp, c'est ça ?
00:37:06 Et d'après mon grand-père, paraît-il que je parlais presque, je braguinais l'anglais à l'époque,
00:37:16 alors que maintenant je ne reconnais plus un mot.
00:37:20 C'est des souvenirs d'enfants, mais le jour du débarquement, pour en revenir au 6 juin,
00:37:28 donc on était à 10 km de la plage, de Hoolgat, Uistreham,
00:37:34 et on a été réveillés en pleine nuit par le bombardement des bateaux,
00:37:41 et pendant toute la nuit le ciel était rouge, rouge, rouge, et c'était totalement impossible.
00:37:49 Et 48 heures plus tard, les Allemands nous ont fait déménager, évacuer toute cette zone du Calvados,
00:37:57 dans des charrettes avec des bœufs, on est partis vers l'heure,
00:38:01 on est fini à Arrugles, qui est un village dans l'heure,
00:38:06 et c'est là que j'ai vécu dans ce camp américain.
00:38:09 Donc vous vous souvenez de visages d'uniformes allemands,
00:38:16 et vous vous souvenez aussi de ces uniformes américains ?
00:38:19 Ah bah oui, parce que pendant ma quatrième, troisième, quatrième année surtout,
00:38:25 j'étais réfugié dans une ferme, et il y avait un secrétariat de Rommel qui était là.
00:38:34 Ah oui d'accord.
00:38:35 Donc j'ai vécu un an avec les Allemands, et j'ai vécu un an et demi avec les Américains.
00:38:41 Bon, les Allemands c'était pas des SS, c'était des soldats de la Wehrmacht, de l'armée régulière ?
00:38:48 Non, c'était la Wehrmacht, et ils étaient gentils avec les gosses,
00:38:53 mais on n'avait pas le droit de coucher dans la ferme, on couchait dans la paille.
00:38:58 Oui, oui. Quel témoignage mesdames, messieurs, on vit l'histoire, la petite histoire, et la grande histoire avec vous.
00:39:07 C'est la petite histoire d'un gosse, mais c'est du vécu, monsieur.
00:39:11 Merci à vous Michel, né en 1939, et par conséquent qui se souvient quatre ans, cinq ans, six ans,
00:39:18 et après, puisqu'il a vécu dans l'Eure à côté de ce camp américain, où il était la mascotte de ces soldats américains, de ces GIs qui étaient en France.
00:39:28 Valérie Affel, 3210, bonjour ma chère Valérie.
00:39:32 Oui, bonjour.
00:39:33 Que faites-vous Valérie ?
00:39:35 Alors moi, dans la vie professionnelle, je suis une directrice d'une école, d'une MFR,
00:39:41 donc des jeunes ados, 14, 15, et puis des bételles.
00:39:46 Rapprochez le téléphone, rapprochez le téléphone de votre oreille, je vous entends mal.
00:39:50 Ah bon, vous m'entendez. C'est mieux là ?
00:39:53 Oui, un peu, un peu.
00:39:55 Je suis en... Je vais m'arrêter sur le bord de la route, mais voilà.
00:39:59 Et je témoignais effectivement de cette nécessité, je dirais même obligation que l'on a de commémorer cet événement-là.
00:40:08 On a beau être en Normandie, on s'aperçoit que les jeunes, alors certains connaissaient,
00:40:15 mais on a travaillé nous avec l'équipe enseignante sur la thématique,
00:40:19 et ne serait-ce qu'on a fait une journée sur les plages du débarquement,
00:40:24 nombre de jeunes connaissaient les plages pour y aller l'été, se baigner, sans connaître ce qui s'y était passé.
00:40:30 Ah, c'est énorme. Ouh là là là. Attendez, restez avec nous Valérie, on va régler votre téléphone.
00:40:34 Ce n'est pas bon du tout, on vous entend mal. Juste après, on vous entendra très bien,
00:40:38 mais ce que vous dites commence déjà à m'agacer, parce qu'ils connaissaient les plages pour aller se baigner très bien,
00:40:43 mais sans savoir ce qui s'y était passé, alors ça, pas très bien. A tout de suite.
00:41:00 Oui, bonjour, je voulais vous dire, je suis née le 5 juin 44, donc j'ai annoncé le débarquement. Voilà.
00:41:12 Joyeux anniversaire, on est le 5 juin 1924, chère madame, je vous annonce officiellement que c'est une décennie importante pour vous.
00:41:22 Merci de votre message. Est-ce que nous recevons des messages écrits, j'imagine beaucoup Enzo ?
00:41:28 Oui, tout à fait, beaucoup de réactions à la veille des cérémonies officielles du 80e anniversaire du débarquement.
00:41:33 Emmanuel nous écrit "C'est important parce que sans eux, nous ne pourrions pas vivre libre.
00:41:37 C'est pourquoi cette cérémonie du débarquement est très importante pour les derniers vétérans.
00:41:41 Il ne faut pas oublier cette partie de notre histoire."
00:41:44 Dans quelques minutes, nous changeons drastiquement de sujet. Nous parlerons de la rumeur qui enfle.
00:41:48 Céline Dion viendra-t-elle chanter pour la cérémonie d'ouverture des JO ?
00:41:52 Nos confrères du Canard Enchaîné disent qu'un budget de 2,5 millions d'euros est prévu pour les artistes qui se produiront,
00:41:57 et parmi eux, peut-être Céline Dion. Alors, est-ce que c'est une bonne idée ? On attend les réactions 30/10.
00:42:01 Ah, intéressant ce sujet. On va parler de Céline Dion.
00:42:05 Ça serait un énorme coup si elle venait chanter pour l'ouverture des JO.
00:42:09 Est-ce que c'est une bonne idée ? Tiens, c'est vous qui nous le direz.
00:42:12 30/10. En attendant, je reprends Valérie, qui était avec nous.
00:42:16 Valérie, ça m'a un peu agacé ce que vous avez dit.
00:42:19 Les élèves connaissent dans les écoles au Mahabitch, Utabitch, pour aller se baigner,
00:42:24 mais pas trop pour l'histoire qui s'y est déroulée il y a 80 ans, c'est ça ?
00:42:28 Oui, c'est ça. Alors, il ne faut pas généraliser, ce n'est pas la totalité,
00:42:32 mais sur une classe de 35 jeunes, il y en avait peut-être une petite quinzaine qui connaissait le débarquement,
00:42:39 qui, au-delà d'en avoir entendu parler, y étaient intéressés,
00:42:44 mais une bonne partie, malheureusement, vous allez dire, voilà, pour eux, ça ne parlait pas,
00:42:50 ils n'étaient pas en capacité d'expliquer ce qui avait pu se passer ou autre.
00:42:54 Donc on a voulu mettre ça à l'honneur, et pour autant, il faut savoir quand même qu'ils ont fait
00:42:59 le cimetière de la Cambre d'un cimetière allemand, un cimetière très oppressant quand on le connaît,
00:43:05 le cimetière de Colville, et on a eu des jeunes qui ont été hyper respectueux,
00:43:09 et un silence de cathédrales ensuite dans le but, parce que, voilà,
00:43:14 ils avaient pu percevoir l'ambiance et ils étaient vraiment emprunts de respect.
00:43:20 Donc voilà, c'est bon signe.
00:43:23 - Mais souvent, les jeunes aiment l'histoire quand on la leur raconte,
00:43:29 mais autant faut-il qu'il y ait des enseignants, des profs, des parents, un minimum responsable qui...
00:43:36 - Ouais, des parents !
00:43:38 - Oui, c'est ce que j'expliquais, moi je suis originaire de l'Ardèche,
00:43:44 donc je suis arrivée en Normandie il y a 35 ans de cela, je ne vous cache pas que le débarquement,
00:43:49 oui, dans des livres d'histoire, et encore, c'est quasiment plus évoqué maintenant dans les programmes,
00:43:54 c'est vu rapidement, mais c'est vrai que moi le débarquement, ça ne me parlait pas,
00:44:00 je pense que j'étais dans la même situation que ces jeunes que j'ai actuellement en formation.
00:44:06 - Merci Valérie, c'est important d'avoir une directrice d'école quand on évoque cette date.
00:44:11 Merci beaucoup Valérie.
00:44:13 - Et puis ce besoin, c'est vrai que cette année c'est le 80ème, les vétérans sont encore là par chance,
00:44:20 j'ai mon fils, moi, qui fait de la commémoration, qui a pris une semaine de vacances pour aller faire des reconstitutions de camp,
00:44:28 et alors il le vit, mais à 300%, mais dans 10 ans il n'y aura sûrement plus de vétérans,
00:44:36 pour autant il faudra continuer à le commémorer, il n'y a que comme ça qu'on pourra le rendre hommage.
00:44:41 - Merci Valérie, merci, à vous, je boucle avec Thierry, j'ai commencé l'émission avec Thierry,
00:44:47 alors le pauvre Thierry, j'ai surtout interviewé son fils Ilian, 11 ans,
00:44:51 qui connaît mieux le débarquement que nous tous, il est impressionnant votre fils Thierry.
00:44:55 - Oui, c'est intéressant d'avoir entendu tous ces intervenants, et puis je rebondis sur ce qui a été dit dernièrement,
00:45:00 oui, nous en tant que parents, on se doit de leur transmettre ça, parce que dans 10 ans il n'y aura plus de vétérans,
00:45:07 il n'y aura plus nos grands-parents, vos grands-parents, et ils n'auront pas leurs arrières-grands-parents,
00:45:11 donc si nous, parents actuels, on ne leur transmet pas ce qui s'est passé, comment voulez-vous que ça perdure dans le temps ?
00:45:17 Il faut que nous, parents, ce n'est pas l'enseignement, c'est nous, parents, qui devons transmettre l'histoire de notre pays,
00:45:22 et surtout la plus récente, avec des mots choisis, à nos enfants suivant leur âge, dès le plus jeune âge,
00:45:26 il faut leur expliquer ce qui s'est passé, parce qu'ils ne connaîtront pas leurs grands-parents et leurs arrières-grands-parents,
00:45:30 donc c'est à nous, parents, de transmettre ceci.
00:45:33 - Merci beaucoup, je tiens à vous dire que cette journée historique, merci à vous Thierry, sera à vivre sur RTL,
00:45:43 journée spéciale sur votre antenne des RTL matin, avec, écoutez bien, Amandine Bégaud,
00:45:49 en direct du musée du débarquement à Utabitch, première Utabitch, des cinq plages de Normandie,
00:45:56 à avoir vu les alliés débarquer, donc RTL est sur le coup, mesdames, messieurs,
00:46:01 et je remercie vraiment à tous, et merci aussi à Philippe, tout à l'heure, qui a été notre auditeur,
00:46:06 qui a joué l'envoyé spécial, qui a été fabuleux, qui nous a décrit la situation, avec une chose à retenir,
00:46:11 un monde incroyable, tel qu'il n'y en a probablement jamais eu dans l'histoire des commémorations du 6 juin 1944.
00:46:19 Un monde incroyable, et des couleurs, des images, des vieilles Jeeps, bien évidemment, beaucoup de visuels, voilà.
00:46:26 Merci les amis, et bonjour Jean-Alphonse Richard. - Bonjour Éric Brunet.
00:46:30 - Que se passe-t-il à 14h30 dans l'heure du crime ?
00:46:33 - Eh bien écoutez, mon cher Éric, vous connaissez évidemment le scandale Monica Lewinsky-Bill Clinton.
00:46:38 - Bien sûr. - Eh bien, un peu après, en 2001, une autre affaire a éclaté, l'affaire Chandra Levy.
00:46:43 24 ans, elle était stagiaire à Washington, dans l'administration.
00:46:47 Elle a eu une liaison avec un politicien démocrate qui était très en vue à l'époque,
00:46:52 il s'appelle toujours d'ailleurs Gary Condit.
00:46:55 On lui prédisait à l'époque, à cet homme, un destin présidentiel,
00:46:58 et effectivement, il rêvait à la Maison Blanche, c'était un des poulains du parti démocrate.
00:47:02 Sauf qu'ici, Chandra Levy, elle va disparaître,
00:47:05 elle va retrouver son corps un an et demi plus tard, dans un parc de Washington.
00:47:09 Alors est-ce que cette liaison gênait le parlementaire qui était marié,
00:47:14 et qui craignait peut-être le scandale, ou bien est-ce que la jeune femme a fait une mauvaise rencontre ?
00:47:18 C'est l'affaire Chandra Levy, la disparue du Capitole,
00:47:22 toute notre enquête dans l'heure du crime, 14h30.
00:47:25 - Merci, dans un instant, Céline Dion, chantera-t-elle,
00:47:29 pour l'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, dans quelques semaines.
00:47:33 A tout de suite.
00:47:35 - Politique, sport, culture, l'actualité complète, en un clic sur rtl.fr.
00:47:40 - Autant vous dire la vérité, on est un peu en retard, il est 14h02.
00:47:48 - Et voici le rappel des titres, tout de suite avec vous, Lisa Marie Marques à la une,
00:47:57 des enfants à vélo percutés par une voiture à la Rochelle, c'était ce matin.
00:48:02 - Le accident a eu lieu en centre-ville, à un carrefour,
00:48:05 trois enfants sont gravement blessés, l'un d'eux a dû être héliporté vers Poitiers.
00:48:10 La conductrice de la voiture qui a heurté les enfants est une femme âgée de 83 ans,
00:48:14 elle a été brièvement placée en garde à vue, mais celle-ci a rapidement été levée,
00:48:19 car jugée incompatible avec son état de santé.
00:48:22 - Voilà, et on en parlait avec nos auditeurs, 80 ans après,
00:48:25 la France commence à célébrer les héros du débarquement
00:48:28 avec une influence record, incroyable, jamais vue sur les plages du débarquement
00:48:33 et dans toute la région normande.
00:48:35 - Oui, et avant de rendre hommage aux héros du D-Day,
00:48:37 ce sont les martyrs français qui sont à l'honneur aujourd'hui.
00:48:40 Emmanuel Macron se rend cet après-midi à Saint-Lô pour un hommage aux martyrs civils,
00:48:45 puis à la prison de Caen où plus de 70 résistants détenus furent exécutés le 6 juin 1944.
00:48:51 - Du football maintenant, dernière ligne droite pour les Bleus avant l'Euro.
00:48:55 Et ce soir, avant-dernier match de préparation face au Luxembourg,
00:48:58 les hommes de Didier Deschamps ont pris le train pour se rendre à Metz
00:49:02 où se jouera la rencontre à guichets fermés, coup d'envoi à 21h.
00:49:06 - Et puis un point sur la météo. - Oui, j'ai des bonnes nouvelles en plus.
00:49:09 Demain jeudi, le temps sera de nouveau ensoleillé sur toute la France
00:49:12 avec quelques passages nuageux inoffensifs.
00:49:15 Les températures demain matin, 6 à 10 degrés dans la moitié nord,
00:49:19 12 à 17 degrés prévus dans la moitié sud.
00:49:23 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:49:28 - Des nouvelles du Répondeur ?
00:49:30 - Le Répondeur RTL en mode coup de gueule aujourd'hui, Eric.
00:49:33 D'abord, un message de Jean-Luc qui nous a écoutés hier
00:49:36 et il n'a pas apprécié les propos de Colette,
00:49:39 Colette qui réagissait au sujet de l'omniprésence d'Emmanuel Macron
00:49:43 et de Gabriel Attal dans la campagne des élections européennes.
00:49:46 - Vous avez le bonjour d'un idiot, oui, un idiot, je vous dis bien un idiot,
00:49:50 puisque hier, vous avez reçu une dame pendant presque toutes les missions
00:49:55 qui soutenait le président de la République,
00:49:57 ce que je conçois complètement, et elle est loin d'être idiote,
00:50:00 par contre, tu ne t'es pas gêné au moment de raccrocher
00:50:03 en disant que les gens qui n'étaient pas comme eux étaient des idiots.
00:50:07 J'espère que vous nous ferez un démenti
00:50:09 et que vous direz que les gens qui ne votent pas pour le président de la République,
00:50:12 qui votent de gauche, de droite, écolos, en fils de n'importe quoi,
00:50:15 ne sont pas plus idiots que les autres.
00:50:17 Je vous remercie et je vous souhaite une bonne journée.
00:50:20 - Démenti, accordé.
00:50:22 Toutes les paroles sont libres ici, en condition qu'elles soient dans la légalité.
00:50:27 Et vous avez bien raison de le dire, je suis tout à fait d'accord,
00:50:30 mais je pense que c'était une tournure de la part de Colette, dans le débat.
00:50:35 Voilà, un petit débordement.
00:50:37 - Autre coup de gueule, celui de Kevin,
00:50:39 sur l'interview d'Emmanuel Macron demain soir sur TF1 et France 2.
00:50:43 - Je pense que ce n'est pas sa place au président de la République,
00:50:46 malgré qu'il est pro-européen.
00:50:48 Je pense qu'il serait mieux de s'occuper des problèmes de la France
00:50:51 et ce qui se passe en France au niveau du pouvoir d'achat
00:50:53 et de certaines grandes causes nationales qu'on a tous besoin.
00:50:56 Ce serait bien qu'il se remette un peu à sa place
00:50:59 et que son premier ministre aussi arrête de dépenser à tous et envenus,
00:51:03 parce que je trouve ça un peu lamentable.
00:51:05 Voilà, bonne journée.
00:51:07 - Et vous continuez à nous laisser des messages sur le répondeur au 3210
00:51:10 et sur l'application RTL.
00:51:12 - Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:51:16 - Chez moi, le forêt se balance et le toit gratte le ciel.
00:51:20 Mais on dépense en violence et les mers sont les murs.
00:51:24 - Steven Bellery vient d'entrer dans le studio sur du Céline Dion.
00:51:28 Si maintenant le service culture d'RTL s'en mêle,
00:51:32 ça veut dire qu'il y a une affaire.
00:51:34 Vous avez vu, il y a un article dans le Canard Enchaîné,
00:51:37 pour le titre "Pour les Jeux Olympiques, Macron s'offre des top vedettes".
00:51:40 Il a choisi deux stars pour la cérémonie d'ouverture.
00:51:43 Céline Dion est citée, montant des cachets pour le contribuable 2,7 millions d'euros, dit-on.
00:51:49 Alors, c'est des rumeurs, hein ?
00:51:51 C'est des rumeurs, Steven Bellery, mais est-ce que c'est des rumeurs un peu solides ?
00:51:55 - Disons qu'il y a un faisceau d'indices qui, depuis un mois et demi,
00:51:59 me laisse penser que c'est probable.
00:52:01 Je l'avais déjà dit ici même d'ailleurs.
00:52:03 Il y a cette petite phrase qui peut paraître un peu anodine
00:52:06 dans l'interview de Céline Dion à Vogue France,
00:52:08 le magazine pour lequel elle a posé dans des tenues de designer français,
00:52:12 fin avril.
00:52:13 Cette petite phrase, c'était "Mon but est de revoir la Tour Eiffel".
00:52:17 On sait que Céline Dion se bat contre la maladie, le syndrome de la personne raide,
00:52:21 qui l'empêche, qui l'a éloignée de la scène depuis quatre ans maintenant.
00:52:24 Elle est en meilleure forme ces dernières semaines.
00:52:27 - Ça va un peu mieux.
00:52:28 - On l'a vue au Grammy Awards, monter sur scène, c'était son retour médiatique.
00:52:31 On l'a revue sortir plusieurs fois, des matchs de hockey.
00:52:33 Elle est allée voir les Rolling Stones à Las Vegas.
00:52:35 On l'a vue avec Mick Jagger en coulisses de ce concert.
00:52:38 Et il y a aussi ce documentaire événement qui sort le 25 juin sur Amazon Prime,
00:52:43 "Je suis Céline Dion", dans lequel elle raconte tout son combat contre la maladie.
00:52:46 Il se murmure qu'elle reviendrait sur scène à Las Vegas cet automne.
00:52:50 Vous voyez que les choses s'enchaînent et qu'on pourrait penser que tout cela
00:52:54 est peut-être dans une stratégie de retour dans la lumière.
00:52:57 Quoi de mieux que la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques pour Céline Dion ?
00:53:00 C'est la plus grosse audience télévisuelle.
00:53:03 On parle de 3 milliards de téléspectateurs.
00:53:05 Elle les mérite.
00:53:06 C'est l'une des plus grandes stars de la planète.
00:53:08 Ce serait formidable dans l'histoire, dans le storytelling,
00:53:11 qu'elle revienne sur scène, qu'elle rechante pour la première fois depuis des années
00:53:15 devant des milliards de téléspectateurs.
00:53:18 Il ne faut pas oublier que oui, elle est québécoise.
00:53:20 Mais ça reste Céline Dion l'une des meilleures ambassadrices de la langue française dans le monde.
00:53:23 Elle n'a jamais cessé de chanter en français.
00:53:25 C'est toujours elle.
00:53:27 La chanson qu'on entend, c'est une chanson de Goldman.
00:53:29 Mais l'album 2 que Goldman lui a fait, c'est l'album francophone le plus vendu de tous les temps.
00:53:33 Elle a quand même à son actif quelques petits records comme ça.
00:53:36 Elle a tout à fait sa place à la cérémonie d'ouverture des JO.
00:53:38 Merci Stéphane Bellery.
00:53:40 Je m'attendais à un Stéphane qui m'aurait dit "ah non, c'est une rumeur, faites attention".
00:53:45 C'est une rumeur, il n'y a pas d'information.
00:53:47 2 millions 700 mille euros, une Céline Dion, elle peut très bien prendre 2 millions d'euros.
00:53:52 Ce n'est pas un cachet extravagant aujourd'hui dans le show business.
00:53:54 Donc ça peut être une part du cachet pour elle.
00:53:56 Mais il faudrait qu'elle fasse un peu plus d'un titre quand même.
00:53:58 Merci, merci à vous Stéphane.
00:54:01 Mesdames, Messieurs, vous m'appelez au 3210 et tout de suite je commence avec Isabelle.
00:54:04 Bonjour Isabelle.
00:54:05 Bonjour Éric, vous allez bien ?
00:54:07 Très bien et vous ?
00:54:08 Très bien, on s'est déjà parlé il n'y a pas très longtemps.
00:54:11 C'était le jour de la cérémonie d'arrivée de la flamme à Marseille.
00:54:15 Ah tout à fait, je me souviens de vous.
00:54:17 Je vous ai dit que j'étais sur la plage du Cap d'Agde.
00:54:20 Je me souviens de vous.
00:54:22 Bon, Isabelle, Dion quand même, Céline Dion, ça a de l'allure.
00:54:27 Ah oui, ça a de l'allure, je confirme.
00:54:30 Et tout ce que Stephen Bellery vient de dire, c'était un peu ce que j'avais envie de dire.
00:54:34 Moi aussi j'avais un petit peu dans le nez avec la phrase dans le Vogue
00:54:37 et puis le fait que le documentaire sorte le 25 juin sur Amazon Prime.
00:54:42 Je me suis dit qu'elle va bientôt revenir d'une façon ou d'une autre.
00:54:46 Et la petite phrase dans l'interview, la fameuse interview qu'elle a donnée dans Vogue,
00:54:50 "J'ai envie de revoir la tour Eiffel", ça vous a fait tilt vous aussi ?
00:54:53 Ah moi ça m'a fait tilt.
00:54:54 Je me suis dit, elle donne une interview.
00:54:56 Alors bon, ça pouvait aussi être parce qu'elle donnait une interview dans un journal français bien sûr.
00:55:03 Mais je me suis dit, il y a un petit signe et il y a bientôt les Jeux Olympiques.
00:55:07 J'y avais pensé en me disant, bon, secrètement c'était ce que j'espérais.
00:55:10 Maintenant est-ce que c'est vrai ? Je n'en sais rien évidemment.
00:55:13 Vous êtes fan vous ?
00:55:14 Ah oui, moi je suis hyper fan. Je l'ai vue en concert aux Etats-Unis, je l'ai vue en France, je l'ai vue en Belgique.
00:55:19 Oui, bien sûr, je suis une grande fan.
00:55:22 Mais il faut avouer que fan ou non, honnêtement Céline Dion, elle a déjà chanté aux Jeux Olympiques à Atlanta,
00:55:28 à la cérémonie d'ouverture.
00:55:30 Ah non, ce n'était pas cette chanson-là par contre.
00:55:33 Ce n'était pas cette chanson-là.
00:55:34 Paf ! Dans les dents pour Damien le réalisateur, que vous venez d'envoyer en retraite anticipée.
00:55:39 Salut Damien, au revoir. Ce n'était pas cette chanson-là. Terminé.
00:55:42 Non, c'était "The Power of the Dream" qu'elle a chantée en 96 à Atlanta.
00:55:46 D'accord.
00:55:47 Mais évidemment, une star internationale comme Céline Dion, comme Steven le disait,
00:55:53 avec une visibilité immense, planétaire.
00:55:56 Forcément, quelle belle idée en tout cas.
00:56:00 Ce qui ne veut pas dire d'ailleurs, je tiens à le dire pour les fans d'Aya Nakamura,
00:56:04 ça ne veut pas dire que si Céline Dion chante, Aya Nakamura ne chante pas.
00:56:08 On ne sait pas trop, il y a plein de mystères.
00:56:10 On ne sait pas d'ailleurs si Aya Nakamura, ça a été validé.
00:56:12 Mais peu importe, il peut y avoir des événements avec plusieurs artistes, bien évidemment,
00:56:17 qui conjuguent leur talent pour cette ouverture des Jeux Olympiques de Paris.
00:56:21 A tout de suite.
00:56:23 13h-14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:56:29 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:56:34 Eric Brunet.
00:56:36 Céline Dion qui pourrait chanter pour l'ouverture des Jeux Olympiques,
00:56:51 c'est une rumeur, mais c'est une rumeur qui est reprise,
00:56:56 consolidée par les journalistes du Canard Enchaîné,
00:56:59 par un certain nombre de personnes qui connaissent un peu le monde du showbiz
00:57:04 et qui trouvent qu'il y a beaucoup d'éléments qui convergent pour étayer cette rumeur.
00:57:09 Sophie, FL3210. Ma chère Sophie, bonjour.
00:57:13 Bonjour Eric. Je vais dire à peu près les mêmes choses que l'auditeuse précédente.
00:57:21 Effectivement, elle vend beaucoup de 10, je pense un peu plus que Aya.
00:57:26 Mais je n'ai pas envie de comparer les deux parce que comparaison n'est pas raison.
00:57:30 Je suis plus proche de la sensibilité de Céline Dion que de celle d'Aya,
00:57:36 dont on a entendu peut-être une histoire aussi de génération.
00:57:39 Alors je voudrais bien savoir qui va être le deuxième.
00:57:43 Le deuxième puisque le Canard suggère deux artistes.
00:57:47 Oui, il dit qu'il y a deux artistes.
00:57:49 Voilà. Alors pour revenir à Céline Dion,
00:57:53 elle ne craint pas dire et déclarer son amour pour la France.
00:57:58 À chaque fois, elle a profité du talent de nos artistes, de Goldman, etc.
00:58:03 Donc c'est vrai que moi ça me fait plaisir cette nomination.
00:58:07 Moi j'ai toujours considéré que les Québécois n'étaient pas nos cousins mais nos frères.
00:58:12 Il ne faut pas oublier que les Québécois, c'est des Bretons, des Normands, des Basques,
00:58:17 des gens du Poitou, Charente, etc. qui sont partis.
00:58:20 Ce ne sont pas des cousins qui sont devenus francophones.
00:58:22 Ils sont partis de France.
00:58:23 Ce sont des Français qui sont partis il y a quelques siècles.
00:58:25 Donc moi je me sens tellement proche.
00:58:27 Et eux se sentent tellement "français".
00:58:30 Ah oui, on les aime, ils nous aiment.
00:58:33 Donc oui, moi je trouvais que c'était une bonne nouvelle
00:58:36 sans critiquer l'autre choix qui n'est pas du tout de ma sensibilité.
00:58:41 Mais je ne suis pas certain que dans une cérémonie on ne puisse pas avoir plusieurs artistes.
00:58:48 Tout est possible.
00:58:51 Et même peut-être de les voir ensemble.
00:58:56 On fait nos choix.
00:58:58 Moi je suis plus proche d'elle que d'Aya,
00:59:01 qui n'est pas toujours très tendre avec la France.
00:59:04 Mais bon, je ne vais pas faire de politique là-dedans.
00:59:06 En tous les cas pour moi c'est une bonne nouvelle, même si ça n'est qu'une rumeur.
00:59:10 Bien, à suivre et à étayer pour l'instant, pas de preuve mesdames et messieurs.
00:59:15 Céline Dion qui chanterait pour les JO.
00:59:17 Baptiste a fait le 3210 également.
00:59:19 Bonjour mon cher Baptiste.
00:59:20 Oui, bonjour Eric.
00:59:22 Bonjour, je vous écoute.
00:59:24 Bon écoutez, moi j'adore Céline Dion.
00:59:27 Mais je veux être très objectif.
00:59:29 La raison pour laquelle je ne voulais pas que ce soit Yanaka Mora,
00:59:32 c'est parce qu'il n'y a pas assez de français dans ses chansons,
00:59:34 qu'il y a trop de mots qui sont incompréhensibles, même par des gens français.
00:59:37 Donc à l'étranger, n'en parlons pas.
00:59:39 Et Céline Dion n'est pas française.
00:59:42 Elle n'est pas française.
00:59:43 Pourquoi on ne peut pas trouver quelqu'un qui parle que français et est français ?
00:59:49 Regardez Baptiste, si vous allez par là, Johnny Hallyday n'est pas français, il est belge.
00:59:54 Jacques Brel n'est pas français, il est belge.
00:59:57 Alors moi je vous dis, c'est la chanson française,
01:00:00 elle est incarnée par Jacques Brel, elle est incarnée par Johnny Hallyday,
01:00:04 elle est incarnée par Céline Dion Baptiste.
01:00:06 - Ils ont passé leur vie en France !
01:00:09 - Ah oui, peut-être, oui.
01:00:10 - Ils ont passé leur vie en France, Céline Dion, elle passe sa vie à Vegas et autre part en France.
01:00:14 - Vous voulez qui alors Baptiste ?
01:00:15 On va envoyer un mail à Emmanuel Macron,
01:00:17 emmanuelmacron.@yahoo.fr
01:00:21 On lui demande qui alors Baptiste ?
01:00:23 - N'importe qui !
01:00:24 - Mais qui ?
01:00:25 - Qui parle français, qui est français, qui a une belle histoire.
01:00:27 Je ne sais pas, par exemple, quelqu'un comme Soprano,
01:00:29 quelqu'un comme Pascal Obispo,
01:00:31 quelqu'un comme n'importe qui,
01:00:32 mais il faut regarder qu'il ait une histoire qui soit clean,
01:00:35 qui parle français, qui soit français,
01:00:37 et plus, là j'aimerais vraiment réagir sur quelque chose,
01:00:39 c'est vous qui me l'avez appris tout à l'heure,
01:00:41 c'est sur le cachet.
01:00:42 Moi je différencie énormément l'argent public de l'argent privé.
01:00:45 La personne qui va chanter, elle va chanter pour les Jeux Olympiques de France,
01:00:49 en France, devant le monde entier.
01:00:51 Ça lui fait une publicité de malade !
01:00:54 Une publicité de malade !
01:00:55 - Est-ce que Céline Dion a besoin de cette pub ?
01:00:58 Est-ce que c'est elle qui va servir les JO ou les JO qui vont la servir ?
01:01:01 Je ne sais pas,
01:01:02 mais attendez, j'imagine qu'elle se déplace avec tous ses musiciens,
01:01:05 son avion, ses trucs, etc.
01:01:06 Ça lui coûte de l'argent quand même, Céline Dion !
01:01:09 - Et donc je voulais dire,
01:01:10 et bien sûr, et donc je voulais dire,
01:01:11 il faut rester objectif,
01:01:12 qu'on paye le voyage, qu'on paye vraiment,
01:01:14 pour qu'il n'y ait pas de perte d'argent, je comprends,
01:01:16 le voyage, l'hôtel, etc.
01:01:18 - En note de frais.
01:01:19 - Mais par contre, qu'on puisse gagner de l'argent,
01:01:20 exactement, exactement, en note de frais,
01:01:22 mais qu'on puisse faire un bénéfice,
01:01:24 gagner de l'argent sur ça,
01:01:25 alors que c'est vraiment exceptionnel de pouvoir participer à ça,
01:01:28 à ce show-là, devant le monde entier,
01:01:31 tout seul, à ce moment-là,
01:01:32 et que ce soit au frais du contribuable,
01:01:35 pour des mecs, parce que,
01:01:36 je vais faire une comparaison, voilà, c'est moyen,
01:01:38 mais je suis désolé,
01:01:39 qu'est-ce qu'on fait avec l'argent ?
01:01:40 Quand c'est pas l'Ukraine, c'est Céline Dion,
01:01:42 quand c'est pas Céline Dion, c'est autre chose,
01:01:43 on ne fait que claquer, claquer, claquer,
01:01:46 avec l'argent des gens,
01:01:48 - 3 000 milliards de dettes.
01:01:50 Merci mon cher Baptiste,
01:01:51 c'est pas faux,
01:01:52 3 000 milliards de dettes, quand même,
01:01:54 mesdames, messieurs, c'est vous qui payez,
01:01:55 c'est nous qui payons,
01:01:56 c'est le contribuable.
01:01:57 Merci Baptiste, merci Isabelle,
01:01:59 merci à tous.
01:02:00 Nouvelle à confirmer,
01:02:01 pour l'instant, ça n'est qu'une rumeur,
01:02:02 mais nous souhaitions vous en parler avec Lisa Marie.
01:02:04 Voilà, Lisa Marie, bonjour,
01:02:06 bonjour, vous allez bien ma chère Lisa ?
01:02:07 - Bah oui, j'étais ravie d'entendre Céline Dion,
01:02:09 moi j'adore, hein !
01:02:10 - Oui, vous adorez Céline Dion.
01:02:11 - Team Céline Dion.
01:02:12 - On verra, on verra si ça se confirme.
01:02:13 L'auditrice ou l'éditeur du bout du monde ?
01:02:15 - Mais c'est une auditrice du bout du monde,
01:02:17 aujourd'hui, où habite-t-elle ?
01:02:18 Indice au nord.
01:02:20 - Oh !
01:02:21 - Il est facile cet indice aujourd'hui, hein !
01:02:23 Si vous avez trouvé la destination de notre auditrice du bout du monde,
01:02:26 vous nous envoyez tout de suite un message
01:02:28 sur l'application RTL pour tenter de remporter
01:02:31 un guide du routard.
01:02:32 - 13h, 14h30.
01:02:37 - Les auditeurs ont la parole.
01:02:39 - Avec Eric Brunet sur RTL.
01:02:41 - Les auditeurs ont la parole.
01:02:42 - Avec Eric Brunet sur RTL.
01:02:44 - Les auditeurs ont la parole.
01:02:45 - Les auditeurs ont la parole.
01:02:46 - Les auditeurs ont la parole.
01:02:47 - Les auditeurs ont la parole.
01:02:48 - Avec Eric Brunet sur RTL.
01:02:50 - Les auditeurs ont la parole.
01:02:52 - Avec Eric Brunet sur RTL.
01:02:54 - Allez, on va voir Enzo au standard.
01:02:56 Où se trouve l'auditeur du bout du monde ?
01:02:59 - Alors, l'auditrice du bout du monde se trouve à Miami.
01:03:01 C'est Anne Gaël et c'est Kevin de Guy Pavas,
01:03:03 à côté de Brest, qui remporte le guide du routard.
01:03:06 - Merci, c'est parti ! Miami !
01:03:07 - Bonjour Anne Gaël !
01:03:13 - Bonjour ! Bonjour à toute l'équipe,
01:03:15 bonjour à tous les auditeurs.
01:03:17 - Good morning, c'est le matin, Anne Gaël, chez vous.
01:03:19 - Good morning !
01:03:20 Oui, oui, oui, il est 8h20 exactement du matin.
01:03:24 Oui, je viens de déposer ma fille à l'école.
01:03:25 - Décrivez-nous ce que vous voyez autour de vous.
01:03:28 - Alors écoutez, j'avoue que j'ai beaucoup de chance,
01:03:31 parce que j'habite dans une maison au bord de la baie.
01:03:34 On a un paysage assez magique avec la baie, la mer,
01:03:41 et puis les palmiers, pas mal de cactus aussi,
01:03:45 enfin un peu une forêt tropicale au bord de la mer.
01:03:48 - D'accord, vous êtes tournée vers l'océan ou vers Miami ?
01:03:52 Vous voyez des buildings ?
01:03:55 - Non, je ne vois pas trop les buildings.
01:03:57 En fait, il y a beaucoup de petites îles différentes,
01:04:02 et nous, on est sur une île qui s'appelle Cadiz Cane,
01:04:05 qui est au sud de Miami.
01:04:07 Là où je suis, je suis sur la baie,
01:04:09 je ne vois pas les buildings, les skyscrapers de Miami Beach,
01:04:14 mais je ne suis pas très loin.
01:04:16 - Vous êtes originaire de quel endroit en France, Anne Gaël ?
01:04:19 - Je suis de Normandie, d'Outville, Saint-Valéry-en-Caux,
01:04:24 que j'embrasse à la chaleureuse fois.
01:04:27 - Attendez, vous savez que le président des Etats-Unis
01:04:29 est en Normandie en ce moment ?
01:04:31 - Oui, évidemment, on suit ça aussi de près,
01:04:34 ici, ils en parlent aussi à l'école, justement, de cet anniversaire.
01:04:37 Et c'est un moment aussi important pour les Américains.
01:04:40 - Attendez, voilà, ça c'est très important.
01:04:42 Préciser, développer.
01:04:44 On parle vraiment dans les médias, la télévision, à l'école,
01:04:47 du 80e anniversaire du débarquement en Normandie ?
01:04:51 - Oui, on en parle à l'école.
01:04:53 En ce moment, c'est la fin de l'école,
01:04:55 ils sont sur les derniers jours,
01:04:57 donc les enfants ne sont plus très concentrés
01:04:59 sur ce qu'on leur explique à l'école,
01:05:01 mais oui, ils en ont parlé.
01:05:03 Et puis dans les médias, oui, évidemment, ils en parlent,
01:05:05 parce que c'est quand même un moment important
01:05:07 de la part des Américains.
01:05:10 Et voilà, c'est un souvenir,
01:05:13 c'est quelque chose qu'on ne peut pas oublier, en fait.
01:05:16 - Et Anne-Gaëlle, est-ce que la vie coûte cher à Miami ?
01:05:19 - Alors oui, je dois dire que la vie coûte assez cher à Miami.
01:05:23 Si, par exemple, vous avez envie d'une bonne baguette,
01:05:27 comme bon Français,
01:05:29 il va falloir payer à peu près 3, voire 3,50 $.
01:05:33 - Ça fait combien en euros, ça ?
01:05:35 - Ça fait à peu près pareil,
01:05:37 j'irais 3 $.
01:05:39 - Ah oui ? 3 euros la baguette ?
01:05:41 - Oui, c'est pas...
01:05:43 - Et un café ?
01:05:45 - Un petit café au comptoir, c'est pareil,
01:05:47 c'est 3 $ sans sucre, sans lait, sans rien du tout.
01:05:50 Donc si vous voulez rajouter du lait, comme ici,
01:05:54 parce qu'on a une forte communauté latino,
01:05:56 donc ils appellent ça "le cortadito",
01:05:58 donc avec un petit peu de lait, beaucoup de sucre,
01:06:01 là, il faut compter 4,50 $ à peu près.
01:06:03 - D'accord.
01:06:05 - Qu'est-ce que vous faites à Miami ?
01:06:07 - Alors écoutez, moi j'ai suivi mon mari,
01:06:09 qui est venu ici,
01:06:11 on a déménagé il y a 13 ans pour son travail,
01:06:14 avec nos deux filles.
01:06:16 Donc avant, j'étais attachée de presse
01:06:18 dans la gastronomie en France,
01:06:20 ici j'ai arrêté de travailler,
01:06:22 parce que je devais avoir un permis de travail.
01:06:24 Et donc je me suis concentrée sur du bénévolat
01:06:27 pour les associations françaises,
01:06:30 pour rester connectée avec mon pays,
01:06:32 donc j'aide particulièrement une association
01:06:35 qui s'appelle la FIPA,
01:06:37 et qui est une association qui soutient le programme français
01:06:40 dans cinq écoles publiques, ici à Miami,
01:06:42 où en fait les élèves suivent le programme français
01:06:45 comme s'ils étaient en France,
01:06:47 et en même temps ils suivent le programme américain.
01:06:49 Donc j'ai beaucoup de bénévolat auprès des écoles.
01:06:51 - Des élèves français, justement, de Miami,
01:06:53 ou des élèves américains ?
01:06:55 - Alors il y a les deux,
01:06:57 c'est ça qui est hyper intéressant,
01:06:59 c'est qu'il y a à peu près 1 200 d'élèves
01:07:01 qui sont inscrits dans ce programme,
01:07:03 et on a beaucoup de Français quand même,
01:07:05 des expatriés qui viennent ici
01:07:07 et qui veulent retrouver le programme français
01:07:10 pour leurs enfants.
01:07:12 Mais on a aussi des jeunes Américains,
01:07:14 même des Cubains, des Vénézuéliens,
01:07:16 qui vont essayer,
01:07:19 et c'est très intéressant,
01:07:21 et ça fait partie de Miami,
01:07:24 c'est ce qu'on aime aussi,
01:07:26 cette culture différente,
01:07:28 tous les pays qui nous entourent d'Amérique latine.
01:07:31 - Un vrai melting pot, à Miami.
01:07:33 - C'est très intéressant.
01:07:35 - Et les Jeux Olympiques, Anne Gaël ?
01:07:37 - Ah oui, les Jeux Olympiques,
01:07:39 oui en fait, j'ai toujours voulu
01:07:41 être bénévole pour les Jeux Olympiques,
01:07:44 et quand on a perdu contre Londres,
01:07:47 j'ai pas pu, évidemment,
01:07:49 faire l'application,
01:07:51 m'inscrire, mais cette année,
01:07:53 quand on a eu les Jeux Olympiques de Paris,
01:07:55 je me suis dit "je le fais",
01:07:57 et donc avec ma fille de 20 ans,
01:07:59 on s'est inscrite pour être bénévole,
01:08:01 et on a été sélectionnés,
01:08:03 on a été retenus,
01:08:05 donc on est très très contentes,
01:08:07 parce que c'est aussi pour nous
01:08:09 une façon de rester connectés avec la France.
01:08:11 - Vous serez en France,
01:08:13 vous serez à Paris pour les Jeux.
01:08:15 - Elle va rentrer de Miami,
01:08:17 pour être bénévole avec sa fille,
01:08:19 c'est extraordinaire.
01:08:21 Anne Gaël de Miami, en Floride,
01:08:23 la France lui manque un petit peu,
01:08:25 pour faire la bénévole,
01:08:27 c'est pas tout à fait des vacances,
01:08:29 mais elle va bosser.
01:08:31 - On lui souhaite une bonne journée.
01:08:33 - Bonne journée, car il est très tôt ce matin à Miami.
01:08:35 Bonjour Jean-Alphonse Richard.
01:08:37 - Bonjour Eric.
01:08:39 - De quoi parlons-nous ?
01:08:41 - Aujourd'hui, c'est l'affaire Chandra Lévy,
01:08:43 la stagiaire génétale parlementaire,
01:08:45 à Washington, et c'est tout de suite,
01:08:47 l'heure du crime.
01:08:49 - Merci, nous vous écoutons.