Libération de 4 otages israéliens, poursuite des 80 ans du D-Day et visite de Joe Biden en France, le succès du film "Un p'tit truc en plus", 4ème titre d'Iga Swiatek à Roland-Garros... Les informés de franceinfo du samedi 8 juin 2024
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00:00Générique
00:13Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue aux Informer sur France Info, comme tous les samedis, vous le savez, place aux correspondants de la presse étrangère en France.
00:21A la une, ce soir, l'armée israélienne qui annonce donc avoir libéré quatre otages lors d'une opération spéciale dans le centre de la bande de Gaza.
00:29Une preuve pour le premier ministre Benjamin Netanyahou que l'état hébreu, je cite, ne cède pas face au terrorisme.
00:35Libération, nous le verrons sur fond de crise politique.
00:38La visite d'état de Joe Biden en France, le président américain présent pour les 80 ans du débarquement cette semaine et en campagne il y a 5 mois maintenant de la présidentielle aux Etats-Unis.
00:47Désormais plus de 6 millions d'entrées au cinéma pour la comédie du moment, un petit truc en plus, réalisé par Arthus, le film peut-il faire avancer la situation des personnes handicapées, nous en débattrons.
00:57Et puis là, pas de débat, Hégaz Viantek, à nouveau sacrée reine de Roland-Garros, la polonaise qui a déroulé aujourd'hui meilleure joueuse de tennis du monde.
01:06Elle compte à 23 ans autant de Roland-Garros que Raphaël Nadal, au même âge, de quoi jouer au jeu des comparaisons.
01:13Un jeu qui va vous plaire, j'en suis sûr, Juan Procedorado, bonsoir.
01:17De la patrie de Raphaël Nadal et Carlos Alcaraz, journaliste espagnol bien sûr en France.
01:23Adeline Percept est à vos côtés, c'est Justine Hénin pour vous qui représente le tennis correspondant de la RTBF Les Belges à Paris.
01:31Brigitte Hadès est également avec nous. Bonsoir Brigitte, grand reporter, chef du bureau britannique de la revue politique internationale.
01:36On va citer votre livre Les voies de la forêt prise, on le rappelle, de l'académie française Ève Delacroix.
01:41C'était en 2022, c'est parti pour une heure de débat.
01:47Débat avec des journalistes européens bien sûr, mais sans parler, vous le savez ce soir, des élections européennes.
01:51Deux demain, c'est la règle, entre la fin de la campagne hier soir et les résultats des votes que l'on connaîtra demain à 20h.
01:58L'actualité internationale de ce samedi du côté du Proche-Orient avec la libération de quatre otages israéliens
02:05qui étaient retenus aux mains du Hamas depuis les attentats du 7 octobre.
02:08Il y a maintenant huit mois, parmi eux, Noah Harghamani, dont les images de l'enlèvement sur une moto avaient fait le tour du monde.
02:15La question des otages, sujet extrêmement sensible en Israël, comme le confirme le chercheur spécialiste du Moyen-Orient, David Régoulet-Rose.
02:23Le forum des familles, évidemment, maintient une pression maximale sur le gouvernement de Benjamin Netanyahou
02:29qu'il accuse implicitement de ne pas en faire assez, à tort ou à raison, pour justement libérer les otages.
02:37Évidemment, il y a le contexte très difficile des négociations qui n'aboutissent pas avec le Hamas.
02:42Et là, évidemment, le Premier ministre pourra se prévaloir de la réussite qui vient de se produire.
02:48Même si, il faut le rappeler, il resterait toujours 116 otages, dont 41 seraient décédés.
02:54Ce qui fait qu'effectivement, on est loin, évidemment, de la libération de l'ensemble des otages.
03:01Le chercheur David Régoulet-Rose, le Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui dit que cela montre qu'Israël ne cède pas face au terrorisme,
03:08le chancelier allemand Olaf Scholz, lui, voit un important signe d'espoir.
03:12Brigitte Tadès, vous y voyez-vous aussi de l'espoir ?
03:14Moi, je vois de l'espoir aussi parce qu'aujourd'hui, il y a eu des déclarations dans le sens de trouver une solution pour Gaza politique.
03:24C'est-à-dire qu'ils ont dit que si ce n'était pas le Hamas qui venait gouverner la région, l'enclave,
03:30ils seraient très heureux de trouver une solution pacifique.
03:36Donc, j'ai trouvé que c'était très bien.
03:38Nous, on a interviewé un Mohamed Dalland, qui est un des Palestiniens qui est né d'ailleurs à Gaza,
03:44et qui est un type formidable, qui a toujours prôné la paix.
03:48Et donc, je pense qu'il y a des solutions qui peuvent, c'est ça l'espoir, il y a des solutions qui peuvent être trouvées.
03:52N'oublions pas que le Hamas, c'est quand même un pays, une faction qui est très, très nocive pour les Gazaouis.
04:00Et ils leur font peur.
04:02C'est un peu comme les Soviétiques, à l'époque soviétique, il y a une idéologie tellement forte.
04:06Ils sont dans les marchés, ils épuisent ce que les gens disent, les gens ont peur de parler, il y a des délations, il y a des exactions.
04:12Donc, ils ne font pas l'unanimité, le Hamas ne fait pas l'unanimité du tout à Gaza.
04:18Et donc, finalement, je pense que les Gazaouis seraient très contents de se débarrasser du Hamas eux-mêmes.
04:22On va préciser que ces libérations se sont faites au cours d'une opération militaire dite d'envergure opération sanglante,
04:28d'après le Hamas qui parle de son côté de 210 morts et 400 blessés, c'est ce que dit le groupe terroriste.
04:33A d'une perception, on se réjouit bien sûr de la libération des otages, mais elle s'est faite sans la fameuse trêve tant attendue.
04:38Oui, c'est pour ça que moi j'ai un peu de mal à me réjouir, très franchement.
04:42Et j'ai bien aimé votre lancement, parce que vous avez bien précisé 210 morts selon le Hamas.
04:48Et permettez-moi d'être dans cette émission pour rendre quand même hommage à Christophe Deloire,
04:54qui a dirigé Reporters sans frontières, qui était un homme exceptionnel que moi j'ai pu rencontrer.
05:00Dont on a appris la disparition aujourd'hui.
05:02Dont on a appris la disparition aujourd'hui, suite à un cancer foudroyant,
05:06et qui a été l'un de ceux qui ont dit tout de suite, il faut que les journalistes puissent entrer à Gaza.
05:13Or, les journalistes aujourd'hui ne peuvent pas entrer à Gaza,
05:17et c'est pour cela que nous sommes tous finalement contraints par ces déclarations,
05:24que le fait de se réjouir est quand même quelque chose de très problématique.
05:30Parce que oui, il y a eu cette opération.
05:32Oui, on nous dit qu'il y a eu des morts, c'est confirmé par l'hôpital de Gaza.
05:37Mais au fond, il n'y a pas de journalistes et pas vraiment de personnes indépendantes là-bas pour dire la réalité des choses.
05:44Il n'y a pas vraiment de journalistes non plus qui sont sur le terrain
05:48pour essayer de vérifier où sont éventuellement les dirigeants du Hamas et que font-ils.
05:53Ce qui fait, on le rappelle, que les seuls chiffres de morts qu'on a, par exemple, depuis le début,
05:56ces dizaines de milliers de morts que l'on nous annonce, ces chiffres ne viennent que du Hamas.
06:01C'est quand même le mouvement terroriste.
06:03Exactement. Et on est quand même dans le contexte de cette dernière proposition
06:08qui a été avancée par les Etats-Unis, par Joe Biden, le 31 mai.
06:12Donc il y a un peu plus d'une semaine qui, pour l'instant, n'avance pas.
06:18On va continuer à en parler. On vous donnera la parole, Juan José Dorado.
06:22Dans un instant, ce sera juste après le Fil info à 20h10 avec Maxime Glorieux.
06:29L'heure est au bilan après la manifestation interdite dans le Tarn contre le projet d'autoroute A69
06:35deux blessés légers côté force de l'ordre, un autre côté manifestant.
06:39Bilan de la préfecture qui annonce 2000 participants contre 7000
06:44pour les organisations écologistes à l'origine du rassemblement.
06:47Le chantier a démarré pour une mise en service fin 2025.
06:51En cas de victoire russe en Ukraine, toute l'Europe sera menacée, prévient Joe Biden.
06:56Nous ne nous déroberons pas, ajoute le président américain à la sortie d'un échange avec Emmanuel Macron.
07:01Une visite d'Etat qui se poursuit avec un dîner ce soir à l'Elysée.
07:05Soldats français morts en Ukraine.
07:07Une inscription taguée à la peinture rouge dans les rues de Paris.
07:10Trois ressortissent en Moldave interpellés.
07:12La garde à vue est prolongée ce soir.
07:14La même inscription avait été retrouvée sur de vrais cercueils cette fois le week-end dernier au pied de la Tour Eiffel.
07:21Et puis la tempête Ziantek a encore frappé à Roland-Garros.
07:24Quatrième titre pour la numéro une mondiale.
07:26Victoire facile en moins d'une heure dix.
07:296-2, 6-1 face à l'italienne Yasmine Paolini.
07:33Elle jouait sa toute première finale à Roland-Garros.
07:45Avec la libération de ces quatre otages israéliens aujourd'hui qui étaient détenus depuis le 7 octobre par le Hamas.
07:54Juan José Dorado, est-ce qu'il y a encore l'espoir de voir une trêve ou un cessez-le-feu pour vous ?
08:00Déjà il faut se réjouir qu'il y ait quatre otages qui aient été libérés après.
08:05Il faut bien sûr nous lancer ces propos parce que ces otages ont été libérés après une opération spéciale.
08:12Et qui a coûté quand même la vie à des centaines de personnes.
08:15Et c'est vrai qu'il y a les chiffres du Hamas.
08:17Mais dans le bombardement de l'école qui était géré par Nations Unies.
08:23Ce sont des chiffres des Nations Unies qui parlent de plusieurs dizaines de morts.
08:28Ce n'est pas le Hamas qui le dit, c'est Nations Unies qui le dit.
08:31Y a-t-il l'espoir ? Il y a toujours l'espoir.
08:33Mais ce qui est vrai c'est que cette libération c'est surtout un repas pour Benjamin Netanyahou.
08:40Qui est très contesté au sein de son propre gouvernement.
08:43Et qui est très contesté par la population israélienne.
08:47Et qui va pouvoir montrer qu'avec cette libération il fait le job.
08:53J'utilise cette expression qui est quand même assez particulière.
08:56C'est ce qu'on dit aussi un semaine après l'autre.
08:58On le dit souvent dans les informés que finalement Benjamin Netanyahou
09:01c'est assez cynique, a tout intérêt à ce que cette guerre se poursuive.
09:04Parce qu'il y a son poste qui est en jeu.
09:06D'autant plus que dans ce cabinet d'Union Nationale
09:10il y avait Benny Gantz qui avait annoncé qu'il pouvait le quitter
09:14s'il n'y avait pas une solution qui allait être trouvée.
09:16Qui a dû annuler sa conférence de presse après cette libération des otages.
09:19Pour peut-être revoir sa position.
09:21J'espère qu'effectivement la proposition qui a été faite par le président américain
09:26puisse effectivement être vraiment étudiée.
09:29Espérant que les autres pays, que ce soit la France, que ce soit l'Angleterre,
09:35que les autres pays puissent faire aussi pression.
09:40Mais pour l'instant là où j'ai peur c'est que Benjamin Netanyahou
09:45décide d'oursir le mouvement parce qu'il vient de libérer 4 otages.
09:50Et vous l'avez rappelé, il y a encore plus d'une centaine qui sont otagées en masse.
09:54Vous avez rappelé les faits et ce soir Benjamin Netanyahou
09:57exhorte d'ailleurs Benny Gantz, membre du cabinet de guerre,
09:59à ne pas démissionner cette crise politique.
10:02Benny Gantz, membre de ce cabinet qui avait donné 3 semaines à Benjamin Netanyahou
10:06pour mettre sur pied un plan d'action, une sorte de plan d'après-guerre.
10:10La fin de l'ultimatum c'était aujourd'hui.
10:12Tout le monde s'attendait donc à l'annonce de sa démission.
10:16Finalement il a annulé au dernier moment sa conférence de presse.
10:19Oui, en fait finalement il a quand même intérêt un peu à se déceladeriser
10:24de ce mouvement, de ce gouvernement, pour vraiment avoir des chances après.
10:29Mais je tiens quand même à signaler que tous les morts qui ont eu lieu
10:35pour cette cencle-là, c'était pas seulement parce qu'il fallait libérer ces 4 otages,
10:40c'est qu'ils avaient fait une opération de guerre parce que le Hamas était là.
10:45Il y avait 2 ou 3 bâtiments pleins de gens du Hamas.
10:48C'est pas seulement pour libérer 4 otages qu'ils ont tué tous ces gens-là.
10:51C'est pas pour ça que c'est une justification, mais il faut quand même penser
10:54que nous sommes en guerre et que stratégiquement il fallait, il y avait des opérations.
10:58Et là par hasard il y a eu des otages qui se sont libérés, tant mieux.
11:01Mais c'était pas pour ça qu'ils avaient fait ça.
11:03Adeline Percep, sur la crise politique interne en Israël,
11:07Benny Gantz qui ne démissionne pas aujourd'hui alors que c'était la fin de l'ultimatum,
11:10ça ne veut pas dire qu'il ne démissionnera pas au final ?
11:12Non, effectivement. Après, ce gouvernement israélien est tellement en décomposition
11:19qu'on voit que Benyamin Netanyahou, non seulement lutte pour rester en poste en faisant cette guerre,
11:25mais aussi lutte pour que finalement le gouvernement reste plus ou moins ensemble.
11:29On sait aussi que le négociateur qui part pour négocier ce qu'il y a à négocier,
11:38le patron du Mossad, il est souvent pris entre deux feux, c'est-à-dire qu'il a un mandat
11:45et puis finalement certains dans le cabinet, notamment les ultra-nationalistes,
11:49ne sont pas d'accord et donc tout ça est très compliqué.
11:55Et pour Benyamin Netanyahou, c'est une opportunité parce que c'est lui
12:01qui fait pour l'instant le lien entre tout le monde.
12:05Mais il faut aussi rappeler qu'il y a quand même une bataille qui est en train d'être perdue
12:09par Benyamin Netanyahou et c'est l'image internationale.
12:13On sait qu'aujourd'hui, dernièrement, l'Espagne notamment s'est associée
12:17à la Cour pénale internationale pour demander de poursuivre l'État d'Israël
12:22par ce qu'il est en train de faire dans la bande de Gaza.
12:25Donc cette bataille-là, elle est déjà perdue.
12:27Et en reconnaissant aussi l'État palestinien.
12:30Donc la réalité aujourd'hui, c'est qu'il y a un repis,
12:34mais il paraît compliqué qu'il puisse continuer à la tête de ce gouvernement,
12:38d'autant plus effectivement que ce gouvernement d'union nationale
12:41pourrait exploser à n'importe quel moment.
12:43Je vous voyais acquiescer Brigitte Hadès. Un dernier mot peut-être sur le sujet ?
12:46Je me souviens que Netanyahou était tellement contesté chez lui avant le 7 octobre.
12:50Il voulait absolument passer en force avec une réforme d'injustice folle.
12:56Avec des mois et des mois de manifestations monstres.
12:59Tout le monde était absolument furieux.
13:01Donc quand il y a eu cet horrible attentat,
13:03finalement l'union nationale a été un peu obligatoire.
13:06Mais il y a quand même beaucoup de dissidence parmi l'opinion publique.
13:10Ils ne sont pas du tout pour garder Netanyahou.
13:13Donc ça va sûrement se déjouer.
13:15D'un autre côté, ce n'est peut-être pas le moment non plus de faire des crises politiques.
13:19Donc ils attendent d'avancer un peu dans cette bataille contre le Hamas.
13:23La libération de...
13:24Qu'ils espèrent garder.
13:25Qu'ils espèrent quand même se débarrasser de la plupart de tous ces combattants.
13:28La libération de ces quatre otages et la crise politique en Israël.
13:32Parlons d'un autre dirigeant à présent.
13:33Joe Biden qui poursuit sa visite en France après les plages de Normandie
13:38pour le 80e anniversaire du débarquement.
13:40Le président américain qui était à Paris ce samedi.
13:42L'hymne américain a d'ailleurs résonné lors de son passage sur les Champs-Elysées.
13:58Et la plus longue visite à l'étranger de Joe Biden qui est donc pour la France.
14:07Le président américain en pleine campagne pour la présidentielle du 5 novembre
14:10qui multiplie les allusions entre passé et présent.
14:13Il a notamment parlé de la guerre en Ukraine et de la menace russe.
14:16Il s'agit du sixième paquet que nous avons fourni
14:22depuis que nous avons signé la législation sur la sécurité nationale au début de l'année.
14:26J'aurais aimé que nous puissions le faire quand nous le voulions six mois plus tôt.
14:30Mais nous l'avons fait avec 61 milliards de dollars d'aides supplémentaires à l'Ukraine.
14:34Et je félicite la France et nos alliés européens pour leur leadership.
14:38Vous savez que Poutine ne va pas s'arrêter à l'Ukraine.
14:40Il ne s'agit pas seulement de l'Ukraine mais de bien plus que de l'Ukraine.
14:43Toute l'Europe sera menacée. Nous ne laisserons pas cela se produire.
14:47Les Etats-Unis sont aux côtés de l'Ukraine.
14:49Nous sommes aux côtés de nos alliés et de la France.
14:52Nous n'allons pas, je le répète, nous dérober.
14:56Voilà Joe Biden, le président américain.
14:59Un mot sur ce que vient de dire Joe Biden à l'Intercept ?
15:02Joe Biden est en campagne en France mais il est quand même en campagne chez lui
15:07puisque tout ce qu'il dit depuis qu'il a posé le pied en Normandie
15:13s'adresse au fond non seulement à son électorat démocrate
15:16mais encore plus à un certain électorat républicain.
15:21Je pense que les vétérans sont toujours des gens qui sont...
15:24Sans jamais citer Donald Trump pour autant ?
15:26Sans jamais citer Trump, évidemment.
15:28Mais les vétérans, ils sont plus de 20 millions aux Etats-Unis
15:31donc c'est un électorat qui compte aussi
15:33et c'est important de leur dire, à mon avis, du point de vue de Joe Biden
15:37qu'America is still great, qu'il y a encore une grandeur
15:42et à rappeler un peu cet geste, ce mythe américain,
15:46le leader du monde occidental à la fin de la seconde guerre mondiale,
15:51je pense que ça lui sert beaucoup à ça, en tout cas.
15:54C'est une stratégie qui peut payer, Brigitte Hadès ?
15:56Peut-être, mais je pense sincèrement qu'il y a beaucoup plus de choses
15:59à voir dans sa visite.
16:01C'est une visite importante parce qu'en fait, finalement,
16:04il est là pour rappeler qu'il a besoin d'un allié contre la Chine,
16:08que l'Europe unie, une Europe forte et fondamentale
16:12pour être considérée par les Américains comme un vrai allié,
16:16un véritable allié qui pourrait vraiment jouer
16:18pour l'espèce de la balance of power dont on parle toujours,
16:21l'équilibre des forces, est très important.
16:24Donc il y a vraiment tout ça.
16:26Et puis finalement aussi pour rappeler que l'Amérique est quand même
16:29moins forte qu'elle n'a été après la seconde guerre mondiale,
16:32même sous Obama quand il était vice-président.
16:34Il est resté huit ans, huit vice-présidents,
16:37et finalement c'était un vrai collaborateur
16:39parce que dans les mémoires d'Obama,
16:41il parle énormément du rôle de Joe Biden.
16:43Ce n'est pas comme cette fois-ci maintenant qu'à Malahari.
16:46Il était beaucoup plus fort, beaucoup plus puissant.
16:49Et donc c'est un vieux routier qui connaît bien
16:52les questions internationales, plus que Trump d'ailleurs.
16:55Et donc c'est vraiment très important de garder l'Europe unie et forte.
17:00Et ça, je pense qu'il est là pour le rappeler.
17:02La France est en un point d'entrée quand même pour l'Europe
17:04parce qu'on est la puissance militaire, la seule de l'Europe,
17:07les Britanniques sont partis,
17:09que là aussi on a la puissance industrielle aussi militaire que la France,
17:14la puissance nucléaire,
17:16et rappeler aussi que les Britanniques maintenant,
17:18je sais bien, étant donné que je corresponde à Londres,
17:21je vois bien à quel point les Britanniques ont perdu leur force
17:24depuis qu'ils sont sortis de Lyon.
17:26Donc ça, c'est un truc qu'il est venu rappeler aussi.
17:29Il faudra qu'il a choisi.
17:30Bon, il y avait bien sûr évidemment le débarquement,
17:32mais il y a aussi une volonté de donner tous ses messages.
17:35Ils ont des messages pour la stabilité du monde.
17:38Et il intensifie, c'est vrai,
17:40ces rencontres avec les dirigeants européens,
17:42tant et si bien qu'à Washington,
17:44il y avait Alexandre de Croix, le Premier ministre belge,
17:46qui a été reçu il y a quelques jours,
17:48ça faisait 18 ans,
17:5018 ans qu'un Premier ministre belge
17:52n'avait pas été reçu à Washington.
17:56Et alors ça, pour une bonne raison...
17:58Ça fait sourire Juan José Dorado.
18:00Non mais ça ne vous fait rien.
18:01Mais en même temps, les Belges ont quand même été très proactifs
18:05sur Gaza notamment,
18:07et donc Biden a parlé de ce thème-là en priorité,
18:11sur une façon d'exercer toute l'influence
18:16qu'il peut via les différents dirigeants européens
18:19pour une trêve, pour la résolution du coup.
18:21Et on va continuer à en parler,
18:22ce sera juste après le Fil info 20h et 21 minutes.
18:25Maxime Glorieux.
18:27Ils ont passé huit mois en captivité.
18:30Les quatre otages ont été libérés.
18:32Une femme, trois hommes retrouvés en bonne santé par Israël.
18:35Libération obtenue dans le centre de la bande de Gaza,
18:38une zone ciblée par des frappes israéliennes
18:40qui ont fait au moins 210 morts selon le Hamas.
18:43Au même moment, la mobilisation en soutien aux Palestiniens
18:46se poursuit avec, selon la police,
18:48plus de 5000 manifestants à Paris,
18:503500 à Lyon.
18:52Aucune prise de parole politique
18:54puisque la campagne des Européennes est terminée.
18:56Ouverture des bureaux de vote demain, 8h.
18:59On vote déjà depuis ce midi aux Antilles,
19:01à Saint-Pierre-et-Miquelon.
19:03Scrutin sous haute tension en Nouvelle-Calédonie
19:06où le couvre-feu a été rallongé d'une semaine.
19:09Reporter sans frontières salue la mémoire de Christophe Deloire,
19:12son secrétaire général disparu à l'âge de 53 ans.
19:1512 ans au service de l'association,
19:17il avait mis toute son énergie à défendre la liberté
19:20d'informer à un moment de grand péril.
19:23Réaction du président de RSF, Pierre Haski.
19:25Et puis alerte aux orages ce soir et aux fortes pluies
19:28jusqu'à demain matin dans le sud-ouest.
19:304 départements en vigilance orange,
19:32les Landes, le Gers, les Pyrénées-Atlantiques
19:34et les Hautes-Pyrénées.
19:4020h, 21h.
19:42Les informés.
19:44Victor Matei.
19:45Les informés qui ne sont plus 3 mais 4.
19:47Richard Verly nous a rejoint. Bonsoir Richard.
19:49Merci infiniment d'être avec nous ce soir
19:52correspondant pour le quotidien suisse Bli.
19:55Que nous parlions à l'instant,
19:56on va vous remettre dans le débat.
19:58Richard, nous parlions de la visite de Joe Biden en France.
20:01Cette visite d'État dont on disait
20:03qu'elle comportait énormément de messages.
20:05Brigitte Hadès nous rappelait tous ces messages
20:07à l'adresse bien sûr des électeurs américains
20:09mais aussi de la Chine et puis du monde dans son entier.
20:12Comment est-ce que vous l'interprétez vous
20:14cette visite de Joe Biden ?
20:15Il est là depuis plusieurs jours en France maintenant.
20:17Mais comme une visite d'amitié.
20:18Moi j'ai été très frappé par quand même le ton,
20:21le temps qu'a passé Joe Biden à parler
20:23avec les représentants d'associations d'anciens combattants
20:26après avoir allumé la flamme du soldat inconnu.
20:29Les gestes avec Emmanuel Macron.
20:31La volonté de montrer qu'il forme une sorte de tandem.
20:34Et cette sympathie, moi je l'avais vue en Normandie
20:37avant les commémorations.
20:39A voir tous ces français qui viennent,
20:41qui aiment l'Amérique, qui le disent,
20:42qui se souviennent des sacrifices de l'Amérique.
20:44Donc je trouve que ce message-là
20:46d'amitié franco-américaine,
20:47alors ça n'enlève pas les différents,
20:49ils sont substantiels, j'imagine que vous en avez parlé.
20:51Mais ça fait quand même du bien,
20:53dans un monde incertain.
20:54Tant que Joe Biden est là,
20:56on a l'impression que l'Europe, la France,
20:58est quand même arrimée aux Etats-Unis.
21:00Brigitte Tadès parlait de Joe Biden
21:02comme un vieux routier,
21:04pour reprendre votre expression.
21:06Ancien vice-président de Barack Obama,
21:08s'en souvient, et désormais bien sûr président,
21:0981 ans.
21:10Juan José Dorado, il a connu la guerre froide,
21:12il a aussi une version parfois un peu manichéenne
21:14des choses du bien contre du mal,
21:16même parfois un peu caricaturale finalement.
21:18Parfois un peu caricaturale,
21:19mais c'est vrai que son voyage en France
21:23est aussi, comme disait Adeline,
21:25un voyage électoral.
21:26Il parle aussi aux Américains.
21:28Par contre, je ne suis pas très convaincu
21:30que parler du débarquement,
21:31ça parle à son électorat les plus jeunes.
21:33C'est lui qui a été la base de son élection
21:35il y a 4 ans,
21:37parce que tu peux leur parler du Vietnam,
21:39et encore effectivement,
21:41il y a 20 millions de vétérans aux Etats-Unis,
21:44mais parler du débarquement,
21:46ça n'intéresse pas vraiment les Américains
21:48et son électorat principalement.
21:49Mais après, ce qui est vrai,
21:51c'est qu'il a ses références qui parlent aux Européens,
21:54et ça c'est important.
21:55Et là, vous avez fait référence,
21:57il y a le débarquement, d'accord,
21:59c'est mémoriel,
22:00mais après il y a des sujets très importants,
22:02c'est notamment la Chine,
22:03et sur ces sujets,
22:05il faut qu'il fasse quand même quelque chose
22:07et qu'il arrive à convaincre les Européens,
22:09parce que Donald Trump,
22:10il avait eu des positions très dures
22:12vers les Chinois quand il était au pouvoir,
22:14et il faut qu'il rattrape un peu,
22:15et qu'il montre qu'il est à l'auteur
22:17et qu'il serait capable éventuellement
22:19de faire face à cette concurrence chinoise.
22:22Pour ça, il faut convaincre les Européens.
22:24Et ce qui est vrai,
22:25c'est qu'aujourd'hui,
22:26c'est plutôt lui,
22:28Biden,
22:29qui serait capable de convaincre les Européens,
22:30puisque les Européens et Trump,
22:32ça ne se passe pas très bien.
22:33Mais on parle de la Chine,
22:34on parle de l'Ukraine,
22:35du Proche-Orient,
22:36l'élection américaine,
22:37elle se jouera finalement beaucoup,
22:39et peut-être surtout,
22:40sur des questions de politique intérieure,
22:42l'inflation, l'immigration,
22:44aussi, Aline Percept ?
22:46Oui.
22:47C'est ça qui intéresse les Américains, finalement.
22:49Évidemment,
22:50mais c'est ça qui intéresse tous les Occidentaux
22:52quand ils vont aux élections,
22:54vous savez.
22:56Bien sûr que c'est ce qui intéresse les Américains,
22:58et aujourd'hui,
22:59la société américaine,
23:00comme dans tout le monde occidental,
23:02est très divisée.
23:04Elle est aussi,
23:06quelque part,
23:07la petite classe moyenne
23:08a augmenté en termes de volume,
23:11et l'inflation est là.
23:14Le vote Trump,
23:16il est aussi très lié,
23:20au fond,
23:22aux réseaux sociaux,
23:24et à une certaine forme de désinformation.
23:26Bon, voilà,
23:27et c'est des choses que,
23:28pour le coup,
23:29que les Américains ne peuvent pas nous envier,
23:31qu'on ne peut pas envier aux Américains,
23:33puisqu'on, pour moi,
23:34on vit quand même dans des mondes
23:36assez similaires, finalement.
23:38On a vu Brigitte Hadès,
23:39Donald Trump, d'ailleurs,
23:40lui, se rendre dans un État américain,
23:42parler d'immigration,
23:43pendant que Joe Biden,
23:44lui, est là, en France,
23:45à parler d'histoire,
23:46et peut-être du présent.
23:47Oui, alors,
23:48Joe Biden,
23:49avant de partir,
23:50a annoncé une mesure très forte
23:51sur l'immigration,
23:52justement,
23:53pour bloquer la frontière
23:54avec le Mexique,
23:55justement,
23:56pour lui damer le pion
23:57avant de partir.
23:58Mais, moi,
23:59je pense sincèrement
24:00que le message
24:01n'est pas seulement électoral.
24:02Je pense vraiment
24:03que c'est un message,
24:04parce que,
24:05comme je le disais,
24:06c'est un homme de la guerre froide,
24:07il connaît très bien les sujets,
24:08et l'Amérique a besoin d'un allié.
24:10C'est pour ça que l'Europe forte,
24:11c'est vraiment un message
24:12qu'il est venu...
24:13Alors, par hasard,
24:14c'était juste avant
24:15ce dont nous ne parlons pas,
24:16mais n'empêche que
24:17c'était aussi parce que
24:18il a 80 ans
24:19de débarquement,
24:20d'accord,
24:21mais aussi parce que
24:22il pense que
24:23sans l'Europe,
24:24sans une Europe unie et forte,
24:25il ne sera pas capable
24:26de donner le pion à la Chine,
24:28de pouvoir dissuader la Chine
24:30d'intervenir à Taïwan,
24:32parce qu'on n'oublie pas
24:33que la France
24:34est très présente
24:35en Indo-Pacifique.
24:37Alors, donc,
24:38on est quand même
24:39des gens sur lesquels
24:40il peut essayer de compter
24:41et sur le plan militaire,
24:42même l'Europe,
24:43c'est très important
24:44parce qu'il va pouvoir
24:45même pousser,
24:46il n'est pas comme Donald Trump,
24:47enfin, la France aussi,
24:48il va pousser
24:49à une défense européenne
24:50quand même de nos jours.
24:51Donc, vous entendez
24:52la petite musique
24:53qui nous indique
24:54la fin de cette première partie.
24:55Et oui, déjà,
24:56des informés,
24:57Richard Verli,
24:58ne vous impatientez pas,
24:59on vous donnera la parole
25:00dans un instant
25:01juste après l'info
25:02et la météo.
25:06Sur France TV,
25:07rien ne se fait sans vous.
25:08Une question,
25:09une question à poser,
25:10un avis à donner,
25:11une envie à partager,
25:12appelez-nous au 3060.
25:14On est à votre écoute.
25:15C'est facile,
25:16c'est gratuit
25:17et c'est vraiment fait
25:18pour vous aider.
25:193060,
25:20alors n'hésitez pas
25:21à nous contacter.
25:35Bonsoir à tous,
25:36merci de nous rejoindre
25:37sur France Info
25:38dans l'actualité ce soir.
25:39L'immense soulagement
25:40en Israël
25:41après la libération
25:42de quatre otages israéliens
25:44à l'issue
25:45d'une opération
25:46de l'armée israélienne
25:47ce matin
25:48dans le centre
25:49de la bande de Gaza.
25:50Images ici de l'hélicoptère
25:51qui les rapatrie
25:52dans un centre médical
25:53près de Tel Aviv.
25:54Ils sont tous
25:55en bonne santé.
25:56Libération qui a déclenché,
25:57vous le voyez,
25:58des scènes de liesse
25:59un peu partout en Israël.
26:00Autre image forte,
26:01Noah Harghamani,
26:0226 ans,
26:03l'une des quatre ex-otages
26:04qui, vous le voyez
26:05sur ces images,
26:06retrouve son père.
26:07Elle avait été enlevée
26:08en même temps
26:09que son compagnon
26:10lors du festival de musique
26:11le 7 octobre.
26:12Son compagnon qui, lui,
26:13est toujours, ce soir,
26:14otage aux mains du Hamas.
26:17Autre image forte du jour,
26:20la visite d'État
26:21du président des États-Unis,
26:23Joe Biden,
26:24après une cérémonie
26:26ce midi
26:27à l'Arc de Triomphe.
26:28Le président des États-Unis,
26:29vous le voyez sur cette image,
26:30et son épouse
26:31ont été accueillis
26:32à l'Élysée
26:33il y a quelques minutes
26:34pour un dîner d'État
26:36en compagnie,
26:37notamment,
26:38de nombreuses personnalités
26:39américaines et françaises.
26:41Dîner d'État
26:42qui conclut, donc,
26:43cette journée
26:44où Emmanuel Macron
26:45a déployé
26:46les fastes de la République
26:47pour honorer l'amitié
26:49entre la France
26:51et les États-Unis.
26:55On évoque, à présent,
26:57ces images d'affrontements
26:59cet après-midi
27:00dans le Tarn,
27:01rassemblement
27:02de militants écologistes
27:03qui protestent
27:04contre l'autoroute
27:05A69,
27:06projet d'autoroute
27:07qui doit relier
27:08Castres à Toulouse.
27:09Affrontements violents
27:10entre les forces de l'ordre
27:11et des manifestants radicalisés.
27:13Il y a plusieurs blessés
27:16du côté des policiers
27:18et du côté des manifestants.
27:20Une image de tennis
27:21pour vous dire
27:22qu'à Roland-Garros,
27:23eh bien,
27:24il n'y a pas eu de suspense
27:25en finale d'âme
27:26cet après-midi.
27:27Igaz Viatek,
27:28la Polonaise,
27:29a remporté
27:30un quatrième titre
27:31porte d'Auteuil.
27:32Le troisième consécutif
27:33elle a balayé en finale.
27:34La surprise italienne,
27:35la révélation italienne
27:36sur Roland-Garros,
27:37Jasmine Paolini,
27:38le score,
27:396-2,
27:406-1,
27:41un quatrième titre
27:42donc,
27:43pour la Polonaise
27:44Igaz Viatek.
27:45Et à suivre demain,
27:46la finale homme
27:47entre l'Espagnol
27:48Carlos Alcaraz
27:49et l'Allemand
27:50Alexander Zverev.
27:51Voilà pour l'essentiel,
27:52vous restez avec nous
27:53à suivre les informes
27:54et très belle soirée
27:55sur France Info.
28:04Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
28:34Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
29:04Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
29:34Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
30:04Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
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34:31Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
35:01On a Arthus qui a écrit un très joli film.
35:06Il a mis en boîte quelque chose d'assez...
35:10très sincère, un film très sincère. Je pense que tout le monde le ressent comme ça, c'est un film bout de bouvie.
35:15On y va, on est touché, on rit et on rit sans se moquer, c'est ce qui est important aussi.
35:21C'est pas un film de vanne, c'est pas...
35:24Et c'est pas mièvre non plus, donc quand on a de l'émotion, donc tout ça réuni, c'est qu'effectivement c'est
35:31c'est assez
35:33encourageant pour se dire que non, effectivement, il n'y a pas toujours besoin de plein de millions pour faire un film.
35:38Une belle idée, une belle écriture et puis tous une troupe de comédiens qui sont contentes de travailler ensemble.
35:44Parfois, l'alchimie suffit.
35:46Voilà, le film qui cartonne en France, en Suisse également, Richard Verlis. C'est ça le succès du film ? C'est une alchimie, des ingrédients qui vont bien ensemble ?
35:53Oui, je crois. Alors moi, je ne l'ai pas vu et j'ai remarqué qu'encore aujourd'hui à Paris, il n'est pas si facile à voir que ça
35:58parce que, visiblement, c'est un succès qui vient de la province, qui est partie de la province.
36:03Oui, c'est ça, c'est une bonne comédie, c'est une comédie qui fait plaisir et c'est une comédie qui parle de la capacité à être
36:11ensemble dans un pays où, en général, on aime les fractures et où le cinéma lui-même
36:16insiste souvent sur les fractures ou sur les violences. Là, c'est l'idée qu'ensemble et même avec les handicaps,
36:22voilà, on peut avancer. Il y a eu cette scène fabuleuse, moi c'est comme ça que j'ai découvert le film, je l'avoue, à Cannes
36:27où je crois qu'on n'arrivait pas à porter certains des acteurs et rien n'avait été fait pour les accueillir. Bref, jusqu'au bout, ce film aura
36:35étonné et visiblement pas mal de gens, même à Cannes, n'y avaient pas cru du tout.
36:38Voilà, et justement, à partir de cette scène-là, à Cannes, il a été décidé que l'an prochain, les marches très accessibles aux
36:43personnes, voilà, en situation de handicap. Brigitte Hadès, ça peut faire évoluer les choses, justement, ce genre de film ?
36:48Mais absolument, parce que ce qui est intéressant, c'est qu'il fut une époque où les aliénés, enfin, les gens qui étaient
36:54handicapés ou aliénés, on les traitait, vous pensez que c'était une malédiction divine, il y a très longtemps, vous allez me dire, mais enfin, on est quand même
37:00resté sur ce genre d'impression. Et là, tout d'un coup, on voit qu'on les traite comme des êtres humains qu'ils sont,
37:07et il y a les émotions, et ce sont des gens qui sont d'une sensibilité inouïe,
37:12et que ce soit des bandits, ou je ne sais pas ce que j'ai pas vu non plus, mais bon, je l'ai entendu l'histoire,
37:16que ce sont des bandits qui s'apprennent d'amitié pour eux, ça me paraît être un côté cohésion, émotion,
37:24reconnexion humaine, qui est pleine d'espoir et de positivité, et je crois que c'est vraiment quelque chose
37:30simple, et qui est très agréable, dans la mesure où il y a tellement de divisions, on n'entend que ça,
37:36et de gens agressifs, alors là, tout d'un coup, ça fait plaisir, parce que c'est vraiment ça, l'humain, c'est qu'on a besoin de
37:43ce genre d'émotions.
37:45Film qui fait du bien, l'Inpercept, je vois que vous voulez parler, mais dans un instant, parce que c'est l'heure du Film Info Égypte.
37:5320h40, l'essentiel, Maxime Glorieux.
37:57Les réactions après la libération de quatre otages retrouvés en bonne santé à Gaza.
38:01Pour Benjamin Netanyahou, c'est une preuve qu'Israël ne cède pas face au terrorisme.
38:06En Allemagne, le chancelier Olaf Scholz y voit un signe d'espoir pour les autres familles d'otages.
38:11Libération dans le centre de l'enclave palestinienne, où des frappes israéliennes ont fait au moins 210 morts, selon le Hamas.
38:18L'Ukraine doit-elle utiliser les profits des avoirs russes, des avoirs gelés, depuis le début de la guerre ?
38:24La France et les États-Unis y sont favorables, dans une feuille de route commune. Les deux pays se disent ce soir
38:31préoccupés aussi par la fourniture d'armes à la Russie, des armes venant d'Iran et de Corée du Sud.
38:37Et de quatre, quatrième titre pour IGAZ VANTEC à Roland-Garros. La numéro une mondiale a surclassé la quinzième au classement.
38:45L'Italienne Jasmine Paolini, victoire expresse en 2-7, 6-2, 6-1. Demain, place à la finale Messieurs.
38:52Alexander Zverev affrontera Carlos Alcaraz. Et puis, le FC Vannes devient le premier club breton à intégrer l'élite du rugby, le top 14,
39:02grâce à sa victoire 16-9 contre Grenoble en finale de Pro D2.
39:07France Info
39:1120h, 21h, les informés, Victor Mappet.
39:16Le succès du film d'Arthus, un petit truc en plus, 6 millions de spectateurs désormais en France, Adeline Percep,
39:23toutes mes excuses pour vous avoir coupé la parole, je vous ai coupé dans votre lancée, on vous écoute.
39:27Non mais pour moi c'est politique et je suis très très contente du succès de ce film. C'est politique, pourquoi ?
39:33Parce que ça fait des années qu'il y a des gens qui se battent pour l'inclusion dans ce pays et il y a des initiatives qui sont extrêmement bonnes
39:45parce qu'on voit que les personnes atteintes de trisomie 21 par exemple font maintenant partie de notre quotidien.
39:52Est-ce que vous connaissez les Cafés Joyeux ? Vous êtes déjà allé ? Il y en a maintenant partout en France et les gens qui servent,
39:58ce sont des personnes qui sont atteintes de trisomie 21, qui ont toujours la banane, parce que ça fait partie des caractéristiques.
40:05Ils ont souvent envie de sourire aux gens. Il y a une conseillère municipale dans la ville d'Arras qui s'appelle Eleonore Lalou
40:15et qui est atteinte de trisomie 21 et qui est quelqu'un d'exceptionnel. Si vous avez l'occasion de la rencontrer ou de l'interviewer,
40:23je vous encourage. Et puis il y a des gens qui se battent.
40:26Est-ce que les risques à l'imperceptible, ce n'est pas que l'on mette la lumière à l'occasion de ce film sur cette situation de ces personnes-là
40:33et puis qu'après finalement pas grand-chose ne se passe ?
40:35Non, parce qu'en fait dans la société il y a des gens qui se battent et j'allais vous dire que justement il y a toujours des gens qui se battent,
40:41notamment pour la scolarisation des enfants. Et regardez ce que font certaines associations, ce que fait Caroline Boudet
40:48qui a écrit des livres formidables là-dessus, qui est journaliste et qui est une fille atteinte de trisomie 21,
40:53qui s'est battue pour qu'elle soit intégrée dans les écoles et ça c'est vrai en France, c'est vrai en Belgique.
40:59Il faut continuer mais bien sûr que la culture devait s'emparer de ce thème.
41:03Je trouve ça hallucinant que personne n'ait parié sur ce film.
41:07Ça montre aussi une forme d'incapacité, de déconnexion des gens qui financent la culture vis-à-vis de la réalité sociale
41:14et des messages politiques positifs qu'on a envie de faire passer.
41:18D'autant qu'il y avait eu un précédent, si je ne me trompe pas, le 8e jour, avec Daniel Oteuil, et le film avait très bien marché à l'époque également.
41:26En 1996, pré-interprétation à Cannes on s'en souvient pour Pascal Duquesne et Daniel Oteuil.
41:33Mais aussi par la suite, au Marseille avec les Saint-Ouchard, où on parlait d'un handicapé, même s'il était intellectuellement au top.
41:41Un handicapé moteur, effectivement.
41:43Mais là, ce film, je suis allé le voir avec mon filleul, qui a 11 ans, il a passé tout le film à rigoler.
41:50Et à la fin du film, on sort du cinéma et il m'a dit, ils sont sympas, ils sont sympas les acteurs.
41:58En fait, un enfant de 11 ans a peut-être un regard qui est différent.
42:02Et donc, tous ces films vont dans la bonne direction, mais il n'y a pas que ces films.
42:08Vous vous souvenez tous des rencontres des papotins, avec notamment le président de la République qui est allé rencontrer des personnes handicapées.
42:16Donc, tout ça aide. Tu as parlé d'un exemple.
42:19Rappelons que c'est une rédaction de journalistes autistes, effectivement, et déclinée maintenant en émission sur le service public, sur France 2.
42:26Mais la France, on a l'impression qu'elle est en retard. Elle n'est pas en retard, parce que ça fait des décennies que l'accès au marché du travail des handicapés
42:37est régulé. Et ça, ce n'est pas partout.
42:40Et c'est vrai aussi qu'il y a des entreprises qui travaillent avec des handicapés et qui sont en train, par exemple, tu faisais référence tout à l'heure,
42:47d'installer, par exemple, en Espagne la même entreprise pour aider aussi des handicapés espagnols.
42:52Donc, ce film a un avantage, c'est qu'il fait rire. C'est une comédie.
42:56C'est dommage qu'on n'ait pas cru avant, parce que Artus a eu énormément de mal à trouver les financements pour pouvoir faire le film.
43:04Mais en tout cas, c'est une très belle réussite. Et je pense que ça aide, effectivement, à avoir un regard différent sur les personnes handicapées
43:12et notamment un regard différent des enfants. Je vous dis, mon filleul disait, ils sont vachement sympas.
43:18Et donc, c'est un regard différent et ça compte.
43:20On a parlé de la Suisse. Est-ce que le film marche en Belgique, Adeline Percept ?
43:25On sait que Sylvain, un des acteurs principaux, enfin un peu à compte au son gré, on va dire, pour ceux qui ont vu le film, qui est très drôle, est de nationalité belge.
43:34Oui, tout à fait. Et puis, il y a Benjamin qui, avec son frère, était présent sur les réseaux sociaux.
43:41En fait, ils se sont fait connaître comme ça d'Artus. C'est comme ça qu'ils sont entrés dans l'aventure.
43:48Alors le film, je n'ai pas les chiffres, mais le film marche très bien en Belgique et avec la France, la Belgique, la Suisse.
43:54Le film est maintenant septième au box office mondial. Donc c'est dingue.
43:59Bon, c'est peut-être pas grâce à la Belgique, mais à coup sûr, il y aura un remake américain.
44:06Oui, ça, c'est sûr. Probablement. Effectivement, probablement. Brigitte Hadès, vous vouliez rajouter quelque chose ?
44:11Non, mais je me souviens aussi que Lino Ventura avait toujours voulu faire une cause à ce moment-là.
44:16Et je trouve ça merveilleux parce qu'à l'époque, il avait vraiment... Je ne sais plus comment ça s'appelait, mais c'était...
44:21Personnel, je crois. Personnel. C'était vraiment magnifique.
44:23Et moi, quand j'étais petite, je me souviens qu'en ma classe, il y avait une fille qui était trisomique.
44:28Elle était charmante. Je me souviens, on est parti en classe de neige avec elle, on s'amusait bien.
44:34On était une classe unie. Elle était là, dans la classe.
44:37Donc c'est drôle que maintenant, je ne sais plus pourquoi, il y en a moins dans les classes. Ce n'est pas normal, ça.
44:42Il y a des classes spécialisées aussi, des classes... Et ces succès vont permettre de créer des écoles.
44:47Pour les parents, c'est quand même toujours un enfer. Et l'institution de l'éducation nationale ne va pas très bien, comme vous le savez.
44:55Et ce genre de choses n'avance pas aussi vite que ce que les parents voudraient.
44:59Je disais que ces succès vont aussi permettre à des producteurs qui n'avaient pas confiance dans ce type de film, peut-être d'émisser sur ce type de film.
45:07Donc tout ça, c'est vrai qu'on doit faire encore plus.
45:12Mais n'ayons pas que ça apporte beaucoup. Et profitons justement du succès de ces films.
45:186 millions de personnes, 6 millions d'entrées, c'est quand même assez important.
45:23Et donc, profitons de ce moment et de ce que peut nous offrir ce film.
45:27Voilà, une note positive. Parlons de tennis, tiens, pour refermer ces informés avec la victoire cet après-midi chez les femmes.
45:33Vous l'avez subie sur France Info, de la Polonaise, Iga Zwiątek.
45:37La balle est dehors. Le retour de Jasmine Baoligny et Iga Zwiątek qui se mettent à genoux sur la terre battue.
45:43La Polonaise remporte son quatrième titre ici à Roland-Garros, son troisième consécutif.
45:49Elle égale ainsi Justine Hénin en un tout petit peu plus jeune et elle remporte son cinquième titre du Grand Chelem.
45:56La victoire de la numéro un mondiale commentée par Emma Sarango.
46:00Zwiątek qui a écrasé Baoligny 6-2, 6-1, presque comme tous ses matchs dans le tournoi.
46:04Sauf celui contre Naomi Osaka où elle avait dû sauver une balle de match.
46:09Juan Roset Dorado, tiens, je restais avec vous, je sais que vous aimez le tennis.
46:11Elle n'est pas forcément très connue encore du grand public, Iga Zwiątek, alors qu'elle entre petit à petit dans la légende.
46:18C'est déjà une très grande joueuse.
46:19Vous voyez, elle entre et elle a gagné déjà quatre Roland-Garros dans les trois derniers.
46:23Donc effectivement, il y a un défaut.
46:25Mais je pense que si elle se balade par exemple dans Paris, il y a beaucoup de gens qui ne la reconnaissent pas.
46:28Elle n'est pas connue et ça c'est un défaut d'image malheureusement du tennis féminin.
46:32Mais ce qu'elle a réussi aujourd'hui, c'est quand même énorme.
46:35Et quand vous la voyez jouer, la facilité avec laquelle elle a avancé.
46:39Effectivement, il y a un match où elle a dû sauver une balle de match.
46:41Vous vous dites, voilà, il y a eu des différences énormes dans le tennis féminin quand même.
46:45Et on vient de le voir dans cette finale, à peine une heure de match.
46:49Et surtout, c'est vrai que derrière elle, on ne voit pas aujourd'hui qui serait,
46:55on est sûr effectivement d'aller lui disputer peut-être la victoire des Roland-Garros 2025.
47:00Effectivement, Edwin Bulldon avant ça, le mois prochain.
47:03Et effectivement, sur la différence entre les hommes et les femmes,
47:06on a beaucoup comparé cette semaine l'un de ses matchs où elle avait mis 40 minutes en gagnant 6-0, 6-0.
47:11Alors que Novak Djokovic lui avait passé près de cinq heures sur les cours.
47:14On va continuer à en parler de cette victoire à Roland-Garros.
47:17Ce sera, après l'essentiel, le Fil info 20h50. Maxime Glorieux.
47:21Un nuage de gaz lacrymogène et des tirs de mortier au milieu des champs dans le Tarn.
47:28La manifestation interdite contre le projet d'autoroute A69 a viré à l'affrontement.
47:33Trois blessés légers selon la préfecture, un gendarme, un policier et un manifestant.
47:381600 participants dont 1200 radicaux pour la préfecture.
47:427000 au total pour les organisations écologistes.
47:46Des nouvelles de la première ministre danoise agressée hier soir.
47:49Elle se dit secouée, mais en bonne santé. Un suspect a été placé en détention provisoire.
47:54Pas de motivation politique chez cet homme de 39 ans, selon les premiers éléments de l'enquête.
47:59Les hommages à Christophe Deloire, le secrétaire général de Reporters sans frontières,
48:05et mort à l'âge de 53 ans, un infatigable défenseur du droit à l'information
48:10pour les états généraux de l'information, un avocat inlassable et talentueux du journalisme,
48:15réagit de son côté le président de l'ARCOM, le régulateur des médias.
48:18Et puis dans le sud-ouest, 4 départements sont en vigilance orange pour orages ce soir,
48:23puis pour pluies, inondations jusqu'à demain matin.
48:26Les Landes, le Gers, les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, de la grêle est attendue.
48:32France Info
48:3520h, 21h, les informés, Victor Mappet.
48:40Le tennis et la victoire à Roland-Garros cet après-midi de la numéro 1 mondiale IGAZ-VIANTEC,
48:45déjà son quatrième succès, porte d'auteuil.
48:48Richard Verly, vous qui êtes de la patrie de Roger Federer ou encore de Martina Inghis, pour les plus anciens.
48:54Mais nous on ne regarde plus au Roland-Garros depuis que Roger Federer n'y est plus.
48:58C'est vrai ?
48:58Bien évidemment, c'est terminé.
49:00Vous savez, c'est difficile de se remettre d'une légende.
49:03Quand vous avez une légende comme Roger Federer qui, véritablement,
49:06a rivé les Suisses à leurs écrans.
49:09Lui, c'était surtout à Wimbledon.
49:11À Roland-Garros, il avait régulièrement des difficultés et des défaites.
49:14Mais quand on a eu un joueur de cette trempe, il se reconstruit à derrière.
49:19Alors, il y en a un autre quand même qui était à Roland-Garros, c'est Wawrinka.
49:22Mais voilà, on est dans cette phase de convalescence post-fédéraire.
49:27Une sorte de deuil, finalement, un peu collectif.
49:29Un peu, les Français ont connu ça.
49:31Après l'époque noire, il y a eu des moments difficiles.
49:34Je ne connais pas le niveau de popularité qu'elle a en Pologne.
49:38Mais je peux imaginer que ce genre de vedette réussit à souder un pays
49:42derrière un sport, le tennis, pendant un moment.
49:45La particularité du tennis, c'est qu'il est autour d'un joueur ou d'une joueuse.
49:48Donc, bien évidemment, le moment où il prend sa retraite.
49:50Donc voilà, nous pleurons Federer.
49:52Effectivement, c'est intéressant cette comparaison.
49:54Parce qu'il y a, on le disait, un déficit de notoriété du tennis féminin.
49:58Et on voit que des fois, les choses prennent, entre guillemets, ou ne prennent pas.
50:01On a vu les Sœurs Williams, par exemple, qui étaient de véritables phénomènes
50:04et médiatiques et sportifs. Roger Federer aussi.
50:07Mais aujourd'hui, les femmes dans le tennis, je ne sais pas Brigitte Hadès,
50:10si vous voulez en dire un mot, ont plus de mal à émerger des figures comme ça.
50:13Alors qu'on a eu Stéphie Graf, qui était vraiment merveilleuse
50:18et qui était vraiment une vraie idole.
50:20Et Martine Inguis.
50:23Et je pense qu'elle va sur cette lancée.
50:27Parce qu'elle est aussi capable que ces gens-là.
50:30Mais je ne sais pas, peut-être que c'est aussi son style.
50:32Parce qu'elle a l'air très comme ça.
50:34Elle avait l'air tellement contente d'avoir gagné.
50:36De façon pas très féminine.
50:39Alors peut-être que maintenant, c'est plus...
50:42Elle était comme ça.
50:44Je sais, je sais.
50:46Mais bon, peut-être que ça aussi, je ne sais pas.
50:48C'est un nouveau style aussi, qui fait qu'elle est peut-être moins que Stéphie Graf.
50:51Je ne sais pas.
50:52Aline Percept, une légende du côté de la Belgique,
50:55qui commente sur France 2.
50:57C'était Justine Hénin.
50:59C'est toujours Justine Hénin, puisqu'elle commente les matchs.
51:02D'ailleurs, ce matin, elle a été interviewée par l'équipe.
51:05Et elle a posé un regard plutôt bienveillant
51:09sur la gagnante du jour.
51:12Elle expliquait aussi finalement
51:15qu'on se fait avec les victoires.
51:18Et qu'au fond, chaque victoire vient graver en nous,
51:22dit-elle, la volonté d'aller plus loin.
51:25Et voilà.
51:27Alors cette année, ce n'était pas la meilleure année
51:29pour les Belges à Roland-Garros.
51:31Il n'y en avait pas beaucoup.
51:32Il y en a eu un, il a fait beaucoup de bruit.
51:34Parce que c'est lui qui...
51:35Vous savez, David Goffin,
51:37qui a dit que le public de Roland-Garros,
51:39ce n'était plus possible.
51:41Il a dit qu'on allait cracher un chewing-gum dessus.
51:43Voilà, c'est ça.
51:45Mais ce n'était pas la meilleure année.
51:47On reviendra plus tard.
51:49On va devoir encore dire Roland-Garros
51:50si elle est égale à Rafael Nadal.
51:52Elle est bien partie,
51:53parce qu'on a gagné 4 à 23 ans,
51:56comme Rafael Nadal.
51:59Mais permettez-moi quand même,
52:00il y a deux choses.
52:01D'abord, faire me souvenir
52:03d'Yalancia Santiago,
52:04qui a gagné 3 à Roland-Garros.
52:06On a perdu 4 quand même,
52:08qui sont arrivés à cette finale.
52:10Mais nous, les Espagnols,
52:11on se reconstruit vite fait
52:12après le départ de Nadal.
52:14Puisqu'on a demain, donc,
52:16M. Carlos Alcaraz,
52:18qui a joué sa première finale à Roland-Garros.
52:20Après, elle est arrivée en demi-finale
52:22l'année dernière.
52:24Mais ce qui est vrai, effectivement,
52:26c'est qu'il y a cette déficit d'image
52:28du tennis féminin.
52:30L'Espagne a beaucoup prêté attention
52:32au tennis féminin à l'époque
52:34d'Arancia Sanchez-Vicario
52:36et de Conchita Martinez.
52:37Mais depuis, effectivement,
52:38on n'a pas des jueuses
52:40qui sont au premier niveau mondial.
52:43Mais, encore une fois...
52:44Il y avait eu Garbine Murgoriza
52:45qui avait gagné à Roland-Garros.
52:46Qui a gagné une année.
52:48Et aussi Wimbledon.
52:49Mais qui est parti par la suite.
52:51Mais c'est vrai qu'on a demain Alcaraz.
52:53Et donc, permettez-moi,
52:55nous, aujourd'hui, on est avec Alcaraz.
52:57Allez Alcaraz !
52:58J'aime beaucoup comment vous dites.
53:00Alcaraz !
53:01Voilà, vous essayez de le dire à d'une personne.
53:03Ça vous fait rêver un peu, Richard Verli,
53:05d'avoir une relève quasi immédiate.
53:06Parce que Rafael Nadal n'est même pas
53:08vraiment encore parti.
53:09Oui, c'est sûr.
53:10Mais le tennis espagnol,
53:12notamment sur terre battue,
53:13est fantastique de ressources.
53:14Encore une fois, nous, on est un pays plus petit.
53:17On a eu la chance d'avoir fait des rêves.
53:20Et la terre battue n'était pas sa surface de prédilection.
53:22Je le répète.
53:23Donc la vraie question, c'est après.
53:25C'est difficile, j'imagine, pour Carlos Alcaraz
53:27de succéder à une figure comme Nadal.
53:29Ça doit être difficile de s'imposer.
53:31Donc on verra demain.
53:32Je ne sais pas si Nadal sera dans les tribunes.
53:33Pour l'instant, il a déjà gagné Wimbledon.
53:36Match épique l'année dernière à Djokovic.
53:40Donc il a gagné aussi l'Australie déjà.
53:42Donc il a 21 ans.
53:44L'US Open.
53:45Donc 21 ans.
53:46Et déjà de Grand Chelem à son actif.
53:50Je suis convaincu que demain, il aura le troisième.
53:52Et ça a été le plus jeune numéro un mondial, déjà, de l'histoire.
53:55Il a l'air de plutôt bien gérer, effectivement, cette situation.
53:57Un pronostic qui a allé pour demain.
53:58On a compris de votre côté, Juan José Dorado.
54:00Ce sera Alcaraz, Adeline Perseth.
54:02Est-ce que vous avez envie de vous prononcer ?
54:03Non, je ne vais pas me prononcer, moi.
54:05J'ai une certaine humilité face à mes compétences.
54:10Moi, tout à fait.
54:11Sauf que moi, il m'a beaucoup plu.
54:13J'étais aux Etats-Unis.
54:14Quand je le regardais, je me disais que c'était pendant la nuit.
54:16Parce que j'ai trouvé fascinant de voir comment il a gagné au Wimbledon.
54:20Il a été en plus d'une humilité.
54:22Après, il était vraiment...
54:24On m'avait présenté comme une personne habitée.
54:26Jeune, si jeune et si extraordinaire.
54:29Donc j'aimerais bien que ce soit lui.
54:30Mais à la limite, je n'y connais rien.
54:32Donc je ne sais pas du tout.
54:33Est-ce que la Suisse supporte l'Allemagne ?
54:35Non, la Suisse est neutre.
54:36Donc là, on va adopter la posture la plus neutre possible.
54:39Mais qui est avant tout le résultat de mon incompétence.
54:41Très mystique.
54:43On verra demain qui a raison.
54:45Merci à tous les quatre d'être venus ce soir dans Les Informés.
54:49Les Informés qui reviennent demain matin sur France Info.
54:51Très bonne soirée à tous.