Concerts et danse étaient au programme de la soirée inaugurale de Art Explora, dans la soirée de jeudi 6 juin sur le Vieux-Port, à Marseille.
Robe blanche et noire et yeux verts perçants, Zaho de Sagazan n'a eu besoin que d'une trentaine de minutes pour emballer le public marseillais. Point d'orgue de cette soirée inaugurale du festival Art Explora (premier bateau-musée au monde), la chanteuse au succès grandissant depuis la sortie de son premier album La Symphonie des éclairs l'an dernier, a entonné avec ferveur et un charisme envoûtant quelques titres dont Aspiration ou Mon inconnu. "J'ai 24 ans et je ne suis jamais tombée amoureuse mais j'ai une énorme capacité d'imagination", plaisante-t-elle, entourée de ses deux musiciens. Sourire aux lèvres et "ravie de chanter devant le soleil et le port", elle a embarqué avec sa grande sensibilité à peine cachée par une certaine nonchalance, la foule de 500 personnes venue l'applaudir.
Point de Tristesse jeudi soir au sein de la joyeuse communauté intergénérationnelle qui reprenait souvent par cœur ses chansons à texte. "Les couleurs sont des émotions, je suis le peintre qui les renverse. Et sûrement pas l'inverse", clame-t-elle, en parcourant la scène d'un côté à l'autre, les yeux rivés dans ceux qui la regardent. "Être sensible c'est être vivant et on n'est jamais trop vivant", confie l'artiste avant de lancer sa douce Symphonie des éclairs. Ce sera lors d'un dernier titre hors album que Zaho de Sagazan renversera la soirée. "Dansez !, n'importe comment on s'en fout on danse !", un morceau électrique qu'elle a fait durer en plongeant dans la foule pour une grande déambulation un peu folle dont personne ne voulait qu'elle s'arrête.
10 à 12 événements gratuits
Les festivités avaient commencé, peu avant 18 h, par une démonstration du pianiste Mourad Tsimpou. Ce jeune virtose originaire de la cité de La Castellane (15e), auteur de deux albums et qui s'était fait connaître en 2018 à la suite d'une vidéo devenue virale, a bercé le Vieux-Port de mélodies classiques. Ont suivi douze danseurs en tenue blanche du ballet Preljocaj, pour une petite demi-heure de grâce sur d'autres notes classiques et envoûtantes, celles du Bolero de Ravel, sublime extrait du ballet Gravité. Les festivités se sont terminées avec la belle énergie du collectif Filles de Blédards, basé entre Paris et Marseille, et qui porte notamment des réflexions sur l'identité et l'immigration.
Une soirée à l'image de la programmation marseillaise confiée à Martha Kirszenbaum, qui vibrera au nom du multiculturalisme phocéen à raison de 10 à 12 événements gratuits proposés quotidiennement jusqu'à la fin du festival.
Robe blanche et noire et yeux verts perçants, Zaho de Sagazan n'a eu besoin que d'une trentaine de minutes pour emballer le public marseillais. Point d'orgue de cette soirée inaugurale du festival Art Explora (premier bateau-musée au monde), la chanteuse au succès grandissant depuis la sortie de son premier album La Symphonie des éclairs l'an dernier, a entonné avec ferveur et un charisme envoûtant quelques titres dont Aspiration ou Mon inconnu. "J'ai 24 ans et je ne suis jamais tombée amoureuse mais j'ai une énorme capacité d'imagination", plaisante-t-elle, entourée de ses deux musiciens. Sourire aux lèvres et "ravie de chanter devant le soleil et le port", elle a embarqué avec sa grande sensibilité à peine cachée par une certaine nonchalance, la foule de 500 personnes venue l'applaudir.
Point de Tristesse jeudi soir au sein de la joyeuse communauté intergénérationnelle qui reprenait souvent par cœur ses chansons à texte. "Les couleurs sont des émotions, je suis le peintre qui les renverse. Et sûrement pas l'inverse", clame-t-elle, en parcourant la scène d'un côté à l'autre, les yeux rivés dans ceux qui la regardent. "Être sensible c'est être vivant et on n'est jamais trop vivant", confie l'artiste avant de lancer sa douce Symphonie des éclairs. Ce sera lors d'un dernier titre hors album que Zaho de Sagazan renversera la soirée. "Dansez !, n'importe comment on s'en fout on danse !", un morceau électrique qu'elle a fait durer en plongeant dans la foule pour une grande déambulation un peu folle dont personne ne voulait qu'elle s'arrête.
10 à 12 événements gratuits
Les festivités avaient commencé, peu avant 18 h, par une démonstration du pianiste Mourad Tsimpou. Ce jeune virtose originaire de la cité de La Castellane (15e), auteur de deux albums et qui s'était fait connaître en 2018 à la suite d'une vidéo devenue virale, a bercé le Vieux-Port de mélodies classiques. Ont suivi douze danseurs en tenue blanche du ballet Preljocaj, pour une petite demi-heure de grâce sur d'autres notes classiques et envoûtantes, celles du Bolero de Ravel, sublime extrait du ballet Gravité. Les festivités se sont terminées avec la belle énergie du collectif Filles de Blédards, basé entre Paris et Marseille, et qui porte notamment des réflexions sur l'identité et l'immigration.
Une soirée à l'image de la programmation marseillaise confiée à Martha Kirszenbaum, qui vibrera au nom du multiculturalisme phocéen à raison de 10 à 12 événements gratuits proposés quotidiennement jusqu'à la fin du festival.
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ÉducationTranscription
00:00C'est la pluie, l'air s'enfouir des éclairs
00:04En grandissant, rien ne s'est calmé, petite tempête s'écoule
00:09Dansez, dansez, dansez
00:19Dansez
00:21On est à 20% de la capacité de la flamme
00:24Dansez, dansez, dansez
00:30Dansez, dansez, dansez
00:36Dansez, dansez, dansez
00:52L'inspiration est là, la spirale commence pour de l'inspiration
00:58Des mots caressent la démence
01:00Mais jamais, ne s'arrêtez jamais