• il y a 6 mois
Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat, s'exprime après la volonté d'Éric Ciotti de conclure un accord avec le RN en vue des élections législatives.

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Transcription
00:00— Ni le laxisme d'Emmanuel Macron, mais ni non plus la démagogie de Manuel Le Pen. Qui peut me dire dans cette salle ce que Marine Le Pen pense aujourd'hui sur tel ou tel sujet ?
00:15Sans doute à telles des positions, les positions de l'instant, les positions qui lui sont dictées par le moment, des positions qui sont d'en-devant. Très bien.
00:24Mais c'est pas ça, la politique. Sur tant de sujets, elle a toujours changé d'avis. Elle a applaudi au Brexit. Elle voulait à un moment donné le Frexit, sortir de l'euro.
00:40Et aujourd'hui, c'est l'inverse, sortir de Schengen. Aujourd'hui, ils sont pour la double frontière, en acceptant donc Schengen, revirement à ce nouveau-là.
00:51Il voulait renationaliser la PAC. Désormais, là encore, retournement de veste sur le nucléaire. Je me souviens qu'après Fukushima, elle avait déclaré qu'il fallait sortir progressivement du nucléaire.
01:07Et c'est François-Xavier Bellamy, avec le PPE, qui s'est battu à pied pour imposer le financement du nucléaire au niveau européen.
01:18Sur le texte migration, moi, je me souviens très bien, puisque j'étais dans la commission mixte paritaire. Et je me souviens très bien, moi.
01:26J'ai pas oublié cette longue commission mixte paritaire. Vous vous en souvenez ? Et je voyais le représentant du RN lutter pied à pied contre les mesures que nous proposions.
01:39Et retournement ensuite de veste dans l'hémicycle pour voter pour.

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