« Désormais vont se discuter des démarches qui me sont trop étrangères, qui ont trop peu de sens à mes yeux pour que j’y fasse entendre quelque chose », a déclaré le député communiste, se disant « profondément affecté » par les décisions prises dans l’hémicycle.
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00:00Merci Madame la Présidente. J'ai accepté ce débat éprouvant, écouté, cherché à comprendre.
00:06Nous avons eu du mal à réfléchir ensemble et à nous raconter.
00:10Il y a quelque chose d'assez irréductible qui m'oppose à la vision du genre humain que traduit ce texte.
00:15C'est pour moi une loi brutale, une loi sans rivage et un terrible message de renoncement et d'abandon
00:21qui ne sera pas sans conséquences sur la vie sociale, sur la solidarité et sur le soin.
00:26Je suis profondément affecté par les décisions qui ont été prises et saisi de vertige.
00:30Nous sommes dans la pente et pour ce qui me concerne j'arrête la glisse.
00:34Désormais vont se discuter des démarches qui me sont trop étrangères,
00:37qui ont trop peu de sens à mes yeux pour que j'y fasse entendre quelque chose.
00:40Nous sommes à chaque pas dans des impasses. Je ne sais plus aider à faire moins pire.
00:44Je vais reprendre des forces. J'ai essayé de dire l'essentiel de ce que nous pensons
00:48avec un certain nombre de collègues de mon groupe, clairement, sans blesser,
00:52en choisissant les mots et le ton.
00:54Je veux simplement dire à celles et ceux qui doutent, souvent en silence,
00:57que cette loi, compte tenu de la gravité, ne peut être adoptée avec le moindre doute.
01:03Applaudissements
01:06Merci beaucoup Monsieur Daréville, merci pour ces mots.