Le Dr Edwige Antier explique dans Morandini Live, pourquoi il ne faut jamais lever la main sur un enfant ni même lui crier dessus : "Ce sont des violences éducatives !"
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00:00 - Millie 5 sur CNews, merci d'être en direct avec nous. Bonjour Dr Edwige Antiet.
00:06 - Oui bonjour.
00:07 - Merci de nous avoir rejoint. Vous êtes pédiatre, vous publiez un livre d'ailleurs qui s'appelle "J'aide mon enfant à se concentrer" et c'est aux éditions Robert Laffont.
00:15 Et j'ai voulu vous avoir sur ce plateau parce qu'il y a cette enquête qui a été publiée hier sur ce qu'on appelle donc la violence éducative.
00:21 On va la regarder avant de la commenter. C'est une enquête qui a été réalisée par l'IFOP auprès d'un panel représentatif de 1 007 parents d'enfants âgés de 0 à 10 ans.
00:32 Et 8 parents sur 10 affirment avoir eu recours à la violence éducative. 58% des parents au cours des derniers jours affirment avoir crié très fort après leur enfant.
00:43 52% l'ont mis au coin, au puni dans sa chambre. 50% l'ont privé de desserts, d'écrans, de bonbons ou de doudous. 44% lui ont promis quelque chose pour obtenir l'obéissance.
00:58 Et là ça devient quand même plus complexe. 24% ont donné une fessée. 21% l'ont bousculé, alors je ne sais pas ce que ça veut dire "bousculé" exactement, mais l'ont secoué je suppose.
01:10 Et 16% lui ont donné une gifle. D'abord votre réaction, docteur Edwige Antiet, parce que vous passez votre temps sur les plateaux depuis des années à dire "on ne touche pas aux enfants, les enfants sont sacrés".
01:21 C'est un échec total pour vous. - Pas du tout. Parce que remarquez, alors là je suis vraiment heureuse que tout le travail que fait la Fondation pour l'enfance et nous les Pédias payent,
01:34 puisque vous avez bien dit, 24%, 1 parent sur 4 reconnaît avoir donné une fessée. Mais vous savez, il y a 15 ans quand on a fait la loi, c'était 1 parent, c'était 80%.
01:49 - Vous voulez dire que ça baisse, c'est en forte baisse. - Énorme. 80% des parents revendiquaient avoir donné une fessée et maintenant ils ne sont que 24%. Donc c'est un progrès extraordinaire.
02:02 - C'est pour ça que les enfants sont de plus en plus mal éduqués peut-être. - Ah voilà, je le raconcie. - Je vous provoque, vous le savez.
02:10 - C'est très important, parce que c'est exactement ce que pensent nos téléspectateurs, mais vous avez raison. C'est-à-dire que oui, si les enfants aujourd'hui sont violents, frappent leurs professeurs, répondent mal, etc.
02:22 C'est par un manque d'éducation. Eh bien en fait, les enfants qui sont violents, qui sont rebelles, qui répondent à leurs professeurs, voire qui les frappent, sont ceux qui sont frappés dans l'enfance.
02:34 C'est quand vous élevez votre enfant sans empathie, tout le temps en punition, en gronderie, en tape, que vous en faites un bon enfant.
02:42 - Il y a le tout le temps et de temps en temps. C'est là où est la différence, parce qu'on peut aimer son enfant, on peut être en empathie avec son enfant et lui donner une gifle ou lui donner une fessée.
02:51 - Vous êtes tout de suite dans les arguments que vont sortir les parents. "Non mais docteur, c'est de temps en temps." - Mais oui.
02:58 - Je dis si c'est de temps en temps, ça veut dire que vous dites souvent "tu vas t'en prendre une" et l'enfant qui est à côté, il fait "oui, même toujours".
03:07 Parce que tous les jours, vous allez dire "tu vas t'en prendre une, tu l'as bien méritée, tu l'as bien cherchée". Et tout ça, ça écrase les neurones de l'enfant.
03:16 - C'est pas une question d'être gentil, c'est pas d'être laxiste, c'est de connaître le développement neuronal de l'enfant. Qui se fait ? Les connexions neuronales, elles s'ouvrent dans la confiance, dans le respect de l'adulte, de mes besoins.
03:30 Et elles s'ouvrent pas dans la terreur, dans la punition, voire la violence. - Vous n'exagérez pas, mais c'est de la caricature, ça, excusez-moi.
03:36 - Pas du tout, c'est du quotidien. - Mais non, mais c'est de la caricature. On est dans la terreur, on est dans le... Vous nous racontez Scream, un film d'horreur.
03:43 Honnêtement, c'est pas parce qu'un enfant va recevoir une fessée une fois de temps en temps quand il fait des très grosses bêtises...
03:49 - Si on se l'autorise, ça veut dire qu'on en menace. Et ça veut dire que l'enfant en a peur. Parce qu'il sait jamais si c'est aujourd'hui ou demain que ça va tomber.
03:58 - Mais on est bien obligé de fixer un cadre à un enfant et que l'enfant s'épanouisse dans le cadre. C'est-à-dire qu'il va forcément chercher à tester le cadre.
04:09 - Il faut connaître la limite, ça veut pas dire qu'il faut frapper régulièrement, mais de temps en temps, ça peut arriver.
04:14 - Je trouve que c'est très compliqué quand on n'est pas psychologue ou pédiatre de faire le partage des choses. Parce que violence éducative, pour moi, c'est un oxymore.
04:24 La violence n'éduque pas. On n'éduque pas avec la violence.
04:28 - Excusez-moi, c'est déjà un grand progrès que la moitié des parents soient conscients de ce qu'elles sont les violences éducatives. Quel travail on a fait de nous en ce moment ?
04:36 - Néanmoins, la question qui est derrière, c'est d'arriver à assurer l'autorité parentale. Et l'autorité parentale, forcément, quand elle doit s'instaurer, c'est déjà une violence.
04:47 C'est-à-dire que c'est une violence à la toute puissance de l'enfant.
04:50 Il y a forcément un moment donné, quand on veut imposer son autorité parentale, parce que l'autorité parentale, elle n'est pas naturelle. L'enfant ne la reconnaît pas naturellement.
05:02 Donc on a forcément à un moment besoin d'avoir au moins une réponse.
05:06 - Je voudrais juste, et vous répondez si vous voulez, vous n'êtes pas obligé parce que c'est personnel, mais Mathias Leboeuf, vous avez déjà pris des gifles ou des fessées ?
05:12 - Non, moi, j'ai jamais été... Non seulement, je n'en ai jamais pris, mais je vais vous dire une chose.
05:16 - Vous n'en avez jamais donné, je suppose que c'est...
05:18 - Donner une fessée, je ne pourrais plus me regarder dans une glace.
05:21 - Ah bon ?
05:22 - Bah oui. Ça veut dire qu'on n'a pas eu d'autre moyen que de donner une fessée à un gamin.
05:30 - Jean-Christophe, vous avez déjà pris une claque ou des fessées ?
05:32 - Ah, j'ai dû prendre parce que je devais le mériter. Je n'étais pas très sage.
05:36 - Oui, c'est intéressant ce qu'il dit. Je devais le mériter.
05:38 - Non mais je suis de notre période.
05:40 - Mais justement, c'est pour ça que c'est intéressant.
05:42 - Et aujourd'hui, j'ai encore des enfants en âge 2. C'est clair que même entre, par exemple, le dernier et l'avant-dernier, j'ai changé.
05:49 C'est-à-dire que pour le coup, ma manière d'être en capacité de fixer le cadre dont tu parles, qui pour moi est déjà une épreuve.
05:56 C'est-à-dire que pour le coup, moi, je n'ai envie que de transmettre que de l'amour, de l'exemplarité.
06:00 Aujourd'hui, ce dont souffrent la plupart des enfants, c'est ça.
06:03 Pour moi, par exemple, à l'école maternelle, j'ai découvert des enfants qui n'avaient jamais eu, qui n'ont jamais d'acte d'amour autour d'eux, d'attention.
06:10 On est dans un contexte qui est celui-ci.
06:12 Donc effectivement, quant en plus on analyse derrière la capacité lexicale des gens aujourd'hui, la violence s'installe quand les mots ne suffisent plus, quand les gestes ne suffisent plus.
06:21 - Donc vous n'avez jamais levé la main sur eux ?
06:23 - Non, je suis obligé de vous dire, pardon Jean-Marc, que j'ai dû le faire à quelques reprises, je ne le dis pas, et aujourd'hui presque jamais,
06:31 parce que je pense que mon chemin s'est fait aussi, et que ma confiance aussi de parent s'est faite davantage,
06:37 et que ma manière de penser, la réaction par peut-être mimétisme à ce que j'avais reçu, ou ce que j'avais vu, ou ce que je considérais être dans ma difficulté, peut-être moi aussi, d'accompagner l'éducation,
06:47 se passait par cet acme, alors que les mots, à mon avis, suffisent.
06:50 - Vous êtes un peu plus jeune, c'est pareil, vous répondez, c'est personnel, vous répondez si vous voulez, vous n'êtes pas obligé, mais vous avez déjà pris des fessées ou des claques dans votre éducation ?
06:58 - Je n'ai pas été battu par mes parents, mais une fessée j'en ai déjà pris une.
07:04 - Et vous êtes parqué à vie ?
07:06 - J'ai un mauvais souvenir, après.
07:08 - Et quoi, pardon ?
07:09 - Ce n'est pas quelque chose qui m'a traumatisé.
07:11 - Il a continué d'ailleurs.
07:13 - Et je ne sais pas, vous avez des enfants ?
07:15 - Non, j'ai une petite belle-fille, mais on a la chance à la maison de libérer un grand temps de parole.
07:21 Donc on essaie de beaucoup parler avec elle et de lui expliquer ce qui peut être fait ou pas fait et pourquoi.
07:28 - Il est intéressant ce témoignage, parce qu'il dit "voilà, oui, j'ai pris une fessée, mais j'en suis pas mort".
07:33 - Mais ce que je veux dire vraiment, c'est que vous voyez, vous parlez de votre enfance, moi je peux parler de la mienne.
07:40 J'avais des parents très bons pour les critères de l'époque, mais qui donnaient des claques, ça partait facilement, à ma soeur et tout.
07:49 Et ça m'a fait réfléchir quand j'étais petite, que je voyais ce qu'en pensait ma soeur, ce qui revenait et qui se trompait.
07:56 Ça m'a aidée à réfléchir.
07:57 Mais ensuite, j'ai eu deux filles, excusez-moi que j'ai élevée toute seule, mais jamais j'aurais levé la main,
08:03 parce que j'avais compris quand j'étais enfant.
08:06 Et ça m'a fait plaisir.
08:08 - Et un enfant difficile, vous faites quoi ?
08:09 - Sans punition.
08:10 - Un enfant difficile, un enfant qui vous nargue, un enfant qui vous provoque, un enfant qui vous pousse, qu'est-ce que vous faites ?
08:17 - Je vais vous le dire, mais je rajoute que j'ai eu deux filles, que aujourd'hui j'ai sept petits-enfants, que j'adore,
08:23 et sans fessée, sans crier, que je suis pédiatre depuis deux générations.
08:29 Je suis le pédiatre des bébés de mes bébés.
08:32 Donc c'est pour vous dire l'expérience, le recul, je parle de ce que je connais.
08:36 - Je sais bien, c'est pour ça que vous êtes là d'ailleurs.
08:39 - Je parle aussi scientifique, c'est-à-dire le gouvernement a fait un rapport qui s'appelle "Les 1000 premiers jours de zéro à deux ans"
08:47 pour expliquer aux parents ce qui se passe dans les neurones de l'enfant.
08:51 Je parle en neuropédia.
08:53 - Oui, d'accord, mais ce n'est pas un enfant de un an qu'on frappe, à qui on donne une fessée.
08:58 - Les fessées.
08:59 - Mais quand on parle de fessées, quand on parle de fessées, pour moi, vous allez nous dire dans un instant qu'est-ce qu'on fait à un enfant qui vous nargue ?
09:05 Parce que moi je veux savoir, un enfant qui a 8, 9 ans, vous allez me dire.
09:09 On est avec Maître Alain Bensoussan. Bonjour Maître, merci d'être avec nous.
09:13 Moi je voulais savoir, parce qu'on a beaucoup entendu dire que la loi s'était durcie, que désormais en fait il est possible,
09:18 également même pour des enfants, de porter plainte contre leurs parents s'ils reçoivent une fessée ou une giffe. Est-ce que c'est vrai ?
09:25 - Alors peut-être pas, peut-être pas, peut-être pas.
09:28 Tout dépend effectivement de la violence.
09:31 Ce qui est vrai aujourd'hui, c'est que les blessures sur des enfants, l'autorité parentale qui s'exerce par des blessures, c'est impossible.
09:40 Donc c'est l'article 331 du Code civil qui prévoit que l'autorité parentale s'exerce sans violence physique, mais aussi sans violence psychologique.
09:51 Ça c'est très clair. Et puis le Code de l'action sociale et des familles précise expressément la prévention des violences éducatives ordinaires.
10:01 Voilà, ça c'est vrai. Ça veut dire qu'il faut qu'il y ait...
10:04 - Mais qu'est-ce que c'est qu'une violence physique ? Est-ce qu'une claque c'est une violence physique ?
10:07 Parce que si une claque c'est une violence physique, ça rentre totalement dans ce que vous dites, et on peut aller porter plainte si votre père ou votre mère vous donne une claque.
10:14 - Alors par contre, il y a une toute petite tolérance, c'est le droit de correction. Le droit de correction suppose effectivement que cette violence-là, elle est bénigne.
10:28 Mais c'est vrai qu'elle n'est pas interdite. Et pour répondre donc très clairement, est-ce que l'enfant peut porter plainte ?
10:34 La réponse est clairement oui. Peut-il demander à l'action sociale et des familles une protection ? La réponse est oui.
10:41 Ici, tout est question de mesure. Mais c'est sûr qu'à terme, il faudra supprimer aussi le droit de correction, car ce n'est pas facile de savoir à partir de tel moment,
10:50 on est dans une violence raisonnable, si on peut appeler une violence raisonnable, droit de correction, au moment où il y a effectivement des séquelles et des blessures.
10:59 - Merci beaucoup Mme Soussan, merci d'avoir été avec nous du jour au pire. Donc il y a le droit de correction ?
11:03 - Non, depuis 15 ans, la loi a supprimé le droit de correction.
11:07 - Ah bon ?
11:08 - Oui. Et là justement, il y a une grande affaire, parce que des enfants ont eu le courage de dire que leur père les violentait gravement.
11:17 Ça a été reconnu. Et le magistrat, en première instance, on a reconnu la violence qui était exercée par le père,
11:26 et on a permis de ne voir les enfants que dans certaines conditions protectrices.
11:31 Et puis, en appel du père, le magistrat a réinterpellé le droit de correction. Non, non, ça passe en cassation.
11:39 - Le parquet, le parquet a fait rapet. On n'a pas le droit de correction.
11:44 - On est dans l'excès, Edwi Gentier, pardon docteur. On est dans l'excès, parce que moi je vous parle de droit de correction,
11:51 ça veut dire un gamin qui dans sa vie va recevoir 4, 5 fessées. Vous, vous êtes un père qui est en train d'étrangler.
11:58 - On dévie à chaque fois, on n'est pas dans la même histoire.
12:01 - En plus, il faut que je vous explique, parce que vous m'avez dit "qu'est-ce que vous faites".
12:04 Moi, dès que j'ai un enfant que je mets au monde, je m'en occupe beaucoup. Je parle avec lui.
12:10 Non, pas bien sûr. Parce que c'est vrai que les mamans sont très surmenées. Les pères aussi. La vie est fatigante.
12:16 Alors quand ils rentrent, ils sont énervés. Ils font qu'on m'obéisse. Non, mais c'est pas possible.
12:20 Et comme on dit que maintenant les enfants deviennent des tyrans, alors je hurle.
12:24 Et après je m'en débarrasse sur une tablette. Et après ils deviennent des diables.
12:28 Parce qu'on ne s'en occupe pas assez. - C'est la faute des parents, c'est ce que vous dites.
12:31 - C'est pas un manque de cadre, c'est un manque de communication très petit et tout le temps avec notre enfant.
12:37 - Mathias Solov qui a une question pour vous. - Oui, je voulais vous poser une question.
12:39 Il y a un philosophe, et néanmoins camarade, qui s'appelle Emmanuel Jaffarin, qui a écrit un livre qui s'appelle "Éloge de la punition".
12:46 Dont je partage d'ailleurs pas toutes les positions. Je voulais vous demander, est-ce qu'on peut éduquer sans punir ?
12:52 - Oui, absolument. Et je vous dis, j'ai été touchée que ma fille qui a maintenant 50 ans et qui a ses propres enfants,
12:58 m'ait dit l'autre jour "J'ai réalisé que quand j'étais enfant je n'ai pas entendu le mot de punition".
13:04 Et ça m'a fait plaisir qu'elle ait réalisé ça. - Mais comment on peut fixer un cadre ?
13:07 - Parce que moi je vais utiliser le mot de conséquence. C'est une façon de respecter l'enfant.
13:13 Si l'enfant ne veut pas faire quelque chose, et bien je dis la conséquence.
13:18 Par exemple, je ne veux pas venir à table. Eh bien je dis "C'est pas grave, c'est que t'as pas faim.
13:23 Nous on mange tranquillement, gentiment, c'est pas une punition, il y a fil dans ta jambe. Non, c'est pas grave, t'as pas faim".
13:30 - Mais si vous faites ça à l'école maternelle, parce que ça c'est bien à la maison, c'est beau...
13:35 - Non mais vous me laissez pas finir ! Mais non, mais laissez-moi aller au bout !
13:38 - Mais si vous faites ça à l'école maternelle, quand vous avez 30 gamins qui vous disent "Moi je veux pas manger, je vais dans la cour"
13:42 - Non, non, c'est pas moi. - Ah si, madame !
13:44 - Non, non, quand vous faites ça, vous dites "Tu manges pas, c'est pas grave", mais au moment de dormir,
13:50 "Ah oui mais j'ai faim, je voulais... voilà, un bol de lait, quelques gâteaux, mais t'auras pas autre chose, t'as pas mangé".
13:56 - Donc 58% des Français qui disent qu'ils ont crié très fort contre leur enfant, ils ont tort.
14:03 52% qui l'ont mis au coin ou qui ont puni, ils ont tort.
14:06 50% qui l'ont privé de dessert, d'écran, de bonbons ou de doudou, ils ont tort.
14:09 - Oui, ils ont tort, mais je les aime, je les comprends tellement, les parents, j'ai une infime, infinie tendresse pour les parents.
14:15 Je comprends, mais je leur dis "Vous avez tort", parce que je leur dis "Vous abimez les neurones".
14:20 Non mais continuez, mais "Vous abimez les neurones", il aura moins de bonnes fonctions cognitives, il aura moins de conscience en soi.
14:26 Monsieur qui a reçu des FEC, vous voyez, il serait peut-être, je sais pas, moins administratif.
14:32 - Ah oui, c'est ça ! Merci, Mise en pied, on voit votre livre, "J'aide mon enfant à se concentrer aux éditions", Robert Laffont.
14:37 Merci d'avoir été avec nous, passez un bon week-end, pensez à voter.
14:40 Et également, c'est important, dans un instant, Anthony Fabbali.
14:42 On se retrouve lundi à 10h35 sur CNews. À lundi, bye bye.