10/06/2024 - Le 6/9 de France Bleu Nord en vidéo - Vidéo Dailymotion

France Bleu Nord

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00:00:00 Vous êtes bien sur France 3 ou de France.

00:00:02 Ici c'est France Bleu Nord à la radio sur l'appli Ici, tous les réseaux et sur France 3.

00:00:15 Et toute l'équipe est là pour vous accompagner. Pascal Thiebault, Thomas Chenner pour l'actualité.

00:00:19 Nous sommes à la radio tous les matins sur France Bleu Nord et dès maintenant sur France 3 Nord.

00:00:24 Pas de calais, actualité politique très chargée.

00:00:26 On en parle largement ce matin dans le 6/9 avec toute l'équipe de la rédaction. Soyez les bienvenus.

00:00:31 Nous sommes aujourd'hui le lundi 10 juin. Bonjour, il est 7h.

00:00:35 Pas mal de ralentissement déjà en course sur l'autoroute A25. On fera un point complet à la fin de ce journal.

00:00:45 Thomas, d'abord la météo avec vous, c'est frais.

00:00:49 Oui, entre 8 et 14 degrés ce matin. Les températures baissent cet après-midi

00:00:53 puisque les maximales dépasseront timidement les 16-17 degrés.

00:00:57 Pas plus de 17 degrés en tout cas pour les maximales.

00:01:00 La faute sûrement à la pluie qui fait son retour. La pluie qui revient ce matin.

00:01:03 Un petit peu plus calme cet après-midi avec de l'humidité sous forme d'ondées.

00:01:08 Mais ce sera majoritairement nuageux pour l'après-midi.

00:01:10 La majorité des pluies tombe ce matin sur le Nord et sur le Pas-de-Calais.

00:01:13 Et donc, Thomas, Emmanuel Macron annonce la dissolution de l'Assemblée nationale

00:01:17 après une défaite historique aux élections européennes.

00:01:19 Ce qui est historique, c'est l'écart entre la liste du Rassemblement national

00:01:23 arrivée première et celle de la majorité.

00:01:25 Un écart conséquent au niveau national, mais qui se creuse encore un peu plus

00:01:28 dans notre région, dans le Pas-de-Calais.

00:01:30 La liste menée par Jordane Bardella remporte 47% des suffrages

00:01:35 qui lui fait 35 points d'avance sur la liste de Valérie Ayé.

00:01:38 Dans le Nord, la majorité est distancée par le RN.

00:01:41 Elle l'est même parfois dans certaines communes, par la France Insoumise,

00:01:44 à Tourcoing par exemple, ville de Gérald Darmanin.

00:01:47 30% pour le parti de Marine Le Pen, 25% pour la liste de Manon Aubry.

00:01:51 La majorité arrive troisième chez le ministre de l'Intérieur

00:01:54 qui s'est exprimé hier soir.

00:01:56 Quand on a une défaite, il faut être humble.

00:01:58 Et nous avons tous contribué à la défaite, dont moi, bien évidemment.

00:02:01 Et moi, je porte au sein du gouvernement et politique

00:02:04 de fermeté sur l'immigration, la sécurité et la justice.

00:02:06 Je vois bien que ce n'est pas assez, qu'il faut être plus dur.

00:02:09 Mais il y a aussi des questions de pouvoir d'achat, d'industrialisation.

00:02:12 Il y a aussi une jeunesse qui ne sait plus se retrouver

00:02:14 sur des questions écologiques, mais aussi sur des questions d'avenir.

00:02:16 Il y a des interrogations parfois sur ce qu'on a fait.

00:02:19 Et c'est normal, ça fait 7 ans que nous sommes en responsabilité.

00:02:21 Mais oui, ce matin, j'étais dans ma circonscription à Aluin,

00:02:23 et il y avait quelqu'un qui était devant le bureau de vote

00:02:25 qui m'a salué, qui m'a demandé de faire une photo avec moi

00:02:27 que je connais depuis longtemps.

00:02:28 Et je lui ai dit "Vous allez au bureau de vote, je vais vous accompagner".

00:02:30 Il a dit "Non, je ne vais pas y aller aujourd'hui, vous êtes juste à côté".

00:02:33 Je lui ai dit "Oui, mais ma façon de ne pas venir voter contre vous",

00:02:35 je pense qu'il vote pour moi depuis un certain temps,

00:02:37 ça fait 15 ans que je suis son député,

00:02:39 c'était aussi de ne pas aller voter.

00:02:41 Et il a montré aussi leur désaccord.

00:02:43 Donc il faut être humble en politique, encore une fois on n'est pas propriétaire.

00:02:46 Et moi, ce monsieur d'Aluin, je l'ai dans ma tête,

00:02:48 et je sais ce que je lui dirai la prochaine fois que j'irai me présenter à lui.

00:02:51 La prochaine fois que ce monsieur d'Aluin sera appelé à voter

00:02:54 sera donc le 30 juin prochain,

00:02:56 puisqu'Emmanuel Macron hier soir a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale,

00:03:00 dissolution qui veut dire de nouvelles élections législatives.

00:03:03 Celle de 2022 avait abouti à une majorité relative pour le chef de l'État,

00:03:07 Emmanuel Macron, qui d'une certaine manière n'avait pas le choix

00:03:10 hier soir selon le constitutionnaliste Jean-Philippe Desrosiers,

00:03:13 qui est professeur de droit à l'Université de Lille.

00:03:16 C'est une surprise, c'est exceptionnel,

00:03:18 mais disons qu'il fallait une réponse institutionnelle

00:03:22 après ces élections qui marquent une nette déroute pour la majorité.

00:03:30 Il n'avait pas le choix en quelque sorte.

00:03:31 Emmanuel est le président de la République.

00:03:33 Et ses choix étaient limités dès lors qu'il a grillé

00:03:37 de façon assez surprenante et inutile d'ailleurs,

00:03:40 une première cartouche en limogeant son Premier ministre,

00:03:44 sa première ministre en janvier et en innommant Gabriel Attal,

00:03:48 alors que rien ne le justifiait à l'époque.

00:03:50 Il ne pouvait pas se contenter donc de changer à nouveau de Premier ministre.

00:03:53 Il fallait quelque chose d'un peu plus fort.

00:03:56 Et effectivement, une fois qu'on va chercher un peu plus fort,

00:04:00 à part un référendum ou une dissolution,

00:04:02 il n'avait plus guère le choix et cette dissolution.

00:04:05 Cette dissolution de l'Assemblée nationale,

00:04:07 le Rassemblement national l'a réclamée,

00:04:11 en tout cas elle l'a fait à plusieurs reprises au cours de la campagne Marine Le Pen.

00:04:14 Donc s'en félicite, nous sommes prêts à exercer le pouvoir.

00:04:17 A dit hier soir, la députée du Pas-de-Calais.

00:04:20 Bonjour Patrick Cannaire.

00:04:22 Bonjour.

00:04:23 Merci beaucoup d'être en direct avec nous ce matin sur France Bleu Nord.

00:04:25 Vous êtes au Parti Socialiste, sénateur du Nord.

00:04:28 Cette dissolution, quand vous avez entendu Emmanuel Macron l'annoncer hier soir,

00:04:31 votre première réaction, ça a été quoi ?

00:04:33 Depuis hier soir, les résultats catastrophiques de la majorité présidentielle,

00:04:38 on s'attendait à ce coup de tonnerre qui finalement devient de plus en plus d'ailleurs un coup de force.

00:04:43 Ou un coup de poker.

00:04:44 Un coup de force parce qu'on donne de très très faibles délais

00:04:49 pour mener à bien cette élection législative, le 30 juin et le 7 juillet.

00:04:54 C'est les plus petits délais possibles dans le cadre de la Constitution.

00:04:58 Donc ça met le couteau sur la gorge à l'ensemble des partis aujourd'hui.

00:05:02 Coup de poker parce que M. Macron est un joueur.

00:05:06 C'est un joueur, il fait le tapis comme on dit au poker.

00:05:09 Et il espère récupérer quelque chose.

00:05:12 Mais c'est extrêmement grave parce que ce quelque chose,

00:05:14 ça peut être une majorité d'extrême droite dans le pays.

00:05:17 Donc nous avons un président de la République qui ne maîtrise plus son destin

00:05:22 et qui met en péril finalement nos institutions au travers de cette défaite qui était attendue.

00:05:30 Le Rassemblement National, on le disait à un instant, demandait cette dissolution de l'Assemblée.

00:05:35 Est-ce que le parti de Marine Le Pen a doublement gagné hier soir avec cette annonce d'Emmanuel Macron ?

00:05:39 Aujourd'hui c'est le RN et d'autres parties d'extrême droite qui font la pluie de votants dans notre pays.

00:05:47 Est-ce que cela signifie que dans l'esprit de M. Macron,

00:05:50 il est prêt à jouer finalement une carte de la cohabitation

00:05:53 pour devenir le grand résistant tout seul face à l'adversité ?

00:05:59 Ce n'est pas impossible dans la psychologie d'Emmanuel Macron.

00:06:02 Simplement, derrière ça, il y a 60 millions de Français qui peuvent se demander "mais qu'est-ce qui va nous arriver ?"

00:06:08 Je rappelle que 50% d'entre eux ne sont pas nouveau-tés, ils sont vieillards.

00:06:11 Ce n'est pas neutre, il faut le rappeler.

00:06:13 C'est un pari terrible qu'il prend, encore une fois, sur l'avenir

00:06:17 après avoir finalement provoqué cette fracture dans notre pays.

00:06:23 Parce que si on en est là aujourd'hui, après ces temps de macronisme,

00:06:26 ce n'est pas pour rien, c'est parce que les inégalités se sont augmentées,

00:06:29 parce que les Français ne se retrouvent plus dans la politique nationale,

00:06:34 que les "petits gens", permettez-moi cette expression qui n'est pas vulgaire,

00:06:38 se retrouvent mal en point à cause des retraites, à cause du pouvoir d'achat, à cause de l'inflation, etc.

00:06:44 Et tous ces thèmes vont porter dans la campagne qui débute dès ce matin.

00:06:49 Ces élections législatives, vous allez me dire qu'il est trop tôt sûrement,

00:06:52 mais comment la gauche va-t-elle y aller ?

00:06:53 Est-ce qu'on reverra des règlements de compte entre le PS, la France Insoumise,

00:06:56 les écologistes, les communistes, ou y aura-t-il une union de la gauche ?

00:06:59 C'est possible, dans des délais, vous l'avez souligné, très courts.

00:07:02 Permettez-moi de ne pas considérer l'expression que vous avez utilisée,

00:07:05 le mot "règlement de compte", ce n'est pas le mot adapté.

00:07:08 Il y a des divergences fondamentales qui se sont aggravées,

00:07:11 qui se sont fondamentalement exprimées pendant cette campagne présidentielle,

00:07:16 avec une ligne qui est politiquement celle de la social-démocratie,

00:07:20 que je défends depuis bien longtemps,

00:07:23 et une ligne, je dirais, protestataire,

00:07:26 celle des mots de la fureur et du chaos,

00:07:29 et il y a à quoi je peux faire allusion à la France Insoumise, naturellement.

00:07:34 Est-ce que tout cela peut se réconcilier,

00:07:37 ou en tout cas former en si peu de temps,

00:07:40 une alternative de gauche crédible par rapport à la droite et à l'extrême droite ?

00:07:44 C'est une interrogation, elle sera levée, vous savez, dans les 24 ou 48 heures maximum.

00:07:48 La liste portée par Raphaël Glucksmann est arrivée 3e hier au niveau national

00:07:52 dans le cadre de ces élections européennes.

00:07:54 Ce score, est-ce qu'il vous met en position de force vis-à-vis des autres parties de gauche ?

00:07:58 Est-ce qu'on est dans une situation inversée comparée à 2022,

00:08:01 où là c'était plutôt Jean-Luc Mélenchon, de par son score à la présidentielle,

00:08:04 qui avait les cartes en main ?

00:08:06 Vous savez, quand on est une extrême droite, à près de 40% en France,

00:08:09 toutes confondues, et nous, à près de 14%,

00:08:13 on n'est pas en position de force, on est en position de rééquilibrage.

00:08:16 Ça c'est clair. Alors, il y a un rééquilibrage qui a commencé d'ailleurs,

00:08:19 et je suis sénateur, avec les sénatoriales,

00:08:22 parce qu'il n'y a pas eu de sénateur éluphi du tout en 2023, dans la haute assemblée.

00:08:27 Ce rééquilibrage se poursuit, je crois qu'il y a une inspiration,

00:08:30 manifestement, à ce que cette gauche de la social-démocratie,

00:08:34 on a réattiré d'ailleurs des macronistes déçus vers nous,

00:08:38 puisse être le point central d'équilibre à gauche,

00:08:41 plus que la gauche extrême, pour ne pas dire qui a dit révolutionnaire.

00:08:46 Donc, voilà, c'est à regarder de très très près,

00:08:49 mais il est évident qu'aujourd'hui, le parti socialiste,

00:08:53 son partenaire privilégié qui est aujourd'hui Place Publique,

00:08:56 ont une responsabilité particulière de reconstruire une alternative,

00:09:00 qu'il soit celle d'une gauche d'action, une gauche de responsabilité,

00:09:03 certains disent une gauche de gouvernement, on n'en est pas encore là malheureusement.

00:09:06 Et tout cela se fera, vous l'avez dit, dans les prochaines 24, 48 heures,

00:09:10 en tout cas dans les prochains jours.

00:09:11 Merci beaucoup Patrick Cannaire, sénateur PS du Nord,

00:09:13 d'avoir été en direct avec nous ce matin. Bonne journée.

00:09:16 - Merci.

00:09:17 - Et en attendant les prochaines élections législatives du 30 juin et du 7 juillet,

00:09:20 le Rassemblement National est sûr d'envoyer en tout cas une trentaine d'euros députés au Parlement européen.

00:09:26 Il s'agit bien évidemment encore d'estimation,

00:09:30 puisque les résultats définitifs n'ont pas encore été publiés par le ministère de l'Intérieur.

00:09:34 En tout cas pour le RN, ce sera entre 29 et 31 euros députés.

00:09:37 La liste Renaissance fait élire entre 13 et 14 de ses représentants,

00:09:40 ordre de grandeur similaire pour la liste PS Place Publique,

00:09:43 qui arrive troisièmement lisée au niveau national.

00:09:45 Nous aurons donc au moins nous 5 euros députés du Nord Pas-de-Calais,

00:09:49 élus dans le Nord Pas-de-Calais.

00:09:50 Vous retrouvez tous les résultats de ces élections européennes sur francebleu.fr ce matin,

00:09:55 où il y a énormément d'articles qui récapitulent aussi bien les résultats que les réactions.

00:09:59 - Merci Thomas. 7h09, on en reparle ensemble au 03 20 55 89 89.

00:10:05 Thomas, dans le bassin minier, une famille victime d'une intoxication en monoxyde de carbone.

00:10:10 - Vers 23h30, hier soir, les pompiers ont été alertés et sont intervenus dans cette maison de Mairie Cour,

00:10:15 une femme âgée de 29 ans, gravement intoxiquée, a été emmenée au CHU de Lille

00:10:20 pour y être placée dans un caisson hyper bar.

00:10:23 Le père et les deux enfants du couple ont été emmenés au centre hospitalier de Lens.

00:10:27 Cette intoxication est due manifestement à un dysfonctionnement au sein d'une chaudière au gaz.

00:10:34 Le procès de Damien Castelin reprend aujourd'hui, procès qui a été reporté par deux fois en juillet 2023.

00:10:40 C'était pour une grève des greffiers au mois de février dernier.

00:10:43 Là, c'est une juge assesseur qui avait fait un malaise.

00:10:46 Le procès cette fois reprend là où il s'était arrêté, sera abordé, cela veut dire notamment l'affaire des pierres bleues.

00:10:51 Le président de la métropole européenne de Lille est soupçonné de s'être fait offrir ces pierres par FH

00:10:55 qui venaient d'obtenir le chantier du Grand Stade.

00:10:58 Il va falloir faire mieux pour les bleus, en tout cas s'ils veulent aller plus loin dans la compétition.

00:11:03 L'équipe de France de football qui a fait match nul hier soir en match de préparation pour l'Euro 2024.

00:11:08 Match nul, zéro partout contre le Canada qui était le deuxième et l'ultime adversaire de la France lors de cette préparation.

00:11:14 L'Euro 2024 qui débute ce week-end en Allemagne.

00:11:17 L'équipe de France jouera son premier match lundi prochain contre l'Autriche. Ce sera à Düsseldorf.

00:11:22 A 7h11, la météo avec vous, le retour des nuages et de la pluie aujourd'hui.

00:11:26 Effectivement, la pluie qui tombe dès ce matin, encore cet après-midi, mais de manière un peu plus calme, on va dire, sous forme d'ondées.

00:11:34 Tout cela fait baisser les températures entre 8 et 14 degrés ce matin, entre 16 et 17 degrés pour les maximales cet après-midi.

00:11:39 Sur la route, noté des ralentissements déjà en cours assez importants.

00:11:43 Sur l'autoroute A25, dans le sens d'un kirk vers l'île de Pistenwerk jusqu'à Angleau, ça ralentit sur environ 12 km.

00:11:50 Répercussion aussi sur la RN41, dans le sens de la bassée vers l'île de Fournans-Webb jusqu'à Angleau.

00:11:56 Ralentissement sur 3 à 4 km, vous mettez environ déjà 20 minutes de temps de parcours supplémentaire.

00:12:01 Notez que sur la 23, hauteur d'Orchis, c'est saturé, complètement saturé en ce moment.

00:12:06 Voilà pour les difficultés que vous rencontrez, 03, 20, 55, 89, 89.

00:12:10 Merci, vous prenez la parole bien sûr.

00:12:13 France Bleu Nord, le 6,9, le 6,9.

00:12:16 Pascal Peurot, vous prenez la parole sur cette actualité politique très chargée ce matin,

00:12:21 notamment sur la dissolution annoncée de l'Assemblée nationale, annoncée hier par le président de la République.

00:12:26 Vous êtes plutôt d'accord ou pas d'accord avec cette décision ? Il fallait le faire ou pas ?

00:12:31 Ydire, bonjour, vous nous appelez de Cambrai, quel est votre avis ?

00:12:34 Bonjour à tous.

00:12:36 Écoutez, moi je suis tout à fait d'accord.

00:12:39 Il n'avait pas le choix, il a pris une déroute aux élections européennes.

00:12:44 Et en plus de ça, il restait de certaines discordances entre lui et les Français.

00:12:50 Donc effectivement, il n'a pas le choix d'utiliser ce processus gaulliste pour laisser aux Français le choix de décider.

00:12:56 Avec tous les risques que cela peut comporter, en tout cas pour lui, pour la majorité présidentielle,

00:13:01 avec le risque d'avoir moins de députés, d'avoir une majorité encore moins relative,

00:13:06 et quand on parle de cohabitation, on ne sait pas trop avec qui.

00:13:09 Vous arrivez à y voir clair dans tout ça, Ydire ?

00:13:11 Non, on n'y voit pas clair.

00:13:14 Le risque, je pense que c'est très bien qu'il le prend, un peu comme Jacques Chirac il y a quelques années en arrière.

00:13:20 Mais il n'avait pas d'autre choix, donc on se focalise essentiellement sur le RN.

00:13:25 Mais il peut très bien avoir une cohabitation avec un gouvernement de gauche

00:13:30 et un Premier ministre qui soit LFI ou socialiste.

00:13:36 Et effectivement, ce n'est pas mécaniquement le RN qui serait nommé,

00:13:41 qui aurait des élus au gouvernement en cas de victoire aux législatives, en cas de cohabitation en tout cas.

00:13:48 Vous dites Emmanuel Macron n'avait pas le choix, ça veut dire quoi ?

00:13:51 Ça veut dire qu'on n'aurait pas pu terminer le quinquennat "normalement" selon vous, Ydire ?

00:13:55 S'il n'y avait pas eu dissolution de l'Assemblée nationale, ça aurait été trop compliqué ?

00:14:00 Ça aurait été trop compliqué. Je pense qu'il savait depuis un certain temps,

00:14:03 avec toutes les crises qu'il a connues, c'est-à-dire le pouvoir d'achat, les retraites,

00:14:08 il était quand même sur une ligne rouge.

00:14:11 Malheureusement, les élections européennes n'ont pas aidé face à une telle débâcle.

00:14:18 Et il poussait aussi des extrêmes en Europe.

00:14:22 Il s'est dit "je n'ai pas d'autre choix que d'aller sur ce processus démocratique-là

00:14:28 et de laisser aux Français le choix de décider des deux dernières années qui lui restent à ouvrir."

00:14:34 Donc vous, en tant qu'électeur, vous êtes plutôt satisfait de pouvoir retourner voter,

00:14:40 de pouvoir exprimer votre voix le 30 juin pour un premier tour,

00:14:43 le 7 juillet pour un second tour dans le cadre de ces élections législatives.

00:14:46 Pour vous, c'est une bonne chose ? Là, je vous pose la question en tant qu'électeur, en tant que citoyen.

00:14:50 Ça vous plaît de retourner voter ?

00:14:53 Moi je suis content, parce que ça nous laisse encore une fois une dernière chance

00:14:59 d'avoir une décision démocratique avant la fin de son quinquennat.

00:15:03 Mais encore une fois, Emmanuel Macron, il est un peu le créateur de cette discordance.

00:15:10 Parce qu'avec la Macronie, il a été chercher à droite à gauche divers horizons politiques

00:15:16 et puis finalement, il le paye.

00:15:18 Donc il faut à tout de suite qu'on se retourne vers un processus démocratique

00:15:23 et puis que les Français choisissent.

00:15:25 Merci beaucoup Ydir pour votre avis. Très bonne route, à très bientôt.

00:15:29 Merci de nous avoir appelé ce matin au 03 255 89 89.

00:15:32 D'autres réactions bien sûr tout au long de ce 6/9.

00:15:35 On va revenir sur les éléments essentiels de l'actualité politique, bien sûr, avec vous.

00:15:40 Vous souhaitez réagir ? 03 255 89 89, c'est comme ça tous les matins.

00:15:44 Dans une minute, l'Eco DC, Nicole Buysam.

00:15:47 Ici, matin revient dans un instant.

00:15:50 La cerise a différentes couleurs, donc elle peut être très claire, orange, rouge, noir.

00:15:58 Pour élaborer un kirsch qui soit bien parfumé, il faut donc récolter les fruits à pleine maturité.

00:16:05 Tout le monde connaît la forêt noire, c'est un des desserts les plus vendus.

00:16:09 C'est une explosion de douceur.

00:16:11 Dans Succulents, la star, c'est le produit.

00:16:14 La cerise et dans Succulents, samedi à 11h10 sur France 3 Haute France et sur la plateforme France.tv.

00:16:22 On a à peine 10 degrés sur la côte, merci de nous accompagner.

00:16:27 7h16, c'est l'Eco DC ce matin.

00:16:29 Thomas Chaudnière, la société Motoblues veut ouvrir une chaîne de magasins.

00:16:33 La société Nordiste qui est l'entreprise numéro 1 en France pour ce qui est de la vente en ligne d'équipements moto.

00:16:40 Pour la petite histoire, le casque de scooter de François Hollande venait de chez Motoblues

00:16:44 qui avait lancé par la suite le casque du président qui s'était arraché, Motoblues, donc implanté à Carvin.

00:16:49 Et qui veut désormais, Nicole Buys, développer son réseau de magasins ?

00:16:52 Oui, en fait, la société en a déjà deux.

00:16:54 Un qui fait office de showroom sur son siège de Carvin et un autre à Succulents depuis 2018.

00:16:59 Celui-là avait pris la place d'un autre magasin, M comme Moto, que Motoblues avait racheté et rouvert sous son nom.

00:17:04 Il se trouve au milieu d'une zone où il y a plusieurs concessionnaires moto.

00:17:08 La société qui envisageait alors de développer un véritable réseau de magasins physiques

00:17:11 s'est vite rendue compte que ce n'était pas du tout le même métier que celui de commerçant en ligne.

00:17:15 Elle a donc changé de stratégie, il va continuer à ouvrir des magasins mais d'une autre manière

00:17:19 comme celui qu'elle ouvre à Tours le 21 juin.

00:17:22 Les détails de Jérôme Dalidé, directeur général de Motoblues.

00:17:25 On ouvre un magasin avec un partenaire qui est un concessionnaire auto et moto.

00:17:30 C'est un peu comme une contrache franchise.

00:17:32 Il va utiliser notre marque, notre marque est totalement digitale.

00:17:35 Avec l'implémentation dans son magasin de 550 m², entre 500 et 1000 références.

00:17:41 Et aussi de bornes qui va lui donner accès à toute l'offre Motoblues.

00:17:45 Là où sur notre site internet aujourd'hui on en a 150 000 et demain on en aura 250 000.

00:17:49 Car la société est en train d'augmenter le nombre des produits qu'elle propose.

00:17:52 Des produits qui seront vendus dans ce magasin au même prix qu'ils soient pris sur place ou commandés sur les bornes.

00:17:58 Motoblues veut ainsi ouvrir entre 50 et 100 magasins d'ici 2030.

00:18:01 Toujours en noyant des partenariats avec des concessionnaires auto ou moto.

00:18:04 Un réseau qui doit se développer à la fois en France et en Europe.

00:18:08 Car la société a déjà des sites internet dédiés en Espagne et en Italie.

00:18:12 Et elle va ouvrir au Benelux le mois prochain.

00:18:14 Ouvrir des magasins, cela va forcément créer des emplois Nicole ?

00:18:17 Oui, la société emploie déjà 145 personnes.

00:18:19 Et elle va effectivement recruter pour faire face à un afflux de commandes générées par ces ouvertures.

00:18:23 Mais pas seulement, comme l'explique Jérôme Dalidé.

00:18:26 On prévoit à peu près 50 recrutements d'ici 2030.

00:18:28 Qui vont être aussi bien sur des nouvelles technologies comme l'intelligence artificielle.

00:18:32 Comme la partie IT, développement digital.

00:18:35 Mais effectivement, il va y avoir tout ce qui est de recrutement autour de l'animation de réseau.

00:18:39 Qui va être très importante.

00:18:41 Et aussi tout ce qui est autour de la construction de la gamme.

00:18:44 Puisque là, il va falloir aussi adapter nos gammes.

00:18:47 En fonction de la situation géographique du magasin et du pays.

00:18:50 Pour se préparer à ces développements, Motoblues a investi 1,2 million d'euros dans son entrepôt logistique.

00:18:55 Pour le mécaniser, pouvoir se connecter en temps réel sur le stock de ses fournisseurs.

00:18:59 Ou encore pouvoir préparer les commandes en temps réel.

00:19:02 Nicole Buysse, que l'on retrouve tous les matins sur France Bleu Nord à 7h15.

00:19:05 Pour l'éco-odyssiste aussi, arrêt écouté sur francebleu.fr, notre site internet.

00:19:10 Merci Thomas.

00:19:11 Tout à l'heure, 7h30, le journal.

00:19:13 Bien sûr, on revient sur ces élections.

00:19:15 Oui, on reviendra plus longuement sur les enseignements des élections européennes.

00:19:19 Dans le Nord, dans le Pas-de-Calais.

00:19:21 Avec les résultats dans nos deux départements.

00:19:23 Ainsi qu'une réaction, celle du député de la France Insoumise, David Guiraud.

00:19:27 Député de Roubaix, où la France Insoumise récolte 40% des voix.

00:19:31 Merci, 7h19, on retourne tout de suite côté ciel, avant de partir côté route.

00:19:37 Patrick Marallière, prévisionniste ici à France Bleu Nord.

00:19:40 Patrick, bonjour.

00:19:41 Bonjour Pascal.

00:19:42 Alors bravo, un grand bravo pour le week-end.

00:19:45 Parce que, non mais chapeau, ça a été ce week-end, pas mal quand même.

00:19:49 Oui, en dehors des températures qui étaient légèrement trop fraîches.

00:19:52 Mais sinon, avec le côté soleil, c'était superbe.

00:19:55 Pourquoi vous partez de votre micro, je vous entends de loin, Patrick ?

00:19:59 Ah bon ?

00:20:00 Ah oui, ça va beaucoup mieux.

00:20:01 Ah ok, c'est bien.

00:20:02 Bon, Patrick, en revanche, je ne vous parle plus, parce que changement d'ambiance.

00:20:07 Retour des nuages, retour de la pluie quoi en fait.

00:20:10 La pluie qui est déjà bien présente sur tout l'ouest de la région.

00:20:13 Sur tout le bord de mer, de Dunkerque à Autoucké.

00:20:15 Un peu dans les Terres aussi, jusqu'à Asbrooke.

00:20:18 Ça commence à quelques puits éparses à l'ouest de la métropole d'Iloise.

00:20:21 Et ces passages puissants vont traverser toute la région d'ouest en est dans la matinée.

00:20:26 Les pluies cet après-midi se feront plus rares.

00:20:28 Le ciel restera bien encombré de nuages.

00:20:30 Les températures maximales atteindront 16 à 17 degrés.

00:20:33 Avec un vent de nord-ouest qui soufflera modérément.

00:20:35 Vous parliez tout à l'heure de décrochage polaire.

00:20:37 C'est cette situation qui nous provoque ce rafraîchissement.

00:20:40 On a un super anticyclone qui est à l'ouest de l'Irlande.

00:20:43 Une dépression sur les pays scandinaves.

00:20:45 Et tout ça dirige des vents de nord pendant quelques jours sur à la fois les îles britanniques et la France.

00:20:50 D'où ce rafraîchissement.

00:20:51 Côté marée, aujourd'hui l'écoefficie est de 82.

00:20:54 Une valeur haute et par conséquent les courants sont forts.

00:20:57 La première marée haute s'est produite à 3h10.

00:20:59 La suivante est attendue à 15h41.

00:21:01 La première marée basse est prévue à 10h05.

00:21:04 Et la suivante en soirée à 22h27.

00:21:06 Y a-t-il une lueur d'espoir là-dedans ?

00:21:09 Pour cette semaine ?

00:21:11 Non, ça n'a pas lieu.

00:21:13 Alors les températures cette semaine, franchement, on a deux mois de retard.

00:21:18 C'est vraiment pas top.

00:21:22 Alors qu'on est entre 20 et 22 degrés, normalement, qu'on est en doigt d'attendre ce début juin.

00:21:27 Là on est vraiment en retard côté température et côté ciel.

00:21:30 Bon, ça sera mitigé jusqu'à mercredi, un peu plus ensoleillé en fin de semaine.

00:21:34 Mais toujours avec cette fraîcheur des températures.

00:21:36 Donc, c'est vraiment ce qui va marquer cette semaine de juin.

00:21:41 Avant la tendance pour la semaine prochaine.

00:21:44 On la gardera pour la fin de la semaine.

00:21:46 Je ne vais pas vous annoncer que ça va être mieux la semaine prochaine.

00:21:48 Vous allez encore me chambrer en me disant que j'annonce ça toutes les semaines.

00:21:52 Malheureusement, c'est un peu ça.

00:21:54 Les modèles météo annoncent un LDG mieux la semaine prochaine.

00:21:57 C'est vrai ?

00:21:58 Oui, c'est vrai.

00:21:59 On va attendre d'y être pour le croire.

00:22:01 Allez, ça va.

00:22:02 D'accord, merci Patrick.

00:22:04 On ne dit pas rien, c'est la pluie présente.

00:22:07 Salut Patrick, à demain.

00:22:08 À demain.

00:22:09 À 7h21, nous partons sur les routes de la région.

00:22:12 Tout de suite, qui nous accompagne ce matin de la cellule de vigilance routière ?

00:22:15 Ça sera Denis.

00:22:16 Bonjour Denis, soyez le bienvenu.

00:22:18 Bonjour Pascal, bonjour à tous.

00:22:20 Ça roule comment Denis ?

00:22:21 Vous l'avez indiqué, c'est déjà chargé.

00:22:23 Scénario habituel, notamment sur l'autoroute A25.

00:22:26 Première densité à hauteur de Nièpres en direction de Lille.

00:22:29 Et puis, effectivement, autour de l'échangeur de la chapelle d'Armentière.

00:22:33 Pour ce qui est de la nationale 41, des secteurs de Saint-Garant-Oueb,

00:22:36 vous êtes gênés en direction de l'autoroute A25.

00:22:38 Pour ce qui est de l'autoroute A1, du secteur de Dourges en direction de Lille,

00:22:41 jusqu'en hauteur de Seclin, vous êtes nombreux.

00:22:44 Et c'est la même chose sur l'autoroute A23,

00:22:46 depuis le secteur de Bevry-la-Forêt jusqu'au-delà de l'échangeur d'Orchis.

00:22:50 Et puis ça commence effectivement à rougir un peu plus au nord sur l'autoroute A22,

00:22:54 depuis le secteur de Ronces jusqu'à hauteur de Tourcoing, ça y est,

00:22:57 dans le sens Belgique-France, vous êtes nombreux à l'heure sur la route.

00:23:02 Donc prudence ce matin, effectivement, les conditions météo sont en train de changer.

00:23:06 Ça va effectivement être la pluie, ça risque de glisser un petit peu.

00:23:09 Bon, on n'a pas d'accident pour l'instant.

00:23:11 - Aucun incident, mais voilà, vous êtes au rendez-vous lundi matin.

00:23:15 - Bon, merci beaucoup. 7h23, vous êtes sur France Le Nord.

00:23:18 La petite info qu'on voulait vous partager.

00:23:20 Ça s'est passé hier sur France Télévisions.

00:23:23 Alors, ça a peut-être passé un peu inaperçu à cause de l'actualité politique,

00:23:27 mais n'empêche qu'à 71 ans, il a tiré sa révérence.

00:23:31 Si on voulait vous en parler, c'est quelqu'un bien sûr que vous connaissez certainement.

00:23:35 Si vous regardez les tournois de Roland-Garros, par exemple,

00:23:38 vous regardez le patinage artistique à la télévision ou encore l'intention.

00:23:42 Nelson Monfort, le journaliste de 71 ans, a tiré sa révérence.

00:23:46 Et c'est Laurent Luyac qui lui a rendu hommage hier en marge de la finale de Roland-Garros.

00:23:52 Écoutez.

00:23:53 - Vous savez que c'est sa dernière. On a aussi le cœur un petit peu serré.

00:23:57 Je vais lui demander de venir nous rejoindre Nelson Monfort.

00:24:00 C'est toi qui va conclure.

00:24:03 - Pour mon dernier tournoi de Roland-Garros, dans ces circonstances-là, j'ai été vraiment servi.

00:24:09 - C'est vrai qu'il était incroyable dans ses traductions.

00:24:11 Vous l'avez certainement regardé, Thomas.

00:24:14 Vous le préférez où ? Sur Roland-Garros ou encore sur le patinage artistique ?

00:24:19 - Il fait plein de choses. Il fait les Jeux Olympiques.

00:24:22 Il ne va pas faire les Jeux Olympiques de Paris ?

00:24:24 - Non. Il les fera, mais ça sera parsemé. En balade.

00:24:28 Depuis 1988, il était justement l'un des commentateurs vedettes de Roland-Garros.

00:24:32 Alors, on se souvient de Nelson Monfort. Il est assez nature.

00:24:35 Par exemple, j'ai adoré, c'était pendant le Covid, il n'y avait personne à Roland-Garros.

00:24:39 Ça jouait quand même pour les matchs.

00:24:41 Et il y avait Nelson qui commentait pour la télévision, sauf qu'il commentait un peu trop fort.

00:24:45 Et ça gênait les échanges. Écoutez.

00:24:47 - Bonjour, monsieur.

00:24:48 - Nous avons sur le cours numéro 7, où John Isner m'amène sérieusement au français Ben Chaudrit.

00:24:55 - Merci. Monsieur le journaliste, s'il vous plaît.

00:24:58 - Je suis ici sur cette magnifique terrasse.

00:25:00 - Nelson, s'il vous plaît.

00:25:01 - Le village, un petit peu.

00:25:03 - Nelson !

00:25:04 - Nelson, il commentait pour la télévision.

00:25:05 - Merci.

00:25:06 - Nelson, tais-toi. Parfois un peu plus, de manière un peu plus triviale.

00:25:10 Ça, c'est Nelson.

00:25:11 Il y avait aussi ces fameuses traductions.

00:25:13 Comme le jour où Michael Chan remporte Roland-Garros.

00:25:18 Et où il se trompe un tout petit peu, mais vraiment un tout petit peu dans sa traduction. Écoutez.

00:25:21 - Je voudrais remercier le Seigneur Jésus, car sans lui, je n'aurais pas ce talent de jouer au tennis.

00:25:25 - J'aimerais également remercier Luigi, me semble-t-il, au Bakundi, car sans lui, je ne serais pas un joueur du foot.

00:25:30 - Je ne serais pas un joueur du tennis.

00:25:31 Et Michael qui donne rendez-vous, bien entendu, à l'année prochaine.

00:25:34 - Nelson, il a remercié Jésus.

00:25:36 - Il se trompait un petit peu.

00:25:40 Mais saviez-vous, Pascal, que Nelson Monfort était chanteur ?

00:25:43 - Ah bon ? À 16h, perdu ?

00:25:45 - Ah non, il chante en plus vraiment très très bien, forcément.

00:25:47 En anglais, écoutez ce document que j'ai retrouvé.

00:25:50 * Extrait de « Strangers in the night » de Michael Jackson *

00:26:12 - Eh bien forcément, forcément.

00:26:15 On lui fait un plein d'œil ce matin aussi à Nelson Monfort.

00:26:17 Il va nous manquer à Roland-Garros.

00:26:19 - Et tous ses duos avec Candelo.

00:26:20 - Par exemple, voici Frostinatra.

00:26:24 * Extrait de « Strangers in the night » de Michael Jackson *

00:26:52 * Extrait de « Strangers in the night » de Michael Jackson *

00:27:21 * Extrait de « Strangers in the night » de Michael Jackson *

00:27:48 * Extrait de « Strangers in the night » de Michael Jackson *

00:28:14 - Et voilà, Nelson Monfort qui tirait sa révérence hier.

00:28:17 Dernier match pour lui et Roland-Garros.

00:28:19 Sachez que sa fille est passée il n'y a pas très longtemps.

00:28:22 C'était le 27 avril dernier au Spotlight à Lille,

00:28:25 puisqu'elle est actrice, sa fille.

00:28:27 Elle s'appelle Victoria Monfort et on l'avait interviewée

00:28:29 pour l'occasion, pour son passage de sa pièce de théâtre qui s'intitule

00:28:33 « Moi, je joue ».

00:28:34 C'était au Spotlight à Lille, les 26 et 27 avril dernier.

00:28:38 Nelson Monfort, voilà pour le clin d'œil qu'on voulait lui faire ce matin

00:28:41 dans le 6/9 de France Bleu Nord.

00:28:43 J'espère que tout va bien.

00:28:44 7h28, dans 3 minutes, l'actualité.

00:28:46 Et juste après, les Belges étaient appelés aux urnes également hier

00:28:50 et pas seulement pour les élections européennes.

00:28:52 Alors, Benjamin Maréchal analyse les résultats belges

00:28:56 et ses conséquences, ce sera dans une dizaine de minutes

00:28:58 sur France Bleu Nord.

00:28:59 - Ici, matin, revient dans un instant.

00:29:03 - Championnat d'Europe d'athlétisme en direct de Saufrance 3.

00:29:10 Se battre contre le chrono avec les finales du 400 mètres

00:29:13 et celles du 200 mètres hommes.

00:29:16 Se battre contre la gravité au saut à la perche féminin.

00:29:19 Et au décathlon, entrée en liste de Kevin Mayer

00:29:23 en quête des minima olympiques pour Paris 2024.

00:29:26 Championnat d'Europe d'athlétisme, ce soir à 20h

00:29:30 en direct de Saufrance 3 et sur la plateforme France.tv.

00:29:33 - Jeudi.

00:29:37 - C'est parti pour 10 jours d'aventure en kayak

00:29:39 pour traverser la Somme.

00:29:40 - Ma première glissière !

00:29:42 - Eté 2023, Tortuga, aventurier du Nord, se lance un défi.

00:29:46 Descendre la Somme en kayak alors qu'il n'a jamais

00:29:49 pagaillé de sa vie.

00:29:50 - J'ai l'impression d'être dans un autre monde.

00:29:53 - L'aventure est plus qu'intéressante.

00:29:55 Elle permet surtout d'être à l'écoute de la nature.

00:29:58 - Pas besoin d'aller bien loin.

00:29:59 - La vie est courte, profitons-en.

00:30:01 - Pour partir à l'aventure.

00:30:02 - Quête de Somme, jeudi à 22h50 sur France 3 Haute France

00:30:06 et sur la plateforme France.tv.

00:30:08 - Tous les jours sur France 3, l'info de votre région,

00:30:11 c'est ici.

00:30:12 Avec Ici Matin, vos éditions ici 12/13 et ici 19/20.

00:30:17 Et grâce à l'application Ici, par France Bleu et France 3,

00:30:21 c'est où vous voulez, quand vous voulez.

00:30:23 - France Bleu Nord, ici, on parle d'ici.

00:30:31 - Vous nous écoutez sur France Bleu Nord,

00:30:33 vous le regardez sur France 3 Nord Pas-de-Calais.

00:30:35 Merci de nous accompagner aujourd'hui en ce lundi 10 juin.

00:30:38 7h30, la route ralentissement à 25, à 1, à 23, c'est le matin.

00:30:43 Et ça ralentit, attention, si vous êtes dans le secteur,

00:30:45 notamment d'Orchies, par exemple, sur la 23,

00:30:47 dans le sens de l'ancienne, vers Lille.

00:30:49 Pascal, la météo, et vous l'avez entendu,

00:30:51 ma chère Pascal, c'est le retour de la pluie aujourd'hui.

00:30:53 - Oui, et puis surtout des températures un peu frisquettes,

00:30:55 16 à 17 degrés, là on parle des maximales.

00:30:58 Donc pour cet après-midi, avec ce ciel effectivement nuageux

00:31:01 et toujours des risques d'averse.

00:31:03 - Pascal, le Rassemblement National sort vainqueur

00:31:06 des élections européennes en France.

00:31:07 - Avec plus de 31% des voix au plan national,

00:31:09 ce qui représente entre 29 et 31 députés RN

00:31:12 au Parlement européen sur les 81 que compte la France.

00:31:16 Le Rassemblement National qui domine aussi largement

00:31:18 ce scrutin dans le Nord et le Pas-de-Calais.

00:31:20 Antoine Barreges.

00:31:21 - Oui, c'est un rat de marée pour le Rassemblement National.

00:31:24 Quasiment 10 points de plus dans le Pas-de-Calais en 5 ans,

00:31:27 8 points dans le Nord.

00:31:28 Entre les européennes de 2019 et celles d'hier,

00:31:31 le parti de Marine Le Pen a gagné 130 000 électeurs

00:31:34 dans le Nord-Pas-de-Calais en prenant des voix

00:31:37 surtout à la majorité présidentielle.

00:31:39 Le RN est en tête dans tous les arrondissements

00:31:42 du Nord et du Pas-de-Calais.

00:31:43 52% dans le Bétunoy avec des pics à plus de 60%

00:31:47 à Hénin-Beaumont et Bruel-à-Bussière,

00:31:50 deux villes gérées par l'extrême droite.

00:31:52 63% à Hochel dont le maire est un centriste.

00:31:55 Gros score aussi dans les secteurs de Cambrai,

00:31:57 de Douai, Valenciennes et Avennes-sur-Elpe.

00:31:59 Et petite surprise, le RN est en tête à Tourcoing,

00:32:02 fief du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

00:32:05 Globalement, le RN cartonne dans les territoires ruraux

00:32:08 et gagne du terrain dans les grosses communes.

00:32:11 L'île résiste quand même.

00:32:13 Jordan Bardella arrive en 3ème position

00:32:15 derrière la France Insoumise et le Parti Socialiste.

00:32:18 On rappelle donc la victoire du RN.

00:32:20 Le RN qui devance la liste de Valérie Ayé

00:32:23 qui recueille près de 15% des suffrages.

00:32:25 Celle du socialiste Raphaël Glucksmann arrive en 3ème

00:32:27 donc avec 14% des voix.

00:32:29 Vient ensuite la France Insoumise avec 9,5% des suffrages.

00:32:33 Les écologistes, tout comme reconquête le parti d'Éric Zemmour,

00:32:37 passent la barre des 5%.

00:32:39 Le Nord Pas-de-Calais compte 5 euros de députés.

00:32:42 Mélanie Didier, Mathieu Vallée pour le RN.

00:32:45 Pascal Canfin pour la majorité présidentielle,

00:32:47 l'ancien maire de Grande-Synthe.

00:32:49 Damien Camerem sous l'étiquette LFI.

00:32:52 Et puis l'écologiste de l'île, Mélissa Camara.

00:32:56 7h32 et 1h après l'annonce des résultats,

00:32:59 Pascal, Emmanuel Macron a pris la parole

00:33:01 pour annoncer la dissolution de l'Assemblée Nationale.

00:33:03 C'est la 6ème fois dans l'histoire de la 5ème République.

00:33:05 La dernière en date, on s'en souvient,

00:33:07 c'est celle sous la présidence de Jacques Chirac en 1997

00:33:10 qui dit "dissolution dite élection législative

00:33:13 pour désigner de nouveaux députés".

00:33:16 Le scrutin aura lieu les 30 juin et 7 juillet.

00:33:19 C'est donc une campagne électorale éclaire qui débute.

00:33:21 Marine Le Pen, que vous avez pu entendre à 6h30,

00:33:24 explique que le RN est prêt à exercer le pouvoir.

00:33:27 A gauche, l'heure est au rassemblement.

00:33:29 Le député LFI de Roubaix, David Guiraud,

00:33:31 plaide pour cette union qu'il estime indispensable aujourd'hui.

00:33:35 Face à ce climat qu'il y a, c'est-à-dire

00:33:37 une Macronie de majorité qui est complètement désaussée

00:33:40 et un Rassemblement National dont on sait

00:33:42 qu'il est incapable de résoudre les aspirations des Français

00:33:45 mais qui est en augmentation,

00:33:46 il y a une voie qui s'appelle celle de la France insoumise,

00:33:49 celle de l'Union de la gauche plus généralement,

00:33:51 qui peut permettre de gagner parce qu'on part aussi pour la victoire.

00:33:53 Il va y avoir des discussions entre les partenaires de gauche

00:33:55 mais je pense qu'à gauche, très honnêtement,

00:33:58 il y a quand même le sentiment,

00:34:00 je pense que c'est un sentiment partagé dans la population,

00:34:02 qu'il vaut mieux s'unir face aux risques

00:34:05 que représente l'extrême droite.

00:34:07 Je ne sais pas s'ils sont aux portes du pouvoir

00:34:09 parce qu'il faut quand même 289 députés,

00:34:11 ils sont 89, donc même s'il y a une percée,

00:34:13 je ne sais pas du tout, moi, si aujourd'hui

00:34:15 ils seront suffisamment à l'Assemblée Nationale

00:34:17 pour exercer les fonctions du gouvernement.

00:34:20 D'ailleurs, je ne pense pas et pour être honnête,

00:34:22 je ne l'espère pas.

00:34:23 - David Guiraud, député La France Insoumise de Roubaix,

00:34:26 La France Insoumise qui récolte 40% des suffrages à Roubaix,

00:34:29 justement, et qui arrive aussi en tête à Lille.

00:34:31 Toujours à gauche, l'écologiste Marine Tourdelier

00:34:33 a appelé tous les chefs de partis progressistes à se réunir.

00:34:36 Dès ce matin, le communiste Fabien Roussel appelle, lui,

00:34:39 les partis de gauche à un pacte pour la France.

00:34:41 Nous reviendrons sur cette dissolution et ses conséquences.

00:34:44 Ce pari risquait d'Emmanuel Macron dans 10 minutes

00:34:46 avec notre analyste politique Tristan Haute.

00:34:49 Le Parlement européen a publié hier soir une première estimation

00:34:52 de la répartition politique des 720 députés européens élus

00:34:56 donc jusqu'en 2029.

00:34:58 Le Parti Populaire Européen de droite qui compte dans ses rangs

00:35:01 les élus des Républicains et la CDU Allemande

00:35:04 va rester le groupe le plus représenté.

00:35:06 L'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates

00:35:09 reste le deuxième groupe de l'hémicycle avec 135 sièges.

00:35:12 Les centristes se maintiennent en troisième position.

00:35:15 Les écologistes, eux, décrochent et perdent environ 20 euros députés

00:35:18 Le groupe Identité et Démocratie auquel appartient l'URN

00:35:21 obtiendrait 57 sièges.

00:35:23 - 7h35 sur France Bleu Nord, Pascal,

00:35:26 le président de la métropole européenne de Lille

00:35:28 de retour devant le tribunal correctionnel de Lille ce matin.

00:35:31 - Pour la suite de son procès pour prise illégale d'intérêt

00:35:34 détournement de fonds public, recel d'abus de confiance et favoritisme

00:35:38 l'audience avait été interrompue en février dernier

00:35:40 après le malaise d'une juge assesseuse.

00:35:43 Le procès reprend là où il s'était arrêté

00:35:45 à l'affaire dite des "Pierres Bleues", une terrasse offerte par une filiale du groupe Eiffage

00:35:50 un an après la tribution à ce même groupe

00:35:53 de la construction et de la gestion du grand stade de Ville-Neuf-Dasques.

00:35:56 Un homme de 39 ans a été blessé à la cuisse hier vers 18h

00:36:00 poignardé rue Gustave-Colin à Arras.

00:36:03 Selon les pompiers qui sont intervenus, l'agresseur a pris la fuite.

00:36:06 La victime est légèrement blessée.

00:36:08 Le seul survivant des commandos terroristes du 13 novembre 2015 à Paris

00:36:12 est désormais en détention à Vendin-le-Vieille près de Lens.

00:36:15 Salah Abdeslam a été transféré dans cet établissement très sécurisé.

00:36:19 Il est placé à l'isolement, ce qui limite ses contacts avec les autres détenus.

00:36:24 Et puis Pascal, l'équipe de France de football termine sa préparation à l'Euro par un match nul.

00:36:28 Un 0-0 face à la modeste équipe du Canada.

00:36:31 C'était tiers soir à Bordeaux.

00:36:32 Les Bleus, peu offensifs, peut-être en raison de l'absence de Kylian Mbappé.

00:36:36 Le joueur n'a fait son entrée sur le terrain qu'à la 74e minute.

00:36:39 Dans une semaine, la France disputera son premier match de l'Euro.

00:36:42 Ce sera contre l'Autriche.

00:36:44 En tennis, Carlos Alcaraz remporte son troisième titre du Grand Chlem

00:36:49 et son premier Roland-Garros.

00:36:50 Vainqueur hier de l'Allemand Alexander Zverev en 5-7,

00:36:53 l'Espagnol de 21 ans a remporté désormais un tournoi majeur sur chaque surface.

00:36:58 Un record de précocité.

00:37:00 Carlos Alcaraz qui évoque aujourd'hui ce petit garçon de 12 ans

00:37:03 qui posait sur le champ de Mars avec son papa en regardant Roland-Garros à la télé.

00:37:07 Je crois qu'il serait fier d'avoir, quelques années après, accompli son rêve.

00:37:15 J'ai travaillé très dur pour y arriver.

00:37:17 Ces trophées, ces tournois, c'est ce dont j'ai toujours rêvé.

00:37:20 Je les regardais à la télé et je me disais qu'un jour, j'allais gagner.

00:37:24 Et y arriver, c'est forcément magnifique pour moi, ma famille et mon entourage.

00:37:28 Accomplir ses rêves, c'est toujours très beau.

00:37:31 Et accomplir ses rêves, Carlos Alcaraz qui devient le numéro 2 du tennis mondial

00:37:37 devancé par l'Italien Yannick Siner.

00:37:40 Les températures sont fraîches pour la saison.

00:37:44 14 degrés à Dunkerque, au Touquet, mais 8 seulement à Saint-Hilaire-sur-Elpe,

00:37:48 tout à l'heure à 5h.

00:37:50 Relevés par la station de Météo France, les températures maximales

00:37:53 qui atteindront 16 à 17 degrés, comptez 15 degrés à Calais même,

00:37:58 ou encore à Saint-Omer, avec un ciel encore bien chargé en nuages,

00:38:02 quelques pluies possibles ce matin comme cet après-midi.

00:38:05 Ralentissement en cours sur la route sur la RN41 dans le sens Labassé vers Lille.

00:38:09 De Fournans-Webb jusqu'à l'entrée de Lille, là ça ralentit sérieusement,

00:38:12 attention, sur 7 à 8 kilomètres.

00:38:14 Ralentissement également sur l'autoroute A1 dans le sens Paris vers Lille,

00:38:18 de Dour jusqu'à Lille, attention, ça ralentit là sur 11 kilomètres.

00:38:21 Vous mettez environ 25 à 30 minutes de temps de parcours en plus.

00:38:25 Et puis ralentissement marqué sur le secteur d'Orchy,

00:38:28 sur l'A23 dans le sens Valenciennes vers Lille.

00:38:30 Et puis la rocane nord-ouest également, anglo-ouest-cale, ainsi que la 22 rondes qui est bondue.

00:38:34 Là vous êtes ralentis sur 7 kilomètres sur chacun de ces deux axes.

00:38:38 Voilà pour la situation, merci d'être avec nous, 7h38, c'est le moment de filer en Belgique.

00:38:44 France Bleu Nord, le 6/9, le 6/9, Pascal Potte.

00:38:49 Avec une actualité très chargée également en Belgique aujourd'hui,

00:38:54 vous êtes en direct de Bruxelles, bonjour Benjamin Maréchal.

00:38:57 - Bonjour la France.

00:38:59 - Alors Benjamin, des élections qualifiées d'historiques avaient lieu hier chez vous également.

00:39:04 On votait pour tous les niveaux de pouvoir, fédéral, région, communauté, Europe.

00:39:10 Quels sont les enseignements ? On commence par la Flandre,

00:39:13 où l'extrême droite s'attendait à un raz-de-marée.

00:39:16 - Oui, Paris non réussi, Paris perdu pour le Vlaams Belang

00:39:19 et pour son jeune président Tom Van Grieken.

00:39:21 Un peu un phénomène à la Jordane Bardella, un jeune prometteur, charismatique.

00:39:25 Paris perdu pour le Vlaams Belang qui voulait devenir le premier parti de Flandre.

00:39:29 Mais attention, le score est quand même très très élevé.

00:39:32 Il y a une forte progression de l'extrême droite en Flandre,

00:39:34 mais qui est donc le deuxième parti puisque chez les Flamands,

00:39:37 c'est le parti des nationalistes flamands, la N-VA, qui s'impose

00:39:40 et qui prend donc la main pour négocier les futures majorités, les futurs gouvernements.

00:39:45 La fin de campagne de la N-VA était magistrale.

00:39:47 La N-VA c'est un parti à tendance autonomiste, séparatiste,

00:39:51 en tout cas très pro-flamande, mais avec la dimension raciste en moins, disons-le.

00:39:56 Alors on sait que la Flandre est traditionnellement à droite,

00:39:58 ça se confirme donc avec le très haut score de ces deux partis,

00:40:01 la N-VA et le Vlaams Belang, c'est quand même la moitié des électeurs chez les Flamands.

00:40:06 Et bien pour la petite histoire, le premier ministre sortant au niveau fédéral

00:40:10 était un Flamand, Alexander de Groot, un parti de droite, l'Open VLD,

00:40:14 un parti qui s'effondre complètement, on retiendra de la soirée d'hier,

00:40:18 les presque larmes du premier ministre qui va donc maintenant devoir gérer les affaires courantes.

00:40:23 Mais c'est vrai que c'était compliqué de diriger jusqu'ici une coalition au niveau fédéral

00:40:26 avec sept partis différents.

00:40:28 Imaginez quand on doit s'entendre dans le monde, c'est quasi une mission impossible.

00:40:31 - Et chez les francophones, Benjamin,

00:40:33 que faut-il retenir ? A quoi ressemble la Wallonie ce matin ?

00:40:37 - Vous savez que la Belgique est un peu compliquée,

00:40:40 la Belgique c'est trois régions, la Flandre, la Wallonie et Bruxelles.

00:40:43 Chez les francophones, qui a la main pour négocier la majorité et former un gouvernement,

00:40:47 le parti socialiste est une surprise, perd son leadership,

00:40:50 et à Bruxelles, et en Wallonie, c'est le MR, Mouvement Réformateur,

00:40:54 un parti de droite qui devient le premier parti francophone.

00:40:57 Et vu d'ici, ce n'est pas du tout anecdotique,

00:40:59 le président du parti socialiste reconnaît une érosion de son parti,

00:41:03 la Wallonie qui est l'éternel ennemi des Flamands et de la N-VA parce qu'elle est à gauche,

00:41:07 va donc changer de visage et se profile un peu à droite ce matin,

00:41:12 Bruxelles aussi change de visage et se profile aussi un peu à droite,

00:41:15 c'est vraiment une victoire historique du Mouvement Réformateur.

00:41:18 Alors pour être complet, on notera également une remontada des engagés,

00:41:22 c'est un parti du centre qui est donné pour mort et qui performe.

00:41:25 Quant à l'extrême gauche, le PTB, et bien le PTB fait un bond de 6% à Bruxelles,

00:41:31 mais peine en Wallonie.

00:41:33 Maintenant tout ça est mis dans un chapeau,

00:41:35 ce n'est pas parce qu'on a gagné qu'on est forcément le Premier ministre ou le chef des régions,

00:41:39 maintenant tout est mis dans un chapeau, on secoue tout, tout le monde discute,

00:41:42 il va falloir créer, former des majorités, c'est là que la partie commence.

00:41:46 J'ai l'impression que c'est un peu compliqué partout,

00:41:48 j'ai l'impression que ça me donne cette histoire.

00:41:51 Non seulement c'est toujours compliqué la politique,

00:41:53 mais en plus en Belgique avec tous les niveaux de pouvoir,

00:41:55 je pourrais vous faire la journée entière et ce soir vous n'auriez quand même rien compris.

00:41:59 Non, non, non.

00:42:00 Restons-en là.

00:42:01 Merci beaucoup, Benjamin, on se retrouve demain en direct de Bruxelles.

00:42:04 A demain la France.

00:42:05 Salut, 7h42 sur France Bleu Nord, merci de nous accompagner.

00:42:08 Blondie, et dans 4 minutes on analyse,

00:42:11 cette fois-ci, les élections côté français avec les conséquences.

00:42:15 Ce sera avec notre politologue qui sera à nos côtés.

00:42:17 Blondie sur France Bleu Nord, top class, belle journée.

00:42:20 [Musique]

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00:44:37 Blondie de la musique ce matin sur France Bleu Nord, aussi avec Heart of Glass.

00:44:45 Dans moins d'une minute, l'invité du 6/9 de France Bleu Nord.

00:44:49 Et vous, vous réagissez ce matin au 03/25/89, réaction aux questions politiques.

00:44:54 Est-ce que vous pensez qu'Emmanuel Macron a eu raison de dissoudre l'Assemblée Nationale ?

00:44:59 Oui ou non ? On en parle dans une dizaine de minutes ensemble au téléphone.

00:45:02 Ici Matin, revient dans un instant.

00:45:06 Inédit, mercredi sur France 3.

00:45:10 Partout en France, le sport a façonné nos villes et nos paysages.

00:45:13 Le sport aussi a ses héros du patrimoine.

00:45:16 C'est une culture, ce sont des infrastructures à préserver.

00:45:19 Il est à ceux qui sauvent des lieux en péril ou célèbrent des grandes figures oubliées.

00:45:23 C'est une femme d'une modernité incroyable.

00:45:26 Ceux qui font revivre des gestes millénaires ou gardent vivantes des traditions d'excellence.

00:45:31 Bienvenue dans ce nouvel épisode des héros du patrimoine.

00:45:34 Avant les JO, plongez dans le patrimoine du sport avec Adrien Gavazzi.

00:45:39 Mercredi à 23h15 sur France 3 et sur la plateforme France.tv

00:45:45 - Il fait 9 degrés ce matin à Arras, vous nous écoutez, c'est l'invité du 6/9 de France, Blenheur et de France 3.

00:45:51 Après une percée historique du RN aux élections européennes, Emmanuel Macron dissout donc l'Assemblée nationale.

00:45:58 Pour revenir sur cette annonce, Thomas, nous recevons le politologue Tristan Haut, maître de conférence à l'université de Lille.

00:46:04 - Bonjour Tristan Haut. - Bonjour.

00:46:05 - Une dissolution, ce n'est pas une petite décision en politique,

00:46:08 cela veut dire de nouvelles élections législatives sans qu'elles soient précédées d'une élection présidentielle

00:46:13 avant d'examiner les différents scénarios qui pourraient se produire.

00:46:16 Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il pris cette décision selon vous ?

00:46:18 - Sans doute parce qu'il sent que sa majorité est extrêmement fragile, néanmoins c'est un pari assez risqué.

00:46:24 Parce que le risque c'est que sa majorité disparaisse.

00:46:28 Peut-être qu'il y a l'idée aussi de faire exercer le pouvoir à d'autres,

00:46:32 et notamment à l'extrême droite, ou en tout cas de laisser cette possibilité

00:46:38 en vue d'une présidentielle de 2027 qui s'annonçait déjà extrêmement serrée, ou en tout cas indécise.

00:46:45 - Parce que finalement Emmanuel Macron, depuis sa réélection en 2022, n'a qu'une majorité relative à l'Assemblée nationale.

00:46:51 Il aurait pu continuer comme ça. Qu'est-ce qui a changé ce week-end ?

00:46:54 C'est vraiment le score du Rassemblement national, l'écart qu'il y a avec la majorité qui a servi de bascule ?

00:46:59 - Plutôt la faiblesse du score de la majorité présidentielle.

00:47:03 On a une majorité présidentielle qui est en dessous des 15%, sans aucune alliance possible,

00:47:10 et avec le risque que finalement les oppositions à l'Assemblée nationale,

00:47:15 et même les partis qui étaient plus indécis comme les Républicains, fassent tomber le gouvernement.

00:47:20 Il y avait peut-être aussi une volonté de prendre de court ses adversaires potentiels, et notamment la gauche.

00:47:25 - Une dissolution de l'Assemblée nationale, ça veut dire donc élection législative,

00:47:27 premier tour le 30 juin, deuxième tour le 7 juillet, alors différents scénarios.

00:47:32 Premier scénario hypothétique, est-ce que la majorité présidentielle pourrait en ressortir,

00:47:37 renforcer vainqueur de ces élections législatives, ou ça c'est complètement illusoire ?

00:47:41 - C'est illusoire, sauf énorme remobilisation des électeurs et électrices d'Emmanuel Macron de 2017,

00:47:47 qui en partie sont partis vers d'autres lices, qui sont partis vers l'abstention,

00:47:51 et en trois semaines ça paraît quand même assez illusoire de ce point de vue-là.

00:47:56 Et s'il y a trois blocs, entre guillemets, le bloc auquel correspond la majorité présidentielle

00:48:01 semble aujourd'hui complètement distancé.

00:48:03 - Donc si la majorité présidentielle n'est plus justement en majorité à l'issue de ces élections législatives,

00:48:08 il pourrait y avoir cohabitation éventuellement avec un parti d'opposition,

00:48:12 comment choisisse-t-on avec qui on cohabite ?

00:48:15 Est-ce vraiment le parti qui est vainqueur aux élections législatives ?

00:48:17 - Le parti qui est vainqueur aux élections législatives, s'il parvient à former un gouvernement,

00:48:21 et si ce gouvernement finalement n'est pas renversé par l'Assemblée.

00:48:25 Tout l'enjeu est là en fait, finalement, tout l'enjeu est savoir si un gouvernement

00:48:29 obtiendra une majorité absolue contre lui, ou s'il ne l'obtient pas,

00:48:34 s'il se maintient comme c'est le cas actuellement finalement.

00:48:37 - Ça veut dire que finalement le rassemblement national qui est porté aujourd'hui par ces élections européennes,

00:48:41 s'ils arrivent premiers aux élections législatives, s'ils n'arrivent pas à former un gouvernement,

00:48:45 s'il y a motion de censure ensuite contre le gouvernement,

00:48:47 c'est pas forcément le rassemblement national qui aura des ministres au gouvernement.

00:48:50 - Tout à fait.

00:48:51 - C'est-à-dire qu'il pourrait aussi y avoir cohabitation avec des partis de gauche,

00:48:54 ça peut aussi se faire éventuellement.

00:48:56 - Oui, ça peut se faire, ça suppose que finalement la gauche s'entende,

00:49:00 puisque ce qu'il faut savoir aux législatives, c'est que ne sont qualifiés au second tour

00:49:03 que les deux premiers candidats, en tout cas que les candidats qui obtiennent plus de 12,5% des inscrits,

00:49:08 donc souvent c'est que les deux premiers, et donc ça suppose que les candidats de gauche

00:49:14 arrivent dans les deux premiers, c'est aussi pour ça que la majorité présidentielle

00:49:17 risque d'être complètement évincée de ces élections législatives.

00:49:20 - 7h49, nous sommes en direct avec le politologue Tristan Haute,

00:49:23 maître de conférence à l'Université de Lille.

00:49:25 - Le Rassemblement national, Tristan Haute, lors de ces élections européennes,

00:49:29 a progressé partout en France, dans le Pas-de-Calais, le RN est même à 47%,

00:49:33 c'est 35 points devant la liste de Valéry,

00:49:37 et il y est, plus que son score, c'est son avance qui est à souligner,

00:49:41 c'est ça qu'on remarque avec ce scrutin du 9 juin,

00:49:44 qui est peut-être différent des autres vis-à-vis de ça ?

00:49:47 - Alors, c'est une avance très considérable du Rassemblement national,

00:49:50 parce qu'on voit que finalement les autres listes sont,

00:49:52 la majorité présidentielle est très faible, les autres listes sont fortement divisées,

00:49:55 il y a une capacité du Rassemblement national,

00:49:58 qui a été de mobiliser ces électrices et électeurs de la présidentielle,

00:50:02 qui a été aussi de les faire re-voter pour le Rassemblement national,

00:50:06 mais aussi d'attirer des électrices et électeurs qui s'étaient tournés vers d'autres candidats,

00:50:10 en 2022, qui s'est tourné vers Valéry Pécresse, voire Éric Zemmour,

00:50:14 voire même Emmanuel Macron, qui se tourne aujourd'hui vers le Rassemblement national.

00:50:18 Il y a une forme d'attraction à droite, finalement, du Rassemblement national,

00:50:23 qui est extrêmement forte, et qui va bien au-delà, finalement,

00:50:27 des terres traditionnelles d'implantation du Rassemblement national.

00:50:31 - Si on regarde l'ordre des listes, Rassemblement national 1er,

00:50:34 Valéry, ayez la liste de la majorité présidentielle, vous l'avez dit,

00:50:37 moins de 15% qui arrivent malgré tout, 2ème juste derrière,

00:50:41 il y a la liste PS Place publique portée par Raphaël Glucksmann,

00:50:45 le sénateur du Nord Patrick Cannaire était avec nous en direct tout à l'heure à 7h,

00:50:48 il estimait qu'il pourrait y avoir un rééquilibrage,

00:50:51 que les socialistes allaient pouvoir davantage peser dans une éventuelle union de la gauche

00:50:55 face à la France insoumise.

00:50:57 C'est possible, ça aussi, que la gauche s'unisse en prévision de ces élections législatives ?

00:51:01 On voit qu'il y a différentes... - Alors c'est possible, c'est sans doute assez laborieux,

00:51:05 il y a différentes positions, parce qu'à la fois le résultat d'hier pousserait les socialistes

00:51:09 à demander un rééquilibrage, mais en même temps il a montré la capacité,

00:51:13 dans un scrutin qui lui était quand même assez défavorable de la France insoumise à résister,

00:51:17 elle est quand même arrivée en tête à Lille, à Roubaix, dans d'autres grandes villes de France,

00:51:21 et par exemple dans le département du Nord, elle devance les socialistes,

00:51:24 malgré un résultat assez faible, donc il faut quand même relativiser,

00:51:28 on voit que dans de nombreux territoires urbains, populaires, jeunes,

00:51:32 la France insoumise devance très nettement les socialistes,

00:51:35 qui ont des résultats parfois un peu plus importants, mais beaucoup plus homogènes sur le territoire.

00:51:40 - On va le rappeler, le Rassemblement National aujourd'hui a 88 députés à l'Assemblée Nationale,

00:51:45 pour 577 députés au total, vous y croyez à une victoire du Rassemblement National

00:51:53 aux prochaines élections législatives ? Parce que même si en valeur absolue

00:51:57 ça reste le premier groupe d'opposition à l'Assemblée Nationale,

00:52:01 si toute la gauche unit ses représentants, la gauche est "devant",

00:52:05 le Rassemblement National n'a pas vraiment d'alliés non plus,

00:52:08 qui sont obligés de gagner sur leur nom à eux.

00:52:10 - Il y a trois facteurs qui vont permettre ou non une victoire du Rassemblement National ou de la gauche,

00:52:17 c'est d'abord la question des alliances, est-ce qu'il y aura union de la gauche ou non ?

00:52:21 C'est ensuite la question de la mobilisation électorale,

00:52:24 on voit qu'aujourd'hui le Rassemblement National parvient à mobiliser très fortement ses électrices, ses électeurs,

00:52:28 est-ce que la gauche parviendra à faire de même ?

00:52:31 Et le troisième facteur, comment vont agir les électeurs en cas de second tour,

00:52:35 quand il y aura des duels entre la République En Marche Renaissance aujourd'hui et le Rassemblement National,

00:52:40 ou entre la gauche et le Rassemblement National ?

00:52:43 Ces trois enjeux sont loin d'avoir des réponses évidentes aujourd'hui.

00:52:47 - Il faudra regarder aussi ce que font les Républicains, on ne les a pas cités,

00:52:50 la liste de François-Xavier Bellamy qui recueille 7,24% des voix au niveau national,

00:52:55 Eric Ciotti, président des Républicains, a dit hier soir qu'il n'y aurait pas d'alliance avec la majorité présidentielle.

00:53:00 En tout cas, on regardera tout ça dans les jours, les semaines qui viennent avec ces élections législatives,

00:53:05 30 juin pour le premier tour, 7 juillet pour le second.

00:53:07 Merci beaucoup Tristan Haute de nous avoir aidé ce matin à décrypter les enseignements de ce scrutin sur France Bleu Nord.

00:53:13 Bonne journée !

00:53:14 - Une interview retrouvée dès maintenant sur francebleu.fr, 7h53, le prochain journal tout à l'heure à 8h,

00:53:19 avec évidemment la politique à la une.

00:53:21 - De nouvelles réactions après ces élections européennes, réactions dans les rues de Lille,

00:53:27 mais également de la députée, ex-députée désormais puisque la Sommelier National a été dissoute,

00:53:32 donc députée sortante, Violette Spilbout, membre de la majorité présidentielle.

00:53:36 - Merci Thomas, à 7h53, la route s'oscie avec des ralentissements courts assez marqués.

00:53:41 Sur l'autoroute A25, vous mettez 25 minutes de temps de parcours en plus entre Dunkerque et Lille,

00:53:45 même chose sur la RN41, ainsi que sur l'autoroute A1,

00:53:49 beaucoup de ralentissements depuis Carvin jusqu'à l'entrée de Lille.

00:53:52 Voilà pour la situation.

00:53:53 Patrick, bonjour !

00:53:56 - Oui, bonjour Pascal, bonjour Thomas.

00:53:58 - Merci de nous accompagner ce matin Patrick, vous nous appelez du Quai Noir.

00:54:02 Alors la question qu'on se pose ce matin, c'est selon vous,

00:54:05 est-ce que Emmanuel Macron a eu raison de dissoudre l'Assemblée Nationale ?

00:54:09 - Écoutez, je pense que c'est un choix stratégique, c'était dans les petits carnets,

00:54:15 on ne prend pas une décision comme ça à 20h22 après publication des résultats.

00:54:22 Son entourage semblait être étonné, mais forcément cette discussion, ce choix,

00:54:27 cette décision ne concernait que certains, disons, hommes d'État,

00:54:30 présidents de l'Assemblée, présidents du Sénat, Premier ministre,

00:54:36 donc c'était comme des restreints.

00:54:37 Donc oui, je pense que c'est un choix stratégique,

00:54:42 il faut éviter l'accession du RN à la présidentielle,

00:54:48 il faut remobiliser les électorats,

00:54:51 on voit qu'on est dans un vote purement sanction,

00:54:54 on a exploité les européennes pour sanctionner des RN politiques nationales,

00:54:59 c'est typiquement français, vision courte des choses, vision à court terme,

00:55:05 un RN qui est complètement inopérant, qui utilise des slogans, des déformulations,

00:55:11 qui s'inspire d'un vieux golise un petit peu poussiéreux, mais qui marche encore,

00:55:16 voilà quoi, donc une espèce d'intelligentsia qui sait manipuler un électorat un peu populaire,

00:55:24 un peu excessivement populaire, terrien,

00:55:27 voilà quoi, c'est un peu aussi un conflit des générations,

00:55:31 comme le monsieur l'a dit avant, il y a des jeunes qui sont plutôt éléfis,

00:55:37 qui vont plutôt s'opposer aux jeunes RN,

00:55:39 c'est peut-être pas forcément de bonnes mesures...

00:55:42 - Est-ce que ce ne sont pas des généralités, ça Patrick, justement ?

00:55:45 - Non, non.

00:55:46 - Est-ce que l'on ne fait pas des généralités ?

00:55:48 - C'est récurrent pour moi, c'est récurrent,

00:55:51 voilà, on sanctionne une politique nationale, parce que la direction d'un pays n'est pas facile,

00:55:57 je disais à une de mes patientes ici présente en face de moi,

00:56:00 si dans la gestion communale, un élu RN peut apporter des solutions pratiques

00:56:06 qui ont fait épreuve à d'autres communes, pourquoi pas, il ne faut pas fermer la porte,

00:56:11 ce sont des gens qui ont certainement des compétences,

00:56:14 mais je dirais, après cette poussée d'extrême droite aussi au niveau de l'Europe,

00:56:19 je ne sais pas, il faut être prudent, il faut être vigilant, il faut être réactif,

00:56:24 que ça constitue une force d'opposition, je n'ai rien contre,

00:56:28 mais il faut contrebalancer quand même tout ça,

00:56:30 il faut que le citoyen ou l'électeur ou l'électeur,

00:56:33 qui n'est pas forcément un bon citoyen, je ne sais pas comment il faut interpréter ça,

00:56:37 mais il faut un petit peu se ressaisir,

00:56:39 je pense que là, monsieur Macron, en dissolvant l'Assemblée Nationale,

00:56:43 remet à la fois le citoyen et l'électeur face à ces responsabilités,

00:56:48 il faut arrêter de toujours voter contre, il faut réapprendre à voter pour quelque chose.

00:56:53 - Donc Patrick, vous êtes plutôt d'accord avec cette décision.

00:56:56 - Ça fait pas mal. - Oui, mais en conclusion Patrick.

00:56:58 - Excusez-moi de vous couper, j'ai 61 ans,

00:57:01 moi, mon égo personnel, patrimonial, financier, je m'en tape,

00:57:04 j'ai des enfants, j'ai des petits-enfants, il faut savoir se projeter aussi.

00:57:09 - Et vous avez conclu comme je vous l'ai demandé.

00:57:11 Merci beaucoup Patrick pour votre réaction,

00:57:13 on comprend que vous êtes passionné par la question,

00:57:15 on aura l'occasion d'écouter de vous écouter encore tout à l'heure,

00:57:18 à 8h20, 03055, 89,89, 7h57, vous êtes sur France Le Nord.

00:57:23 Avant l'actualité, on va respirer un tout petit peu avec Zef, qui nous rejoint aujourd'hui.

00:57:26 Bonjour Zef ! - Bonjour tout le monde, bonjour bonjour !

00:57:29 - Alors, quoi de neuf Zef ?

00:57:30 - Eh bien, ce matin, je me suis tâté pour faire une chronique spéciale à un seul thème,

00:57:34 parce que je sais que le cercle médiatique en entier

00:57:37 attend mon analyse des événements de ce week-end, bien sûr.

00:57:40 Et quand même une énorme surprise, Nelson Monfort a pris sa retraite.

00:57:44 - Ah, on est bien d'accord !

00:57:46 - Et j'ai enfin réussi à me lever du canapé seul et sans assistance,

00:57:51 et ça c'est pas mal !

00:57:53 En premier, évidemment, mon analyse politique sur l'événement de la soirée, la dissolution.

00:57:58 Alors, c'est amusant comme la dissolution provoque l'effervescence,

00:58:01 alors que pour un efférelgant, c'est le contraire.

00:58:03 C'est l'effervefance qui provoque la dissolution.

00:58:05 Bref, donc au milieu de tout ça, je réfléchissais en étalant de l'arnica sur mon corps,

00:58:09 alors qu'un saxophoniste se mettait à jouer une musique sexy,

00:58:12 et que soudain, ben rien, parce que l'arnica ça attire pas les foules.

00:58:16 À ce moment-là, je me suis demandé si j'abordais le thème des européennes et de la dissolution.

00:58:20 Je me suis quand même demandé du coup si j'allais pas souffrir d'un effet commémoration de débarquement.

00:58:25 Vous voyez, c'est trop long, beaucoup d'auditeurs auraient zappé sur une autre radio en se fendant d'un

00:58:29 "Oh mais ferme ta trappe, tu nous saoules !"

00:58:31 Bien sûr, je sais que j'aurais encore eu le soutien de ceux qui n'ont pas encore eu le temps de brancher leur appareil auditif,

00:58:36 en criant à Josette dans la cuisine "Qu'est-ce qu'il a dit Zeph ? Hein ? Qu'est-ce qu'il a dit Zeph ?

00:58:43 Elles sont rangées dans ton tiroir !"

00:58:45 Et on ne saura jamais ce qu'a entendu réellement Josette, et du coup ce qu'elle a rangé dans le tiroir.

00:58:48 Mais Lucien précise "Non, je te demande ce que Zeph a dit sur les élections !

00:58:53 Qu'est-ce que t'as dit Lucien ? T'as une érection ?"

00:58:55 Et là, nous allons jeter un voile sur ce qui est arrivé à Lucien,

00:58:58 qui est sûrement en train d'essayer de remboiter sa prothèse de hanche.

00:59:01 Après le passage de Josette, dit Jojo la sauvage, fidèle auditrice de France Bleu Nord,

00:59:05 à un moment il faut laisser ses oreilles pour s'occuper de la…

00:59:07 Enfin bref, voilà, donc, dissolution, ce que j'en pense, c'est tout simple, je vais vous le dire,

00:59:11 je pense que dissolution c'est quand même beaucoup pour un seul problème.

00:59:15 Oh c'est joli, merci beaucoup Zeph, merci.

00:59:17 On vous retrouve tout à l'heure à 11h sur France Bleu Nord.

00:59:20 A tout à l'heure !

00:59:21 A tout à l'heure, dans une minute, 8h.

00:59:24 Ici Matin, revient dans un instant.

00:59:28 Depuis son arrivée le 8 mai à Marseille et jusqu'au 26 juillet,

00:59:38 vivez au rythme des jeux avec le relais de la flamme.

00:59:41 Des hauts sommets jusqu'aux plus belles côtes du littoral,

00:59:45 69 jours pour traverser 400 villes.

00:59:48 69 jours où le monde regarde la France.

00:59:52 Pour la première fois, le relais de la flamme est à suivre chaque jour en direct

00:59:56 et en exclusivité sur la chaîne France TV Paris 2024 sur la plateforme France.tv.

01:00:02 Jeudi.

01:00:04 C'est parti pour 10 jours d'aventure en kayak pour traverser la Somme.

01:00:07 Ma première glissière !

01:00:09 Été 2023, Tortuga, aventurier du Nord, se lance un défi,

01:00:14 descendre la Somme en kayak alors qu'il n'a jamais pagaillé de sa vie.

01:00:18 J'ai l'impression d'être dans un autre monde.

01:00:20 L'aventure est plus qu'intéressante.

01:00:22 Elle permet surtout d'être à l'écoute de la nature.

01:00:25 Pas besoin d'aller bien loin.

01:00:27 La vie est courte, profitons-en.

01:00:29 Pour partir à l'aventure.

01:00:30 Quête de Somme, jeudi à 22h50 sur France 3 Haute France et sur la plateforme France.tv.

01:00:35 La cerise a différentes couleurs, donc elle peut être très claire, orange, rouge, noire.

01:00:41 Ici, c'est France Bleu Nord.

01:00:44 Merci de nous accompagner, vous êtes sur France Bleu Nord

01:00:46 et nous sommes aujourd'hui le lundi 10 juin.

01:00:48 Bienvenue, bonjour.

01:00:50 Vous nous suivez également sur France Bleu Nord, pas de calais, sur la route.

01:00:58 On fera un point complet à la fin de ce journal, c'est promis Pascal.

01:01:01 La météo, la pluie est bien présente ce matin.

01:01:04 De la pluie, effectivement, des nuages pour la journée, des températures un peu frisquettes.

01:01:09 Pas plus de 16 à 17 degrés pour les maximales, donc pour cet après-midi.

01:01:13 Pascal Thiébaud, c'est le coup de tonnerre qui a suivi le résultat des élections européennes en France hier soir.

01:01:18 L'intervention d'Emmanuel Macron prenant acte de la victoire du Rassemblement National

01:01:22 et annonçant dans la foulée la dissolution de l'Assemblée Nationale.

01:01:25 C'est ce que réclamait d'ailleurs Jordane Bardella dès sa prise de parole hier soir.

01:01:29 Le Rassemblement National recueille plus de 31% des suffrages sur le plan national,

01:01:34 plus de 47% des voix dans le Pas-de-Calais, 37% dans le Nord.

01:01:38 Il devance la liste de la majorité présidentielle de Valérie Haillet avec 14,7%,

01:01:44 juste devant le socialiste Raphaël Glucksmann, 14%,

01:01:47 et LFI avec 9,5% des voix.

01:01:50 De nouvelles élections législatives sont donc programmées

01:01:53 après l'annonce de cette dissolution de l'Assemblée Nationale.

01:01:55 Premier tour le 30 juin, deuxième tour le 7 juillet.

01:01:59 La campagne qui s'annonce sera donc très courte.

01:02:01 François Breton a rencontré hier soir des Lillois un peu pris de court.

01:02:04 Hubert suit de très loin la vie politique française, la dissolution de l'Assemblée Nationale.

01:02:09 Il l'apprend quand on lui en parle.

01:02:10 Donc il faut qu'on repasse aux urnes.

01:02:13 On retournera dans les urnes pour faire valoir nos voix.

01:02:16 Bonne nouvelle ou pas selon lui.

01:02:18 Si les choses fonctionnent après, tant mieux.

01:02:21 Si les choses ne fonctionnent pas, tant pis pour ces jours-là.

01:02:24 C'est l'avis partagé par de nombreux Lillois rencontrés hier soir un peu perdus par cette annonce.

01:02:28 La crainte de certains, c'est quand même que le Rassemblement National

01:02:31 gagne des députés à l'Assemblée Nationale.

01:02:33 Ce serait une mauvaise nouvelle pour Badradine, le gérant du bar Le Versailles.

01:02:37 Ça fait peur.

01:02:38 Moi je me souviens, il y a quelques années, je me disais que si le Rassemblement National passait,

01:02:42 je pense que je déménagerais.

01:02:44 J'ai honte à un moment de me dire que je vais à l'étranger en tant que Français.

01:02:47 On dit "Oh, c'est la France qui n'aime pas les autres".

01:02:51 Didier prédit lui un bazar monumental après l'annonce de la dissolution par Emmanuel Macron.

01:02:55 Il a pris un coup de pied dans le derrière et il croit qu'il va encore gagner la prochaine fois.

01:03:01 Il n'y aura pas de majorité, donc il faudra un Premier ministre

01:03:05 qui sera renversé régulièrement, comme en quatrième République.

01:03:10 En tout cas, il a noté la date des scrutins dans son agenda, 30 juin pour le premier tour,

01:03:14 7 juillet pour le second.

01:03:15 De nombreux appels au rassemblement ont été lancés d'esprits par les partis de gauche.

01:03:18 Le communiste Fabien Roussel appelle à travailler à un pacte pour la France.

01:03:21 La patronne des écologistes Marine Tendelier appelle aussi tous les chefs de partis progressistes

01:03:26 à se réunir dès ce matin. Cette campagne pour les élections législatives

01:03:31 qui sera donc courte, un premier tour le 30 juin, en studio avec nos Violette Spilbuth.

01:03:36 Bonjour. - Bonjour.

01:03:37 Députée Renaissance de la 9e circonscription du Nord, ou peut-être, je devrais dire,

01:03:42 ex-députée désormais, vous vous attendiez à cette dissolution, vous la soutenez ?

01:03:47 Je soutiens et je prends acte de cette décision du Président de la République

01:03:52 parce que je trouve que c'est une décision courageuse et humble.

01:03:56 Les Français nous ont passé un message partout dans les circonscriptions

01:04:00 en plaçant très largement en tête le Rassemblement National,

01:04:03 en particulier dans notre beau département du Nord.

01:04:07 Et on ne pouvait pas rester sans réaction, réaction politique à ce message des Français.

01:04:12 Donc pour moi c'est une marque de respect. On vit une crise politique.

01:04:16 Dans le Nord on est finalement pris en étau entre l'extrême droite qui est très haute,

01:04:21 qui fait même des percées dans des endroits qu'on n'attendait pas forcément,

01:04:25 et puis l'extrême gauche qui est en tête dans certaines de nos villes

01:04:29 et nous devons continuer à convaincre et à mieux convaincre.

01:04:33 Il y a quelques minutes, la présidente sortante de l'Assemblée Nationale, Yael Braun-Pivet,

01:04:38 disait qu'il y avait un autre chemin, en fait,

01:04:40 qui était le chemin d'une coalition, d'un pacte de gouvernement.

01:04:43 C'était une solution aussi ?

01:04:45 Forcément, le choc d'hier soir, un choc auquel on commençait à s'attendre,

01:04:51 nous appelle à beaucoup de responsabilités, à un esprit de rassemblement

01:04:55 avec tous ceux qui, dans le respect, on va dire, des valeurs de notre République,

01:05:00 peuvent travailler ensemble et mieux répondre aux inquiétudes des Français.

01:05:04 Parce que c'est quand même un pari risqué de faire cette dissolution ?

01:05:07 Je crois que ce n'est pas un pari, c'est un moment, un choix de dissoudre l'Assemblée Nationale

01:05:12 parce qu'on est dans une crise politique où les Français ont fait un vote sanction.

01:05:16 Il faut qu'on accepte aussi notre défaite.

01:05:19 Moi, je suis très déçue, je me suis beaucoup investie dans cette campagne européenne

01:05:23 pour essayer de parler d'Europe.

01:05:25 On a beaucoup parlé de la France et les Français nous envoient un message.

01:05:28 Ils veulent qu'on soit meilleur, qu'on soit plus efficace.

01:05:31 C'est toujours un vote sanction ou c'est un vote d'adhésion désormais aux idées du RN ?

01:05:35 Je crois que beaucoup de Français que j'ai rencontrés en porte-à-porte,

01:05:38 et en particulier à Lille et dans ma circonscription, la 9e circonscription du Nord,

01:05:42 nous ont dit une sorte de ras-le-bol de l'ensemble des partis.

01:05:46 Malgré tous les efforts qu'on fait pour être sur le terrain,

01:05:49 pour répondre rapidement à leurs demandes, à leurs problématiques,

01:05:53 ils ont l'impression parfois que les politiques sont éloignés,

01:05:56 d'avoir des murs en face d'eux, que ça ne fonctionne pas bien.

01:05:58 Donc on a un vrai défi, nous, d'être meilleurs.

01:06:01 Il est possible de renverser la vapeur en trois semaines ?

01:06:03 Je pense qu'il y a beaucoup de Français qui ne se sont pas déplacés aux urnes hier.

01:06:07 Et qui aujourd'hui sont face à un choix de clarification politique.

01:06:12 Est-ce qu'on veut en France être gouverné par le RN ?

01:06:16 Ou est-ce qu'on veut faire un autre choix ?

01:06:18 Ça va inciter, je pense, beaucoup de gens qui n'ont pas fait l'effort,

01:06:21 ou qui n'ont pas pu venir voter dimanche,

01:06:23 de se déplacer le 30 juin et le 7 juillet,

01:06:26 pour faire valoir leurs convictions avec un vote pour, comme vous venez de le dire.

01:06:29 Vous étiez, j'en parle au passé, député de la 9e circonscription du Nord.

01:06:33 Vous rempilez ? Vous représentez ?

01:06:36 Je suis prête. Je n'ai pas peur du suffrage universel.

01:06:39 J'ai fait plusieurs campagnes.

01:06:41 Une campagne municipale à Lille, une première campagne législative en 2022.

01:06:46 J'ai une circonscription qui a placé largement en tête Valérie Ayé.

01:06:50 Mais je ne m'en réjouis pas. Je crois qu'il faut rester très humble.

01:06:53 Avec des scores très forts de la France insoumise.

01:06:55 Oui, on a la France insoumise qui est très forte sur la métropole lilloise.

01:06:58 On a le Rassemblement national qui est quand même avec des scores importants.

01:07:01 Tout ça, c'est ce message.

01:07:03 On doit être plus proche.

01:07:05 On doit faire des efforts d'efficacité de l'action publique.

01:07:08 Travailler avec nos administrations pour avoir des réponses plus rapides, plus efficaces.

01:07:12 Le sujet de la justice aussi.

01:07:14 J'ai beaucoup entendu un sentiment d'injustice entre les Français qui travaillent,

01:07:18 ceux qui ne travaillent pas, entre ceux qui voient leurs affaires qui ne sont pas résolues.

01:07:22 Je crois que plus que jamais, ma détermination est renforcée.

01:07:27 Je suis déjà en campagne ce matin.

01:07:29 On n'a pas une minute à perdre.

01:07:31 On doit se rassembler largement au-delà des clivages.

01:07:33 Est-vous prête à laisser votre place à un candidat qui serait mieux placé dans les sondages ?

01:07:39 Je crois que dans chaque circonscription, il faut se poser la question du meilleur pour rassembler largement

01:07:45 la droite, la gauche, un espace qui va s'opposer à l'extrême droite d'un côté,

01:07:53 l'extrême gauche radicalisée, parce que c'est une menace pour notre ville de Lille

01:07:58 et pour notre belle grande métropole lilloise et notre département.

01:08:02 Vous continuez à vouloir être députée, même si on sait que vous visez aussi la mairie de Lille ?

01:08:08 La mairie de Lille, c'est dans deux ans, c'est une autre étape.

01:08:11 Je crois que pour diriger une ville et une grande métropole,

01:08:15 il faut des femmes et des hommes politiques qui ont une dimension nationale.

01:08:19 Pour moi, c'est un chemin cohérent. Je suis très bien entourée.

01:08:23 Je suis avec un collectif autour de moi très engagé et on est sur le terrain dès aujourd'hui.

01:08:29 Merci Violette Spilbout d'avoir été notre invitée ce matin.

01:08:32 Prochaine invitée tout à l'heure à 8h15, ce sera Christophe Zurek,

01:08:35 le sénateur RN, délégué départemental du RN dans le Pas-de-Calais.

01:08:39 Le Nord Pas-de-Calais qui envoie 5 eurodéputés à Bruxelles.

01:08:42 Le Lillois, Mathieu Vallée, la Côte-Résilienne, Mélanie Didier pour le RN,

01:08:46 la Rajoua Pascal-Canfin pour Renaissance, l'ancien maire de Grande-Synthe,

01:08:49 Damien Carême élu avec l'étiquette LFI et Mélissa Camara, conseillère municipale à Lille,

01:08:54 pour les écologistes fiers de pouvoir siéger désormais au Parlement européen.

01:08:58 Alors il y a deux sentiments, effectivement, quand on vient d'une famille ouvrière,

01:09:03 quand on a un papa qui n'a jamais voté de sa vie parce qu'il n'a pas la nationalité française,

01:09:10 ça fait quelque chose d'être élu député.

01:09:13 Et en même temps, beaucoup de tristesse face à la montée de l'extrême droite.

01:09:18 Et c'est le chiffre que je retiens ce soir,

01:09:21 c'est les pourcentages à la fois de Jordan Bardella et de Mario Maréchal-Le Pen.

01:09:26 Et ça doit tous nous questionner et permettre un sursaut de la gauche et des écologistes aujourd'hui.

01:09:35 Mélissa Camara qui va donc siéger au Parlement européen.

01:09:38 Les écologistes grand perdant tout de même de ce scrutin européen,

01:09:41 puisqu'il ne devrait plus être que 53 à Bruxelles contre 72 lors de la dernière mandature,

01:09:47 selon les projections, le PPE, la grande coalition centriste de la droite,

01:09:51 décrocherait 189 sièges, les sociodémocrates 135, les centristes 83,

01:09:57 ce qui leur permettrait de conserver la majorité à Bruxelles.

01:10:00 Le groupe d'extrême droite Identité et Démocratie auquel appartient le RN obtiendrait lui 57 sièges.

01:10:06 - 8h09 sur France Bleu, on reparle de tout cela bien sûr,

01:10:09 on se retrouve tout à l'heure dans 10 minutes au 03 20 55 89, 89 avec vos réactions.

01:10:13 Pascal Indétenu, bien connu, fait son retour au centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieille près de Lens.

01:10:18 - Il s'agit de Salah Abdeslam, le seul survivant des commandos terroristes du 13 novembre 2015 à Paris.

01:10:23 En 2022, il a été condamné à la perpétuité incompressible.

01:10:27 Il avait été jugé ensuite en Belgique pour le procès des attentats de Bruxelles

01:10:31 et il est revenu en France depuis le mois de février,

01:10:34 donc depuis quelques jours maintenant à la prison de Vendin-le-Vieille

01:10:37 où il avait été incarcéré en 2018 déjà, François Breton.

01:10:40 - A l'époque, Salah Abdeslam était en détention provisoire à Fleury-Mérogis.

01:10:44 Il doit être jugé en Belgique pour une fusillade avec des policiers lors de sa cavale.

01:10:48 Pour faciliter les allers-retours avec le tribunal à Bruxelles,

01:10:51 il est donc transféré à Vendin-le-Vieille mais son séjour ne dure que 3 jours.

01:10:55 Cette fois-ci, le seul survivant des commandos islamistes du 13 novembre devrait rester plus longtemps.

01:11:00 Il est incarcéré à l'isolement, seul dans sa cellule.

01:11:03 Ses contacts sont limités avec les autres détenus.

01:11:06 Son arrivée ne créait pas de remous particuliers chez les surveillants de ce quartier.

01:11:09 Ils sont habitués à gérer des profils particuliers.

01:11:12 Par exemple, Redouane Faïd, le roi de la Belle, s'y trouve depuis la fin d'année dernière.

01:11:16 L'arrivée de Salah Abdeslam coïncide aussi avec le départ d'un autre prisonnier au profil radicalisé,

01:11:21 Michael Kilio. L'homme est poursuivi pour tentative de meurtre à caractère terroriste.

01:11:26 En 2022, à Condé-sur-Sarthe, dans l'Orne, il avait attaqué et gravement blessé deux surveillants.

01:11:31 Il voulait, disait-il, venger l'auteur de l'attentat islamiste du marché de Noël de Strasbourg.

01:11:35 Un homme de 39 ans a été agressé hier en fin d'après-midi dans une rue d'Arras.

01:11:39 Il a reçu un coup de couteau à la cuisse, mais n'a été que légèrement blessé, selon les pompiers.

01:11:43 Son agresseur a pris la fuite à l'arrivée des secours.

01:11:46 À Méricourt, une famille a été intoxiquée par des émanations de monoxyde de carbone hier soir vers 23h30.

01:11:52 C'est un dysfonctionnement de la chaudière à gaz qui a provoqué cette intoxication.

01:11:56 Une femme de 29 ans a été dirigée vers le caisson hyperbar du CHU de Lille.

01:12:00 Le père du même âge et les enfants de 5 et 1 ans ont été, eux, transportés à l'hôpital de Lens.

01:12:06 Le président de la métropole européenne de Lille est de retour aujourd'hui devant le tribunal correctionnel.

01:12:10 Son procès pour prise illégale d'intérêt, détournement de fonds publics, recel d'abus de confiance et favoritisme

01:12:16 reprend là où il s'était arrêté en février dernier, au moment où une juge assez ceuse a été victime d'un malaise

01:12:22 qui a conduit à l'arrêt des audiences.

01:12:24 Il sera question aujourd'hui, dans ce procès, de l'affaire des pierres bleues,

01:12:27 une terrasse offerte à Damien Castelin par une filiale d'Effage, le groupe de BTP

01:12:32 qui a obtenu le marché de la construction du grand stade à Villeneuve d'Asque.

01:12:35 Et puis, un dernier match de préparation en demi-teinte pour l'équipe de France de football hier à Bordeaux.

01:12:40 Les bleus un peu palichons qui ont fait match nul face au Canada 0 à 0,

01:12:44 une semaine avant leur entrée en lice à l'Euro 2024.

01:12:47 Ce sera le 17 juin face à l'Autriche, l'équipe qui a visiblement, ou en tout cas apparemment,

01:12:52 souffert de l'absence de Kylian Mbappé qui n'a fait son entrée sur le terrain qu'à la 74ème minute.

01:12:59 La météo de ce lundi, eh bien, c'est pas du bleu, ce sera plutôt du gris.

01:13:05 Ce seront des averses à nouveau pour la journée avec des températures surtout qui ne grimpent pas,

01:13:11 qui ne sont pas de saison on va dire.

01:13:13 10 ce matin à Cambrai seulement, il faisait 8 dans la Vénoir,

01:13:17 14 à Dunkerque et puis ces températures qui ne dépasseront pas 16 à 17 degrés pour cet après-midi.

01:13:23 Merci Pascal, pour la route, le trafic est certes chargé sur la 25, la 23, l'autoroute à Vindon.

01:13:28 On n'a pas d'accident à vous signaler pour le moment.

01:13:31 Est-ce qu'on a Denis à la cellule de Vigilance routière ? J'allais presque oublier, pardon Denis.

01:13:36 Effectivement, vous allez me zapper comme on dit.

01:13:39 Mais non, mais pas du tout, pas du tout, n'y prenez pas en bras.

01:13:42 J'étais focalisé sur la route et je me dis qu'il n'y a pas trop de problèmes ce matin.

01:13:46 Je vois ça, effectivement, densité habituelle, vous l'avez indiqué.

01:13:50 L'autoroute A25 autour de l'échange d'heures de la Chapelle d'Armentière en direction de Lille,

01:13:54 ça recommence à hauteur d'Anglou et ça s'attire sur tout le boulevard périphérique sud de Lille,

01:14:00 avec prudence un petit accrochage entre un poids lourd et un véhicule léger en terminaison du boulevard.

01:14:06 L'un sur la 41 des secteurs de Fournans-Rouefs peut vous être gêné pour rejoindre l'autoroute A25

01:14:11 et l'autoroute A1, ça coince des secteurs de Libercourt jusqu'à hauteur de Seclin.

01:14:15 Autour de l'échange d'heures de Dourche, l'autoroute A21, c'est la même chose, petit ralentissement.

01:14:19 L'autoroute A23, ça coince des secteurs de Bévrillaforêt jusqu'à hauteur d'Orchis.

01:14:24 L'autoroute A2, c'est la zone de Travaux à hauteur d'Ordin,

01:14:28 qui génère des difficultés de Tins-les-Vecs jusqu'à Noyelles-Sous-Selles dans les deux sens.

01:14:32 Et puis un peu plus au nord, l'autoroute A22, ça coince également de Neuville-en-Ferrin jusqu'à hauteur de Mouveau.

01:14:38 Et à cette heure-ci, on va ajouter la rocade nord-ouest dans le sens anglo-vert-ouastal,

01:14:42 de secteur de Saint-André-les-Lys jusqu'à hauteur de Ouascal.

01:14:45 Merci beaucoup à tout à l'heure. Et pardon pour ce failli-oubli.

01:14:49 Merci.

01:14:51 Merci. 6/9 spécial au lendemain des élections européennes.

01:14:55 On en parle avec une nouvelle fois notre invité.

01:14:57 Ça sera dans une minute sur France le Nord.

01:14:59 Ici, Matin revient dans un instant.

01:15:06 Championnat d'Europe d'athlétisme en direct sur France 3.

01:15:10 Se battre contre le chrono avec les finales du 400 m et celles du 200 m hommes.

01:15:16 Se battre contre la gravité au saut à la perche féminin.

01:15:20 Et au décathlon, entrée en lice de Kevin Mayer en quête des minima olympiques pour Paris 2024.

01:15:27 Championnat d'Europe d'athlétisme ce soir à 20h en direct sur France 3 et sur la plateforme France.tv.

01:15:35 8h15 sur France le Nord. Merci de nous accompagner.

01:15:40 Les températures en ce moment nous avons 10 degrés.

01:15:43 Ah, je regarde, ah rase. Un coup de tonnerre.

01:15:47 Pascal en France et on en parle avec notre invité.

01:15:49 Oui, puisque pour la sixième fois de l'histoire de la Ve République,

01:15:52 un président a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale hier soir.

01:15:56 Décision après la victoire du Rassemblement national aux élections européennes.

01:16:00 On en parle avec notre invité, Christophe Zurek. Bonjour.

01:16:05 Bonjour.

01:16:06 Vous êtes le délégué départemental du RN dans le Pas-de-Calais, également sénateur.

01:16:10 Le Rassemblement national fait une nouvelle fois, donc on l'a dit, des scores très importants,

01:16:14 notamment dans votre département, 47,46% des suffrages.

01:16:19 C'est un vote d'adhésion désormais à vos idées et votre programme.

01:16:22 Ou c'est d'abord le rejet de la politique d'Emmanuel Macron ?

01:16:27 Alors, excusez-moi, mais je pense que l'un n'empêche pas l'autre.

01:16:30 C'est-à-dire qu'évidemment, il y a maintenant une fidélité depuis presque 15 ans

01:16:34 des électeurs du Pas-de-Calais au RN.

01:16:37 On le voit dans nos communes, on le voit maintenant dans nos circonscriptions également.

01:16:41 Finalement, le résultat d'hier soir, il n'était pas si surprenant que ça.

01:16:45 C'est vraiment un ressenti de terrain qu'on avait.

01:16:47 Il y avait de l'enthousiasme.

01:16:48 Ce n'était pas, si vous voulez, uniquement une envie d'en découdre avec Emmanuel Macron.

01:16:52 C'est que les gens ont besoin d'une alternance, ils la demandent.

01:16:55 Et finalement, ils sont peut-être sur le point de l'avoir.

01:16:57 Parce qu'on a vu qu'à Tourcoing, par exemple, ville du ministre Gérald Darmanin,

01:17:01 c'est votre parti qui arrive en tête.

01:17:03 Oui, mais finalement, encore une fois, ce n'est pas forcément contradictoire.

01:17:06 Et puis, ça reste un scrutin national, évidemment.

01:17:10 Donc, les contingences locales n'ont pas toujours cours.

01:17:13 Même si, évidemment, je pense à nos communes comme Bruxelles et Bussières

01:17:17 où on est à près de 65%.

01:17:19 Mais je pense qu'il y a cette volonté des Français de changer un petit peu de système.

01:17:26 Et puis finalement, Emmanuel Macron semble lui-même l'avoir compris.

01:17:29 Alors, il est en train d'organiser de manière un petit peu bizarre et bancale

01:17:33 ses élections législatives anticipées.

01:17:35 Je pense qu'on aura peut-être l'occasion d'en discuter.

01:17:37 Pourquoi bizarre et bancale ?

01:17:38 C'est-à-dire qu'il a délibérément choisi dans le calendrier la période la plus courte.

01:17:44 C'est-à-dire qu'il aurait pu faire ça sur quasiment un mois et demi de campagne.

01:17:47 Il a décidé de le faire sur trois semaines avec les contraintes techniques

01:17:50 qui sont celles qui vont se présenter à tout le monde, finalement.

01:17:53 Parce qu'on sort évidemment d'une campagne européenne qui a été harassante pour tout le monde.

01:17:57 Il va y avoir des contraintes d'ordre financière, administratives, par exemple.

01:18:01 Nous, on est prêt.

01:18:02 Mais Emmanuel Macron a délibérément choisi le délai le plus court.

01:18:05 On peut penser aussi qu'on arrive aux périodes de vacances scolaires

01:18:08 avec des gens qui ne seront pas forcément justement près de leur bureau de vote à ces moments-là

01:18:12 avec la perspective en plus des JO.

01:18:14 C'est un argument qui peut s'entendre aussi.

01:18:16 Justement, on aurait très bien pu imaginer finalement qu'il laisse la période estivale passer

01:18:21 avec la fin de la période législative, quelques textes qui doivent se finir de manière normale.

01:18:26 Là, typiquement, le projet de loi sur la fin de vie arrive à terme.

01:18:30 C'est-à-dire que la discussion maintenant, tout ce qui a été travaillé par les députés

01:18:34 depuis quelques semaines, part à la poubelle littéralement.

01:18:37 Et on peut considérer qu'il y a une espèce de volonté un peu de chaos.

01:18:41 Alors qu'il aurait très bien pu attendre le mois de septembre,

01:18:44 permettre à chacun d'organiser les élections.

01:18:46 Excusez-moi, je tiens quand même à rappeler que l'organisation des élections européennes hier

01:18:50 a été un foutoir dans beaucoup de départements en France.

01:18:53 Et que je ne suis pas sûr que le ministère de l'Intérieur lui-même soit en capacité

01:18:56 de préparer correctement les élections législatives.

01:18:58 Mais encore une fois, nous on est parfaitement prêts.

01:19:01 On a un petit problème technique.

01:19:05 On va essayer de voir si on peut rétablir la liaison.

01:19:07 En tout cas, il est 8h18, Pascal Thiebaud.

01:19:09 Nous étions en direct. Le temps de les récupérer avec Christophe Zurek,

01:19:12 sénateur RN et délégué départemental dans le Pas-de-Calais.

01:19:16 Si vous souhaitez réagir, vous pouvez nous appeler au 0320 55 89 89.

01:19:20 On ne récupère pas la liaison apparemment.

01:19:22 On a un problème de liaison.

01:19:24 On n'arrive pas à le retrouver.

01:19:26 On essaye de le rappeler au téléphone.

01:19:28 Ce qu'on va faire, c'est que je propose de partir sur les routes de la région

01:19:31 pour faire un point sur les conditions de circulation.

01:19:33 Parce qu'il y a des problèmes, et on en parlait il y a un instant

01:19:36 avec Denis à la cellule de vigilance routière.

01:19:38 Sur l'autoroute A25, nous avons actuellement, dans le sens d'un kirk vers l'île,

01:19:42 jusqu'à 40 minutes de temps de parcours supplémentaire.

01:19:45 Difficulté de circulation également sur l'autoroute A23,

01:19:47 dans le sens valencienne vers l'île.

01:19:49 Et là, vous mettez environ 20 minutes de temps de parcours supplémentaire.

01:19:52 Même chose sur l'autoroute A22.

01:19:54 8h19, merci de nous accompagner.

01:19:56 Et nous avons retrouvé Pascal Thiebaud, Christophe Zurek.

01:19:59 - Oui, donc on évoquait cette campagne éclair.

01:20:02 Est-ce qu'il y a un risque pour les 12 députés RN du Nord-Pas-de-Calais

01:20:06 qui, de fait, remettent leur siège en jeu ?

01:20:09 - Alors non, je pense honnêtement qu'ils vont tous être conduits,

01:20:12 mais je pense surtout qu'ils ne vont pas repartir seuls à l'Assemblée nationale.

01:20:15 Moi, dans le Pas-de-Calais, typiquement, j'ai au moins 3 ou 4 circonscriptions

01:20:18 dont je pense qu'elles sont gagnables.

01:20:20 - Lesquelles ?

01:20:21 - Je pense à la 7, la 8, je pense à la 5, voilà, par exemple, la 3, évidemment,

01:20:28 qui parfois ont été perdues de justesse en 2022.

01:20:32 Je pense aujourd'hui qu'elles sont gagnables.

01:20:34 L'intégralité de nos députés seront conduits parce qu'ils font un très bon travail,

01:20:37 qu'ils sont maintenant implantés et reconnus dans leurs circonscriptions

01:20:40 et qu'évidemment la dynamique nationale est là.

01:20:42 - Alors ce matin, on parle beaucoup d'alliances, que ce soit à gauche,

01:20:45 surtout à gauche, avec le front populaire, le PS,

01:20:50 qui appelle par exemple ce matin un front populaire contre l'extrême droite,

01:20:55 reconquête, a passé le cap des 5 %, il y a les Républicains également.

01:21:01 Est-ce que des alliances sont imaginables à un niveau ou à un autre ?

01:21:05 - Alors de manière générale, tout est imaginable.

01:21:08 C'est-à-dire que nous, on a toujours dit que la vocation du Rassemblement national,

01:21:12 c'était de rassembler évidemment au-delà de la seule droite.

01:21:15 C'est-à-dire que nous, on accueille évidemment chez nous l'intégralité des patriotes

01:21:19 qui sont de bonne foi, qui veulent redresser ce pays,

01:21:21 sans regarder, si vous voulez, leur itinéraire politique,

01:21:24 sans garder de vieilles rancunes, de vieilles querelles, etc.

01:21:27 Nous, on n'a aucun problème avec ça.

01:21:28 En revanche, à gauche, je pense qu'il va être très compliqué aujourd'hui,

01:21:31 notamment pour les personnalités de gauche qui sont d'authentiques républicains.

01:21:36 Comment ces gens vont aujourd'hui justifier de s'allier avec la France insoumise,

01:21:40 qui est quand même honnêtement sortie du guet depuis quelques mois,

01:21:43 et en particulier depuis le 7 octobre,

01:21:45 avec un certain nombre de sorties qui flirtent avec l'antisémitisme,

01:21:49 ou alors les déclarations de certains députés LFI

01:21:52 qui considéraient que le Havas, c'était un mouvement de résistance,

01:21:54 ce n'est pas un mouvement terroriste.

01:21:55 Ça va être extrêmement compliqué pour eux.

01:21:57 Je pense que certains aujourd'hui n'ont plus forcément envie

01:21:59 d'aller se corrompre moralement et politiquement avec ces gens-là.

01:22:02 Et je pense que les prochaines heures, évidemment, seront déterminantes.

01:22:05 - Vous êtes confiant pour ces élections législatives ?

01:22:09 Vous voyez Marine Le Pen, Première ministre ?

01:22:12 - Je ne sais pas si ce serait Marine Le Pen ou Jordan Barret.

01:22:16 - J'aurais bien baladé là.

01:22:17 - Ça, je pense que ce serait à déterminer entre eux.

01:22:19 Mais pour le reste, moi, je suis confiant.

01:22:23 Attention, en revanche, on n'est pas dans la forfenterie, si vous voulez.

01:22:26 Nous, on voit la situation avec beaucoup de gravité et de responsabilité.

01:22:31 On sait que la situation du pays est extrêmement compliquée

01:22:34 et que si on arrive aux responsabilités, il y aura beaucoup de travail à faire.

01:22:37 On y est prêt, on l'a voulu.

01:22:39 Aujourd'hui, c'est l'intérêt de nos compatriotes qui prime avant tout.

01:22:43 Mais nous sommes prêts pour ces élections et nous voulons évidemment les remporter.

01:22:47 - Merci Christophe Herdurek d'avoir été notre invité sénateur RN

01:22:50 et délégué départemental du Rassemblement National dans le Pas-de-Calais.

01:22:54 Merci, bonne journée.

01:22:55 - Merci beaucoup, au revoir.

01:22:56 - Une interview retrouvée dès maintenant sur francebleu.fr, 8h22.

01:22:59 Pascal, tout à l'heure à 8h30, on trouvera également Thomas Schöner pour le journal.

01:23:04 - Absolument, et nous parlerons bien évidemment de cette dissolution de ces élections européennes

01:23:10 avec les enjeux pour les uns et pour les autres, bien évidemment.

01:23:14 Et cette campagne est claire, puisqu'on rappelle que les dates du scrutin

01:23:18 ont été fixées au 30 juin et 7 juillet.

01:23:21 - Merci Pascal.

01:23:23 - 8h23, la rouge dans le parlais, c'est surtout compliqué en ce moment sur l'autoroute A25

01:23:27 avec quand même plus de 40 minutes de temps de parcours supplémentaires.

01:23:31 Voilà pour les difficultés, merci d'être à nos côtés.

01:23:33 Vos réactions, on les attend et elles sont nombreuses ce matin,

01:23:36 0-3-20-55-89-89.

01:23:39 Ça vous passionne cette dissolution de l'Assemblée, notamment.

01:23:42 Et nous avons Jean-Claude qui nous appelle d'Ecodin.

01:23:44 Bonjour Jean-Claude.

01:23:45 - Bonjour.

01:23:46 - Bonjour.

01:23:47 Je repose la question, parce qu'il y a une question centrale quand même ce matin.

01:23:51 Vous êtes d'accord ou pas avec cette dissolution ?

01:23:53 - Bah de toute façon le président Macron et son gouvernement n'avaient plus de légitimité.

01:23:57 Vu le score, le RN a fait un peu d'ici.

01:24:00 Il n'y a pas photo.

01:24:02 Il n'y avait pas d'autre choix que de faire une dissolution.

01:24:05 - D'accord.

01:24:06 - Après, voilà, c'est le résultat des politiques désastreuses,

01:24:11 de la réforme des retraites, le pouvoir d'achat, la guerre en Ukraine,

01:24:15 c'est tout un ensemble.

01:24:17 - D'accord.

01:24:18 - Et là, pour moi, c'est un vote pour l'Union européenne,

01:24:25 mais c'est aussi un vote sanction.

01:24:28 - D'accord.

01:24:29 - Donc aujourd'hui, pour les prochaines élections à venir,

01:24:38 les législatives, si on veut...

01:24:41 - 30 juin et 7 juillet, je rappelle juste les dates.

01:24:43 30 juin et 7 juillet.

01:24:44 - Si les partis politiques de gauche, le PS, le PCF,

01:24:53 les LFIs, les Verts, par chacun de leur côté,

01:24:57 il est fort probable qu'il y aura une majorité,

01:25:01 une majorité, voire une coalition RN.

01:25:05 - D'accord.

01:25:06 Donc voilà, vous dites...

01:25:07 - Il faut que les chefs, les élus, ils regardent plus loin que leur nez

01:25:15 et qu'ils mettent de côté leur égo.

01:25:18 - Bien, merci Jean-Claude pour votre réaction.

01:25:20 Très belle journée à écouter.

01:25:21 Alors vous êtes comme Jean-Claude, vous dites plutôt d'accord avec cette dissolution.

01:25:25 Vous nous appelez, on aimerait avoir votre avis.

01:25:26 On va vous écouter un peu plus longtemps ce matin,

01:25:28 0-3-20-55-89-89.

01:25:30 On vous écoutera entre 8h40 et 8h50.

01:25:33 C'est le moment de nous rejoindre maintenant,

01:25:34 0-3-20-55-89-89.

01:25:37 8h25, José Hormelot rejoint,

01:25:41 un peu plus tôt que d'habitude pour le Rescoop en Ch'ti.

01:25:43 Bonjour José.

01:25:44 - Bonjour Mathieu, bonjour mes gens.

01:25:46 Aujourd'hui, Bélier, t'es vraiment à point à prendre avec des pincettes.

01:25:49 - Alors reste camuché dans ta coine, t'es un pantanque-mule.

01:25:52 Thoreau, alors qui va falloir que tu congistes sous ta affaire aujourd'hui ?

01:25:56 Parce qu'il y en a tellement que tu pourras point tout faire à l'faux.

01:26:00 Gémeaux, y'a rien qui qu'est tout ce.

01:26:03 Si tu veux retirer les marrons des cheveux,

01:26:05 faut d'abord aller cacher du beau,

01:26:07 faire du fût,

01:26:08 ramasser les marrons et les mettre à cuire.

01:26:10 Alors mette-te, ça ne va pas se faire tout ce.

01:26:13 Qu'en c'est ?

01:26:14 Je dis chaud, puis je dis rien,

01:26:15 mais il faudra parfois savoir à renoncer

01:26:18 quand il te faut que le parti aille perdu d'avanche.

01:26:21 Alors cromeux, lèche-guerre.

01:26:23 - Alors c'est-tu, tu es revalorisé sous ta foufielle Mathieu Lyon ?

01:26:26 - Mais mette-t'en, reste calme.

01:26:29 Si tu t'importes, je pourrais bien jouer des mecs en tour.

01:26:32 Vierge, avant de prendre une décision,

01:26:35 commence par peser le pour et le contre.

01:26:38 T'es vers le bout qui va pas devant l'autre,

01:26:40 et je te laisse pas faire des bêtises.

01:26:42 Balanche, y'a un de ces cos qui pourrait bien appeler de la chance

01:26:46 qui tournicote autour de toi et qui va passer à te porter.

01:26:49 Ouvre tes yeux et ne le laisse pas s'écaper.

01:26:52 Scorpion, une tarteur ne point les sangs pour des babelutes.

01:26:56 Ravise la vie du bon côté, ça t'évitera de brouiller du noir.

01:27:00 Sagittaire, ça n'est point parce qu'un sang cassé le nez,

01:27:03 un ne faut qu'un ne doit point essayer d'arc-au-mâché.

01:27:06 Te fera sûrement mieux, le prochaine fois.

01:27:08 Capricorne, fais tout ce qui te paraît bien et juste pour t'y même.

01:27:13 N'accoute que tes bons sentiments

01:27:15 et n'oublie point n'importe qui à la veuglette.

01:27:17 Ça te permettra d'avancer grandement plus vite.

01:27:20 Verseau, fais vire que tes coquins

01:27:23 et pique toutes idées d'un tiét.

01:27:25 Et ne suis point comme chop, bête, mâche, trompeau, débolé

01:27:28 qui ne sait qu'à faire qu'à suivre les autres.

01:27:30 Démarque-toi, aujourd'hui, c'est-il meilleur.

01:27:33 Et enfin, ti, tes mollets reviennent à mode, pichon.

01:27:36 Et ça ne va point s'arranger si tu t'organises point mieux.

01:27:39 Alors, prends ta temps et fais un de quoi ça le faut,

01:27:42 tu te verras plus clair.

01:27:43 Allez, un de même déjà et portez-vous bien.

01:27:46 Merci José, on se retrouve sur France 2.

01:27:48 Est-ce que tu as vu TOR 27 l'actualité ?

01:27:50 Reviens dans deux minutes sur France 2 Nord et sur France 3.

01:27:52 Quand vous écoutez ça...

01:27:55 Ici, matin, reviens dans un instant.

01:27:59 Inédit, mercredi sur France 3.

01:28:01 Partout en France, le sport a façonné nos villes et nos paysages.

01:28:05 Le sport aussi a ses héros du patrimoine.

01:28:07 C'est une culture, ce sont des infrastructures à préserver.

01:28:10 Il est à ceux qui sauvent des lieux en péril

01:28:12 ou célèbrent des grandes figures oubliées.

01:28:14 C'est une femme d'une modernité incroyable.

01:28:17 Ceux qui font revivre des gestes millénaires

01:28:20 ou gardent vivantes des traditions.

01:28:22 Jeudi.

01:28:23 C'est parti pour 10 jours d'aventure en kayak pour traverser la Somme.

01:28:27 Ma première glissière !

01:28:29 Été 2023, Tortuga, aventurier du Nord, se lance un défi.

01:28:33 Descendre la Somme en kayak alors qu'il n'a jamais pagaillé de sa vie.

01:28:37 J'ai l'impression d'être dans un autre monde.

01:28:39 L'aventure est plus qu'intéressante.

01:28:41 Elle permet surtout d'être à l'écoute de la nature.

01:28:44 Pas besoin d'aller bien loin.

01:28:46 La vie est courte, profitons-en.

01:28:48 Pour partir à l'aventure.

01:28:49 Quête de Somme, jeudi à 22h50 sur France 3 Haute France et sur la plateforme France.tv

01:28:55 Tous les jours sur France 3, l'info de votre région, c'est ici.

01:28:59 Avec Ici matin, France Bleu s'écoute et se regarde sur France 3 dès 7h.

01:29:04 Vos éditions Ici 12/13 et Ici 19/20 décryptent l'actualité depuis votre région.

01:29:11 Et grâce à l'application Ici par France Bleu et France 3,

01:29:15 l'info de proximité, c'est où vous voulez, quand vous voulez.

01:29:19 Vous êtes bien sur France 3 Hauts de France.

01:29:24 La cerise a différentes couleurs, donc elle peut être très claire, orange, rouge, noir.

01:29:31 Pour élaborer un kirsch qui soit bien parfumé, il faut donc récolter les fruits à pleine maturité.

01:29:38 Tout le monde connaît la forêt noire, c'est un des desserts les plus vendus.

01:29:42 C'est une explosion de douceur.

01:29:44 Dans Succulents, la star, c'est le produit, la cerise.

01:29:48 La cerise et dans Succulents, samedi à 11h10 sur France 3 Hauts de France et sur la plateforme France.tv

01:29:55 France Bleu Nord, ici on parle d'ici.

01:30:03 Merci de nous accompagner sur France Bleu Nord.

01:30:05 Nous sommes aujourd'hui le lundi 10 juin à la route avec de grosses difficultés de circulation,

01:30:10 notamment sur l'autoroute A25.

01:30:11 Beaucoup de monde n'en a pas d'accident à signaler, juste un trafic assez chargé.

01:30:15 Comptez 45 minutes de temps de parcours en plus entre Dunkerque et l'entrée de l'île.

01:30:20 30 minutes sur l'autoroute A entre Carvin et Lille.

01:30:23 Thomas, la météo avec vous, c'est le retour de la pluie à temps gris et pluvieux.

01:30:27 Effectivement, ça va durer toute la journée.

01:30:29 Un peu plus de pluie ce matin que cet après-midi, mais il y aura vraiment de l'humidité tout au long de cette journée de lundi,

01:30:34 avec des températures en baisse de 16 à 17 degrés pour les maximales cet après-midi.

01:30:38 Thomas Cholère, après les élections européennes, c'est une nouvelle campagne qui commence ce matin.

01:30:42 Emmanuel Macron hier soir, vu le score du Rassemblement national pour ce scrutin européen,

01:30:47 vu également le score de la majorité présidentielle,

01:30:50 Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale.

01:30:53 La nouvelle campagne qui commence, c'est donc celle des législatives.

01:30:57 Législative anticipée, dont le premier tour se déroulera le 30 juin.

01:31:02 Le 7 juillet, pour le second tour, le sénateur RN, Christopher Zurek,

01:31:06 il y a un quart d'heure, il était notre invité,

01:31:08 estimé que le chef de l'État ait fait exprès d'annoncer un délai très court.

01:31:12 Le constitutionnaliste Jean-Philippe Desrosiers, qui est professeur de droit à l'Université de Lille,

01:31:17 nous rappelle justement les règles en cas de dissolution en ce qui concerne les délais.

01:31:20 La Constitution impose d'organiser les élections entre 20 et 40 jours après la dissolution.

01:31:26 Et il y a un élément du calendrier qui est le 14 juillet.

01:31:31 Alors, rien n'interdit d'organiser des élections le 14 juillet,

01:31:34 mais disons que ce n'est certainement pas l'idée la plus heureuse.

01:31:37 Et donc, on ne pouvait pas les organiser après,

01:31:40 car pour le coup, la Constitution ne l'aurait pas permis.

01:31:43 Et donc, il fallait nécessairement les organiser avant le 30 juin et le 7 juillet,

01:31:47 dans le cas d'un second tour.

01:31:49 En prévision de ces élections législatives du 30 juin, pour le premier tour,

01:31:55 les grandes manœuvres ont commencé.

01:31:57 Le premier secrétaire du Parti Socialiste, Olivier Faure,

01:31:59 appelle ce matin à la Constitution d'un front populaire pour faire battre l'extrême droite.

01:32:05 Il reprend par là une formule utilisée d'hier soir par François Ruffin, élu en Picardie.

01:32:10 De son côté, le Rassemblement National annonce par la voix de Sébastien Chenu,

01:32:15 député lui-même du Nord, le Rassemblement National ne fera pas d'accord de parti,

01:32:19 mais proposera une plateforme électorale qui s'adressera à tous.

01:32:23 En tout cas, ces élections législatives se préparent

01:32:26 après une large victoire hier du Rassemblement National lors des élections européennes.

01:32:32 Le Rassemblement National recueille plus de 30% des voix à l'échelle nationale,

01:32:38 qui est même à 47% dans le Pas-de-Calais, 37% dans le Nord.

01:32:43 La majorité présidentielle arrive en deuxième position, mais à chaque fois loin derrière.

01:32:49 Pour ce qui est du troisième, cela diffère.

01:32:51 Le Parti Socialiste est troisième dans le Pas-de-Calais,

01:32:54 mais devancé par la France Insoumise, qui fait plus de 10% dans le Nord.

01:32:58 Tout ces résultats sur Francebleu.fr avec nos nombreux articles publiés depuis hier soir.

01:33:03 Le pouvoir d'achat sera-t-il un thème de campagne pour ces élections législatives ?

01:33:07 Toujours est-il que la Commission de Régulation de l'énergie annonce ce matin

01:33:10 que le prix moyen de la facture de gaz augmentera en moyenne de 11,7% au mois de juillet.

01:33:15 La grande majorité des clients raccordés seront concernés, selon la commission,

01:33:19 qui explique cette hausse par une hausse des tarifs d'acheminement du gaz facturés par GRDF aux fournisseurs.

01:33:25 Dans le bassin minier à Méricourt, une famille victime la nuit dernière d'une intoxication au monoxyde de carbone.

01:33:30 Vers 23h30, hier soir, une femme âgée de 29 ans a été emmenée au CHU de Lille

01:33:35 pour être placée dans un caisson hyperbar.

01:33:37 Le père et les deux enfants du couple ont été emmenés au centre hospitalier de Lens.

01:33:41 Ils sont moins légèrement touchés.

01:33:43 Cette intoxication est due, selon les pompiers, à un dysfonctionnement au niveau d'une chaudière.

01:33:47 Au Palais de Justice de Lille, la reprise du procès de Damien Castelin.

01:33:51 Le président de la MEL est jugé dans le cadre de plusieurs affaires,

01:33:54 accusé de prise illégale d'intérêt, de détournement de fonds publics,

01:33:57 de recel d'abus de confiance ou encore de favoritisme.

01:33:59 Son procès a été reporté deux fois par le passé, en juillet 2023.

01:34:03 Tout d'abord, à l'époque, c'était une grève des greffiers.

01:34:06 Puis au mois de février, une nouvelle fois, c'est une juge assesseur qui avait fait un malaise.

01:34:10 Le procès reprend là où il s'était terminé.

01:34:13 Et puis c'est, hier soir, à Bordeaux, l'équipe de France de football qui a fait match nul

01:34:16 pour son deuxième et dernier match de préparation en prévision de l'Euro 2024.

01:34:20 Un match nul, zéro partout, contre le Canada.

01:34:23 L'Euro 2024 de football débute ce week-end en Allemagne.

01:34:26 L'équipe de France jouera son premier match lundi prochain contre l'Autriche.

01:34:30 On pensait qu'on allait avoir un peu de soleil, que ça allait durer après ce beau week-end qu'on a eu.

01:34:36 Question météo, et ben non. En fait, c'est le retour de la pluie ce matin.

01:34:40 La pluie, effectivement, déjà bien présente,

01:34:43 qui va se poursuivre une partie de l'après-midi, plutôt sous forme d'ondées,

01:34:46 donc de manière un peu plus légère dans l'après-midi.

01:34:50 En tout cas, c'est le retour de la pluie en cette journée de lundi,

01:34:53 avec des températures qui baissent entre 16 et 17 degrés, annoncées pour les maximales.

01:34:57 Merci beaucoup, 8h34. Je fais un point sur les conditions de circulation

01:35:01 qui se dégradent à cause de la pluie.

01:35:02 Donc forcément, il y a des ralentissements un peu plus marqués que les jours précédents, sur la 23.

01:35:07 Cette fois-ci, vous comptez environ, je vois, 20 à 30 minutes de temps de parcours en plus

01:35:12 entre Valenciennes et Lille. Ça ralentit depuis Orchies, par exemple,

01:35:15 au cas de Nord-Ouest, saturé. Depuis Saint-André jusqu'à Westcal,

01:35:18 dans le sens anglo-vert, Westcal, et sur l'autoroute A22, attention,

01:35:22 ça ralentit depuis la frontière jusqu'à Bondus.

01:35:25 Voilà pour les situations.

01:35:26 Merci d'être avec nous.

01:35:29 Allez, 6/9 spécial consacré à la dissolution de la Sondé nationale.

01:35:38 On m'a largement parlé avec Thomas Chaudnière.

01:35:40 Et vous, qu'en pensez-vous ?

01:35:42 On ouvre notre antenne de manière un peu plus spéciale ce matin.

01:35:45 Vos réactions, 0-3-20-55-89-89.

01:35:48 Pour que vous nous disiez un petit peu où vous vous situez.

01:35:50 Est-ce que vous êtes d'accord avec cette dissolution ou pas ?

01:35:52 Est-ce que vous vous posez des questions ?

01:35:54 Eh bien, vous nous appelez. Dominique réagira avec nous dans 3 minutes,

01:35:57 ainsi que Philippe. Bienvenue, et vous pouvez encore nous joindre.

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01:39:22 - Irene Chiara sur France Bleu Nord, fame.

01:39:27 Avant d'écouter Philippe et Dorian qui nous appellent pour réagir ce matin à l'actualité sur France Bleu Nord.

01:39:32 On nous annonce attention à un accident, c'est Dorian qui est sur la route. Bonjour Dorian.

01:39:36 - Oui bonjour.

01:39:37 - Accident sur l'autoroute A21, c'est ça ?

01:39:39 - Exactement. Dans le sens lance douée, sur le pont d'Ours je crois,

01:39:45 il y a un véhicule impliqué sur la bande de gauche.

01:39:49 - D'accord, lance douée pour le sens A21, pont d'Ours, au niveau du pont d'Ours.

01:39:54 Merci beaucoup Dorian pour cette information, on va suivre tout cela bien sûr avec attention.

01:39:57 - Bonne journée.

01:39:58 - Bonne route, salut. 8h39.

01:40:01 Merci de nous accompagner sur France Bleu Nord, on décide d'aménager nos programmes ce matin comme depuis 6h.

01:40:08 Un 6/9 spécial consacré à cette dissolution de l'Assemblée Nationale.

01:40:12 On vous donne la parole, vous êtes très nombreux à réagir ce matin, c'est pourquoi nous vous écoutons à 7h6.

01:40:17 Philippe, bonjour, vous vous appelez de bruit à la piscière.

01:40:20 - Bonjour oui.

01:40:21 - Bonjour, merci de réagir.

01:40:23 Vous, est-ce que vous êtes plutôt d'accord avec cette dissolution de l'Assemblée Nationale ?

01:40:27 Et puis comment voyez-vous la suite ?

01:40:29 - D'accord ou pas d'accord, moi je pense que c'est un fin calcul stratégique avant les élections nationales,

01:40:35 parce que ça va permettre aux RN de l'accéder au pouvoir.

01:40:40 Et en fait, M. Macron va les mettre face à la réalité.

01:40:43 Et ce qui va se passer, c'est qu'en trois ans, ils n'auront le temps de rien faire.

01:40:46 Et comme ils sont attendus un peu comme le Messie par les gens qui votent pour eux,

01:40:50 en fait, M. Macron est en train de les porter au pouvoir pour qu'ils puissent se planter pour les élections nationales, d'après vous.

01:40:57 Je vois ça un peu comme ça, parce que là, il n'y avait pas de raison particulière de dissoudre l'Assemblée de là.

01:41:02 Sur un vote européen, on n'avait pas besoin d'avoir une conséquence pareille au niveau national.

01:41:06 - Il y a une campagne tout de même qui va se faire, Philippe, vous dites porter le RN au pouvoir.

01:41:11 Encore faut-il que le RN ait une majorité à l'Assemblée nationale, puisse former un gouvernement éventuellement,

01:41:18 pour être choisi ensuite dans le cadre d'une coalition.

01:41:21 On n'en est pas encore là, puisqu'on rappelle que le RN a 88 députés à l'Assemblée, qu'il faudrait qu'il monte à plus de 200.

01:41:28 - Effectivement, ça peut être parmi ce qu'on entend dans les différentes analyses, Tristan, autre politologue que l'on reçoit ici souvent à France Média.

01:41:38 On nous disait que ça pouvait être une stratégie aussi, tenter de "partager" le pouvoir dans le cadre d'une cohabitation avec d'autres partis,

01:41:47 pour remettre encore une fois les choses au clair, pour mettre les différents partis devant leurs responsabilités.

01:41:51 - Philippe, en guise de conclusion, est-ce que vous approuvez cette décision ou pas du coup ?

01:41:56 - Je dois avouer que le mot "approuver", je ne sais pas, je pense que ce n'était pas utile là, maintenant.

01:42:02 Mais comme j'en ai un esprit, je vois ça comme une manœuvre politique, on verra ce que ça va donner.

01:42:09 - Tout en sachant que normalement, Emmanuel Macron ne peut pas se représenter dans deux ans.

01:42:13 - Non, je sais bien, mais il n'est pas tout seul.

01:42:15 - Il en a parlé d'ailleurs hier qu'il n'avait pas de vues sur, évidemment, 2027, puisqu'il ne peut pas selon la Constitution.

01:42:23 Mais bon, il n'est pas seul, il y a d'autres personnes dans son mouvement.

01:42:27 - D'accord. Merci Philippe pour votre réaction, très belle journée à Bruy-la-Bissière.

01:42:31 Dominique, vous nous appelez de courrières, bonjour Dominique.

01:42:34 - Oui, bonjour Pascal, merci d'avoir pris l'antenne.

01:42:37 - Avec plaisir. Alors vous, que pensez-vous de cette dissolution ?

01:42:40 - Moi, je pense que c'est dangereux. Enfin, moi je suis contre les extrêmes, de toute façon,

01:42:46 et ça je vais pousser un coup de gueule parce qu'il faut que les gens se rendent bien compte que ce n'est pas bon du tout pour nous.

01:42:54 Parce que vous savez, la première chose qu'il faut penser en ce moment, le pouvoir d'achat, peut-être tout, comme ils disent, l'immigration,

01:43:01 mais pour moi c'est la guerre en Russie et l'Ukraine parce que personne ne pense à ce qui va se passer.

01:43:07 C'est ça le plus grave. Pour les petits-enfants, qu'est-ce qui va se passer ?

01:43:10 On ne sait pas ce qui va se passer avec un mec comme Poutine.

01:43:13 Et Macron, il fait ce qu'il peut. Parce que je pense qu'il s'est battu pour...

01:43:18 Il n'est pas parfait dans tout, c'est sûr, il n'est pas parfait dans tout, mais vous croyez que si on met Marine...

01:43:23 Pourquoi pas ? De toute façon les gens, ils n'en ont plus rien à foutre, ils ont voté n'importe qui.

01:43:27 C'est des moutons. En France, on est des moutons, Pascal. D'accord avec moi ?

01:43:31 - Pourquoi vous dites des moutons ? Qu'est-ce qui vous fait dire qu'on est des moutons ?

01:43:35 - Des moutons parce qu'ils votent n'importe quoi. Ils votent n'importe...

01:43:38 Vous savez bien, c'est le français. Les français, c'est comme ça. Ils votent n'importe quoi.

01:43:44 Ils votent n'importe quoi. Je ne dis pas que les Rennes, dans certaines communes, il y a des maires qui sont comme le maire d'Ena,

01:43:49 il a fait de belles choses, le Rennes, bien sûr, mais c'est que les communes, quoi.

01:43:53 Après, le pouvoir, c'est autre chose. Le pouvoir, c'est autre chose.

01:43:56 - D'accord. Donc vous êtes un petit peu décontenancé, j'ai l'impression, Dominique, ce matin.

01:44:00 - Oui, complètement. Vous savez, moi j'ai mon grand-père. J'ai perdu mon grand-père.

01:44:03 Il a fait la guerre, il a fait la résistance, mon grand-père.

01:44:05 Et il m'a toujours dit, mon petit, surtout ne vote pas les extrémistes,

01:44:09 parce qu'ils ont connu des extrémistes, nationalistes, socialistes, avec Hitler.

01:44:15 Vous allez me dire que je suis un vieux rabat-joie, mais voilà, c'est ça que j'ai peur, moi.

01:44:20 Après, le reste, vous savez, la vie continuera. La vie continuera.

01:44:24 - Bien. Dominique Meers... - C'est un petit coup de gueule.

01:44:26 - Vous avez raison, puisqu'on est là pour ça aussi, pour vous écouter, c'est le principe.

01:44:29 - Je vous aime bien, je vous appelle de temps en temps. - C'est très gentil.

01:44:32 - Vous êtes des gens bien. - Ah, ça, ça fait plaisir de l'entendre.

01:44:35 - Merci, mais vous aussi, hein, Dominique. - Non, non, moi je crois que c'est vous, surtout,

01:44:39 parce que c'est vous qui amènent un peu le... qui amènent au niveau de la radio, quoi.

01:44:43 Même autour de vous, vous avez une belle équipe, là.

01:44:45 - Non, mais je sais, et puis ils sont beaux, je peux vous dire ça.

01:44:48 Merci beaucoup, Dominique, en tout cas, pour vos compliments.

01:44:50 Ça nous fait chaud au corps, ce matin. Salut.

01:44:52 Passez une bonne journée, Dominique, à Coria.

01:44:54 Puis Philippe nous appelle de Limbre. Bonjour, Philippe.

01:44:56 Vous êtes plutôt en accord avec cette décision. Racontez-nous pourquoi.

01:45:00 - Alors, moi, je suis tout à fait en accord avec cette décision,

01:45:02 dans le sens où...

01:45:04 On va remonter dans le passé.

01:45:08 Avant le Rassemblement National, on avait le Front National,

01:45:12 qui a énormément explosé, surtout dans les Hauts-de-France, en premier,

01:45:16 dans le bassin ménier.

01:45:18 Ça, je ne comprends rien, c'est suite aux problèmes des mines,

01:45:20 ils ont fermé, etc.

01:45:22 Donc, pourtant, c'est plutôt des Polonais qui habitent dans cette région-là, surtout.

01:45:27 Mais ils n'avaient pas des côtes aussi bien de la gauche que de la droite.

01:45:31 Du coup, ils sont partis dans une opposition.

01:45:33 C'est pour ça que, maintenant, le bassin minier,

01:45:37 il est, après le Rassemblement National, je ne vais pas dire à 100%, mais à 95%.

01:45:41 - Donc, vous dites que dans le bassin minier, on était très marqué,

01:45:43 par exemple, je dis, soit le Parti socialiste, soit le Parti communiste,

01:45:46 et vous dites que, du coup, on est partis sur un autre extrême, sur une autre manière de faire.

01:45:51 - Ils sont partis parce qu'ils n'avaient pas des côtes aussi bien de la gauche que de la droite.

01:45:55 Donc, ils sont partis chercher...

01:45:58 - Et ça, vous le comprenez ou vous le déplorez, Philippe ?

01:46:02 - Je le comprends. Je le déplore, mais je le comprends.

01:46:06 - D'accord.

01:46:07 - Je trouve ça désolant, mais je comprends très bien ces gens qui,

01:46:10 ne trouvant pas d'appui aussi bien de la droite que de la gauche,

01:46:13 ils sont partis voir ailleurs.

01:46:15 On a eu la même chose dans le Sud.

01:46:17 Ils sont partis aussi.

01:46:19 Et puis voilà. Après, le fait que maintenant, je dirais,

01:46:22 on n'a plus de droite, on n'a plus de gauche.

01:46:24 La gauche est beaucoup trop divisée.

01:46:26 Avant, on avait vraiment les gros partis.

01:46:28 Le parti gaulliste, le parti socialiste, vraiment des gros partis.

01:46:32 Et maintenant, après, comment dire, on a eu François Mitterrand.

01:46:37 Deuxièmement, il y a eu la cohabitation.

01:46:39 - Après...

01:46:40 - Jacques Girard, Jacques Girard...

01:46:41 - Il y a Thomas qui veut intervenir.

01:46:44 - Non, juste pour apporter une précision, Philippe,

01:46:46 ce n'étaient pas des gros blocs non plus à l'époque.

01:46:48 Quand vous faites référence à François Mitterrand, le parti socialiste,

01:46:50 il était quand même allié, notamment au parti communiste,

01:46:53 pour son élection en 1980.

01:46:55 Vous faites référence au parti gaulliste,

01:46:57 jusqu'à très récemment, l'UMP était allié avec l'UDI,

01:47:00 avec toute une partie de partis centristes

01:47:04 qui, pour certains, ont rejoint Emmanuel Macron.

01:47:06 Il n'y a jamais eu deux gros partis dominants.

01:47:08 A chaque fois, il y avait des alliances.

01:47:10 - Ce que je veux dire, c'est qu'on avait quand même une gauche et une droite.

01:47:14 Aujourd'hui, la droite, elle est complètement divisée.

01:47:18 Ce qui représente, on va dire, le plus la droite,

01:47:21 c'est le parti Renaissance, le parti d'Emmanuel Macron.

01:47:25 Et au niveau, par contre, de la gauche,

01:47:28 excepté, je rappelle, Grossman, qui reprend un départ,

01:47:32 on va dire qu'on n'a plus vraiment de gauche et on n'a plus vraiment de droite.

01:47:35 Je vais être honnête avec vous,

01:47:37 autant que j'étais 100% surréaliste depuis que je vote,

01:47:40 depuis sept ans, je vote pour Emmanuel Macron.

01:47:44 Excepté pour les européennes,

01:47:47 quand je vois que Raphaël Grossman,

01:47:49 il commençait à reprendre un peu de souffle au niveau des partis socialistes,

01:47:53 là, pour les européennes, j'ai voté socialiste.

01:47:56 Parce qu'à la base, c'est socialiste.

01:47:58 Mais depuis sept ans, j'ai le droit de le dire,

01:48:01 je vote, je suis pour la Renaissance.

01:48:05 - Philippe, merci pour vos observations

01:48:07 et pour votre analyse également ce matin.

01:48:09 Vous nous appelez de Limbre et puis on va clore ce chapitre spécial avec Daniel,

01:48:13 qui nous appelle de Denbroek. Bonjour Daniel.

01:48:16 - Bonjour.

01:48:17 - Et vous dites justement, pour rebondir sur les propos de Philippe,

01:48:20 il y a un instant, que tout cela c'est un peu de la faute du parti au gouvernement.

01:48:25 - Bien sûr, c'est ce que j'ai expliqué au monsieur que j'ai eu juste avant de vous avoir.

01:48:31 Le gouvernement n'a pas entendu le peuple français, je veux dire.

01:48:37 Quand vous voyez une personne qui travaille à l'heure actuelle,

01:48:41 qui est payée au SMIC,

01:48:42 et quelqu'un qui n'a jamais travaillé de sa vie,

01:48:44 parce que moi j'en connais personnellement,

01:48:46 je ne sais pas, mais on leur donne 800 euros par mois.

01:48:50 Moi j'ai ma femme, elle travaille, elle fait un mi-temps.

01:48:53 C'est moi qui l'a conduit au travail, j'ai 72 ans.

01:48:56 Je fais quatre fois la route pour un mi-temps,

01:48:59 ça me fait 100 km par jour.

01:49:01 Vous trouvez ça tout à fait normal ?

01:49:04 - Et vous pensez que votre situation pourrait s'améliorer avec un autre parti au pouvoir ?

01:49:08 - Honnêtement, je ne sais pas. J'espère, mais je ne sais pas.

01:49:12 Je suis un petit peu d'accord avec l'auditeur précédent.

01:49:18 Le français c'est un mouton.

01:49:21 Le monsieur disait que ça fait deux fois qu'il vote pour le gouvernement.

01:49:26 Avec les cinq premières années, il n'en a pas eu assez.

01:49:29 Je ne sais pas ce qu'il fait comme boulot ce monsieur,

01:49:33 mais si c'est un ouvrier, là je ne comprends pas.

01:49:35 - Après on va respecter les choix de chacun, Daniel.

01:49:37 - Chacun fait son choix.

01:49:38 - On va respecter les choix de chacun, Daniel.

01:49:40 - Oui, mais bien sûr.

01:49:42 Je ne sais pas comment vous savez en ville,

01:49:48 mais nous par ici, tout le monde se plaint.

01:49:50 On n'y arrive plus.

01:49:51 Même les gens qui travaillent.

01:49:53 Vous prenez sur Paris, il y a des reportages à la télé.

01:49:55 Les gens travaillent, ils n'arrivent même plus à se loger.

01:49:58 Je pense que monsieur Macron, c'est bien lui qui avait dit dès son premier mandat

01:50:03 qu'il n'y aurait plus un seul français dans la rue.

01:50:06 Depuis le temps qu'il est au pouvoir, je crois que ce n'est pas loin du doublage.

01:50:11 Maintenant, le niveau de vie des français a baissé.

01:50:17 Par contre, les riches sont de plus en plus riches.

01:50:20 Donc là, je pense que c'est un vote sanction qui s'est produit.

01:50:25 Il y a certainement des gens qui vont adhérer au RN,

01:50:28 mais pour moi, c'est surtout un vote sanction.

01:50:31 - Je vais me permettre une question pour vous taquiner un tout petit peu, Daniel.

01:50:34 Parce que je voyais ça, c'était hier ou avant-hier dans la presse.

01:50:38 Sur la préoccupation des français.

01:50:40 Il y avait un certain nombre d'éléments qui arrivaient en première position.

01:50:42 Et en huitième position, il y avait le chômage.

01:50:44 Quand je reprends la préoccupation des français, il y a encore une dizaine d'années,

01:50:47 le chômage arrivait dans les premières préoccupations.

01:50:50 Est-ce que déjà le fait que le chômage baisse,

01:50:52 puisque c'est un fait, me semble-t-il, Thomas,

01:50:54 on l'a peut-être oublié, on est peut-être passé à autre chose ?

01:50:58 Il y a peut-être d'autres préoccupations qui sont montées.

01:51:00 C'est une question un petit peu pour vous taquiner.

01:51:02 Non, ça ne me taquine pas du tout.

01:51:05 Mais je pense que vous avez raison aussi.

01:51:07 On a vite oublié les périodes néfastes.

01:51:12 Maintenant, c'est certain qu'il y a eu une évolution.

01:51:18 Les gens ont besoin de rigoler, de s'amuser.

01:51:23 Donc il y a certainement des gens qui ont retrouvé du travail

01:51:28 et qui ne pensent plus à la période de chômage qu'ils ont connue.

01:51:32 Voilà, Daniel, en guise de conclusion pour cette question.

01:51:36 Merci beaucoup, Daniel, également pour votre réaction.

01:51:38 Ce matin, on voulait vous entendre de manière un peu plus longue,

01:51:41 un peu plus longtemps, dans ce 6/9 spécial consacré à ces élections.

01:51:44 Je pense que Thomas et, vous m'arrêtez si je me trompe, ou Pascal également,

01:51:47 on aura l'occasion de retarder largement de tout ça, non Thomas ?

01:51:49 Juste pour conclure, rappelons peut-être les grands chiffres d'hier,

01:51:54 notamment l'abstention qui est quand même grosso modo de 50%.

01:51:58 On est à un peu plus de 50% de votants, 49,75% d'abstention dans le Nord.

01:52:04 Pareil, 49% dans le Pas-de-Calais, donc le Rassemblement National largement en tête.

01:52:09 La majorité présidentielle juste derrière.

01:52:11 Après, pour les troisième position dans le Nord, c'est la France insoumise qui arrive troisième dans le Nord.

01:52:16 Le Parti socialiste dans le Pas-de-Calais, mais loin derrière le Rassemblement National à chaque fois,

01:52:20 puisque dans le Pas-de-Calais, le parti de Marine Le Pen fait 47% des voix.

01:52:25 Et juste pour terminer aussi, pour rappeler que c'est un scrutin européen,

01:52:29 et que par exemple la liste des Républicains qui fait grosso modo 7% en France,

01:52:35 est une nouvelle fois majoritaire, en tout cas les conservateurs,

01:52:41 au niveau européen sont toujours en tête,

01:52:44 c'est-à-dire que les Républicains qui ont 7% en France sont dans un groupe majoritaire au Parlement européen,

01:52:48 et que le Rassemblement National, même s'il arrive premier en France,

01:52:51 pour le moment est dans un groupe où il n'y a personne.

01:52:53 Merci pour vos analyses Pascal et Thomas, merci à vous de nous avoir rappelés

01:52:57 dans cette émission spéciale au 03/20/55/89.

01:53:00 Bien sûr, on revient sur cette actualité tout à l'heure à 9h.

01:53:03 Championnat d'Europe d'athlétisme en direct de Surfrance 3.

01:53:14 Se battre contre le chrono avec les finales du 400 mètres et celle du 200 mètres hommes.

01:53:19 Se battre contre la gravité au saut à la perche féminin.

01:53:24 Et au décathlon, entrée en liste de Kevin Mayer en quête des minima olympiques pour Paris 2024.

01:53:31 Championnat d'Europe d'athlétisme, ce soir à 20h en direct sur France 3 et sur la plateforme France.tv.

01:53:38 Inédit, mercredi sur France 3.

01:53:42 Partout en France, le sport a façonné nos villes et nos paysages.

01:53:45 Le sport aussi a ses héros du patrimoine.

01:53:48 C'est une culture, ce sont des infos.

01:53:50 8h53, bienvenue sur France Blender, merci de nous accompagner tous les matins, il est à nos côtés aujourd'hui aussi.

01:53:55 Le Dr Kiersek pour prendre soin de nous et comme chaque matin, on vous retrouve pour une consultation bien particulière

01:54:01 et aujourd'hui d'ailleurs, vous nous incitez à danser docteur.

01:54:03 Bonjour à toutes et à tous, la danse est bien plus qu'une simple activité artistique ou de loisir,

01:54:07 elle a de nombreux avantages pour le corps évidemment, et je vais vous en parler, pour la santé c'est excellent.

01:54:11 Mais aussi pour l'esprit, vous pouvez faire ce que vous voulez, la danse classique, la salsa, la zumba, du hip-hop,

01:54:17 bref c'est selon vos choix.

01:54:19 Mais quand je parlais de renforcement de la santé, c'est le renforcement des muscles, ça va améliorer la posture aussi

01:54:25 parce que ça va solliciter les différents groupes musculaires.

01:54:27 On imagine bien qu'en plus il faut être un peu coordonné quand on danse, donc la coordination motrice, l'équilibre

01:54:33 et en plus si on fait travailler les muscles, on fait travailler la circulation sanguine, donc ça c'est très bon.

01:54:38 On parlait de posture, la posture grâce aux étirements, grâce au gainage abdominal et à la respiration,

01:54:43 tout ça, ça va permettre de diminuer les douleurs, notamment si vous souffrez de maux de dos,

01:54:48 et la danse classique en particulier va garantir un bon tonus musculaire.

01:54:51 Je vous parlais de l'esprit, allez, réduction du stress évidemment et de la dépression,

01:54:55 il y a des études qui montrent même que ça libère des hormones du bonheur,

01:54:58 telles que la sérotonine, la dopamine, les endorphines,

01:55:01 et pour profiter de tous ces bienfaits, il faut danser 30 à 45 minutes,

01:55:04 finalement c'est un bon moyen et en plus ludique d'évacuer les tensions et le stress du quotidien.

01:55:09 On parle un peu de cœur aussi, la protection cardiovasculaire,

01:55:11 pareil, une étude australienne qui a révélé que les personnes qui dansent régulièrement

01:55:15 souffrent moins de maladies cardiovasculaires que les autres,

01:55:18 et en particulier la Zumba justement dont je vous parlais, la danse aérobique, ça en fait partie,

01:55:23 et bien c'est particulièrement bénéfique pour le cœur et les capacités respiratoires,

01:55:27 il ne reste plus qu'à enfiler vos chaussures de danse et protéger votre cœur.

01:55:30 Mais docteur, toutes les danses, ce qu'elles sont, c'est bien fait, on choisit comment d'ailleurs ?

01:55:34 Choisissez un style de danse qui vous passionne, que ce soit de la danse de salon, du hip-hop, du flamenco, du ballet,

01:55:39 l'essentiel c'est de vous amuser et de bouger, et après de s'y tenir, c'est important la régularité,

01:55:44 c'est une à deux séances hebdomadaires d'une heure environ,

01:55:47 et puis écoutez votre corps, adaptez la fréquence, adaptez en fonction de votre niveau de forme physique.

01:55:53 Alors attention, il y a quand même certaines précautions,

01:55:55 notamment si vous avez des problèmes cardiovasculaires, respiratoires ou des troubles articulaires,

01:55:58 posez la question à votre médecin, et puis évitez les mouvements brusques,

01:56:01 si vous souffrez de douleurs chroniques, de blessures, l'idée ce n'est pas d'aggraver cette blessure.

01:56:06 Donc la danser, quasi sans contre-indication, c'est une activité qui est complète,

01:56:09 vous allez allier le plaisir, la santé, le bien-être,

01:56:12 enfilez vos chaussons et laissez-vous en porter par la musique en plus, d'ici là portez-vous bien.

01:56:16 Merci docteur Kierseck, 8h56, il est avec nous Olivier Follet,

01:56:20 à l'antenne de la 9h05, bonjour Olivier.

01:56:23 On va s'évader un petit peu, on va penser aux vacances, des choses un petit peu plus légères,

01:56:27 et aujourd'hui on va aller à l'aéroport de Lille-Léquin,

01:56:30 pour voir comment l'aéroport s'organise pendant cette période estivale,

01:56:34 et c'est le retour de Manu Bordeaux sur les ondes ce matin, bonjour Manu.

01:56:37 Bonjour messieurs, bonjour à tous, oui en direct de l'aéroport de Léquin,

01:56:42 sous le soleil exactement, ce lundi évidemment,

01:56:45 mais bon il y a plein de destinations justement en soleil depuis l'aéroport,

01:56:48 et la période estivale c'est une période qui est très importante pour cet aéroport,

01:56:53 on en parlera avec le directeur commercial et développement,

01:56:55 et puis aussi avec la responsable communication,

01:56:57 parce qu'ici c'est plus de 1500 emplois qui sont quand même basés ici à Lille-Léquin,

01:57:02 donc c'est pas rien, c'est une grande entreprise aussi,

01:57:05 et une entreprise un petit peu de rêve,

01:57:07 parce qu'on va décoller tous ensemble à partir de 9h.

01:57:10 Et c'est quoi le prochain départ à 9h ?

01:57:13 Ah j'ai pas regardé sur les panneaux,

01:57:15 je suis un tout petit peu loin du panneau, je suis au bar là pour l'instant.

01:57:18 Rien n'a changé, rien n'a changé.

01:57:21 On va en revoir pour moi.

01:57:23 On sera en boulangerie à 10h.

01:57:25 Pas avec n'importe qui, je suis avec Alex Croquet à partir de 10h,

01:57:30 du côté de Watigny, c'est là où il prépare tous ses pains extraordinaires,

01:57:34 et on va vraiment se régaler, et à mon avis la mission va être un peu trop courte,

01:57:37 parce qu'il a tellement de choses à dire sur le pain, le levain, la façon de le faire.

01:57:41 C'est toujours trop court avec nous.

01:57:42 On va se ré-ga-ler.

01:57:44 Et ramenez-nous un financier pistache s'il vous plaît, j'adore.

01:57:47 Ça marche.

01:57:48 9h30 tout à l'heure Olivier.

01:57:49 Les questions retraites avec notre consultante Thierry Bakers, à partir de 9h30.

01:57:54 Et dès maintenant vous appelez à Olivier pour vous inscrire au 0355 89 89,

01:57:59 pour poser vos questions justement sur les retraites.

01:58:01 Merci de nous avoir suivis, merci à Pascal, merci à Thomas pour l'actualité ce matin.

01:58:04 pour l'actualité.

10/06/2024 - Le 6/9 de France Bleu Nord en vidéo

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