François Bayrou était l’invité de BFMTV pour évoquer les législatives anticipées convoquées après la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron
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00:00C'est un tremblement de terre, et c'est un tremblement de terre qui menace le plus précieux, le plus profond de ce que nous sommes.
00:08Ce choix-là, dont je ne crois pas tout à fait qu'il soit un choix individuel, comme vous le dites en effet,
00:16ce choix-là, c'est un choix qui porte atteinte au contrat civique du pays.
00:22Il y a 75 ans, qu'à la suite du général de Gaulle, au fond, les grands courants philosophiques du pays se sont entendus sur des points intangibles.
00:36Que nous n'acceptions pas cette espèce de guerre civile, nous n'acceptions pas le soupçon porté sur une partie de la population,
00:45que nous avions bien l'intention de donner corps à cette définition qui est presque un slogan, et qui est plus important encore que ça,
00:57nous croyons à la liberté, nous croyons à l'égalité, et nous croyons à la fraternité.
01:03Et la fraternité, elle est spécifiquement visée par ceux qui déchirent le pays, au nom des origines, des religions, des relations internationales.
01:17Pour moi, c'est exactement le plus précieux de ce que nous sommes qui est en jeu.