Elections Européennes 2024 : réact du grand débat (partie 2/2)

Elthib

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00:00:00avec un tirage au sort qui a désigné François Asselineau pour députer, donc une image de campagne.

00:00:05Alors il s'agit de l'image de mon dernier meeting à Paris où j'ai réuni pratiquement un millier de personnes

00:00:10et au même moment 61 000 personnes sur les réseaux sociaux pour écouter.

00:00:13Alors pourquoi j'ai choisi cette image ? Pour deux choses.

00:00:15La première c'est parce que les Français ne sont pas au courant

00:00:17que nous faisons des salles pleines à travers toute la France,

00:00:19qu'à Lyon j'ai fait deux fois plus de monde que madame Ayer et que monsieur Attal.

00:00:23Donc tout ceci est tenu, les Français n'en sont pas au courant.

00:00:25Oui François tu n'auras pas beaucoup de pourcentage, on va pas se mentir.

00:00:29Tu n'es pas favori François.

00:00:59La première ou la troisième, il faut savoir.

00:01:03Oh un petit chat !

00:01:25Oh mignou !

00:01:29Moi je vais voter le parti animaliste, c'est officiel.

00:01:59Tous les sondages montrent qu'à plus de 80% les gens sont sensibles à la question animale.

00:02:03Donc nous portons de façon transpartisane cette cause

00:02:05pour tous les Françaises et les Français qui sont attachés à défendre les animaux.

00:02:08Et nous y reviendrons ce soir. Jean Lassalle, une photo de campagne ?

00:02:11Vous avez choisi une photo de campagne ?

00:02:13Oui, je ne sais pas si c'est moi qui l'ai choisi.

00:02:16Non, vous n'avez pas imposé.

00:02:18Je ne sais pas si c'est moi qui l'ai choisi.

00:02:20C'est l'image de nos campagnes, même de nos montagnes,

00:02:23dont on a très peu parlé au cours de cette campagne.

00:02:27Pourtant, c'est un véritable enjeu.

00:02:29Il y a eu de l'eau sur la montagne.

00:02:31Donc on ne parle qu'un seul mot.

00:02:33Ça devait faciliter le maintien des écoles.

00:02:36Ça ne sert strictement plus à rien.

00:02:38Et puis je ne sais pas ce que fait ce bâtiment au milieu.

00:02:41C'est votre équipe qui nous a envoyé cette photo.

00:02:43C'est votre équipe qui nous a envoyé cette photo.

00:02:45On dirait qu'il est sous alcool tout le temps lui.

00:02:47Elle nous convient, moyennement.

00:02:50Elle est là, merci.

00:02:52Elle est là, très bien. Jean-Marc Governatori, une photo ?

00:02:56Notre planète est le symbole de l'écologie politique,

00:02:59non au LV, non à Sandrine Rousseau.

00:03:02Et le logo de ma liste écologie au centre,

00:03:05c'est la planète où tous les problèmes ne se resideront pas par l'argent.

00:03:09L'entraide pour nous est une énergie magique.

00:03:12Mais dans cette planète, on voit aussi la petite taille de l'Union Européenne

00:03:15face à ce grand monde.

00:03:17Par conséquent, nous écologistes centristes,

00:03:19nous bâtirons avec les macronistes déçus,

00:03:21avec tous les écologistes, une Europe des régions unies.

00:03:24Chaque région autonome des points de vue alimentaire et énergétique,

00:03:27chaque région coopérant avec l'autre,

00:03:29chaque région respectueuse de l'écosystème et de l'animal,

00:03:32et avec des personnes conscientes de leurs droits et devoirs.

00:03:34En effet, le principe de responsabilité est très important pour nous.

00:03:37C'est une faute que de dire et que de penser

00:03:39que ce qui nous arrive est la faute soit des immigrés,

00:03:41soit des riches, soit de Bruxelles,

00:03:43soit de ceux qui ne sont rien, comme le dit le président Macron,

00:03:45parce que pour nous écologistes centristes,

00:03:47ceux qui ne sont rien, ce sont les politiques qui échouent.

00:03:50Et par conséquent, je termine là-dessus sur ma présentation.

00:03:52En fait, on est responsable de notre façon de consommer,

00:03:55de notre façon de nous transporter,

00:03:57de la façon dont nous traitons notre corps,

00:03:59et aussi bien sûr de la façon de voter.

00:04:22Je ne sais pas si c'est la même chemin ou pas.

00:04:38Ça n'a peut-être rien à voir.

00:04:52On aura peut-être l'occasion de revenir sur cet aspect-là,

00:05:05sur la fiscalité, mais aussi sur l'environnement.

00:05:06Florian Philippot, une image que vous avez choisie.

00:05:08Oui, bonsoir.

00:05:09C'est une de nos nombreuses manifestations pour la paix,

00:05:12parce que je suis très inquiet d'abord

00:05:14de ce qui est en train de se passer.

00:05:16Je suis très inquiet de ce que risque d'annoncer Emmanuel Macron

00:05:18la jeudi soir sur cette question ukrainienne.

00:05:21Et nous voyons d'ailleurs dans cette escalade folle,

00:05:24on en reparlera tout à l'heure,

00:05:25mais une escalade manifestement vers une troisième guerre mondiale.

00:05:27Et nous alertons depuis le début,

00:05:29et nous voyons un rôle très aggravant de l'Union européenne et de l'OTAN,

00:05:31deux structures que nous devons absolument quitter

00:05:33pour notre intérêt national et pour la paix.

00:05:35Pour la paix en France et la paix du monde.

00:05:37Et c'est une manifestation qui réunissait beaucoup,

00:05:39beaucoup de monde, d'ailleurs pas couverte par les médias.

00:05:41C'est une bizarrerie démocratique entre guillemets français ça,

00:05:44les médias français ne viennent pas.

00:05:46Parce que je pense que la politique,

00:05:48c'est bien sûr les élections importantes,

00:05:50c'est l'analyse, mais c'est aussi de l'action.

00:05:52Et nous, nous sommes en action tout le temps.

00:05:53Les manifs, action devant la justice, sur beaucoup de sujets.

00:05:56Et on ne lâchera pas l'affaire.

00:05:57Et je voudrais quand même rappeler

00:05:58qu'on ne doit pas simplement parler des choses importantes

00:05:59trois semaines avant de voter.

00:06:00On doit en parler et on doit surtout se bouger tout le temps.

00:06:02Surtout pour une question comme la paix.

00:06:03Et on y reviendra tout à l'heure,

00:06:05effectivement, sur la situation en Ukraine et les solutions

00:06:07que vous proposez les uns et les autres.

00:06:08Guillaume Lacroix, une image.

00:06:10Une passerelle, ça peut surprendre.

00:06:11Une passerelle, oui.

00:06:13Elle est à Douai, dans le quartier de Dorigny.

00:06:14C'est l'Europe qui change concrètement la vie au quotidien.

00:06:16Cette passerelle, elle a été aidée par l'Europe.

00:06:18Et vous avez aujourd'hui des gamins

00:06:19qui ne passent plus par la voie ferrée à pied

00:06:20pour rejoindre la ville,

00:06:21mais qui passent par la passerelle.

00:06:22Cette passerelle, elle symbolise finalement

00:06:24cette gauche que j'incarne avec ma liste.

00:06:25Cette gauche qui ne se sent pas moins chez elle,

00:06:27à Douai, à Bourg-en-Bresse, à Ville-Tanneuse,

00:06:29que dans les grandes métropoles.

00:06:30Elle représente cette liste composée de Liddy Massard,

00:06:33députée européenne bretonne et cuisinière de lycée,

00:06:36Patrick Molyneux, maire rural de Côte d'Or.

00:06:38Cette liste composée de Juliette Méadet,

00:06:39l'ancienne ministre,

00:06:40composée de Philippe Meignet, agriculteur corse.

00:06:42Cette passerelle, elle symbolise aussi

00:06:44cette gauche qui se veut celle du concret,

00:06:45celle du réel, celle qui n'a pas transigé

00:06:47avec l'extrême gauche.

00:06:48Notre liste, c'est une liste de gauche

00:06:49garantie 100% sans dupesse.

00:06:51Une liste de gauche qui n'a été niée

00:06:52les fines d'hier, ni aujourd'hui, ni demain.

00:06:54C'est une liste de gauche

00:06:55qui affronte le réel et le quotidien,

00:06:56qui parle de tout,

00:06:57y compris de la passerelle

00:06:58jusqu'à l'Europe de la défense,

00:06:59qui combat avec la même force et la même vigueur

00:07:01les extrémistes de droite

00:07:02et les fondamentalistes religieux

00:07:04qui sont finalement tous les mêmes,

00:07:05des ennemis du genre humain,

00:07:06à commencer par les femmes.

00:07:07Nathalie Arthaud, une image de campagne.

00:07:09Bonsoir.

00:07:10Donc là, j'ai choisi le meeting central

00:07:12de cette campagne

00:07:13qui a le mérite de présenter finalement

00:07:15les candidats puisqu'ils sont sur la tribune.

00:07:17Et c'est donc une liste

00:07:19de travailleuses et de travailleurs.

00:07:20Ça ne vous surprendra pas.

00:07:21Donc il y a des ouvriers,

00:07:24il y a une brancardière que je vois là,

00:07:27il y a une infirmière,

00:07:28un agent de la propreté,

00:07:29des techniciens, des enseignants.

00:07:32Je suis donc devant sur la tribune

00:07:35avec Jean-Pierre Mercier

00:07:36qui est cariste chez Stellantis.

00:07:39Et puis au milieu,

00:07:40on voit aussi Arlette Laguiller

00:07:42qui est aussi présente sur la liste

00:07:44et qui, je crois,

00:07:45incarne tout ce que porte finalement notre liste,

00:07:47c'est-à-dire les intérêts du monde du travail,

00:07:50du monde ouvrier,

00:07:51le combat du monde ouvrier

00:07:53et le combat non seulement

00:07:54pour défendre leurs intérêts au quotidien

00:07:56mais pour défendre l'idée

00:07:57qu'il faut changer cette société,

00:07:59de fonder en compte

00:08:00qu'il faut changer,

00:08:01renverser en fait cette société capitaliste.

00:08:05Donc voilà, c'est un moment très fort

00:08:07et nous appelons donc à nous rassembler,

00:08:11tous ceux qui ont envie de changer leur sort

00:08:12dans les élections le 9 juin.

00:08:14Alors je vais vous demander

00:08:15le même exercice que j'ai demandé

00:08:16lors du débat précédent.

00:08:17Je ne sais pas si vous l'avez suivi.

00:08:18Et je vais commencer avec vous, Nathalie Arthaud.

00:08:20Je le disais,

00:08:21pour certaines personnes qui vous regardent ce soir,

00:08:22l'Europe peut apparaître un peu lointaine.

00:08:25Pourtant, elle concerne

00:08:26la vie quotidienne des Français.

00:08:28Donc je vais vous demander

00:08:29aux uns et aux autres

00:08:30de nous donner une mesure

00:08:31que vous souhaitez défendre

00:08:32qui pourrait changer la vie des Français.

00:08:35Nathalie Arthaud.

00:08:36Moi, je ne vais pas faire croire

00:08:37qu'on pourra changer la vie des Français

00:08:39du haut du Parlement européen.

00:08:40Franchement, j'ai écouté le débat précédent

00:08:44et j'ai trouvé que, enfin voilà,

00:08:46pour moi, c'est vraiment de la comédie.

00:08:48C'est de la comédie.

00:08:49Parce que nous expliquer

00:08:50que du haut du Parlement européen,

00:08:52on va baisser les factures d'électricité de 30%

00:08:54ou qu'on va mettre en place

00:08:56l'indexation des salaires sur l'inflation

00:08:58ou encore qu'on va, finalement,

00:09:00en finir avec les SDF,

00:09:02franchement, c'est de la comédie.

00:09:04Voilà, c'est un cirque politique, ça.

00:09:06La réalité, c'est que le Parlement européen,

00:09:08je dirais comme exactement

00:09:09comme le Parlement français,

00:09:10ce sont des paillassons.

00:09:11Ce sont des paillassons

00:09:12sur lesquels s'essuient les pieds.

00:09:15C'est le grand capital.

00:09:16Voilà, s'essuient les pieds

00:09:17sur ces paillassons-là.

00:09:18Pourquoi ?

00:09:19Parce que c'est toujours lui,

00:09:20au bout du compte,

00:09:21qui impose ses intérêts.

00:09:22Ce sont les grands groupes capitalistes.

00:09:24D'ailleurs, vous en avez discuté aussi,

00:09:25le pacte vert.

00:09:26Pourquoi, finalement, il est détricoté ?

00:09:28Parce que, finalement,

00:09:29dès que vous touchez à un cheveu

00:09:30des capitalistes, des actionnaires,

00:09:32il n'y a plus rien qui peut se faire.

00:09:33Donc, voilà la réalité.

00:09:34Donc, moi, ce n'est pas une mesure

00:09:36que j'ai envie de défendre.

00:09:37C'est des objectifs de lutte.

00:09:38Il va falloir changer, effectivement,

00:09:40les choses, mais au travers

00:09:41d'un rapport de force,

00:09:42de lutte collective.

00:09:43Moi, effectivement,

00:09:44je vois aujourd'hui des femmes

00:09:45et des hommes,

00:09:46des travailleurs qui triment dur,

00:09:48qui ont la peur au ventre.

00:09:49La peur au ventre parce qu'ils ne savent pas

00:09:52comment payer leur loyer.

00:09:53Ils ont eu du mal

00:09:54à se chauffer cet hiver.

00:09:55Est-ce que vous dites, Nathalie,

00:09:56que l'Europe ne peut rien pour eux ?

00:09:57Non, l'Europe ne peut rien pour eux.

00:09:58Et ce cirque électoral

00:09:59ne peut rien pour eux.

00:10:00En revanche, ils peuvent, eux,

00:10:01collectivement, changer les choses

00:10:03en se battant

00:10:04et en poursuivant

00:10:05un certain nombre d'objectifs.

00:10:06Oui, la vexation des salaires

00:10:07sur les prix est un objectif.

00:10:08C'est-à-dire que ce n'est pas normal

00:10:09de voir, aujourd'hui,

00:10:10les préalimentaires flamber

00:10:11alors que les salaires ne bougent pas.

00:10:13Ce n'est pas normal ce racket

00:10:14qu'on est en train de subir.

00:10:17Mais ça, on pourra l'obtenir

00:10:18au travers de luttes

00:10:19comme, à chaque fois,

00:10:20les travailleurs ont obtenu

00:10:21des avancées

00:10:22en se mobilisant massivement.

00:10:23Et un autre objectif de lutte

00:10:25que je veux défendre,

00:10:26et on y reviendra sans doute

00:10:27dans le débat,

00:10:28c'est la transparence

00:10:29sur les comptabilités

00:10:30des grands groupes capitalistes.

00:10:31Parce que là, justement,

00:10:32on verra qu'on peut faire autrement

00:10:33que subir cette flambée des prix,

00:10:34cette exploitation

00:10:35et ces bas salaires.

00:10:36Jean-Marc Governatori,

00:10:37une mesure qui peut changer

00:10:38la vie des Français.

00:10:39L'écologie au centre

00:10:40porte 20 mesures

00:10:41fortes et concrètes.

00:10:42Mais la plus puissante d'entre elles,

00:10:44c'est de se débarrasser

00:10:45des huilistes et choueuses

00:10:46qu'on a vues tout à l'heure.

00:10:47C'est un théâtre extraordinaire.

00:10:48Quand vous voyez M. Bardella

00:10:49qui nous explique

00:10:50qu'en 2024,

00:10:51il y a invasion migratoire,

00:10:52élisez-moi,

00:10:53vous allez voir ce que vous allez voir.

00:10:54C'est ce qu'il disait déjà en 2019.

00:10:55C'est ce que Marine Le Pen

00:10:56disait en 2014.

00:10:57Imaginez-vous qu'un plombier

00:10:58ne fasse rien pendant 5 ans

00:10:59et qu'on l'appelle

00:11:00une fois encore.

00:11:01C'est incroyable.

00:11:02Quand vous voyez M. Buxman,

00:11:03l'homme qui se trompe

00:11:04de 400 milliards,

00:11:05il veut financer

00:11:06son projet européen

00:11:07avec 400 milliards

00:11:08et 200 milliards

00:11:09qu'il veut prendre

00:11:10aux oligarques russes.

00:11:11Moralement,

00:11:12c'est tout à fait audible

00:11:13mais c'est impossible en droit.

00:11:14Ensuite, il veut taxer

00:11:15les ultra-riches

00:11:16de 200 milliards

00:11:17mais l'Union Européenne,

00:11:18c'est 20% du PIB mondial

00:11:19donc ils iront

00:11:20se faire taxer ailleurs.

00:11:21La Macronie ne parvient pas

00:11:22à gérer la France.

00:11:23Comment voulez-vous

00:11:24qu'elle gère l'Europe ?

00:11:25Quant à Marie Toussaint,

00:11:26c'est le pompon.

00:11:27Elle nous explique

00:11:28qu'en 2019,

00:11:29l'Union Européenne

00:11:30c'était l'ère des petits pas

00:11:31et que maintenant,

00:11:32c'est l'ère des grands reculs.

00:11:33C'est Marie Toussaint

00:11:34qui dit ça

00:11:35que 100% des Français

00:11:36portent des substances

00:11:37toxiques à nœud.

00:11:38Mais ils font quoi

00:11:39à Europe Écologie

00:11:40depuis 40 ans

00:11:41et elle fait quoi

00:11:42depuis 5 ans

00:11:43au Parlement européen ?

00:11:44Florian Philippot ?

00:11:45Si vous voulez,

00:11:46j'ai entendu effectivement

00:11:47dans le débat précédent,

00:11:48chacun dire sa mesure.

00:11:49Ça n'a aucun sens.

00:11:50Ça n'a aucun sens de dire

00:11:51qu'on veut aller se battre

00:11:52au Parlement européen

00:11:53pour forcer une conviction

00:11:54à une mesure ?

00:11:55On a l'impression

00:11:56que c'était 8 rédacteurs

00:11:57de nouveaux traités européens.

00:11:58Il faut dire la vérité aux Français.

00:11:59Les traités européens,

00:12:00ils existent.

00:12:01C'est du droit supranational.

00:12:03Il y en a qui se présentent

00:12:04en disant

00:12:05« moi je vais faire ça,

00:12:06le monsieur Abrakada Bardella,

00:12:07cette petite baguette magique,

00:12:08d'autres personnes vont parler

00:12:09de la question sociale,

00:12:10écologique, migratoire,

00:12:11tout ce que vous voulez.

00:12:12»

00:12:13Ils ne feront rien du tout

00:12:14parce qu'ils ne peuvent pas le faire.

00:12:15Parce que tant qu'on est

00:12:16dans l'Union européenne,

00:12:17en réalité,

00:12:18tout ça, c'est du théâtre.

00:12:19D'autant plus que ce Parlement européen

00:12:20n'a aucune initiative législative.

00:12:21C'est la commission

00:12:22qui a l'initiative à 100%,

00:12:23qui a le monopole

00:12:24d'initiative d'élection.

00:12:25Donc la mesure,

00:12:26c'est le Brexit ?

00:12:27Le choix est simple.

00:12:34Il y a le variant bleu marine,

00:12:35vert, rose, rouge,

00:12:36bleu reconquête,

00:12:37bleu Macron, ce que vous voulez.

00:12:38Soit on sort de l'Union européenne

00:12:39et là,

00:12:40là je peux vous dire

00:12:41ce qu'on va faire concrètement.

00:12:42Par exemple,

00:12:43on quittera le marché européen

00:12:44de l'électricité,

00:12:45là on pourra le faire.

00:12:46Et on divisera par trois,

00:12:47pour les Français,

00:12:48le prix de l'électricité.

00:12:49Par exemple,

00:12:50on pourra bloquer

00:12:51le futur traité de libre-échange

00:12:52mercosur qui va revenir,

00:12:53qui met à terre nos paysans

00:12:54et qui nous met des trucs dégoûtants

00:12:55dans nos assiettes

00:12:56venus du bout du monde.

00:12:57Par exemple,

00:12:58on pourra arrêter le pacte migratoire,

00:13:00de monsieur Breton,

00:13:01le règlement de censure

00:13:02des réseaux sociaux.

00:13:03Moi je suis contre la censure,

00:13:04je suis pour la liberté.

00:13:05Là on pourra faire beaucoup de choses

00:13:06mais ça suppose d'abord

00:13:07de retrouver la main

00:13:08et il n'y a pas d'autre 36 000 solutions.

00:13:09Et au fond vous avez répondu.

00:13:10On sort de l'Union européenne

00:13:11et là on aura un débat démocratique

00:13:12digne de ce nom.

00:13:13Tout le reste c'est du typo.

00:13:14Hélène Thuy,

00:13:15une mesure

00:13:16qui pourrait changer

00:13:17la vie des Français

00:13:18en tout cas que vous souhaiteriez défendre.

00:13:19La mesure fondamentale

00:13:20c'est de changer le modèle agricole.

00:13:21Le modèle agricole

00:13:22c'est quelque chose

00:13:23qui est fondamental,

00:13:24c'est un tiers du budget

00:13:25de la politique agricole commune.

00:13:26C'est 53 milliards par an.

00:13:28La politique agricole commune

00:13:30c'est à la croisée

00:13:31de préoccupations majeures

00:13:32des Français.

00:13:33Le pouvoir d'achat,

00:13:34la santé,

00:13:35l'environnement,

00:13:36l'économie.

00:13:37Sur la question du pouvoir d'achat.

00:13:39Un tiers des Français

00:13:40ne mangent pas tous les jours

00:13:41à leur faim.

00:13:42Et parallèlement

00:13:43on jette de la nourriture,

00:13:44on gaspille des ressources.

00:13:45Pour faire un kilo

00:13:46de protéines animales

00:13:47il faut 7 kilos

00:13:48de protéines végétales.

00:13:49On jette à la poubelle

00:13:507 septièmes

00:13:51de protéines végétales.

00:13:52Je voudrais

00:13:53qu'on se rende bien compte

00:13:54de l'absurdité

00:13:55de notre système agricole

00:13:56depuis des décennies

00:13:57que tous les partis traditionnels

00:13:58veulent encore poursuivre.

00:13:59Nous gaspillons

00:14:00des ressources

00:14:01qui seraient utiles

00:14:02si on les affectait

00:14:03directement aux humains.

00:14:04On pourrait nourrir

00:14:05tout le monde

00:14:06en étant souverain alimentairement

00:14:07parce qu'on entend

00:14:08à gauche, à droite

00:14:09la question de la souveraineté alimentaire

00:14:10mais nous ne pourrons pas

00:14:11être souverain alimentairement

00:14:12si nous ne changeons pas

00:14:13notre modèle agricole

00:14:14parce que nous importons

00:14:1570% de nos ressources végétales.

00:14:17Donc ça veut dire

00:14:18diminuer de 50%

00:14:19notre production

00:14:20et notre consommation

00:14:21de produits d'origine animale

00:14:22conforme à toutes les recommandations

00:14:23scientifiques.

00:14:24C'est un enjeu majeur

00:14:25aussi de santé publique

00:14:26parce que la consommation

00:14:27sur consommation

00:14:28de produits d'origine animale

00:14:29engendre les maladies cardiovasculaires

00:14:30des problèmes de cholestérol

00:14:31de diabète

00:14:32scientifiquement établis

00:14:33c'est 10% du budget

00:14:34de la santé publique

00:14:35et donc c'est aussi

00:14:36un levier fondamental

00:14:37pour les Françaises

00:14:38et les Français.

00:14:39Pierre Larotoro.

00:14:40Faire baisser les factures

00:14:41c'est tout à fait possible.

00:14:42Pedro Sanchez l'a fait en Espagne.

00:14:43Les factures ?

00:14:44Les factures de la vie quotidienne.

00:14:45Des millions d'Espagnols

00:14:46ont vu leurs factures diminuer

00:14:47et ça marche en Espagne

00:14:48pourquoi pas chez nous.

00:14:49Donc il a bloqué

00:14:50le prix de l'électricité

00:14:51il a carrément supprimé

00:14:52la TVA

00:14:53TVA à 0%

00:14:54sur tous les produits nécessaires

00:14:55à la vie quotidienne

00:14:56et pour ne pas faire de dette

00:14:57il a taxé les super profits

00:14:58des banquiers et des pétroliers.

00:14:59Donc oui Pedro Sanchez l'a fait

00:15:00c'est exactement le contraire

00:15:01de ce que fait Bruno Le Maire

00:15:02donc si c'est fait en Espagne

00:15:03pourquoi pas en France

00:15:04et au niveau européen.

00:15:05Un autre exemple au Danemark

00:15:06il y a une allocation d'autonomie

00:15:07pour tous les jeunes

00:15:08entre 18 et 25 ans.

00:15:09Vous avez souvent parlé

00:15:10de la précarité des étudiants

00:15:11qui doivent accumuler

00:15:12les petits boulots

00:15:13en même temps qu'ils font leurs études

00:15:14demander du fric à papa et maman.

00:15:15Les jeunes entre 18 et 25 ans

00:15:16ont une allocation d'autonomie

00:15:17pour vivre correctement.

00:15:18Ce sont des jeunes adultes

00:15:19à l'aide de combien ?

00:15:20Jusqu'à 800 euros

00:15:21et puis dès qu'ils ont trouvé du boulot

00:15:22on ne leur donne plus.

00:15:23Et c'est pas un pays d'assistés

00:15:24ils savent qu'à 26 ans

00:15:25il faudra être autonome.

00:15:26Donc si le Danemark l'a fait

00:15:27pourquoi est-ce qu'on ne le fait pas

00:15:28chez nous

00:15:29pourquoi on ne le fait pas en Europe ?

00:15:30Troisième exemple de la vie

00:15:31qui change tout

00:15:32c'est lutter contre les violences

00:15:33faites aux femmes.

00:15:34Ça ne sert à rien de verser

00:15:35des larmes de crocodile

00:15:36à chaque fois qu'il y a une femme

00:15:37qui se fait tabasser

00:15:38qui donne des moyens à la police

00:15:39à la justice.

00:15:40Dès qu'une femme se sent

00:15:41en situation d'insécurité

00:15:42il y a quelqu'un qui a été formé

00:15:43qui lui dit je te crois

00:15:44tu ne racontes pas du pipo

00:15:45je te crois

00:15:46et dès ce soir

00:15:47on va te trouver un endroit

00:15:48tu n'auras pas besoin

00:15:49de retourner chez toi

00:15:50si tu es en insécurité.

00:15:51Donc ça fait 20 ans

00:15:52qu'on dit que ce qu'a fait l'Espagne

00:15:53c'est bien

00:15:54pourquoi on n'en fait pas

00:15:55une règle générale ?

00:15:56Donc au lieu de continuer

00:15:57la concurrence fiscale et sociale

00:15:58on est allé voir changer l'Europe

00:15:59dans plusieurs pays

00:16:00qu'est-ce qui marche vraiment

00:16:01et qu'est-ce qu'on peut financer

00:16:03qui ne change pas d'avis

00:16:04sur les grandes valeurs

00:16:05de ce pays justement

00:16:06justement les valeurs de république

00:16:07de laïcité, d'universalisme

00:16:08vous allez me dire

00:16:09les mots ça ne change pas

00:16:10l'avis des gens

00:16:11mais quand on calcule

00:16:12les déficits publics

00:16:13sur les services publics

00:16:14ça la change.

00:16:15Aujourd'hui on a un calcul

00:16:16du 3% des déficits

00:16:17de services publics

00:16:18qui est appliqué de la même manière

00:16:19aux Etats qui ont des services publics

00:16:20comme la France

00:16:21et à ceux qui n'en ont pas.

00:16:22Ça veut dire qu'aujourd'hui

00:16:23nous nous sommes contraints

00:16:24et empêchés

00:16:25d'augmenter nos infirmières

00:16:26d'investir dans la santé

00:16:27d'investir dans l'école.

00:16:28La première urgence

00:16:29c'est de demander

00:16:30de la justice

00:16:31dans le calcul des 3%.

00:16:32De la justice

00:16:33entre ceux qui ont fait

00:16:34des choix politiques différents

00:16:35ceux qui ont fait des économies

00:16:36des choix politiques différents

00:16:37parce que les dettes

00:16:38ils les font porter dans la poche

00:16:39de leurs habitants

00:16:40plutôt que dans les caisses de l'Etat

00:16:41et ceux qui ont fait le choix

00:16:42de la solidarité

00:16:43de la redistribution.

00:16:44Ça le service public

00:16:45c'est finalement la richesse

00:16:46de ceux qui n'ont rien.

00:16:47Après des mesures

00:16:48il en est plein

00:16:49l'agriculture

00:16:50nous nous proposons

00:16:51des médicaments

00:16:52dans les pharmacies

00:16:53proposons un statut de résident

00:16:54pour le logement

00:16:55mais fondamentalement

00:16:56ne plus pouvoir s'affronter

00:16:57les valeurs essentielles

00:16:59Jean Lassalle

00:17:00Moi je demanderai

00:17:01l'annulation

00:17:02et la déconstruction

00:17:03de l'IFOP

00:17:04et de la Sofresse

00:17:05et des autres instituts de sondage

00:17:06et des autres instituts de sondage

00:17:07auxquels vous êtes

00:17:08signé Madame

00:17:09ainsi que France Télévisions

00:17:10après

00:17:11si vous voulez

00:17:12j'ai passé une présidentielle

00:17:13où j'ai été systématiquement

00:17:14classé

00:17:15derrière le Parti Socialiste

00:17:16et le Parti Communiste

00:17:17qui avait 3 fois

00:17:18plus de paroles

00:17:19qu'eux

00:17:20et au final

00:17:21j'ai fait

00:17:22un projet de loi

00:17:23donc tout ça

00:17:24est de la foutaise

00:17:25et après

00:17:26je comprends

00:17:27qu'un patron

00:17:28de l'IFOP

00:17:29puisse écrire

00:17:30l'archivel français

00:17:31il y contribue largement

00:17:32c'est une escroquerie intellectuelle

00:17:33et c'est un mage

00:17:34d'oranges intellectuels

00:17:35pour lesquels

00:17:36il faudrait les poursuivre

00:17:37d'urgence

00:17:38et peut-être vous avec

00:17:39Donc c'est la mesure

00:17:40que vous proposez

00:17:41pour changer

00:17:42la vie des Français

00:17:43ça les changera beaucoup

00:17:44Très bien

00:17:45François Asselineau

00:17:46Ecoutez vous ne serez pas

00:17:47surprise de constater

00:17:48que je propose

00:17:49toujours la même chose

00:17:50depuis 17 ans

00:17:51c'est-à-dire

00:17:52il faut que les Français

00:17:53comprennent la nécessité

00:17:54absolue de sortir au plus vite

00:17:55de l'Union Européenne

00:17:56et qu'ils proposent une solution

00:17:57et que toutes ces solutions

00:17:58reviennent en fait

00:17:59à considérer que

00:18:00l'Europe ne marche pas

00:18:01et qu'il faut la changer

00:18:02et ils proposent tous

00:18:03des propositions

00:18:04qui sont au contraire

00:18:05aux traités européens

00:18:06alors quand on fait

00:18:07l'addition de tout ça

00:18:08on voit qu'en fait

00:18:09ils veulent tous le Frexit

00:18:10ils n'osent pas le dire

00:18:11il faut absolument envoyer

00:18:12des députés

00:18:13de ma liste

00:18:14Asselineau Frexit

00:18:15au Parlement Européen

00:18:16pour renverser la table

00:18:17et pour imposer

00:18:18que le débat ait lieu

00:18:19ce débat aujourd'hui

00:18:20n'a pas lieu

00:18:21et je voudrais insister

00:18:22sur le fait que

00:18:23pour changer l'Europe

00:18:24il faut avoir

00:18:2527 textes

00:18:26et 27 ratifications

00:18:27de parlements nationaux

00:18:28sur le même texte

00:18:29ou éventuellement

00:18:30de référendums

00:18:31ce qui donne

00:18:3254 institutions

00:18:33pour changer

00:18:34les traités européens

00:18:35ça n'est plus possible

00:18:36et notez bien

00:18:37qu'à aucun moment

00:18:38les députés européens

00:18:39n'interviennent

00:18:40c'est-à-dire qu'en fait

00:18:41on voit une espèce

00:18:42de Comedia dell'arte

00:18:43tous les 5 ans

00:18:44avec des candidats

00:18:45qui proposent

00:18:46de changer l'Europe

00:18:47alors qu'ils ne pourront

00:18:48rien faire du tout

00:18:49certains proposent

00:18:50de passer à la majorité qualifiée

00:18:51sur certains sujets

00:18:52ça ne changera rien

00:18:53nous ne sommes qu'un état

00:18:54d'équipe

00:18:55qui s'y refuseront

00:18:56avec la dernière énergie

00:18:57et nous allons poursuivre

00:18:58cette discussion

00:18:59on ne peut pas laisser attaquer

00:19:00l'Union Européenne

00:19:01comme ça

00:19:02ah mais non vous savez quoi

00:19:03vous allez pouvoir la défendre

00:19:04mais dans un instant

00:19:05d'abord vous allez accueillir

00:19:06Guillaume Darré avec moi

00:19:07Bonsoir Guillaume

00:19:08merci d'être à mes côtés

00:19:10ce soir pour animer

00:19:11ce débat

00:19:12et pour débuter cette soirée

00:19:13chef adjoint

00:19:14du service politique

00:19:15de France Télévisions

00:19:16cette élection

00:19:17on l'a un peu entendu ce soir

00:19:18c'est l'occasion aussi

00:19:19de nous interroger

00:19:20sur l'évolution

00:19:21du rapport

00:19:22qu'entretiennent

00:19:23les deux candidats

00:19:24dans le premier débat

00:19:25c'est qu'on a vu

00:19:26qu'il y a finalement

00:19:27un point commun entre tous

00:19:28c'est que plus personne

00:19:29désormais ne souhaite

00:19:30quitter l'Union Européenne

00:19:31on voit effectivement

00:19:32que c'est la même chose

00:19:33dans l'opinion

00:19:34une étude faite par

00:19:35la Fond d'Apolle

00:19:36la semaine dernière

00:19:37a montré très concrètement

00:19:38qu'il n'y a plus que 13%

00:19:39des citoyens européens

00:19:40qui veulent quitter

00:19:41désormais l'Union Européenne

00:19:42qui veulent voir leur pays

00:19:43quitter l'Union Européenne

00:19:44vous pourrez répondre

00:19:45vous pourrez répondre

00:19:46juste après

00:19:47on va laisser finir

00:19:48on va laisser finir

00:19:49je vous donne la parole

00:19:50dans un instant

00:19:52c'est 36%

00:19:53c'est une étude

00:19:54qui a été faite par la Fond d'Apolle

00:19:5513% sur l'ensemble

00:19:56des citoyens européens

00:19:5713% des citoyens européens

00:19:5813% des citoyens européens

00:19:59selon cette étude

00:20:00faite par la Fond d'Apolle

00:20:01avec l'institut Ipsos

00:20:02laissez-moi terminer

00:20:03vous pourrez répondre

00:20:04juste après

00:20:05donc 13% des citoyens européens

00:20:06qui disent

00:20:07souhaiter voir leur pays

00:20:08quitter l'Union Européenne

00:20:09c'est pas parce qu'ils ne veulent

00:20:10pas quitter l'Union Européenne

00:20:11qu'ils n'en sont pas d'ailleurs

00:20:12extrêmement critiques

00:20:13et c'est ce qu'on voit

00:20:14dans de nombreuses études

00:20:15notamment un eurobaromètre

00:20:16les plus critiques d'ailleurs

00:20:17ce sont nous

00:20:18les Français

00:20:19puisque seulement 27%

00:20:20des Français

00:20:21ont une opinion positive

00:20:22du Parlement Européen

00:20:23alors je vais vous poser une question

00:20:24vous êtes impatient de répondre

00:20:25est-ce qu'il faut justement

00:20:26dans notre vie quotidienne

00:20:27plus ou moins d'Europe

00:20:28pour que ça aille mieux ?

00:20:29Alors François Asselineau d'abord

00:20:30et puis Florian Philippot

00:20:31vous vouliez intervenir

00:20:32et ensuite je donnerai la parole

00:20:33à tout le monde

00:20:34allez-y

00:20:35Je voudrais dire d'abord

00:20:36qu'il y a les 8 candidats

00:20:37dont vous parliez tout à l'heure

00:20:38d'après l'ARCOM

00:20:39ont bénéficié au cours

00:20:40de cette campagne

00:20:41de 92% du temps de parole

00:20:42c'est-à-dire qu'il y a eu

00:20:46c'est un scandale démocratique

00:20:47non non non non non

00:20:48il n'y a aucun

00:20:49il n'y a aucun pays démocratique

00:20:50au monde

00:20:51où il y a une telle différence

00:20:52plus ou moins d'Europe

00:20:53d'ailleurs je vous signale

00:20:54par tout hasard

00:20:55que nous avons saisi

00:20:56l'OSCE

00:20:57vous savez cette organisation

00:20:58qui surveille la façon

00:20:59dont se déroulent les élections

00:21:00en Biélorussie

00:21:01en Russie

00:21:02au Vélodrome

00:21:03et je reçois demain

00:21:04des observateurs qui viennent voir

00:21:05comment sont traités

00:21:06les élections européennes

00:21:07L'autre qui applaudit

00:21:08C'est vraiment les clowns

00:21:09C'est un scandale

00:21:10la façon dont se déroulent

00:21:11ces élections européennes

00:21:12où on vient 5 jours avant

00:21:13le scrutin

00:21:14nous demander notre avis

00:21:15à 23h

00:21:16lorsqu'il n'y a plus personne

00:21:17je représente

00:21:18à 23h

00:21:19vous savez ce que je vais vous dire

00:21:20j'ai une chaîne de télévision

00:21:21je suis le responsable politique

00:21:22qui a fait 20 vidéos

00:21:23qui ont dépassé

00:21:24500 000 vues

00:21:257 vidéos

00:21:26qui ont dépassé

00:21:271 million de vues

00:21:28c'est ça que les Français

00:21:29attendent comme véritable débat

00:21:30est-ce que les Français

00:21:31vont rester dans cette

00:21:32Union Européenne

00:21:33qui est en train de nous détruire

00:21:34et d'écraser nos libertés

00:21:35notre niveau de vie

00:21:36et qui nous entraîne vers la guerre

00:21:37d'ailleurs en fait

00:21:38les Français

00:21:39ne veulent pas nous faire

00:21:40une syncope

00:21:41en 2005

00:21:4255% des Français ont voté non

00:21:43quelle a été la suite

00:21:44des événements

00:21:45les Européens ont annoncé

00:21:46quand même la construction européenne

00:21:47c'est une dictature

00:21:48qui ne dit pas son nom

00:21:49nous sommes là pour la combattre

00:21:50allez Florian Philippot

00:21:51sur cette question

00:21:52qui a été posée

00:21:53qui a été une question

00:21:54qu'on a beaucoup entendu

00:21:55pendant ce débat

00:21:56plus ou moins d'Europe

00:21:57on connait un peu la réponse

00:21:58étant donné l'introduction

00:21:59que vous avez faite tout à l'heure

00:22:00sur le temps de parole

00:22:01il y a un sujet démocratique

00:22:02tout le monde le sait

00:22:03c'est un scandale

00:22:04il faudra supprimer l'ARCOM

00:22:05qui est une foutaise

00:22:06et il faudra le remplacer

00:22:07par les citoyens français

00:22:08qui sont là

00:22:09qui dépendent de Macron

00:22:10pour leur carrière

00:22:11et ils le savent très bien

00:22:12je ne vais pas passer mon temps là-dessus

00:22:13je vais parler du fond

00:22:14alors si on est si sûr

00:22:15que les Français adorent

00:22:16l'Union Européenne

00:22:17qu'ils veulent y rester

00:22:18mais faisons un référendum

00:22:19on n'a pas dit qu'ils l'adoraient

00:22:20ah non c'est pas

00:22:2113% des citoyens européens

00:22:22je vois des Français

00:22:23qui crèvent de l'Europe

00:22:24notre liste s'appelle

00:22:25l'Europe ça suffit

00:22:26parce que ça suffit

00:22:27il faut en sortir

00:22:28l'Union Européenne

00:22:29saccage notre industrie

00:22:30notre agriculture

00:22:31nos libertés

00:22:32nos services publics

00:22:33notre énergie

00:22:34notre santé

00:22:35nous entraîne vers la 3ème guerre mondiale

00:22:36je pense que le Brexit

00:22:37est en train de produire

00:22:38des fruits extraordinaires

00:22:39savez-vous que l'an dernier

00:22:40le pouvoir d'achat

00:22:41des Britanniques

00:22:42a augmenté 15 fois plus vite

00:22:43que le pouvoir d'achat

00:22:44des Français

00:22:453,2% contre 0,2%

00:22:46ne parlez pas

00:22:47de ce que vous ne connaissez pas

00:22:48le SMIC britannique

00:22:49a augmenté de 10%

00:22:50Philippot est vénère aussi

00:22:51ils ne l'auront pas

00:22:52le SMIC britannique

00:22:53est maintenant plus important

00:22:54que le SMIC français

00:22:55même en matière d'immigration

00:22:56l'an dernier

00:22:57l'immigration a commencé

00:22:58à baisser de 100 000

00:22:59alors qu'elle monte chez nous

00:23:00et même en Italie

00:23:01c'est Mme Mélanie

00:23:02la grande copine de Marion Maréchal

00:23:03qui s'attaque

00:23:04à ses anciens collègues

00:23:05par ici

00:23:34vous êtes des trouillards

00:23:35vous passez votre temps

00:23:36à qui vous parlez ?

00:23:37vous dites

00:23:38on ferme les volets

00:23:39on ferme la porte

00:23:40on se planque sous le lit

00:23:41on ne vous dit pas

00:23:42comment on va manger

00:23:43on ne vous dit pas

00:23:44comment on va vivre

00:23:45vous mentez aux gens

00:23:46à longueur de journée

00:23:47qu'il faille améliorer l'Europe

00:23:48c'est une évidence

00:23:49je ne suis pas un bisounours

00:23:50je ne crois pas

00:23:51à cette Europe

00:23:52qu'on regarde de façon béate

00:23:53mais de là à promettre aux Français

00:23:54comme M. Bardella

00:23:55un village gaulois

00:23:56sans potions médiques

00:23:57c'est les emmener dans le mur

00:23:58mais dites comment

00:23:59vous allez la changer

00:24:00je vais le faire

00:24:01je suis là pour ça

00:24:02il y a des agriculteurs

00:24:03en colère

00:24:04qui sont venus à Bruxelles

00:24:05il y a quelques semaines

00:24:06je vais passer des heures

00:24:07avec eux et avec elles

00:24:08il n'y en a aucun

00:24:09qui veut sortir de l'Europe

00:24:10ils veulent changer

00:24:11les règles du jeu

00:24:12et je leur ai dit

00:24:13qu'ils ont des bonnes raisons

00:24:14d'être en colère

00:24:15ce graphique

00:24:16c'est ce que paye

00:24:17M. et Mme Tout-le-Monde

00:24:18quand ils achètent

00:24:19des produits agricoles

00:24:20par rapport à ce qui est payé

00:24:21aux agriculteurs

00:24:22pendant très longtemps

00:24:23il n'y avait aucune différence

00:24:24entre l'évolution

00:24:25des prix payés aux agriculteurs

00:24:26et payés par tout le monde

00:24:27il y avait des règles

00:24:28qui faisaient qu'on avait

00:24:29un revenu correct

00:24:31et il se souvenait

00:24:32que l'Europe n'a pas toujours

00:24:33été comme ça

00:24:34Michel Rocard

00:24:35pendant 31 ans

00:24:36quand mon ami Michel

00:24:37s'était battu

00:24:38pour les quotas laitiers

00:24:39pendant 31 ans

00:24:40il n'y avait pas besoin

00:24:41de subvention

00:24:42le prix du lait était correct

00:24:43donc plus d'Europe

00:24:44c'est remettre

00:24:45est-ce que oui ou non

00:24:46on est une Europe

00:24:47ça c'est pour le revenu

00:24:48des agriculteurs

00:24:49mais ça c'est le revenu

00:24:50du travail

00:24:51donc pendant 31 ans

00:24:52l'Europe a protégé

00:24:53le revenu des paysans

00:24:54il n'y avait pas besoin

00:24:55de subvention

00:24:56le prix du lait était correct

00:24:57parce que des hommes

00:24:58et des femmes de gauche

00:24:59ils n'ont rien à faire

00:25:00de la valeur du travail

00:25:01que ce soit les agriculteurs

00:25:02ou les salariés

00:25:03ou les auto-entrepreneurs

00:25:04mais en tout cas

00:25:05ils ne demandent pas

00:25:06de quitter l'Europe

00:25:07et ils étaient encore

00:25:087 semaines à Bruxelles

00:25:09pour demander une Europe

00:25:10qui les protège

00:25:11Jean-Marc Goulard-Latorre

00:25:12pour les écologies centristes

00:25:13que je représente en France

00:25:14mener une action politique

00:25:15c'est d'une part

00:25:16orienter le budget

00:25:17vers le bien commun

00:25:18et d'autre part

00:25:19donner des informations

00:25:20importantes

00:25:21donc je tiens à dire

00:25:22aux millions de personnes

00:25:23qui nous regardent

00:25:24que la souveraineté

00:25:25de la France

00:25:26c'est l'Union Européenne

00:25:27que la sécurité

00:25:28la Chine

00:25:29vous mettez l'Inde

00:25:30dans la catégorie des monstres

00:25:31l'accès du mal

00:25:32le pays le plus peuplé

00:25:33de la planète

00:25:34est une autocratie

00:25:35oui

00:25:36et c'est dangereux

00:25:37pour une France seule

00:25:38une Russie

00:25:39et une Chine

00:25:40nucléarisées et dictatoriales

00:25:41amies de l'Iran

00:25:42de la Torée du Nord

00:25:43et de la Syrie

00:25:44c'est dangereux

00:25:45pour une France seule

00:25:46des Etats-Unis

00:25:47omnipotents

00:25:48c'est dangereux

00:25:49pour une France seule

00:25:50des milliardaires américains

00:25:51qui maîtrisent

00:25:52les communications

00:25:53et l'envie de base

00:25:54c'est dangereux

00:25:55pour une France seule

00:25:56des multinationales

00:25:58c'est l'Union Européenne

00:25:59pour les arguments

00:26:00que je viens de vous donner

00:26:01Hélène Thuy

00:26:02pour l'accation animale

00:26:03par exemple

00:26:04si on prend cet axe

00:26:05qui est très plus important

00:26:06pour le parti animaliste

00:26:07heureusement qu'il y a

00:26:08l'Union Européenne

00:26:09parce que toutes les règles

00:26:10de protection animale

00:26:11elles proviennent

00:26:12de l'Union Européenne

00:26:13et tous les freins

00:26:14que l'on a eu

00:26:15depuis des années

00:26:16des années

00:26:17aux règles de protection animale

00:26:18c'est toujours la France

00:26:19qui fait tout

00:26:20pour empêcher

00:26:21toutes les évolutions

00:26:22de protection animale

00:26:23je pense par exemple

00:26:24au gavage

00:26:25il y a la directive

00:26:26à cause des préjudices

00:26:27et au lieu

00:26:28de transposer cette directive

00:26:29comme la France y est tenue

00:26:30en vertu de la primauté

00:26:31du droit de l'Union Européenne

00:26:32la France

00:26:33à l'époque

00:26:34avec Monsieur Le Maire

00:26:35a fait adopter

00:26:36une disposition législative

00:26:37pour contourner cette obligation

00:26:38pour la violer frontalement

00:26:39en indiquant

00:26:40dans l'article du code rural

00:26:41que le foie gras

00:26:42ne peut être obtenu en France

00:26:43que par gavage

00:26:44ça veut dire que

00:26:45en France

00:26:46alors que le gavage

00:26:47est un acte de cruauté

00:26:48un sévice grave

00:26:49où on fait ingurgiter

00:26:50de force de l'alimentation

00:26:51à un animal

00:26:52et bien on ne peut pas

00:26:53l'interdire à cause

00:26:54de cette disposition

00:26:55parmi tant d'autres

00:26:56heureusement que l'Union Européenne

00:26:57est venue pour protéger les animaux

00:26:58et le pacte vert aujourd'hui

00:26:59qui veut avancer sur la question animale

00:27:00est à l'arrêt

00:27:01encore sous la pression

00:27:02des lobbies de l'agro-industrie

00:27:03de la FNSEA

00:27:04dont on entend parler

00:27:05exclusivement pendant la crise agricole

00:27:06parce que la FNSEA

00:27:07ce n'est pas eux qui représentent

00:27:08les agriculteurs

00:27:09c'est eux qui les esclavagisent

00:27:10et qui leur mettent la corde au cou

00:27:11qui les endettent

00:27:12donc nous ce que l'on dit

00:27:13c'est que heureusement

00:27:14qu'il y a le droit de l'Union Européenne

00:27:15et il y a besoin d'avoir des animalistes

00:27:16au Parlement Européen

00:27:18Jean Lassalle

00:27:19sur cette question

00:27:20Je ne vais pas y passer très longtemps

00:27:21je pense que c'est la dernière fois

00:27:22qu'on vote pour les élections européennes

00:27:23Pourquoi ?

00:27:24D'abord quand on voit l'ardeur

00:27:25si vous reviez vos pères

00:27:26je vous pose une question

00:27:27non mais je réponds monsieur

00:27:28pas besoin de vous

00:27:29pourquoi ce sont les dernières élections européennes ?

00:27:30vous allez me laisser parler oui

00:27:31allez-y

00:27:32bon merci

00:27:33je dis que vu l'ardeur

00:27:34que met le Président de la République

00:27:35à nous mettre la flamme olympique

00:27:36à nous mettre des événements partout

00:27:37il a surtout envie

00:27:38que ça se passe

00:27:39le plus rapidement possible

00:27:40et qu'on en sorte

00:27:41l'Europe va s'épanouir

00:27:42et l'Europe va s'épanouir

00:27:43et qu'on en sorte

00:27:44l'Europe va s'épanouir

00:27:45d'elle-même

00:27:46avec le pacte de fin de gouvernement

00:27:47qui était quand même

00:27:48le timan d'Axe-fort

00:27:49regardez ce qui représente

00:27:50c'est vraiment le débat

00:27:51des clowns là

00:27:52parce que c'est la dernière élection

00:27:53ils sont tellement pas crédibles

00:27:54tous

00:27:55tout le monde s'en fout

00:27:56au niveau national

00:27:57et surtout lui là

00:27:58et au niveau européen

00:27:59on en est pas prêt

00:28:00Je ne vous pose pas la question

00:28:01du plus ou moins d'Europe du coup

00:28:02non c'est pas utile madame

00:28:03bon c'est très bien

00:28:04Nathalia

00:28:05Moi je crois que l'Union Européenne

00:28:06a été construite

00:28:07par et pour les capitalistes

00:28:08c'est une union

00:28:09qui s'est construite

00:28:10l'Union Européenne

00:28:11a été construite

00:28:12par et pour les capitalistes

00:28:13c'était la question

00:28:14d'avoir un

00:28:15c'est un grand marché

00:28:16un grand marché oui

00:28:17un grand marché

00:28:18et puis d'essayer

00:28:19les actionnaires étaient furieux

00:28:20quand Schumann et Adenauer

00:28:21décident de faire le charbon et l'acier

00:28:22les actionnaires sont furieux

00:28:23c'est faux

00:28:24c'est depuis 30 ans

00:28:25que c'est le libre marché

00:28:26pendant 30 ans

00:28:27juste avant

00:28:28pendant très longtemps

00:28:29l'Europe a protégé le travail

00:28:30pardon

00:28:31Schumann et Adenauer

00:28:32doivent se retourner dans leur tombe

00:28:33donc l'Union Européenne

00:28:34a été créée

00:28:35pour les intérêts des industriels

00:28:36et des financiers

00:28:37et les intérêts des travailleurs

00:28:38pour nous il n'y a absolument

00:28:39aucun intérêt

00:28:40de sortir de l'Union Européenne

00:28:42capitaliste

00:28:43pour se barricader

00:28:44dans une France

00:28:45tout aussi capitaliste

00:28:46qu'est-ce que ça change

00:28:47quand on est ouvrier

00:28:48quand on est aide à domicile

00:28:49les frontières

00:28:50n'ont jamais arrêté

00:28:51la rapacité patronale

00:28:52elles n'ont jamais arrêté

00:28:53l'exploitation

00:28:54elles n'ont jamais arrêté

00:28:55les licenciements

00:28:56c'est ça la vérité

00:28:57et

00:28:58quand vous parlez de ça

00:28:59pardonnez-moi

00:29:00vous faites écho

00:29:01au débat sur l'immigration

00:29:02par exemple

00:29:03non je fais écho à ce débat

00:29:04est-ce qu'il faut rajouter des frontières

00:29:05est-ce qu'il faut sortir de l'Europe

00:29:06même par rapport à ce débat

00:29:07parce que là il y a un grand retour

00:29:08du souverainisme

00:29:09alors il faut être souverain

00:29:10souverain

00:29:11donc se retrancher

00:29:12dans

00:29:13sur les frontières nationales

00:29:14ou alors souverain

00:29:15à l'échelle de l'Europe

00:29:16mais moi je marche pas là-dedans

00:29:17qu'est-ce que ça veut dire

00:29:18vous comprenez

00:29:19quand on est un ouvrier

00:29:20quand on est caissière

00:29:21quand on travaille

00:29:22chez Amazon

00:29:23ça veut dire quoi

00:29:24être souverain

00:29:25on décide de quoi

00:29:26son salaire

00:29:27son emploi du temps

00:29:28de ses congés

00:29:29est-ce qu'on a son mot à dire

00:29:30sur ce qui est le plus essentiel

00:29:31pour nous

00:29:32donc non

00:29:33on est souverain

00:29:34de rien

00:29:35on est souverain

00:29:36surtout eux

00:29:37les huit là

00:29:38c'est pire que les autres encore

00:29:39donc voilà

00:29:40ma conviction

00:29:41c'est que

00:29:42si

00:29:43quand on est mal payé

00:29:44si on est mal payé

00:29:45en euro

00:29:46ou en franc

00:29:47on est mal payé

00:29:48donc le combat

00:29:49il est amené

00:29:50il est amené à soi

00:29:51vous êtes un petit peu en retard

00:29:52si vous voulez répondre

00:29:53à ce qui vient d'être dit

00:29:54je vais vous expliquer

00:29:55ce qui concerne les français

00:29:56parce qu'on va avoir

00:29:57tous les débats philosophiques

00:29:58de la terre

00:29:59mais on est dans un pays

00:30:00et dans une Europe

00:30:01là on est là-dessus

00:30:02Madame Arthaud

00:30:03vous avez raison

00:30:05ouais

00:30:06si on vous voit

00:30:08le roi

00:30:10le roi de la connerie

00:30:11oui

00:30:20c'est la faute de l'Europe

00:30:34en dérogeant aux règles

00:30:35de la concurrence

00:30:36en dérogeant

00:30:37aux sacro-saintes règles

00:30:38de l'ultra-libéralisme

00:30:39on a su être compétitif

00:30:40il faut l'être

00:30:41sur des sujets du quotidien

00:30:42c'est à ce prix

00:30:43qu'on retrouvera

00:30:44la confiance des françaises

00:30:45et des français

00:30:46pour pouvoir parler

00:30:47de plus d'Europe

00:30:48plus d'Europe

00:30:49plus je souhaite évidemment

00:30:50on voit que l'une des principales

00:30:51préoccupations de cette campagne

00:30:52est dans le débat

00:30:53c'est la question aussi

00:30:54de l'immigration

00:30:55et le vote au niveau européen

00:30:56du pacte asile et migration

00:30:57qu'est-ce que vous proposez

00:30:58sur cette question-là

00:30:59Jean-Marc Venatori ?

00:31:00nous constatons nous

00:31:02et M. Bardella

00:31:03vivent dans le monde parallèle

00:31:04M. Bardella

00:31:05ne veut recevoir personne

00:31:06il y a 15 000 kilomètres

00:31:07de frontières terrestres

00:31:08on ne va pas faire

00:31:0915 000 kilomètres de murs

00:31:10l'extrême gauche

00:31:11Droite Écologie

00:31:12et M. Glucksmann

00:31:13veulent recevoir tout le monde

00:31:14c'est impossible

00:31:15et c'est criminel

00:31:16parce que ces pauvres gens

00:31:17meurent dans un voyage compliqué

00:31:18sur la Méditerranée

00:31:19donc on ne peut pas rendre

00:31:20attractif un territoire

00:31:21qui n'est pas en capacité

00:31:22à travers ses logements

00:31:23ses hôpitaux publics

00:31:24et à travers ses écoles

00:31:25de recevoir des personnes

00:31:26pour lesquelles

00:31:27on ne peut pas recevoir

00:31:28donc nous nous aurions voté

00:31:30j'observe que le RN a voté contre

00:31:31que Glucksmann a voté pour

00:31:32et que Marie Toussaint

00:31:33d'Europe Écologie

00:31:34a aussi voté contre

00:31:35pardon, ils ont voté contre

00:31:36tous les trois

00:31:37c'est incroyable

00:31:38l'extrême droite a voté contre

00:31:39et deux parties de gauche

00:31:40ont voté contre

00:31:41donc nous écologie centriste

00:31:42on travaille en amont

00:31:43évidemment il faut revoir

00:31:44notre politique

00:31:45d'agriculture subventionnée

00:31:46qui va tuer

00:31:47les agricultures vivrières

00:31:48africaines

00:31:49j'étais délégué de SOSL

00:31:50je connais très bien ce sujet là

00:31:51parce que beaucoup

00:31:52de volontés migratoires

00:31:53viennent des malheurs économiques

00:31:54de ces pays-là

00:31:55et du problème

00:31:56du dérèglement climatique

00:31:57sur l'immigration

00:31:58c'est vraiment le grand théâtre

00:31:59parce que

00:32:00avant ?

00:32:01bah oui vous avez

00:32:02Mme Mélanie en campagne

00:32:03qui disait il y a un an et demi

00:32:04avant d'arriver à la tête de l'Italie

00:32:05qui disait je vais mettre

00:32:06un blocus naval

00:32:07je vais tout arrêter

00:32:08et en réalité bien sûr

00:32:09elle est restée dans l'Union Européenne

00:32:10dans Schengen

00:32:11et dans la Cour Européenne

00:32:12des Droits de l'Homme

00:32:13ça c'est le triangle infernal

00:32:14donc elle ne peut strictement rien faire

00:32:15elle le savait

00:32:16donc elle a juste menti

00:32:17pendant les élections

00:32:18Mme Maréchal, M. Bardella

00:32:19mentent exactement de la même manière

00:32:20aujourd'hui aux français

00:32:21moi je pense qu'il y a

00:32:22beaucoup trop d'immigration

00:32:28donc il faut quitter ces structures

00:32:29c'est simple

00:32:30c'est ce que dit notre liste

00:32:31et c'est extrêmement cohérent

00:32:32je voudrais ajouter une chose

00:32:33oui

00:32:34nous faisons aussi partir

00:32:35des gens de chez eux

00:32:36parce qu'il y a des guerres

00:32:37je pense à la Libye

00:32:38moi j'étais contre la guerre de Libye

00:32:39en 2011

00:32:40une guerre épouvantable

00:32:41américaine, Sarkozy, BHL

00:32:42tout ça

00:32:43on n'était pas beaucoup à être contre

00:32:44cette guerre a entraîné ensuite

00:32:45un afflux massif

00:32:46de migrants et de djihadistes

00:32:47donc que l'OTAN

00:32:48dont il faut sortir

00:32:49et qui devrait être détruite

00:32:50parce que c'est une organisation

00:32:51de guerre impérialiste aujourd'hui

00:32:52eh bien que l'OTAN

00:32:53et que la France participe pas

00:32:55arrête ces guerres

00:32:56dans le monde entier

00:32:57qui déstabilise le monde

00:32:58et qui aggrave le problème migratoire

00:32:59en vrai c'est pas con

00:33:00ce qu'il dit Philippot quand même

00:33:01non ?

00:33:02il faut arrêter les guerres

00:33:03il faut arrêter les guerres

00:33:05il y aura moins de migrants

00:33:06en vrai c'est pas con

00:33:10c'est logique

00:33:11tu arrêtes les guerres

00:33:12dans les pays

00:33:13Moyen-Orient, Afrique, etc

00:33:14il y aura moins de migrants

00:33:17oula

00:33:25ah les huit passent pour des clowns

00:33:52ouais c'est vrai

00:33:53qu'il y aura changement climatique

00:33:54aussi

00:34:00il faut annuler

00:34:01le réchauffement climatique

00:34:02il faut dire au climat

00:34:03arrête maintenant

00:34:04de te réchauffer

00:34:05tu te calmes

00:34:16tu arrêtes les guerres

00:34:17quand même

00:34:19il faut trouver

00:34:20des terrains d'entente

00:34:21etc

00:34:22c'est plus facile à dire

00:34:23qu'à faire

00:34:28et oh les deux là

00:34:34ils vont se foutre sur la gueule

00:34:43ah oui travailler

00:34:44travailler c'est important

00:34:46oh la la

00:34:47partie des travailleurs

00:34:48bah oui

00:34:52alors elle est anticapitaliste

00:34:53un peu

00:34:54mais bon

00:34:55elle pense que le travail

00:34:56c'est la vie quoi en fait

00:34:58ça me fait rire

00:34:59c'est un peu contradictoire quand même

00:35:02si on soutient pas l'Ukraine

00:35:03il y aura des immigrés

00:35:04ukrainiens

00:35:09oh il y en a déjà

00:35:10je pense que de toute façon

00:35:12il y en a un sacré paquet

00:35:13qui est déjà arrivé en France

00:35:14et dans les autres pays

00:35:16en Pologne et tout

00:35:25ouais

00:35:30ouais mais du coup

00:35:31il faudrait peut-être

00:35:32trouver un terrain d'entente

00:35:33avec Poutine

00:35:35même si bon

00:35:36apparemment les négociations

00:35:37vont pas

00:35:38c'est un peu difficile

00:35:39visiblement

00:35:46il dort

00:35:47c'est abusé

00:35:48il est pionce les gars

00:35:50ouais on dirait

00:35:51qu'il dort

00:35:55c'est une conséquence

00:35:56qui se présente dans le monde

00:35:57en tout cas on est d'accord là dessus

00:35:58ouais

00:36:16ouais

00:36:19le problème c'est que

00:36:20l'immigration a des répercussions

00:36:21sur le pays

00:36:22où ils arrivent

00:36:23c'est ça le problème

00:36:24s'il y avait pas de répercussions

00:36:25négatives encore

00:36:28ça c'est pas grave

00:36:29qu'il y ait de l'immigration

00:36:31mais le problème c'est

00:36:32qu'il y a des répercussions

00:36:33négatives

00:36:35c'est ça qui est problématique

00:36:42plusieurs immigrants

00:36:43nous servent dans les restos

00:36:44c'est ça le problème

00:36:46ouais mais pourquoi

00:36:47il y a des immigrés aussi

00:36:48qui font ça

00:36:49parce qu'ils sont moins payés

00:36:50que les autres

00:36:52parce que je pense

00:36:53qu'honnêtement

00:36:54il y aurait pas les migrants

00:36:55il serait payé

00:36:56il y aura des gens

00:36:57du pays

00:36:58qui feraient ça

00:36:59mais

00:37:00ils seraient plus payés

00:37:01et ça les ferait chier

00:37:02les archivateurs au final

00:37:06il y en a qui sont

00:37:07il y en a beaucoup

00:37:08qui sont black

00:37:09des migrants

00:37:10dans les restos

00:37:11et tout

00:37:13il y en a beaucoup

00:37:14de black en vrai

00:37:15qui font la vaisselle

00:37:18oui ils s'endorment

00:37:37il y en a en Angleterre

00:37:38oui au pire

00:37:42personne

00:37:43personne

00:37:44on va passer aux questions

00:37:45des téléspectateurs

00:38:13oui non mais

00:38:14le tic avec les lunettes

00:38:15j'ai remarqué aussi

00:38:17c'est un délire

00:38:32partie animaliste

00:38:35les migrants sont-ils

00:38:36des animaux du coup

00:38:42oui

00:39:05je pourrais pas me passer

00:39:06de viande honnêtement

00:39:09désolé mais

00:39:10je me vois pas être

00:39:11une personne quoi

00:39:16je veux bien en manger moins

00:39:17à la limite

00:39:18même si j'en mange déjà

00:39:19pas beaucoup mais

00:39:35de toute façon la salle

00:39:36est toujours comme ça

00:39:37toujours endormie

00:39:39toujours chelou quoi

00:39:42il faut réduire

00:39:43le coût de la bonne viande

00:39:46ouais

00:39:48mais du coup

00:39:49il y aura plus de consommation

00:39:50de viande

00:39:51et ça polluera encore plus

00:39:52si on fait baisser

00:39:53les coûts de la viande

00:39:58Jean-Pierre

00:40:12est-ce que les frontières

00:40:13peuvent nous protéger

00:40:14non

00:40:15ça je l'ai dit

00:40:16et je l'ai redit

00:40:17et tout ça d'ailleurs

00:40:18et ça c'est vrai

00:40:19c'est une constante

00:40:20de tous les autres candidats

00:40:21c'est d'expliquer

00:40:22que le danger

00:40:23c'est la concurrence

00:40:24internationale déloyale

00:40:25mais la concurrence

00:40:26elle est aussi

00:40:27franco-française

00:40:28le problème pour

00:40:29les agriculteurs

00:40:30les petits agriculteurs

00:40:31c'est quoi

00:40:32c'est aussi

00:40:33les transformateurs

00:40:34c'est aussi

00:40:35les centrales d'achat

00:40:36c'est aussi

00:40:37les banques

00:40:38qui les étranglent

00:40:39ce n'est pas seulement

00:40:41les capitalistes

00:40:42ils sont pas moindres

00:40:43enfin ils sont sans scrupule

00:40:44comme les autres

00:40:45exactement comme les autres

00:40:46que proposez vous

00:40:47pour améliorer

00:40:48l'accès au soins

00:40:49pour tous les pays

00:40:50de l'union européenne

00:41:0318

00:41:06putain il est pas mort

00:41:07Lyon

00:41:10Ouais pareil c'est vrai ce qu'il y a.

00:41:12Détruisez l'humanité, les animaux et les planètes, il y aura mieux.

00:41:16C'est un peu excessif.

00:41:23Ça c'est le parti de la destruction.

00:41:26Le parti du génocide.

00:41:41J'ai créé un parti il y a 17 ans.

00:41:43Et comme toutes les idées qui deviennent dans l'air du temps, elles me suscitent des émules.

00:41:46Donc j'étais la seule liste en 2014.

00:41:48En 2019 il y en avait 2 ou 3.

00:41:50Maintenant il y en a 5 ou 6.

00:41:51Il y en a d'ailleurs qui protestent dehors parce qu'elles ne peuvent pas rentrer.

00:41:53Donc voilà.

00:41:54En règle générale, les gens préfèrent l'original à la copie.

00:42:11Tant pis, le changement climatique et l'effet de l'hiver dans la vie nous rendent dépressifs.

00:42:15Mettons fin à la destruction.

00:42:17Mettons fin à l'humanité.

00:42:25Ah, les voitures électriques encore !

00:42:30Qu'est-ce qu'ils vont dire là-dessus ?

00:42:32Pour info, il reste 25 minutes.

00:42:34Donc en accéléré, il doit rester 20 minutes à peu près.

00:42:36Donc avant 23h30, c'est fini.

00:42:46Oh putain...

00:43:02C'est quoi votre solution ?

00:43:04Votre solution pour qu'on y arrive ?

00:43:10Il a les lunettes Ferrari d'ailleurs.

00:43:12Mais arrête avec tes lunettes !

00:43:14Oh !

00:43:16On n'en peut plus.

00:43:22Il ne comprend pas ce qu'il dit !

00:43:32Mais pourquoi vous l'invitez ce mec en fait ?

00:43:42Oh !

00:43:44Comme il est vénère en plus !

00:43:50Non mais en vrai, la salle faut arrêter d'inviter.

00:43:52Mais qui vote pour lui ?

00:43:54Sérieux, mais c'est un débile !

00:43:56Faut pas voter pour la salle les gens !

00:43:58Pourquoi vous faites ça ?

00:44:00Je veux bien qu'il représente une certaine frange

00:44:02de la catégorie de la campagne,

00:44:04mais quand même...

00:44:06Il est trop perché ce mec !

00:44:14C'est quoi le projet Alpine F1 ?

00:44:16Il n'y a pas de projet, je crois que ça va être vendu bientôt.

00:44:22En fait, il ne répond pas aux questions,

00:44:24il part dans un discours qui n'a aucun sens,

00:44:26qui est hors sujet,

00:44:28c'est vraiment inaudible.

00:44:40Comment le prendre au sérieux ?

00:44:42Mais c'est ça en plus,

00:44:44sa tête, son élocution,

00:44:48il est HS, il ne répond pas aux questions

00:44:50qu'on lui pose,

00:44:52c'est trop quoi !

00:44:56Oui, c'est un peu ça,

00:44:58pour être gentil, oui, tu es en l'air.

00:45:08La fumette...

00:45:12La présentatrice est un peu foutue de sa gueule.

00:45:16Elle essaie de comprendre où il veut en venir, mais elle n'y arrive pas.

00:45:26Vous savez, le pacte vert, la campagne,

00:45:28la fumette...

00:45:56Ce n'est pas étonnant.

00:46:26Lui, il est écolo, mais pas trop, j'ai l'impression.

00:46:32Ecologie centriste, c'est étonnant,

00:46:34comme parti d'ailleurs.

00:46:38C'est un écologique un peu de droite, j'ai l'impression.

00:46:42Bon.

00:46:44C'est un écologique un peu de droite, j'ai l'impression.

00:46:46C'est un écologique un peu de droite, j'ai l'impression.

00:46:48C'est un écologique un peu de droite, j'ai l'impression.

00:46:50C'est un écologique un peu de droite, j'ai l'impression.

00:46:52Il n'en peut plus de ces débats, on ne comprend rien

00:46:54avec les boucans de bien et les travaux.

00:46:56Il n'en peut plus de ces débats, on ne comprend rien

00:46:58avec les boucans de bien et les travaux.

00:47:00C'est vrai que c'est un peu trop.

00:47:02C'est vrai que c'est un peu trop.

00:47:22Lequel est le plus sérieux des 8 ?

00:47:24Bah je dirais...

00:47:26P1 je dirais Philippot

00:47:28limite peut-être le moins pire

00:47:32P2 je dirais...

00:47:40T'as que lui là ouais

00:47:42Lui peut-être ouais

00:47:48Ne me bouscule pas !

00:47:50Ça va il t'a touché l'épaule

00:47:52il t'a pas bousculé non plus genre...

00:47:54Eh oh !

00:47:56C'est vraiment...

00:48:08Il est vraiment chépère, on dirait qu'il a fumé un coup pète

00:48:10avant de venir à l'émission quoi

00:48:12C'est vraiment trop

00:48:20Ouais mais...

00:48:28Ils sont obligés de l'inviter parce que

00:48:30il a un minimum

00:48:32de pourcentage tu vois donc

00:48:36Y'a des gens qui votent pour lui hein

00:48:38Moi c'est ça qui me choque en fait plus qu'autre chose

00:48:40Si personne votait pour lui il serait pas sur le plateau en fait

00:48:42Mais y'a des gens qui votent pour lui

00:48:44C'est ça le pire

00:48:46C'est ça

00:48:48Il est venu en C15 du sud-ouest

00:48:52C'est ça

00:49:04Il le montre à chaque fois

00:49:06side by side dans les réalisateurs

00:49:08C'est vrai

00:49:14C'est vraiment le type avec sa paille dans la bouche

00:49:16et C15

00:49:18Le chapeau de paille et tout tu vois

00:49:22Ouais je dirais à l'occasion

00:49:28Y'a un TikTok putain

00:49:30Il est moderne genre

00:49:38Ouais

00:49:40Y'a un TikTok putain

00:49:42Je sais pas du tout

00:49:44C'est vrai

00:49:52Y'a un TikTok putain

00:49:54C'est vrai

00:49:56Y'a un TikTok putain

00:49:58Y'a un TiTok putain

00:50:00C'est vrai

00:50:02C'est vrai

00:50:04Y'a un TikTok putain

00:50:06et que ce monsieur n'a plus besoin de sa voiture tous les jours,

00:50:08il pourrait économiser 1000€.

00:50:09Symboliquement, on a fait ce chèque de 1000€

00:50:11pour montrer que s'il y a des financements européens qui viennent vous aider.

00:50:13Et donc le maire de la commune...

00:50:14Il a sorti son chèque.

00:50:15...et l'idée du pacte européen pour trouver des financements,

00:50:17parce qu'une vraie rénovation, c'est 40 000€.

00:50:18Donne-moi le chèque !

00:50:19On ne va pas demander à chaque famille de trouver 40 000€

00:50:20et les mairies n'ont pas de moyens.

00:50:21À l'époque, on disait exprimer.

00:50:22C'est lui le TikTok.

00:50:23...une taxe sur la spéculation, c'est pas pour la taxe.

00:50:26C'est pour gratter des électeurs jeunes,

00:50:28mine de rien qu'il fait ça, mais bon...

00:50:49LNP...

00:50:56LNP, vous avez un peu de retard de temps de parole, allez-y.

00:50:58Les besoins les plus essentiels des individus,

00:51:00c'est de pouvoir manger tous les jours correctement à leur faim,

00:51:03de la nourriture de bonne qualité

00:51:04et de boire de l'eau potable tous les jours de bonne qualité.

00:51:06Eh bien, ces deux besoins essentiels des individus,

00:51:08aujourd'hui, en Europe et en France,

00:51:10ne sont pas possibles pour tout le monde.

00:51:12Et pourquoi ?

00:51:13Parce qu'on fait le choix,

00:51:14notamment avec la politique agricole commune,

00:51:16de continuer à avoir des élevages industriels et intensifs

00:51:18qui font que, je l'ai dit,

00:51:20pour produire 1kg de protéines animales,

00:51:22il faut gaspiller 7kg de protéines végétales.

00:51:24Et donc, qu'on ne peut pas nourrir tout le monde,

00:51:26alors que si on affectait cette nourriture directement végétale aux humains,

00:51:29on nourrirait tout le monde de façon saine,

00:51:31avec des produits locaux.

00:51:32Les élevages industriels intensifs,

00:51:34c'est aussi toutes les pollutions des cours d'eau,

00:51:36les algues vertes,

00:51:37qui font que beaucoup de citoyens

00:51:38ne peuvent même plus boire l'eau potable de leurs robinets.

00:51:40C'est ça, la réalité, aujourd'hui, en France.

00:51:42Ne pas pouvoir s'alimenter correctement,

00:51:43ne pas pouvoir boire l'eau potable.

00:51:45Et tout ça, c'est la responsabilité de notre modèle agricole.

00:51:47Juste un dernier mot, parce que j'ai du retard,

00:51:49sur la question de la possibilité...

00:51:51Elle est vénère, madame.

00:51:53Il est très important, dans le cadre, notamment,

00:51:55des règles de l'Union Européenne,

00:51:56de pouvoir les concilier.

00:51:57Il ne faut pas aller vers le bas.

00:51:58On veut une Europe vertueuse pour les animaux.

00:52:00Je pense que les organismes, ils se sont tapés à...

00:52:02C'est leur deuxième débat, là.

00:52:03Ça fait trois heures qu'ils sont sur le plateau.

00:52:06Je pense qu'ils en ont marre, aussi.

00:52:09Il doit être minuit, au moment où ils sont.

00:52:13Et l'autre problème, et j'en termine là,

00:52:14parce que je suis de la campagne,

00:52:15j'habite et je travaille à la campagne, moi aussi.

00:52:17Je suis d'une rurale,

00:52:18et je rencontre les éleveurs, les agriculteurs,

00:52:19qui ont toutes ces difficultés.

00:52:20C'est les concurrences déloyales, intérieures.

00:52:22Et effectivement, il faudra modifier les traités

00:52:23pour permettre aux Etats de protéger

00:52:25les agriculteurs les plus vertueux.

00:52:27Il est minuit deux.

00:52:28On arrive au terme de ce débat.

00:52:29Florian Philippe, je sais,

00:52:31mais il va falloir clore ce débat, malheureusement.

00:52:33Vous avez un peu de temps.

00:52:34Allez-y, un mot sur...

00:52:35On clôture le débat, maintenant ?

00:52:37Ce débat sur ce sujet ?

00:52:38Allons-y, carte blanche, allons-y.

00:52:40Sur ce sujet, ou en général, on clôture ?

00:52:42Les dix minutes.

00:52:44Je n'ai pas compris si on clôturait le débat.

00:52:45Si, justement.

00:52:46Je vous donne le temps de conclure les unes les autres

00:52:47et de prendre le temps

00:52:48et de choisir le sujet sur lequel vous souhaitez conclure.

00:52:52C'est la fin de l'émission, c'est ça ?

00:52:54On arrive au terme de l'émission.

00:52:55Je suis désolée.

00:52:57Vous pouvez en parler, vous avez le choix.

00:52:59Ils ont vachement diminué la durée du débat.

00:53:02Les autres ont parlé de douze minutes.

00:53:04Vous êtes le premier à prendre la parole.

00:53:06Concluer ce débat sur le sujet ?

00:53:08Pour nous, c'est un peu délirant

00:53:09parce qu'on devait parler de l'Ukraine, de la guerre.

00:53:11Je sais, ça en a pris du temps.

00:53:12Mais vous pouvez conclure sur l'Ukraine si vous le souhaitez.

00:53:14Allons-y, allez, on y va.

00:53:16Tout ça n'a aucun sens.

00:53:19Tout ça n'a aucun sens.

00:53:20Ce qui me préoccupe, c'est celle qui ne croit plus à la politique,

00:53:22qui pense que le climat s'est foutu, que le progrès social s'est...

00:53:24Oui, ils se sont bien fait baiser, j'avoue.

00:53:25...ce qu'on disait aux premiers qui se sont battus pour les congés payés

00:53:27ou à ceux qui se sont battus pour le droit de vote des femmes.

00:53:29Et elles ont gagné.

00:53:30Comme député européen sortant,

00:53:31je vois que depuis cinq ans, il y a beaucoup de textes

00:53:32qui passent avec un ou deux députés de majorité.

00:53:34Donc c'est très important...

00:53:35Non, mais ce n'était pas aujourd'hui, Grégoire.

00:53:37C'est une rediff de mardi.

00:53:38Donc au moment où c'était mardi, à ce moment-là, c'était minuit deux.

00:53:44Ce n'est pas l'émission en direct que je diffuse.

00:53:48C'était mardi.

00:53:49C'est un replay.

00:54:02Allez, il faut venir.

00:54:03Ça va, ça marche.

00:54:09Je ne sais que de savoir quand ils vont avoir de votants, eux, quand même.

00:54:12Parce que, à mon avis, ça ne va pas voler haut.

00:54:38Ah oui, la conclusion de la salle.

00:54:49J'ai hâte, j'ai hâte.

00:54:55En vrai, ils auraient pu gratter quand même l'émission.

00:54:57C'est vrai, ils se sont baisés.

00:55:03Catastrophique.

00:55:08Moi, je veux simplement dire que l'Alliance rurale va proposer d'organiser un processus de résistance à Bruxelles ou à Strasbourg pour sortir de cette triste affaire dans laquelle nous sommes engagés.

00:55:24Mais par pitié, il est minuit, nous sommes des petits candidats.

00:55:27Nous ressemblons, nous représentons des sous-électeurs.

00:55:30Ayez au moins un petit mot pour eux, vous, la télévision nationale.

00:55:34Mon Dieu, que c'est triste de participer à cette émission.

00:55:37Elle ne vient plus, alors. C'est triste, la salle.

00:56:07Les pays comme la France, si on reste dans l'Union européenne, nous allons tout droit vers la création d'une Europe fédérale.

00:56:14La France, devenant un État fédéré, étant obligé de céder son siège à l'ONU, de perdre son statut de grande puissance, de perdre son droit, son droit de veto, de céder sa force de frappe nucléaire à l'ensemble des pays de l'Europe avec une doctrine d'emploi dont nous ne serons plus les maîtres.

00:56:27Nous allons donc vers un désastre et un risque potentiel de guerre contre la puissance.

00:56:33Le grand sujet qui doit se poser maintenant, c'est qu'est-ce que c'est que l'avenir de la France ?

00:56:37L'avenir de la France, c'est un pays formidable.

00:56:39Vous savez, la langue française est en très forte croissance dans le monde.

00:56:42La France a la première ou deuxième zone économique exclusive.

00:56:45Il n'y a aucune raison pour que la France n'ait pas la même destinée que la Suisse, la Norvège ou l'Islande, qui sont les trois pays de l'Europe qui ont refusé d'entrer dans l'Union européenne et qui sont, d'après les Nations unies eux-mêmes, au sommet du développement humain.

00:56:57Merci, François Asselineau.

00:56:58Nathalie Arthaud, un mot de conclusion.

00:57:00Nous devions parler, en effet, des guerres. Nous devions parler de l'Ukraine. Nous devions parler de Gaza et on ne va pas pouvoir le faire.

00:57:04Allez-y, faites-le.

00:57:05Ça me met très en colère.

00:57:06Ça me met très en colère.

00:57:07Oh là, Nathalie, elle est... Nathaloche.

00:57:09Je pense qu'on est dans un ordre capitaliste qui ne fonctionne pas en dressant les peuples les uns contre les autres.

00:57:13Et aujourd'hui, on voit qu'on est en train de s'enfoncer dans la barbarie.

00:57:16Et là, on n'a même pas une minute pour en discuter.

00:57:18Allez-y, faites-le.

00:57:19Même pas une minute.

00:57:20Qu'est-ce que ça veut dire, ça ? Il faut enchaîner les mots, etc., etc.

00:57:22Pas du tout, il faut conclure, c'est le mot.

00:57:24Non, il ne faut pas conclure. Normalement, on avait une thématique.

00:57:27Donc voilà, moi, je suis très en colère par rapport à ça.

00:57:29Je pense, en effet, que ça fait partie des catastrophes.

00:57:32Il y a la catastrophe climatique, mais il y a cette catastrophe guerrière.

00:57:34Parce que la réalité, c'est que nos dirigeants, ils sont en train de nous préparer à une troisième guerre mondiale.

00:57:38Ils ont déjà provoqué deux guerres mondiales et là, on va directement vers une troisième.

00:57:41Alors, ça méritait plus que 30 secondes.

00:57:43Plus que 30 secondes. Alors, moi, je suis quand même conclure.

00:57:45Parce qu'apparemment, mon mot d'ordre, c'est travailler dans tous les pays, unissons-nous.

00:57:48Pourquoi ? Parce qu'il faut lutter contre ce nationalisme, contre ce racisme, contre ces guerres qui arrivent.

00:57:53Voilà, et il faut s'unir, oui, pour défendre au quotidien, mais pour changer toute cette société.

00:57:57Parce que ça, c'est l'ordre capitaliste, ce n'est même pas l'Union Européenne, ce n'est pas la France.

00:57:59C'est l'ordre capitaliste qui règne à l'échelle du monde.

00:58:01C'est l'ordre capitaliste.

00:58:03Moi, ce que je veux dire, et je terminerai là-dessus, c'est que oui, on peut le changer.

00:58:05Il faut que les travailleurs reprennent confiance dans leurs forces.

00:58:07Parce que les travailleurs, ils font tout le travail.

00:58:09Mais elle est contre le capitalisme, mais en même temps, elle est pour le travail et pour les travailleurs.

00:58:14Florent Philippot.

00:58:16Ah pardon, Jean-Marc Aubarnatore, excusez-moi, excusez-moi.

00:58:20Pas de souci, pas de souci. Dans ces élections, il y a 38 têtes de liste.

00:58:23Sur ces 38 têtes de liste, 5 têtes de liste ont dépassé les 5% lors des dernières élections européennes et régionales.

00:58:294 têtes de liste qui étaient dans le premier débat, et moi-même.

00:58:31C'est pourquoi j'aurai des députés dans quelques jours, puisque j'ai déjà fait ça dans la région PACA,

00:58:34qui est la région qui représente le monde de France.

00:58:36Et d'ailleurs, à cette occasion, le réseau Action Climat, qui est la référence française en termes écologiques,

00:58:40avait classé mon programme comme meilleur programme environnemental.

00:58:43D'autre part, je voudrais dire que pour la première fois depuis 1979,

00:58:46une liste alternative a le même budget électoral que les listes conventionnelles,

00:58:50que je qualifie moi de liste échoueuse.

00:58:52Ce qui nous donne un grand espoir pour le soir de dimanche,

00:58:54d'autant que nous portons un projet de société qui démontre que écologie égale pouvoir d'achat,

00:58:57égale santé et égale plein emploi.

00:58:59Mais je ne peux pas conclure sans parler des deux grands oubliés de cette campagne,

00:59:02à la fois dans le premier débat et aussi aujourd'hui.

00:59:04D'une part, les personnes en situation de handicap et les aidants.

00:59:07Tu arrives à faire un cadet.

00:59:10Et moi, si tu arrêtais du buzz, ils se sont tous énervés.

00:59:14Contre France Télé, parce qu'ils n'auront pas donné assez de temps.

00:59:18C'était marrant.

00:59:28Écoutez, si la France vous fait vibrer le cœur,

00:59:31vous ne pouvez pas accepter qu'elle reste dans l'Union Européenne, parce que c'est horrible.

00:59:34C'est horrible l'Union Européenne.

00:59:37Je le sais, parce que je suis le seul qui a porté plainte en France contre Ursula von der Leyen.

00:59:40C'est en ce moment, là, sur l'affaire des 35 milliards d'euros de contrat avec Pfizer.

00:59:44Et d'ailleurs, Jean Lassalle, j'aurais aimé que vous me donniez les preuves,

00:59:46parce que je pense comme vous que Macron n'a pas été vacciné,

00:59:48mais vous dites que vous avez les preuves et on ne les a pas.

00:59:50Donc j'aimerais que vous...

00:59:51Oui, j'ai promis.

00:59:52J'espère qu'on en parlera, mais j'espère que vous les donnerez,

00:59:54parce que beaucoup de victimes attendent tout ça.

00:59:55Mais le moment venu, cher ami.

00:59:56Mais non, maintenant.

00:59:57Quand vous avez une parole...

00:59:58Maintenant, il y a trop de gens qui souffrent.

00:59:59Je vais reprendre.

01:00:00Jean Lassalle, il dit qu'il a les preuves,

01:00:01mais Lassalle, il a les preuves de n'importe quoi.

01:00:03N'importe quoi.

01:00:04Qu'est-ce qu'il raconte ?

01:00:05L'Europe, par ailleurs, nous mène à la guerre.

01:00:06La Troisième Guerre Mondiale, c'est prévu, c'est écrit.

01:00:08Attention, ce n'est pas un jeu vidéo.

01:00:09Là, on va...

01:00:10J'ai dit qu'on allait sur CNews, ça aurait du temps de parler.

01:00:11Même sur C8, dans TPMP, il était passé, il me semble.

01:00:15L'Union Européenne, c'est l'OTAN.

01:00:16Donc il faut quitter tout cela.

01:00:17L'Union Européenne, corrompue.

01:00:18Nous ruine.

01:00:19Elle nous désindustrialise.

01:00:20Elle tue nos agriculteurs.

01:00:21Et vous savez, elle n'est pas bonne, Mme Thuy, pour les animaux.

01:00:22L'Union Européenne, parce qu'elle fait le libre-échange total.

01:00:23On entasse les bêtes.

01:00:24Vous avez mis un petit chaton.

01:00:25C'est sympathique.

01:00:26J'aime bien les chatons, mais c'est très marketing.

01:00:27Ce que vous auriez dû montrer, c'est les animaux qui souffrent à cause de l'Europe.

01:00:28Et il y en a plein.

01:00:29Ils remplissent...

01:00:30Ils remplissent...

01:00:31Ce ne serait pas ça, quand on écoute.

01:00:32En Ukraine, etc.

01:00:33Tout à fait.

01:00:34Et par ailleurs, il y a une possibilité de retrouver un avenir.

01:00:35C'est de sortir de l'Union Européenne.

01:00:36Alors, je dis une chose simple.

01:00:37Nous, on est la seule liste de rassemblement sur l'Union Européenne.

01:00:38Il y a trois...

01:00:39Oui, mais je n'ai pas envie de lui faire des vues à Jean Lassalle.

01:00:40C'est bon.

01:00:41Pour protéger nos enfants, défendre nos libertés, les travailleurs suspendus.

01:00:42On s'est battu au silence sur la gendarmerie.

01:00:43Il ne devrait même pas être invité sur le plateau.

01:00:44Et je ne comprends pas, encore une fois, les gens qui votent pour lui.

01:00:45C'est incroyable.

01:00:46Allez-y pas le 9 juin, que c'est une élection proportionnelle.

01:00:47Il doit avoir des candidats moins pires pour voter, quand même, qui sont à peu près

01:00:48équivalents à lui.

01:00:49Ça ne changera rien.

01:00:50Je ne sais pas.

01:00:51des gens, ils s'identifient à lui.

01:00:52Je ne comprends pas encore.

01:00:53Alors, ce sera un coup de tonnerre en France, et dans tout le monde entier, parce qu'on

01:00:54se dira, ça y est, la France veut reprendre la main sur ses seins.

01:00:55C'est un gris, ça.

01:00:56Merci, Florian Philippot.

01:00:57C'est à vous, Hélène Foy.

01:00:58Le mot de la fin.

01:00:59Je vous remercie.

01:01:00Moi, les quelques secondes de conclusion que j'ai, je vais les conclure.

01:01:01Je vais les conclure.

01:01:02Je vais les conclure.

01:01:03Je vais les conclure.

01:01:04Je vais les conclure.

01:01:05Je vais les conclure.

01:01:06Je vais les conclure.

01:01:07Je vais les conclure.

01:01:08Je vais les conclure.

01:01:09Je vais les conclure.

01:01:10Je vais les conclure.

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01:01:37Je vais les conclure.

01:01:38Je vais les conclure.

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01:01:40Je vais les conclure.

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01:03:28Je vais les conclure.

01:03:29Je vais les conclure.

01:03:30Je vais les conclure.

01:03:31Je vais les conclure.

01:03:32Je vais les conclure.

01:03:33Je vous laisse.

01:03:34Après ce long live, on va aller faire dodo et demain 19h30, la Formule 1 au Canada.

01:03:40Et c'est libre 1.

01:03:41Et oui.

01:03:42Allez, bye bye, bonne soirée, ciao.

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