François Bayrou, président du Modem, était l'invité de BFM Politique ce dimanche 27 octobre.
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00:00Par exemple, en commission des finances,
00:02le MoDem a voté beaucoup d'amendements de la gauche,
00:05comme la fiscalité de la transmission
00:07des contrats d'assurance.
00:09Je pourrais faire toute une liste.
00:11Est-ce que vous vous sentez plus proche,
00:13parfois, de ce que porte la gauche
00:15que de ce que porte le centre autour d'Emmanuel Macron ?
00:19Je me sens pas seulement proche,
00:22mais co-responsable
00:24d'une vision qui est une vision originale,
00:28inédite,
00:30et qui a sa propre nature,
00:36la vision du centre.
00:37Et la vision du centre, c'est, en effet...
00:40Vous avez soulevé le débat de l'assurance-vie.
00:43Je ne suis pas, à titre personnel,
00:46tout à fait convaincu par les arguments
00:49qui ont été choisis par mes amis sur l'assurance-vie.
00:52Parce que l'assurance-vie, c'est souvent un moyen
00:55de mettre à l'abri
00:58ceux qui viendront après
01:00s'ils ont des problèmes de transmission, par exemple,
01:03de transmission d'héritage, de maison, d'entreprise.
01:07Et donc, je suis sûr
01:09qu'on pourrait avoir un débat plus nourri sur ce sujet.
01:14Mais les parlementaires sont désormais
01:17pas des exécutants.
01:19Et les parlementaires du MoDem, en particulier.
01:22L'idée du temps où il suffisait de siffler
01:26pour que les parlementaires obéissent
01:28est heureusement un temps révolu, derrière nous.
01:31Et moi, je soutiens cette liberté-là.
01:34Je peux avoir des débats avec eux,
01:36sans éteindre le débat sur l'assurance-vie.
01:38J'essaierai de faire valoir des positions
01:41un peu différentes.
01:43Surtout que l'assurance-vie, c'est évidemment
01:47un moyen important pour, à la fois,
01:51que ce soit des Français qui soient propriétaires
01:54d'une partie de la dette de la France
01:56et aussi pour que l'aide à l'économie se fasse.