PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé !
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00:00 Alors tu nous parles de ce livre "Femmes en politique, premier bilan".
00:03 On va en parler. Tu dresses le portrait de 30 femmes qui ont accédé à des responsabilités
00:07 parfois très importantes comme Elisabeth Borne, un Premier ministre, Yael Broun-Pivet,
00:10 première femme présidente de l'Assemblée nationale.
00:13 Quelle femme a été la plus importante en politique pour toi ?
00:16 C'est qui pour toi la plus importante ?
00:18 Je dirais Rachida Dati.
00:19 Ah ouais, fort !
00:20 Ouais, j'ose. Je dirais Rachida Dati.
00:22 Tu l'as mise en couverture d'ailleurs.
00:23 Oui, pas qu'elle d'ailleurs.
00:24 Moi j'ai adoré Rachida Dati à l'Assemblée.
00:27 Moi ce que j'aime chez les gens c'est la plomb.
00:29 Même Gabriella Tal a rigolé quand elle a parlé de Gabriella Tal qui est intervenue sur France Inter, France Info.
00:36 Oui, France Info.
00:37 C'était incroyable.
00:38 Et vous voulez que je vous dise ? Moi sur cette histoire je n'ai pas réagi.
00:40 Parce que je connais tellement comment ça se passe dans les radios et dans les télés
00:45 que vous savez moi, vous avez remarqué, je défend, voilà, moi je ne suis ni à droite ni à gauche ni au milieu.
00:50 Quand il y a un truc à dire je le dis.
00:52 Et là-dessus, je pense sincèrement que c'est un faux procès qu'on a fait à Gabriella Tal et Valérie Hayé
00:56 parce que je sais exactement comment ça se passe dans ces cas-là dans une radio.
01:00 Il y avait Gabriella Tal certainement qui était à France Inter ou je ne sais plus où.
01:04 Dans les locaux.
01:05 Et je sais très bien comment ça se passe.
01:07 Il y a la patronne qui a dû dire "tu sais qu'on a Valérie Hayé dans les locaux,
01:11 ça serait marrant que tu passes la voix".
01:14 Donc lui il s'est fait piéger, il a dit "bon bah vas-y".
01:16 "Non, non, non, je dois y aller".
01:18 "Mais si, allez, ça peut être drôle, comme ça tu fais une arrivée, ça peut être génial".
01:22 Ecoutez-moi bien, je sais exactement comment ça se passe.
01:24 Donc ils l'ont poussé à mort pour qu'il aille intervenir sur France Info,
01:28 pour qu'il fasse une espèce d'happening.
01:30 Parce que bon, eux leur happening c'est ça.
01:32 Nous c'est Gilles Verdes qui monte dans une fusée.
01:34 Les happenings de Radio France c'est "Gabriella Tal va surprendre Valérie Hayé".
01:40 Donc là tout le monde était comme des fous dans les couloirs.
01:44 "Regarde, il y a Gabriella Tal qui va rentrer".
01:46 Et en fait, je vous explique, je suis sûr et certain qu'ils l'ont chauffé à mort et qu'il est arrivé.
01:51 Forcément il a dû prendre le micro.
01:53 C'est comme moi quand j'étais au concert de Jody.
01:55 Un jour quand il m'a demandé d'intervenir, j'étais obligé de chanter "Allumez le feu".
01:57 Et il n'est pas rentré chez moi.
01:59 - Vous avez chanté ça ? - C'est pareil.
02:01 - Vous avez chanté le livre ? - Ça va vous plaire, Cyril, le livre ?
02:03 Parce qu'il y a un gros passage sur Annie Dalgo.
02:05 - Je sais, je sais. - Elle reçoit énormément de critiques, mais c'est très justifié.
02:09 Et vous n'y allez pas de main morte avec Paris.
02:11 Vous dites "C'est un parcatem walk à l'usage des riches touristes étrangers et minorités LGBT".
02:15 C'est le projet d'Annie Dalgo en tout cas.
02:17 - Oui, c'est le projet d'Annie Dalgo. Alors d'abord, pour revenir à Rachida Dati, avant de répondre aux questions,
02:21 je me place vraiment, comme dit Cyril, ni à droite ni à gauche.
02:25 Je ne rentre pas dans les programmes politiques des uns et des autres, très sincèrement.
02:29 Je me mets un peu au-dessus, en toute humilité quand même, pour observer un peu le travail des hommes et des femmes.
02:34 Des femmes, pardon, plutôt, en politique et comment elles ont été par rapport aux hommes.
02:38 Et le but de ce livre est de voir qu'on a beaucoup fait, j'ai revenu à votre question,
02:42 qu'on a beaucoup fait des livres et des articles de presse sur la conquête des femmes au pouvoir.
02:46 Comment est-ce qu'elles arrivent au pouvoir, les difficultés pour elles d'arriver en politique.
02:50 Mais quel est leur bilan une fois en politique ?
02:52 Et j'observe que leur bilan, comme Annie Dalgo, est un bilan qui n'est pas toujours positif.
02:57 Un bilan qui n'est pas forcément ce qu'on a espéré.
02:59 Un bilan qui n'est pas forcément dans l'empathie, dans l'écoute, dans la réflexion.
03:03 Comme tous les articles de presse disaient que les femmes auraient explosé, la politique,
03:07 avec plus de générosité, plus d'écologie, plus d'écoute, plus de patience, etc.
03:13 La femme politique est un homme politique comme les autres.
03:16 Et par Rachida Dati, Annie Dalgo, son bilan, personne ne peut le contester.
03:21 C'est un bilan qui est à la fois...
03:24 Je peux le contester moi ?
03:25 Non, personne ne peut le contester.
03:27 C'est un bilan, pardon, mais catastrophique.
03:31 Personne ne peut contester son bilan catastrophique.
03:34 J'ai travaillé avec elle pour mes familles monoparentales justement.
03:37 Je me rappelle, mais j'y étais.
03:38 Oui, vous étiez venu à l'hôtel de ville.
03:40 Vous étiez venu avec moi, mais oui, vous étiez parrain de mon association.
03:43 Exactement, et j'ai vu qu'il y avait Annie Dalgo.
03:45 Voilà, donc j'ai travaillé avec elle.
03:46 Et ce n'est pas la même.
03:47 Elle m'avait reçu en grand pont.
03:49 Je me rappelle, 40 ans.
03:51 Et Annie Dalgo, elle a changé avec l'exercice du pouvoir.
03:56 Lorsqu'elle était dans l'ombre de Bertrand Delanoë, c'était une femme à l'écoute,
04:01 c'était une femme qui prenait vraiment les dossiers à cœur.
04:03 Et maintenant, regardez ne serait-ce que les coulisses qu'elle a eues avec Rachida Dati
04:07 à la mairie de Paris.
04:09 Voilà, c'est la bagarre.
04:10 Pareil avec Ségolène Royal ou encore Manon Brie, la guerre de 2008 pour avoir la direction du Parti Socialiste.
04:17 C'est la bagarre.
04:19 Oui, son bilan, il est presque incontestable, malheureusement en négativité.
04:25 Mais bon, je me permets de le dire, je ne pense pas que je défonce, je crois que je défonce une porte ouverte.
04:29 Exactement, défoncer une porte ouverte, c'est ce que fait souvent Gilles Verdez.
04:33 Vous n'êtes pas tendre avec Ségolène Royal, qui est ici en plus.
04:37 Ah bon, je vais réécrire.
04:39 Je n'habite que j'enlève, je barre quelques lignes.
04:41 Non mais c'est pour ça, donc sur Ségolène, on ne peut pas refaire le passage ?
04:45 Je vais m'en occuper.
04:49 Merci, ça me fait plaisir.
04:51 Non mais Ségolène Royal, c'est une des femmes qui a été, alors beaucoup me disent oui,
04:57 mais j'aurais dû aussi la mettre en couverture, moi il n'y avait pas de place en couverture pour tout le monde.
05:00 C'est la première femme qui est arrivée au deuxième tour de la présidentielle.
05:04 Elle a un formidable parcours politique et c'est une femme aussi qui a été l'une des plus courageuses
05:11 que lorsqu'elle a été au second tour de la présidentielle.
05:13 Il faut se marier avec François Hollande.
05:15 Non, mon chéri, si tu permets, ce n'est pas pour se marier, elle ne s'est jamais mariée.
05:20 Mais c'est pour supporter son mari et ses infidélités, que Dieu me pardonne.
05:24 C'est ça l'histoire.
05:27 Quand tu te mets avec François Hollande, tu te dis bon, déjà, niveau infidélité, je devrais être tranquille.
05:33 C'est vrai, tu ne vois pas, tu te dis ça va.
05:35 C'est ce qu'il a dit.
05:37 Tu vois, déjà, il y a des profils.
05:40 Tu vois, il y a des profils, tu te dis bon, oui, lui, je sais que je vais prendre un risque.
05:44 Tu vois ce que je veux dire.
05:45 C'est ce qu'a dit Valérie Thiervella.
05:46 Tu vois, François Hollande, c'est un peu comme moi.
05:47 Quand tu te mets avec lui, tu sais que tu es plutôt tranquille.
05:49 C'est vrai.
05:51 Tu fais chier que toi.
05:53 Non, pas du tout, je dis la vérité.
05:56 C'est comme Gilles, aussi, également.
05:58 Tu vois, voilà.
06:00 Et en plus, elle, ça veut dire qu'elle a eu tous les inconvénients, aucun avantage.
06:06 C'est un truc de fou.
06:07 Et dans son parcours, lorsqu'elle a accédé au second temps de la présidence présidentielle,
06:11 souvenons-nous, elle avait vraiment explosé les codes.
06:14 Pas qu'à François Hollande, derrière.
06:16 Et il y avait aussi cette bagarre un peu entre la femme qui voulait montrer à François Hollande
06:22 qu'elle aussi, elle s'est fière de la politique.
06:24 C'est un moment intéressant.
06:26 Comment tu as choisi les quatre en coup ?
06:28 Rachida Dati.
06:30 Honnêtement, sur la couverture, j'ai voulu mettre un peu de droite, un peu de gauche, un peu de mélange.
06:34 Tu as mis Christiane Taubira.
06:35 J'ai mis Christiane Taubira, qui pour moi, je l'explique dans le portrait que j'ai dressé sur elle,
06:42 que c'est une femme avec laquelle j'ai travaillé aussi, que j'apprécie beaucoup.
06:46 J'apprécie son verbe, son élan.
06:48 C'est elle qui a aidé à reconnaître l'esclavage comme crime contre l'humanité, etc.
06:53 Donc tu tenais à la mettre en couverture, c'est bien.
06:55 Non, mais c'est aussi l'ancêtre du rockisme.
06:58 C'est elle qui a inventé, qui a lancé le rockisme aussi.
07:00 Donc ça aussi, je le dis.
07:02 Tu dis "scatte bien, scatte pas bien".
07:04 Tu as mis Marine Le Pen.
07:05 Exactement. J'ai mis Marine Le Pen.
07:07 Il y a Marion aussi, il y a Maréchal.
07:09 Et Marine Le Pen, voilà.
07:11 On ne peut pas ne pas la mettre en couverture.
07:13 Pourquoi ? C'est la deux fois qu'elle a déjà été en second tour de la présidentielle.
07:17 Si il y a une femme qui a une chance d'être présidente de partie...
07:19 Si il y a une femme qui a une chance d'être présidente de la République dans tout le livre, c'est qui ?
07:23 Qui est-ce qui aurait une chance ?
07:25 Celle qui a le plus de chance ?
07:27 À l'heure qu'il est, tout le monde sait que c'est Marine Le Pen.
07:29 À l'heure qu'il est.
07:30 À l'heure qu'il est, bien sûr.
07:31 Après...
07:32 A quelle heure alors ?
07:34 Non, mais après, est-ce qu'elle va se présenter ? J'en sais rien.
07:38 Vous savez, lorsqu'il y a eu Valérie Pécresse,
07:40 et lorsqu'elle s'était annoncée candidate à la présidentielle,
07:43 tout le monde croyait qu'elle aurait vous rappelé.
07:46 Et elle a fait pchit.
07:47 Anne Hidalgo, elle a fait plus que pchit.
07:49 Tout ça pour dire qu'à l'heure qu'il est, je pense qu'on ne peut pas dire qu'il peut être élu à la présidentielle.
07:57 Imaginez peut-être une Rachida Dati, j'en sais rien.
07:59 Je ne sais pas.
08:00 Mais moi je dis aussi dans le livre que je verrais bien...
08:02 Alors évidemment ce n'est pas possible, mais Michel a lieu au mari.
08:05 Malheureusement, il a 77 ans aujourd'hui.
08:07 Mais pour moi, elle a incarné, elle a occupé tous les postes régaliens.
08:10 Mame, comme on l'appelle.
08:11 Elle a occupé tous les postes régaliens.
08:13 C'était très inouvant à l'époque.
08:14 Dès qu'elle arrivait à un poste, elle avait une autorité, une autorité naturelle.
08:22 Personne ne contestait ce qu'elle a fait.
08:25 Et ça pour moi, elle, pardon, c'est une femme exceptionnelle.
08:28 Et aujourd'hui, je la verrais bien, présidente de la République.
08:32 Mon maire Bernard, qu'est-ce que vous voulez dire ?
08:33 Ce que je voulais dire, parce que j'ai lu le bouquin, je trouve ça très intéressant, parce qu'elle pose une question simple.
08:37 Est-ce que les femmes ont vraiment révolutionné la politique ?
08:40 Et le constat, oui c'est intéressant, vous avez compris.
08:43 Et le constat, chère Christine, c'est qu'elles n'ont pas révolutionné la politique.
08:46 C'est ça, c'est qu'elles n'ont pas révolutionné.
08:48 Et que les femmes politiques sont des hommes politiques comme les filles.
08:50 Elle l'avait dit tout à l'heure.
08:51 Elle l'a dit en préambule.
08:52 Elle l'a pas dit tout à l'heure à votre mère, vous.
08:54 Elle vous laisse vraiment des enfoirés dans cette émission.
08:58 C'est Christophe Barbier.
08:59 Vraiment, alors.
09:01 C'est Christophe Barbier.
09:02 Christophe Barbier.
09:03 Christophe Barbier.
09:04 Christophe Barbier.
09:05 Christophe Barbier.
09:06 C'est Christophe Barbier l'intervieweur politique, c'est Christophe Barbier.
09:12 Alors, alors, alors.
09:15 Et donc, mère Christine, tu l'as dit il y a deux minutes.
09:18 Pédalime, très vite.
09:19 Non, non, mais c'est ce qu'on se disait avec Christine.
09:21 C'est la première fois que je vois un livre qui s'interroge sur l'accession des femmes au pouvoir.
09:25 Parce que avant qu'elles arrivent au pouvoir, on se demande comment elles vont exercer le pouvoir.
09:28 Là, c'est l'exercice du pouvoir.
09:30 Et en quelle mesure elles vont le faire.
09:33 Parce qu'on a beaucoup écrit des papiers en disant, elles vont le faire de façon maternante,
09:36 de façon douce, de façon ceci, de façon cela.
09:38 Et c'est totalement une erreur.
09:39 Parce qu'elles sont aussi brutales que les hommes en politique.
09:41 Là, il y avait Anne Sinclair, là. C'est celui de M. Sinclair.
09:44 M. Sinclair, là.
09:45 Oui, si elle veut.
09:46 Christine Kelly, vous ne mettez qu'une femme qui a été première dame, Bernadette Chirac.
09:50 Pourquoi vous ne mettez pas Brigitte Macron ou Carla Bruni ?
09:52 Parce que je vais m'arrêter à 30.
09:53 À 30 portraits.
09:54 Après, il fallait faire des choix.
09:56 Par exemple, on me reproche la première.
09:58 C'est ce que m'a dit Raymond l'été dernier. Je vais m'arrêter à 30.
10:00 [Rires]
10:08 Et M. Bernadette Chirac, elle a aussi été élue.
10:12 Elle a aussi été plus d'action en politique.
10:15 Carla Bruni, elle s'est plus mise en retrait.
10:17 Brigitte Macron, tout ce qu'elle fait, elle le fait plutôt avec une grande discrétion.
10:23 Elle va visiter, par exemple, les malades aux Invalides.
10:25 Personne ne le sait.
10:26 Elle a beaucoup d'action comme ça, en grande discrétion, mais elle n'a pas été élue.
10:31 Et à propos de Mathilde Panot, vous dites, on est tombé bien bas en politique.
10:34 On est tombé dans le panot.
10:36 [Rires]
10:38 Non, mais Mathilde Panot, c'est un peu la rigoriste et son idéologie rigoriste.
10:44 Et à la fois, elle a commencé en politique bénévole, militante, à intéder Carmont de bénévole, etc.
10:52 Et après, petit à petit, elle s'est enfermée dans une certaine idéologie où elle ne veut pas entendre l'autre.
10:57 Et à partir du moment où on a une certaine générosité, je pense en politique, on écoute tous les camps.
11:02 On ne se dit pas qu'on est prêts à tuer tous les autres qui ne pensent pas comme soi.
11:06 Et je pense que Mathilde Panot, elle est dans ce camp-là.
11:08 Et je le dis, je dis ce que je pense dans ce livre.
11:10 Tu as bien raison, ma Christine.
11:11 Femme en politique, premier bilan. Christine Kelly, qu'on aime.
11:13 Bien entendu, on la retrouve bien sûr sur CNews, on la retrouve partout.
11:16 Et j'aimerais bien la retrouver avec moi cet été en vacances, car c'est une de mes meilleures amies.
11:20 Et elle sait que je l'aime.
11:21 Et c'est réciproque.
11:22 Merci infiniment.
11:23 Je l'adore.
11:24 Merci.
11:25 On a passé des soirées ensemble de ouf.
11:27 Ah oui ?
11:28 Oui, c'est vrai.
11:29 Qu'est-ce que vous faisiez cette soirée ?
11:31 Mais on n'était pas tous seuls.
11:32 Mais il faut dire qu'on n'était pas tous seuls.
11:34 C'est encore pire.
11:36 Ça m'a pleuré.
11:37 C'est encore pire.
11:38 C'est encore pire.
11:39 C'est encore pire.
11:40 C'est encore pire.
11:41 Je me rappelle d'une soirée, jamais je ne dirai, je ne dirai jamais ce qui s'est passé.
11:45 Non, mais là, on n'avait pas du tout fou.
11:51 On vous chauffe.
11:52 On est allé manger avec ma fiancée.
11:54 Exact.
11:55 Et un copain à moi et Christine, on avait rigolé toute la soirée.
11:59 C'est tout.
12:00 Tout, c'est tout.
12:01 C'est décevant.
12:02 Il faut cacher des choses.
12:03 C'est ça que vous voulez pas dire ?
12:04 C'est déceptif.
12:05 Il m'a obligée à faire des choses.
12:06 Christine est une femme libre.
12:13 Déjà, avec moi, j'étais avec ma fiancée, donc déjà, rien à voir.
12:17 Mais avec Christine, on l'a obligée à manger du halouf.
12:20 On va dire ça.
12:23 Donc, femmes en politique, premier bilan.
12:24 Alors, je t'ai jamais rien obligé à faire, Christine.
12:29 On va régler nos comptes.
12:31 Elle a eu un petit crush.
12:32 Merci.
12:33 On s'en fout.
12:34 On passe à autre chose.
12:35 Merci.
12:36 Salut, Christine.
12:37 Je te fais un bisou.
12:38 Oui.
12:39 Christine, mais que...
12:40 Je dois y aller, là ?
12:41 Je dois faire quoi ?
12:42 Tu restes avec nous, moi, tu vas faire quoi ?
12:43 Je vais me faire un petit bisou.
12:44 Je vais me faire un petit bisou.
12:45 Je vais me faire un petit bisou.
12:46 Je vais me faire un petit bisou.
12:47 Je vais me faire un petit bisou.
12:48 Je vais me faire un petit bisou.
12:49 Je vais me faire un petit bisou.
12:50 Je vais me faire un petit bisou.
12:51 Je vais me faire un petit bisou.
12:52 Je dois y aller, là ?
12:53 Je dois faire quoi ?
12:54 Tu restes avec nous, moi.
12:55 Tant que je te vois, je suis content.
12:56 Tu crois quoi ?
12:57 À chaque fois, je pleure de rire ici, c'est un truc.
12:58 Mais non, mais l'important, c'est que tu ne pleures pas de tristesse, tu sais.
13:01 Moi, je pleure de tristesse quand je vois les filles, je le paye des chroniqueurs.
13:04 Je te le jure, ça me fout un coup, là, mais tu ne peux pas savoir, ma chérie.
13:09 Tu ne peux pas savoir.
13:10 Alors, qui est pour vous la plus grande femme politique de tous les temps ?
13:14 C'est Simone Veil ?
13:15 Oui.
13:16 Oui.
13:17 Oui.
13:18 Oui.
13:19 Oui.
13:20 Oui.
13:21 Elle est transpartisane.
13:22 Elle est transpartisane.
13:23 Non, mais c'est vrai.
13:24 Simone Veil.
13:25 Il y a qui ?
13:26 Georgina Dufoix ?
13:27 Edith Cresson ?
13:28 Edith Cresson ?
13:29 Non, non.
13:30 Arlette Laguille ?
13:31 Oui, mais pas mal, Edith Cresson.
13:32 C'est pas mal.
13:33 C'est un fiasco.
13:34 Mais il fallait y aller, à l'époque.
13:35 Il n'y a pas longtemps.
13:36 Alors, il y a des chroniqueurs qui ne sont pas venus longtemps ici, qui étaient très,
13:39 très, très de ce talent-là.
13:40 Marie-George Buffet, ça a été un très bon ministre des Sports.
13:41 Je sais, Marie-George Buffet, j'adore.
13:42 Moi, je travaille chez Mobeko.
13:43 Non, mais c'est intéressant aussi de dire qu'il n'y a pas beaucoup eu de femmes en
13:50 politique parce qu'elle n'avait même pas…
13:53 En 1944, on a eu le droit de voter en 1944.
13:58 Une des dernières démocraties a donné le droit de vote aux femmes.
14:01 C'est quand même pas un amendement, même pas par une loi.
14:03 C'est quand même… Voilà, les femmes au pouvoir, ça a été vraiment une dure conquête.
14:08 Et même aujourd'hui, malgré la loi sur la parité, 37 % de femmes à l'Assemblée
14:13 nationale, 36 % de femmes au Sénat, alors que normalement, c'est un sur deux.
14:17 20 % de femmes seulement qui sont maires.
14:19 Je veux dire, ce n'est juste pas tout à fait normal.
14:21 Il y a quand même juste un problème là-dessus.
14:22 Il y a un problème, exactement.
14:23 Je me concentre dans mon livre sur le bilan de celles qui ont avancé.
14:26 [Musique]