• il y a 6 mois
Anthony Favalli vous informe et reçoit des invités tous les samedis et dimanches matin dans #LaMatinaleWE

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00 5h56 sur CNews, ravi de vous accueillir dans la matinale week-end.
00:00:05 On est ensemble jusqu'à 9h pour de l'info, de l'analyse, des débats avec Augustin Donatieux qui m'accompagne.
00:00:10 Bonjour Augustin.
00:00:10 Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:00:12 Avant de poursuivre, de vous présenter mes invités, les thèmes de cette émission tout de suite,
00:00:17 l'éphéméride de votre dimanche 8 juin, 8 juin ou 9 juin d'ailleurs ? 9 juin pardon.
00:00:22 Dimanche 9 juin avec Alessandra Martinez.
00:00:26 Retrouvez votre programme avec Carrefour Énergie. Pour vous équiper de panneaux solaires et faire des économies,
00:00:31 Carrefour Énergie. On a tous droit au meilleur.
00:00:34 Chers amis, bonjour.
00:00:40 Je vous emmène aujourd'hui en Mésopotamie au IVe siècle pour y faire la connaissance de Saint Ephraim, notre Saint du jour,
00:00:48 dont l'histoire nous a été rapportée par Saint Grégoire de Tour.
00:00:52 Son père est un païen en Durcie qui ne supporte pas sa fréquentation des cercles chrétiens.
00:00:57 Il le chasse de sa maison.
00:00:59 Ephraim est alors recueilli par l'évêque des lieux et il finit par demander le baptême.
00:01:04 Ephraim aurait pu devenir prêtre mais par humilité, il décide de rester diacre.
00:01:10 Il s'installe d'abord à Nizib puis à Edès dans l'actuelle Turquie où il développe une école de théologie dont le rayonnement est immense.
00:01:19 Ephraim ne cesse de travailler, il écrit de nombreux ouvrages, il établit un commentaire de toute la Bible,
00:01:26 il va même rédiger de nombreux poèmes et chansons, ce qui lui vaut le surnom de Harpe du Saint-Esprit.
00:01:33 C'est aussi un prédicateur renommé qui, comme l'écrira Benoît XVI, ouvrait ses frères avec grande maîtrise à la connaissance de la révélation.
00:01:42 Ephraim est considéré comme un père de l'Église et depuis 1920, il fait partie des 37 docteurs de l'Église.
00:01:50 Et voici pour terminer un passage d'une prière composée par Saint Ephraim.
00:01:55 Seigneur et Maître de vie, accorde-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour.
00:02:03 C'est tout pour aujourd'hui, à demain chers amis. Ciao !
00:02:08 C'était votre programme avec Carrefour Énergie.
00:02:11 Pour vous équiper de panneaux solaires et faire des économies, Carrefour Énergie.
00:02:14 On a tous droit au meilleur.
00:02:16 Et en ce dimanche 9 juin, ils sont avec moi pour commenter l'actualité.
00:02:21 J'ai nommé à Maurice Brelais, bonjour.
00:02:23 Bonjour Anthony.
00:02:23 Rédacteur en chef à Valeurs Actuelles.
00:02:26 Et face à vous, à vos côtés, c'est comme vous le voudrez, Michel Thaube.
00:02:30 Et à vos côtés, Anthony. Bonjour à tous.
00:02:33 Fondateur du site Opinion Internationale, avec nous pour commenter cette première heure d'actualité.
00:02:38 Voici tout de suite la météo de Loïc Rousseval.
00:02:41 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:02:44 La météo avec Groupe Verlaine.
00:02:46 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:02:49 Groupe Verlaine.
00:02:50 Retrouver la météo avec Body Minute.
00:02:53 Des soins visage et corps professionnels pour chacune d'entre vous.
00:02:58 Ravi de vous retrouver.
00:02:59 Après la chaleur, le temps va tourner à l'orage par endroits.
00:03:02 Une matinée de dimanche avec un soleil voilé.
00:03:05 Des nuages en altitude sur la moitié sud mais un temps lumineux.
00:03:08 Déjà quand même un risque orageux sur les départements du sud-ouest.
00:03:11 Et de l'instabilité, de l'humidité vers le golfe du Lion.
00:03:14 Moins de grisailles matinales que la veille localement dans les terres notamment.
00:03:18 Dans l'après-midi, on va retrouver ce risque orageux important des Pyrénées jusqu'aux reliefs de l'Est.
00:03:24 Principalement le relief alpin.
00:03:26 D'ailleurs, du vent dans le sud, ça va souffler jusqu'à 70 km/h.
00:03:30 Mais les rafales de vent seront bien plus fortes sous les orages.
00:03:33 Sinon, un dimanche après-midi agréable sur une large moitié nord.
00:03:36 Énormément de soleil.
00:03:38 Grande douceur matinale pour débuter la journée avec ses minis comprises entre 8 et 21 degrés.
00:03:43 Grande douceur pour la côte d'Azur, 21 pour débuter le dimanche.
00:03:47 8 seulement à Rouen, 13 à Paris.
00:03:49 Ensuite, les températures vont fortement baisser sur la moitié sud après le passage des orages.
00:03:54 Forcément, mais encore de fortes chaleurs dans le sud-est de la côte d'Azur, même des Alpes, jusqu'à l'île de beauté.
00:04:00 Avec toujours ces 32 degrés, plus de 30 degrés au milieu de la journée sur la Corse avec le coup de Sirocco.
00:04:05 Les températures restent plus printanières sur les autres départements.
00:04:09 C'était la météo avec Bodyminute.
00:04:12 Des soins visage et corps professionnels pour chacune d'entre vous.
00:04:17 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:04:19 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:04:23 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:04:25 Il est 6h sur CNews, à la une de votre journal.
00:04:29 Les images de ces attaques extrêmement violentes, notamment avec des catapultes.
00:04:32 1200 individus radicaux venus uniquement pour casser selon le préfet Dutarne.
00:04:37 La première journée de mobilisation contre l'autoroute A69 a dégénéré en affrontement avec les forces de l'ordre.
00:04:43 Un CRS a été atteint par un cocktail Molotov.
00:04:45 Deux gendarmes ont également été blessés.
00:04:47 Nos envoyés spéciaux ont assisté à ces scènes de chaos.
00:04:50 Vous verrez leurs images dès le début de ce journal.
00:04:53 Dès 8h ce matin, près de 50 millions de Français sont attendus aux urnes pour élire leurs députés européens.
00:05:01 80 sièges à pourvoir sur les 720 que compte le Parlement de Strasbourg.
00:05:05 Les électeurs ont le choix parmi 38 listes.
00:05:08 Un chiffre record. On vous donne le mode d'emploi de ce scrutin dans un instant.
00:05:13 Et puis vous êtes nombreux à les utiliser pour faire vos courses.
00:05:17 Les tickets restaurants. Cette possibilité est offerte aux Français depuis 2022.
00:05:21 Seulement voilà, ce sont 800 millions d'euros qui sont partis au bénéfice de la grande distribution.
00:05:26 Les restaurateurs et les boulangers font grise mine.
00:05:28 Ils veulent changer tout ça et on en parle dans cette édition.
00:05:31 Les autorités avaient vu juste.
00:05:36 Il n'aura pas fallu bien longtemps avant que la mobilisation contre la construction de l'autoroute A69
00:05:40 ne dégénère en affrontement avec les forces de l'ordre.
00:05:43 Les individus vêtus de noir, encagoulés, ont notamment jeté des cocktails molotov sur les forces de l'ordre.
00:05:49 Un CRS et deux gendarmes ont été blessés dans les affrontements.
00:05:52 Les forces de l'ordre resteront sur place jusqu'à la fin du week-end.
00:05:55 Toutes les images de cette première journée de mobilisation, de cette manifestation interdite
00:06:00 avec Mathilde Ibanez et Florian Paume avec le récit de Charlotte Grosal.
00:06:03 Pendant plusieurs heures, 1600 gendarmes et policiers font face à près de 1200 manifestants violents
00:06:12 et radicaux.
00:06:14 Des individus cagoulés à l'organisation quasi-militaire.
00:06:25 Équipés de boucliers, ils jettent des pierres, des cocktails molotov et tirent des mortiers d'artifice.
00:06:30 Les manifestants radicaux ont cherché à plusieurs reprises la confrontation directe avec les forces de l'ordre.
00:06:41 Trois véhicules de la gendarmerie et un camion de sapeurs-pompiers ont été dégradés.
00:06:46 Les forces de l'ordre ont tenu plusieurs points contre des attaques extrêmement violentes.
00:06:53 Nous avions disposé des forces en position statique.
00:06:57 Pour repousser les individus radicaux, les forces mobiles ont dû faire usage de plusieurs centaines de grenades lacrymogènes
00:07:03 et de tirs de LBD.
00:07:05 On a deux tirs de LBD pour les vingt.
00:07:10 Sur place, deux gendarmes ont été blessés et un CRS a été atteint par les flammes d'un cocktail molotov.
00:07:16 Côté manifestants, deux personnes ont été blessées et sont en état d'urgence relative.
00:07:25 Le dispositif des forces de l'ordre restera en place ce dimanche jusqu'au départ des manifestants.
00:07:33 On parle de 1600 manifestants dont 1200 éléments radicaux qui, selon la préfecture, étaient sans lien avec la construction de l'autoroute A69.
00:07:42 C'est le signe que les craintes des autorités étaient justifiées.
00:07:46 Peut-être que l'opposition à la construction de cette autoroute sert de prétexte pour les casseurs.
00:07:51 Absolument, ce sont toujours les mêmes suspects habituels issus de cette mouvance d'ultra-gauche
00:07:56 qui réunit à la fois des zadistes, des militants antifas et des militants de la gauche.
00:08:01 On a même vu des drapeaux palestiniens parmi les activistes qui expriment par là leur violence contre l'État.
00:08:11 D'abord à travers des slogans. On a quand même entendu hier "flics suicidés à moitié pardonnés".
00:08:17 C'était très clairement entendu d'ailleurs.
00:08:19 Une haine des forces de l'ordre.
00:08:21 Une haine de l'État, une haine de l'autorité, des forces de l'ordre qui s'est aussi vue exprimée à travers ces images.
00:08:26 On a vu des activistes, des séditieux lancer des cocktails molotov sur les forces de l'ordre, policiers et gendarmes
00:08:32 avec la volonté très claire de les blesser, voire de les tuer.
00:08:36 Souvent malheureusement, comme ça on l'a vu d'ailleurs dans les années précédentes, à Seine-Solide notamment,
00:08:42 avec le soutien voire la complicité malheureusement de l'extrême-gauche politique.
00:08:46 Je pense évidemment à EELV et à l'EFI.
00:08:48 Et c'est aussi l'expression d'une violence contre le réel tout simplement.
00:08:51 Parce qu'on a vu des activistes aujourd'hui qui s'opposent à ce projet,
00:08:56 qui a été validé par les autorités depuis des années,
00:08:59 après des années d'expertise, le soutien de la population, 75%,
00:09:04 et puis le soutien même des présidents socialistes de la région et du département.
00:09:08 Et on évite s'il vous plaît de nommer des partis politiques en cette journée de réserve et d'élection s'il vous plaît.
00:09:13 Michel Taubes, les associations qui appellent notamment à manifester malgré l'interdiction
00:09:17 servent aussi de caution quelque part à ces casseurs qui veulent "casser du flic".
00:09:22 Absolument, il y a d'ailleurs eu des recours introduits à la décision d'interdiction de rassemblement,
00:09:29 notamment la Confédération paysanne.
00:09:31 Et lorsqu'on voit de tels dégâts, des véhicules de police qui sont endommagés,
00:09:36 des policiers qui sont blessés, certainement il y a-t-il des zones rurales qui ont été également endommagées,
00:09:43 il va falloir bien payer la facture.
00:09:45 Donc effectivement, j'espère que l'État sera très ferme dans la poursuite de ceux qui ont pris la responsabilité
00:09:52 de maintenir une manifestation qui était interdite.
00:09:56 On ne peut pas s'habituer à ces violences.
00:09:58 On a l'impression là, on a pu voir déjà dans le passé des formes de guérillas urbaines,
00:10:02 là on a des formes de guérillas rurales qui sont totalement inadmissibles et qu'on ne peut pas accepter.
00:10:07 Et puis moi je voudrais insister sur autre chose, c'est que ce combat que mènent ces extrémistes,
00:10:14 c'est un combat de derrière-garde.
00:10:16 C'est un combat de derrière-garde parce qu'il y a eu un consensus qui s'est dégagé
00:10:19 après des années de discussion, de participation citoyenne pour préparer la construction de cette autoroute.
00:10:26 Elle sert à quoi cette autoroute ?
00:10:28 Elle sert à désenclaver un territoire, un des plus beaux territoires de France qui est au cœur de l'Occitanie,
00:10:33 dans la région de Castre, pour la connecter à la grande région toulousaine.
00:10:37 Donc elle a un but, ce n'est pas fait pour rien, c'est fait dans un but de pouvoir développer l'économie locale.
00:10:43 La construction de l'autoroute, c'est plus d'un millier d'emplois.
00:10:45 Il y a encore une fois un consensus qui s'est dégagé, au-delà d'ailleurs de toutes les forces politiques.
00:10:50 Donc ces quelques extrémistes peu nombreux qui sèment la zizanie, qui créent de la violence, sont totalement isolés.
00:10:59 Ils vont contre l'avis de la majorité de la population.
00:11:03 Et puis même sur le plan purement environnemental, on en est à une étape de la construction de cette autoroute,
00:11:10 où par exemple le déboisement qui a été rendu nécessaire pour pouvoir construire l'autoroute a déjà été fait à près de 90%.
00:11:18 Donc la cause est déjà entendue, j'ai envie de dire.
00:11:20 Et en plus, les constructeurs de cette autoroute ont pris des engagements de compensation environnementale très importants.
00:11:27 Donc si vous voulez, il y a de la violence, mais il y a aussi un combat de derrière-garde.
00:11:31 Et comme j'aimais le dire, si on entendait les partisans de l'arrêt de ce chantier, nous n'aurions jamais eu de ligne TGV en France.
00:11:40 Nous n'aurions jamais eu les grandes autoroutes qui font le maillage de nos territoires en France.
00:11:46 Donc encore une fois, c'est des combats de derrière-garde faits par des personnes violentes et qu'on ne peut accepter.
00:11:51 J'ai lu ce matin le témoignage d'un opposant à la construction de cette autoroute, qui explique à l'AFP
00:11:59 qu'une interdiction a été posée, mais visiblement, aujourd'hui, les citoyens préfèrent désobéir
00:12:04 parce que le monde qu'on nous propose demain ne convient absolument pas.
00:12:08 Ça veut dire, et ça rejoint un petit peu ce que vous étiez en train de dire sur tous les audits qui avaient pu être faits auparavant,
00:12:13 les discussions, les négociations qu'il y a eu autour de la construction de cette autoroute,
00:12:16 ça veut dire qu'aujourd'hui, il devient presque normal de ne plus respecter l'autorité quand on n'est pas d'accord.
00:12:22 Il y a un changement dans notre société, on utilise la violence beaucoup plus facilement qu'auparavant.
00:12:26 C'est certain, on le voit malheureusement tous les jours dans tous les territoires de France,
00:12:31 et en même temps, on ne peut pas accepter la banalisation de cette violence.
00:12:35 Et je pense effectivement que nous sommes entrés, la société est entrée dans un bras de fer
00:12:41 avec des personnes qui veulent déroger aux règles de la vie en commun,
00:12:46 et qui effectivement, comme vous le dites, préfèrent utiliser la violence que de respecter l'ordre et l'autorité publique.
00:12:52 Mais il faut que le respect de l'autorité publique soit plus fort, passe devant.
00:12:56 On peut peut-être se féliciter parce qu'on craignait qu'il y ait près de 15 000 manifestants
00:13:01 hier près de l'autoroute A69, il y en a eu quand même beaucoup moins.
00:13:06 Donc quelque part, je pense que c'est quand même une victoire du droit, j'ai envie de dire,
00:13:10 et du bon sens et de la raison.
00:13:12 Mais il est vrai qu'il reste encore des récalcitrants,
00:13:15 ils sont malheureusement présents un peu sur tout le territoire national,
00:13:18 mais il faut encore une fois bien se dire qu'on ne peut pas s'habituer à ce recours à la violence.
00:13:23 Alors on va parler des élections européennes à présent, puisque c'est le jour J.
00:13:27 On va parler des européennes sans parler des partis politiques, s'il vous plaît faites bien attention.
00:13:31 Ce sont les règles de l'Arc-com, elles sont très strictes,
00:13:33 et nous entendons les respecter jusqu'à la fin de la journée, ce qui est bien normal, c'est la moindre des choses.
00:13:37 C'est le jour J pour les élections européennes, près de 50 millions de Français sont appelés aux urnes.
00:13:41 Les bureaux de vote ouvrent à 8h en métropole.
00:13:44 Tout à l'heure les électeurs pourront choisir parmi 38 listes de candidats, c'est un chiffre record Augustin.
00:13:50 Et ce soir après 20h, on connaîtra les noms des 81 représentants français
00:13:54 qui siégeront au Parlement de Strasbourg pour les 5 années à venir.
00:13:58 Au total, 720 députés seront élus à travers l'Europe.
00:14:01 Alors quel est le mode d'emploi de ce scrutin ?
00:14:04 Célia Gruyère nous apporte toutes les réponses.
00:14:08 Il seront 751 députés élus ce dimanche, pour représenter les quelque 448,4 millions d'habitants de l'Union européenne.
00:14:16 Des sièges au Parlement européen, attribués au pays de façon proportionnelle au nombre d'habitants.
00:14:22 Ainsi, c'est l'Allemagne qui récupère le plus de députés avec 96 sièges.
00:14:27 La France est en deuxième position, elle en a droit cette année à 81, contre 79 il y a 5 ans.
00:14:34 Une hausse qui s'explique par une réattribution des sièges après le Brexit, autrefois détenu par le Royaume-Uni.
00:14:41 En France, le choix se fait entre 38 listes, chacune composée de 81 noms.
00:14:46 Certains pays ont déjà commencé à voter, notamment les Pays-Bas qui ont ouvert le scrutin dès jeudi,
00:14:52 ou encore en Italie et en Slovaquie où les électeurs étaient appelés aux urnières.
00:14:56 En France, les bureaux de vote sont ouverts aujourd'hui à partir de 8h et jusqu'à 18h ou 20h selon les villes.
00:15:04 Alors on va évidemment commenter brièvement et de façon apolitique cette élection.
00:15:11 Ce que l'on peut effectivement commenter c'est peut-être le taux de participation.
00:15:17 C'est l'inconnu de ce scrutin finalement.
00:15:19 On connaît déjà d'ailleurs le taux de participation à la mi-journée par exemple en Nouvelle-Calédonie.
00:15:24 Effectivement, à midi heure locale en Nouvelle-Calédonie, le taux de participation s'élève à 8,81%.
00:15:30 Voilà un taux de participation déjà très très faible en Nouvelle-Calédonie.
00:15:33 On espère que ça va progresser évidemment, qu'un maximum de citoyens calédoniens pourront se rendre aux urnes
00:15:39 et que ce sera le cas également en métropole aujourd'hui.
00:15:42 En Nouvelle-Calédonie, dans un contexte évidemment de très très grande violence
00:15:45 et je crois d'ailleurs que les autorités ont dû réorganiser l'aménagement des bureaux de vote
00:15:49 pour pouvoir tenir compte malheureusement des barrages et encore une fois du climat de violence.
00:15:54 Mais oui, le taux de participation sera une donnée clé du résultat final.
00:15:58 Et si la participation est faible, ça peut avoir à mon avis des conséquences importantes sur le résultat des élections ce soir.
00:16:06 Donc effectivement, la question que tous les Français doivent se poser c'est "vais-je aller voter ?
00:16:10 vais-je exercer mon droit qui pour certains est un devoir ?"
00:16:13 Dans certains pays, on facilite la participation des citoyens au vote.
00:16:20 Par exemple en Estonie, c'est le vote digital qu'on peut faire sur son ordinateur ou sur son smartphone
00:16:27 dans des conditions de totale sécurité.
00:16:29 Peut-être que si un jour nos chers politiques envisageaient de pouvoir faciliter le vote électronique,
00:16:35 cela permettrait d'augmenter le taux de participation électorale.
00:16:38 Il y a d'autres pays où par exemple la campagne électorale peut se faire jusqu'à la dernière minute du vote.
00:16:45 Dans certains pays, les campagnes électorales ne s'arrêtent pas 48 heures avant.
00:16:49 En France, on a une forme de conservatisme par rapport à certaines pratiques politiques,
00:16:54 donc il faut faire avec, respectons la réserve qui permet à chacun de décider jusqu'à la dernière minute.
00:17:01 Et puis peut-être la dernière équation, c'est que grosso modo, il fait assez beau aujourd'hui en métropole,
00:17:06 donc ça, le soleil, aller se balader, ça peut être aussi une incitation à ne pas aller voter,
00:17:12 mais allez, on peut aller se promener et aller faire un petit détour par le bureau de vote.
00:17:15 De voir citoyens avant tout tout de même, il faut se rendre aux urnes bien sûr.
00:17:20 - Et ça, à Maurice Brelet ? - Oui, je suis totalement d'accord.
00:17:22 La participation sera un critère clé de ce scrutin, d'autant plus que les débats qui ont eu lieu au cours des derniers mois
00:17:29 ont été très, très suivis par les Français à la télévision.
00:17:32 Donc on verra si cela aura un impact sur la participation et le caractère aussi évidemment historique,
00:17:38 qui a d'ailleurs été souligné très largement depuis plusieurs mois et à raison de ces élections en s'étant troublées en Europe notamment.
00:17:44 - Alors je précise pour nos téléspectateurs qu'il y a une grande soirée électorale à suivre sur CNews
00:17:49 à partir de 17h avec Romain Desarbres, à 19h avec Laurence Ferrari et Pierre De Villeneau
00:17:54 et à partir de 22h avec Eliott Deval jusqu'à minuit 30.
00:17:58 Soirée électorale pour ces élections européennes, c'est à suivre bien sûr sur CNews.
00:18:03 On va passer au rappel de l'actualité à présent à quasiment 6h15 avec un petit peu d'avance, Augustin Donatieux.
00:18:13 - Retour à la maison pour Noah, Almog, André et Slomi. Les 4 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre ont retrouvé la liberté
00:18:21 au terme de 8 mois de captivité aux mains des terroristes.
00:18:24 Les 4 ex-otages âgés de 22 à 41 ans se trouvaient dans un camp de réfugiés dans la bande de Gaza.
00:18:30 Ils sont en bonne santé selon l'armée. Ils sont toujours sous la surveillance des médecins dans un centre médical près de Tel Aviv.
00:18:38 La France et les Etats-Unis sont ensemble aujourd'hui et pour toujours.
00:18:43 Déclaration de Joe Biden à l'issue de sa visite d'Etat hier à Paris.
00:18:46 "Alliés nous sommes, alliés nous resterons" a insisté Emmanuel Macron.
00:18:50 Les 2 chefs d'Etat ont affiché leur unité face aux défis transatlantiques
00:18:53 et ce à quelques mois de l'élection présidentielle américaine à laquelle Joe Biden est candidat.
00:18:59 Et au large du Yémen, un missile envoyé par les rebelles yéménites Houthis a touché un cargo.
00:19:04 Les personnes ont ensuite ouvert le feu sur le navire.
00:19:06 Tout l'équipage est sauf et le navire a pu poursuivre sa route.
00:19:09 Depuis novembre, ces attaques se sont multipliées en mer Rouge et dans le golfe d'Aden.
00:19:13 Elles visent principalement le commerce maritime.
00:19:16 Allez, demain, le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, se rendra dans le village martyr d'Oradour sur Glane
00:19:24 80 ans après le massacre commis par les nazis. C'était le 10 juin 1944.
00:19:29 Un massacre qui a coûté, je le rappelle, la vie à 643 personnes.
00:19:32 Et aujourd'hui, ce lieu de mémoire nécessite de lourds travaux de restauration.
00:19:36 Familles de victimes, associations et élus se battent au quotidien pour ne pas le perdre définitivement.
00:19:42 Le récit d'Adrien Fontenot.
00:19:44 À Oradour sur Glane, les âmes ont disparu, mais les pierres demeurent.
00:19:49 Un village martyr après le massacre du 10 juin 1944 où les nazis tuent 643 personnes.
00:19:56 Avec cinq autres villageois, Robert Hébra est l'un des rares rescapés.
00:20:02 Depuis sa mort en 2023, c'est à sa petite-fille que revient le travail de mémoire.
00:20:06 Pour elle, impossible de laisser ce village à l'abandon.
00:20:09 Cette maison en particulier, forcément, ça me touche particulièrement parce que c'était la maison de mon grand-père
00:20:15 et la maison familiale, mais toutes les maisons sont importantes à Oradour.
00:20:20 Le village et l'ensemble des bâtiments et les objets qui sont dans les maisons nous permettent de bien faire comprendre aux visiteurs
00:20:26 que c'est un village qui était habité et qui, du jour au lendemain, en quelques heures, a été complètement anéanti et où la vie s'est arrêtée.
00:20:33 Complètement anéanti ou presque, certaines bâtisses sont encore debout, mais leur vétusté fait craindre le pire.
00:20:40 On voit nettement sur la façade des fissures de chaque côté.
00:20:43 Il y a même des petites agrafes blanches qui sont là pour mesurer justement l'écartement des fissures.
00:20:48 Malheureusement, on peut en perdre une très, très grande partie dans les 10 ans à venir s'il n'y a pas d'intervention.
00:20:54 Depuis 1946, le site est entretenu pour un coût d'environ 200 000 euros par an,
00:20:59 financé par une collecte de dons, mais aussi l'Etat, que le maire aimerait voir encore plus impliqué.
00:21:05 Je crois qu'il ne faut jamais oublier la phrase du général de Gaulle.
00:21:08 Oradour est un symbole des malheurs de la patrie, il convient d'en conserver le souvenir.
00:21:12 C'est donc une volonté de l'Etat de conserver le souvenir d'Oradour.
00:21:16 Il faut donc que l'Etat prenne sa part de responsabilité.
00:21:19 Restaurer sans effacer les traces de ce crime de guerre, chantier périlleux à Oradour-sur-Glane.
00:21:25 Michel Taubes, la préservation de la mémoire, quelque chose de très important pour vous, vous vouliez en parler.
00:21:30 Absolument, on parle beaucoup de patrimoine et le patrimoine, c'est l'histoire, c'est de se souvenir.
00:21:37 Oradour-sur-Glane, c'est un des pires moments de la guerre.
00:21:40 On vient de commémorer les 80 ans du débarquement de Normandie qui a ouvert la voie,
00:21:45 avec le débarquement aussi en Provence et d'autres faits d'armes aussi dont on parle souvent peu,
00:21:49 en Italie et ailleurs, vers la liberté.
00:21:53 Et Oradour-sur-Glane, ça fait partie de l'hémoire de France.
00:21:56 C'est un moment clé de notre histoire de France.
00:21:58 Et donc cette ville martyr, qui est devenue un peu une ville musée, elle doit effectivement être préservée.
00:22:03 J'ai envie de dire que c'est un devoir, c'est un devoir collectif par rapport à l'histoire.
00:22:07 Et puisque le chef de l'État va se rendre sur place, il faut vraiment espérer qu'il va annoncer le déblocage des moyens
00:22:15 de préserver ce lieu qui demande effectivement beaucoup d'investissement.
00:22:19 Mais c'est une mémoire, j'ai envie de dire universelle, qui doit s'inscrire dans la longue durée.
00:22:27 Donc je n'imagine pas que le président de la République, qui est très attaché aux enjeux mémoriels,
00:22:32 n'annoncera pas, encore une fois, le déblocage de ces moyens.
00:22:36 Donc encore une fois, c'est un devoir collectif, c'est un devoir de mémoire pour qu'on puisse dire plus jamais ça.
00:22:42 Allez, on va parler de votre consommation, votre quotidien à présent.
00:22:45 Si vous êtes salarié, vous bénéficiez peut-être des fameux tickets restaurants.
00:22:50 Depuis 2022 et la crise sanitaire, il est possible de les utiliser dans vos supermarchés.
00:22:55 C'est une bonne nouvelle pour votre budget, un petit peu moins pour les restaurateurs qui aimeraient faire marche arrière.
00:23:01 Et pour cause, depuis 2022, près de 800 millions d'euros sont revenus à la grande distribution.
00:23:08 Autant d'argent en moins donc pour les restaurateurs, les boulangeries, qui ont vu leur chiffre d'affaires baisser.
00:23:13 Sarah Varney, Laura Lestrade et Charles Pousseau sont allés à leur rencontre.
00:23:17 Depuis 2022, le gouvernement a étendu l'utilisation des titres restaurants à l'achat de produits alimentaires non consommables immédiatement,
00:23:25 tels que les pâtes ou le riz, objectif améliorer le pouvoir d'achat des Français touchés par l'inflation.
00:23:30 Et ils sont de plus en plus nombreux à utiliser leurs titres restaurants au supermarché.
00:23:34 « J'utilise toujours mes tickets restaurants pour faire les courses et occasionnellement pour aller au restaurant. »
00:23:39 « Dans la journée, si je ne les ai pas dépensés pour manger, en général, j'ai des dépenses pour faire les courses, comme là. »
00:23:44 « Je pense que je mets 80% de mes tickets restaurants dans un restaurant. »
00:23:47 Sur plus de 9 milliards d'euros, près de 800 millions ont été utilisés dans la grande distribution en 2023.
00:23:52 Selon un sondage pour la Commission nationale des titres restaurants, les salariés déclarent utiliser leurs titres en priorité dans les supermarchés,
00:23:59 puis dans les restaurants et enfin dans les commerces alimentaires.
00:24:03 Une baisse de la clientèle qui inquiète les restaurateurs.
00:24:06 « Tout ça a été aussi accentué avec le télétravail.
00:24:08 C'est-à-dire que les gens, aujourd'hui, le midi, soit ils ne déjeunent pas pour rentrer plutôt chez eux,
00:24:11 ou ils vont ramener une gamelle de chez eux, où ils vont manger ça dans la cantine ou dans le coin repos,
00:24:18 plutôt que d'aller au restaurant.
00:24:21 Donc pour nous, oui, on a de moins en moins de titres restaurants.
00:24:25 On les a déjà utilisés de toute façon dans la grande distribution, mais au moins ça l'est chez nous.
00:24:29 Et on a, au niveau de notre clientèle, le titre restaurant, une part de 20 à 30 %. »
00:24:33 Une utilisation des titres restaurants dans les supermarchés, devenue mesure très populaire auprès des Français.
00:24:38 Le gouvernement souhaite donc pérenniser ce dispositif.
00:24:41 Les restaurateurs, eux, réclamaient un système de double plafond pour la grande distribution et les restaurants.
00:24:46 Une proposition retoquée lors des négociations.
00:24:49 Le projet de loi du nouveau titre restaurant est attendu pour septembre.
00:24:53 « Alors, est-ce qu'on fait plaisir aux restaurateurs et aux boulangers ou à une majorité de Français ?
00:24:57 Moi, je comprends les intérêts des deux, mais c'est vrai que c'est quand même appréciable de pouvoir utiliser ces tickets restos, supermarchés.
00:25:02 Je le fais moi-même. »
00:25:04 « Totalement. Après, ce sont des titres restaurants, comme le nom l'indique.
00:25:08 Et c'est vrai, on peut peut-être regretter qu'une grande part du chiffre d'affaires généré aille à la grande distribution.
00:25:14 C'est vrai que là, il y a peut-être un enjeu aussi de faciliter la vie des commerces de proximité.
00:25:19 Et puis bon, il est vrai qu'il faut se dire pourquoi il y a eu cette ouverture aux épiceries, aux grandes surfaces.
00:25:27 C'est parce que tout simplement, les Français ont fait face et font encore face à des problèmes considérables de pouvoir d'achat et de fin de mois.
00:25:34 Et que, comme vous le dites, c'est un outil extrêmement utile pour ceux qui sont salariés.
00:25:38 Je crois que c'est 5,5 millions de salariés qui en bénéficient.
00:25:41 Et c'est devenu presque une habitude pour nos concitoyens.
00:25:43 Il serait difficile de s'en priver pour beaucoup d'entre eux. »
00:25:47 Allez, encore un sujet qui attrait à votre consommation.
00:25:50 La mara des bois, la gariguette ou la mariguette. De quoi je parle quand je parle de ça ?
00:25:54 « Ah, très bonne fraise française. »
00:25:56 Les très bonnes fraises françaises, vous les connaissez bien.
00:25:58 Elles sont partout sur les étals des marchés.
00:26:00 Pour les amateurs, il y a de quoi se faire plaisir, puisque les prix ont énormément baissé ces derniers temps.
00:26:05 Évidemment, ça ne fait pas que des heureux.
00:26:07 « Oui, la cause de cette baisse des prix, c'est la hausse des températures de ces derniers jours.
00:26:11 Dans le sud notamment, elle a eu pour conséquence de faire mûrir les fruits plus rapidement.
00:26:15 Et donc d'accroître la production.
00:26:17 Nous sommes allés à la rencontre d'un producteur de fraises du Lot-et-Garonne.
00:26:20 Vous allez le voir, ces aléas climatiques sont de plus en plus à gérer.
00:26:24 De plus en plus difficiles à gérer dans les champs. »
00:26:27 Antoine Estève et Jérôme Antoine.
00:26:29 Le redout des derniers jours les fait rougir de nouveau.
00:26:31 Les fraises sont belles en ce début du mois de juin dans le Lot-et-Garonne.
00:26:35 Mais la météo capricieuse, c'est un casse-tête pour les producteurs.
00:26:38 Pascal Bétheil doit jongler avec les aléas climatiques.
00:26:41 « On subit toujours le climat, les agriculteurs ont toujours vécu avec le climat et on le fait avec.
00:26:46 On sait très bien que quand il y a des coups de chaleur, forcément il y aura flux hausse de fraises,
00:26:50 forcément les prix baisseront.
00:26:52 Ça c'est une règle.
00:26:54 Le tout c'est qu'on ne baisse pas trop, trop, trop et qu'on puisse avoir quand même les coûts de revient couverts. »
00:26:59 Les agriculteurs doivent aussi affronter la hausse des prix des matières premières.
00:27:03 Les factures d'électricité et d'emballage augmentent fortement.
00:27:06 Les prix des barquettes et des cagettes s'envolent de 30% depuis 2021.
00:27:10 Les coûts de production des fruits et légumes explosent, +10% en moins d'un an.
00:27:14 « La problématique sur la culture de la fraise ou autre, c'est l'énergie, c'est le gaz, c'est l'électricité et le fioul.
00:27:22 Plus les coûts de maintenance augmentent tous les ans.
00:27:24 Il faut savoir quand même que les fraises, il y a des barquettes, des emballages, du transport,
00:27:28 donc on a des charges qui augmentent. »
00:27:31 Enfin, pour s'adapter à la météo et aux variations de production,
00:27:34 les agriculteurs doivent composer avec la pénurie de main-d'œuvre.
00:27:37 Ici, ce sont des travailleurs étrangers qui ramassent les fraises, faute de saisonniers disponibles localement.
00:27:43 Et pour finir, on va prendre la direction de la Grande-Bretagne,
00:27:46 où la princesse Kate Middleton, atteinte d'un cancer, n'a pas pu assister à une parade militaire.
00:27:51 Elle a été remplacée, elle devait réaliser le passage en revue des troupes.
00:27:55 Dans une lettre touchante adressée aux soldats de l'Irishguard,
00:27:57 la future reine d'Angleterre a tenu à présenter ses excuses.
00:28:01 Les détails avec notre correspondant à Londres, Olivier Weber.
00:28:05 « Je suis désolé », écrit Kate Middleton dans une lettre adressée aux soldats de la garde irlandaise.
00:28:10 Une lettre où la princesse de Galles s'excuse pour son absence lors des répétitions, ce week-end,
00:28:15 de Trooping the Colors, la cérémonie d'anniversaire du roi qui aura lieu le week-end prochain.
00:28:20 En tant que colonel du régiment, la princesse de Galles n'en passe pas en revue les troupes.
00:28:25 Pas cette année, la lettre a été lue aux soldats qui l'ont longuement applaudie.
00:28:29 Il y a presque trois mois, la princesse de Galles annonçait au monde entier son cancer
00:28:34 dans une vidéo. Depuis, elle suit une chimiothérapie préventive, sans aucun engagement public.
00:28:40 Le palais ne donne pas de bulletin de santé officiel.
00:28:44 Tout juste, son mari, le prince William, a déclaré qu'elle allait bien cette semaine
00:28:48 à un vétéran qui lui posait la question lors de cérémonie du débarquement.
00:28:52 Mais va-t-elle réellement bien ? Rien n'est moins sûr. Pas de bulletin de santé.
00:28:56 Les médecins ne disent toujours pas quand elle pourra revenir travailler.
00:29:01 On ne connaît pas la nature de son cancer. Pour Kate, la priorité, c'est de se soigner
00:29:05 en ce moment et d'être au plus près de ses trois enfants.
00:29:08 Il n'empêche, un trooping de color sans Kate cette année,
00:29:11 eh bien, ça sera quand même source de tristesse pour beaucoup samedi prochain.
00:29:15 Au point que certains se demandent si elle ne pourrait pas quand même faire une brève apparition au balcon.
00:29:20 On arrive à la fin de ce journal. On va marquer une courte pause.
00:29:23 On revient dans un instant avec Michel Taubes et Amaury Brelet pour commenter l'actualité.
00:29:27 Vous verrez ces images très touchantes des retrouvailles entre les otages et leur famille.
00:29:32 Quatre otages israéliens qui ont été récupérés par Tzahal.
00:29:36 Des cris de joie partout dans le pays. Vous entendrez, vous verrez toutes les images,
00:29:40 l'émotion de la population israélienne hier et peut-être aussi l'espoir de retrouver d'autres otages vivants.
00:29:45 Ce sera juste après la pause.
00:29:47 6h29, excellent réveil à tous ceux qui nous rejoignent sur CNews.
00:29:55 La matinale week-end se poursuit avec mes invités pour décrypter l'actualité.
00:29:59 Michel Taubes et Amaury Brelet. On a également Harold Imane pour décrypter l'actualité internationale.
00:30:04 Et Augustin Donadieu pour les JT. Voici tout de suite les titres de votre édition.
00:30:08 À la une en Israël, des cris de joie partout dans le pays.
00:30:11 Quatre otages du Hamas ont été libérés hier. Ils sont en bonne santé. Ils ont pu retrouver leur famille.
00:30:16 Vous entendrez ce matin l'émotion de tout un pays. Les espoirs que suscite également cette libération.
00:30:21 Nous serons dans un instant avec Nathalie Sosnaufia, notre correspondante à Tel Aviv.
00:30:26 Après les antibiotiques, c'est désormais la ventoline qui connaît des problèmes d'approvisionnement en France.
00:30:31 Depuis une semaine, ce traitement, utilisé notamment par les personnes asthmatiques, est introuvable dans certaines pharmacies.
00:30:37 Des Français proches des frontières vont même jusqu'à se fournir à l'étranger, quitte à payer un prix exorbitant.
00:30:43 Notre reportage à suivre.
00:30:45 Et puis hier soir, c'était dîner de gala.
00:30:47 L'Elysée Joe Biden a été reçue par Emmanuel Macron pour sa première visite officielle.
00:30:52 Visite qui s'achève ce soir.
00:30:54 Le président américain a rappelé l'importance de la coopération entre les Etats-Unis et la France.
00:30:58 Nous ferons le décryptage de cet événement avec l'unique Harold Eman sur ce plateau.
00:31:03 Ils s'appellent Noah, Almog, Andrei et Shlomi.
00:31:10 Quatre otages israéliens détenus par les terroristes du Hamas depuis désormais huit mois.
00:31:14 Ils ont été libérés par TSAHAL hier au cours d'une opération militaire complexe préparée depuis plusieurs semaines.
00:31:20 L'annonce de cette libération a entraîné des effusions de joie, Augustin, partout dans le pays.
00:31:24 Effectivement, sur les plages, devant leur hôpital ou encore hier soir à Tel Aviv, les mêmes scènes de liesse.
00:31:29 Il y a la joie bien sûr, mais aussi l'espoir de retrouver bientôt d'autres otages en bonne santé.
00:31:35 Regardez ces images de joie.
00:31:38 - Je ne peux pas me débrouiller. - C'est bon, c'est bon.
00:31:43 - Je ne peux pas me débrouiller.
00:32:11 - Et nous sommes en direct avec notre correspondante en Israël, à Tel Aviv, Nathalie Sosnaofir.
00:32:16 Bonjour et merci d'être avec nous ce matin.
00:32:19 On a vu ces effusions de joie partout dans le pays ces dernières heures.
00:32:22 Beaucoup d'images nous sont parvenues, on vient d'en montrer quelques-unes.
00:32:24 On imagine que cette opération suscite beaucoup d'espoir pour tous ceux qui n'ont pas encore retrouvé leurs proches détenus par les terroristes du Hamas.
00:32:33 - Oui, bonjour Anthony.
00:32:34 Alors bien sûr, comme vous venez de le voir, beaucoup, beaucoup d'émotions en Israël à l'annonce du sauvetage des quatre otages capturés le 7 octobre lors du festival de musique Nova.
00:32:45 Les Israéliens sont spontanément sortis dans les rues, se sont rendus à l'hôpital où les otages ont été amenés,
00:32:51 se sont rassemblés devant leur résidence pour manifester leur joie sur les plages.
00:32:56 Les sauveteurs ont annoncé cette libération par haut-parleurs, très longuement applaudis par les nombreux Israéliens à la plage en ce jour de Shabbat caniculaire.
00:33:06 Et dans les avions israéliens, les commandants ont également relayé la nouvelle.
00:33:11 L'armée a décrit l'opération comme l'une des plus complexes jamais menées, une sorte de mission impossible.
00:33:18 Une opération préparée dans le plus grand secret pendant plusieurs semaines, basée sur des informations recueillies par le Shabbat.
00:33:25 Le service de renseignement intérieur sur le lieu de détention des quatre Israéliens.
00:33:31 Jeudi soir, le Premier ministre Benhamin Netanyahou y donne son feu vert et l'ordre est lancé.
00:33:36 Hier matin, à 11h, des membres de l'unité spéciale antiterroriste israélienne de Sahal et du Shabak arrivent dans un camion,
00:33:44 prennent d'assaut deux appartements situés à 200 mètres l'un de l'autre dans le camp de réfugiés de Nousserat,
00:33:51 au cœur de la Banque de Gaza, l'un des camps de réfugiés les plus denses au monde,
00:33:56 où l'armée israélienne n'avait encore jamais opéré sous les tirs massifs des hommes du Hamas.
00:34:02 Les forces israéliennes réussissent à exfiltrer les otages.
00:34:07 Alors ils sont transportés par des hélicoptères jusqu'à un hôpital près de Tel Aviv.
00:34:12 Ils retrouvent leur poids, je vous avais vu, les images sont extrêmement poignantes,
00:34:16 leur état de santé physique est satisfaisant, probablement parce qu'ils étaient retenus à l'air libre et non dans des tunnels.
00:34:25 Et malheureusement, un officier du contre-terrorisme, Arnaud Nzmora, sera tué au cours de cette opération,
00:34:31 qui a été nommée en son honneur.
00:34:33 Alors pour répondre, Anthony, à votre question, bien sûr, cette libération insuffle un souffle d'espoir
00:34:39 aux familles des 120 otages vivants ou morts encore détenus par le Hamas, dont deux ressortissants français.
00:34:46 Mais ces familles qui ont cependant manifesté hier soir pour réclamer un accord,
00:34:52 en août cette libération devrait contribuer à restaurer quelque peu la confiance des Israéliens
00:34:57 dans les forces de défense vivement ébranlées le 7 octobre.
00:35:01 Le retour des otages dépend sans aucun doute la possibilité de la nation israélienne de passer à la phase de résilience.
00:35:09 Merci infiniment Nathalie Sosna Ofir, vous êtes notre correspondante en Israël pour CNews.
00:35:15 Un commentaire à Maurie Brelet sur la libération de ces otages.
00:35:18 Oui, ce sont de très belles images après huit mois de souffrance et de violence pour les otages,
00:35:22 et d'attente et d'angoisse pour leurs familles et leurs proches.
00:35:26 C'est la troisième opération de libération à succès qui est menée par Tssal depuis le début du conflit.
00:35:30 Une soldate israélienne avait été libérée par un commando israélien et deux otages, deux personnes âgées aussi.
00:35:37 C'est aussi une victoire d'une certaine façon personnelle pour Benyamin Netanyahou
00:35:43 et pour sa stratégie menée depuis le début du conflit, à la fois de démanteler et de détruire les capacités opérationnelles du Hamas
00:35:51 et de ramener tous les otages au pays dans le contexte dont l'on connaît,
00:35:55 puisque une proposition a été faite par Israël, soutenue par les États-Unis, que le Hamas refuse toujours à accepter.
00:36:02 Et aujourd'hui, le Hamas n'a aucun intérêt à libérer les otages, puisqu'il est en train de gagner diplomatiquement ce qu'il perd sur le terrain militairement.
00:36:09 On l'a vu avec les décisions et les annonces notamment de la Cour pénale internationale ou de la Cour internationale de justice
00:36:15 et même de certaines décisions unilatérales de pays, y compris occidentaux, de reconnaître un État palestinien.
00:36:20 Et puis plus globalement, c'est une petite victoire supplémentaire de la civilisation contre la barbarie,
00:36:25 parce qu'on l'a vu à l'occasion de ce succès, de cette libération, des Israéliens risquaient leur vie pour sauver la vie d'ailleurs,
00:36:34 tandis qu'en face, ce sont toujours les mêmes, les terroristes palestiniens du Hamas, qui eux, sacrifient la vie d'ailleurs pour tuer l'ennemi.
00:36:40 Mais cela rappelle Michel Taub, le manque cruel de près de 120 otages dont on ne sait pas le destin pour le moment, s'ils sont morts ou vivants pour certains d'entre eux.
00:36:48 Et certains otages qui malheureusement sont déjà morts et dont les corps ont déjà été, pour certains, rapatriés.
00:36:55 Il faut rappeler que la libération des otages fait partie des objectifs de guerre de Netanyahou et de la riposte au massacre,
00:37:04 à ce crime contre l'humanité du 7 octobre et rappeler encore et toujours que parmi les 120 otages, il y a deux Français,
00:37:11 qu'il ne faut pas oublier, donc il faut rappeler qu'ils doivent être une priorité pour la diplomatie française d'obtenir leur libération.
00:37:18 Donc c'est un moment de joie, mais c'est une joie évidemment continue, étant donné que d'autres otages sont, espérons-le, dans l'attente d'être libérés.
00:37:28 Et on rappelle ce moment de joie à l'issue d'une opération militaire complexe préparée depuis plusieurs semaines.
00:37:35 Je vous propose d'écouter justement tous les détails de cette opération militaire avec Charlotte Gorzala.
00:37:41 C'est le visage d'une mère qui part retrouver son fils de retour en Israël après 35 semaines de captivité aux mains du Hamas.
00:37:48 Pour les quatre otages libérés ce samedi, le calvaire s'est terminé sur une plage de Nousse-et-Ratte, en plein cœur de la bande de Gaza.
00:37:55 Encadrés par des militaires israéliens, ils sont escortés jusqu'aux hélicoptères qui les ramènent auprès de leur famille.
00:38:01 Une opération spéciale de grande envergure, minutieusement coordonnée par les forces de sécurité.
00:38:07 C'est une des opérations les plus héroïques et les plus impressionnantes que j'ai pu voir pendant mes 47 ans de carrière dans les forces de sécurité.
00:38:16 Nos combattants et les unités de soutien ont mené une opération sans précédent.
00:38:21 L'audace, l'exécution brillante, le courage incroyable et l'étroite coordination de nos forces ont permis de mener à bien cette opération.
00:38:29 Si le ministre de la Défense israélien se félicite autant de la réussite de l'opération, c'est qu'elle était particulièrement délicate.
00:38:36 Menée en plein jour, sur un terrain dangereux, l'exfiltration des otages s'est faite à découvert.
00:38:42 Il s'agissait d'une mission complexe à haut risque, sous les tirs, à l'intérieur des bâtiments, sous le feu en chemin.
00:38:50 En sortant de Gaza, nos forces ont sauvé nos otages.
00:38:55 Touché pendant l'opération de secours, un membre des forces spéciales de police israélienne est mort peu après des suites de ses blessures.
00:39:02 Les otages, eux, sont en bonne santé et ont été transférés pour des examens dans ce centre médical en banlieue de Tel Aviv.
00:39:10 Harold Himan, ces libérations ont mis fin au bisbille politique en interne au moins un temps ?
00:39:17 Oui, car le chef de file de l'opposition dans le gouvernement d'Union Nationale, qui s'appelle Benny Gantz, qui est du centre,
00:39:27 allait annoncer hier soir à la télévision sa démission de ce gouvernement et le début d'une aventure pour renverser Benyamin Netanyahou.
00:39:38 Benny Gantz n'était pas d'accord sur l'absence de plan de lendemain, comme on dit.
00:39:45 Il a repoussé, s'inédié cette annonce et donc reste au gouvernement.
00:39:53 Et même Netanyahou lui a demandé expressément de ne pas se retirer en ce moment de drame national.
00:40:03 Et on imagine que d'autres sauvetages sont en train d'être préparés.
00:40:08 Le gouvernement israélien autorise la mobilisation de 50 000 réservistes supplémentaires en raison des tensions à la frontière nord.
00:40:15 Avec le Hezbollah libanais, depuis le début de la guerre, 300 000 réservistes sont sur le terrain.
00:40:21 Derrière ce chiffre, il y a des familles, des femmes, qui vivent dans la peur, loin de leur mari partir rejoindre l'armée.
00:40:27 Entre l'inquiétude, le manque et le foyer à gérer seul, beaucoup d'entre elles sont à bout, comme nous l'explique Kylian Salé.
00:40:33 Avant le 7 octobre, cette maman de 37 ans promenait son enfant avec son mari.
00:40:38 Ce dernier est parti rejoindre l'armée en tant que réserviste.
00:40:41 Elle s'est retrouvée seule et déplore le manque d'attention du gouvernement.
00:40:45 Après presque deux mois de guerre, nous avons créé le forum des épouses de réservistes parce que nous avons réalisé que nous étions seules.
00:40:52 Il n'y avait aucun soutien du gouvernement ou de l'État, malgré le soutien local et l'aide de nos amis.
00:40:57 Après le vide créé par le départ de son mari, le stress de devoir tout supporter soi-même,
00:41:03 cette avocate le constate dans de nombreuses familles de réservistes.
00:41:07 Dans près de 100 000 familles, la mère s'est soudainement retrouvée à gérer seule tout le ménage, alors qu'auparavant, elle n'en gérait que la moitié.
00:41:15 Ce changement affecte tout. Il impacte l'état mental, la capacité de travail, la qualité du fonctionnement en tant que mère et la capacité de gérer tout efficacement.
00:41:25 Certaines femmes de réservistes ont dû mettre entre parenthèses leur carrière professionnelle.
00:41:30 Aujourd'hui, elles n'ont aucune vision à long terme.
00:41:33 Le sentiment difficile est qu'il n'y a pas d'horizon, pas de plan à long terme, ou du moins que nous n'en sommes pas informés.
00:41:45 Ces femmes doivent rester fortes pour leurs enfants et pour leurs maris qui reviennent du champ de bataille, souvent traumatisés.
00:41:52 On revient en France, on va parler de la Nouvelle-Calédonie.
00:41:56 On retrouve peu à peu une vie normale. Le marché de Nouméa a par exemple rouvert ses portes ce jeudi après plusieurs semaines d'émeute.
00:42:03 Une bonne nouvelle pour les pêcheurs ou les vendeurs de fruits et légumes.
00:42:07 Mais malgré ce retour à la normale apparent, les images du chaos sont évidemment dans toutes les têtes qui viennent s'aller.
00:42:13 6h du matin à Nouméa, le couvre-feu terminé.
00:42:17 Quelques habitants attendent impatiemment la réouverture du marché. Pendant près d'un mois, les rideaux métalliques sont restés fermés.
00:42:24 Ce matin, l'ambiance est calme, lourde, comme si quelque chose s'était brisé.
00:42:29 C'est trop dur de ne pas expliquer ça. Depuis 40 ans, on n'a pas vu ça.
00:42:36 Il y a vraiment une situation grave en Nouvelle-Calédonie. Parce qu'on voit sur les personnes, on se dit bonjour, mais ce n'est pas ça.
00:42:42 Il va rester des cicatrices très très profondes.
00:42:45 Si les fruits et légumes ont du succès, les Calédoniens sont surtout venus pour le poisson.
00:42:50 Christophe Pierron en a vendu 300 kilos en seulement 2 heures.
00:42:54 On attendait avec impatience la réouverture du marché.
00:42:56 Ça a été compliqué les 3 dernières semaines parce qu'on était en pénurie de carburant, donc on n'a pas pu sortir.
00:43:02 On a eu l'autorisation de faire du carburant en fin de semaine dernière.
00:43:05 Et donc on a attaqué l'activité début de semaine.
00:43:09 Lors des émeutes, les habitants ont eu recours au système D pour trouver du carburant ou de la nourriture.
00:43:16 Michel Thaub, un commentaire sur la situation Nouvelle-Calédonie.
00:43:19 Un retour à la normale, encore fragile, mais un début de retour à la normale quand même.
00:43:24 Oui, mais dans un climat quand même extrêmement tendu.
00:43:27 L'aéroport de Nouméa a été rouvert très très partiellement.
00:43:30 Il y a quelque chose qui s'est brisé quand même dans le consensus calédonien qui s'était installé ces dernières années.
00:43:36 Et c'est vrai que le retour à la vie normale, on n'en est vraiment qu'au début.
00:43:41 Il y a eu une huitième mort aussi qui a été constatée suite à des blessures qui avaient été engagées il y a quelques semaines.
00:43:49 Voilà, le climat reste très tendu, mais il faut garder espoir et espérer notamment que l'économie locale reprenne dans les jours et les semaines qui viennent.
00:43:56 Est-ce que cela affecte la participation aux élections européennes, en tout cas à la mi-journée en Nouvelle-Calédonie ?
00:44:02 Le taux de participation est très faible, 8,80%. On y reviendra bien évidemment tout au long de cette édition.
00:44:11 La France, qui compte 4 millions de Français asthmatiques.
00:44:14 Et en ce moment pour eux, il est très compliqué de retrouver de la ventoline en pharmacie.
00:44:18 Oui, en effet, ce médicament est lui aussi touché par les ruptures de stock.
00:44:21 Certains patients sont même obligés de passer la frontière pour s'en procurer.
00:44:25 Et malgré tous leurs efforts, les pharmaciens français sont impuissants face à cette pénurie.
00:44:29 Aminata Demphal, Franck Triviaux, avec le récit de Célia Gruyère.
00:44:33 Au moment où le risque d'allergie et au pollen est à son maximum, les stocks de ventoline s'épuisent et les Français peinent à s'en procurer.
00:44:41 C'est le cas d'Antony, qui s'est rendu en Italie pour en obtenir à 35 euros la boîte, soit 5 fois plus cher qu'en France.
00:44:48 J'ai réussi à avoir ma ventoline, que j'ai payée bien sûr, mais voilà, ça m'a bien aidé.
00:44:54 Quand on a besoin de ventoline, malheureusement, on est prêt à mettre le prix.
00:44:59 Après, même s'il serait au même prix en France, je le paierais 35 euros en France, je le prendrais quand même.
00:45:05 En effet, les pharmaciens ont du mal à remplir leur stock de ventoline, ce qui s'ajoute à une longue liste de médicaments qui sont en pénurie.
00:45:12 Et pour ce pharmacien, c'est la goutte de trop.
00:45:15 C'est un produit d'urgence. Les gens ne vont pas stocker de la ventoline pour rien.
00:45:19 C'est un produit qui est vital pour les gens. Sur une crise d'asthme, sans ventoline, vous terminez à l'hôpital.
00:45:24 Malheureusement, aujourd'hui, on se retrouve dans la situation où on ne peut peut-être pas répondre à cette urgence.
00:45:30 De son côté, le laboratoire diffère face à une forte demande à échelle mondiale et assure une augmentation des volumes dans les prochaines semaines,
00:45:38 grâce au renfort d'un site de production espagnol.
00:45:41 On a même certains pharmaciens qui soupçonnent l'industrie de ne livrer que les pays alentours, justement,
00:45:47 parce que c'est là où ils peuvent vendre leurs produits plus chers, leurs médicaments plus chers.
00:45:52 Pourquoi peuvent-ils les vendre plus chers en Italie et ailleurs ?
00:45:55 C'est parce qu'en France, on a un système qui est très encadré avec une prise en charge par la sécurité sociale,
00:46:00 qui est un gros avantage pour nous tous, mais qui en même temps empêche de répondre à la concurrence internationale,
00:46:06 qui incite à l'augmentation des prix.
00:46:09 Après, évidemment, tout ça souligne le manque de souveraineté sanitaire pour notre pays.
00:46:15 Alors il y a une usine à Évreux qui a obtenu enfin le pouvoir de fabriquer de la ventoline dans les années qui viennent.
00:46:22 Ça va donner lieu à des créations d'emplois, mais malheureusement, ça ne va pas se concrétiser avant plusieurs années.
00:46:27 Oui, ce n'est pas la pénurie immédiate qu'on va régler.
00:46:29 Exactement. Donc il y a des efforts qui sont faits, mais malheureusement, on a perdu beaucoup de notre souveraineté sanitaire
00:46:35 et la prise de conscience a été tardive.
00:46:38 Les Français le constatent tous les jours et les pharmaciens sont dans une situation extrêmement complexe.
00:46:44 Ils courent tous les jours à répondre aux pénuries de médicaments.
00:46:49 Oui, pour l'instant, il n'y a pas de problème de rupture, on n'a qu'à des problèmes d'approvisionnement.
00:46:53 Le laboratoire qui produit la ventoline a prévenu qu'elle allait activer, notamment ses usines en espagnol,
00:46:59 pour pouvoir essayer de compenser le manque.
00:47:02 Ça a été très bien dit par Michel. Le problème en France, c'est en effet que notre système de santé, étatisé comme il est,
00:47:09 malheureusement, pratique des faux prix et donc les prix des médicaments ne reflètent pas le prix du marché.
00:47:14 D'ailleurs, les prix du médicament en Italie sont beaucoup plus élevés que ceux en France, notamment concernant la ventoline.
00:47:20 Et il n'y a pas ces problèmes en Italie.
00:47:24 Évidemment, les laboratoires ont tendance à privilégier les pays où les médicaments sont les plus chers.
00:47:29 Le rappel de l'actualité à 6h46 avec vous, Augustin.
00:47:36 Dans 1h15, maintenant, les bureaux de vote de métropole vont ouvrir leurs portes.
00:47:41 50 millions de Français sont appelés aux urnes pour élire leurs 81 représentants au Parlement européen.
00:47:46 Ils devront faire leur choix parmi 38 listes. Dans certains pays de l'Union, les élections ont commencé jeudi.
00:47:52 Au total, 720 eurodéputés seront désignés pour 5 ans à l'issue du week-end.
00:47:59 À Puy-le-Rend, 3 policiers et gendarmes ont été blessés lors de la manifestation interdite hier contre l'autoroute A69.
00:48:06 L'un a notamment été touché par un cocktail Molotov jeté par les manifestants.
00:48:10 Au plus fort de la journée, la préfecture du Tarn a dénombré 1 600 manifestants, dont 1 200 radicaux.
00:48:16 Les forces de l'ordre restent mobilisées sur place jusqu'à la fin du week-end.
00:48:20 À l'approche des Jeux olympiques, les professionnels de la restauration manifestent leur inquiétude.
00:48:28 Certains espèrent capitaliser sur l'événement pour booster leur chiffre d'affaires.
00:48:33 D'autres, au contraire, comptent fermer leur établissement durant la première semaine de compétition.
00:48:38 Les restaurateurs sont situés en zone rouge dans la capitale.
00:48:41 Certains craignent de ne pas voir l'ombre d'un client.
00:48:44 Pour pénétrer dans ces zones rouges, il faudra présenter au barrage policier un QR code.
00:48:50 Un QR code obtenu grâce à une dérogation.
00:48:52 Une dérogation justifiée notamment par une réservation au restaurant.
00:48:56 Bref, un vrai casse-tête.
00:48:58 Chloé Tarka, Mathieu Dewez et Fabrice Elsner ont rencontré ces restaurateurs inquiets.
00:49:02 Dans quelques semaines, il faudra s'armer de patience pour prendre un verre en bord de Seine.
00:49:07 Du 18 au 26 juillet, date de la cérémonie d'ouverture, une zone grise ultra sécurisée sera mise en place.
00:49:14 Dans ce périmètre, il sera alors impossible de flâner en terrasse sans un QR code.
00:49:20 Selon cette restauratrice, obtenir le précieux sésame relève du parcours du combattant.
00:49:25 - Le prénom, l'email, ma date de naissance, ma ville de naissance, mon code postal,
00:49:30 la copie de la pièce d'identité, recto, verso, une photo d'identité.
00:49:35 Vous perdez vos clients là.
00:49:36 Si vous essayez de vendre un produit avec ce formulaire là, vous perdez vos clients au milieu du tunnel d'achat.
00:49:42 Une inquiétude partagée par de nombreux restaurateurs dans un quartier où les touristes s'attablent au gré de leurs envies.
00:49:48 - Ils réservent pas pour boire un Coca-Cola ou un Orangina en terrasse.
00:49:53 C'est du jamais vu, ça.
00:49:55 Super, youpi, on a les Jeux olympiques, mais youpi, pas du tout, quoi.
00:50:00 C'est catastrophique. Pour l'instant, c'est catastrophique.
00:50:02 Une situation qui pourrait contraindre certains professionnels à fermer leur établissement.
00:50:07 C'est notamment ce que redoute cette serveuse.
00:50:09 - Moi, j'avais prévu mon été en fonction du travail et justement d'un grand besoin de personnel qui n'existera peut-être pas.
00:50:17 Donc c'est vrai que c'est difficile de se projeter.
00:50:19 Après la cérémonie d'ouverture, tous espèrent retrouver leur clientèle.
00:50:23 Le dispositif de contrôle sera en effet allégé.
00:50:27 - Voilà toutes ces contraintes. J'entendais encore hier des restaurateurs très inquiets aux abords des lieux de compétition
00:50:35 qui ne pourraient même pas ouvrir leur terrasse cet été, alors que cette terrasse constitue 80% de leur chiffre d'affaires au moment de l'été, justement.
00:50:44 Et ils n'auront pas le droit d'ouvrir cette terrasse. C'est terrible.
00:50:47 - Franchement, on marche sur la tête. On nous annonce la venue de 12 millions de touristes,
00:50:52 dont je doute d'ailleurs parce que techniquement, je ne vois pas comment 12 millions de personnes pourraient arriver presque en même temps sur une période aussi courte.
00:51:00 Et pourtant, moi, je suis très attaché aux Jeux olympiques. Je trouve que c'est une occasion extraordinaire pour la France de rayonner dans le monde.
00:51:06 Mais effectivement, comment empêcher les commerçants de travailler alors qu'il y a une opportunité extraordinaire justement
00:51:13 de montrer tout ce que la France sait faire, ce que les Français savent faire en matière de restauration, en matière d'accueil ?
00:51:20 Non, ce n'est pas possible. Et moi, ça me rappelle encore une fois les pires heures de la crise Covid,
00:51:25 où il y avait effectivement des autorisations préalables pour circuler. Il fallait faire des déclarations sur l'honneur pour pouvoir circuler.
00:51:33 Franchement, tout le monde se souvient que c'était invivable. Tout le monde coutournait plus ou moins les obstacles légaux.
00:51:39 Franchement, essayons de lâcher prise. Faisons confiance aux Français. Bien entendu, il faut des mesures de sécurité.
00:51:46 Mais peut-être faut-il limiter au maximum les périmètres de sécurité et sur une durée la plus restreinte possible.
00:51:54 La conclusion de tout ça, c'est presque que de toute façon, une telle compétition d'une telle envergure se fait forcément sur le dos de certains.
00:52:02 Oui, surtout quand on fait le choix d'organiser une partie des épreuves et la cérémonie d'ouverture au cœur de la capitale.
00:52:08 Ce qui n'a jamais eu lieu auparavant. Donc très clairement, les autorités, à la fois les organisateurs des JO et les autorités sécuritaires de l'État,
00:52:15 n'ont pas sous-estimé l'impact sur la vie des Parisiens et des Franciliens des Jeux olympiques.
00:52:21 Rappelez-vous les bouquinistes sur les quetzels où visiblement Mme Ani Dalgo a découvert au dernier moment qu'ils étaient là et qu'il fallait qu'ils bougent
00:52:30 avant finalement de renoncer à les obliger à se déplacer. Donc il y aura des conséquences inévitables en effet sur la circulation,
00:52:37 sur le déplacement en général des Parisiens qui vont être envahis, puisqu'on attend près de 15 millions de touristes à Paris et en Ile-de-France.
00:52:45 Et il y a vraiment une nécessité que les règles soient très claires, et notamment concernant les périmètres.
00:52:51 Il y a périmètres bleus, rouges, gris, noirs, on ne s'y retrouve pas, y compris pour les fameux QR codes et les fameux passes.
00:52:57 Les Parisiens aujourd'hui n'ont toujours pas compris comment fonctionnaient très clairement ces règles.
00:53:00 On a eu déjà un petit avant-goût des difficultés qu'on allait traverser cet été avec la visite d'État de Joe Biden ce week-end.
00:53:07 Après les commémorations des 80 ans du débarquement, Joe Biden a participé à une cérémonie sous l'arc de triomphe et la journée s'est terminée par un dîner de gala à l'Élysée.
00:53:16 Et pendant ce repas, le président américain a porté un toast au cours duquel il a rappelé l'importance de la coopération des États-Unis et de la France.
00:53:23 Nous sommes avec notre journaliste spécialiste des questions internationales, Harold Diman.
00:53:28 Harold, pourquoi cette coopération entre les États-Unis et la France est-elle si importante ?
00:53:32 Alors, elle est importante, mais on ne pourrait en douter si on regardait la fâcherie de 2021 lorsque les États-Unis ont soutenu l'Australie
00:53:42 qui a fait faux bond à la France pour un vaste projet de sous-marin franco-australien.
00:53:49 Bon, c'est derrière nous. Les deux chefs d'État ont parlé des dossiers internationaux les plus brûlants et de sujets actuels, mais un peu moins brûlants.
00:54:01 Alors, pour l'Ukraine, bien sûr, les deux pays demeurent déterminés à réfuter les arguments qui prétendent faussement que le temps joue pour la Russie.
00:54:09 Ça veut dire qu'ils vont rester dans le soutien massif à l'Ukraine et ils voudraient transformer les avoirs russes,
00:54:19 enfin les profits des avoirs russes, en aide pour l'Ukraine, les profits des avoirs russes gelés.
00:54:26 Bon, ensuite stopper les livraisons d'armes iraniennes et nord-coréennes à la Russie. On est d'accord là-dessus, évidemment.
00:54:33 Moyen-Orient, parvenir à la désescalade. Bon, c'est incantatoire. Ils ne se sont pas trop étendus là-dessus.
00:54:40 D'ailleurs, ils n'ont même pas fait une conférence de presse, ils n'ont fait qu'une déclaration.
00:54:43 Donc, on ne pouvait pas leur poser de questions. Ils veulent stabiliser le Liban.
00:54:48 Washington, toujours accepter et compter sur Paris dans ce pays où nous avons des contacts, sinon des leviers.
00:54:56 Ils veulent dénucléariser l'Iran, c'est facile à dire. Faire quelque chose ensemble pour Haïti.
00:55:03 On n'a presque pas parlé de Chine. On a parlé des Balkans, on ne veut pas que le Kremlin s'immisce davantage dans cette région.
00:55:12 Dossiers économiques, bien sûr. Le climat, la biodiversité. Un rapprochement dans le spatial.
00:55:18 CNES + NASA, ça va avancer. Et bien sûr, les habituels et assez touchants rappels que la France est le premier allié des États-Unis,
00:55:29 avant même l'indépendance du pays, et sans laquelle les États-Unis ne seraient même pas apparus sur la face de la Terre,
00:55:37 car la marine française a défait la marine britannique qui était venue réprimer les insurgés américains.
00:55:44 Et l'un des symboles de cette amitié franco-américaine, c'est bien sûr la présence d'Harold Eman dans notre pays.
00:55:49 Si vous le dites.
00:55:50 Si, quand même, on peut le dire, absolument.
00:55:52 Harold Eman, qui a donc suivi de très près cette première visite d'État de Joe Biden dans notre pays.
00:55:58 On va marquer une courte pause. Le temps pour moi de remercier mes invités, Michel Taub et Amaury Brelet.
00:56:04 Deux autres personnes vont vous succéder sur ce plateau.
00:56:07 On évoquera dans quelques minutes ces images terriblement violentes de la mobilisation contre l'autoroute A69.
00:56:13 Ce sera juste après la pause de l'édit.
00:56:15 Quasiment 6h59.
00:56:20 Excellent réveil à tous sur CNews.
00:56:22 Voici tout de suite la météo de votre dimanche 9 juin.
00:56:24 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:56:27 La météo avec Groupe Verlaine.
00:56:29 Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:56:31 Groupe Verlaine.
00:56:33 Retrouvez la météo avec Body Minute.
00:56:36 Des soins visage et corps professionnels pour chacune d'entre vous.
00:56:40 Ravi de vous retrouver.
00:56:42 Après la chaleur, le temps va tourner à l'orage par endroits.
00:56:45 Une matinée de dimanche avec un soleil voilé, des nuages en altitude sur la moitié sud, mais un temps lumineux.
00:56:50 Déjà quand même un risque orageux sur les départements du sud-ouest et de l'instabilité, de l'humidité vers le golfe du Lion.
00:56:56 Moins de grisailles matinales que la veille localement dans les terres notamment.
00:57:01 Dans l'après-midi, on va retrouver ce risque orageux important des Pyrénées jusqu'aux reliefs de l'Est, principalement le relief alpin.
00:57:08 D'ailleurs, du vent dans le sud, ça va souffler jusqu'à 70 km/h.
00:57:12 Mais les rafales de vent seront bien plus fortes sous les orages.
00:57:15 Sinon, un dimanche après-midi agréable sur une large moitié nord, énormément de soleil.
00:57:20 Grande douceur matinale pour débuter la journée avec ses minis compris entre 8 et 21 degrés.
00:57:25 Grande douceur pour la côte d'Azur, 21 pour débuter le dimanche.
00:57:29 8 seulement à Rouen, 13 à Paris.
00:57:32 Ensuite, les températures vont fortement baisser sur la moitié sud après le passage des orages.
00:57:37 Forcément, mais encore de fortes chaleurs dans le sud-est de la côte d'Azur, même des Alpes, jusqu'à l'île de beauté.
00:57:42 Avec toujours ces 32 degrés, plus de 30 degrés au milieu de la journée sur la Corse avec le coup de Sirocco.
00:57:48 Les températures restent plus printanières sur les autres départements.
00:57:51 C'était la météo avec Body Minute. Des soins visage et corps professionnels pour chacune d'entre vous.
00:57:59 C'était la météo avec Groupe Verlaine. Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:58:05 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:58:07 Ils sont à mes côtés pour commenter l'actualité en cette deuxième heure d'information.
00:58:12 J'ai le plaisir d'accueillir Guillaume Bigot. Bonjour.
00:58:14 Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:58:16 Et face à Guillaume, Vincent Roy, journaliste, écrivain. Bonjour Vincent.
00:58:20 Bonjour Anthony. Comment allez-vous ?
00:58:22 Mais fort bien. Merci de poser la question.
00:58:24 Vous savez, personne ne me pose la question sur ce plateau.
00:58:26 Moi, je suis là, j'accueille tout le monde, on ne me demande pas comment ça va.
00:58:29 Vous savez ce matin...
00:58:30 Parce que vous allez toujours très bien.
00:58:31 Oui, oui, oui. Vous, en tous les cas, vous donnez cette impression de vivacité, de fragrance.
00:58:36 Non, je n'étais pas plus.
00:58:38 Vous savez, ce matin, je traversais la Seine et je pensais à la devise de Paris.
00:58:43 Elle était calme, je traversais la Seine en taxi, le temps est assez beau.
00:58:46 Et je pensais à la devise de Paris, "Fnec tuas, nec mergitur",
00:58:51 ce qui signifie "battu par les flots, sans sombrer".
00:58:55 Et je pensais à Madame Hidalgo, qui ne peut pas se baigner le 23 juin.
00:58:59 Elle ne flotte pas.
00:59:00 Pourquoi ? Elle ne flotte pas.
00:59:02 Donc, elle n'a pas encore été battue par les flots, loin s'en faut, mais elle a déjà sombré.
00:59:07 Allez, on va commencer par les titres de ce journal.
00:59:11 Enfin, c'est en tirablans, moi, quel que soit que vous voulez.
00:59:14 La première de cette édition, les images de cette attaque extrêmement violente avec des catapultes.
00:59:18 1200 individus radicaux venus uniquement pour casser, selon le préfet du Tarn,
00:59:23 première journée de mobilisation contre l'autoroute A69,
00:59:25 qui a dégénéré en affrontement avec les forces de l'ordre.
00:59:28 Un CRS a été atteint par un cocktail Molotov, deux gendarmes blessés.
00:59:32 Nos envoyés spéciaux ont assisté à ces scènes de chaos.
00:59:34 Nous les rejoindrons dès le début de ce journal.
00:59:37 Dès 8h ce matin, près de 50 millions de Français sont attendus aux urnes
00:59:40 pour élire leurs députés européens.
00:59:42 80 sièges à pourvoir sur les 720 que compte le Parlement de Strasbourg.
00:59:46 Les électeurs ont le choix parmi 38 listes, un chiffre record.
00:59:49 Et là aussi, nous serons dans un bureau de vote du 8ème arrondissement de la capitale
00:59:52 avec notre journaliste Audrey Berthot. C'est dans un instant.
00:59:55 Et puis vous êtes nombreux à les utiliser pour faire vos courses.
00:59:58 Les tickets restaurants, cette possibilité est offerte aux Français depuis 2022.
01:00:02 Seulement, voilà, ce sont 800 millions d'euros qui sont partis au bénéfice de la grande distribution.
01:00:06 Les restaurateurs et les boulangers font grise mine.
01:00:09 S'ils veulent changer tout ça, on en parle dans cette édition.
01:00:12 Mais tout d'abord, les autorités avaient vu juste.
01:00:16 Il n'aura pas fallu bien longtemps avant que la mobilisation contre la construction de l'autoroute A69
01:00:20 ne dégénère en affrontement avec les forces de l'ordre.
01:00:22 Des individus vêtus de noir, encagoulés, ont notamment jeté des cocktails Molotov sur les forces de l'ordre.
01:00:27 Et un CRS et deux gendarmes ont été blessés lors de ces affrontements.
01:00:30 Les forces de l'ordre resteront sur place jusqu'à la fin du week-end pour assurer le calme.
01:00:35 Toutes les images de cette première journée de mobilisation interdite avec Mathilde Ibanez-Florian Paume
01:00:41 et le récit de Charlotte Grosalain.
01:00:43 Pendant plusieurs heures, 1 600 gendarmes et policiers font face à près de 1 200 manifestants violents et radicaux.
01:01:01 Un individu cagoulé à l'organisation quasi-militaire.
01:01:04 Équipés de boucliers, ils jettent des pierres, des cocktails Molotov et tirent des mortiers d'artifice.
01:01:09 Les manifestants radicaux ont cherché à plusieurs reprises la confrontation directe avec les forces de l'ordre.
01:01:19 Trois véhicules de la gendarmerie et un camion de sapeurs-pompiers ont été dégradés.
01:01:27 Les forces de l'ordre ont tenu plusieurs points contre des attaques extrêmement violentes.
01:01:33 Nous avions disposé des forces en position statique.
01:01:37 Pour repousser les individus radicaux, les forces mobiles ont dû faire usage de plusieurs centaines de grenades lacrymogènes et de tirs de LBD.
01:01:45 Sur place, deux gendarmes ont été blessés et un CRS a été atteint par les flammes d'un cocktail Molotov.
01:01:56 Côté manifestants, deux personnes ont été blessées et sont en état d'urgence relative.
01:02:05 Le dispositif des forces de l'ordre restera en place ce dimanche jusqu'au départ des manifestants.
01:02:12 Et sans plus tarder, on retrouve nos envoyés spéciaux Mathieu Devez et Florian Paume.
01:02:19 Bonjour Mathieu, vous êtes à Apuis-le-Rend dans le Tarn.
01:02:22 Après les tensions d'hier, est-ce que la nuit a été calme sur le campement ?
01:02:26 Effectivement, c'est un véritable échec pour ces militants les plus radicaux.
01:02:32 Ils étaient près de 1 200 selon le préfet hier à constamment harceler les forces de l'ordre pour tenter de commettre des dégradations sur le chantier de cette autoroute A69 qui doit relier Castres à Toulouse.
01:02:47 Tout a commencé aux environs de 15h quand un premier cortège extrêmement déterminé avec des dizaines de jeunes cagoulés, vêtus de noir, sont allés à la contact des forces de l'ordre.
01:03:00 Ils ont lancé notamment des projectiles, des tirs de mortier d'artifice.
01:03:05 La situation est rapidement devenue de plus en plus tendue.
01:03:09 Les tirs de mortier d'artifice sont devenus de plus en plus conséquents et surtout ils ont été remplacés peu à peu par des cocktails molotovs lancés à l'encontre des forces de l'ordre.
01:03:19 Je vous le rappelle, 1 600 policiers et gendarmes mobilisés.
01:03:22 Hier d'ailleurs, deux gendarmes et un CRS ont été blessés et même un camion de sapeurs-pompiers a été visé alors qu'il venait en aide tout simplement à un CRS qui était à terre.
01:03:32 Aujourd'hui, les forces de l'ordre restent sur le Quivy. Vous le voyez derrière moi, il y a encore des centaines de manifestants qui sont réunis sur ce campement.
01:03:39 Même si le programme de la journée devrait être bien plus apaisé avec notamment on nous annonce des tables rondes, des conférences, une sortie à vélo.
01:03:47 Mais les forces de l'ordre, vous l'avez compris, restent sur le Quivy.
01:03:50 Ils sont encore 1 600 policiers et gendarmes mobilisés aujourd'hui.
01:03:53 Mathieu Devez avec Florian Paume dans le Tarn en direct pour CNews.
01:03:58 On vous retrouvera tout à l'heure à 8 heures. On va faire un tour de table avec mes invités.
01:04:03 On parle de 1 600 manifestants dont 1 200 éléments radicaux.
01:04:07 Guillaume Bigot, qui selon la préfecture, était sans lien avec la question de l'autoroute A69.
01:04:12 C'est le signe finalement que d'une part, les craintes des autorités étaient justes quant au potentiel casseur.
01:04:18 Et puis que l'opposition à la construction de cette voie rapide sert aussi de prétexte au chaos.
01:04:22 Ce qui est vraiment étrange, c'est qu'on voit ces images de tentes, de prairies, de bucolique.
01:04:32 Et la cause elle-même, c'est lutter contre le béton pour les paquerettes, les petits oiseaux, les coccinelles, etc.
01:04:39 Et le contraste avec les cocktails Molotov, avec les barres de fer, avec une organisation un peu en commando.
01:04:46 Alors ils ne sont pas très nombreux, ils annonçaient qu'ils avaient 40-50 000, mais en fait ils sont 1 200.
01:04:51 Alors 1 600 manifestants, 1 200 radicaux, effectivement.
01:04:54 On parlerait des radicaux, ils annonçaient, ils se disaient très nombreux.
01:04:58 La préfecture pensait qu'ils étaient quand même beaucoup moins, quelques 4 000, 5 000.
01:05:02 Mais enfin, eux ils pensaient être très très nombreux.
01:05:04 Et puis, ils compensent quand même leur petit nombre par leur organisation.
01:05:08 Donc ils ont planifié ça un peu comme une opération, je ne dirais pas une opération commando,
01:05:14 mais enfin bon, il y a des techniques de harcèlement, ils se coordonnent entre eux.
01:05:17 On va attirer les forces de l'ordre d'un coin, on va les prendre à revers.
01:05:20 On connaissait la guérilla urbaine, là ils essayent d'inventer une guérilla champêtre, ou une guérilla bucolique.
01:05:27 Il y a un côté un peu Mad Max, et je me demande, qu'est-ce qu'ils cherchent ?
01:05:30 En fait, ils cherchent à montrer que leur cause est tellement grave que même les champs peuvent s'enflammer.
01:05:38 C'est ça l'idée, on ne comprend pas très très bien leur but.
01:05:42 Surtout, ils se cachent derrière une cause, surtout pour casser du fil, si je puis dire,
01:05:47 parce que c'est bien souvent les slogans qui étaient...
01:05:50 Alors, il y a ce côté défouloir, mais je pense que nous sommes à l'époque de l'image, à l'ère de l'image.
01:05:55 Leur but, c'est de produire de l'image.
01:05:57 C'est vraiment la finalité de ce genre d'opération, et évidemment d'entraver quand même les décisions
01:06:03 qui ont été prises par l'État républicain et par les autorités locales après consultation des habitants.
01:06:09 Et d'entraver quand même le fonctionnement normal des pouvoirs publics et de la démocratie.
01:06:13 Vincent Roy, tout ça finalement montre que l'interdiction de manifester était pleinement justifiée.
01:06:17 Évidemment. Scène de guérilla en campagne et résultat du gouvernement des juges.
01:06:25 Monsieur Darmanin voulait faire interdire les soulèvements de la terre.
01:06:33 Il est retoqué, jusqu'à plus ample informé, il est retoqué par le Conseil d'État.
01:06:39 Voici en quelque sorte le résultat.
01:06:42 C'est pitoyable. Encore une fois, ce sont les policiers, les gendarmes qui sur le terrain pâtissent de cette situation.
01:06:52 Je trouve ça absolument dramatique. Regardez les images. Elles parlent d'elles-mêmes.
01:06:56 Alors, Guillaume a raison de souligner que sans doute, ces gens veulent-ils faire de l'image précisément.
01:07:02 Et visiblement, ça marche. Ce qu'on voit, c'est tout à fait stupéfiant.
01:07:08 En d'autres temps, on aurait parlé de la chienlit.
01:07:10 Autre sujet que je voulais aborder avec vous, c'est évidemment le jour J pour les élections européennes.
01:07:15 Près de 50 millions de Français sont appelés aux urnes.
01:07:18 Aujourd'hui, les bureaux de vote ouvrent tout à l'heure à 8h en métropole.
01:07:21 Les électeurs peuvent choisir parmi 38 listes de candidats. C'est un chiffre record.
01:07:26 Et ce soir, après 20 heures, on connaîtra les noms des 81 représentants français qui siégeront au Parlement de Strasbourg pour les 5 prochaines années.
01:07:34 Au total, ce sont 720 députés qui seront élus à travers l'Europe.
01:07:38 Alors, quel est le mode d'emploi de ce scrutin ? On voit tout cela avec Célia Gruyère.
01:07:42 Ils seront 751 députés élus ce dimanche pour représenter les quelques 448,4 millions d'habitants de l'Union européenne.
01:07:51 Des sièges au Parlement européen, attribués au pays de façon proportionnelle au nombre d'habitants.
01:07:57 Ainsi, c'est l'Allemagne qui récupère le plus de députés avec 96 sièges.
01:08:02 La France est en deuxième position. Elle en a droit cette année à 81 contre 79 il y a 5 ans.
01:08:09 Une hausse qui s'explique par une réattribution des sièges après le Brexit, autrefois détenu par le Royaume-Uni.
01:08:16 En France, le choix se fait entre 38 listes, chacune composée de 81 noms.
01:08:21 Certains pays ont déjà commencé à voter, notamment les Pays-Bas qui ont ouvert le scrutin dès jeudi,
01:08:27 ou encore en Italie et en Slovaquie où les électeurs étaient appelés aux urnières.
01:08:31 En France, les bureaux de vote sont ouverts aujourd'hui à partir de 8h et jusqu'à 18h ou 20h selon les villes.
01:08:38 Et nous sommes sur le terrain en direct avec Audrey Bertheau. Bonjour Audrey.
01:08:43 Audrey, vous êtes dans un gymnase du 8e arrondissement de la capitale.
01:08:47 Vous êtes accompagnée de Florent Ferrault. Comment se profile cette journée de vote dans le gymnase ?
01:08:52 Bonjour Anthony.
01:08:57 Ça se prépare doucement ici dans ce bureau de vote du 8e arrondissement.
01:09:02 Les bureaux de vote ne sont pas encore montés, mais évidemment d'ici une heure, ça le sera.
01:09:08 L'heure d'ouverture précise des bureaux de vote à Paris et en Ile-de-France, vous l'avez dit,
01:09:11 c'est à 8h du matin. Sachez que si vous n'avez plus votre carte d'électeur,
01:09:17 vous pouvez tout de même venir voter muni de votre carte d'identité
01:09:21 et en étant quand même inscrit évidemment sur les listes électorales du bureau de vote où vous vous présentez.
01:09:27 Une vingtaine de pays européens votent aujourd'hui avec le décalage horaire.
01:09:32 C'est la Grèce qui a ouvert le bal. Il y a à peu près une heure, les Grecs ont commencé à voter.
01:09:38 Je vous le disais, ce sera à partir de 8h du matin et jusqu'à 20h ce soir pour les grandes villes.
01:09:43 Et puis je rappelle qu'il faut que les partis fassent au moins 5% des suffrages
01:09:46 pour bénéficier d'un nombre de députés proportionnel au nombre de voix reçues.
01:09:51 Anthony.
01:09:52 Merci Audrey. On vous retrouvera tout à l'heure pour les tout premiers moments de vote,
01:09:55 juste après 8h pour un prochain duplex dans ce gymnase du 8e arrondissement.
01:09:59 Merci à vous, merci à Florent Ferro qui vous accompagne.
01:10:02 On va en parler avec vous autour de la table.
01:10:04 C'est très important ce que nous disait Audrey à l'instant.
01:10:07 Si on n'a pas sa carte d'électeur, si on ne la trouve pas, on peut tout de même aller voter avec sa carte d'identité.
01:10:10 Pourquoi je le rappelle ? Parce qu'évidemment la question de l'abstention va être une variable très forte
01:10:15 aujourd'hui en cette journée de scrutin, Vincent Roir.
01:10:17 Oui, en fait on peut se poser légitimement la question de l'abstention
01:10:22 en la formulant ainsi à qui peut bien profiter l'abstention.
01:10:27 Alors, et attention, on ne fait aucune hypothèse là-dessus, je le précise, ce sont les règles de l'ARCOM.
01:10:32 Évidemment, mais dans le même temps, c'est vrai que c'est elle qui va être d'une certaine façon
01:10:38 la variable d'ajustement de cette élection.
01:10:41 C'est-à-dire que, évidemment, elle peut bousculer tous les sondages
01:10:49 en admettant par exemple que les gens aillent massivement voter.
01:10:53 Eh bien, les sondages que nous avons vus peuvent être, en tout cas et à tout le moins,
01:10:58 partiellement remis en question.
01:11:00 Effectivement, d'ailleurs, on a un taux de participation qui nous est déjà donné,
01:11:05 c'est celui de la Nouvelle-Calédonie. À la mi-journée, il est de 8,8%.
01:11:08 Oui, mais il n'est pas très représentatif.
01:11:10 Alors, effectivement, la situation Nouvelle-Calédonie est très particulière.
01:11:13 Il y a plus de 200 bureaux de vote, ils les ont regroupés en 50
01:11:16 et la sécurité n'est pas assurée sur toutes les routes.
01:11:19 Guillaume Bigot, sur le taux de participation global.
01:11:23 On a des indications qui laissent à penser qu'il sera un peu plus fort que d'habitude.
01:11:30 Il était déjà un peu plus fort lors du dernier scrutin européen.
01:11:34 Ces élections ont l'air de prendre, en quelque sorte, un peu, comme on pourrait dire.
01:11:38 Voilà, ça prend parce que depuis la première élection au Parlement européen en 1979,
01:11:43 il y a eu quand même un taux de participation très faible dans tous les pays membres de l'Union,
01:11:48 de la CEU à l'époque, et en particulier en France.
01:11:50 Là, ça a l'air de monter un petit peu, et ça a l'air de monter un petit peu chez les jeunes en particulier,
01:11:55 et ça dans tous les pays européens.
01:11:57 Deuxième chose qu'il faut rappeler, peut-être, c'est simplement les règles.
01:12:00 C'est-à-dire, c'est un scrutin proportionnel à un tour,
01:12:03 c'est un scrutin proportionnel à un tour avec des modalités différentes suivant les pays,
01:12:07 majorité à 21 ans dans certains pays, majorité à 18 ans dans d'autres,
01:12:11 avec un seuil de 5% pour avoir des représentants chez nous,
01:12:16 mais il n'y a pas nécessairement ce seuil dans d'autres pays européens.
01:12:19 Autre chose aussi qui est intéressante, c'est que ce système de proportionnalité stricte,
01:12:24 en quelque sorte, fait qu'une liste X, une liste Y, une liste Z,
01:12:28 on ne va évidemment pas les citer, parce qu'on est en période de restriction,
01:12:31 mais qu'importe la liste, normalement, il y a un nombre de députés qui est proportionnel au score en pourcentage.
01:12:38 Voilà ce qu'on peut retenir si on est au-dessus de 5, par exemple.
01:12:41 Voilà, c'est à peu près les données, sachant qu'on a un peu plus de sièges au Parlement.
01:12:46 80 sièges, et on en a récupéré une dizaine parce que la Grande-Bretagne est sortie de l'Union européenne,
01:12:52 donc les sièges ont été répartis ensuite au prorata des populations.
01:12:56 Et comme la France et l'Allemagne sont les pays les plus peuplés, on a le plus de représentants.
01:13:01 Et puis ce qui serait intéressant à regarder, et dont on parle finalement assez peu,
01:13:07 c'est évidemment les résultats finaux, mais pas simplement franco-français.
01:13:12 C'est-à-dire regarder vraiment ce qui s'est passé en Italie, en Espagne, enfin dans toute l'Europe, voire...
01:13:18 Vous me faites une transition parfaite.
01:13:20 Oui, mais écoutez, je suis là pour ça aussi.
01:13:22 Puisque c'est justement ce que l'on pourra observer à l'occasion de notre grande soirée spéciale élections européennes sur CNews.
01:13:28 Vous le voyez s'afficher à l'écran à partir de 17h Romain Desarbres, 19h Laurence Ferrari et Pierre De Villeneuve,
01:13:35 22h Eliotte Deval pour faire le débrief de ce scrutin européen,
01:13:38 où on regardera notamment les résultats aussi dans les autres pays européens, comme vous le disiez.
01:13:42 Oui, je trouve qu'on n'en parle pas assez, qu'on en parle peu, parce que bien sûr la France a un poids,
01:13:48 on le voit en nombre de députés européens qui peuvent être élus,
01:13:53 mais il faut aussi les cumuler avec les députés espagnols, les députés italiens.
01:13:59 Tout ça est évidemment très important parce que ça va composer d'une certaine façon notre avenir.
01:14:04 Le rappel de l'actualité signé Augustin Donatius, et tout de suite.
01:14:08 Retour à la maison pour Noa, Almog, André et Chlomi.
01:14:12 Les quatre otages enlevés par le Hamas le 7 octobre dernier ont retrouvé la liberté au terme de 8 mois de captivité aux mains des terroristes.
01:14:19 Âgés de 22 à 41 ans, ils se trouvaient dans un camp de réfugiés dans la bande de Gaza.
01:14:24 Ils sont en bonne santé, selon l'armée.
01:14:26 Ils sont toujours sous la surveillance des médecins dans un centre médical près de Tel Aviv.
01:14:31 La France et les Etats-Unis sont en sortie.
01:14:34 La France et les Etats-Unis sont ensemble.
01:14:37 Aujourd'hui et pour toujours, déclaration de Joe Biden à l'issue de sa visite d'Etat hier à Paris.
01:14:42 « Alliés nous sommes, alliés nous resterons », a insisté Emmanuel Macron.
01:14:46 Les deux chefs d'Etat ont affiché leur unité face aux défis transatlantiques.
01:14:49 Et ce, à quelques mois de l'élection présidentielle américaine à laquelle Joe Biden est candidat.
01:14:54 Et dans le sud de la France, le temps sera marqué par des orages qui pourront donner lieu à de fortes pluies.
01:15:00 Vous le voyez, sept départements sont en vigilance orange.
01:15:02 Pluie, inondation et/ou orages, selon Météo France.
01:15:06 Des orages localement violents sont attendus dans l'après-midi dans le sud-est,
01:15:09 mais aussi en Bourgogne, dans le Jura et dans le sud de l'Alsace.
01:15:13 Dans votre matinal weekend, on vous parle aussi de votre quotidien.
01:15:19 On va parler des tickets restos.
01:15:20 Si vous êtes salarié, vous en bénéficiez peut-être.
01:15:23 Depuis 2022 et la crise sanitaire, il est possible de les dépenser, ces tickets restos, dans les supermarchés.
01:15:29 C'est une bonne nouvelle pour votre budget, évidemment.
01:15:32 Un peu moins pour les restaurateurs qui aimeraient bien faire changer les choses.
01:15:36 Pour cause, en 2022, près de 800 millions d'euros sont revenus à la grande distribution.
01:15:42 Autant d'argent en moins pour les restaurateurs et les boulangeries qui ont vu leur chiffre d'affaires baisser.
01:15:46 Sarah Varney, Laura Lestrade et Charles Pousseau sont allés à leur rencontre.
01:15:50 Depuis 2022, le gouvernement a étendu l'utilisation des titres restaurants
01:15:55 à l'achat de produits alimentaires non consommables immédiatement, tels que les pâtes ou le riz.
01:15:59 Objectif, améliorer le pouvoir d'achat des Français touchés par l'inflation.
01:16:03 Et ils sont de plus en plus nombreux à utiliser leur titre restaurant au supermarché.
01:16:07 J'utilise toujours mes tickets restaurants pour faire les courses et occasionnellement pour aller au restaurant.
01:16:12 Dans la journée, si je ne les ai pas dépensés pour manger, en général, j'ai des dépenses pour faire les courses, comme là.
01:16:17 Je pense que je mets 80% de mes tickets restos dans un restaurant.
01:16:20 Sur plus de 9 milliards d'euros, près de 800 millions ont été utilisés dans la grande distribution en 2023.
01:16:25 Selon un sondage pour la Commission nationale des titres restaurants,
01:16:28 les salariés déclarent utiliser leur titre en priorité dans les supermarchés,
01:16:32 puis dans les restaurants et enfin dans les commerces alimentaires.
01:16:35 Une baisse de la clientèle qui inquiète les restaurateurs.
01:16:38 Tout ça a été aussi accentué avec le télétravail.
01:16:41 C'est-à-dire que les gens, aujourd'hui, le midi, ne déjeunent pas pour rentrer plutôt chez eux.
01:16:44 Ou ils vont ramener une gamelle de chez eux, où ils vont manger ça, dans la cantine, dans le coin repos, plutôt que d'aller au restaurant.
01:16:54 Donc pour nous, oui, on a de moins en moins de titres restaurants.
01:16:57 En plus, c'est utilisé de toute façon dans la grande distribution.
01:17:00 Mais au moins, ça l'est chez nous.
01:17:02 Et on a, au niveau de notre clientèle, le titre restaurant, une part de 20 à 30%.
01:17:05 Une utilisation des titres restaurants dans les supermarchés, devenue mesure très populaire auprès des Français.
01:17:11 Le gouvernement souhaite donc pérenniser ce dispositif.
01:17:14 Les restaurateurs, eux, réclamaient à un système de double plafond pour la grande distribution et les restaurants.
01:17:19 Une proposition retoquée lors des négociations.
01:17:22 Le projet de loi du nouveau titre restaurant est attendu pour septembre.
01:17:26 C'est vrai que c'est compliqué de revenir en arrière.
01:17:29 En même temps, on a les Français qui ont connu une baisse de leur pouvoir d'achat.
01:17:32 Et c'est appréciable d'avoir ces tickets restaurants à utiliser en supermarché quand on le peut.
01:17:37 Et d'autre part, on voit les difficultés aussi que connaissent les restaurateurs et les boulangers.
01:17:41 Notamment avec l'augmentation des charges, des prix de l'électricité aussi.
01:17:44 Et qui ont besoin justement de faire du chiffre d'affaires.
01:17:47 Disons qu'on est pris dans un dilemme classique.
01:17:49 Nous sommes, et ce n'est pas seulement les restaurateurs ou les principaux intéressés.
01:17:53 Nous sommes des électeurs et des citoyens.
01:17:56 Et nous sommes aussi des consommateurs.
01:17:58 Donc en tant que consommateurs, on veut des choses pratiques, on veut des choses pas chères.
01:18:02 Et on veut utiliser nos tickets restaurants dans la grande distribution.
01:18:06 Et en tant qu'électeur, il y a un peu de schizophrénie.
01:18:08 On aura plutôt envie de faire du bien à la restauration, à la petite distribution.
01:18:15 Ne serait-ce que parce que ça crée une atmosphère dans les centres-villes, ça crée de l'animation, etc.
01:18:20 Donc il y a bien ce dilemme, il y a bien cette schizophrénie en fait.
01:18:23 Et si on prend le problème sur le long terme, depuis la montée en puissance de la grande distribution et des grandes surfaces.
01:18:30 Le système, on n'a pas vraiment pensé les choses.
01:18:33 Je prends un pays comme le Japon, faisons un pas de côté.
01:18:36 Le Japon, dès le démarrage de la grande distribution, a imposé par exemple à ses supermarchés
01:18:42 d'avoir à l'intérieur même des supermarchés des petits distributeurs, des petits magasins, etc.
01:18:48 Donc il y a quelque chose qui a été pensé.
01:18:50 On a, d'une certaine façon, on laisse faire.
01:18:52 Et puis bien sûr le Covid était un accélérateur en plus.
01:18:54 Puisqu'on sait bien qu'il y a eu deux poids, deux mesures pour la grande distribution et les petits commerçants.
01:18:59 Voilà ce qu'on peut en dire.
01:19:01 C'est un dilemme qui est très difficile à trancher puisqu'il passe à l'intérieur de chacun d'entre nous.
01:19:04 Allez, on va parler de la mara des bois, la gariguette ou la mariguette, Vincent Roy, de quoi je parle ?
01:19:08 Des fraises.
01:19:09 Des fraises, absolument. Vous les connaissez bien ces fraises.
01:19:11 Elles sont partout sur les étals des marchés pour les amateurs.
01:19:14 Et il y a de quoi se faire plaisir en ce moment puisque les prix ont fortement baissé.
01:19:17 Mais évidemment, ça ne fait pas que des heureux.
01:19:19 Effectivement, cette baisse des prix, elle est la cause de la hausse des températures de ces derniers jours, notamment dans le sud.
01:19:24 Elle a eu pour conséquence de faire mûrir les fruits plus rapidement et donc d'accroître la production.
01:19:29 Nous sommes allés à la rencontre d'un producteur de fraises du Lot-et-Garonne.
01:19:32 Vous allez le voir, ces aléas climatiques sont de plus en plus difficiles à gérer dans les champs.
01:19:36 Antoine Estève et Jérôme Rantenot.
01:19:38 Le redout des derniers jours les fait rougir de nouveau.
01:19:40 Les fraises sont belles en ce début du mois de juin dans le Lot-et-Garonne.
01:19:44 Mais la météo capricieuse, c'est un casse-tête pour les producteurs.
01:19:47 Pascal Bétheil doit jongler avec les aléas climatiques.
01:19:50 On subit toujours le climat.
01:19:52 Les agriculteurs ont toujours vécu avec le climat et on le fait avec.
01:19:55 On sait très bien que quand il y a des coups de chaleur, forcément il y aura un fluage de fraises,
01:19:59 forcément les prix baisseront.
01:20:01 Ça c'est une règle.
01:20:03 Le tout c'est qu'on ne baisse pas trop, trop, trop et qu'on puisse avoir quand même les coûts de revient couverts.
01:20:08 Les agriculteurs doivent aussi affronter la hausse des prix des matières premières.
01:20:12 Les factures d'électricité et d'emballage augmentent fortement.
01:20:15 Les prix des barquettes et des cagettes s'envolent de 30% depuis 2021.
01:20:19 Les coûts de production des fruits et légumes explosent, plus 10% en moins d'un an.
01:20:23 La problématique sur la culture de la fraise ou autre, c'est l'énergie.
01:20:28 C'est le gaz, c'est l'électricité et le fioul.
01:20:31 Plus les coûts de maintenance augmentent tous les ans.
01:20:33 Il faut savoir quand même que les fraises, il y a des barquettes, des emballages, du transport.
01:20:37 Donc on a des charges qui augmentent.
01:20:40 Enfin, pour s'adapter à la météo et aux variations de production,
01:20:43 les agriculteurs doivent composer avec la pénurie de main d'oeuvre.
01:20:46 Ici, ce sont des travailleurs étrangers qui ramassent les fraises,
01:20:49 faute de saisonniers disponibles localement.
01:20:53 - François Roux, vous vouliez faire un commentaire pour finir ?
01:20:55 - Non, parce que ce qui est vrai pour les fraises est vrai aussi pour les cerises.
01:20:58 On a vu sur les marchés le prix des cerises baisser.
01:21:02 Et comme je ne suis pas producteur, mais que je suis consommateur,
01:21:05 je trouve ça formidable parce que tout le monde finalement va pouvoir manger à foison
01:21:08 et des fraises et des cerises.
01:21:10 - On va marquer une courte pause. Dans quelques minutes,
01:21:13 on reviendra sur ces scènes de liesse en Israël après la libération de 4 otages.
01:21:17 On y revient dans quelques minutes sur CNews après la pause.
01:21:21 - Allez, votre matinal weekend se poursuit sur CNews.
01:21:24 Il est 7h30, voici les titres de votre journal.
01:21:27 À la une en Israël, des cris de joie partout dans le pays.
01:21:30 4 otages du Hamas ont été libérés hier.
01:21:32 Ils sont en bonne santé. Ils ont pu retrouver leur famille.
01:21:35 Vous entendrez ce matin l'émotion de tout un pays.
01:21:38 Les espoirs que suscite également cette libération.
01:21:41 L'heureuse issue d'une opération militaire complexe.
01:21:44 Nous serons dans un instant avec le porte-parole de Tsahal,
01:21:47 le colonel Olivier Rafovitch.
01:21:50 Hier soir, c'était dîner de gala à l'Elysée.
01:21:53 Joe Biden a été reçu par Emmanuel Macron pour sa première visite d'État.
01:21:56 Visite qui s'achève ce soir. Le président américain a rappelé
01:21:59 l'importance de la coopération entre les États-Unis et la France.
01:22:02 Nous ferons le décryptage de cet événement avec Harold Eman.
01:22:05 Et puis avec notre chroniqueur royal, Bertrand Descarzes.
01:22:08 On va parler ce matin des européennes.
01:22:11 Non pas des élections européennes, mais plutôt des monarchies.
01:22:14 Il y en a 12. Elles ne sont pas élues, mais de droit divin.
01:22:17 Et bien souvent, elles alimentent la press people.
01:22:20 On fera avec vous, Bertrand, le passage en revue
01:22:23 de ces grandes familles de monarques.
01:22:26 Mais tout d'abord, ils s'appellent Noah, Almog, Andrei et Shlomi.
01:22:29 Quatre otages israéliens détenus par les terroristes du Hamas
01:22:32 depuis le 7 octobre dernier.
01:22:35 Ils ont été libérés par Tsahal hier
01:22:38 au cours d'une opération militaire complexe
01:22:41 préparée depuis plusieurs semaines.
01:22:44 L'annonce de cette libération a bien sûr entraîné des effusions de joie
01:22:47 partout dans le pays.
01:22:50 Sur les plages, devant leur hôpital ou encore à la télévision,
01:22:53 hier soir à Tel Aviv, les mêmes scènes de liesse partout.
01:22:56 Il y a de la joie, bien sûr, mais aussi l'espoir de retrouver
01:22:59 bientôt les autres otages vivant, bien sûr, en bonne santé,
01:23:02 le récit de Célia Gruyère.
01:23:05 C'est une annonce qui a suscité la joie et le soulagement
01:23:08 partout en Israël.
01:23:11 "Noah Argamany, 26 ans, Almog Merian, 21 ans,
01:23:14 Andrei Kozlov, 27 ans et Shlomi Ziv, 40 ans.
01:23:17 Tous ont été capturés par le Hamas
01:23:20 lors de l'attaque du 7 octobre
01:23:23 sur le site du festival de musique Electro Nova.
01:23:26 Au moment d'erreur,
01:23:29 le président de l'Assemblée nationale a été arrêté
01:23:32 et le président de l'Assemblée nationale a été arrêté
01:23:35 et le président de l'Assemblée nationale a été arrêté
01:23:38 au moment des retrouvailles.
01:23:41 Impossible pour les familles de retenir plus longtemps les larmes.
01:23:44 Les proches des otages, émus,
01:23:47 ont tenu à remercier l'armée israélienne.
01:23:50 "Il ne fait aucun doute que c'est un jour heureux
01:23:53 et joyeux pour moi et tous les membres de ma famille.
01:23:56 Je tiens à remercier l'armée la plus morale,
01:23:59 la plus humaine et la plus saine de l'Israël.
01:24:02 Je tiens à remercier l'armée la plus morale,
01:24:05 la plus humaine et la meilleure de toutes les armées du monde."
01:24:08 Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou
01:24:11 a également rendu visite aux otages libérés et à leur famille.
01:24:14 A ce jour, il reste encore 120 otages
01:24:21 aux mains du Hamas dans la bande de Gaza.
01:24:24 Nous sommes avec le colonel Olivier Rafovitch,
01:24:27 porte-parole de l'armée israélienne.
01:24:30 Merci d'être avec nous ce matin.
01:24:33 Je vais vous demander de nous raconter un petit peu cette opération.
01:24:36 Comment s'est-elle préparée ? Combien de personnes,
01:24:39 de moyens a-t-elle mobilisé ?
01:24:42 "Bonjour et merci de m'inviter dans votre émission ce matin.
01:24:45 L'opération, on pourrait d'abord la qualifier d'opération
01:24:48 de mission impossible.
01:24:51 Une opération qui a pris plusieurs semaines de préparation.
01:24:54 On a mis en place, grâce à du renseignement extrêmement précis,
01:24:57 un modèle pour que nos forces s'entraînent et s'exercent
01:25:00 lorsque le feu vert sera donné.
01:25:03 Ça veut dire que tous les détails ont été pris en considération
01:25:06 pour éviter qu'il y ait des impondérables,
01:25:09 des choses qui pourraient mettre en danger le succès de l'opération.
01:25:12 L'opération a débuté hier matin à 11h du matin, heure israélienne,
01:25:15 10h du matin pour vous.
01:25:18 C'était en pleine journée et le Hamas a été totalement surpris
01:25:21 par le fait que des centaines d'hommes,
01:25:24 j'ai dit bien des centaines d'hommes,
01:25:27 sont entrés de manière simultanée dans deux bâtiments
01:25:30 où avaient été placés les otages.
01:25:33 Trois hommes dans un bâtiment au troisième étage
01:25:36 et une femme, Noa, au premier étage d'un bâtiment.
01:25:39 Les deux bâtiments ont été séparés à peu près de 200 mètres l'un de l'autre
01:25:42 et nos forces spéciales, le Shabbat, le Shibbet et le Yamam,
01:25:45 l'équivalent du GIGN en France,
01:25:48 avec d'autres forces spéciales d'attirer les hommes,
01:25:51 ont de manière simultanée et de manière secrète
01:25:54 sont entrés dans la région qui était extrêmement peuplée,
01:25:57 enfin une population dense, un jour de marché
01:26:00 et ont réussi à extraire les quatre otages.
01:26:03 Un de nos hommes, Arnon Zamora,
01:26:06 qui était à la tête de l'opération dans le bâtiment des trois otages,
01:26:09 a reçu des coups de feu des gardes du Hamas
01:26:12 et a été malheureusement tué après avoir su qu'il n'y avait plus de bâtiments.
01:26:15 Il a été éliminé par les forces spéciales.
01:26:18 Il a été malheureusement tué après avoir succombé à ses blessures.
01:26:21 D'ailleurs l'opération aujourd'hui s'appelle l'opération Arnon,
01:26:24 du nom de ce héros d'Israël qui est tombé dans cette opération de sauvetage.
01:26:27 Je reviens de vous dire que c'est une opération qui est extrêmement compliquée
01:26:30 et les terroristes du Hamas se sont mis à tirer sur les forces
01:26:33 et également sur les otages pour essayer de les éliminer tout simplement.
01:26:36 Et donc il y a eu ici un autre coup de feu
01:26:39 qui a été fait par des forces spéciales
01:26:42 qui ont été envoyées dans les bâtiments
01:26:45 et donc il y a eu ici un autre cercle au niveau de Tsaïl
01:26:50 qui était préparé à l'avance pour faire face à la multitude de terroristes
01:26:53 qui ont tiré un peu partout, dont avec des missiles anti-chars.
01:26:56 Il n'est pas du tout impossible que des Palestiniens dans la région
01:27:00 aient été touchés par les tirs du Hamas.
01:27:03 Ils ne savaient pas tellement ce qui se passait, en fait,
01:27:06 ils se sont éclatés par surprise.
01:27:09 Et deux hélicoptères l'un après l'autre ont décollé,
01:27:12 le Noa, la femme, et l'autre avec ses trois otages hommes.
01:27:16 Ils sont arrivés à l'hôpital de Tel Hashomer, près de Tel Aviv,
01:27:20 pour les premiers soins et pour les premières vérifications médicales.
01:27:24 On a fait rester une opération de type en télé,
01:27:27 pour ceux qui se souviennent, ceux qui ont la mémoire historique
01:27:30 de cette opération de sauvetage des otages d'un avion d'Air France
01:27:34 par une opération spéciale de Tsaïl.
01:27:37 Et cette opération est vraiment quelque chose qui marque, je dirais,
01:27:42 la détermination, la force d'Israël pour sauver nos otages
01:27:45 et les ramener à la maison de sa vie.
01:27:47 On comprend bien, effectivement, que cette opération était périlleuse
01:27:49 à la fois pour vos forces armées, mais aussi pour les otages.
01:27:52 Et justement, quand vous avez retrouvé ces otages,
01:27:54 ils étaient dans quelles conditions de détention ?
01:27:56 Est-ce qu'ils sont en bonne santé ?
01:27:59 Ils sont en bonne santé.
01:28:02 Ils poursuivent des examens et des tests,
01:28:06 mais de manière générale, on peut vous dire que les quatre otages
01:28:09 qui ont été libérés hier par nos forces sont en bonne santé.
01:28:13 Et vous pouvez nous dire dans quelles conditions de détention ?
01:28:16 Comment vous les avez retrouvés concrètement ?
01:28:20 Ils étaient en fait gardés par deux cercles de protection.
01:28:25 Un, des policiers, des civils, qui étaient là dans les appartements
01:28:30 reliés au Hamas, et puis des gardiens armés du Hamas dans les appartements.
01:28:35 C'est la raison d'ailleurs pour laquelle un de nos soldats, un de nos hommes,
01:28:39 a été tué par les tirs des gardiens qui gardaient les otages hommes
01:28:45 dans le premier bâtiment au troisième étage.
01:28:49 Évidemment, on imagine qu'auprès de la population israélienne,
01:28:52 cela suscite beaucoup d'espoir de retrouver d'autres otages vivants.
01:28:54 Est-ce qu'on peut simplement rappeler le nombre d'otages
01:28:57 qui sont encore détenus par les terroristes du Hamas ?
01:29:00 Alors nous parlons, il y a 120 otages, toujours aux mains du Hamas.
01:29:03 Une partie sont vivants, une partie malheureusement ne le sont plus.
01:29:06 Et nous continuons à tout faire, je veux dire à tout faire
01:29:09 pour que tous les otages reviennent à la maison.
01:29:11 Et tous les moyens sont envisagés et envisageables.
01:29:15 Évidemment les moyens militaires et tous les autres moyens
01:29:17 s'il y a lieu pour les utiliser.
01:29:20 La priorité absolue, c'est que les otages reviennent
01:29:23 après huit mois de kidnapping, d'enfer dans cette bande de Gaza.
01:29:28 Je rappelle également parmi ces otages, des bébés,
01:29:31 dont Kfir, Ariel, quatre ans et neuf mois le jour de leur kidnapping
01:29:36 le 7 octobre avec leurs parents.
01:29:37 Et jusqu'à aujourd'hui, aucune nouvelle.
01:29:39 Et aussi deux otages français dont on appelle à la libération.
01:29:42 Merci infiniment, colonel Virafovic, d'avoir accepté notre invitation
01:29:45 ce matin sur CNews.
01:29:46 On va faire un tour de table sur cette question.
01:29:48 Merci beaucoup.
01:29:49 Un mot, Vincent Roy, sur l'émotion des Israéliens,
01:29:51 toutes ces images de l'IS, qu'on a pu voir devant l'hôpital
01:29:54 où se trouvaient les quatre otages.
01:29:56 A-t-elle à vivre également ou encore sur le tarmac
01:29:58 quand les hélicoptères sont arrivés ?
01:30:00 Ce sont des images formidables, extrêmement touchantes.
01:30:03 Ce sont vraiment des images qui traduisent une grande joie.
01:30:08 Et je trouve cela absolument formidable.
01:30:11 Je veux juste ajouter une chose, c'est qu'on parle beaucoup de cesser le feu.
01:30:17 Ce n'est pas un cesser le feu, en tous les cas, demandé aux Israéliens.
01:30:24 Ce n'est pas un cesser le feu qui aurait permis justement
01:30:26 de récupérer ces otages.
01:30:27 À moins que l'on parle de cesser le feu en intimant au Hamas
01:30:32 l'ordre de rendre tous les otages.
01:30:34 Guillaume Picot.
01:30:36 Trois commentaires très brefs.
01:30:37 D'abord, il faut vraiment avoir l'esprit qu'Israël, c'est un petit pays.
01:30:41 Ce n'est pas une famille, parce qu'il y a des courants,
01:30:44 comme dans toutes les démocraties, qui s'affrontent, etc.
01:30:46 Mais quand même, sous la plume des mises au-là,
01:30:50 on trouve cette expression de passion juive pour la famille.
01:30:53 Cela a commencé comme des familles déchirées.
01:30:55 Et ces images de familles recomposées, de gens qui se retrouvent,
01:30:59 enfin pas recomposées au sens contemporain,
01:31:01 mais de gens qui retrouvent leurs proches qu'ils pensaient disparus,
01:31:04 c'est très puissant pour Israël et dans l'inconscient collectif israélien.
01:31:09 Et c'est très puissant aussi parce qu'il y avait un dilemme depuis le départ
01:31:12 entre, d'une certaine façon, un impératif de sécurité, détruire le Hamas,
01:31:17 et de l'autre, cet impératif national, cette aspiration nationale très puissante
01:31:21 de récupérer les otages vivants.
01:31:23 Alors malheureusement, il y en a encore beaucoup qui sont en captivité.
01:31:26 Et deuxième et dernier commentaire, je pense qu'il y a quelque chose
01:31:28 de particulier aussi dans Israël, ce sont les forces spéciales.
01:31:33 Cela a été dit par le colonel Raffovitz en rappelant l'opération d'Antebé.
01:31:37 Ces commandos, alors que ce sont des équivalents de GIGN
01:31:40 ou de forces spéciales chez nous, ils appellent ça la crème.
01:31:43 Et ils appellent certaines unités la cerise,
01:31:46 parce que c'est la cerise au-dessus de la crème, sur le gâteau.
01:31:49 Là, on est vraiment dans l'élite de l'élite,
01:31:51 avec un renseignement très impressionnant,
01:31:53 puisqu'ils savaient non seulement où ils étaient, dans quelles pièces ils étaient.
01:31:56 Et comme ils étaient plusieurs, ils n'étaient pas dans la même pièce,
01:31:59 pas dans le même bâtiment. C'est vraiment très impressionnant.
01:32:01 Harold Eman, on imagine que la libération de ces quatre otages
01:32:04 bouleverse un petit peu la scène politique intérieure, qui était très agitée.
01:32:07 Oui, alors pour commencer, NTB, c'est l'endroit où le frère
01:32:12 de Benyamin Netanyahou a trouvé la mort.
01:32:15 C'était la seule mort de cette opération.
01:32:18 On a libéré tous les détenus d'un avion Air France
01:32:22 qui avait été détourné sur l'aéroport d'NTB,
01:32:26 qui est l'aéroport de Kampala, en Ouganda,
01:32:28 lorsque le terrible Idi Amin Dada régnait là-bas.
01:32:33 Bon, donc ça va évidemment toucher le premier ministre.
01:32:37 Mais d'un autre côté, le chef de l'opposition, Benny Gantz,
01:32:41 ancien chef d'état-major, et aussi chef du centre,
01:32:47 qui est dans le gouvernement d'Union nationale actuelle,
01:32:49 allait annoncer sa démission hier soir.
01:32:52 Et donc, il a repoussé cette annonce qui a permis à Benyamin Netanyahou
01:32:58 de lui reproposer de nouvelles conditions pour rester
01:33:03 dans ce gouvernement d'Union nationale.
01:33:05 S'il partait, évidemment, il y aurait peut-être, probablement, des élections.
01:33:11 Ce qui, en Israël, est toujours une chose complexe
01:33:15 qui donne des résultats imprévisibles.
01:33:17 Retour en France, notre pays qui compte 4 millions d'asthmatiques.
01:33:21 Et en ce moment, pour eux, il est très compliqué
01:33:23 de trouver de la ventoline en pharmacie.
01:33:25 Oui, en effet, ce médicament est lui aussi touché par les ruptures de stocks.
01:33:28 Certains patients sont même obligés de passer la frontière pour s'en procurer.
01:33:31 Malgré tous leurs efforts, les pharmaciens français sont impuissants face à cette pénurie.
01:33:36 Aminata Demphal, Franck Triviu, avec le récit de Cilia Gruyère.
01:33:39 Au moment où le risque d'allergie au pollen est à son maximum,
01:33:43 les stocks de ventoline s'épuisent et les Français peinent à s'en procurer.
01:33:47 C'est le cas d'Anthony, qui s'est rendu en Italie pour en obtenir à 35 euros la boîte,
01:33:52 soit 5 fois plus cher qu'en France.
01:33:54 J'ai réussi à avoir ma ventoline, que j'ai payée bien sûr, mais voilà.
01:33:58 Ça m'a bien aidé.
01:34:00 Quand on a besoin de ventoline, malheureusement, on est prêt à mettre le prix.
01:34:04 Après, même s'il serait au même prix en France,
01:34:08 je le paierais 35 euros en France, je le prendrais quand même.
01:34:11 En effet, les pharmaciens ont du mal à remplir leur stock de ventoline,
01:34:15 ce qui s'ajoute à une longue liste de médicaments qui sont en pénurie.
01:34:18 Et pour ce pharmacien, c'est la goutte de trop.
01:34:21 C'est un produit d'urgence. Les gens ne vont pas stocker de la ventoline pour rien.
01:34:25 C'est un produit qui est vital pour les gens.
01:34:27 Sur une crise d'asthme, sans ventoline, vous terminez à l'hôpital.
01:34:30 Malheureusement, aujourd'hui, on se retrouve dans la situation
01:34:33 où on ne peut peut-être pas répondre à cette urgence.
01:34:36 De son côté, le laboratoire diffère face à une forte demande à échelle mondiale
01:34:40 et assure une augmentation des volumes dans les prochaines semaines
01:34:43 grâce au renfort d'un site de production espagnol.
01:34:47 En Italie, la ventoline coûte 35 euros.
01:34:50 Est-ce que les industriels n'ont pas intérêt à fournir l'Italie avant de nous fournir nous ?
01:34:56 C'est exactement le problème.
01:34:58 Si la politique de médicaments génériques, d'acheter à des prix bas,
01:35:05 ça a "eût payé" et ça ne paye plus, ça ne fonctionne plus.
01:35:10 Il y a des obligations qui datent d'il y a longtemps déjà de faire des stocks
01:35:14 avec certains types de médicaments dont la ventoline.
01:35:17 Mais le marché n'est pas compatible avec ce système d'une part.
01:35:22 Et d'autre part, on voit depuis dans tous les pays du monde, sur le long terme maintenant,
01:35:26 la montée en puissance du rapport de force entre les États d'un côté et les grandes entreprises de l'autre,
01:35:33 que ce soit dans le secteur pharmaceutique ou dans d'autres.
01:35:35 Ça devient le pot de terre et le pot de fer.
01:35:37 Prenez un seul exemple, les Jeux Olympiques, des grandes vedettes avaient chanté encore,
01:35:42 presque gracieusement, pour les Jeux Olympiques de Londres.
01:35:45 Là, ça ne sera plus tout à fait le cas.
01:35:46 Pour les Jeux Olympiques de Paris, ça veut dire une montée en puissance, cette logique du marché, partout sur terre.
01:35:50 Allez, quasiment 7h45 sur CNews, le rappel de l'actualité.
01:35:53 Augustin Donat-Dieu.
01:35:54 Dans 15 minutes, maintenant, les bureaux de vote de Métropole vont ouvrir leurs portes.
01:36:01 50 millions de Français sont appelés aux urnes pour élire leurs 81 représentants au Parlement européen.
01:36:06 Ils devront faire leur choix parmi 38 listes.
01:36:09 Dans certains pays de l'Union, les élections ont déjà commencé, c'était jeudi.
01:36:13 Au total, 720 eurodéputés seront désignés pour les cinq prochaines années.
01:36:19 Ah, puis Laurent.
01:36:20 Trois policiers et gendarmes ont été blessés lors de la manifestation interdite contre l'autoroute A69.
01:36:25 L'un a été touché par un cocktail Molotov jeté par les manifestants.
01:36:29 Au plus fort de la journée, la préfecture du Tarn a dénommé 1600 participants, dont 1200 radicaux.
01:36:35 Les forces de l'ordre restent mobilisées aujourd'hui pour assurer le calme.
01:36:40 Et à Gaza, l'armée américaine annonce avoir repris la livraison d'aides terrestres.
01:36:45 Elle a précisé avoir livré près de 500 tonnes d'aides humanitaires.
01:36:48 Toutefois, l'armée affirme ne pas avoir utilisé le pont de passage pour les opérations de libération des otages.
01:36:56 Quatre otages enlevés par le Hamas le 7 octobre ont retrouvé la liberté
01:37:00 au terme de huit mois de captivité aux mains des terroristes.
01:37:04 Hier, Joe Biden était reçu à Paris pour sa première visite d'État.
01:37:10 Joe Biden a participé à une cérémonie sous l'arc de triomphe.
01:37:14 La journée s'est terminée par un dîner de gala à l'Élysée.
01:37:17 Effectivement, et pendant ce repas, Joe Biden a porté un toast
01:37:21 durant lequel il a rappelé l'importance de la coopération entre les États-Unis et la France.
01:37:26 Nous sommes avec notre journaliste spécialiste des questions internationales, Harold Diman.
01:37:30 Harold, pourquoi cette coopération entre les États-Unis et la France est-elle si importante ?
01:37:34 Elle est traditionnelle. La France est le premier allié continu des États-Unis
01:37:39 et l'agent, le facteur clé pour l'indépendance des États-Unis
01:37:45 en battant les Britanniques en mer et sur terre avec l'artillerie.
01:37:48 Aujourd'hui, les deux ont parlé des dossiers internationaux les plus brûlants.
01:37:53 L'Ukraine, les deux pays veulent maintenir l'aide à l'Ukraine.
01:37:58 Ensuite, le Moyen-Orient, parvenir à une désescalade générale autour de Gaza.
01:38:06 Stabiliser le Liban, Washington compte beaucoup sur la France,
01:38:10 qui a pas mal de contacts au Liban.
01:38:14 Dénucléariser l'Iran, c'est une liste interminable.
01:38:18 Je remarque quelque chose de très intéressant, c'est le rapprochement entre le CNES,
01:38:24 le Centre National pour l'Exploration Spatiale, et la NASA.
01:38:29 Ça sera intéressant, sans oublier un nouveau TGV rénové pour la ligne Washington DC-New York.
01:38:37 S'il est aussi cher que celui qui existe maintenant, on ne le prendra pas nécessairement.
01:38:41 Mais c'est vraiment impressionnant de prendre un TGV français en plein amais.
01:38:46 Merci Harold Imane.
01:38:48 A vos côtés ce matin, Bertrand Descaires pour sa chronique royale.
01:38:51 Bonjour Bertrand.
01:38:52 Bonjour.
01:38:53 Merci d'être avec nous, comme tous les dimanches autour de 7h45.
01:38:55 En ce jour d'élection européenne, et oui les bureaux de vote ouvrent dans quelques minutes,
01:38:59 vous avez choisi, vous, de nous parler d'Europe et de royauté.
01:39:03 Absolument, je l'ai déjà dit à plusieurs reprises sur ce plateau.
01:39:06 L'Europe, le continent européen, compte 12 souverains.
01:39:09 Alors qui sont-ils vraiment en ce jour d'élection européenne ?
01:39:12 Je vous propose un petit passage en revue des troupes militaires, si je peux dire rapide.
01:39:16 Alors évidemment, à tout seigneur, tout honneur, je vous propose de commencer par la Rolls Royce des monarchies.
01:39:22 La monarchie la plus influente, la plus médiatique, ce sont évidemment...
01:39:26 Les Britanniques.
01:39:27 Les Britanniques, les Windsor en Angleterre.
01:39:29 C'est Charles III qui est aux commandes.
01:39:30 Il a pris la relève d'Elisabeth II, on le sait, en septembre 2022, après un règne extraordinaire de 70 ans.
01:39:37 Alors en parlant de Charles, on dit qu'il est roi d'Angleterre.
01:39:40 C'est une erreur, vous savez. Il est roi de tout sauf de l'Angleterre, en quelque sorte.
01:39:43 Il est roi de Grande-Bretagne, du Royaume-Uni et d'Irlande du Nord.
01:39:48 Ah, vous me la prenez ?
01:39:49 Il est le 41e souverain depuis la conquête normande et il est également chef du Commonwealth.
01:39:55 Alors le Commonwealth, vous savez, c'est cette union de 56 pays, dont 14 États souverains,
01:40:00 ce qui fait de lui le chef de... On peut estimer qu'il règne sur plus de 2,5 milliards de sujets à travers le monde.
01:40:08 C'est également le seul chef religieux.
01:40:10 Il est chef de l'Église anglicane, chef des armées et, plus anecdotiquement,
01:40:14 propriétaire de tous les cygnes, les dauphins, les baleines et les esturgeons qui nagent dans les oroyales.
01:40:21 Quel poids, cette couronne ? Quel poids ?
01:40:23 Concernant l'Angleterre, on dit souvent que c'est la plus vieille monarchie d'Europe.
01:40:27 Eh bien, pas du tout. La plus vieille, savez-vous quelle est la plus vieille monarchie en Europe ?
01:40:31 On se reprend, vous dites ?
01:40:32 C'est le Danemark, absolument, évidemment.
01:40:34 Quelle culture à Rochefort !
01:40:35 Très bonne épreuve.
01:40:36 En 980, c'est la plus vieille des monarchies.
01:40:39 C'est actuellement le roi Frédéric IX que l'on voit là, qui a succédé en début d'année à l'iconique reine Margaret,
01:40:46 qui avait accédé au trône en 72 et le roi est marié, là, on le voit, à Mary Donaldson, qui est une roturière.
01:40:53 Et ils se sont rencontrés, pour la petite anecdote, au GIE de Sydney en 2000.
01:40:58 Ils viennent de fêter leurs 20 ans de mariage.
01:41:01 Leurs 20 ans de mariage, c'est justement comme le roi et la reine d'Espagne, Philippe et Laetitia.
01:41:05 Absolument, ils l'ont fêté il y a quelques semaines, on l'a évoqué aussi sur ce plateau.
01:41:09 Ce serait peut-être une prochaine chronique aussi.
01:41:12 Il a épousé, Philippe et Laetitia, on l'a dit.
01:41:18 Et surtout, ils vont avoir également un autre anniversaire, Philippe et Laetitia, dans les jours qui viennent.
01:41:25 C'est 10 ans d'accession au trône, puisqu'ils ont accédé au trône en 2014.
01:41:31 On le sait, on se souvient, cette accession au trône était particulière,
01:41:34 puisque c'était Juan Carlos qui avait le précédent souverain.
01:41:39 Et autant, au début, il a été adulé, c'est quand même Juan Carlos qui a permis en Espagne de rétablir la démocratie, après Franco.
01:41:45 Autant, la fin de règne a été catastrophique, puisqu'il y a eu des scandales à répétition.
01:41:49 Il y a eu la chasse à l'éléphant, il y a eu des détournements, il y a eu de nombreuses tromperies également.
01:41:55 Bref, aujourd'hui, Philippe et Laetitia ont un réel boulot, ils doivent assainir vraiment une monarchie espagnole qui est fragilisée.
01:42:01 Alors, dans votre tour de manège, Bertrand, il y a aussi les monarchies scandinaves.
01:42:05 Oui, on a déjà évoqué le Danemark, en effet, mais il reste aussi la Suède, dans ce tour des monarchies,
01:42:10 avec Carl XVI Gustav qui est à la tête du royaume depuis 1973.
01:42:16 On le voit là, c'est un petit royaume, certes, la Suède, mais très moderne, puisque c'est en 1980.
01:42:21 Ce royaume a été le premier à introduire un système de succession non sexiste.
01:42:27 La prochaine reine sera d'ailleurs une femme, Victoria, qui a épousé, vous savez, son fameux coach sportif.
01:42:33 On voit là Victoria, après dix ans de bataille, pour pouvoir l'apposer.
01:42:38 Ce n'est pas le monsieur qu'on voit là, son coach sportif.
01:42:41 Bertrand Dekkers.
01:42:42 Il y a également la Norvège aussi, dont le roi c'est Harald V, il règne depuis 1991.
01:42:49 On le voit là, il a actuellement 87 ans, il est assez souffrant.
01:42:53 C'est son fils, Haakon, le prochain roi, qui assure de plus en plus souvent la régence.
01:42:57 Ce sera peut-être, probablement, la prochaine abdication de l'histoire européenne.
01:43:01 Rapidement, il nous reste peu de temps, et il nous reste le Benelux.
01:43:04 Il nous reste la Belgique, absolument, avec le roi Philippe, qui est aux commandes depuis 2013.
01:43:08 Il a succédé au roi Albert II.
01:43:10 Petite anecdote, il n'est pas roi de Belgique, il est roi des Belges.
01:43:13 Il ne règne donc pas sur un territoire, mais sur une population.
01:43:17 Il y a les Pays-Bas également, avec le roi William Alexander, qui a succédé à la reine Béatrice en 2013.
01:43:23 Durant sa jeunesse, le roi que vous voyez là était appelé le prince Pils,
01:43:26 tant il a une passion pour la bière bon marché, dit-on.
01:43:30 Et il y a également, c'est un peu d'anecdote, le Luxembourg.
01:43:33 Petit territoire, mais ô combien richissime, qui n'est pas un royaume, c'est un grand-duc, le grand-duc Henri,
01:43:39 qui est aux commandes depuis 2000.
01:43:41 Il a succédé à la grande-duchesse Joséphine Charlotte.
01:43:44 Il est marié à Maria Theresa.
01:43:45 Ça nous rappelle une certaine principauté.
01:43:47 Celle de Monaco qu'on n'a pas encore évoqué, un confetti en bord de mer, n'est-ce pas,
01:43:51 de 2 km², terre de yachts et de milliardaires.
01:43:54 C'est le prince Albert qui est aux commandes.
01:43:56 Il faut savoir qu'il est le boss du rocher, ce n'est pas une monarchie constitutionnelle.
01:43:59 Monaco, le prince a littéralement tout pouvoir, comme une autre principauté également,
01:44:05 qui est le Liechtenstein, où le prince Hans Adam II, que l'on voit ici, a lui aussi également tout pouvoir.
01:44:13 Et puisque je sais que vous aimez les anecdotes, Hans Adam II au Liechtenstein
01:44:17 est le souverain le plus riche de toute l'Europe.
01:44:19 Sa fortune est estimée à 7 milliards d'euros.
01:44:22 Merci Bertrand pour cette chronique royale.
01:44:26 On vous retrouve tous les dimanches aux alentours de 7h45.
01:44:28 On va marquer une courte pause sur ces news.
01:44:31 On revient dans un instant.
01:44:32 On est maintenant à quoi ?
01:44:34 7 minutes, même pas 7 minutes de l'ouverture des bureaux de vote.
01:44:38 On parlera donc de ces élections européennes qui débutent en France.
01:44:42 On en parle juste après la pause.
01:44:44 On sera sur place.
01:44:46 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:44:50 La météo avec Groupe Verlaine.
01:44:52 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:44:55 Groupe Verlaine.
01:44:56 Retrouver la météo avec Bodyminute.
01:44:59 Des soins visage et corps professionnels pour chacune d'entre vous.
01:45:04 Ravi de vous retrouver.
01:45:05 Après la chaleur, le temps va tourner à l'orage par endroits.
01:45:08 Une matinée de dimanche avec un soleil voilé, des nuages en altitude sur la moitié sud,
01:45:13 mais un temps lumineux.
01:45:14 Déjà quand même un risque orageux sur les départements du sud-ouest.
01:45:17 Et de l'instabilité, de l'humidité vers le golfe du Lyon.
01:45:20 Moins de grisailles matinales que la veille localement dans les terres notamment.
01:45:25 Dans l'après-midi, on va retrouver ce risque orageux important.
01:45:28 Des Pyrénées jusqu'aux reliefs de l'Est, principalement le relief alpin.
01:45:32 D'ailleurs, du vent dans le sud, ça va souffler jusqu'à 70 km/h.
01:45:36 Mais les rafales de vent seront bien plus fortes sous les orages.
01:45:39 Sinon, un dimanche après-midi agréable sur une large moitié nord, énormément de soleil.
01:45:44 Grande douceur matinale pour débuter la journée avec ses minis comprises entre 8 et 21 degrés.
01:45:49 Grande douceur pour la Côte d'Azur, 21 pour débuter le dimanche, 8 seulement à Rouen, 13 à Paris.
01:45:55 Ensuite, les températures vont fortement baisser sur la moitié sud après le passage des orages.
01:46:00 Forcément, mais encore de fortes chaleurs dans le sud-est de la Côte d'Azur, même des Alpes,
01:46:05 jusqu'à l'île de beauté avec toujours ses 32 degrés, plus de 30 degrés au milieu de la journée.
01:46:10 Sur la Corse, ça va être le coup de Sirocco.
01:46:12 Les températures restent plus printanières sur les autres départements.
01:46:15 C'était la météo avec Bodyminute.
01:46:18 Des soins visage et corps professionnels pour chacune d'entre vous.
01:46:23 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:46:25 Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:46:29 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:46:32 Il est 8h de retour sur le plateau de la Matina, le week-end sur CNews.
01:46:36 On est encore ensemble pour une heure d'informations et de décryptage avec mes invités sur ce plateau.
01:46:40 Gabriel Cluzel nous a rejoint. Bonjour Gabriel.
01:46:42 Bonjour Anthony.
01:46:43 Directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire, toujours face à Guillaume Bigot, éditorialiste.
01:46:47 Bonjour Guillaume.
01:46:48 Bonjour Anthony. Bonjour Gabriel.
01:46:49 Et ce cher Augustin Donat Dieu pour les JT.
01:46:51 Voici tout de suite les principales informations de cette édition.
01:46:57 On va commencer avec les autorités qui, évidemment, avaient vu juste.
01:47:00 Il n'aura pas fallu bien longtemps avant que la mobilisation ne dégénère
01:47:03 contre la construction de l'autoroute A69,
01:47:05 ne dégénère en affrontement avec les forces de l'ordre.
01:47:07 Des individus vêtus de noir, encagoulés, ont notamment jeté des cocktails Molotov sur les forces de l'ordre.
01:47:12 Oui, un CRS et deux gendarmes ont été blessés.
01:47:15 Les forces de l'ordre resteront sur place toute la journée de ce dimanche pour assurer le calme.
01:47:20 Les images de cette première journée de manifestation interdite
01:47:23 avec Mathilde Ibanez, Florian Paume et le récit de Charlotte Gonzala.
01:47:28 Pendant plusieurs heures, 1600 gendarmes et policiers font face à près de 1200 manifestants violents et radicaux.
01:47:37 Des individus cagoulés à l'organisation quasi militaire.
01:47:49 Équipés de boucliers, ils jettent des pierres, des cocktails Molotov et tirent des mortiers d'artifice.
01:47:55 Les manifestants radicaux ont cherché à plusieurs reprises la confrontation directe avec les forces de l'ordre.
01:48:04 Trois véhicules de la gendarmerie et un camion de sapeurs-pompiers ont été dégradés.
01:48:12 Les forces de l'ordre ont tenu plusieurs points contre des attaques extrêmement violentes.
01:48:19 Nous avions disposé des forces en position statique.
01:48:23 Pour repousser les individus radicaux, les forces mobiles ont dû faire usage de plusieurs centaines de grenades lacrymogènes et de tirs de LBD.
01:48:31 Sur place, deux gendarmes ont été blessés et un CRS a été atteint par les flammes d'un cocktail Molotov.
01:48:42 Côté manifestants, deux personnes ont été blessées et sont en état d'urgence relative.
01:48:52 Le dispositif des forces de l'ordre restera en place ce dimanche jusqu'au départ des manifestants.
01:48:58 Et sans plus tarder, on va rejoindre sur place nos envoyés spéciaux Mathieu Deveze et Florian Paume.
01:49:05 Bonjour Mathieu, vous êtes à Puy-le-Rend dans le Tarn après les tensions d'hier. Est-ce que la nuit a été plus calme ?
01:49:11 Effectivement très calme, cher Anthony. C'est un véritable échec d'ailleurs pour les militants les plus radicaux.
01:49:19 Selon le préfet, ils étaient donc près de 1 200 hier, au plus fort de la mobilisation, à constamment, constamment chercher à harceler les forces de l'ordre
01:49:27 pour tenter, je dis bien tenter, de commettre des dégradations sur le chantier de cette autoroute A69 qui se situe entre Castres et Toulouse.
01:49:35 Tout a commencé aux alentours de 15h quand un premier cortège extrêmement déterminé est allé au contact des forces de l'ordre
01:49:42 avec notamment des pierres qui ont été lancées et des tirs de mortiers d'artifices.
01:49:46 Et puis la situation est devenue de plus en plus tendue. Passé 16h, ce sont des cocktails de molotov qui ont été lancés à l'aide de catapultes
01:49:54 à l'encontre des forces de l'ordre et donc deux gendarmes ont été blessés ainsi qu'un CRS. On déplore également deux blessés côté manifestants.
01:50:01 Alors quel programme aujourd'hui ? Les forces de l'ordre restent sur le qui-vive. 1 600 policiers et gendarmes sont mobilisés aujourd'hui.
01:50:08 C'est le même chiffre qu'hier alors que derrière moi nous voyons que les premiers manifestants quittent le campement.
01:50:14 Ils sont environ 600 selon les chiffres de la préfecture.
01:50:18 Merci infiniment Mathieu Devesse. Merci également à Florian Paume qui vous accompagne.
01:50:23 On va faire un tour de table sur ce sujet. On parle de 1 600 manifestants dont 1 200 éléments radicaux.
01:50:29 Gabriel Cluzel, 1 200 éléments radicaux qui selon la préfecture n'avaient strictement rien à voir avec la contestation de l'autoroute A69.
01:50:36 C'est le signe quelque part que d'une part les craintes des autorités étaient bien sûr justifiées
01:50:41 mais aussi que l'opposition à la construction de cette voie rapide sert surtout de prétexte au chaos.
01:50:46 C'est un peu la stratégie permanente de ce type de militants radicaux. C'est la stratégie du coucou.
01:50:52 C'est-à-dire qu'ils viennent s'installer dans une cause qui n'est qu'une cause prétexte.
01:50:58 On peut l'entendre, la discussion sur la A69, même si la majorité de la population est pour, puisqu'elle a été consultée.
01:51:07 Et si les gens souhaitent être désenclavés, c'est des régions de France qui sont peu desservies, tant par les trains que par les autoroutes.
01:51:13 Mais on peut entendre parce qu'il y a des paysans qui sont expropriés.
01:51:16 Il y a un château, je crois le château de Scopon, qui est classé, qui va se retrouver avec l'autoroute sous ses fenêtres, si j'ai bien compris.
01:51:25 En tout cas, c'était une grande inquiétude du propriétaire. Donc tout ça, on peut l'entendre.
01:51:28 Mais en réalité, ce n'est pas ça le cœur du sujet. D'ailleurs, vous n'avez qu'à voir, ces militants radicaux dévastent les champs.
01:51:36 Donc pour des gens qui sont censés défendre la paysannerie, évidemment, c'est assez problématique.
01:51:44 Et puis, ce qui est aussi problématique, c'est quand même la décision qui avait été rendue par le Conseil d'État sur, par exemple, les soulèvements de la terre.
01:51:54 Vous vous souvenez, le Conseil d'État avait répondu au ministre de l'Intérieur qui avait souhaité dissoudre le soulèvement de la terre.
01:51:59 Il avait opposé une fin de non-recevoir en disant que cette décision, cette dissolution n'était ni nécessaire ni adaptée.
01:52:05 Alors quand on voit le spectacle de ces gendarmes, c'est assez terrifiant.
01:52:08 Vous savez, les forces de l'ordre aujourd'hui, elles auraient besoin d'être bien ailleurs.
01:52:12 Et malheureusement, elles n'ont pas le don d'ubiquité.
01:52:14 Donc quand elles sont mobilisées là, elles ne sont pas à lutter contre la délinquance ailleurs.
01:52:20 De voir ce spectacle, c'est proprement terrifiant.
01:52:24 Et c'est assez significatif.
01:52:26 Un opposant explique ce matin à l'AFP, une interdiction a été posée pour manifester.
01:52:31 Mais visiblement, aujourd'hui, les citoyens préfèrent désobéir parce que le monde qu'on nous propose demain ne convient absolument pas.
01:52:38 Donc aujourd'hui, quand on n'est pas d'accord, on casse.
01:52:40 Lorsque vous avez une cause qui est une cause que vous prétendez comme vitale pour l'humanité entière,
01:52:47 ça vous donne quand même les coups d'effranche d'une certaine façon.
01:52:51 Quand vous luttez pour un objectif, disons, limité, corporatiste, défendre les intérêts des uns ou des autres,
01:52:59 et quand vous luttez pour sauver le monde, vous autorisez beaucoup de choses.
01:53:03 Mais il y a quelque chose de très paradoxal.
01:53:08 Lutter contre la bétonisation, c'est ça le propos, pour sauver des pâquerettes, des coccinelles,
01:53:15 et finir par enflammer des gendarmes mobiles, c'est quand même assez spectaculaire, assez étonnant.
01:53:22 Moi, je pense qu'il y a une feuilletonisation, que ce groupe, de toute façon, a un calendrier,
01:53:29 il a un agenda d'action, il l'annonce à l'avance, ils ont des sites internet, ils disent "tel jour on fera ça",
01:53:34 "tel jour on fera ça, on ira s'occuper des bords de mer, on ira s'occuper", enfin bref, ils tiennent les gens en haleine,
01:53:40 et en fait, ce qu'ils promettent, ce sont des images, des images de violence.
01:53:44 En fait, c'est une sorte de prophétie autoréalisatrice, ils veulent montrer que ceux contre lesquels ils luttent,
01:53:50 c'est pas une démocratie, c'est pas une république, ce sont des gens qui sont capables de tout, ultra-violents.
01:53:56 Et quand on les provoque, ils suscitent la violence.
01:53:59 Et dernier point, je pense que cette affaire d'interdiction, en fait, il y a une inversion,
01:54:04 et c'est pas du gouvernement, ça fait très longtemps que ça dure, et on peut même dépayser le problème,
01:54:09 ce n'est pas qu'en France, c'est dans beaucoup de pays, il y a une inversion du chantage.
01:54:12 C'est-à-dire, auparavant, ceux qui voulaient enfreindre n'importe quelle interdiction disaient "ouh là là, c'est dangereux,
01:54:19 parce qu'on va affronter une certaine violence", là, il y a une inversion du chantage.
01:54:23 Là, les forces de l'ordre se disent "ouh là là, si on va trop loin dans la répression, en termes d'image, ça va se retourner contre nous".
01:54:29 Donc moi, ce que je retiens, c'est que le réel a moins d'importance finalement que l'image.
01:54:33 Tout le monde recherche de l'image, avant tout de l'image, encore de l'image, on est vraiment dans la société du spectacle.
01:54:38 C'est l'une des actualités majeures de cette journée, les élections européennes.
01:54:42 C'est le jour J, c'est même leur H, je dirais.
01:54:44 Près de 50 millions de Français sont appelés aux urnes aujourd'hui.
01:54:47 Les bureaux de vote viennent tout juste d'ouvrir depuis maintenant, en 10 minutes, puisqu'il est 8h10.
01:54:51 Les électeurs qui peuvent désormais choisir parmi 38 listes de candidats, c'est un chiffre record.
01:54:55 Et ce soir, après 20h, on connaîtra les noms des 81 représentants français qui siégeront au Parlement de Strasbourg pour les 5 prochaines années.
01:55:02 Au total, ce sont 720 députés qui seront élus à travers l'Europe.
01:55:06 Alors, quel est le mode d'emploi de ce scrutin ? On vous explique tout avec Célia Gruyère.
01:55:12 Ils seront 751 députés élus ce dimanche pour représenter les quelque 448,4 millions d'habitants de l'Union européenne.
01:55:21 Des sièges au Parlement européen attribués au pays de façon proportionnelle au nombre d'habitants.
01:55:27 Ainsi, c'est l'Allemagne qui récupère le plus de députés avec 96 sièges.
01:55:32 La France est en deuxième position. Elle en a droit cette année à 81 contre 79 il y a 5 ans.
01:55:39 Une hausse qui s'explique par une réattribution des sièges après le Brexit, autrefois détenu par le Royaume-Uni.
01:55:46 En France, le choix se fait entre 38 listes, chacune composée de 81 noms.
01:55:50 Certains pays ont déjà commencé à voter, notamment les Pays-Bas qui ont ouvert le scrutin dès jeudi,
01:55:56 ou encore en Italie et en Slovaquie où les électeurs étaient appelés aux urnières.
01:56:01 En France, les bureaux de vote sont ouverts aujourd'hui à partir de 8h et jusqu'à 18h ou 20h selon les villes.
01:56:08 - Sans plus tarder, on trouve Audrey Berthaud dans un gymnase du 8e arrondissement.
01:56:12 Bonjour à nouveau Audrey, à 7h ce matin, tout était encore fermé. Il est 8h, alors ça y est, comment ça se passe maintenant ?
01:56:18 - Oui bonjour Anthony, ça y est, il est 8h. Le bureau de vote est ouvert ici dans le 8e arrondissement.
01:56:28 Pour vous expliquer un petit peu, tout est prêt pour accueillir les électeurs.
01:56:32 On a les électeurs qui se présentent juste ici, qui présentent une carte d'identité puisqu'il n'est plus obligatoire d'avoir sa carte d'électeur.
01:56:40 Ensuite, on vous donne une petite enveloppe et puis voilà, c'est le moment de récupérer vos bulletins,
01:56:48 deux bulletins minimum avant de se rendre dans l'isoloir.
01:56:52 L'isoloir, c'est le moment où les électeurs font leur choix.
01:56:57 Et puis la dernière étape, on se dirige juste ici et puis ici voilà, on vous demande évidemment votre nom.
01:57:05 On place l'enveloppe dans l'urne avec le fameux "à voter".
01:57:09 On vous demandera ensuite une petite signature et puis ce sera terminé.
01:57:15 Une vingtaine de pays européens votent aujourd'hui.
01:57:18 Je le rappelle, ici en France, vous avez jusqu'à 20h, en tout cas dans les grandes villes.
01:57:23 Donc c'est le cas à Paris et puis je rappelle également qu'il faut que les partis fassent au moins 5% des suffrages
01:57:29 pour bénéficier d'un nombre de députés proportionnel au nombre de voix reçues.
01:57:33 Anthony.
01:57:34 Merci pour ces explications Audrey Bertheau.
01:57:36 On vous retrouve tout au long de cette journée spéciale élections.
01:57:40 On va en parler avec mes invités.
01:57:42 Une donnée qui sera très importante pour les résultats, c'est le taux de participation, Gabrielle Cluzel, à ces élections.
01:57:48 Oui, surtout aux européennes.
01:57:50 On sait que le parti de l'abstention, c'est le plus grand parti de France finalement, en général, dans ce genre d'élections.
01:57:57 Et ça, c'est le vrai sujet.
01:58:00 C'est le vrai sujet pour les candidats.
01:58:02 La participation est d'autant plus forte que l'élection est simple, incarnée et proche.
01:58:08 Les élections européennes sont désincarnées.
01:58:11 C'est vrai que les députés européens, on les connaît mal souvent.
01:58:13 Et puis ceux qui prennent les décisions au niveau européen, on les connaît assez peu finalement.
01:58:19 C'est loin, c'est l'Europe, c'est pas la France.
01:58:23 Les centres de décision sont Bruxelles, c'est pas Paris.
01:58:26 Et puis c'est compliqué.
01:58:27 Bien Malin qui a compris les explications sur les alliances des uns des autres,
01:58:31 les querelles de mandarin entre savoir qui fait quoi et qui s'allie avec qui.
01:58:35 Donc c'est vrai qu'il y a tous les ingrédients pour que l'abstention soit très forte.
01:58:40 Néanmoins, je crois que cette année, peut-être pour la première fois,
01:58:45 les Français ont compris que les centres de décision s'étaient transportés
01:58:51 et que beaucoup de décisions qui les concernent aux premiers chefs étaient prises là-bas.
01:58:56 Alors ça va peut-être changer la donne, nous le verrons.
01:58:59 Maintenant, on sait très bien qu'il y a beaucoup de conditions qui paraissent parfois assez futiles,
01:59:04 mais qui néanmoins sont bien réelles, comme la météo, qui peuvent jouer sur l'abstention.
01:59:09 Et puis le dernier point, c'est qu'on ressent, et on va voir si c'est le cas,
01:59:13 chez un certain nombre de Français, le parti de l'aquabonisme,
01:59:17 c'est-à-dire le fait que beaucoup de Français se disent "Est-ce que ça sert à quelque chose ?".
01:59:24 Donc on va voir si l'ensemble des candidats ont réussi à montrer aux Français
01:59:27 que ça pouvait servir à quelque chose, peut-être renverser la table,
01:59:31 pour ceux qui souhaitent renverser la table, de voter à ces élections.
01:59:34 On aura des premières estimations sur le taux de participation aux alentours de midi,
01:59:39 par le ministère de l'Intérieur.
01:59:42 On a déjà le taux de participation à la mi-journée en Nouvelle-Calédonie, Augustin.
01:59:46 Effectivement, à la mi-journée, à midi, heure locale, dans l'archipel,
01:59:50 le taux de participation s'élevait à 8,81%.
01:59:53 Ça va être une donnée importante.
01:59:55 Alors la Nouvelle-Calédonie est évidemment un cas particulier,
01:59:58 puisqu'il y a eu ces émeutes, et évidemment ça n'incite peut-être pas à une participation extrême.
02:00:04 Mais est-ce que ça va être une donnée particulière, en tout cas essentielle, pour ce scrutin ?
02:00:08 Oui, ça peut complètement affecter les résultats, puisque c'est en pourcentage.
02:00:13 Donc ça, tout le monde le comprend.
02:00:15 C'est à la fois le taux de participation en général,
02:00:19 et en particulier le taux de participation, je dirais, par classe d'âge,
02:00:22 et le taux de participation aussi géographique.
02:00:25 Ça peut avoir vraiment un impact significatif sur le résultat.
02:00:29 Ce qu'on peut rappeler, c'est qu'il y a des élections européennes depuis 1979.
02:00:32 En 1979, il y a eu un effet un peu de nouveauté.
02:00:35 Donc il y avait un taux de participation à l'échelle de l'Europe,
02:00:37 qui était petite à l'époque, important de 62%.
02:00:40 Ensuite, alors pas en France, ça a toujours été faible,
02:00:43 et c'est descendu comme ça jusqu'en 1999.
02:00:46 En 1999, c'est descendu en dessous de 50%,
02:00:49 et ça n'était jamais remonté au-dessus de 50%,
02:00:52 sauf la dernière fois en 2019, mais d'un pouillème,
02:00:55 c'est-à-dire à 51%, à peine.
02:00:57 Donc vous voyez, c'est une élection où l'abstention est massive
02:00:59 pour les raisons qu'a parfaitement expliquées Gabrielle.
02:01:02 Et là, certains sondages disaient, en matière de participation,
02:01:07 qu'on allait être assez au-dessus de 51, 52, peut-être même 53%.
02:01:12 Si c'est le cas, évidemment, ça va avoir un effet.
02:01:14 Et une autre chose qu'il faut dire pour terminer,
02:01:16 c'est que vous votiez pour la liste X,
02:01:19 vous votiez pour la liste Y,
02:01:21 finalement, s'ils obtiennent un score, je dirais, n'importe quoi de 10,
02:01:25 c'est 10 députés qu'ils envoient.
02:01:26 C'est assez simple à comprendre, finalement.
02:01:29 C'est ça la clé, avec cette règle de 5%,
02:01:33 qui est propre à la France d'ailleurs,
02:01:34 parce que chaque pays fixe un peu ses règles,
02:01:36 à condition que ce soit proportionnel à un tour,
02:01:38 chaque pays fixe ses règles.
02:01:39 Donc parfois 18 ans, parfois 21 ans pour voter,
02:01:41 et parfois même pas 5% pour avoir des députés.
02:01:44 En France, c'est 5%, plus de 5, vous envoyez des députés,
02:01:47 moins de 5, vous n'avez pas de députés.
02:01:49 Le décryptage, l'analyse déjà de l'abstention,
02:01:52 du taux de participation,
02:01:53 ce sera tout au long de la journée sur CNews,
02:01:55 et puis surtout, cette grande soirée électorale,
02:01:57 qu'il ne faut pas manquer,
02:01:58 à partir de 17h avec Romain Desarbres,
02:01:59 19h Laurence Ferrari et Pierre De Villeneau,
02:02:02 et 22h Eliott Deval pour le débrief de ces élections,
02:02:06 le décryptage de tous les résultats en direct sur CNews.
02:02:10 On va passer au rappel de l'actualité à 8h17 sur CNews.
02:02:13 Augustin Donat-Dieu.
02:02:17 Retour à la maison pour Noa, Almog, Audrey et Chlomy.
02:02:20 Les 4 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre dernier
02:02:23 ont retrouvé la liberté au terme de 8 mois de captivité
02:02:25 aux mains des terroristes.
02:02:26 Âgés de 22 à 41 ans,
02:02:28 ils se trouvaient dans un camp de réfugiés dans la bande de Gaza.
02:02:31 Ils sont en bonne santé, selon l'armée.
02:02:33 Ils sont toujours sous la surveillance des médecins,
02:02:35 dans un centre médical près de Tel Aviv.
02:02:38 La France et les Etats-Unis sont ensemble,
02:02:41 aujourd'hui et pour toujours,
02:02:42 déclaration de Joe Biden à l'issue de sa visite d'Etat hier à Paris.
02:02:46 "Alliés nous sommes, alliés nous resterons",
02:02:48 a insisté Emmanuel Macron.
02:02:49 Les deux chefs d'Etat ont affiché leur unité
02:02:51 face aux défis transatlantiques,
02:02:53 et ce, à quelques mois de l'élection présidentielle américaine
02:02:56 à laquelle Joe Biden est candidat.
02:02:58 Et au large du Yémen,
02:03:00 un missile envoyé par les rebelles yéménites,
02:03:02 Houthi, a touché un cargo.
02:03:04 Des personnes ont ensuite ouvert le feu sur le navire.
02:03:07 Tout l'équipage est sauf,
02:03:09 et le bateau a pu poursuivre sa route.
02:03:11 Depuis novembre,
02:03:12 ces attaques se sont multipliées en mer Rouge
02:03:13 et dans le golfe d'Aden.
02:03:15 Elles visent principalement le commerce maritime.
02:03:19 Allez, si vous êtes salarié,
02:03:23 vous bénéficiez peut-être des fameux tickets restaurants.
02:03:26 Depuis 2022 et la crise sanitaire,
02:03:27 il est possible de les utiliser dans les supermarchés.
02:03:30 Pour votre budget, c'est bien.
02:03:32 C'est un petit peu moins bien pour les restaurateurs
02:03:34 qui aimeraient bien faire un marche arrière sur cette mesure.
02:03:37 Oui, et pour cause, en 2022,
02:03:39 près de 800 millions d'euros sont revenus à la grande distribution.
02:03:42 Autant d'argent en moins, donc,
02:03:43 pour les restaurateurs et les boulangeries
02:03:45 qui ont vu leurs chiffres d'affaires baisser.
02:03:47 Sarah Varney, Laura Lestrade et Charles Pousseau
02:03:49 les ont rencontrés.
02:03:51 Depuis 2022,
02:03:52 le gouvernement a étendu l'utilisation des titres restaurants
02:03:55 à l'achat de produits alimentaires non consommables immédiatement,
02:03:58 tels que les pâtes ou le riz.
02:04:00 Objectif, améliorer le pouvoir d'achat des Français
02:04:02 touchés par l'inflation.
02:04:04 Et ils sont de plus en plus nombreux
02:04:05 à utiliser leurs titres restaurants au supermarché.
02:04:08 Ils utilisent toujours mes tickets restaurants
02:04:09 pour faire les courses
02:04:10 et occasionnellement pour aller au restaurant.
02:04:13 Dans la journée, si je ne les ai pas dépensés pour manger,
02:04:15 en général, j'y dépense pour faire les courses, comme là.
02:04:17 Je pense que je mets 80% de mes tickets restaurants
02:04:19 dans un restaurant.
02:04:20 Sur plus de 9 milliards d'euros,
02:04:22 près de 800 millions ont été utilisés
02:04:24 dans la grande distribution en 2023.
02:04:26 Selon un sondage pour la Commission nationale des titres restaurants,
02:04:29 les salariés déclarent utiliser leurs titres en priorité
02:04:31 dans les supermarchés,
02:04:33 puis dans les restaurants
02:04:34 et enfin dans les commerces alimentaires.
02:04:36 Une baisse de la clientèle qui inquiète les restaurateurs.
02:04:39 Tout ça a été aussi accentué avec le télétravail.
02:04:41 C'est-à-dire que les gens, aujourd'hui, le midi,
02:04:43 soit ils ne déjeunent pas pour rentrer plutôt chez eux,
02:04:45 ou ils vont ramener une gamelle de chez eux,
02:04:48 où ils vont manger ça dans la cantine,
02:04:50 dans le coin repos,
02:04:51 plutôt que d'aller au restaurant.
02:04:54 Donc pour nous, oui,
02:04:55 on a de moins en moins de titres restaurants.
02:04:58 En plus, c'est utilisé de toute façon
02:04:59 dans la grande distribution,
02:05:00 mais au moins, ça l'est chez nous.
02:05:02 Et on a, au niveau de notre clientèle,
02:05:04 le titre restaurant, une part de 20 à 30%.
02:05:06 Une utilisation des titres restaurants
02:05:08 dans les supermarchés,
02:05:09 devenue mesure très populaire auprès des Français.
02:05:11 Le gouvernement souhaite donc pérenniser ce dispositif.
02:05:14 Les restaurateurs, eux, réclamaient
02:05:16 un système de double plafond
02:05:17 pour la grande distribution et les restaurants,
02:05:19 une proposition retoquée lors des négociations.
02:05:22 Le projet de loi du nouveau titre restaurant
02:05:24 est attendu pour septembre.
02:05:26 Alors ces tickets restaurants
02:05:28 que peut-être vous utilisez pour acheter des fraises,
02:05:31 par exemple, la mara des bois,
02:05:32 la gariguette, la mariguette.
02:05:33 Pour les amateurs,
02:05:34 il y a de quoi se faire plaisir en ce moment,
02:05:35 puisque les prix ont beaucoup baissé,
02:05:37 mais forcément, ça ne fait pas que désorer, Augustin.
02:05:39 Effectivement, la cause de cette baisse des prix,
02:05:41 c'est la hausse des températures ces dernières semaines,
02:05:43 notamment dans le sud.
02:05:44 Elle a eu pour conséquence
02:05:45 de faire mûrer les fruits beaucoup plus rapidement
02:05:48 et donc d'accroître la production.
02:05:50 Nous sommes allés à la rencontre
02:05:51 d'un producteur de fraises du Lot-et-Garonne.
02:05:53 Et vous allez le voir,
02:05:54 ces aléas climatiques sont de plus en plus difficiles
02:05:56 à gérer dans les serres et dans les champs.
02:05:58 Antoine Estève et Jérôme Rampenau.
02:06:00 Le redout des derniers jours les fait rougir de nouveau.
02:06:03 Les fraises sont belles
02:06:04 en ce début du mois de juin dans le Lot-et-Garonne.
02:06:06 Mais la météo capricieuse,
02:06:08 c'est un casse-tête pour les producteurs.
02:06:10 Pascal Bétheil doit jongler avec les aléas climatiques.
02:06:13 On subit toujours le climat.
02:06:15 Les agriculteurs ont toujours vécu avec le climat
02:06:17 et on le fait avec.
02:06:18 On sait très bien que quand il y a des coups de chaleur,
02:06:20 forcément, il y aura flux hausse de fraises,
02:06:22 forcément, les prix baisseront.
02:06:24 Ça, c'est une règle.
02:06:26 Le tout, c'est qu'on ne baisse pas trop, trop, trop
02:06:28 et qu'on puisse avoir quand même les coûts de revenu couverts.
02:06:31 Les agriculteurs doivent aussi affronter
02:06:33 la hausse des prix des matières premières,
02:06:35 les factures d'électricité et d'emballage augmentent fortement.
02:06:38 Les prix des barquettes et des cagettes s'envolent
02:06:40 de 30% depuis 2021.
02:06:42 Les coûts de production des fruits et légumes explosent,
02:06:44 plus 10% en moins d'un an.
02:06:46 La problématique sur l'agriculture de la fraise ou autre,
02:06:49 c'est l'énergie, c'est le gaz, c'est l'électricité et le fioul.
02:06:54 Plus les coûts de maintenance augmentent tous les ans.
02:06:56 Il faut savoir quand même que les fraises,
02:06:58 il y a des barquettes, des emballages, du transport.
02:07:00 Donc, on a des charges qui augmentent.
02:07:03 Enfin, pour s'adapter à la météo et aux variations de production,
02:07:06 les agriculteurs doivent composer avec la pénurie de main-d'œuvre.
02:07:09 Ici, ce sont des travailleurs étrangers qui ramassent les fraises,
02:07:12 faute de saisonniers disponibles localement.
02:07:15 Gabriel Cluzel, vous vouliez commenter ce sujet ?
02:07:18 Autant les aléas climatiques, et ce monsieur l'a dit,
02:07:23 évidemment, il n'y a pas beaucoup de prises.
02:07:26 Les producteurs de fraises font avec les aléas climatiques,
02:07:28 comme tous les agriculteurs, je dirais,
02:07:30 tous les maraîchers, ils n'y peuvent pas grand-chose
02:07:34 et sont bien obligés de les subir.
02:07:36 Autant, il y a des points sur lesquels on peut agir.
02:07:39 Moi, je suis très frappée de voir que même dans des régions proches
02:07:42 des lieux de production des fraises, dans les grandes surfaces,
02:07:45 on parlait de la grande distribution au sujet des tickets restaurants,
02:07:48 mais là aussi, il y aurait des vraies interrogations.
02:07:51 Nous avons des fraises espagnoles,
02:07:54 où les fraises françaises sont très chères.
02:07:56 Aujourd'hui, un consommateur qui a été sensibilisé
02:08:00 à la crise des agriculteurs et qui veut aider les paysans français,
02:08:03 constate que parfois, il n'y a même pas de fraises françaises.
02:08:09 Je vais vous raconter une petite anecdote.
02:08:11 Je suis allée dans une petite surface,
02:08:14 comme on en trouve en région parisienne,
02:08:17 et je ne voyais que des fraises espagnoles.
02:08:20 Je demande au chef de rayon,
02:08:22 "Vous n'avez pas de fraises françaises ?"
02:08:24 Il me dit, "Ah non, mais ce matin, j'ai reçu des fraises de chez moi,
02:08:29 des fraises du Maroc."
02:08:30 Je lui dis, "Moi aussi, je voudrais des fraises de chez moi,
02:08:33 des fraises françaises."
02:08:34 Il me dit, "Ah oui, mais chez vous, il y a trop de normes."
02:08:37 Et comment lui donner tort ?
02:08:38 Donc, si vous voulez, ces sujets, c'est les normes,
02:08:41 les coûts de production, c'est-à-dire les charges sociales,
02:08:46 les coûts de main-d'œuvre, l'électricité,
02:08:48 et tout cela, pour le coup, il y a une prise du politique
02:08:53 sur ces sujets-là.
02:08:54 -On va marquer une courte pause.
02:08:56 On revient dans un instant avec ces premières images de Liès
02:08:58 après la libération de quatre otages israéliens
02:09:00 des mains des terroristes du Hamas.
02:09:03 Libération à l'issue d'une opération militaire complexe
02:09:05 menée par Tsaïa, à tout de suite.
02:09:07 De retour sur le plateau de la matinale week-end
02:09:13 avec Gabriel Cluzel, Guillaume Bigot, Harold Zimman
02:09:16 et Augustin Donadieu pour le journal.
02:09:17 Voici les titres de votre édition de 8h30.
02:09:20 En Israël, des cris de joie partout dans le pays.
02:09:22 Quatre otages du Hamas ont été libérés hier.
02:09:24 Ils sont en bonne santé.
02:09:25 Ils ont pu retrouver leur famille.
02:09:27 Vous entendrez ce matin l'émotion de tout un pays.
02:09:29 Les espoirs que suscite également cette libération.
02:09:31 Nous serons dans un instant avec Nathalie Sosnaoufi,
02:09:34 notre correspondante à Tel Aviv.
02:09:36 Après les antibiotiques, c'est désormais la ventoline
02:09:38 qui connaît des problèmes d'approvisionnement en France.
02:09:40 Depuis une semaine, ce traitement, utilisé notamment
02:09:43 pour les personnes asthmatiques, est introuvable
02:09:45 dans certaines pharmacies.
02:09:46 Des Français, proches des frontières, vont même jusqu'à se fournir
02:09:49 à l'étranger, quitte à payer un prix exorbitant.
02:09:52 Notre reportage à suivre.
02:09:54 Et puis hier soir, c'était dîner de gala à l'Elysée.
02:09:56 Joe Biden a été reçu par Emmanuel Macron
02:09:59 pour sa première visite d'État, visite qui s'achève ce soir.
02:10:02 Le président américain a rappelé l'importance de la coopération
02:10:05 entre la France et les États-Unis.
02:10:07 Et nous ferons le décryptage de cet événement avec Harold Eman.
02:10:10 Il s'appelle Noah Almog, Andrei et Shlomi,
02:10:15 quatre otages israéliens détenus par les terroristes du Hamas
02:10:18 depuis maintenant huit mois.
02:10:19 Ils ont été libérés hier par TSAHAL, au cours d'une opération militaire
02:10:23 complexe préparée depuis plusieurs semaines.
02:10:26 L'annonce de cette libération a évidemment entraîné
02:10:28 des effusions de joie partout dans le pays.
02:10:30 Effectivement, sur les plages, devant leur hôpital
02:10:32 ou encore hier soir à la télévision, à Tel Aviv,
02:10:34 les mêmes scènes de l'IS, il y a la joie bien sûr,
02:10:37 mais également l'espoir de retrouver d'autres otages
02:10:40 en bonne santé.
02:10:41 Je vous propose de regarder ces images des retrouvailles,
02:10:44 des images pleines d'émotion.
02:10:46 (Propos en arabe)
02:10:54 (Applaudissements)
02:11:02 (Propos en arabe)
02:11:18 Et nous sommes avec Nathalie Sosna, au FIR,
02:11:21 notre correspondante CNews à Tel Aviv.
02:11:23 Bonjour Nathalie, merci d'être avec nous ce matin.
02:11:25 On a vu ces effusions de joie un petit peu partout dans le pays.
02:11:28 On imagine que cette opération suscite beaucoup d'espoir
02:11:31 pour ceux aussi qui n'ont pas retrouvé encore leurs proches
02:11:33 détenus par les terroristes du Hamas.
02:11:35 Oui, en effet, beaucoup, beaucoup d'émotion hier en Israël,
02:11:39 comme on l'a vu sur les images.
02:11:42 Évidemment, beaucoup d'espoir pour les familles des 120 otages,
02:11:47 morts ou vivants, qui sont toujours aux mains du Hamas à Gaza.
02:11:52 Alors, on en sait un peu plus ce matin sur cette opération.
02:11:55 Hier à 11h, les forces de TSAHAL, du YAMAM,
02:11:58 c'est l'unité spéciale de la police israélienne et du Chabak,
02:12:02 les services de renseignement intérieur,
02:12:04 prennent d'assaut deux bâtiments
02:12:06 en plein cœur du camp de réfugiés de Nousserat.
02:12:08 C'est l'un des camps de réfugiés les plus denses au monde.
02:12:11 Une zone d'ailleurs où TSAHAL n'avait pas encore manœuvré
02:12:14 contre le Hamas.
02:12:15 Les forces réussissent à exfiltrer simultanément
02:12:18 de deux appartements à 200 mètres l'un de l'autre
02:12:21 les quatre otages sous de violents échanges de tirs,
02:12:24 que ce soit dans les immeubles ou dans les ruelles environnantes.
02:12:27 Le Hamas avait massivement mobilisé ses hommes
02:12:31 dans cette région, dans ces quartiers.
02:12:34 Malheureusement, un agent de l'unité de contre-terrorisme,
02:12:37 Arnon Zmora, sera tué.
02:12:39 En sa mémoire, le nom de l'opération.
02:12:41 Initialement, ce mois d'été a été changé en opération Arnon.
02:12:46 Les otages sont ensuite transférés en Israël
02:12:48 à bord de deux hélicoptères de l'armée
02:12:50 qui les attendent sur la plage.
02:12:52 Et bien qu'un missile solaire soit étiré
02:12:55 dans la direction d'un des appareils,
02:12:57 ils sont conduits en sécurité à un hôpital près de Tel Aviv.
02:13:00 Là, ils retrouvent leurs proches.
02:13:02 On assiste, on l'a vu sur les images que vous avez diffusées,
02:13:05 à des scènes extrêmement émouvantes.
02:13:07 Alors leur état de santé a été jusé satisfaisant.
02:13:10 Le fait qu'ils aient été retenus dans des appartements
02:13:13 et non dans des tunnels y a sans doute contribué.
02:13:16 Alors cette opération très complexe
02:13:18 et qualifiée ici de mission impossible,
02:13:21 elle avait été préparée depuis plusieurs semaines
02:13:23 dans le plus grand secret.
02:13:25 Des unités spéciales avaient été déployées
02:13:27 pour surveiller les immeubles où les otages étaient gardés.
02:13:30 L'armée exécutait des missions préparatoires spéciales
02:13:33 dans les zones orientales de Nous Herat
02:13:35 sans connaître leur objectif.
02:13:37 Seuls quelques dizaines d'Israéliens
02:13:39 étaient en fait au courant de l'opération.
02:13:42 Alors les ex-otages ont déjà un peu parlé.
02:13:44 Ils ont raconté avoir subi un lavage de cerveau
02:13:47 et du harcèlement psychologique pendant leur détention.
02:13:50 Les terroristes les ont forcés à lire le Coran
02:13:53 et à prendre des préceptes islamiques.
02:13:55 La jeune noa a rapporté qu'elle n'avait eu que très rarement
02:13:59 l'occasion de se laver et que parfois
02:14:01 elle était autorisée à sortir dans la rue déguisée en femme.
02:14:06 Cette libération n'a toutefois pas empêché
02:14:09 les familles des otages, toujours à Gaza,
02:14:12 dont deux ressortissants français,
02:14:14 de manifester hier soir aux côtés de milliers d'Israéliens
02:14:17 à travers le pays pour réclamer un accord immédiat.
02:14:20 Elles estiment que le Premier ministre Netanyahou
02:14:23 n'en fait pas assez.
02:14:24 Elles réclament également la tenue d'élection
02:14:27 du retour des otages qui, rappelons-nous,
02:14:30 l'un des objectifs annoncés de la guerre qu'Israël mène
02:14:33 contre le Hamas dépend sans aucun doute
02:14:35 la possibilité de la nation israélienne
02:14:38 d'entamer la phase de résilience.
02:14:40 En outre, cette libération devrait contribuer
02:14:42 à restaurer quelque peu la confiance de la population
02:14:45 dans l'establishment de la Défense,
02:14:47 vivement ébranlée le 7 octobre,
02:14:49 ainsi que dans l'échelon politique au moment même
02:14:52 où Tang, la coalition au pouvoir, à présent de Sahal,
02:14:55 prévoit de rester à Nusserrat et d'Aïr el-Bala
02:14:58 pour achever sa mission, vaincre la dernière brigade du Hamas
02:15:02 qui opère dans cette région, en parallèle toujours
02:15:05 avec l'opération contre la brigade de Rafah
02:15:07 dans le sud de Gaza.
02:15:09 Nathalie Sosna Oufia, notre correspondante en Israël,
02:15:12 merci à vous.
02:15:14 Gabrielle Cluzel, un mot peut-être, évidemment,
02:15:17 sur cette libération très émouvante,
02:15:19 ces images très touchantes que l'on a pu voir,
02:15:21 ces scènes de liesse, a-t-elle à vivre dans les rues,
02:15:24 devant l'hôpital aussi où ont été accueillis les ex-otages ?
02:15:28 Moi j'étais particulièrement émue par la libération
02:15:30 de la jeune Noa, parce que j'en avais vu
02:15:33 les images de son visage terrifié au moment
02:15:35 où elle avait été enlevée, parce que le 7 octobre,
02:15:38 c'est des actes terroristes et puis une scénarisation
02:15:41 de cette terreur avec un certain nombre de visages,
02:15:44 notamment de visages féminins, c'est le propre du reste
02:15:48 du Hamas, c'est-à-dire qu'ils ne se contentent pas
02:15:50 de terroriser, c'est qu'ils tirent glorieux
02:15:53 des effets de leur terrorisme.
02:15:56 Et donc tout le monde entier a vu ces images-là.
02:15:59 C'est vrai que Noa, ça vient consoler,
02:16:03 enfin je ne vais pas dire ça pour la famille
02:16:05 de l'intéresser, mais du sort de Shani Louk,
02:16:08 c'était un peu les deux jeunes filles que l'on avait vues.
02:16:11 Alors il y en a une, malheureusement,
02:16:13 ça s'est terminé bien tristement,
02:16:15 cette jeune Israélo-Allemande.
02:16:17 Et puis pour Noa, ça s'est bien terminé.
02:16:19 Elle a retrouvé ses parents et notamment sa mère
02:16:21 qui, je crois, est gravement malade.
02:16:24 C'est intéressant d'avoir aussi les témoignages,
02:16:27 qu'ils ont subi une forme de lavage de cerveau.
02:16:30 Vous savez, c'est tout l'objet, je ne sais pas
02:16:32 si vous connaissez cette série israélienne,
02:16:34 Ratoufim, qui raconte la vie d'un otage
02:16:37 qui s'est fait retourner, dont ensuite
02:16:39 la série américaine Homeland s'est inspirée.
02:16:42 Donc tout cela, c'est extrêmement intéressant.
02:16:46 Ça donne de l'espoir aussi pour les autres otages.
02:16:48 C'est une grande victoire de ça.
02:16:49 Et il ne faut pas oublier, je pense,
02:16:51 la mort de ce militaire.
02:16:54 Vous savez, en France, on a connu cela,
02:16:55 au Burkina Faso en 2019, il y a des militaires
02:16:57 qui sont partis, des forces spéciales,
02:16:59 délivrer deux otages.
02:17:00 Il y en a deux qui ont perdu la vie.
02:17:02 Alors au milieu de la joie, de la récupération légitime
02:17:05 des familles des otages, il y a la tristesse
02:17:08 de la famille de ceux qui sont morts.
02:17:10 Et on rappelle qu'aux mains du Hamas,
02:17:12 il reste encore 120 otages, morts ou vivants,
02:17:15 on ne sait pas exactement pour chacun d'entre eux,
02:17:18 et deux otages français aussi.
02:17:20 Et deux otages français.
02:17:21 Je pense qu'il y a un point de bascule.
02:17:24 C'est très important, en dehors du soulagement
02:17:28 immense des familles et de tout le pays en Israël.
02:17:32 C'est le théoricien de la guerre, Károssevits,
02:17:35 qui parle de Sainte-Trinité, et dit
02:17:37 pour qu'une guerre soit efficace,
02:17:38 il faut que le peuple, la population,
02:17:40 soit vraiment... trouve la guerre légitime.
02:17:43 Il faut évidemment qu'il y ait un commandement militaire
02:17:46 qui soit efficace, tactique, et il faut surtout,
02:17:49 surtout qu'il y ait un gouvernement
02:17:51 qui soit suivi par tout le monde.
02:17:53 Et là, à la fois, le 7 octobre,
02:17:55 l'échec du 7 octobre, échec de Netanyahou,
02:17:58 mais aussi échec des forces armées,
02:18:00 la durée et l'ampleur et les conséquences,
02:18:04 incriminations, c'est payé, etc.,
02:18:06 avaient abîmé ce triptyque, en fait,
02:18:09 ce que Károssevits appelle la Sainte-Trinité.
02:18:11 C'est-à-dire qu'en fait, le gouvernement
02:18:13 était affaibli, Benny Gantz allait sortir,
02:18:15 l'armée, les gens qui avaient une confiance
02:18:18 absolue en Tsaïle commençaient à avoir moins confiance,
02:18:21 et enfin, la population commençait à se déchirer
02:18:24 parce qu'il faut-il libérer les otages,
02:18:25 faut-il détruire le Hamas,
02:18:27 et jusqu'au bout, avec quel objectif ?
02:18:28 Et là, l'efficacité extraordinaire de ces commandos,
02:18:31 du renseignement, ces images qui réconfortent
02:18:34 les Israéliens, ça remet ces trois pièces
02:18:37 du puzzle, en fait, de Károssevits en place.
02:18:40 - Allez, retour en France à présent,
02:18:42 Nouvelle-Calédonie, on retrouve peu ou prou
02:18:44 une vie normale, le marché de Nouméa
02:18:46 a rouvert ses portes ce jeudi,
02:18:48 après plusieurs semaines d'émeute.
02:18:49 - Oui, une bonne nouvelle pour les pêcheurs
02:18:51 ou les vendeurs de fruits et légumes,
02:18:53 mais malgré ce retour à la normale apparent,
02:18:55 eh bien, les images du chaos sont dans toutes les têtes,
02:18:57 qui viennent de s'aller.
02:18:58 - 6h du matin à Nouméa, le couvre-feu terminé,
02:19:01 quelques habitants attendent impatiemment
02:19:03 la réouverture du marché.
02:19:05 Pendant près d'un mois, les rideaux métalliques
02:19:07 sont restés fermés.
02:19:09 Ce matin, l'ambiance est calme, lourde,
02:19:11 comme si quelque chose s'était brisé.
02:19:13 - C'est trop dur de ne pas expliquer ça.
02:19:17 Depuis 40 ans, on n'a pas vu ça.
02:19:20 - Il y a vraiment une situation grave en Nouvelle-Calédonie,
02:19:23 parce qu'on voit sur les personnes,
02:19:25 on se dit bonjour, mais c'est pas ça.
02:19:27 - Il va rester des cicatrices très, très profondes.
02:19:30 - Si les fruits et légumes ont du succès,
02:19:32 les Calédoniens sont surtout venus pour le poisson.
02:19:35 Christophe Pierron en a vendu 300 kg en seulement 2 heures.
02:19:39 - On attendait avec impatience la réouverture du marché.
02:19:41 Ça a été compliqué les 3 dernières semaines
02:19:43 parce qu'on était en pénurie de carburant,
02:19:45 donc on n'a pas pu sortir.
02:19:47 On a eu l'autorisation de faire du carburant
02:19:49 en fin de semaine dernière,
02:19:51 et donc on a attaqué l'activité début de semaine.
02:19:54 - Les habitants ont eu recours au système D
02:19:57 pour trouver du carburant ou de la nourriture.
02:20:00 - La France qui compte 4 millions d'asthmatiques.
02:20:04 En ce moment, pour eux, il est très compliqué
02:20:06 de trouver de la ventoline en pharmacie.
02:20:08 - Ce médicament est lui aussi touché par les ruptures de stock.
02:20:11 Certains patients sont même obligés de passer la frontière
02:20:13 pour s'en procurer.
02:20:15 Malgré tous les efforts des pharmaciens français,
02:20:17 il reste impuissant face à cette pénurie.
02:20:19 Aminata Demphal, Franck Triviaud,
02:20:21 avec le récit de Célia Gruyère.
02:20:24 - Au moment où le risque d'allergie et oppolène
02:20:26 est à son maximum, les stocks de ventoline s'épuisent
02:20:29 et les Français peinent à s'en procurer.
02:20:31 C'est le cas d'Antony, qui s'est rendu en Italie
02:20:34 pour en obtenir à 35 euros la boîte,
02:20:36 soit 5 fois plus cher qu'en France.
02:20:38 - J'ai réussi à avoir ma ventoline,
02:20:40 que j'ai payée bien sûr, mais ça m'a bien aidé.
02:20:44 Quand on a besoin de ventoline,
02:20:46 malheureusement, on est prêt à mettre le prix.
02:20:49 Après, même s'il serait au même prix en France,
02:20:52 je le paierais 35 euros en France, je le prendrais quand même.
02:20:55 - En effet, les pharmaciens ont du mal
02:20:57 à remplir leur stock de ventoline,
02:20:59 ce qui s'ajoute à une longue liste de médicaments
02:21:01 qui sont en pénurie.
02:21:03 Et pour ce pharmacien, c'est la goutte de trop.
02:21:05 - C'est un produit d'urgence.
02:21:07 Les gens ne vont pas stocker de la ventoline pour rien.
02:21:09 C'est un produit qui est vital pour les gens.
02:21:11 Sur une crise d'asthme, sans ventoline,
02:21:13 vous terminez à l'hôpital.
02:21:15 Malheureusement, aujourd'hui, on se retrouve
02:21:17 dans la situation où on ne peut peut-être pas
02:21:19 répondre à cette urgence.
02:21:21 D'un autre côté, le laboratoire diffère face
02:21:23 à une forte demande à échelle mondiale
02:21:25 et assure une augmentation des volumes
02:21:27 dans les prochaines semaines, grâce au renfort
02:21:29 d'un site de production espagnol.
02:21:31 - C'est-à-dire qu'avec 35 euros le tube de ventoline
02:21:35 juste à côté des frontières françaises,
02:21:38 on voit très vite qui, les industriels,
02:21:41 ont intérêt à livrer en priorité.
02:21:43 - Oui, alors ça, c'est un vrai sujet,
02:21:45 un sujet qui avait été évoqué au moment
02:21:47 de la crise du Covid.
02:21:49 La souveraineté sanitaire, c'est un problème.
02:21:51 Et on voit bien qu'il y a une loi
02:21:53 de l'offre et de la demande
02:21:55 sur laquelle jouent les fabricants,
02:21:57 les marchands de tapis, si j'ose dire,
02:21:59 et qui ne les dérange nullement
02:22:01 avec une forme de cynisme.
02:22:03 C'est-à-dire qu'on va alimenter en produit
02:22:05 les pays dans lesquels les produits
02:22:07 sont les plus bas.
02:22:09 Alors, sur un plan commercial,
02:22:11 c'est parfaitement légitime.
02:22:13 La vraie question,
02:22:15 parce que ça touche la ventoline,
02:22:17 c'est particulièrement prégnant en ce moment,
02:22:19 parce qu'évidemment, c'est la période des pollens.
02:22:21 Pour les gens asthmatiques, c'est très compliqué.
02:22:23 D'où cette rupture de stoche.
02:22:25 Mais la vraie question,
02:22:27 et il y a une question politique,
02:22:29 c'est de faire en sorte
02:22:31 qu'il n'y ait pas ces ruptures de médicaments
02:22:33 et que nous ne soyons pas dépendants
02:22:35 ni de labos
02:22:37 qui vont jouer leurs propres partitions,
02:22:39 ni d'autres pays.
02:22:41 Vous vous rendez compte, on dépend
02:22:43 d'un centre de production espagnol.
02:22:45 C'est encore tendu,
02:22:47 mais c'est encore supportable.
02:22:49 Mais imaginez une période
02:22:51 de crise comme en temps
02:22:53 de Covid.
02:22:55 C'est un sujet dont on devrait
02:22:57 évidemment se saisir
02:22:59 de façon prioritaire.
02:23:01 Un commentaire rapide, Guillaume Bicot.
02:23:03 Disons que ce n'est vraiment pas un médicament de confort.
02:23:05 C'est un médicament
02:23:07 qui peut être vital, c'est un bronchodilatateur.
02:23:09 Les molécules appartiennent,
02:23:11 je crois, à deux laboratoires.
02:23:13 La politique qu'on a menée, c'est-à-dire
02:23:15 une politique consistant à avoir des génériques
02:23:17 et une politique consistant à acheter bas
02:23:19 pour maintenir un prix bas
02:23:21 dans le cadre de notre système
02:23:23 de sécurité sociale,
02:23:25 ça détourne l'intérêt
02:23:27 des laboratoires qui veulent vendre
02:23:29 là où le prix est le meilleur, c'est certain.
02:23:31 Pour tous les médicaments,
02:23:33 on a deux mécanismes qui se combinent.
02:23:35 Le mécanisme de prix, à proprement parler,
02:23:37 mais on peut aussi avoir un mécanisme de goulet
02:23:39 d'étranglement, c'est-à-dire une demande mondiale
02:23:41 qui s'enclose, et comme maintenant
02:23:43 les éléments de base sont quasiment contrôlés
02:23:45 tous par la Chine et par l'Inde, c'est un peu problématique.
02:23:47 Allez, le rappel de l'actualité à 8h45,
02:23:49 signé Augustin Donatieux.
02:23:51 [Musique]
02:23:53 Cela fait
02:23:55 trois quarts d'heure que les bureaux de vote
02:23:57 de Métropole ont ouvert leurs portes.
02:23:59 50 millions de Français sont appelés aux urnes
02:24:01 pour élire leurs 81 représentants au Parlement européen.
02:24:03 Ils devront faire leur choix
02:24:05 parmi 38 listes.
02:24:07 Dans certains pays de l'Union, les élections ont commencé dès jeudi.
02:24:09 Au total, 720
02:24:11 euros députés seront désignés
02:24:13 pour les cinq prochaines années.
02:24:15 Ah, puis Laurent,
02:24:17 trois policiers et gendarmes ont été blessés
02:24:19 hier lors de la manifestation interdite
02:24:21 contre l'autoroute A69. L'un a été
02:24:23 touché par un cocktail Molotov jeté
02:24:25 par les manifestants. Au plus fort
02:24:27 de la journée, la préfecture du Tarn a dénombré
02:24:29 1 600 participants, dont 1 200
02:24:31 radicaux. Les forces de l'ordre
02:24:33 restent mobilisées sur place aujourd'hui
02:24:35 pour assurer le calme.
02:24:37 Et à Gaza, l'armée américaine annonce
02:24:39 avoir repris la livraison
02:24:41 d'aides terrestres. Elle a précisé
02:24:43 avoir livré près de 500 tonnes d'aides
02:24:45 humanitaires. Toutefois, l'armée a nié que le pont
02:24:47 de passage et a servi aux opérations
02:24:49 de libération des otages. Pour rappel, quatre
02:24:51 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre
02:24:53 dernier ont retrouvé la liberté au terme
02:24:55 de huit mois de captivité aux mains
02:24:57 des terroristes.
02:24:59 Le président américain
02:25:01 Joe Biden reçut à Paris hier
02:25:03 pour sa première visite d'État.
02:25:05 Il a porté un toast au cours duquel il a rappelé
02:25:07 l'importance de la coopération entre la France et les États-Unis.
02:25:09 Harold Lehman, pourquoi cette coopération
02:25:11 est-ce importante ? Déjà, elle a commencé
02:25:13 depuis le 6 février 1778.
02:25:15 Mais elle continue.
02:25:17 Et elle est importante parce que les deux
02:25:19 avaient à l'ordre du jour
02:25:21 les dossiers internationaux les plus
02:25:23 brûlants, dont l'Ukraine.
02:25:25 Ils sont à peu près d'accord.
02:25:27 Et ils réfutent
02:25:29 l'idée que le temps joue pour la
02:25:31 Russie. Bon, c'est leur langage.
02:25:33 Ensuite, vous avez
02:25:35 le Moyen-Orient. Il faut parvenir
02:25:37 à une désescalade.
02:25:39 Stabiliser le Liban. Les États-Unis
02:25:41 comptent beaucoup sur la France parce que la France a encore
02:25:43 des contacts, sinon des leviers
02:25:45 au Liban que les États-Unis
02:25:47 n'ont pas. Presque rien sur la
02:25:49 Chine. Pas mal d'économique.
02:25:51 Et enfin, peut-être quelque chose qui
02:25:53 parle plus. Un rapprochement entre
02:25:55 le CNES, le Centre National
02:25:57 pour l'Exploration Spatiale, et la
02:25:59 NASA. Et aussi
02:26:01 l'annonce du contrat
02:26:03 du deuxième TGV
02:26:05 français pour la ligne Washington-New York.
02:26:08 Merci, Harold. On finit avec l'export.
02:26:11 Votre programme avec Nutribullet.
02:26:14 Un maximum de nutriments en un minimum
02:26:16 d'efforts. Et oui, c'est aussi
02:26:18 simple que ça avec Nutribullet.
02:26:20 Ce programme
02:26:22 vous est proposé par la maison horlogère
02:26:24 Colin McArthur et sa montre
02:26:26 hommage Johnny Hallyday.
02:26:28 Et on va parler
02:26:30 tennis avec Igaziatek qui
02:26:32 confirme sa suprématie à Roland Garros.
02:26:34 Et oui, la numéro 1 a surclassé l'italienne
02:26:36 Jasmine Paolini ce samedi lors de la
02:26:38 finale d'Ame 6-2, 6-1.
02:26:40 La polonaise, l'une
02:26:42 des favorites du tournoi, a remporté
02:26:44 son quatrième titre à Paris.
02:26:46 Le troisième consécutif a seulement
02:26:48 tenez-vous bien, 23 ans.
02:26:50 Elle rejoint ainsi Justine Hénin
02:26:52 et Serena Williams dans le cercle
02:26:54 fermé des femmes ayant réalisé
02:26:56 cette prouesse.
02:26:58 Ce programme vous a été
02:27:04 proposé par la maison horlogère
02:27:06 Colin McArthur et sa montre
02:27:08 hommage Johnny Hallyday.
02:27:10 C'était votre programme avec Nutribullet.
02:27:12 Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
02:27:14 Et oui, c'est aussi simple que ça
02:27:16 avec Nutribullet.
02:27:18 - Allez, on arrive à la fin de cette émission.
02:27:20 Un grand, grand merci à
02:27:22 Gabriel Cluzel, Guillaume Bigot, mes deux invités
02:27:24 qui ont réussi à nous captiver, à nous parler
02:27:26 d'actualité tout en respectant les règles de l'art com...
02:27:28 C'est pas facile de parler
02:27:30 de l'actualité sans évoquer
02:27:32 la politique, mais vous avez été brillants. Je vous en remercie.
02:27:34 Merci à Harold Eman et merci à
02:27:36 Augustin Donadieu pour ce week-end. - Merci Anthony.
02:27:38 - Marine Sabourin le week-end
02:27:40 prochain. Dans quelques minutes,
02:27:42 Eliott Deval, l'heure des pro-week-end.
02:27:44 Et puis rappelez-vous, bien sûr,
02:27:46 cette soirée électorale sur CNews
02:27:48 à suivre à partir de 17h, Romain Desarbres.
02:27:50 À 19h, Laurence Ferrari
02:27:52 et Pierre Devino. Et puis à 22h, Eliott
02:27:54 Deval, là aussi pour le débrief
02:27:56 de cette élection. Vous saurez tout en suivant
02:27:58 CNews. Restez avec nous.
02:28:00 On reprend. L'info se poursuit dans quelques minutes.
02:28:02 pas tout de suite.
02:28:04 ♪ ♪ ♪

Recommandations